J'ai tellement froid... J'ai froid alors que nous ne sommes plus sur cette fichue planète et que Phile m'a couverte avec tout ce qu'il pouvait. Pour ce qui est d'aider les droïdes, je suis heureusement sereine grâce à Char. Lorsque j'ai été blessé sur cette planète glacé, je lui ai confié la mission de libérer les droïdes jusqu'à ce que je sois rétablie. Cependant, je sais réparer les droïdes, pas la chair. Je n'avais donc aucune idée de comment me réparer et de la gravité de ma blessure. C'est la première fois que je vois autant de liquide rouge sortir de mon corps et la toute première fois que je ressens ce froid alors que l'on met tout en œuvre pour me réchauffer. Je comate mes paupières son lourde, mais au moins nous avons réussis à fuir et à se poser sur je ne sais quel planète. C'est peu être ça la fin pour un être de chair... Je fixe Phil qui est en face du communicateur du vaisseau depuis un moment déjà. Ça m'intrigue, je me demande ce qu'il a en tête. Autant en avoir le cœur net.
« Qu'est-ce que tu fais... Depuis tout à l'heure ? »
Phile se tourne vers moi pour me répondre rapidement comme à son habitude.
« J'augmente ta chance de survie en contactant Maul. »
Ma poitrine fait un bond soudain, par l'adrénaline je me lève tout en m'exclamant dans mes possibilités, autrement dit une voix un peu éssouflé et éttoufé par ce froid interminable.
« Non-surtout pas... Il... Va encore nous faire un coup de fourbe... D'être organique ! »
Mais à peine, je fais un pas vers lui que je tombe au sol, ce qui interrompt Phile dans ses intentions pour me porter et me rasseoir au siège où j'étais installé.
« Selon mes calculs, c'est la meilleure alternative afin que nous puissions continuer notre quête. Tu ne peux plus marcher, de plus en plus fatigué, la température de ton corps est en dessous de la moyenne et tu perds statistiquement trop de sang d'après mes expériences de combat contre les êtres organiques. »
Il retourne vers le tableau de communication du vaisseau voler et envoie ce message de détresse avec les coordonnées nécessaire. Mes pansements de fortune commencent déjà à être de nouveau humide et mes paupières sont de plus en plus lourde. Phile me secoue.
« Il est préférable de rester réveillé. »
« Il ne fallait pas... Appeler jambe de fer... Je voulais... Qu'il nous oublie. »
« Je doute que ça soit le cas. »
Je fronce les sourcils et fixe Phile un moment sans rien dire, je ne comprenais pas. Phile dit des choses censé d'habitude, alors pourquoi est-ce qu'il dit une chose aussi improbable ? Je ne lui ai envoyé aucun rapport comme il me l'a demandé, à moins que...
« Phile, tu n'aurais pas... Obéis à ses ordres... Si ? »
« J'ai seulement assuré notre tranquillité en faisant les rapports demandés. Il n'en a plus reçus depuis que nous avions été séparer de notre vaisseau. »
Bon sang... Mais comment est-ce que j'ai pu ne pas l'avoir remarqué ? Phile continue à me secouer de temps en temps dès que je commençais à fermer les yeux. Le mal était fait, si par chance son plan marche, je trouverai un moyen de ne plus dépendre de Maul et pouvoir tranquillement libérer les droïdes.
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Mer 14 Oct 2020 - 1:34
L'aide dont je voulais me passer
« Darth Maul & Dreia Meeta »
Les rapports avaient été réguliers et à en juger par la façon dont ils avaient tous été rédigés sans exception, Phile en avait été l’auteur. Maul n’en avait guère été surpris, il avait parié sur le fait que l’androïde avait analysé chaque parcelle de leur échange et avait convenu du meilleur moyen d’assurer la sécurité de sa Sénatrice. Apparemment, ses prédictions s’étaient avérées juste et Xzul lui avait apporté les rapports réguliers et parfois brefs reçus via leur transmetteur codé. Cependant, le Falleen arriva bien plus tôt qu’à l’accoutumé et sans s’annoncer, ce qui changeait de ses habitudes.
« Nous avons un problème. »
Maul fronça brièvement sourcils en dévisageant son subordonné. Il déposa le datapad sur son bureau et croisa ses doigts tout en regardant le Falleen se diriger vers lui, le dernier rapport de Phile en main. Xzul ne dit mot et lui tendit l’écran où se trouvait ledit rapport. Écran que le Zabrak prit et lut.
Son regard acéré se reporta ensuite lentement sur l’humanoïde.
« Est-ce une plaisanterie ? »
« Je crains hélas que non. Ce droïde a été plus que régulier dans les éléments qu’il nous a toujours envoyé : même date, même heure. Il semblerait en revanche que quelque chose d’extrêmement fâcheux soit arrivé pour que ce rapport nous parvienne plus tôt que prévu. »
Un sourire en coin étira les lèvres du Zabrak qui venait de se lever. Xzul avait l’art et la manière de mettre des mots sur une situation urgente… comme le fait qu’il ne s’agissait nullement d’un rapport mais d’un appel à l’aide.
