Bonbons, chocolats et poisons [Opaline]

Voilà plusieurs semaines et même mois que la jeune Sith albinos était parmi eux.

Tout le matériel avait été apporté et installé dans ce qui lui servait à présent de laboratoire. Même un écriteau avait été installé sur le mur de pierre pour prévenir les petits malins de ne pas s’approcher trop près de cet endroit et de laisser sa principale occupante tranquillement à ses affaires. Les personnes travaillant pour l’Aube Écarlate n’étaient pas des plus nombreuses, mieux valait éviter de perdre bêtement des hommes parce que certains étaient un peu trop curieux.

Le Zabrak descendit donc dans les profondeurs du Temple Sith qui lui servait de base. À présent qu’elle s’était installée, Opaline avait probablement commencé à travailler sur les poisons qu’il lui avait demandé de réaliser : quelque chose d’efficace mais indétectable pour des examens de toxicologie. En bref, l’arme du crime parfaite… de quoi plancher longtemps. Quand bien même cette perfection ne serait pas atteinte, il espérait toutefois avoir quelque chose à se mettre sous la dent pour offrir des possibilités d’assassinat à ses hommes sur le terrain quand le besoin devrait s’en faire sentir.

Il usa de sa carte pour ouvrir la porte du laboratoire et entra. Son regard se posa sur ces plantes si particulières qu’elle lui avait présenté lors de son installation, et il grimaça légèrement en se remémorant leurs odeurs si particulières. Ses yeux orangés balayèrent la pièce pour chercher la jeune Sith vers laquelle il se dirigea lorsqu’il la repéra, ses jambes métalliques claquant légèrement sur le sol de pierre à chacun de ses pas.

« Bonjour Opaline. Comment vas-tu ? »

Maul sortit la boîte de bonbons et de chocolat qu’il avait amené avec lui et la lui tendit. Boîte de douceurs venant tout droit de Naboo où se trouvait une raffinerie à ce sujet. Après tout, le sucré était le carburant de sa scientifique.

Le Zabrak s’arrêta aussitôt sur le seuil lorsqu’il entendit la recommandation résonner. Il regarda brièvement autour de lui, avisa la combinaison en question et l’enfila. Mieux valait ne pas froisser la maîtresse des lieux, d’autant qu’il s’agissait de son terrain de jeu. Par conséquent, elle seule savait ce qui était le mieux pour ses visiteurs… ou le pire.

Il reprit donc la boîte qu’il déposa ensuite à l’endroit indiqué. Ses pas, feutrés et étouffés par la combinaison, l’emmenèrent ensuite vers Opaline et sa plante. Plante qu’il observa un moment, quelque peu curieux.

« Yavin, tu dis ? »

Probablement une des lunes de Yavin, s’il se fiait aux cartes stellaires qu’il avait longuement observé. Certains vieux temples Sith apparemment hantés se trouvaient sur Yavin IV. Peut-être était-ce là que la jeune demoiselle avait déniché sa plante.

« Qu’es-tu allée faire sur Yavin ? Il n’y a pourtant pas grand-chose là-bas hormis des ruines et des légendes. »

Ses actes et agissements étant plus terre à terre, il ne lui venait pas à l’esprit que la faune comme la flore pouvaient avoir un quelconque intérêt.

Un puissant paralysant touchant le système nerveux… Cela laissait rêveur. Et intéressant. Comme Opaline le disait si bien, mieux valait se protéger au cas où. D’autant que si cette plante dévoilait ses secrets, qui sait dans quelle condition l’usage de son venin pourrait être fait ? Paralyser des cibles pour mieux les torturer sans qu’elles ne puissent se débattre mais suffisamment pour parler et avouer… ou bien faire durer le plaisir en les faisant souffrir sans qu’ils ne sentent rien.

Tellement de possibilités, tellement d’opportunités !

Maul sortit à temps de ses pensées pour l’entendre parler de Scourge et de Revan. Revan…. un nom qui sortait d’un passé, tout comme celui du Sith au Sang-Pur. Mais un passé qui avait laissé à jamais sa marque sur la galaxie, même encore aujourd’hui.

