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Lun 23 Mar 2020 - 11:49
Les événements secouant régulièrement la galaxie n’étaient que des échos lointains, depuis cette douce planète… Des agitations dont il n’avait eu cure, pour la très grande majorité. Cette époque, néanmoins, était très intéressante. Lors de son arrivée, Vitiate avait tout d’abord pris le temps de comprendre où il se trouvait, qui dirigeait, comment et ce qui était arrivé depuis sa propre époque. Une phase d’observation attentive, longue mais très importante, où il n’avait rien accompli d’autre. Ça n’avait été que de cela, de l’observation, parfois approcher certains « collègues » sur Korriban, sans que rien ne très probant ne s’en dégage. Le directeur actuel de l’académie était le type bon petit soldat obéissant et qui n’osait que peu prendre des initiatives, et lorsqu’il le faisait, ces dernières étaient souvent mal perçues. Quand bien même elles pouvaient servir la cause. C’était un peu dommage, ce type de recrue pouvait être utile pour des tâches dont on ne souhaitait guère s’encombrer ou pour mener les petites batailles, plutôt que lui donner un simple rôle de formateur. Ceci dit, les Siths souffrant trop de passéisme, qui ne cherchaient pas à évoluer, n’étaient pas plus la priorité absolue à développer.

Il avait aussi rencontré Plagueis, un Sith très… Disons… Dont la santé mentale laissait quelque peu à désirer. Lors de son passage à l’académie, Vitiate avait eu l’occasion de converser avec lui, entre deux séances de torture infligées à Malak d’ailleurs, et avait bien vite pris pour partie de ne jamais rien toucher qui soit offert de la main de ce confrère. Apprécier la science, c’était une chose, en avoir uen obsession si maniaque en était une autre, sans parler de son obsession tout aussi malsaine pour les virus, les poisons et les maladies. Un style particulier, donc, mais Vitiate n’avait pas eu l’occasion de le voir combattre au sabre et ignorait donc ce qu’il valait dans ce domaine. Ce dont il était certain, c’est que le Sith amoureux des poisons avait en tout cas une maîtrise très fine de la Force et était un véritable génie dans son domaine. Un allié potentiel puissant, somme toute, quand bien même sa folie était à la hauteur de son génie. Là encore, c’était dommage, car il était peu canalisé. On ne l’avait, cependant, plus entendu parler de lui depuis quelques événements ayant secoué la galaxie. Disparu à travers les failles ou prisonnier quelque part, sans doute. Une part de lui tendait à trouver cela préférable, somme toute.

Outre ces diverses rencontres, plus ou moins marquantes, Vitiate avait également retrouvé une vieille connaissance, déjà bien intégrée dans ce temps. Contrairement à d’autres… S’il avait accepté un projet assez secret, on ne pouvait dire, pour le moment, qu’il s’y soit beaucoup impliqué. Se presser de trouver le moyen d’abattre l’Empereur actuel à tout prix n’avait aucun sens, se précipiter sera une cause de l’échec de l’affaire. Non, inutile de courir… Parfaitement inutile. Vitiate s’était contenté de quelques brefs passages de plus, avant de prendre son envol pour d’autres affaires, tout aussi importantes, et n’avait plus donné signe de vie durant de longs mois. Palpatine n’était pas, à ses yeux, un problème pressant ou urgent, se contenter de l’abattre bêtement n’était pas non plus une solution. Du moins, pas sans avoir sous la main une marionnette fraîche et jeune, manipulable à souhait, et qui aura tous les atouts pour rassembler les forces de cette époque derrière elle, d’une façon légitime. D’ici là, la force brute ne servait à rien. Il fallait savoir être patient et attendre le bon moment.

Quant à ses missions officielles, on ne pouvait dire que Palpatine s’était empressé de savoir où il en était. Vitiate comprenait ça, son confrère de ce temps avait surtout voulu le voir le plus loin possible, le plus longtemps possible, il aurait fait de même à sa place… Peu importe l’époque, finalement, les diverses personnes qu’il rencontrait n’aimait curieusement pas le voir rôder dans les parages, comme s’il portait avec lui une antique malédiction. Quoi qu’il y avait un peu de ça. Mais qu’importe. Pour le moment, le Sith immortel avait été plus qu’heureux de vider les lieux et la galaxie connue pour se consacrer à ses propres affaires. Palpatine avait désiré la création de bases avancées, dans les Régions Inconnues, et de la surveillance du secteur en vue de futurs problèmes pouvant venir de là, afin d’être capable d’y faire barrage. Un souhait en partie exaucé, bien que Valkorion avait, bien entendu, fait les choses à sa manière, en plus de ne pas se consacrer uniquement à cela. Prendre le contrôle des hommes sous ses ordres était depuis toujours un simple jeu d’enfants, tout comme prendre le contrôle de ceux qu’il devait asservir. Et ce sans utiliser la moindre violence, comme il l’avait fait sur Zakel. La manipulation simple est bien plus efficace.