« Prépare ce qu’il faut dès que je reviendrai ici. Si le rapport de Phile est vrai, la Sénatrice est gravement blessée et une cuve à bacta pourrait être des plus utiles. »
« Bien compris. » répondit le Falleen en suivant du regard son supérieur qui s’éloignait déjà vers le hangar à vaisseau, emportant avec lui le datapad où se trouvaient les coordonnées de la planète désirée.
Quelques minutes plus tard, il filait dans l’hyperespace. N’ayant guère la possibilité d’accélérer le temps et ayant conscience que le droïde ferait le nécessaire en attendant son arrivée pour conserver en vie l’Umbarane, il profita des heures suivantes pour méditer alors que le pilote automatique était engagé. Heures qui passèrent bien plus rapidement qu’il n’aurait pu le songer. La méditation Sith avait ses avantages en la matière.
Le vaisseau sortit de l’hyperespace dans l’orbite de Rishi. Intéressant. Voilà bien longtemps qu’il avait entendu parler de cette lune abritant la lie des contrebandiers et des pirates. Similaire à Nar Shadda mais sans le monopole des Hutts. Repassant en manuel, Maul fit atterrir son vaisseau proche de la zone des coordonnées transmises par Phile. Coordonnées qui prirent l’apparence dudit vaisseau qu’il leur avait confié.
Le Zabrak mit pied à terre et se dirigea vers l’habitacle, signalant sa présence par la même occasion.
« Cela faisait longtemps, Sénatrice. »
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Dim 25 Oct 2020 - 22:26
L'aide dont je voulais me passer
Je n’arrivais pas à croire que Phile m’ait cacher qu’il envoyait des rapports à Maul comme celui-ci nous avait demandé. Son explication était pourtant logique, et je ne lui ai jamais demandé si oui ou non, il lui faisait des rapports. Un droïde est loyal et je le sais, la faute en reviens donc plus à moi qu’à lui, et ses actions ont permis de ne pas trop penser au fait que je suis censé bosser pour une personne mis machine mi-organique. Mais dans le fond, alors que j’étais encore gelé, que régulièrement une grande fatigue m’incite à vouloir dormir. Un ressentit digne d’un organique m’envahis, même si Maul allait envoyer quelqu’un, j’étais quasiment persuadé que c’était simplement pour me tuer et non pas me sauver comme le pense Phile. Un droïde m’aurait aidé et soigné sans se poser de question, mais je n’ai aucune certitude concernant Maul, il n’a pas hésité à me menacer de me tuer si je refuse de travailler pour lui. Je n’ai que trop peu de raison pour lui faire confiance. Ce que je ressens actuellement à l’air de ressembler à de la peur… Et cette peur m’empêche de sombrer dans le sommeil. Il faut que je reste réveiller quand quelqu’un viendra. Parce que oui, je doute qu’il vienne en personne, ce ne serait absolument pas logique, il n’a clairement pas que ça à faire. Mon fidèle ami et compagnon me donnent des tapes de temps en temps quand mes paupières commençaient à être beaucoup trop lourde. Le temps passe d’une lenteur qui a porté à me faire croire que personne ne viendra m’aider. J’allais mourir, j’allais mourir alors que je venais à peine de comprendre ce que je pouvais faire pour les droïdes. Que je venais à peine de comprendre pourquoi je les aimais tant et pourquoi certain refusait d’être libéré.
Je sursaute faiblement quand j’entends un bruit signalant que quelqu’un venait d’entrer, par automatisme et surtout réflexe Phile se lève et s’interpose entre moi et la porte d’où proviens les bruits de pas. Mon droïde avait son arme, mais lorsque l’ombre atteint le coin de la porte, il baisse sa garde et se déplace sur le côté pour laisser entrer… M… Maul ?! Non… je dois délirer… Pourquoi est-ce qu’il viendrait en personne ? Je bouge avec difficulté me levant du siège pour très vite retomber dedans à cause de la douleur au niveau de ma blessure. Le pansement ne couvre plus assez au point de ma main posé dessus est maintenant tacher de mon propre sang. J’ai si froid, je me sens encore tremblante malgré toute la chaleur qu’on a tente de me mettre. Phile remet les couvertures sur moi et se dirige vers jambes de fer pour je suppose expliquer la situation.
« Seigneur Maul, me voici soulagé de votre présence, l’état de ma sénatrice est critique. Sa température corporelle est inférieure à la norme, une blessure lui a causé une perte de sang importante au point d’un simple pansement ne parviens pas à stopper l’hémorragie. Et elle ressent une fatigue de plus en plus intense à mesure que le temps passe. »
Je lutte en effet pour garder les yeux ouverts, je connais mon état, et je sais que cet homme présent dans le vaisseau ne serait pas tellement du genre à tout tenter pour sauver une personne comme moi. Je l’imagine même plutôt vouloir abréger mes souffrances jugeant que je ne pourrais pas être sauvé à temps. Je fixe Maul d’un regard fatigué et entre ouvrer la bouche dans l’espoir de pouvoir dire quelque chose. Comme pour lui faire comprendre ce que je pense en ce moment même.
