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Lun 17 Avr 2017 - 18:35
Nar Shaddaa, la planète de la luxure, des casinos, de la gouramndise… Bien que cette planète n’était pas spécialement la plus grande de l’Espace Hutt, elle était le symbole de la réussite de ces grosses larves. De ces lieux, vous pouviez ressortir immensément riche ou les pieds devants…  Symbole de richesse, les hauts quartiers montrer de manière ostentatoire leurs infinies ressources par une extravagance que je n’avais observé nul par ailleurs. Et pourtant, j’avais voyagé...

Je prenais toujours autant plaisir à venir visiter le quartiers des casinos avec les fontaines en or, des plantes extravagantes… d’un certaine manière, cela vous faisiez vous sentir important…  et autant vous dire que j’appréciais ce sentiment surtout après trois semaines cloitrés à s’ennuyer dans les hôpitaux de Chandrilla… J’avais besoin de me défouler un bon coup afin d’évacuer l’excès d’énergie que j’avais en moi. Comme à mon habitude, j’étais arrivé en milieu de journée sur la planète afin de profiter d’un peu de repos avant le début des activités de nuit. J’avais soigneusement pris un grand manteau pour cacher ma ceinture qui contenait mon sabre laser.

C’est au crépuscule que je me rendis dans une cantina de la capitale. A l’intérieur, une ambiance qui n’annonçait que le début des réjouissances de la nuit de folie m’attendait.  Des Bith jouaient des musiques aux rythmes effrénés tandis que des twi’lek dansaient avec ardeurs pour le plaisir de certains yeux pervers. Il ne fallut que peu de temps avant que l’alcool sous toutes ses formes coule à flots. Si certes, je n’étais pas douée avec les pouvoirs de la Force, je savais comment purger les toxines de mon corps et de ce fait je savais comment restreindre les effets de l’alcool sur moi du moins si je respecter certaines limites malgré tout.

Cela faisait bien une heure que je me trouvais dans la cantina lorsque au milieu de cet immense brouhaha, je pus apercevoir un jeune homme assis à une table dans un coin sombre de la salle. Il semblait être plus jeune que moi… Ne pas profiter de ce genre d’évènement à son âge était bien dommage… Je récupérais deux pintes sur le bar et m’assieds en face du gaillard.


-Et beh, vous ne semblez pas très joyeux…

Je lui tendis la boisson puis poursuivit :

-Faut profiter de la vie mon bon monsieur, ici c’est le seul lieu où vous pouvez profiter de la vie tout en oubliant vois soucis sans que cela ait de répercussion. Alors on sourit et on croque la vie à pleine dents ! de toute manière elle est trop courte pour s’embêter avec certains futiles ! Quand tu approcheras de la trentaine tu pourras à la rigueur commencer à faire la moue.


Lancé et avec un grand sourire innocent, je poursuivais :

-Tu n’es pas du coin toi, tu viens d’où ? Sans vouloir être trop indiscret, qu’est ce qui t’as amené sur le monde de Nar Shassaa ?
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Lun 17 Avr 2017 - 18:37
Le plus gros avantage de Nar Shaddaa était, à l’heure actuelle, qu’on pouvait y rester un moment sans que personne ne vous emmerde, tant que vous ne cherchiez pas vous-même les ennuis ou que vous ne fassiez pas attention aux endroits où vous mettiez les pieds. Du moins, c’était le plus gros avantage aux yeux de Kylo. Il s’était habillé de manière à passer inaperçu et garder son sabre caché de la vue de tous, histoire de ne pas s’attirer bêtement des ennuis, réfugié dans le premier bar qu’il avait trouvé une fois quitté le vaisseau l’ayant amené dans ce quartier. Dans la cantina, la fête prenait déjà lieu et place en bonne et due forme, rien ne pouvait vous rappeler la guerre s’étendant dans toute la galaxie et encore moins les autres événements qui se préparaient. Cela sonnait presque comme un refuge, une petite bulle d’air permettant d’oublier pour quelques heures ce qui vous attendait une fois quitté cet espace pour repartir au hasard errer sur les différentes planètes de la galaxie.

