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Sam 9 Fév 2019 - 23:22
Leçon d'Histoire 6p5e
PNJ Mitth’sans’suazee, Aristocra, 115 ans

Voilà bien longtemps que l’Ascendance était repliée sur elle-même et jamais l’Aristocra n’aurait cru que cela puisse changer. Pourtant, peu à peu, l’ouverture se forçait, par une suite d’événements très curieux et des plus imprévus, tous liés à la Force. Cette affaire de plus tombait alors que le Conseil venait tout juste de statuer sur le sort des sensitifs revenus parmi les failles, pour certaines familles, c’était la goutte de trop, si on pouvait dire. D’un point de vue purement historique, c’était pourtant des plus fascinants, d’autant plus qu’il ne leur était pas revenu n’importe qui. Malgré cette sensibilité très établie avec la Force, et malgré ce que celui qui était encore un jeune homme deviendra, il avait tant à dire que même les moins réceptifs accepteront d’écouter. C’était là toute une partie de leurs origines et de leur Histoire qui se dévoilait, lentement, une occasion unique d’en apprendre plus sur les grands bouleversements qu’avaient connu leur peuple.

La navette de Thsans arriva en orbite de Nirauan alors qu’il se reposait dans son bureau, en attendant la fin du trajet. Même courts, les voyages le fatiguaient un peu plus qu’auparavant, ces derniers mois. Âgé maintenant de 115 ans, il était loin d’avoir la même vigueur que tous ces jeunes qu’il voyait courir fièrement sur Copero et ailleurs. Doucement mais sûrement, il songeait à sa succession et à ce qu’il devait faire pour la préparer, car bien des affaires ne pouvaient être laissées au hasard, pour le bien de son Clan et celui de l’Ascendance. Sans oublier certains secrets connus des seuls Aristocras, qu’il était de son devoir de transmettre à son héritier et faire en sorte qu’il sache en prendre soin. D’ici là, il avait encore quelques devoirs à accomplir et du travail à mener. Il quitta la navette, ses documents en main, pour être accueilli à la sortie par le capitaine Pellaeon et Chaf’ewime’asu.

Il suivit tout d’abord le capitaine et sa compatriote jusqu’à un petit bureau plutôt agréable, quoi que sobre, et remercia aimablement l’Humain qui lui proposa une chaise, avant de quitter les lieux. Si, pour les humains, les siens ne faisaient pas leurs âges, ça devenait différent une fois passé un certain seuil. Thsans avait les cheveux blanchis en partie par l’âge, des rides lui marquaient le visage et il donnait une impression générale plutôt « effacée ». Pour dire tout cela simplement, il était maintenant vieux et cela se voyait, même pour un regard humain. Il ouvrit son classeur et déposa sur le bureau, avec eux, le seul et unique document retrouvé, mais qui en disait assez. Un document papier, jauni et friable par le temps, protégé par un fin film pour qu’il ne se dégrade pas.

– Bres’ogu’aynik, donc. C’est là une partie du rapport d’un « procès », sans la présence de l’accusé. Cet homme a participé à la reconstruction de Csilla, de ce qui est noté, puis il a quitté les siens durant longtemps pour traquer les destructeurs de la surface de la planète, il n’est pas noté qui. Ce procès lui avait été intenté car il formait des jeunes sensitifs en nombre sur Copero et les incitait à se préparer au combat contre un « ennemi ». Là encore, le mot utilisé est de notre langue mais trop ancien, je n’ai pu le traduire. Toujours est-il que notre jeune ami est devenu maître Jedi.. C’est curieux… Selon le peu que l’on parvient à lire, ce n’est pas même entraîner des jeunes à la Force qui lui est reproché mais de les inciter à quitter l’Ascendance pour mener des frappes préventives.

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Lun 11 Fév 2019 - 7:27
Gilad n’aurait pas réellement cru que les Chiss puissent retrouver quoi que ce soit sur leur invité imprévu et encore moins que ce soit fait en si peu de temps. Il existe un axiome universel, plus on remonte loin dans le temps, plus il est compliqué, voire impossible, de retrouver des éléments précis sur ce passé, seuls peuvent être conservés les événements les plus bouleversants de l’Histoire et les grandes découvertes. Or, il avait suffit de quelques jours pour que le Chef de la Famille Mitth demande à être reçu sur Nirauan pour ce sujet, alors même que le capitaine s’apprêtait à repartir pour d’autres tâches, dans l’Espace Sauvage. Pour que des informations sur le jeune homme aient pu être gardées depuis si longtemps, il avait dû soit accomplir des actes importants, soit être mêlé à des affaires très graves et y avoir joué un rôle substantiel.

La dame Ewime l’accompagnait, pour cet entretien, autant pour faire la traduction que pour recevoir comme il faut son confrère. Un confrère bien âgé, d’ailleurs… Les Chiss qu’il avait déjà pu rencontrer ne faisaient pas leur âge, pour la majorité, a mieux pouvait-on leur donner trente ou quarante ans, même si certains étaient sûrement plus vieux. Pour cet homme, en revanche, il était très clair qu’il avait atteint un stade avancé. Ils se rendirent dans son bureau, pour discuter, avant de retrouver le jeune homme emprisonné, et voir ce qu’il en était. Une fois assis, il porta toute son attention sur un document que le vieillard leur montra, protégé par un fin film et jauni par le temps. Un papier en mauvais état, couvert d’une langue qu’il ne saurait pas traduire, et qui semblait si friable qu’il se demandait par quel miracle il n’était pas déjà tombé en morceaux.