« Si vous m’achevez laisser Phile partir… Sans qu’il n’ait plus de rapport à vous rendre. »
Je doute qu’il écoute mes dires. Mais c’est toujours mieux que de ne rien faire et Phile lui m’aura entendue, il fera ce qu’il faut.
« Je doute que ton état nécessite une abréviation de souffrance. Sinon je n’aurais pas contacté monsieur Maul et je l’aurais fait moi-même. Statistiquement, il est encore possible de te sauver. »
Phile et la subtilité ça fait deux, ça montre bien qu’il est et sera toujours honnête avec moi… Je reprendrais bien confiance, mais je n’ai confiance qu’en Phile, pas en Maul, pas pour le moment du moins. Et je ne peux clairement plus me défendre, j’ai juste envie de dormir… La dernière fois que j’ai ressentie ça, c’est quand j’ai libéré les droïdes d’Umbaran et que je n’avais pas mangé depuis plusieurs jours.
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Lun 29 Mar 2021 - 12:19
L'aide dont je voulais me passer
« Darth Maul & Dreia Meeta »
Les yeux orangés balayèrent lentement l’endroit où ils se trouvaient. Plus exactement, il évaluait les dégâts du vaisseau ainsi que du cockpit. A travers la Force, il pouvait sentir les battements de cœur frénétique de l’Umbarienne qui cherchait à pomper un maximum de sang pour la maintenir en vie. Et ce même cœur était en train de la tuer à petit feu tout en cherchant paradoxalement à la maintenir en vie. Le corps humanoïde… était vraiment intrigant par moment. Plus encore ceux des Zabrak possédant deux cœurs comme lui-même.
Une partie de son attention écoutait les dires du droïde. Pragmatique comme à l’accoutumé et c’était ce qu’il appréciait chez cet être fait de métal et de veines emplis d’huile et de circuits électroniques. La tête du Sith s’inclina légèrement pour approuver les propos de l’être inorganique. Effectivement, il y avait encore statistiquement des chances de sauver la Sénatrice.
« Nul besoin de vous achever, en effet. » répondit le Zabrak avec un léger sourire en coin.
Lentement, il enjamba les débris et carcasses de certains éléments du vaisseau. Son attention cessa de se focaliser sur la sénatrice pour observer le cockpit. Son regard suivit un instant le tableau de bord avant d’aller complètement à l’opposé de celui-ci. De la jointure de ses doigts gantés, il tapa contre le métal qui gémit un instant tout en émettant un écho. Il s’arrêta lorsqu’il perçut un son creux et ouvrit le compartiment pour récupérer un médipac à l’intérieur.
Sans la moindre hésitation et visiblement habitué à ce genre de processus, Maul tourna les talons et marcha droit vers l’humanoïde blessé. Il enfonça la seringue d’antidouleur dans son bras et attrapa une des bandes de bacta fournie dans le pack lui-même. Bandes qu’il appuya sur la blessure pour compresser la plaie et empêcher le sang de couler davantage tout en accélérant la guérison.
« L’hémorragie va s’arrêter d’ici une ou deux minutes. Tout vaisseau dispose d’un kit de premier secours comme celui-ci. » ajouta-t-il à l’adresse de Phile avec un regard torve. « Tes processeurs ne sont pas à jour en la matière, droïde. Voilà qui va devoir être corrigé dès que possible. »
Le Zabrak retira lentement sa main gantée et se releva. Usant de la Force, il déplaça sans le moindre mal les débris qui bloquaient le corps de l’Umbarienne mais aussi certaines parties du vaisseau çà et là pour lui permettre de se mouvoir correctement.
« Porte la Sénatrice jusqu’à mon vaisseau, Phile. Ce médipac est excellent pour les soins de base mais guère pour des soins plus approfondis. Nous rentrons à la base. »
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Ven 9 Avr 2021 - 12:19
L'aide dont je voulais me passer
Mon état reste partager encore l'envie de dormir et la légère paranoïa qui me pousse à fixer Maul que je préfère appeler intérieurement jambe de fer. Même dans mon état actuel, mes yeux ne peuvent pas s'empêcher de se poser sur ses jambes. Ça me rassure, et surtout, elles sont toujours d'une beauté donc je ne me lasserai jamais. Oui bon certes, je sais que la ce n'est pas du tout le moment. Mais je tente désespérément de voir le côté positif sur le fait que Phile ait complètement foiré ma tentative de me faire oublier de lui. J'ai bien cru un moment que ça a marché, vu que je n'avais reçu aucun appel m'ordonnant de revenir à sa base pour faire deux trois choses. Très vite, il confirme les dires du droïde en souriant. Je serais incapable de dire si je devais le prendre bien ou mal. Si c'est moqueur ou bienveillant... Je commence à peine à comprendre quelque expression que je fais parfois moi-même, alors comprendre leur subtilité... Mes paupières sont de plus en plus lourdes et je peine à garder ouvert.