Une bulle qui ne parvenait pas à faire oublier certains « détails » à Kylo. Il avait reçu il y a peu un message invitant les Siths, apprentis et Jedis Noirs à se rendre à une sorte de rassemblement, probablement pour tenter de refonder l’Ordre Sith et reprendre la main sur la guerre en cours contre les Rebelles, la Confédération et les Jedis. Il ne s’y était pas rendu, prenant la direction parfaitement inverse, et depuis, bataillait intérieurement. Devait-il y aller ? Devait-il renouer avec cette part obscure et persister dans cette voie, tâcher de retrouver un maître et oublier ses scrupules ? Ou devait-il s’en tenir à l’écart, enfin rompre pour de bon avec le côté obscur et revenir vers la voie des Jedis ? Mis à part Rosas, aucun autre Sith ne devait savoir qu’il était dans cette époque, apprenti sans maître, peu de chances donc qu’on vienne le traquer pour lui reprocher cette absence. Il ne savait plus quoi faire, qui il était et ce qu’il pouvait devenir. Assis dans le coin le plus reculé du bar, il observait sans les voir les personnes danser et s’amuser dans toute la cantina, sans se défaire du sentiment qu’une catastrophe pouvait leur tomber dessus d’un instant à l’autre.

Plongé dans ses pensées, il sursauta à moitié lorsqu’un type vint tout à coup s’asseoir devant lui d’un air parfaitement naturel, comme s’ils se connaissaient depuis toujours. De… Oui ? Qu’est-ce qu’il lui voulait ? Si c’était pour lui vendre des bâtons de la mort, c’était non, Kylo ne touchait pas aux drogues et n’avait aucune intention de le faire un jour, peu importe où il en sera rendu dans son état mental. Le jour où il voudra se tuer, il utilisera son sabre, ce sera moins long et douloureux que de se droguer avec ce genre de saloperies.

– Et beh, vous ne semblez pas très joyeux…

Sans blague ? Le type lui tendit une des deux pintes qu’il tenait, sans se départir de cet air très ouvert et souriant. Bon, au moins, ce n’était pas un Sith, très bon point pour lui. Il devait avoir environ le même âge, peut-être un ou deux ans de plus. Kylo savait qu’il faisait un peu plus jeune que son age véritable, c’était très trompeur. Il marmonna un vague « Bonjour », en considération pour ce qu’il restait de politesse à distribuer à de parfaits inconnus qui s’amusaient à venir voir des types qui ne souriaient pas assez à leur goût.

– Faut profiter de la vie mon bon monsieur, ici, c’est le seul lieu où vous pouvez profiter de la vie tout en oubliant vos soucis sans que cela ait de répercussion. Alors on sourit et on croque la vie à pleine dents ! De toute manière elle est trop courte pour s’embêter avec certains futiles ! Quand tu approcheras de la trentaine tu pourras à la rigueur commencer à faire la moue.

– J’ai vingt-sept ans, précisa-t-il à voix basse en marmonnant.

Peu de chances qu’il l’ait entendu, de toute façon, avec le bruit de plus en plus fort autour d’eux. Et Kylo ne faisait pas « la moue » à cause de son âge, très loin de là, il ne s’en était jamais préoccupé. Le type continuait à afficher un très grand sourire, comme s’il s’agissait là du plus merveilleux jour de toute sa vie. Il avait bu ou quoi ?

– Tu n’es pas du coin toi, tu viens d’où ? Sans vouloir être trop indiscret, qu’est ce qui t’as amené sur le monde de Nar Shaddaa ?

– Je viens de nulle part et je ne sais pas ce que je fiche ici, content ? soupira-t-il. Et non, ce n’est pas une manière de renvoyer balader, juste la vérité. Tu t’amuses à venir voir tous ceux qui font la tête, lorsque tu entres dans un bar ?

Kylo lâcha un petit rire un peu ironique, fermant les yeux un petit instant puis haussa les épaules, l’air de dire « Laisse tomber ». Il était un peu à cran, voilà tout, le but n’était pas de renvoyer chier ceux qui tâchaient d’être aimables.