Il attendit que Ewime fasse la traduction de ce que leur interlocuteur disait, attentif. Le début leur était déjà connu, ils avaient sous la main un jeune homme ayant participé à la reconstruction des villes sous la surface de la planète-capitale glacée des Chiss. Puis il avait alors décidé de partir pour traquer leur ennemi, non identifié encore dans ce document, avant de revenir parmi les siens et se mettre à former des jeunes sensibles à la Force. Les siens lui en auraient voulu car il menait des frappes préventives, selon ce qu’ajouta la diplomate. Soit, s’il en jugeait à leurs expressions, c’était un acte grave ? Plus que d’entraîner des jeunes ? Il demanda confirmation sur ce propos, vite convaincu en les regardant bien tous les deux. Très bien. Un maître Jedi qui ne jouait pas selon les règles et qui avait pourtant eu une part importante de l’Histoire des siens à jouer.

"Les peuples puissants à cette époque sont identifiés, cependant, je ne saurai dire ce qu’il en était pour les Régions Inconnues. Il y a bien un peuple venu de là qui a attaqué l’Ancienne République, cependant, c’était il y a trois ou quatre millénaires, nous parlons là d’une période encore plus ancienne."

Tellement ancienne que c’était propre à vous en donner le tournis. Des millénaires entiers… Gilad n’osait même pas imaginer le gouffre technologique et historique qui allait se dresser devant le jeune homme, un tel gouffre qu’on ne pourrait même pas lui demander de voyager seul ou juste se débrouiller dans une petite maison, il serait déjà trop perdu.

"Bien, accepteriez-vous de lui parler à nouveau, avec ces nouvelles données ? Je tiens à être sûr qu’il ne représente pas une menace comme certains Siths avant de le relâcher."
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Mer 13 Fév 2019 - 7:30
Une occasion unique, rare et si excitante, voilà ce qu’était cette arrivée, et la perspective d’en apprendre plus sur les origines de l’Ascendance rendait Ewime folle de bonheur. Elle avait toujours rêvé d’en apprendre enfin plus sur cette période, que des informations claires et fiables soient dénichées, des archives retrouvées, et voilà qu’un témoin direct leur arrivait ! Même si c’était finalement très égoïste d’être aussi content, car pour lui, ce n’était pas drôle du tout… Arraché aux siens, projeté dans une époque qu’il n’aurait même pas imaginer, complètement perdu et déraciné, soupçonné d’être un Sith… Elle était désolée pour ça mais aussi convaincu que la vérité allait être rétablie et qu’il sera vite libre de ses mouvements. Au moins, il était arrivé proche de son peuple, quand bien même ce peuple n’était pas exactement pareil, que ce soit physiquement ou mentalement. Avec le capitaine, elle accueillit Mitth'san'suazee avec un large sourire, d’autant plus ravie qu’il avait bel et bien trouvé des documents intéressants, et en un temps qu’on pouvait qualifier de record. Sogua avait dû connu, en vieillissant, encore un « détail » qui risquait de lui faire très drôle en l’apprenant.

L’impatience la tenait fort, elle qui n’était pourtant pas d’une nature très survoltée, bien au contraire. Mais elle était sûre que n’importe quel Historien, dans leur peuple, aurait une réaction identique, à sa place. Même s’il venait d’une faille, il allait en intéresser plus d’un, c’était plus que certain. Peut-être même que d’autres Aristocras voudront le rencontrer, pour l’écouter parler de son époque ? Il serait bien d’en faire une sorte de conférence publique, si le jeune homme acceptait de se prêter au jeu. Une fois installés dans le bureau, elle jeta un œil au seul document que l’Aristocra des Mitth avait retrouvé. Une feuille de papier fine et jaunie par les années, friable, protégée dans un étui fin et transparent. En s’y penchant dessus, la première chose qui frappa la diplomate fut la grande quantité de mots inconnus. C’était pourtant du Cheuhn, elle reconnaissait leur alphabet, mais pas ce qui était écrit avec. Une langue changeait forcément, avec le temps, cela dit, sur ce document, c’était très marqué. Ils pouvaient lire une bonne partie, les mots usuels, deviner le sens de certains mots grâce à leurs phrases, mais certains restaient opaques.

« Bres’ogu’aynik, donc. C’est là une partie du rapport d’un « procès », sans la présence de l’accusé. Cet homme a participé à la reconstruction de Csilla, de ce qui est noté, puis il a quitté les siens durant longtemps pour traquer les destructeurs de la surface de la planète, il n’est pas noté qui. Ce procès lui avait été intenté car il formait des jeunes sensitifs en nombre sur Copero et les incitait à se préparer au combat contre un « ennemi ». Ce n’est pas même entraîner des jeunes à la Force qui lui est reproché mais de les inciter à quitter l’Ascendance pour mener des frappes préventives. »

Tiens, ça lui rappelait quelqu’un, ça… Elle fit la traduction pour le capitaine, tout en réfléchissant à la nature de l’ennemi en question. C’était tout de même bizarre, entre mener des frappes préventives ou entraîner ouvertement des enfants à la maîtrise de la Force, dans leur époque actuelle, c’était bien ce dernier « crime » qui aurait été le plus grave. Mais bon… Sinon, le capitaine avait raison, ils ne sauraient pas dire quelles étaient les menaces de cette époque, ils ne savaient pas déjà pas que Csilla avait été détruite par autre chose qu’une pluie de météorites. En tout cas, bien entendu qu’ils pouvaient faire en sorte de vraiment écarter tout soupçon, ils étaient ici pour ça. Elle comprenait la méfiance du capitaine, il en avait déjà vu pas mal et ne devait pas avoir envie de faire courir le moindre soupçon de risque à son équipage ou aux hommes de Nirauan. Ils discutèrent encore un peu du document avant que des gardes ne fassent amener leur jeune confrère dans le bureau, autour de la petite table de discussion.