« Revan est un grand nom qui en fait parfois frémir plus d’un. Peur ou respect ? Va savoir. Mais c’est de lui dont découle beaucoup de choses qui font de notre monde ce qu’il est aujourd’hui. »

Il fronça légèrement sourcils, la mention de Scourge le titillant quelque peu.

« Je n’ai pas les moyens de contacter ton ancien Maître, même en utilisant des canaux sécurisés : il est trop proche de l’académie et je doute que notre charmant Empereur laisse ces édifices sans surveillance. En revanche, si tu as la possibilité de le contacter par toi-même et d’arranger un rendez-vous, je suis preneur. Ce que tu m’as dit à son sujet m’intrigue. »

Son regard se porta un moment sur les fleurs si belles mais si dangereuses, avant de revenir sur la jeune fille.

« Au fait, j’ai cru savoir que tu as pu te rendre au bal ? Comment était-ce ? »

« Je préfère une rencontre en face à face, Opaline. Seulement, si la demande émane de toi, cela n’éveillera aucun soupçon de la part d’une tierce personne ou d’un agent infiltré à l’académie qui pourrait écouter aux portes : quoi de plus normal pour un maître de revoir son apprentie ? »

Privilégier la sécurité avant tout. D’autant qu’avec une rencontre en face à face, il pourrait user de la Force pour jauger des réactions de son vis-à-vis. Quand bien même il s’agissait d’une personne puissante comme Scourge. Et puis, cela permettrait d’éviter que des petits curieux s’amusent à trafique les canaux et naviguent dans le réseau holonet pour remonter jusqu’à Dathomir.

La mention du bal l’amusa quelque peu. À vrai dire, il avait du mal à imaginer la jeune Sith en tenue de soirée… ou quelque chose d’approchant. Surtout à tenir aussi longtemps sans vouloir étrangler tout le monde ensuite. Visiblement, elle avait réussi cette épreuve haut la main.

« La chef des rebelles ? »

Il en voyait plusieurs, don une qui revenait comme une figure emblématique : la princesse Leia Organa. Si l’Empereur avait présenté cette femme comme une Sith – ce qui impliquait qu’il devait s’agir de son apprentie – cela impliquait beaucoup de paramètres en compte. Et pas des plus charmants.

« Ça se complique. Tu as parlé de Siths… tu en as reconnus certains ? Idem pour les hauts gradés ? »

Au moins étaient-ils sur la même longueur d’ondes concernant Scourge. Quant au lieu dudit rendez-vous… Maul resta songeur un instant, pesant le pour et le contre de chacune des planètes qu’il connaissait. Tatooine lui paraissait la meilleure option possible, quand bien même cette planète ne lui rappelait pas que des bons souvenirs ; c’était aussi le seul endroit qui était suffisamment tournant pour permettre de n’éveiller aucun soupçon et de trouver cela relativement normal qu’un seigneur Sith visite pour ses affaires personnelles.

« Tatooïne me semble bien, la cantina Mos Eisley sera l’endroit idéal. »

Le spatioport de cette ville était le plus important de toute la planète, idéal pour s’y fondre.

Le sujet de la rencontre avec Scourge étant clos, le Zabrak reporta son esprit sur celui qui concernait le bal. La princesse Leia, oui… il avait demandé lorsqu’elle l’avait mentionnée. On ne pouvait nier que cela était surprenant. Perturbant, même. Il ne pouvait absolument pas dire ce qui pouvait passer par la tête de cette femme, il lui était arrivé de voir de loin les débats du Sénat pour savoir qu’elle était une redoutable sénatrice mais à ce point… qui sait ? Elle seule savait ce qu’elle faisait.

« Tarkin, furieux ? »

Un sourire amusé ourla ses lèvres. Pour sortir le grand Moff de ses gonds, il fallait s’accrocher. Il imagina sans peine la salle impériale remplie de murmures de surprises et de consternations devant l’apparition de la princesse devenue apprentie de l’Empereur.