Très naturellement, Vitiate s’était tout d’abord dirigé vers le système Lehon, au coeur des Régions Inconnues, et avait poursuivi ses recherches, jugeant de l’état actuel de ce qu’ils avaient laissé dans le passé. Bien des choses n’étaient plus, bien sûr, et parmi elle, sa douce Zakel n’était rien de plus qu’une vaste ruine. Lui qui avait pris tant de soin à la faire prospérer, si longuement, tout avait détruit, d’abord par la faute de son propre fils puis par celle des aléas du temps. Quelle tristesse. Une simple relique du passé, que si peu connaissaient, dont il ne restait plus rien. Il s’était alors redirigé sur Nathema, et de là, avait entamé d’autres recherches, cette fois sur ces failles. Au cours de ses travaux, il avait pu reproduire une mini-faille, si on put dire, mais loin de l’intensité perçue à son arrivée, très loin de là, et bien entendu, une petite faille incapable de produire le moindre effet, sur lui-même pu d’autre. Au mieux créa-t-il un fort trouble, peut-être de quoi faire croire aux plus lointains qu’il avait disparu pour de bon… C’était un résultat des plus décevants, même s’il appréhendait désormais mieux le trouble de la Force à l’origine de ce phénomène. Nathema était un monde idéal pour ce type d’expérience, mais ce n’était pas ici qu’il s’était installé pour de bon.

Pour ce qui était de la « galaxie connue », il s’en tenait éloigné depuis maintenant bien des mois, plus d’une année, ne s’occupant pas réellement de ce qui s’y trouvait. L’affaire de la pandémie ne le toucha pas le moins du monde et il s’en soucia pas. En revanche, il perçut très nettement l’arrivée, très lointaine, de ses trois rejetons, successivement… Arcann, d’abord, qu’il put sentir dans un certain trouble. Thexan, ensuite, dont l’arrivée avait été plutôt douce, presque faible, comme s’il n’était que l’ombre de lui-même, ce qui était plutôt curieux. Enfin, Vaylin, dont l’empreinte dans la Force lui était très familière, et dont il avait aussi entendu l’appel à l’aide. Elle était actuellement très loin de lui, de ce qu’il ressentait, et le fait qu’elle l’appelle, lui, à l’aide, était très étrange… Elle n’avait dû revenir que comme une enfant. Et sans doute causer des ennuis à cause de son pouvoir. Il avait commis quelques erreurs, avec cette fillette, et regrettait aujourd’hui de ne pas avoir écouté Senya plus tôt, lorsqu’elle avait alerté sur les dons dévastateurs et incontrôlés, dès le berceau, de cette petite fille. Nul besoin d’un test de paternité, cette gamine était définitivement bien la sienne.

En revanche, s’il ne pouvait, pour le moment, retrouver ses rejetons dans l’immédiat, et vérifier leur état mental actuel, une autre arrivée, bien plus proche de lui, était accessible. Une arrivée récente, qui l’avait incitée à un petit voyage sympathique dans les tréfonds de l’Espace Sauvage. Des secteurs encore assez susceptibles, de ce qu’il avait pu comprendre, depuis la pandémie. Vitiate voyageait sans faire de démonstration ostentatoire de force ou se faire remarquer, lorsqu’il le désirait, il savait être tout particulièrement discret et caché dans les ombres. Son voyage le mena ainsi jusqu’à une petite Lune, désormais quasiment vidée de ses habitants à cause de la maladie. Une ambiance rappelant presque Nathema, le vide de la Force en moins. Tout à fait détendu, en quittant le vaisseau, il laissa là ses hommes, puis prit la route, allant retrouver celle qu’il était venu chercher. Il pourrait retrouver cette présence n’importe où, lié à elle, et aussi curieux que ça puis se paraître, il était plutôt content de la retrouver ici. Restait à savoir si elle sera contente de le retrouver. Il demeura donc, dans un premier temps, à une petite distance.

« Te voilà ici à ton tour, Senya. Notre famille est au complet. »
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Mar 24 Mar 2020 - 11:20
Il s’était écoulé… deux ou trois jours ? Senya soupira longuement, le nez levé vers le ciel qui s’assombrissait et les premières étoiles venues flotter au-dessus d’eux. Depuis son malaise, appelons ça comme ça faute de mieux, et son réveil ici, elle se sentait assez mal. Satisfaire les besoins de base et trouver un abri avait été sa priorité, une tâche finalement très facilitée par… la disparition quasiment totale des habitants de cette ville. Elle ignorait toujours ce qui s’était passé. Il n’y avait même pas de trace de combat ou autre chose, les habitants n’étaient juste plus là, il régnait une atmosphère très morbide, dans cet endroit. Tout le monde était mort en peu de temps, elle en était maintenant convaincue, mais pourquoi ? Les survivants avaient le regard fuyant et n’adressaient pas la parole aux étrangers.

S’aventurer plus loin tant qu’elle ne savait pas ce qui s’était produit était dangereux, inutile de tomber au milieu d’une guerre, elle ne savait où, sans comprendre la situation. Et toutes ses tentatives de contact avec Zakel avaient échouées. Elle rebaissa les yeux vers les écrans, après être entrée dans une maison là encore visiblement abandonnée depuis des mois. Refaire marcher les appareils lui avaient pris un peu de temps, c’était en plus un modèle très étrange, jamais observé avant aujourd’hui. Mais lorsqu’elle fit défiler finalement les différents onglets, il lui apparut très vite qu’elle n’était pas du tout connectée sur les canaux habituels mais sur un vaste réseau farfelu. Les dates étaient aberrantes, comme les titres qu’elle vit défiler, tout ça devait sortir de l’imagination trop développée d’un romancier ou d’un artiste.