Par mesure de prudence, le petit lézard descendu du vaisseau avait été amené lui aussi à proximité, mais sinon cela, il n’était pas menotté et on ne montrait pas de signes agressifs. C’était une situation tellement étrange, même encore plus que d’être face à des personnes « éloignées » de vous dans le temps de dix ou vingt ans. Mitth’san’suazee se présenta, comme il était seul à ne pas l’avoir rencontré, une occasion pour Ewime de voir que s’il connaissait bien sûr bien le nom de la planète, il semblait ignorer qui était le Clan Mitth… Combien de familles régnantes il y avait-il à son époque ? Qui étaient-elles ? Il y en avait-il seulement ? Tellement de questions à lui poser, elle en était impatiente, même s’il fallait bien rester mesuré. Elle continuait doucement son travail de traduction pour le capitaine Pellaeon, assise à côté de lui.

« Vous avez donc un peu connu Csilla avant l’ère glaciaire. Que s’est-il donc réellement passé ? Vous avez été attaqués ? »

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Kivu'ewime'asu
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Mer 13 Fév 2019 - 21:32
Tous les matins, Sogua se réveillait en espérant retrouver, face à lui, l’immense chantier sous les glaces, retrouver le bruit des outils et la voix des multiples personnes au travail, sortir de la tente où il dormait avec quelques collègues pour manger rapidement puis se remettre au travail, en bref, il espérait retrouver le cours de sa vie. Et tous les matins, c’était le même cauchemar qui recommençait. Il avait réellement fait un bond dans le temps aussi énorme et tout semblait fait pour le lui rappeler. L’espèce d’écran de contrôle bizarre pour la douche sonique qu’il avait mis presque une heure à comprendre, l’écran lui-même plus petit et avec des fonctionnalités dont il ne voyait pas l’intérêt, les mots, pourtant dans sa langue maternelle, qu’il ne comprenait même pas. Et si ce n’était encore que ça…

L’air était différent, ici, il le ressentait, même sans pouvoir expliquer pourquoi, les odeurs et l’air ne ressemblaient pas à ce qui lui était familier. Tout le perturbait, que ce soit la langue, l’endroit, la technologie, les sons et les odeurs, et les informations auxquelles il avait pu commencer à accéder. Informations sans doute très contrôlées, mais qui lui avaient prouvé qu’il n’hallucinait pas. La tête entre les mains, il regardait sans réellement la voir la vidéo qui défilait sur la petite tablette, sous son nez, une sorte de reportage qui avait été réalisé après une… maladie, à grande échelle, dans l’Espace Sauvage et ailleurs. La seule chose de sûre était que toutes les époques avaient leurs lots de gros problèmes. Il ne se redressa que lorsqu’on vint à nouveau le chercher, un moment plus tard.

Il connaissait au moins deux des personnes présentes et assise autour d’une petite table lorsqu’il entra dans la pièce, poussé à s’asseoir à son tour par le soldat. Celle qui lui avait parlé, une diplomate semble-t-il, l’Humain capitaine qui commandait le vaisseau où Sogua avait atterri, et un autre membre de son peuple natal, beaucoup plus âgé que lui. Il les salua avec une certaine réserve, reportant ensuite son regard sur le vieil homme, quand il se présenta. Copero lui était familière mais pas le Clan dont il était le chef. Il posa, juste après cette entrée en matière, le regard sur le document protégé, posé sur la table… Il reconnaissait très bien le cachet en tête, c’était celui du tribunal provisoire d’Ac’siel, avec…  son nom… ? Son estomac se tordit un peu plus, si c’était possible, lorsqu’il réalisa que des documents avaient été créés – et conservés ! – sur lui depuis tout ce temps.

"Vous avez donc un peu connu Csilla avant l’ère glaciaire. Que s’est-il donc réellement passé ? Vous avez été attaqués ?"

La situation était déjà extrêmement perturbante, mais apprendre qu’en plus, des données avaient ou être conservées sur vous pendant plusieurs millénaires et qu’il ne leur avait même pas fallu une semaine pour les retrouver… Qu’avait-il commis de si grave ? Il avait des projets bien définis en tête, ça oui ! Mais de là à en arriver là ? Il releva à nouveau le regard vers le grand-père, notant à peine que leur consœur faisait la traduction pour le capitaine. Il commençait à avoir de gros doutes, se demandant si cette femme et ce vieillard étaient vraiment en train de travailler pour leur peuple ou si tout cela n’était qu’une immense machination de plus… Après tout, leur peuple n’était pas en relation avec des humains et collaborait encore moins avec eux.

"Il y a déjà eu assez de mal de causé et je ne compte pas livrer ce qu’il reste de mon peuple à ces petits jeux. Ces… failles, c’est une nouvelle manière de nous causer du tord ? Qu’est-ce que vous espérez, prendre nos enfants pour en faire des monstres à leur tour ?"