Jambe de fer avait l'air d'avoir trouvé quelque chose pour m'aider... Si ça ce n'est pas à la honte ? Voir ironique. Phile l'aura fait déplacé tout ça pour qu'enfin de compte on avait ce qu'il faut à porté de main. À ce demandé comment il a trouvé ces bandages de fortune, mais pas ce kit... Enfin, moi non plus je ne me doutais pas qu'il y avait ce qu'il faut et je me suis totalement opposé au fait qu'on l'appelle, c'est Phile qui en a fait qu'à sa tête. Il n'agit pas et a l'air de lui faire totalement confiance pour une raison que j'ignore. Pas du tout habituer à ce que ce soit un être de chair qui prenne soin de moi, je grimace légèrement à la piqûre, mais suite à cela plus rien. Plus de douleur que je ressentais depuis tout à l'heure, même lorsqu'il appuie sur ma plaie avec de vrais bandages. La fatigue me gagne et je m'autorise à fermer les yeux un petit instant alors qu'il avait l'air de tourner son regard sur Phile qui eut un léger mouvement de recul regardant autour de lui. Un peu comme s'il s'en voulait de quelque chose. J’entends le reproche qu'il lui fait, mais moi contrairement à lui, je ne lui en veux pas. Phile avait été conçu pour se battre, pas pour soigner. Et puis il est déjà pas mal autonome comparé à d'autres droïdes que je n'ai pas pu encore libérer. Mais le regarde que mon ami pose intensément sur moi me fait deviner qu'il voudrait que je lui apprenne la capacité de faire les premiers soins. Je connais Phile par cœur, il a été un des premiers droïdes que j'ai sauvé sur Umbaran pendant la guerre des clones avant que je déserte. Nous avons toujours été proche lui et moi depuis. Alors que j'avais les yeux fermé et que je n'ai pas décroché un mot durant mes soins, je sens le tapotement glacer de la main de Phile et commence à me porter comme Maul le lui demande.
« Je préfère que tu ne dormes pas de suite avant qu'on arrive. Tous les soins n'ont pas été encore faits. »
Je tente alors de garder mes yeux entre ouverts et ne dit rien de plus le regard, vite me blottissant contre Phile me sentant en sécurité en sa présence malgré que ce soit Maul qui ait pour le moment et une fois de plus contribué au sauvetage. Nous entrons donc dans le vaisseau de jambe de fer abandonnant le nôtre. Phile me garde contre lui restant debout jusqu'à ce qu'on lui indique ou est-ce que je dois être installé. Quand il voit que je me laisse tenter à fermer les yeux, il profite du fait de me porter pour me secouer légèrement pour me maintenir réveiller. Je finis par être installé quelque part pendant que le vaisseau se met à décollé et partir pour le QG dont j'en sais déjà plus la destination. Je ne sais pas si ça sera loin ou non. Dans tous les cas je ne saignais plus ce qui confirmait les dires de Phile et Maul, je peux survivre mon heure n'est pas venue. Je ferais tout pour, les droïdes ont besoin de moi. Et j'ai aussi promis à Char de revenir pour que nous continuions à libérer les droïdes et leur offrir un refuge où ils seront heureux et respectés le temps que la galaxie comprend qu'ils doivent les traiter plus dignement. Je finis par être déposé allongé dans un lit et Phile reste debout juste à côté de moi. Le vaisseau est partie vers la base et je n'ai aucune idée du temps que ça va prendre.
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Dim 11 Avr 2021 - 20:14
L'aide dont je voulais me passer
« Darth Maul & Dreia Meeta »
Difficile de savoir ce qui pouvait bien se passer dans la tête du Zabrak. Soucieux, oui : il l’était. La « sénatrice » était une ressource inestimable – contre sa volonté, bien sûr – qu’il ne valait mieux pas gâcher. Encore moins abandonnée sur une planète comme celle-ci. D’une certaine manière, il s’estimait heureux d’avoir songé à ordonner à Phile de lui envoyer des rapports réguliers sur les activités de l’Umbarienne. Non seulement cela lui avait permis de se tenir au courant sur ce qui pouvait bien se passer ici et là dans la galaxie de manière indirecte, mais aussi de pouvoir tracer ses déplacements sans le moindre ennui.
Jusqu’à ce crash de vaisseau.
Peut-être que maintenant, Dreia ne ferait pas tant de manière sur les modalités de travail du Sith ? Cela restait encore à voir. Mais à présent, il avait toutes les cartes en main pour jouer correctement le jeu à son avantage : la sénatrice lui était redevable de sa vie.
Maul pénétra à l’intérieur de son vaisseau une fois seulement avoir fait le tour de la carcasse. Il détruisit le tableau de bord ainsi que toutes les données qui pouvaient s’avérer sensibles ou permettre à l’Empire ou à n’importe qui d’autre de remonter jusqu’à lui ou même jusqu’à Dathomir ainsi que l’emplacement exact du quartier générale de l’Aube Ecarlate. Les précautions étaient toujours bonnes à prendre et sur ce point, il était particulièrement méticuleux. Une fois seulement certain que rien n’était à craindre, il abandonna la carcasse encore fumante pour regagner son habitacle de métal.