– Laisse tomber. Si tu es venu pour t’amuser, ce n’est moi qu’il faut venir voir. Tu es contrebandier, je suppose ?
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Lun 17 Avr 2017 - 18:39
L’homme qui se tenait devant sembler vraiment ne pas être enclin à accepter d’intégrer l’esprit festif qui régnait ici-bas. Bon, j’avais au moins pu gagner son âge qui était au final le même que le mien. Néanmoins, son caractère me semblait quelque peu particulier et étrange. Il ne semblait vraiment pas être enclin à la joie ou quelque chose de ce genre là. Ces questions philosophiques et existentielles qu'il se posait montraient bien qu’il était totalement paumé surtout si c’était pour y réfléchir dans une cantina… D’une certaine façon, il attira ma pitié. Il continua son discours en me demandant si je venais voir toute les âmes perdues dans les bars que je fréquentais.

Je n’eus même pas le temps de répondre qu’il enchaîna directement en racontant que si je souhaitais m’amuser, il fallait que j’aille voir autrui et qu’il n’était pas de bonne compagnie. Il termina en me demandant si j’étais un contrebandier. C’est avec mon éternel spontanéité que je lui répondis :


-Ah non pas du tout, je n’ai pas véritablement de métier à proprement parler ? On peut dire que je suis un free-lancer. Je vis au jour le jour sans vraiment penser au lendemain.

Je finis ma phrase en laissant échapper un rire puis poursuivit :

-Disons que je ne supporte pas de voir autrui s’embourber dans ses problèmes. J’ai une philosophie de vie bien particulière à savoir vivre une journée comme s’il n’y avait pas de lendemain. Comme dirait un petit être vert, profiter il faut ! Des casseroles on en a tous, mais on peut choisir de faire comme si elle n’existait pas. Et puis à croire ce que traduit ton corps, si tu tenais véritablement à être seul, tu ne serais certainement pas venu dans une cantina à part si tu tenais à t’alcooliser ou à prendre ces foutus bâton de mort or ce n’est pas le cas. Deuxièmement, tu aurais pu m’envoyer valdinguer dans les roses avec une phrase cassante ce que tu n’as pas fait non plus. Cela me laisse donc penser que tu te prends les pieds dans ta propre solitude…

Je ne voulais aucunement blesser mon interlocuteur ou le faire se sentir mal à l'aise c’est pour cela que je renchéris :

-M’enfin ce n’est pas mon problème tu me diras ! D’une certaine manière, je vis moi aussi ma vie en solitaire.  Mais bon voir une personne dans un tel état alors que l’heure est au réjouissance, je ne pouvais pas rester sans rien faire. Certainement des marques du passage de mon ancien vie il faut croire. Enfin j’en oublies les bonnes manières...

Je lui tendais la main et continua :

-Mon nom est Cornan, Anawen Cornan,  free-lancer ayant atteint l'age de vingt-sept ans et personne n’aimant guère la moribonde tristesse et toi illustre inconnu, quelle est ton identité ?
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Lun 17 Avr 2017 - 18:41
– Ah non pas du tout, je n’ai pas véritablement de métier à proprement parler ? On peut dire que je suis un free-lancer. Je vis au jour le jour sans vraiment penser au lendemain.

Les gens qui arrivaient à faire ça sonnaient presque comme des miracles aux yeux du jeune homme. Il haussa légèrement les sourcils en l’entendant éclater de rire, comprenant de moins en moins ce qu’il pouvait y avoir de drôle dans cette situation. Pour lui, « vivre au jour au jour » signifiait ne pas avoir d’endroits où rentrer ni de famille à vous attendre. Comme Rey… Il tressaillit un peu en repensant à elle, la gorge un peu serrée en se souvenant de son maître, ou ancien maître, l’ayant accusé d’avoir cette faiblesse, d’avoir de la compassion pour elle, alors qu’elle était un ennemie de l’Ordre. Où était-elle aujourd’hui ? Elle sera sans doute bien, avec les Jedis… A toujours vouloir la justice partout, le « bien », si tant est qu’il en existait vraiment un.