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Sam 16 Fév 2019 - 11:26
Leçon d'Histoire 6p5e
PNJ Mitth’san’suazee, Aristocra, 115 ans

– Il y a déjà eu assez de mal de causé et je ne compte pas livrer ce qu’il reste de mon peuple à ces petits jeux. Ces… failles, c’est une nouvelle manière de nous causer du tord ? Qu’est-ce que vous espérez, prendre nos enfants pour en faire des monstres à leur tour ?

– Personne ne sait qui est responsable de ces failles et tous en sont victimes, amis comme ennemis. Bien sûr, nombre de choses ont dû changer, par rapport à ce que vous avez connu, mais dites-vous un chose. Ce qui n’a pas évolué, c’est la volonté de nous tous de préserver notre peuple de toute attaque.

Il ne s’était guère attendu à ce qu’il réagisse bien et encore moins à ce qu’il accepte d’emblée de discuter avec eux. Le changement d’époque était encore trop récent, le choc plus profond encore quand on savait le nombre d’années qu’il avait sauté. Thsans s’était préparé en amont à cet entretien, pensant tout d’abord rassurer un peu leur jeune invité avant de passer à la suite, et cela passait par poser des repères solides, ce qui devait le plus cruellement lui manquer en ce moment-même. Il avait préparé une petite carte, dessinée à la main, de l’Ascendance, qu’il sortit du fichier et déplia devant Sogua. Les noms des planètes étaient écrites à côté de chacune, car ils ignoraient combien de mondes avaient été annexés par les leurs il y a tant d’années, ce n’était sûrement pas autant qu’aujourd’hui. Peut-être seulement quatre ou cinq ? Par ailleurs, si Csilla avait été détruite, il y avait fort à parier que les autres planètes aient elles aussi essuyé des frappes.

– De nos jours, l’Ascendance s’est beaucoup étendue, notre peuple établi sur diverses colonies, gravitant autour de Csilla. Cette planète est le pilier principal et le soutien de tous, toutes les colonies dépendant de l’aide centrale de Csilla. Nos règles de fonctionnement, de défense et de politique sont certainement différentes des vôtres, tout comme le nombre de Familles Régnantes, j’imagine. Si nous avons quelques échanges avec des communautés différentes, comme ici sur Nirauan, cela reste très restreint et, pour être honnête, peu officiel. Les nôtres sont particulièrement repliés sur eux-mêmes, les ouvertures aux autres peuples d’une rareté inimaginable.

Ce point allait peut-être le rassurer, s’il les soupçonnait d’être alliés à on ne savait qui, dans le but de détruire l’Ascendance. Calmer une personne aussi à cran prenait forcément du temps, de toute manière. Il poussa ensuite le document jauni et protégé vers le jeune homme, gardant en continu un air qui se voulait apaisant. Ils n’étaient pas ici pour lui refaire un procès en bonne et dû forme.

– Une large partie des archives a disparu avec le temps. Nous ignorons si certains éléments ont été effacés volontairement, cela peut arriver. Des éléments ont été conservés sur vous pour deux raisons. Votre participation à la reconstruction de la ville et vos actes, auprès des vôtres, en tant, plus tard, que maître Jedi. Aujourd’hui, il y a de rares sensitifs, un peu entraînés ou non, de notre peuple. Les ennemis de ces personnes sont aussi les nôtres.
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Dim 17 Fév 2019 - 16:02
"Personne ne sait qui est responsable de ces failles et tous en sont victimes, amis comme ennemis. Bien sûr, nombre de choses ont dû changer, par rapport à ce que vous avez connu, mais dites-vous un chose. Ce qui n’a pas évolué, c’est la volonté de nous tous de préserver notre peuple de toute attaque."

Passer au-dessus de la méfiance lui était encore quasiment impossible. Le choc d’avoir changé d’époque n’était pas encore passé, très loin de là, et il avait la nette impression qu’il lui faudra encore bien longtemps avant de l’avaler. Sans doute cela aurait-il été très différent s’il avait juste sauté de vingt ou trente ans… Mais de cinq millénaires, impossible de le prendre avec le sourire et encore moins de l’intégrer convenablement en juste quelques jours. Son esprit rejetait tellement la situation qu’il s’en rendait presque malade, comme dans ces cas où on était si incapable d’accepter une situation que vous vous en affaiblissiez vous-même à combattre la réalité.Des moments où on ne pouvait rien faire, rien changer, où on refusait d’accepter, jusqu’à en tomber malade alors que le réel vous frappait en plein visage.

Il s’obligea à détacher le regard du visage ridé de son interlocuteur pour le poser sur la carte qu’il déplia devant lui. Une carte de l’Ascendance, mais dont le nombre de planètes citées était très nettement supérieur à ce qu’il avait connu. Les mains serrées contre ses cuisses, sous la table, il prit une longue et discrète inspiration, en regardant une à une les différentes planètes représentées. L’Ascendance avait survécu, oui, et s’était donc aussi étendue, de ce qu’il en voyait, si ce n’était pas un mensonge… Cela, il pourra le vérifier par lui-même, s’il retrouvait son lien perdu avec la Force, depuis son arrivée ici. Leurs ennemis avaient-ils le même pouvoir ? Si oui, comment, alors, les combattre ? Car ils devaient le faire, c’était un devoir, une obligation, il en avait déjà pas mal parlé avec son ami et mentor. Pas juste eux deux, mais d’autres, de l’Ascendance, et d’autres, ailleurs dans la galaxie.