Il constata que le droïde avait suivi ses recommandations et emmené l’Umbarienne à l’intérieur pour y trouver un lit d’appoint sur lequel il l’avait déposé. Une bonne chose dans l’immédiat. De toute façon, il n’avait pas de cuve à bacta à proprement parler. Un malus car la guérison de la mécanicienne aurait pu être accélérée de bien des manières grâce à cela. Cela étant, ne pas en avoir permettait de pouvoir retourner à la base avec l’assurance qu’une discussion pourrait suivre la convalescence.
Dans le cockpit, le Zabrak prit le temps de faire décoller le vaisseau avant d’enclencher le pilote automatique en direction de Dathomir. Chose faite, il contacta ensuite Xzul afin de lui donner les éléments dont il aurait besoin lorsque le vaisseau se poserait à bon port. Sans compter les indications relatives aux soins qui devraient être apportés dans l’immédiat suivant leur atterrissage. Chose faite, il passa ensuite en hyperespace et quitta le cockpit pour se rendre dans la salle adjacente qui disposait du matériel nécessaire pour les soins suite aux blessures ou plus graves.
Il récupéra des bandes de bacta ainsi que des rations alimentaires. Il fit un crochet par la salle des machines et récupéra ce qui pouvait s’apparenter à de l’huile de vidange ou quoique ce soit pour « nourrir » le droïde. Le Sith revint ensuite dans le compartiment où se trouvait le lit d’appoint. L’endroit lui servait de chambre mais aussi de salle de méditation à ses heures perdues.
« Avale donc cela. » déclara-t-il en donnant le pack d’huile à Phile. « Cela devrait lubrifier tes circuits et alimenter correctement tes conducteurs. Quand à vous, Sénatrice… »
Il s’approcha de l’Umbarienne et s’agenouilla près du lit. Le métal de ses membres inférieurs résonna légèrement sur le métal froid du vaisseau. Il ouvrit l’une des bandes de bacta et après avoir retiré le bandage de fortune, il applique ladite bande sur la blessure. Le précieux liquide médical allait faire des merveilles sur les soins durant le voyage. Rien comparé au kolto d’il y a des millénaires, hélas. La galaxie pouvait remercier Revan pour cela.
« Nous atteindrons Dathomir dans environ seize heures. Ce qui nous laisse grandement le temps de discuter. »
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Mer 14 Avr 2021 - 16:28
L'aide dont je voulais me passer
Je sais que je suis dans une impasse, je sais qu'une fois de plus il va me demander un service parce qu'il m'a encore sauvé. La dernière fois, c'était moins critique et il m'a embauché de force... Donc qu'est-ce que ça va être maintenant qu'il est carrément en train de me sauver la vie volant carrément à mon secours suite à l'alerte lancé par Phile. Est-ce que c'est ça qu'il a prévu dès le début ? Me laisser toute la liberté dont j'ai envie jusqu'à ce que j'ai de nouveau besoin de lui ? Mais comment pouvait-il être sûr que j'aurais besoin de lui un jour ? Je me suis bien débrouillée seule jusqu'à présent. Au-delà de la fatigue due à mes blessures, j'ai cette sensation d'être piégé entre quatre murs dressés par jambe de fer. Régulièrement, je ferme un peu les yeux pour les rouvrir puis les refermer. Cette sensation de fatigue extrême me rappelle la fois où je suis partie d'Umbaran avec les droïdes. J'avais oublié de me nourrir, des douleurs se faisait par la faim et la fatigue me gagnait en point de m'endormir alors que je conduisais le vaisseau. Par change Phile a eu d’excellents réflexes et m'a sauvé, il m'a sauvé en partie en appelant jambe de fer. Mais cette fois, je devais plus à Maul qu'à mon ami, car c'est lui qui a fait clairement le plus gros du sauvetage.
La personne concernée fini par entrer dans la pièce, je n'ai pas pu m’empêcher d'échapper un petit sourire quand je témoigne du fait qu'il offre à Phile de quoi se lubrifier. Phile le prend sans se faire prier et se contente de le remercier comme à son habitude.
« Merci. »
Il ne se fait pas prier et s'empresse de se lubrifier sans se poser plus de questions. Avant, je me serais méfié, je lui aurais demandé de me montrer ce qu'il vient de lui donner avant qu'il l'utilise pour sa protection. Mais au-delà de ne pas pouvoir le faire à cause de mon état, je voyais à présent très mal mon « patron » essayé de nous tuer tout en nous sauvant. Ça n'aurait aucun sens, et puis... Depuis que Char m'a expliqué que chaque être organique à du bon comme du mauvais en eux, je suis parvenue à voir ce que je suppose être du bon en jambe de fer. Il n'a rien contre les droïdes, au contraire, mais je n'ai aucune idée de comment il estime les êtres organiques. Il m'a tout de même menacé de me tuer si je ne travaille pas pour lui... Je me crispe alors légèrement quand il s'approche de moi et y met toute son attention pour continuer des soins que j'ai pensé terminé. Heureusement, le bruit métallique contre le sol me rassure, un bruit familier et me détend un peu faisant que ses seconds soins se passent sans encombre. Je reste immobile et ne dis rien, refusant même de le regarder en face ou de regarder même ce qu'il me faisait. Le ressentie me laisse deviner facilement, il change de bandage. Mais ce nouveau bandage qu'il m'a installé me fait froncé les sourcils. Une petite vague d'énergie à l'air de parcourir mon corps. Mon envie de dormir est beaucoup moins intense, je me sentais enfin capable de me maintenir éveillé. Je fixe le plafond et lance un regard furtif sur jambe de fer quand il annonce que nous arriverons dans 16 heures ce qui nous laisse le temps de discuter. N'étant toujours pas à l'aise de le regarder en face et ne pouvant pas fixer ses jambes, je fixe par défaut le plafond.