– Disons que je ne supporte pas de voir autrui s’embourber dans ses problèmes. J’ai une philosophie de vie bien particulière à savoir vivre une journée comme s’il n’y avait pas de lendemain. Comme dirait un petit être vert, profiter il faut ! Des casseroles on en a tous, mais on peut choisir de faire comme si elle n’existait pas. Et puis à croire ce que traduit ton corps, si tu tenais véritablement à être seul, tu ne serais certainement pas venu dans une cantina à part si tu tenais à t’alcooliser ou à prendre ces foutus bâton de mort or ce n’est pas le cas. Deuxièmement, tu aurais pu m’envoyer valdinguer dans les roses avec une phrase cassante ce que tu n’as pas fait non plus. Cela me laisse donc penser que tu te prends les pieds dans ta propre solitude…

Ce n’est qu’en entendant « petit être vert » que Kylo s’efforça de se concentrer un peu user de ses sens, réalisant enfin que le type face à lui était sensible à la Force. Ni clair, ni sombre, un mélange des deux, plutôt. Comment faisait-il pour ne pas virer dingue … ? Lui-même ne savait plus sur quel pied danser et se trouvait aux portes de la folie pure à cause de cela, et voilà que cet homme se présentait comme ça et s’en sortait bien en restant sain d’esprit. Il secoua un peu la tête en grimaçant, regrettant tout à coup de ne pas s’être vraiment fourré la tête dans l’alcool, au moins aurait-il eu une excuse pour avoir les idées si embrouillées. C’était trop tard pour s’y mettre ou avait-il encore une chance de se rattraper ? Jetant un coup d’œil à la pinte que son vis-à-vis avait déposé devant lui, Kylo pesa le pour et le contre, puis préféra finalement ne pas rajouter ça comme problème à gérer par-dessus tout le reste. Ce serait tout aussi débile que d’avaler des bâtons de la mort ou il ne savait quelle autre saloperie, n’étant pas tombé suffisamment bas pour ça.

– M’enfin ce n’est pas mon problème tu me diras ! D’une certaine manière, je vis moi aussi ma vie en solitaire. Mais bon voir une personne dans un tel état alors que l’heure est au réjouissance, je ne pouvais pas rester sans rien faire. Certainement des marques du passage de mon ancienne vie il faut croire. Enfin j’en oublies les bonnes manières…

Il lui tendit une main que Kylo serra par pur automatisme, avec un regard à la fois perplexe et perdu. Il fallait voir le bon côté des choses… Dans son état actuel, mieux valait pour lui tomber sur un ancien Jedi très enthousiaste que sur un Sith ou un Jedi noir.

– Mon nom est Cornan, Anawen Cornan, free-lancer ayant atteint l'age de vingt-sept ans et personne n’aimant guère la moribonde tristesse et toi illustre inconnu, quelle est ton identité ?

– On m’appelle Kylo, depuis quelques années. Mais je m’appelle Benjamin Solo.

Prononcer ce nom lui fit très bizarre, étant donné qu’il ne l’avait plus fait depuis des années et s’était efforcé de l’oublier, de l’enterrer dans un coin de son esprit, le plus profondément possible, de ne surtout jamais le faire ressurgir. Pourtant, ce soir, il le laissait filtrer. Il ne savait plus s’il était Kylo ou Benjamin, à vrai dire, tiraillé entre deux sentiments trop différents.

– Et comment sors-t-on de la moribonde tristesse, selon toi ? Je dois bien avouer que je ne sais pas vraiment m’amuser, ni comprendre comment tu fais pour trouver un équilibre et vivre comme ça sans tourner dingue.
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Lun 17 Avr 2017 - 18:42
Ce n’est qu’une fois que je me tut que je compris que la personne qui était devant était lui aussi un sensitif… l’enthousiasme et l’essence des lieux m’avaient certainement quelque peu enivré et fait tourner un peu la tête. L’homme aux cheveux noirs déclina à son tour son identité :

– On m’appelle Kylo, depuis quelques années. Mais je m’appelle Benjamin Solo.