Le soir était complètement tombé, désormais. Le silence se faisait d’autant plus oppressant et angoissant, au sein de cette immense ville fantôme. Senya voyait quelques lumières briller, dans le lointain par la fenêtre, vers le centre de la ville désertée. Les derniers habitants s’étaient-ils donc tous regroupés dans ce secteur, pour ne plus vivre éparpillés ? Elle reporta son attention sur les écrans, tentant une fois de plus de se mettre en communication avec son peuple. Aucun des messages ne passaient, aucun des codes ne fonctionnait… C’était même pire, elle ne captait rien, comme si… Comme si Zakel avait disparu, qu’il n’y avait plus personne pour la recevoir. Ça ne pouvait plus durer. Éteignant les appareils, elle prit un moment pour réfléchir, puis se décida. Tant pis pour le danger, elle devait se rendre elle-même sur Zakel. Il avait dû se passer quelque chose de très grave.

Trouver un vaisseau, le remettre en état de marche si besoin, mais aussi trouver des armes et du carburant. Elle ressortit de la maison, mais à peine avait-elle fait quelques mètres qu’elle sentit une présence familière, toute proche. Son coeur fit un bond et elle contourna assez vite la maison. Puis elle le vit. Un immense soulagement s’empara d’elle et elle sourit même un peu. Lui s’était arrêté, à quelques mètres de là, comme s’il craignait quelque chose.

« Te voilà ici à ton tour, Senya. Notre famille est au complet. »

- Au complet ?

Pourquoi ne le serait-elle pas ? Senya s’approcha de son compagnon, sans cacher son soulagement de le revoir. Ça signifiait aussi que Zakel tenait toujours bon et que rien n’avait attaqué l’Empire ! Elle aurait pu lui sauter au cou, tellement elle était heureuse et soulagée, mais savait qu’il risquait de ne pas apprécier le mouvement, aussi se contenta-t-elle de le rejoindre, milles questions en tête. Elle ne comprenait pas encore ce qui lui était arrivé, et ce qui était arrivé à cette planète, mais puisque Valkorion était là, tout ira bien, désormais !

- Je me suis retrouvée ici sans comprendre comment… Que s’est-il passé ? Zakel va bien ? Où sont nos enfants ? J’étais près de Vaylin, lorsque ce… Cette chose est arrivée. Elle va bien ?
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Sam 11 Avr 2020 - 18:11
Elle ne comprenait guère, ce qui signifiait qu’elle venait, pour sa part, d’un temps où elle n’avait pas connu les combats de l’Empire, les frasques d’Arcann, la mort de Thexan, les colères de Vaylin, les conflits de pouvoirs, les mésaventures de l’Étranger et tout ce qui s’ensuit. Son aura brillait d’étonnement mais aussi, et bien plus encore, de soulagement. Elle s’approchait sans aucune crainte, bien au contraire, il put sentir son envie de se jeter dans ses bras, comme après une trop longue séparation. Vitiate n’aurait pu en espérer tant, retrouver une Senya ignorante de tant d’événements, et mieux encore, encore à lui. Encore sous sa coupe, encore amoureuse, encore si convaincue. Une fois face à lui, il put la détailler d’un peu plus près, la tenue qu’elle portait, les doux traits de son visage encore jeune, ses yeux noisettes, comme les avaient leurs garçons. Il s’approcha un peu à son tour, de manière à réduire de façon significative la distance entre eux deux, prenant une posture plus détendue. Ah, Senya, Senya… Il y avait eu bien plus de chances que ce soit une compagne vexée et en colère qui arrive dans ce temps, voulant toujours lui arracher leur fille des mains et luttant pour que son emprise ne s’étende pas un peu plus, alors même qu’il savait bien qu’elle non plus n’avait pas oublié leur vie commune. Que cette période restait malgré tout une des plus belles de sa vie.

« Je me suis retrouvée ici sans comprendre comment… Que s’est-il passé ? Zakel va bien ? Où sont nos enfants ? J’étais près de Vaylin, lorsque ce… Cette chose est arrivée. Elle va bien ? »

« Senya… »

Il s‘approcha encore un peu, puis posa une main sur l’épaule de sa compagne, glissant doucement l’autre contre sa joue, avant de la poser derrière, contre sa nuque, pour la coller presque contre lui. Leurs enfants avaient causé bien du remous… Enfin… Arcann et Vaylin avaient causé bien des troubles, plutôt… Thexan était différent de son frère et plus encore de sa sœur. Plus patient, bien moins sombre, beaucoup plus stable que les deux autres réunis.

« Nos enfants ne sont pas en danger de mort, rassure-toi. Je suis ravi de t’avoir retrouvée ici, car tu aurais bien vite eu d’autres soucis, plus graves. Il s’est passé bien des choses, mais nous n’en parlerons pas ici. »

Il ne comptait bien sûr pas discuter ainsi en plein air, sur cette lune ridicule. Non, ils allaient plutôt revenir sous des cieux plus discrets, plus adaptés à une conversation privée, intime, entre personnes de bonne compagnie. Sans la relâcher, il tourna les talons, l’emmenant avec elle d’un pas mesuré mais faible. Pour le moment, pas d’autres questions, ma chère, il ne répondra à rien. Pas ici… Il était bien curieux de voir comment elle réagira à toute cette affaire, et si elle voudra, une fois qu’elle en saura plus, partir dans un petit voyage des plus intéressants. Ou bien encore en savoir plus sur les affres de la galaxie ? Il ne lui avait pas menti, les différents secteurs avaient tous été troublés, des problèmes qu’il avait suivi plus ou moins de loin, ces derniers mois. Il s’était rendu, par hologramme, à une petite réunion sur la pandémie, entre autres, puis s’en était désintéressé, pour se consacrer à ses propres affaires. Il n’était pas vraiment le genre d’homme à s’émouvoir de quelques millions de morts par ci par là. Néanmoins, il avait bien retenu la leçon. Un virus, c’était pratique, très efficace, assez effrayant pour troubler les esprits faibles et ça propageait vite si on s’y prenait bien. Une très bonne idée, vraiment, il serait bon de voir si, au cas où bien sûr, il serait un jour possible d’en créer un et de le garder sous le coude. En réserve. Au cas où.