« Et l’âme damnée de l’Empereur ? Le seigneur Vador, comment a-t-il réagi à la nouvelle ? »

Peut-être que cela ne le gênait pas de voir une âme remplacer la sienne auprès de Sidious. Ou, au contraire, gardait-il sa rancœur bien enfouie… Maul était curieux de cela, il fallait bien l’avouer.

Maul fronça légèrement sourcils, plissant le nez.

« Non, insuffler la Force à quelqu’un est impossible. On naît sensitif, on ne le devient pas. En revanche, il est possible pour des personnes comme nous, de ressentir la colère et la fureur d’autrui. Si tu me dis que Tarkin te faisait penser à l’un d’entre nous, c’est que sa colère et sa rage allaient au-delà de toute imagination. »

Quant à ce qui concernait la princesse, il ne fit pas la moindre remarque là-dessus. Lui-même trouvait cela assez étonnant. Son esprit retors envisageait des tas de possibilités mais – là encore – seule la principale concernée pouvait avoir le fin de l’histoire à ce sujet. Dans tous les cas, l’Empereur devait bien jubiler de ce retournement de situation.

Quant à Vador… Opaline n’avait probablement pas tort sur ce point. Le seigneur Sith était à la fois discret mais une menace perpétuelle sur la galaxie.

« Je vois. »

Les yeux orangés du Zabrak se reportèrent ensuite sur un sujet plus concret : les poisons et expérimentations de la jeune fille dans ce laboratoire. Prenant garde à ne rien renversé, il s’appuya contre l’une des tables les plus proches et croisa ses bras.

« As-tu quelque chose pour moi ? »

Le corps du Zabrak se détacha du rebord de la table lorsqu’il se redressa pour s’approcher.

Il prit la fiole au liquide bleutée qu’il regarda un moment tout en écoutant les explications de la jeune fille ainsi que ses mises en garde. Il leva un moment ses yeux de la fiole tout en cessant de la faire tourner, interrogatif.

« Ce n’est pas la même chose que cette plante ? » demanda-t-il en désignant ladite plante sous cloche récupérée sur Yavin. « Tu as dis qu’elle générait un puissant paralysant qui touche le système nerveux de ses cibles… et ceci fait la même chose mais à moindre échelle ? »

Il lui rendit la petite fiole au contenu bleuté tout en jetant un coup d’œil à la plante protégé par sa cloche. Ses yeux revinrent ensuite sur la petite demoiselle à la chevelure blanche quand il sentit le froid du métal dans sa main. Il porta son attention sur le baume en question, fortement intéressé.

« Remarquable, cela va être d’une aide précieuse sur le terrain en cas de missions qui tournent mal. »

Et pour mal tourner, la plupart avait des revirements quelque peu… surprenants. Dans son cas, il pouvait se défendre sans le moindre mal mais pour ses hommes qui n’étaient pas sensitifs et donc à l’épreuve des balles, c’était une autre histoire.

« Peux-tu en produire une dizaine ? Ou plus ? »

Un champ d’action différent ? Un sourire germa sur le visage du Zabrak.

Là, c’était des plus intéressants. Si la petite demoiselle trouvait le moyen de combiner les deux poisons de ces plantes dont elle parlait, ce serait une arme de choix et hautement efficace qui serait à leur portée. Pour peu qu’ils aient aussi l’antidote à côté au cas où les choses tournent mal mais il ne doutait nullement des capacités d’Opaline à produire ce genre de chose.

En l’espace de quelques mois, elle avait fait des merveilles.

« Il fallait commencer par là. »

Il la regarda sortir les nombreux pots de métal de ce fameux onguent cicatrisant. Diable d’efficacité et en plus, elle anticipait ses demandes ? L’employée parfaite pour ce genre de travail, vraiment. Il allait devoir songer à rajouter certaines sucreries venues tout droit des confins de la galaxie pour la remercier.