Aucun des deux noms que déclina mon interlocuteur aurait pu me rappeler une personne que je pouvais avoir connu. Si je me souvenais bien, il n’y avait aucun Jedi répondant au nom de Solo ou au surnom de Kylo. Peut-être avait-il des parents qui avaient préféré l’élever loin du temple comme ce fut le cas pour Rosas…  et dire qu’il y a de cela à peine plus d’une quinzaine d’années, nous étions presque un millier, rien que de penser cela me plombait le moral et c’est pour cela que je dégageais ces sinistres pensées de mon esprit. [

Le lien de Force du protagoniste qui se tenait devant moi semblait étrangement être baigné dans un miasme étrange. Bon en même temps, je n’ai jamais étais très doué pour décrypter les liens de Force mais je pouvais être assuré que celui qui se tenait devant ne baigner pas totalement dans le côté obscur de la Force.


– Et comment sors-t-on de la moribonde tristesse, selon toi ? Je dois bien avouer que je ne sais pas vraiment m’amuser, ni comprendre comment tu fais pour trouver un équilibre et vivre comme ça sans tourner dingue.

-Les sensitifs, toujours à vouloir tout comprendre… s’en est exaspérant je vous jure. Je suis juste de ceux qui ne sont pas à faire du questionnement un fondamental des espèces intelligentes. Pour faire simple et certainement car la philo ce n’est pas mon truc non plus, je vis ma vie de manière active et non réactive. Au lieu de la regarder passer, je la prends en main en la laissant me guider là où elle me mènera.  J’accepte juste d’être dirigé par le hasard.

Prenant une gorgée de ce qu’il y avait dans mon verre, je m’humidifiais le gosier avant de reprendre :

-Beaucoup de personnes pense qu’il y a uniquement deux choix cependant, il s’avère qu’en cherchant une troisième voie… on puisse échapper aux éternels dilemmes de l’humanité. Vie, mort ? Obscurité, Lumière ? Loyauté, lâcheté ?  Qu’importe au final puisque on se retrouvera tous six pieds sous terre…. Ou aux cieux cela dépends de vos croyances dis-je en souriants.

Après tout croire qu’une unique entité dirigeais tout, cela était profondément ridicule… Faire croire que quelque chose composé uniquement d’énergie est une propre volonté… La Force si elle existe bel et bien n’oblige personne à suivre une voie toute tracé… ce que certains appellent Volonté de la Force ne sont que des usurpateurs qui n’assument pas leurs propres désirs…


-Ce n’est guère compliqué de chasser la moribonde tristesse, il suffit juste de vivre comme on le souhaite. Sans dogmes et sans contraintes. Accepter d’aller vers l’inconnu sans se préoccuper de ce que l’on va perdre ou gagner. La vie est trop courte pour que l’on se charge de supporter des poids tout au long de celle-ci. De plus, il ne faut pas chercher à tout prix l’équilibre. Beaucoup de personnes trouveraient ma vie décadente… et puis l’équilibre, il vient…  je ne cours après la liberté ! Je la laisse venir à moi. Pas sûr que je sois un bon professeur, mais comprends tu ce que je veux dire ? J’ai toujours eu beaucoup de mal à structurer mes argumentations dit en laissant s’échapper un léger rire.
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Lun 17 Avr 2017 - 18:44
– Les sensitifs, toujours à vouloir tout comprendre… s’en est exaspérant je vous jure. Je suis juste de ceux qui ne sont pas à faire du questionnement un fondamental des espèces intelligentes. Pour faire simple et certainement car la philo ce n’est pas mon truc non plus, je vis ma vie de manière active et non réactive. Au lieu de la regarder passer, je la prend en main en la laissant me guider là où elle me mènera. J’accepte juste d’être dirigé par le hasard.