Une fois de retour au vaisseau, et à l’intérieur, il fit décoller de cette planète, puis s’isola avec son épouse dans une cabine tranquille, loin des regards ou des oreilles indiscrètes. Quoi que pourraient en dire les mauvais esprits, il était sincèrement ravi de revoir celle avec qui il avait partagé un peu de sa vie, avant, bien sûr, les petites complications causées par leurs idées divergentes sur l’éducation de leurs enfants, et plus encore, par la manière de gérer Vaylin et son pouvoir. Au milieu de toute une existence dévouée à la recherche du pouvoir le plus absolu, de l’immortalité et de la puissance du côté obscur, elle s’était trouvée là, bref passage différent, plus détendu, un plaisir rare, qu’il avait mis bien des siècles à trouver. Il l’attira contre lui, dans ses bras, puis lui prit le visage entre ses mains avant de se pencher sur elle et l’embrasser, longuement. Il serait bien idiot de ne pas en profiter, tant qu’elle était là, encore naïve et ignorante, encore sous sa coupe et n’ayant pas développé d’idées insensées. Bien qu’il pourra s’assurer qu’elle ne le fasse guère… Vitiate ne la relâcha qu’à peine, par la suite, mettant une main dans son dos, l’autre derrière sa nuque.

Il commença ainsi par lui expliquer pour les troubles de la Force et ces fameuses failles, d’un ton détaché. Il savait qu’elle sera perplexe, voire perdue, et qu’elle aura du mal à y croire, mais aussi qu’il ne lui mentait pas. Pourquoi le ferait-il ? Encore une fois, Valkorion se ravit intérieurement que ce soit sa femme encore loyale qui lui soit tombée dans les bras. Il avait été tout de même ennuyé, lorsqu’elle avait voulu récupérer leur fille sur Nathema, puis qu’elle s’était ensuite éloignée de lui. Elle, la seule et unique personne dans cette galaxie qu’il pouvait affirmer aimer sincèrement, il avait été plutôt contrarié qu’elle n’accepte pas ses ordres, concernant leur progéniture, puis qu’elle le quitte. Elle lui appartenait. A lui seul. Il la tenait contre lui, souriant doucement, en la dévisageant.

« Zakel n’est plus, certes, bien du temps s’est écoulé. Nos ennemis ont même réussi à abattre notre société. Ils paieront, pour cela. »

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Dim 12 Avr 2020 - 13:16
La manière dont il murmura son prénom lui fit comme un coup au cœur, tandis qu’il s’approchait, et elle s’imagina aussitôt le pire. S’imagina aussitôt leurs enfants en très grande difficulté, voire aux frontières de la mort, une image parfaitement insupportable qui la fit frisonner. Qu’était-il arrivé ?! Où étaient leurs bébés ?! S’ils étaient en danger, il fallait partir maintenant ! Pourquoi attendre ? Pourquoi ne semblait-il pas plus inquiet ? Valkorion ? Elle rouvrit la bouche puis s’interrompit lorsqu’il tendit la main et la glissa contre sa joue, puis derrière sa nuque, pour la rapprocher de lui. A ce moment, elle pensa qu’il était effectivement arrivé quelque chose de très grave. Qu’il essayait de la préparer à entendre une terrible nouvelle, ce genre de choses. Pourtant, comment pourrait-il arriver quoi que ce soit à l’Empire ?

« Nos enfants ne sont pas en danger de mort, rassure-toi. Je suis ravi de t’avoir retrouvée ici, car tu aurais bien vite eu d’autres soucis, plus graves. Il s’est passé bien des choses, mais nous n’en parlerons pas ici. »

Entendre que leurs enfants n’étaient pas en danger la soulagea profondément, c’était tout ce qui comptait à ses yeux, le reste importait peu. Même avoir des ennuis elle-même était bien moins important que de pouvoir assurer la sécurité de leurs trois petits. En revanche, pourquoi ne pas commencer à en parler directement ici, dès maintenant, il ne… Ses protestations furent coupées nets lorsqu’il l’entraîna avec lui, en silence, gardant un bras autour d’elle, et elle finit par se taire. Pas ici, très bien, mais elle ne comptait pas non plus attendre des jours avant d’avoir enfin des explications. Par ailleurs, comment avoir des soucis graves sur cette lune, alors même que la population avait baissé si drastiquement et qu’elle n’avait vu aucun autre voyageur de passage ? Il n’y avait pas de guerre, ici, aucun combat, aucun danger.