"De nos jours, l’Ascendance s’est beaucoup étendue, notre peuple établi sur diverses colonies, gravitant autour de Csilla. Cette planète est le pilier principal et le soutien de tous, toutes les colonies dépendant de l’aide centrale de Csilla. Nos règles de fonctionnement, de défense et de politique sont certainement différentes des vôtres, tout comme le nombre de Familles Régnantes, j’imagine. Si nous avons quelques échanges avec des communautés différentes, comme ici sur Nirauan, cela reste très restreint et, pour être honnête, peu officiel. Les nôtres sont particulièrement repliés sur eux-mêmes, les ouvertures aux autres peuples d’une rareté inimaginable."

"Mmh…"

Repliés sur eux-mêmes, c’est à dire, aucun contact n’était fait du tout avec les mondes extérieurs ou bien il y en avait toujours un peu, de temps à autres, comme ce que lui avait connu ? Après tout, Dean n’avait eu aucune difficulté particulière à venir avec eux ni à être accepté, une fois sur place. Quant à ce document… Respire un bon coup, rien de tout ça n’était arrivé ! Ou pas encore ? Ça devait arriver ? Mais comment… Garder un tel document, des années durant ! Quant à la raison même de ce procès, qu’on lui aurait intenté, il ne savait pas s’il devait en rire ou en hurler. Des frappes préventives auraient précisément pu sauver leur peuple, s’ils avaient tous agi bien plus tôt, au lieu d’attendre de se faire marcher dessus par une armée aussi importante ! Alors qu’ils auraient dû savoir que ce voisin gênant ne les laisserait pas en paix.

"Une large partie des archives a disparu avec le temps. Nous ignorons si certains éléments ont été effacés volontairement, cela peut arriver. Des éléments ont été conservés sur vous pour deux raisons. Votre participation à la reconstruction de la ville et vos actes, auprès des vôtres, en tant, plus tard, que maître Jedi. Aujourd’hui, il y a de rares sensitifs, un peu entraînés ou non, de notre peuple. Les ennemis de ces personnes sont aussi les nôtres."

D’un seul coup, Sogua se sentit totalement stupide… Lorsqu’ils avaient rencontré Dean, il s’était d’abord présenté comme sensitif, dévoué à aller de monde en monde pour régler certains problèmes où la Force était en cause, et pouvant prendre un apprenti pour suivre ses traces. Jamais, durant tout le temps qu’il avait passé auprès d’eux, il ne s’était présenté comme membre de l’Ordre Jedi, alors que c’était pourtant évident. Son attitude, ce qu’il disait, les anecdotes de son passé qu’il avait évoqué parfois, la façon dont lui-même avait été entraîné et ce qu’il lui avait confié sur le sujet, tout ça aurait dû lui crever les yeux et lui faire comprendre… Avait-il été naïf à ce point, pour ne rien réaliser ? Même ici, le réflexe premier était de se braquer, se protéger, mais ce n’était pas ça qui allait l’aider.

"Je ne suis pas vraiment un Jedi, j’ai juste été entraîné par l’un d’entre eux, car mon père voulait que j’apprenne à maîtriser ce genre de pouvoirs. J’étais petit, quand ils sont passés à l’attaque. Un peuple des Régions Inconnues, dirigée par deux Siths, des cinglés. La Flotte de Défense a été balayée, nos mondes bombardés, jusqu’à l’assaut final sur Csilla. La Marine n’était pas préparée du tout à faire face à des soldats pouvant utiliser la Force et ceux des nôtres pouvant le faire pas assez nombreux. Ça a été un massacre."

Jusque là, la Flotte avait tenu tête à un grand nombre d’ennemis, dans les Régions Inconnues, sans trop de difficultés. Mais ils n’avaient jamais eu à affronter un nombre élevé de soldats pouvant manier la Force, et e Côté Obscur, et personne n’avait alors songé que ça pouvait arriver. Dans leur culture, la Force était là, soit, mais on en parlait peu, rares étaient les personnes prenant la peine de s’entraîner s’ils étaient sensibles, et on jugeait qu’il n’y en avait pas besoin pour la vie quotidienne ou pour se défendre. C’était là, ça existait, voilà tout, inutile de chercher plus loin. Une erreur fondamentale… Sogua s’était interrompu le temps de reprendre son souffle et conserver son calme.

"Nous étions une poignée à défendre l’idée de se réfugier sous terre, loin de la surface, où l’air était respirable, car il était plus facile de défendre un peuple de cette façon. Il fallait du temps pour se reconstruire, remettre sur pieds toutes les défenses et la Flotte elle-même. Pendant ce temps, il nous fallait un refuge sûr pour les survivants. Ça devait être temporaire, puis en commençant les travaux, on s’est dit que ça pouvait devenir définitif. Une fois tout le monde mis à l’abri, et la Flotte reconstituée, qu’il sera ensuite temps pour… d’autres projets, disons."

Personnellement, l’un de ses souhaits les plus brûlants était de retrouver ceux qui avaient détruits la planète, jusqu’à en provoquer une ère glaciaire, et de leur faire passer l’envie de revenir s’attaquer aux leurs une seconde fois. Un souhait couplé à l’envie de faire comprendre à d’autres peuples similaires, assez agressifs, de ne pas tenter non plus d’actions de ce genre. Mais ça, évidemment, il n’en avait parlé encore à personne.