Dangereux. En tout cas, du point de vue de Kylo, même si le raisonnement se tenait. Kylo haussa un sourcil légèrement dubitatif, ayant du mal à suivre. Pour lui qui préférait de très loin tout contrôler du cours de sa vie jusqu’au moindre et infime petit détail, se retrouver en roue libre comme il l’était depuis des jours avait juste de quoi le terroriser et le rendre malade. Il était comme sa mère, à ce niveau-là, pas de place pour le hasard, encore moins pour se « laisser guider par la vie ». Il n’était pas aussi aventureux que son père et se méfiait de ce qui sortait des sentiers battus. En bref, il était un poil névrosé, même s’il en l’avouera jamais à haute voix, y compris sous la torture. Mêmes les simples rencontres de hasard comme celles-ci le rendaient nerveux et méfiant. Restant silencieux pour le moment, il se décida enfin à prendre son verre pour en boire une petite gorgée, regrettant presque aussitôt tant le goût était âcre. Enfin, ça réchauffait quand même. Beaucoup.

– Beaucoup de personnes pensent qu’il y a uniquement deux choix cependant, il s’avère qu’en cherchant une troisième voie… on puisse échapper aux éternels dilemmes de l’humanité. Vie, mort ? Obscurité, Lumière ? Loyauté, lâcheté ? Qu’importe au final puisque on se retrouvera tous six pieds sous terre…. Ou aux cieux cela dépends de vos croyances, dis-je en souriant.

Ouais… Peut-être… Il n’en savait rien, en réalité, ballotté d’un côté puis de l’autre. Rendu à ce stade de doute, on aurait même pu lui dire que les deux Ordres s’étaient liés d’amitié qu’il aurait été prêt à y accorder un peu de crédit, aussi ridicule que ça puisse sembler. Enfin bref.

– Ce n’est guère compliqué de chasser la moribonde tristesse, il suffit juste de vivre comme on le souhaite. Sans dogmes et sans contraintes. Accepter d’aller vers l’inconnu sans se préoccuper de ce que l’on va perdre ou gagner. La vie est trop courte pour que l’on se charge de supporter des poids tout au long de celle-ci. De plus, il ne faut pas chercher à tout prix l’équilibre. Beaucoup de personnes trouveraient ma vie décadente… et puis l’équilibre, il vient… je ne cours après la liberté ! Je la laisse venir à moi. Pas sûr que je sois un bon professeur, mais comprends-tu ce que je veux dire ? J’ai toujours eu beaucoup de mal à structurer mes argumentations, dit en laissant s’échapper un léger rire.

– Je comprends que tu veux dire et si t’arrive à ça, tant mieux. Pour ma part, j’ai toujours eu besoin d’un cadre clair et j’ai horreur du hasard et de l’inconnu. Même si je t’accorde que pour une fois, ça ne ferait pas de mal.

Parfois, oui, il avait envie de tout balancer en l’air, faire comme si ni les Siths ni les Jedis n’existaient, tout oublier, jusqu’à sa propre identité, et partir au hasard dans la galaxie en oubliant aussi la Force. Pourquoi ne pas le faire pour de bon ? Par manque de cran, principalement, pas manque d’envie de tester, surtout seul, et parce qu’il n’en avait pas non plus le cœur depuis qu’il était tombé dans cette époque. Plongeant un bref instant le regard dans le contenu de son lèvre, il se demanda si c’était vraiment tout, si accepter l’inconnu était suffisant pour se sentir mieux et plus équilibré. Il ne perdrait rien à essayer, après tout. Et ce type avait raison sur un point, la vie était trop courte pour s’embarrasser trop longtemps. Il releva la tête et écarta quelques mèches noires de son front, s’efforçant de vraiment lâcher prise, pour une fois, il devait être capable de ça.

– Et que peut-on faire, une nuit à Nar Shaddaa, pour lâcher prise entièrement ? Tu débordes sûrement déjà d’idées, je suis toute ouïe. Même prêt à te suivre.
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Lun 17 Avr 2017 - 20:42
– Je comprends que tu veux dire et si t’arrive à ça, tant mieux. Pour ma part, j’ai toujours eu besoin d’un cadre clair et j’ai horreur du hasard et de l’inconnu. Même si je t’accorde que pour une fois, ça ne ferait pas de mal.