En arrivant au vaisseau, les mauvais pressentiments de Senya furent confirmés en s’apercevant que ce n’était pas la garde de Zakel mais d’autres hommes, inconnus, qui étaient à attendre. Elle voulut demander qui ils étaient, en savoir plus au moins sur le vaisseau, mais n’en eut pas le temps. Valkorion l’emmena aussitôt avec lui dans les coursives, alors que les moteurs se mettaient en route, puis la fit entrer dans une cabine, seul à seule. Bien, maintenant, allait-il enfin lui… Mais il la prit contre lui, puis posa les mains contre son visage avant de l’embrasser. Elle ferma les yeux, avec un petit temps de retard, surprise, mais agréablement. Il agissait comme s’ils ne s’étaient plus vus depuis des années alors que ça ne faisait que deux jours à peine. Toutefois, elle n’avait pas envie pour autant de quitter ses bras et lui rendit son baiser, avec passion.

Même ensuite, il ne la relâcha pas, la tenant serrée contre lui, une attitude qu’il n’avait plus eu depuis longtemps… Il était distant, ces dernières années, bien plus que d’habitude, et ce depuis la naissance de Vaylin, elle ne comprenait donc pas pourquoi, d’un seul coup, il agissait ainsi. Ça confirmait ses soupçons, que la situation était très grave. Puis il se mit, enfin, à lui expliquer ce qui s’était passé. Au début, parfaitement incrédule, elle se refusa d’y croire, puis ravala sa réplique en pensant qu’il ne lui mentait jamais, de toute façon… Et qui irait inventer une histoire pareille ? Toujours blottie contre lui, elle releva un peu la tête, lui rendant faiblement son sourire, mais trop perturbée pour dire un seul mot. Pour le moment, en tout cas. La Force était-elle donc si puissante… ?

« Zakel n’est plus, certes, bien du temps s’est écoulé. Nos ennemis ont même réussi à abattre notre société. Ils paieront, pour cela. »

Zakel… détruite ? Senya pâlit d’autant plus, n’osant imaginer comment pareille horreur était possible, alors que l’Empire était si bien protégé et préservé. Qui aurait pu abattre une société si isolée et protégée ?! Et qui, surtout, qui serait assez monstrueux pour attaquer une société n’ayant jamais déclaré la guerre à qui que ce soit ni cherché à abattre d’autres peuples ?! Elle peinait aussi à croire que tant d’années s’étaient écoulées, que la Force puisse être si troublée… Et dans le même temps, elle était soulagée d’être auprès de son compagnon.

- Et aujourd’hui ? Où se dirige-t-on ? Qui abattu Zakel et comment vas-tu les détruire ? Que se passe-t-il, dans cette galaxie ?

Elle essaya de bouger un peu, pour qu’ils puissent aller s’asseoir quelque part, pour mieux en parler, se poser et enfin démêler toute cette affaire plus tranquillement. Elle avait perdu l’habitude qu’il la tienne ainsi contre lui et pensait qu’il en avait lui aussi assez.
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Mar 14 Avr 2020 - 16:54
Aucun Empire n’était véritablement éternel, hélas… Cependant, un Empire pouvait rester fort durant bien des siècles s’il était géré correctement, c’était un fait. S’il n’y avait, également, pas de gêneurs ou autres petits insectes s’acharnant à venir gripper la machine impériale et s’enfoncer dans des histoires qui les dépassaient. Ceci étant, chaque nouvelle expérience traversée était riche d’enseignements et servait à atteindre une nouvelle forme de perfection pour l’expérience suivante. Dromund Kaas, ainsi, lui avait servi à bâtir autre chose, de différent, avec Zakel, et de la même façon, Zakel avait montré quelles étaient les écueils à corriger dès le début, afin d’aboutir à autre chose, de meilleur. Quant à ce temps, cette nouvelle galaxie, les opportunités étaient nombreuses, tout comme leur propre temps. Ils avaient le temps de bâtir ce qu’ils désiraient. Sa compagne saura s’y faire, même si elle en était encore sous le choc. Il continuait à lui sourire, doucement, ce sourire qu’il n’adressait qu’à elle, et devenu d’ailleurs bien rare. Il l’avait perdue, certes, autrefois… Mais aujourd’hui, il la tenait et il n’était plus question de revivre cette même expérience. Tant de questions, ma chère, dont une bien vaste.

Il resserra son étreinte en la sentant bouger, tandis qu’elle essayait de s’écarter de lui. Tss, tss, Senya, voyons… Il ne voulait pas la lâcher si vite, pas après l’avoir complètement perdue, durant tant d’années, même si, pour elle, ce n’était encore jamais arrivé. Et cela n’arrivera pas, il fera en sorte que tout se déroule au mieux. Quitte, cette fois, à utiliser des méthodes qu’il n’avait jamais mis en œuvre sur elle. Et pour cause… Il commença par lui dire, d’un ton presque détaché, qu’ils se rendaient dans un endroit sûr, sans plus de précisions. Ces derniers mois avaient été bien remplis, inutile de s’attarder sur les multiples et ennuyeux détails l’ayant conduit dans cette situation. Il lui faudrait en plus expliquer ses « relations » avec Sidious et il n’était pas de son habitude de parler de tout cela avec sa femme. A quoi bon parler de tant de sujets, elle n’avait guère besoin de tout savoir ni de se poser trop de questions. Néanmoins, il avait toujours aimé ce côté proactif, chez elle, elle s’était toujours démarquée des autres par son caractère, c’est ce qu’il appréciait. C’était aussi ce qui les avait séparés autrefois, hélas…