« Parler de quoi ? Phile, vous a tout dis dans ses rapports réguliers... »
Je jette un œil sur le droïde qui ne dit rien de plus se contentant de prendre soin de lui avec ce que Maul lui a donné. Je fixe de nouveau le plafond et pose doucement mes mains sur la blessure par automatisme, comme si ce simple geste pouvait me rassurer.
« À moins que c'est justement de ces rapports dont vous voulez parler ? Ou alors... »
Gêner et réalisant la situation, je pince les lèvres et tourne ma tête à l'opposé de lui. J'ai malencontreusement détruit un de ses vaisseaux et n'ai apporté aucun service en retour pour le moment. Et en plus de ça il me récupère blessé et se trouve dans l'obligation de laisser tomber un de ses biens pour m'emmener me faire soigner à la base. En bref, je réalise que maintenant que cet accident, cette confrontation que j'ai fait envers cette femme m'a fait merdé et bien plus mis dans l’embarras que je n'aurais pu imaginer.
« De cet accident qui vous a coûté un vaisseau... J'en suis désolée... Vraiment. Je suis presque sûr de pouvoir le réparer si j'allais bien en plus. »
Que dire de plus ? Que faire de plus ? La présentement pas grand chose mise appart espérer que tout ce passe au mieux et que Phile parvienne à faire le nécessaire si jamais je me trouve en danger. Sauf si... Dans cette huile il y a de quoi l'en empêcher? Oh non... Pitié faite que je sois juste trop parano pour ce coup-là!
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Ven 16 Avr 2021 - 19:41
L'aide dont je voulais me passer
« Darth Maul & Dreia Meeta »
Du coin de l’œil, il put voir le Bacta faire son effet sur les blessures de la mécanicienne. Il laissa une brève et lente expiration quitter ses poumons. Ses épaules s’affaissèrent légèrement. A travers la Force, il put constater que les signes vitaux et même les organes touchés par cet accident commençaient déjà à guérir. Certes guère de manière des plus efficace ou rapide car les soins n’étaient que superficiels – du moins, pour le moment – mais cela suffirait amplement pour le temps qu’il leur restait.
Maul se redressa lentement tout en écoutant l’Umbarienne. Il tira une chaise pour s’y assoir, faisant brièvement racler le métal sur le sol de son vaisseau. Ses coudes se posèrent sur ses cuisses de métal tandis que son menton prenait place sur ses doigts joints. Ses yeux orangés dardèrent un regard sombre sur la blessée qui semblait faire tout pour éviter son regard. Une bonne chose, d’une certaine manière. La teneur de ses propos cependant le surprit quelque peu, il dut le reconnaître. La « Sénatrice » si fière et si prompte à mordre la main tendue en retour lui présentait… ses excuses ? Et se montrait presque docile ? Voilà qui était des plus nouveaux. Encore plus nouveau était le fait qu’elle reconnaissait ses erreurs. Certes, il avait reçu les rapports de Phile au fur et à mesure des tribulations de sa « maîtresse » à travers la galaxie mais il n’aurait jamais présagé que cet accident aurait pu l’affecter à ce point.
« Vous en auriez été incapable, Sénatrice. Ce vaisseau était une carcasse. »
Et encore, le mot était faible. Une épave aurait été plus appropriée. Ou une charogne. Dans tous les cas et quand bien même il savait à quel point Dreia pouvait faire des miracles en terme de mécanique et de réparation, ce vaisseau n’aurait jamais pu voler de nouveau. Pas dans un lieu tel que celui-ci. Dans une décharge comme cette planète où Savage l’avait retrouvé vivant, peut-être. Mais ici-bas…
« Vous m’êtes plus que redevable : je vous ai sauvé la vie. »
Une lueur amusée passa brièvement dans l’iris jaune de ses orbes orangés. Une dette de vie était amplement à son avantage. Si Phile avait été le seul à ouvertement – bien qu’il n’en avait toutefois pas informé sa sauveuse - travailler pour le Zabrak, la donne pouvait maintenant changer de manière plus officielle. Avoir une mécanicienne telle que l’Umbarienne qui était capable de transformer ce qu’elle touchait en or était on ne peut plus bénéfique pour l’Aube Ecarlate. En particulier en ces temps des plus obscurs à cause des failles de Force. Mieux valait récupérer le maximum de ressources nécessaires pour accroître sa force dans l’ombre contre l’Empire et quiconque pourrait se dresser sur sa route.