La personne fermée qui me faisait face depuis le départ semblait peu à peu se détendre. D’une certaine façon, je pouvais comprendre son point de vue. Il n’est pas évident de tout lâcher du jour au lendemain et j’étais bien obligé de reconnaitre que sans l’ordre 66, ma vie serait drastiquement différente de celle que je mène aujourd’hui. Si je devais me projeter dans ce futur que j’ai évité bien malgré moi, il aurait pu se passer deux choses. Dans le premier cas j’aurais fini d'étouffer sous les dogmes de l’Ordre et mènerait une vie pauvre en allégresse comme Kylo. Dans le second cas, j’aurais tout simplement était radié de l’Ordre. Mais il ne servait à rien de réfléchir plus longtemps à cela. Ma vie se déroulait dans le présent et non dans le futur ou le passé.

– Et que peut-on faire, une nuit à Nar Shaddaa, pour lâcher prise entièrement ? Tu débordes sûrement déjà d’idées, je suis toute ouïe. Même prêt à te suivre.

- Je pense effectivement qu’une nuit sur Nar Shaddaa peut être un bon remède contre ta morosité. Aucune mauvaise humeur ne résiste à l’ambiance des casinos de ces empaffés de Hutt. Toutefois, tu dois savoir une chose. Une fois que tu rentreras dans un de ces lieux à pigeons, tu n’auras plus vraiment de repère. Cela te fera une première expérience d’une vie sans contrainte. Ainsi tu pourras te faire une vague idée de ce que c’est et voir si cela te plaît ou non.

L’incitant à me suivre je me levais avec enthousiasme de la table où nous étions tout en bousculant -pas si- innocemment quelques personnes avant de le retrouver à la sortie. Une fois hors du bourbier, je lui lançais deux bourses de crédits :

- Fraîchement cueilli, tu es libre de faire ce que tu veux avec. Lui dis-jeen affichant un sourire

Après avoir marché une cinquantaine de mètres nous arrivâmes à une station de véhicules en libres services. Après avoir inséré les crédits nécessaires je l’invitais à prendre place dans l’engin. Pour le moment, mieux valait éviter une conduite musclée. Les flics rodaient encore et il était –pour le moment- préférable de ne pas se faire trop remarquer. La nuit ne faisait que commencer après tout !

une virée au casino QvVxxVG

Autour de nous se dessiner le monde de la nuit qui avait pour soleil diver luminaires aux formes et teintes plus ou moins extravagantes. Je me décidais à reprendre la parole :

- Par contre j’ai quelques petites indications à te donner avant de rentrer dans le lieu où les péchés sont rois. Tu t’en es certainement rendu compte par toi-même, ces lieux grouillent de bandits en tous genres. N’accepte ni nourritures ni boissons dont tu ne connais pas la provenance. Cela t’évitera de passer un mauvais quart d’heure. Secundo, la seule règle à suivre au casino pour gagner c’est tricher. En soi, tant que tu te fais pas chopper tout se déroulera bien. La dernière règle, c’est que si tu espères repartir avec des gains, tu te fourres le doigt dans l’œil… à moins bien évidemment de forcer le destin. Tiens-je crois que nous arrivons.

une virée au casino AilYzVF

Devant nous se dresser l’un des plus importants casinos de Nar Shaadaa qui trônait ici. Son allure le rendait difficile non-remarquable. Quelques dizaines de secondes après, je garais le véhicule puis posa les pieds à terre.

- Des questions avant d'entrée ?
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Ven 21 Avr 2017 - 8:26
– Je pense effectivement qu’une nuit sur Nar Shaddaa peut être un bon remède contre ta morosité. Aucune mauvaise humeur ne résiste à l’ambiance des casinos de ces empaffés de Hutt. Toutefois, tu dois savoir une chose. Une fois que tu rentreras dans un de ces lieux à pigeons, tu n’auras plus vraiment de repère. Cela te fera une première expérience d’une vie sans contrainte. Ainsi tu pourras te faire une vague idée de ce que c’est et voir si cela te plaît ou non.