« Il faudra un certain temps pour assimiler ce qui s’est déroulé dans cette galaxie. On peut le dire, il y a eut du remous, beaucoup de remous. Il se trouve que certains sensitifs venus eux aussi d’un temps passé ont du mal à se tenir tranquille dans cette époque. La lune où tu t’es retrouvée n’est pas la seule à avoir subit une très nette baisse de sa population. Il y a eut un virus, il y a quelques mois, qui s’est promené dans la galaxie. Entre ça et d’autres petits événements sans importance… »

Les populations avaient, de toute manière, un art certain pour aussitôt s’enflammer et s’agiter alors que rien ne le justifiait. Certes, le virus avait été très virulent et mortel certes, beaucoup de planètes avaient vu leur nombre d’habitants fondre littéralement, certes, toute une part de la galaxie peinait encore à s’en relever, mais fallait-il paniquer pour autant ? Vitiate se demandait s’il n’aurait pas pu, de son temps, utiliser un virus pour ses petites expériences, plutôt que de se fatiguer à dévorer les planètes une par une. C’est que c’était bien usant ! Il fallait tout préparer, inviter une fournée de siths, ou autres cobayes, assez crétins pour répondre favorablement à l’invitation avec ça, puis mettre en place le rituel. C’était bien long. Enfin, puisqu’il fallait en passer par là. Bref. Il fit glisser sa main contre le dos de sa compagne, puis la glissa sous la tunique qu’elle portait, pour la poser contre sa peau, et remonter lentement. Il ne pensait pas qu’à la destruction, la mort et la soif de pouvoir, lorsqu’il était avec elle.

« Vois-tu, Senya, ce temps est bien différent et demande de s’y adapter. Il suffit d’être patient et de prendre un très grand soin à se préparer. Maintenant que tu es avec moi, les choses n’en deviendront que plus faciles. »

Notamment pour ce qu’il prévoyait pour leur très chère progéniture… Une progéniture qui avait tout intérêt, par ailleurs, à rester bien sage, en attendant que papa et maman viennent la chercher, si elle ne voulait pas que papa se fâche. Il embrassa de nouveau sa femme, tout en caressant sa peau nue, avec une certaine douceur. Puis il l’embrassa dans le cou, les yeux fermés.

« Sois à mes côtés… Tu retrouveras le monde que nous avons connu. Ensemble. »
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Mer 22 Avr 2020 - 16:06
Au lieu de s’écarter et de reprendre l’attitude usuelle qu’il avait lorsqu’ils étaient ensemble, ces dernier temps, il resserra plutôt son étreinte, puis répondit d’un ton laconique qu’ils se rendaient dans un endroit sûr. Et elle continuait à trouver ça plutôt perturbant. Il ne lui laissa cependant pas le temps de réfléchir, encore moins lui demander ce qui lui arrivait, car il reprit la parole. Parla d’un virus qui aurait filé dans cette galaxie. Comment ça, un virus, il voulait dire une épidémie ? Qui aurait, à elle seule, réussi à faire tant baisser la population ? C’était insensé ! On ne… Senya ravala ce qu’elle s’apprêtait à dire lorsqu’il glissa tout à coup la main sous sa tunique, dans son dos, et un frisson lui remonta le long de la colonne vertébrale. Quelque chose avait vraiment changé, chez lui… Elle n’arrivait pas à savoir quoi, mais il avait changé. Pour qu’il brise ainsi la distance qui s’était installée entre eux.

« Vois-tu, Senya, ce temps est bien différent et demande de s’y adapter. Il suffit d’être patient et de prendre un très grand soin à se préparer. Maintenant que tu es avec moi, les choses n’en deviendront que plus faciles. »

Que voulait-il dire par là, en quoi ce sera plus facile ? Elle redressa la tête, jusque là posé contre son torse, vers lui, attendant plus de précisions, mais il se pencha plutôt pour l’embrasser. Toute n glissant ses doigts contre sa peau, avec une douceur plus ressentie depuis bien longtemps. Senya ferma les yeux, pour lui rendre son baiser, puis passa les mains autour de son compagnon, pour se tenir à lui, mais aussi rester proche. Elle garda les yeux fermés lorsqu’il l’embrassa dans le cou, aussi surprise de sa conduite qu’elle la trouvait très agréable. Elle ne pouvait pas dire qu’il ne lui faisait pas d’effets, il avait toujours eu un charme certain, à ses yeux, qui l’avait attirée dès le début, et lorsqu’elle se trouvait dans ses bras, elle avait toujours ce sentiment que rien ne pouvait arriver de mal.

« Sois à mes côtés… Tu retrouveras le monde que nous avons connu. Ensemble. »

- Je n’ai jamais eu l’intention de m’éloigner de toi !

Son cœur se mit à battre un peu plus vite, à l’idée qu’il puisse avoir ça en tête, qu’elle voudrait qu’il soit un jour séparés, qu’elle parte on ne sait où et pour… Faire quoi, d’ailleurs ? Pourquoi lui demander de rester auprès de lui alors qu’il savait très bien qu’elle lui était loyale, et ce depuis le jour où elle était devenue chevalier ? Ils s’étaient éloignés l’un de l’autre, ces dernières années, d’accord, mais ça ne voulait pas dire pour autant qu’elle ne croyait plus en lui ! Hein ? Elle se tortilla un peu pour pouvoir le regarder en face, puis posa les deux mains contre ses joues, glissant le pouce droit sur la barbe grisonnante.

- Tu ne t’inquiète tout de même pas pour nous deux, n’est-ce pas ?