"Si j’en juge par votre apparence, la vie sous terre a duré… Ne le prenez pas mal, mais on dirait que vous n’avez plus respiré l’air libre depuis très longtemps."
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Lun 25 Fév 2019 - 13:39
Depuis le temps que ça avait débuté, Gilad s’était habitué aux perturbations causées par ces failles, néanmoins, il n’en était pas moins troublant d’avoir face à soi une personne ayant vu le jour il y a des millénaires de ça. C’était comme tourner délicatement la page d’un vieux livre pour y découvrir une Histoire oubliée de tous depuis bien longtemps. Bien que n’étant pas un féru d’Histoire ni particulièrement intéressé d’en apprendre plus sur un peuple qui n’était pas le sien, le capitaine reconnaissait malgré tout l’importance, et la chance, d’avoir un tel entretien. Pour ce peuple, c’était une occasion des plus fascinantes, il comprenait très bien la lueur qui animait le regard de leur diplomate depuis toute à l’heure, et le sourire du vieux Chiss également. Quoi que la discussion ne débutait pas forcément très bien, l’opportunité restait d’or.

Pour sa part, en apprendre plus sur ce passé n’était pas son souci principal, seul le présent le préoccupait. En l’occurrence, déterminer si cet homme était ou non une menace pour l’Empire et pour les hommes de Nirauan. Étant donné qu’il ne comprenait pas cette langue et que la jeune dame diplomate ne pouvait pas tout répéter exactement mot pour mot si elle devait aussi se concentrer sur l’interrogatoire en cours, il avait fait placer ici aussi un petit système de sécurité, afin de filmer l’entièreté de la conversation. Cela servira de rapport pour l’amiral, car Gilad ne voyait pas comment rendre fidèlement ce qui s’était produit ici d’une autre façon. Sans connaître la langue, la culture, les façons de faire, les erreurs d’interprétation n’en devenaient que trop faciles. Silencieux, il observait surtout les différentes réactions du jeune homme, à mesure que la discussion se déroulait.

Ce qu’il finit par lui répondre, et que la dame Ewime prit le soin de lui traduire, était intéressant. Il n’était peut-être pas un Jedi en bonne et due forme, du moins pas dans le sens où on l’entendait, mais il le deviendra… Et ses ennemis de l’époque étaient donc, encore et toujours, les mêmes à s’amuser à détruire la paix dans la galaxie. Il était remarquable de voir à quel point les membres de l’Ordre Sith prenaient toujours autant de peine à alimenter le conflit, depuis la nuit des temps. Quel était donc le but à toujours faire perdurer cette haine ? Face à ce type d’ennemis, lorsque personne n’était réellement préparer à des affrontements où la Force entrait grandement en ligne de compte, le capitaine n’avait aucun mal à imaginer le massacre ayant suivi. Même aujourd’hui, un peuple non préparé à ça, qu’il dispose ou non d’une puissante flotte, se ferait balayer.

Le sujet était très délicat, et plus encore incroyablement douloureux, pour ce jeune homme. Même sans parler la même langue, Gilad le voyait clairement dans son regard et au travers de certaines expressions. Il le revivait, tout en parlant, signe évident que ce passage de sa vie l’avait très profondément marqué. Quelle tristesse, que des enfants soient ainsi déchirés dès le plus jeune âge et marqués par la guerre… Inutile de se demander, pour la suite, ce qui l’avait motivé à prendre les armes et devenir, peu à peu, l’homme décrit sur ce vieux document. Les vocations naissaient très souvent dans la souffrance, et ce depuis que la galaxie existait.

"Demandez-lui qui l’a entraîné, voulez-vous ? S’il s’agit bien d’un Jedi ou affilié. Et comment cela s’est passé."
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Lun 25 Fév 2019 - 20:59
« Il y a déjà eu assez de mal de causé et je ne compte pas livrer ce qu’il reste de mon peuple à ces petits jeux. Ces… failles, c’est une nouvelle manière de nous causer du tord ? Qu’est-ce que vous espérez, prendre nos enfants pour en faire des monstres à leur tour ? »

« Personne ne sait qui est responsable de ces failles et tous en sont victimes, amis comme ennemis. Bien sûr, nombre de choses ont dû changer, par rapport à ce que vous avez connu, mais dites-vous un chose. Ce qui n’a pas évolué, c’est la volonté de nous tous de préserver notre peuple de toute attaque. »


La jeune femme devait vraiment fournir un effort assez important pour comprendre le tout, tant certains mots lui échappaient, même si elle parvenait à comprendre le sens global de la phrase et traduire à mesure pour le capitaine Pellaeon. Ce n’est qu’en discutant pour de bon ainsi qu’elle réalisait que la langue n’était pas juste un petit peu différente… En réalité, c’était parfois si marqué qu’elle avait l’impression d’entendre un langage complètement différent alors que les racines étaient similaires. En plus de cela, l’accent était lui aussi parfois compliqué à bien cerner et changeait même le sens de certains mots, suivant la prononciation. L’Aristocra Mitth’san’suazee enchaîna ensuite, en présentant une carte de l’Ascendance, en disant un peu plus sur ce qu’était leur peuple aujourd’hui et les colonies. C’est qu’elle appréciait beaucoup, chez cet Aristocra, il était toujours très calme, quoi qu’il arrive, et prenait le temps nécessaire pour poser les choses, expliquer, discuter. Outre son âge, il avait une expérience non négligeable. Son regard accrocha un bref instant le document jauni, faible vestige d’une époque depuis si longtemps disparue. C’était presque improbable de se dire que ce document avait été écrit il y a des milliers d’années.