Avant même d’y arriver, Kylo était déjà très peu convaincu que ça puisse lui plaire, même s’il voulait bien essayer. Trop habitué à une vie où tout se devait d’être réglé au millimètre près et où le moindre élément perturbateur devenait vite un problème. En ça, on pouvait dire qu’il ressemblait bien à sa mère. Suivant son nouveau confrère, bien trop enthousiaste à son goût, jusqu’à l’extérieur de la cantina, il attrapa par réflexe deux bourses en cuir qu’il lui lança, lui jetant un regard perçant en retour, sans répondre à son commentaire. Il n’avait pas dû avoir une très bonne éducation Jedi, celui-là, à moins qu’il ne l’ait juste balancée aux orties avec tout le reste. Enfin, peu importe. Le jeune homme le suivit sans rien dire le long de la rue, les mains dans les poches, gardant un œil pour surveiller les alentours, au cas où des indésirables se pointeraient. Impériaux, Siths, Jedis, fauteurs de troubles, contrebandiers, il se méfiait de tout le monde. Anawen finit par s’arrêter pour choisir une petite navette rapide, en libre-service, avec un grand signe l’invitant à grimper dedans. Il n’avait rien trouvé de plus clinquant, encore ? On était peut-être sur la lune des contrebandiers mais tout de même. Légèrement circonspect, il lui lança un regard en travers lorsqu’il décolla, pilotant cependant plus prudemment que Kylo ne l’aurait cru. Même s’il n’était pas contre un peu de « sport » de temps à autre, il n’était pas non plus un très grand fan de pilotage en mode fou à lier.

– Par contre j’ai quelques petites indications à te donner avant de rentrer dans le lieu où les péchés sont rois. Tu t’en es certainement rendu compte par toi-même, ces lieux grouillent de bandits en tous genres. N’accepte ni nourritures ni boissons dont tu ne connais pas la provenance. Cela t’évitera de passer un mauvais quart d’heure. Secundo, la seule règle à suivre au casino pour gagner c’est tricher. En soi, tant que tu te fais pas chopper tout se déroulera bien. La dernière règle, c’est que si tu espères repartir avec des gains, tu te fourres le doigt dans l’œil… à moins bien évidemment de forcer le destin. Tiens-je crois que nous arrivons.

Pourquoi l’avait-il suivi, déjà ? Ah, oui, histoire de voir comment on se « détendait », en supposant qu’il en soit capable. Tournant le regard vers la direction désignée par le Gris, il jugea du regard le haut bâtiment clinquant et tape-à-l’œil, ressentant la présence d’une multitude de personnes fourmillant là-dedans. Dès l’arrêt de la petite navette, il sauta à terre et rejoignit Anawen devant l’entrée, se sentant en décalage parfait avec ceux qui allaient et venaient dans le coin. L’effet aurait été le même si on avait placé un panneau lumineux pointé sur lui avec inscrit en gros « Ta place n’est pas ici ». Un effet qu’il avait déjà très souvent eu, au cours de sa vie… Par exemple, lorsqu’il s’était rendu dans l’académie Jedi de son oncle et lorsqu’il avait débuté son entraînement auprès de maître Snoke. Peut-être n’avait-il sa place nulle part, finalement, à moins qu’il n’ait tout simplement pas assez creusé l’une et l’autre voie.

– Des questions avant d'entrer ?

– Non, allons-y.

Quitte à évoluer dans un univers absolument pas taillé pour lui, autant jouer cette carte jusqu’au bout. L’entrée du casino était tout aussi clinquante que le reste, tout était fait pour vous éblouir et vous rendre oublieux de certains détails pourtant très importants, comme le service de sécurité et d’autre dispositifs habilement dissimulés. Chacun connaissait bien son affaire, dans le coin. Comme il ignorait où aller et par quoi commencer, il se contenta de suivre Anawen en regardant un peu partout. Toutes les races de la galaxie semblaient s’être rencontrées ici, il y avait presque autant de criminels au mètre carré que sur Tatooine et on retrouvait l’agitation perpétuelle de Coruscant. Soit deux planètes que Kylo n’aimaient guère, l’une à cause de l’histoire qui y était reliée, l’autre car elle était trop à vif. Où était donc le calme de l’espace ? Le jeune homme se renfrognait déjà, alors qu’il n’avait fait que quelques mètres dans ce truc. Ça commençait mal.

– Et t’as l’intention de débuter par quoi ? Je n’y connais rien, à tout ça.
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