C’était elle qui commençait à s’inquiéter, dans le fond. S’inquiéter qu’il commence finalement à ne plus y croire, ou à ne plus aimer, à ne plus vouloir de leur famille, même si son attitude était différente aujourd’hui.
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Ven 24 Avr 2020 - 21:29
Un cri du cœur, pouvait-on dire. Un homme ordinaire aurait trouvé cela adorable, aurait peut-être fondu sur place, et aurait assuré aussitôt à sa femme que jamais il n’avait eu une telle pensée, bien entendu. Un homme normal aurait aussitôt voulu la rassurer et la réconforter, lui assurer de son amour, et être des plus présents. Un homme ordinaire la trouverait adorable, d’avoir une telle réaction, voir se sentirait quelque peu coupable de lui avoir fait avoir une telle peur. Pour sa part, il se sentait à la fois amusé et sûr, désormais, de la tenir entre ses mains. Il sentait son cœur battre follement contre le sien, à travers cette mince tunique, il lisait la peur dans son regard, alors qu’elle s’efforçait de bouger, posant les mains contre lui, contre son visage. Il ne la repoussa pas, ne bougea pas, un demi-sourire aux lèvres, et malgré tout, une certaine tendresse dans le regard. Qu’il y avait-il de mal à s’offrir certains plaisir, dans cette si longue vie ? Le seul plaisir, d’ailleurs, au milieu d’une existence de guerres, de conquêtes, de pouvoir, de trahisons, et de peur de la mort. Un plaisir qu’il n’avait jamais songé, autrefois, à trouver. Cela dit, qui aurait pu l’aimer, à travers cette galaxie, sachant ce qu’il était. Qui il était.

« Tu ne t’inquiète tout de même pas pour nous deux, n’est-ce pas ? »


Si elle savait ô combien il y aurait de raisons, de très nombreuses raisons, de s’inquiéter pour eux deux. Ils étaient comme la petite touche de lumière improbable, dans un océan de noirceur, qui n’aurait jamais dû exister. La preuve, finalement, que même au plus profond des ténèbres pouvait substituer une lueur encore vivace. Plutôt que répondre de vive voix, il se pencha, passant une main sous ses jambes, gardant l’autre dans le dos, et la souleva contre lui avec une vigueur qu’un regard extérieur, et naïf, ne lui soupçonnerait pas. Puis il l’emmena vers la couchette de leur cabine, où il la déposa, avant d’y grimper avec elle. Là, il se pencha doucement, en la surplombant, sans se départir de son sourire. Il ne lui vint pas même à l’idée que les mensonges et la manipulation aient aussi été, autrefois, une des raisons de l’échec de leur couple. Et bien avant cela, leurs idées trop différentes sur la façon dont il fallait élever et éduquer un enfant. Vitiate posa la main contre la joue de son épouse, regrettant au moins une chose, pour deux, une seule. Ne pas avoir touché à son esprit dès les débuts de leur relation. Et ce avant la naissance des jumeaux.

« Je n’ai pas de raisons de m’inquiéter pour nous deux. Tu ne devrais pas en avoir non plus. Ceci étant, les règles ont changé, l’époque où nous sommes a beaucoup changé, et ni toi ni moi ne sommes plus chez nous. Zakel n’est plus qu’une planète morte et déserte, où ne subsiste que quelques ruines. Avec le temps, la réputation de l’Empire a été galvaudée, bien des personnes ont craché sur ce nom, sur moi, et même sur nos enfants. Pour l’avenir, il est donc important… Primordial de ne pas nous laisser diviser. Comprends-tu ? »

Question purement rhétorique… Car quand bien même elle ne parvenait pas à comprendre, il possédait les moyens nécessaires afin qu’elle demeure sous sa coupe, quoi qu’il arrive. Là encore, un autre regret, s’être contenté de la formation imposée aux jumeaux plutôt que de conditionner leurs esprits. Au moins sur le petit Arcann. Il prit le visage de sa femme entre ses mains pour l’embrasser, et délicatement commencer à explorer son corps. Elle lui appartenait, à lui seul, et il allait reprendre possession de son bien…

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Ven 1 Mai 2020 - 21:45
Il ne répondit pas immédiatement. Ne sembla même pas agacé ou lassé par cette discussion. A la place, il se pencha tout à coup et la souleva dans ses bras, fermement, lui arrachant un bref hoquet de surprise, puis alla la déposer sur le lit. Senya sentit le rouge lui monter aux joues, férocement, alors qu’il venait avec elle, la surplombant, n’osant presque plus bouger. Elle posa la main contre celle qu’il avait mise contre sa joue, sans avoir pu empêcher un bref regard vers la porte. Personne n’allait entrer, n’est-ce pas ? Ils étaient sur un vaisseau, d’autres étaient présents, ce n’était pas comme dans la tranquillité de leurs appartements au Palais. Elle remit le regard sur lui, les joues toujours aussi rouges, attendant des réponses à ses questions, une part de ses angoisses.