« Une large partie des archives a disparu avec le temps. Nous ignorons si certains éléments ont été effacés volontairement, cela peut arriver. Des éléments ont été conservés sur vous pour deux raisons. Votre participation à la reconstruction de la ville et vos actes, auprès des vôtres, en tant, plus tard, que maître Jedi. Aujourd’hui, il y a de rares sensitifs, un peu entraînés ou non, de notre peuple. Les ennemis de ces personnes sont aussi les nôtres. »

Un moment de silence suivit cette dernière phrase. L’air de Bres’ogu’aynik était quelque peu étrange, un peu perdu, troublé, elle ne saurait pas vraiment comment le définir… Comme s’il venait de réaliser un élément important et qu’il ne comprenait pas pourquoi il ne se serait pas rendu compte de quoi que ce soit plus tôt. Ewime faillit relancer la conversation puis se tut au dernier instant, attendant, simplement. Puis lorsqu’il parla, elle eut d’abord un mouvement de surprise mal dissimulé. Un père voulant que son fils s’entraîne à la Force, sans le cacher, c’était strictement impossible, de leurs jours. Celui qui oserait faire ça courrait le risque de se faire aussitôt exilé, alors que l’enfant serait confié à une autre famille, jugée plus stable.

« J’étais petit, quand ils sont passés à l’attaque. Un peuple des Régions Inconnues, dirigée par deux Siths, des cinglés. La Flotte de Défense a été balayée, nos mondes bombardés, jusqu’à l’assaut final sur Csilla. La Marine n’était pas préparée du tout à faire face à des soldats pouvant utiliser la Force et ceux des nôtres pouvant le faire pas assez nombreux. Ça a été un massacre. »

La jeune femme échangea un long regard avec l’Aristocra des Mitth, avant de traduire doucement pour le capitaine Pellaeon. Pendant ce temps, le jeune homme arrivé des failles était surtout occupé à se reprendre et garder le contrôle de ses émotions. Siths, le mot était lâché, ils auraient dû se douter qu’il y avait un lien avec ça… Qui d’autre aurait pu balayer la Flotte de Défense ? Comment auraient-ils pu savoir ce fléau et comment s’y préparer, alors que même aujourd’hui, ils avaient si peu d’informations sur cet Ordre ? Ewime ne parvenait pas vraiment à imaginer Csaplar et les autres villes en surface, elle ne parvenait juste pas à visualiser ce monde autrement qu’enfoui sous des couches de glace et de neige. Comme si cela n’avait jamais existé, alors que si, pourtant, si… Ce que le jeune homme ajouta ensuite la fit se poser un peu plus de questions. Une poignée à défendre l’idée de vivre sous terre, cela signifiait que les leaders de l’Ascendance, à cette époque, ne voulaient pas de ça, qu’ils préféraient abandonner pour de bon la planète ? Et quels arguments avaient fini par les faire céder ? Comment cette « poignée » s’y était-elle prise pour faire pencher la balance en leur faveur ?

« Il fallait du temps pour se reconstruire, remettre sur pieds toutes les défenses et la Flotte elle-même. Pendant ce temps, il nous fallait un refuge sûr pour les survivants. Ça devait être temporaire, puis en commençant les travaux, on s’est dit que ça pouvait devenir définitif. Une fois tout le monde mis à l’abri, et la Flotte reconstituée, qu’il sera ensuite temps pour… d’autres projets, disons. »

Mmh, oui… Le document jauni évoquait en partie les projets en question. Elle ne fit aucune remarque là-dessus, quoi que l’envie était brûlante. L’envie de vengeance n’était pas clairement exprimée, mais parfaitement sous-entendue, quand bien même il conservait un ton égal. En y prêtant assez attention, on pouvait sentir dans sa voix l’envie de traquer ceux qui avaient fait subir ça à leur peuple. La remarque la fit sourire et elle hocha la tête, ce mode de vie avait bien sûr contribué à plusieurs changements physiques, c’était évident. Il devrait bien s’entendre avec Thrawn sur certains sujets, ce jeune homme, de ce qu’elle en jugeait.

« Demandez-lui qui l’a entraîné, voulez-vous ? S’il s’agit bien d’un Jedi ou affilié. Et comment cela s’est passé. »

Très bonne question, car il avait bien fallu que le mentor en question vienne vivre dans l’Ascendance, s’il avait voulu entraîner son élève régulièrement. Elle fit de nouveau la traduction, pour Bres’ogu’aynik, cette fois-ci, l’interrogeant sur son maître, son mentor, ou peu importe comment on nommait cette personne.

« Personne, dans votre peuple, n’a trouvé rien à redire, qu’un étranger vous forme à la Force ? »

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Mar 26 Fév 2019 - 7:36
Il y avait plus terrible que le changement d’époque, quand il y songeait. En étant ici, comment pourra-t-il traquer les responsables du massacre et le leur faire payer ? Dean lui répondrait aussitôt que la vengeance n’était de toute façon pas la bonne voie à suivre et qu’il ferait mieux de se concentrer sur les différents moyens de défendre les siens et se défendre lui-même, de continuer à s’entraîner. Ils en avaient déjà parlé plusieurs fois, pour autant, il lui était encore difficile d’accepter de ne pas essayer de se venger, de laisser le passé où il se trouve pour se concentrer plutôt sur l’avenir. La diplomate l’interrogea tout à coup sur son maître, après un bref échange avec l’humain, puis lui demanda si personne n’avait alors trouvé quelque chose à dire contre le fait qu’on l’entraîne de cette manière. Il haussa un peu les épaules, légèrement perplexe.