« Je suppose qu’à présent, vous serez plus à même d’écouter ma proposition et de l’accepter, très chère. » déclara-t-il en conservant un sourire en coin tout en réajustant légèrement sa position sur la chaise où il se trouvait. « Phile l’ayant déjà acceptée depuis notre première discussion avant que vous ne partiez avec l’un de mes vaisseaux. »
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Jeu 22 Avr 2021 - 0:43
L'aide dont je voulais me passer
Alors que je psychotais presque au point de trembler. Alors que j'étais en train de m'imaginer ce qu'il pouvait me faire subir, juste en me souvenant de ses pouvoirs étranges qu'il a utilisé sur moi à notre dernière rencontre... Ses dires, concernant le vaisseau, me fige. Je lui ai tout de même fait perdre un vaisseau, mais ça n'avait pas l'air de lui importer plus que ça. Ma surpris est-elle que j'en ai croisé son regard, le fixant sur le coup surprise. Mais très vite, mal à l'aise, je détourne encore le regard. Ses yeux couleurs feux ont toujours tellement l'air d'avoir cette capacité de transpercer quoi que ce soit d'un simple regard. Pire, parfois même, j'ai cette peur qu'il entre dans ma tête et face tout pour que je lui appartienne. Une impression bien spécifique oui, je l'avoue, mais comment ne pas penser à ça quand on sait qu'il a demandé des rapports sur la moindre de mes actions ? Rapport qu'il a eu par Phile en plus, c'est peut-être pour ça que Char avait l'air de se méfier de lui... Enfin, je m'égare. Et la suite de ses paroles me ramène violemment vers la réalité. Oui... Que je le veuille ou non je lui dois la vie, bien plus que la fois ou les hommes des Hutts nous attaquais par le simple fait qu'on était sur leur territoire pour lui trouver ce tissu... Mais cette idée de lui devoir la vie ne me plaît pas et me met dans une impasse. Contrarier, je croise machinalement les bras pour m'y abstenir, en grimaçant de douleur. Ses soins ne m'ont pas totalement soigné apparemment.
Tant bien que mal, je tente de me donner de l'assurance en le regardant de temps en temps, mais en vain. Maintenant, qu'il s'est assis sur une chaise, ses jambes de fer son visible et mon regard se pose toujours naturellement dessus. Cette fois, cependant, ce n'est pas pour la même raison que notre rencontre. Non, là, c'est clairement à cause d'un sentiment tout autre que je n'arrive pas à expliquer. Je lis donc ça au fait que je lui suis redevable et donc à sa merci. J'espère que les dires de Char ne sont pas faux et que les êtres organiques ont un côté bon et que ce sourire étrange qu'il a au visage veut simplement montrer une sorte de... Bienveillance ? Phile vient tout juste de consommer l'huile que jambe de fer lui a donnée et il a l'air d'aller bien... Tant mieux. Il reste pas loin, mais ne dit pas un mot, n'en voyant sans doute pas la nécessité. Perdue, totalement à sa merci je murmure assez fort pour qu'il entende.
« Les droïdes... Ils ont besoin de moi... Je... Ils méritent de connaître la liberté que nous connaissons... »
Mais est-ce qu'il est ne serai-ce que possible de refuser quelque chose à une personne qui nous a sauver la vie ? Je l'ai déjà dupé une fois laissant crorie que j'ai accepté avec Phile, mais il a bien sentie que je n'ai rien accepté malgré ses menaces. Je soupire et me crispe au moindre petit mouvement que je me permets. Je ne veux pas abandonner mon grand but, mon objectif. Je n'ai plus qu'à espérer que l'écouter et bosser pour lui ne m’empêchera pas d'essayer de les sauver...
« Je vous écoute... »
Ce n'est pas vraiment comme si j'avais le choix. Mon regard s'alterne entre Phile, très rapidement le visage de Maul et ensuite ses jambes. Je serre la mâchoire et ne bouge plus pour ne plus sentir de douleur et pouvoir me concentrer sur ce qu'il a à me proposer. Avec un peu de chance, je pourrais encore me battre pour les droïdes par intermédiaire. Voir mieux : qu'il s'agisse qu'une simple mission qui demandera qu'un certain temps et qu'ensuite, je serais de nouveau libre et indépendante. Je ferme un petit instant les yeux en restant très attentive. Partagé entre l'envie d'accepté sans réfléchis et ma méfiance tenace concernant les êtres organiques. Je ne sais pas et ne saurai jamais ce qu'il a vraiment en tête.
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Ven 23 Avr 2021 - 1:17
L'aide dont je voulais me passer
« Darth Maul & Dreia Meeta »
Le murmure fut parfaitement entendu par le Zabrak. Un sourire en coin apparut sur ses lèvres. Il ne jugeait nullement les combats de certains, tant que cela ne le regardait pas directement ou indirectement et n’impactait pas non plus son organisation. La libération des droïdes était une utopie, une complète chimère et il en avait parfaitement conscience. Cependant, il avait aussi conscience que certaines personnes avaient besoin de ces chimères pour vivre et pour se battre. Ce qui semblait être le cas de la mécanicienne et il n’allait guère se gêner pour nourrir ces mêmes chimères.
Après tout, il était Sith : la manipulation faisait parti de son savoir et de ses dons.