« Je n’ai pas de raisons de m’inquiéter pour nous deux. Tu ne devrais pas en avoir non plus. Ceci étant, les règles ont changé, l’époque où nous sommes a beaucoup changé, et ni toi ni moi ne sommes plus chez nous. Zakel n’est plus qu’une planète morte et déserte, où ne subsiste que quelques ruines. Avec le temps, la réputation de l’Empire a été galvaudée, bien des personnes ont craché sur ce nom, sur moi, et même sur nos enfants. Pour l’avenir, il est donc important… Primordial de ne pas nous laisser diviser. Comprends-tu ? »

"Oui…"

Elle comprenait très bien, il était naturel de chercher à décrédibiliser les puissants, pour tenter de les affaiblir, et elle ne tombera pas dans ce piège, elle ne croira pas les rumeurs ni leurs ennemis, peu importe tout ce qu’ils tenteront de dire. Tous les mensonges ou les tentatives de manipulation. Elle ferma les yeux et glissa ses bras autour du cou de son compagnon, lorsqu’il se pencha pour l’embrasser, avec passion. Dans le même temps, une plus grosse de chaleur l’envahie lorsqu’il glissa ses mains contre son corps, sous sa tunique, durant un long moment. Jusqu’à l’instant où elle finit par l’enlever, pour ne plus être gênée, et l’aider à faire de même. Rassurée sur le fait que personne n’osera venir les déranger, elle avait envie de se retrouver au plus près de lui. De le retrouver, finalement, tout court, après plusieurs années d’éloignements, physiquement comme mentalement.

Les heures suivantes lui firent l’effet de retrouver ses premiers émois avec Valkorion, les premières nuits passées ensemble, plus particulièrement. Il était passionné, comme s’il ne l’avait réellement plus touchée depuis des années entières, et cette passion était communicative. Elle le retrouvait, fort et désirable, comme il l’avait été aux premiers temps de leur rencontre, avant même la naissance de leurs trois enfants. Il lui prodiguait toujours le même effet, il était très facile, presque envoûtant, de se laisser emporter dans cette spirale en oubliant tout le reste. Oublier la galaxie pour ne plus voir que son compagnon, sentir ses mains sur son corps, sa chaleur contre elle et en elle. Elle termina allongée contre lui, la tête dans le creux de son cou, le visage à moitié recouvert par ses cheveux défaits. Le souffle un peu court.

"Je t’aime," murmura-t-elle dans son oreille.

Comblée physiquement, apaisée mentalement, elle reposa sa tête contre lui. Le sommeil ne mit que quelques instants supplémentaires à arriver, tant elle se sentait en parfaite sécurité dans les bras de Valkorion. Il ne pouvait rien arriver de mal…
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Sam 2 Mai 2020 - 18:01
Il existait bien des sortes de plaisir, dans la vie. L’appât du gain, la folie du pouvoir, le désir d’immortalité et de puissance, et au milieu de tout cela, le pur plaisir charnel et la passion qui pouvait en découler. L’attrait du corps était quelque chose de proprement fascinant, qu’on pouvait ressentir pour bien des personnes ou pour une seule… S’il y avait au moins une seule chose qu’on ne pouvait lui reprocher, c’était la fidélité. Il s’était lié à elle, avait transmis la vie avec elle, et il ne s’était approché d’aucune autre femme durant sa très longue existence. Aujourd’hui, il profitait de chaque seconde de leurs retrouvailles, des retrouvailles cette fois physique, un contact qu’ils n’avaient plus eu depuis bien longtemps… Pour une fois, il laissa là la réflexion, les plans, les idées, la logique, pour ne se laisser guider que par la passion, pure et dure, et ce qu’il éprouvait pour Senya. De l’amour ? Le mot n’avait pas été dit. Elle l’attirait, simplement, pour autant, il serait tout à fait disposé à la combattre si elle se mettait en travers de son chemin. Quant à l’abattre, l’idée l’ennuierait, faudrait-il encore qu’il n’y ait vraiment pas d’autres moyens. Il serait embêtant de répéter une fois de plus cette histoire.

Allongés ensemble, il ramena finalement un bout de drap sur eux deux, alors qu’elle murmurait un bref « Je t’aime », dans son oreille, avant de finalement s’endormir contre lui. Vitiate la mit doucement sur le dos, puis écarta les longues mèches de son visage. Il posa la main contre son front, puis hésita, stoppant son geste, caressant sans y songer la tempe avec le pouce. Il la détaillait, la douce courbe de ses lèvres, de ses pommettes hautes… Il se pencha jusqu’à ce que son nez frôle le sien, inspirant faiblement son odeur, puis descendant la main contre sa joue. Il devait bien agir, maintenant… Mais cela valait-il la peine de le faire dès maintenant ? Elle était là, totalement vulnérable et offerte à lui, elle ne pourrait pas lui opposer la moindre résistance, quand bien même elle se réveillerait soudainement. Il caressa plus longuement son visage avec deux doigts repliés, puis se rallongea, lentement, et la rapprocha de lui à nouveau. Referma les bras sur elle. Il ne savait vraiment pourquoi il n’agissait pas immédiatement, il le pourrait, mais… Pour le moment, il ne fit rien… Un oreiller placé sous la tête, il soupira légèrement, en regardant le plafond de la cabine. S’il devenait véritablement fou, un jour, ce sera la faute de cette femme.

Après un très long moment ainsi, sans bouger, sans rien effectuer, à simplement regarder le plafond et tenir sa femme dans ses bras, il somnola un peu, quelques minutes, puis la reposa finalement contre les oreillers. Une fois levé, il commença par aller prendre une longue douche, s’habiller, et revenir près de la couchette. S’asseyant au bord, Vitiate fit glisser ses doigts entre les cheveux de son épouse, ramenant le drap plus haut pour la recouvrir complètement. Allez, pour cette fois, il ne lui fera rien… Peut-être plus tard, s’il le fallait vraiment…

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Dé : Lumière, lui laisser un peu de répit.

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