« Hm… Un Wookie et un Trandoshan pourraient te convenir ? Leur système immunitaire diffère de celui des humains et même entre eux, cela pourrait te donner d’autres pistes à explorer. »

Sans compter que l’un était à sang chaud et l’autre à sang froid. Certes, il avait déjà travaillé avec des Trandoshans mais ne les portait pas spécifiquement dans ses deux cœurs. Trop portés sur la traque et la chasse pour leur simple plaisir, quitte à enlever des humanoïdes pour cela.

Le Seigneur Fou ? Il resta un moment songeur, essayant de trier mentalement les éléments qu’il connaissait ainsi que les rumeurs et autres. Se pouvait-il qu’elle parle de ce fameux Plagueis qui avait été le Maître de son propre Maître fut un temps ? Possible. Après tout, la pandémie qui avait ravagé la galaxie précédant son retour avait bien eu une origine et, depuis, plus personne n’avait entendu parler de lui. Il restait un mythe, un conte encore de ce monde qui effrayait quiconque murmurait son nom.

Le Zabrak la remercia pour la fiole mise à sa disposition qu’il rangea soigneusement dans un étui de protection pour ne pas la casser, mais aussi pour éviter qu’elle ne s’ouvre par accident. Il allait devoir trouver une arme où utiliser ce redoutable poison ainsi qu’une mission appropriée pour en tester les effets.

Mais pour l’heure…. Il avait un autre sujet en route.

La question du Wookie était délicate. Il ne doutait pas que la jeune fille soit partante pour s’amuser avec – la lueur de sadisme qu’il voyait briller dans ses iris écarlates ne mentait pas – mais il s’agissait avant tout de récupérer un Wookie d’un des camps de travail impériaux. Sans faire trop de vagues. Des contacts allaient devoir être mis en branle pour se faire, il n’y avait aucun doute là-dessus.

« De recherches ? Quel genre de recherches ? »

Il se souvenait avoir vu passer une note là-dessus mais n’y avait pas accordé trop d’importance, la recherche n’était pas son domaine de prédilection dans tous les sens du terme. Il laissait cela à des personnes plus spécialisées que lui. Sans compter qu’il préférait faire profil bas pendant un long moment.

Concernant les maladies mortelles, elle marquait un plutôt bon point. Après tout, la galaxie recelait de créatures toutes plus exotiques les unes que les autres, y compris celles considérées comme des espèces intelligentes… par conséquent, une ou deux devaient bien avoir quelques anticorps pour résister contre lesdites maladies. Anticorps ou quoique ce soit d’autres qui pouvaient se nommer de la sorte.

Le Zabrak observa un moment la pièce dans laquelle il se trouvait sans vraiment y faire attention. Il était plongé dans ses pensées, paraissant faire un tri silencieux parmi les personnes qui pourraient au mieux satisfaire la requête de la jeune empoisonneuse. La plupart travaillant sur certaines missions extérieures étaient d’ores et déjà à oublier.

« Je peux demander à certains de t’accompagner, si jamais tu as besoin de bras pour transporter ce qui pourrait potentiellement t’intéresser là-bas en guise de technologie de pointes. »

Tant qu’ils ne faisaient pas de vagues pour ne pas attirer l’attention sur eux, cela lui était égal. Néanmoins, il fallait bien reconnaître que l’attention serait déjà attirée ne serait-ce que par l’apparence de la jeune fille : ce n’était pas tous les jours qu’une demoiselle à la chevelure blanche et yeux rouges pouvaient entrer dans ce genre d’évènement d’elle-même.

« Juste une chose, si jamais on te questionne ou on te fait la remarque concernant ton apparence, que ce soit ta taille ou ton âge… prouve-leur que tu as davantage de raisons qu’eux de te trouver ici puisque tu t’y connais en technologie et recherches en leur montrant l’étendue de tes connaissances. Cela les vexera de se faire remettre à leur place, et ils te laisseront tranquilles. »

Pour un temps.