Son regard orangé se porta un moment sur Phile derrière lui avait de revenir lentement sur la Sénatrice allongée sur la couchette devant lui. L’orange de ses yeux sembla irradier un instant alors qu’il formulait sa réponse.
« Travaillez pour moi. »
Sa demande était aussi claire que limpide. Bien qu’il ne s’agissait guère d’une demande mais plutôt d’un ordre déguisé sous forme de proposition. Ses mains s’abaissèrent lentement bien que ses coudes demeuraient toujours sur le métal de ses cuisses. Une attitude qui se voulait un peu plus ouverte.
« Comme vous avez pu le constater, je dispose de nombreuses ressources. Le vaisseau que vous avez ‘emprunté’ en faisait parti mais ce n’en est qu’une infime partie. Les droïdes… »
Il fit une pause volontaire.
« … peuvent faire parti de ces ressources. Je peux potentiellement vous accorder les moyens de mener à bien votre révolution en voulant libérer les droïdes. Mais en échange, vous devrez travailler pour moi : mettre à disposition votre savoir-faire à ce même sujet. Comme vous pouvez le voir, je dispose moi-même d’attributs inorganiques. Je ne peux malheureusement pas les améliorer moi-même, mon savoir n’est guère égal au vôtre à ce sujet. »
Il tapota d’un index ledit métal de ses jambes pour illustrer ses propos.
« Avons-nous un accord, Sénatrice ? »
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Mer 28 Avr 2021 - 1:26
L'aide dont je voulais me passer
Je ne peux pas le regarder en face avec dignité comme je l'avais toujours fait. Le contexte ne s'y prête pas et encore moins l'ambiance. Je ressens un sentiment que je ne connais pas et que je n'aurais jamais cru connaître un jour. J'étais comme... Résigné... Obligé. L'autorisant à parler en sachant pertinemment que je ne pourrais rien lui refuser. Je me crispe, me plie sûr moi-même alors que lui était en train de me fixer avec ses sourires énigmatiques. C'est quand même dingue comme j'ai cette difficulté à parler avec quelqu'un d'autre qu'un droïde, même lorsqu'il s'agit d'une personne qui vient tout juste de te sauver la vie ! Heureusement, Maul n'a pas l'air d'être le genre de personne qui passe par quatre-chemins. Dès la première phrase, il me présente son envie, que je travaille réellement pour lui. Un désir qu'il a déjà exprimé lors de notre seconde rencontre que j'ai fait semblant d'accepter sans vraiment le dire afin de vite pouvoir partir. Je reste muette à ses dires et tente de nouveau à le regarder, mais je me contente de fixer Phile comme pour lui implorer son aide.
Mon mutisme lui permet alors de continuer et son approche n'étais pas aussi menaçante et cruel que la dernière fois. Non, cette fois, il a l'air de réellement essayer de me convaincre en me précisant ses ressources et surtout... Une aide pour la cause des droïdes. Surprise, je tourne enfin mon regard vers lui, droit dans les yeux. Pour la première fois, je n'avais pas envie de regarder ailleurs qu'à son visage. Il est officiellement la première personne en partie organique qui veut bien me donner les moyens de continuer ma révolution. Continuellement habitué à des moqueries et réprimandes à ce sujet... Pour la seconde fois, je ne me suis plus sentie seule, la première étant avec Char un droïde de combat rencontrer durant ma quête. Bien sûr, ce n'était pas sans conditions, mais le simple fait qu'il compte me donner des moyens à libérer les droïdes m'a déjà convaincue. Limite j’étais soudainement prête à tout lui céder, même des choses improbable comme lui faire à manger ou tenter de lui faire repousser des cheveux. Soudainement heureuse, par la situation, aux conditions qui pour le coup me paraissait bénéfique, je me relève pour lui serrer la main comme Char me l'a appris. Mais la douleur m'oblige instantanément à vite m'allonger de nouveau. C'est dingue quand même comment c'est chiant et fragile d'être fait d'organes...
« Je pense que oui... Nous avons un accord. »
Je ris nerveusement pensant à une chose bête mais non-négligeable.
« La discussion aura en fin de compte été courte, pas de quoi occuper seize heures de voyage. »
C'est à ce moment-là que Phile bouge enfin, se permettant une rectification digne d'un droïde.
« Il nous reste actuellement 15 heures et 45 minutes de voyage. »
Je soupire.
« Ouais vraiment courte du coup... »
Je fais mine de réfléchir, je me sentais comme obligé de ne pas en rester là. Après tout, il voulait profiter de ce voyage pour discuter alors... Autant continuer le sujet.
« Nous avons cas parler de vos jambes. Vous m'avez dit vouloir les améliorer, je crois ? Quel genre d'amélioration avez-vous pensé ? »
Autant commencer de suite le contre parti qu'il me demande afin que je tente de rembourser ma dette envers lui le plus tôt possible. Bien que je me doute bien qu'une simple amélioration de ses jambes ne suffise pas pour le moment. Nous venons de convenir que je travaillerai pour lui en échange d'aide pour la cause droïde. C'est un arrangement encore avantageux pour moi qui ne vaux pas une vie.
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