Maul se retint de soupirer et roula simplement des yeux vers le plafond de la salle où il se trouvait. Quelques explications semblaient nécessaires puisqu’ils ne paraissaient pas sur la même longueur d’ondes.

« Je crois que l’on s’est mal compris. »

Il se pinça un instant l’arête du nez avant d’observer attentivement la jeune fille.

« Je ne te parle pas d’une mission lambda ou d’une rencontre au détour d’une ruelle : je parle de te rendre dans un lieu qui sera très probablement rempli de beaucoup de gens, a fortiori des impériaux qui plus est. Peut-être quelques contrebandiers, mais c’est autre chose. Par conséquent, tu ne pourras pas tuer qui que ce soit sous prétexte que tu dois prouver quelque chose. »

Le Zabrak s’appuya contre une des tables sans quitter des yeux la demoiselle.

« Lorsque nous nous sommes rencontrés, tu m’as parlé du fait que beaucoup de personne te considérait de haut ou s’adressait à toi comme à une enfant… mais si tu veux que les personnes auxquelles tu t’adresses te vois comme moi je peux te voir, prends-les à revers. »

Il indiqua les sucreries d’une main.

« Je me moque que tu puisses avoir une image enfantine aux yeux des autres, ou que tu te nourrisses de sucreries à longueur de journée. Chaque personne a son carburant et le tien vient de là. En revanche, si dès que tu parles, tu prouves que tu en as autant dans le cerveau que n’importe lequel des scientifiques et autres chercheurs que tu vas côtoyer… ce sera là ta plus grande force et te permettra de te les mettre tous dans la poche. »

Maul s’interrompit, conservant son regard orangé sur celui de la jeune fille. Il avait parfaitement conscience de jouer avec les limites mais il était son supérieur hiérarchique, ce qui impliquait aussi d’effectuer ce genre de « travail » sur la mentalité de ses employés. Pour le bien, et celui de l’organisation.

« Comprends-tu ce que je te demande ? »

Étaient-ils parvenus à un compromis ? Il fallait l’espérer. Lorsqu’elle lui expliqua le pourquoi elle se comportait ainsi, il se radoucit légèrement. Du moins, autant qu’un Zabrak tel que lui pouvait se « radoucir ». Il inclina légèrement la tête vers la jeune demoiselle.

« Comprends juste bien une chose : si je choisis des hommes pour t’accompagner, cela veut dire que je choisis de faire en sorte que tu représentes notre organisation. Par conséquent, cela signifie que tout ce que tu diras seras dit en notre nom. »

Maul croisa de nouveau ses bras.

« À toi de voir si tu te sens de taille à prendre sur toi quoiqu’il arrive et à faire preuve de réparti envers ceux qui pourraient être tenté de te marcher dessus… ou bien je te confie simplement un vaisseau et tu y vas toute seule comme une grande mais sans personne pour t’accompagner. »

Il ne tenait pas à mettre en péril tout ce qu’il avait mis tellement longtemps à bâtir. Pas pour un simple écart de conduite ou parce qu’un individu lambda avait traité sa scientifique comme l’image de l’enfant qu’elle renvoyait.

« Que choisis-tu ? »

Cette fois, le Zabrak eut ce qui pouvait s’apparenter à un rire. Pas un rire moqueur ou sarcastique ou quoique ce soit d’autre dont il usait si souvent. Non, un vrai rire. Du moins, une sorte de ricanement amusé. Il inclina légèrement la tête face à la jeune fille, comme s’il approuvait ce qu’elle venait de lui dire.

« Et je ne t’en demande pas davantage, Opaline. »

Il rangea les divers conteneurs et onguents qu’elle lui avait remis, notant de les distribuer à chacun et à certaines équipes en cas de besoin. Après tout, mieux valait anticiper ce qui pouvait potentiellement arriver durant certaines missions d’infiltration ou autres.

« Merci encore pour cela. As-tu besoin d’autres choses ? En dehors de wookies et autres cobayes, bien sûr. »