"Pourquoi quelqu’un se serait opposé à ça ? C’est un entraînement comme un autre. Mais nous aurions été plus nombreux à savoir s’en servir et à connaître les ennemis qui en font usage, ça ne se serait pas passé comme ça."

Le vrai problème, c’était bien l’indifférence et le manque d’informations, vis à vis de la Force ! Soit les gens s’en fichaient un peu, c’était là et ça existait, point final, soit ils se demandaient vaguement à quoi ça pouvait bien servir mais ne cherchaient pas non plus à aller plus loin car ils jugeaient ce détail inutile. Un pouvoir trop peu répandu, trop peu de personnes prenant la peine de l’exercer ou progresser, et pas d’utilité visible dans la société… Résultat, un manque alarmant de connaissances sur le sujet, plus encore sur les ennemis de leur peuple. Sogua renifla un peu, respirant lentement pour de nouveau chasser l’envie de vengeance. On se calme, tout cela appartenait au passé. De toute façon, à quoi cela lui servirait ? Les morts ne reviendront pas à la vie pour autant. L’air de Csilla n’en sera pas de nouveau respirable. Il devait agir, pourtant, sinon il en deviendrait fou.

"J’ai rencontré Dean avec mon père pendant un voyage. C’est un Miraluka, il voit littéralement la Force et a su ainsi que j’étais sensible à elle. Il nous a accompagné sur Copero et s’est chargé de mon entraînement. Il ne parlait jamais des Jedis, j’ai compris très tard qu’il en faisait partie."

Il y a… quatre minutes, en réalité. Mais bref. Pour la suite, comment ça s’était passé, et bien comme tout type d’entraînement, aussi ne s’étala-t-il pas vraiment là-dessus. Il avait aussi son autre travail à apprendre, en parallèle, et Dean ne pouvait pas lui faire suivre l’apprentissage de la Force toute la journée en continu. Il avait été plus qu’un mentor, un de ses meilleurs amis et confidents, presque un grand frère. Sogua ajouta d’une voix plus lente que Copero n’était pas une planète très fermée d’esprit, que ce soit sur la Force ou autre chose, et que ça avait aussi dû beaucoup faciliter son entraînement. Au même instant, son regard accrocha celui, froid et très discret, d’une petite caméra. Tout était filmé depuis le début ? Et à l’usage de qui, pouvait-on savoir ? Se sentir surveillé en permanence le lassait profondément, comme s’il n’était rien d’autre qu’un dangereux criminel.

Un autre détail très lassant, c’était ce vieux document. Un procès pour avoir mené des frappes préventives… Sogua n’était pas certain de devoir en rire ou en pleurer, il était plus dégoûté, pour le moment. Des frappes préventives auraient évité que ce peuple n’attaque le leur et ne l’écrase ! Et même sans aller jusque là, au moins prendre la peine de se renseigner au maximum plutôt que de rester dans un coin des Régions Inconnues.

"Sinon, je peux enfin savoir ce que vous me reprochez, au juste ? C’est un crime d’avoir passé dans une faille sans le vouloir ? Ou d’être sensible à la Force ? Ou si c’est en rapport avec ça, que j’aurai mené des frappes préventives, il y a prescription, à présent."
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Jeu 28 Fév 2019 - 18:32
Leçon d'Histoire 6p5e
PNJ Mitth’san’suazee, Aristocra, 115 ans

Le plus terrible, dans toute cette affaire, était que ce passage de leur Histoire avait été bel et bien été tout à fait oublié, à tel point qu’il y avait, même aujourd’hui, des Clans prêts à croire que la menace Sith n’était pas si forte que cela. Ou croyant que jamais la Flotte de Défense ne pourra chuter, que jamais elle ne pourra se faire dévorer par un ennemi plus puissant qu’elle… C’était de l’arrogance, aucune armée ne peut être invincible, toutes finissent par tomber, tôt ou tard. Qui allait accepter d’emblée cette Histoire et qui allait la réfuter, refuser d’y croire ? Et pourquoi tout cela avait-il oublié ? Ou bien, peut-être effacé volontairement, comment savoir, aujourd’hui. L’Aristocra voyait bien certaines raisons, dont la plupart politiques, d’effacer ce passage-là de leur Histoire, des raisons qu’il préféra encore ne pas évoquer dans l’immédiat.

Cette affaire renforçait aussi la croyance que la Force n’était rien de plus qu’une tare ou une maladie dangereuse à éliminer à tout prix, car elle mettait l’équilibre de toute la société en péril, de même qu’elle ne pouvait que leur créer à tous divers problèmes. Un tel massacre, et ce qui s’était ensuivi, ne pouvait qu’être une raison de plus de vouloir ensuite chasser la Force. Leur jeune ami n’avait pas pu connaître ça, ce rejet si fort, mais il en avait pourtant connu les racines sans même en avoir conscience. Ça ne pouvait être qu’à partir de cette époque et des ces problèmes que ce pouvoir étrange avait doucement commencé par être rejeté. Le temps avait fait le reste, comme l’évolution de leur culture, pratiques, langue et habitudes. Sans oublier le repli sur soi et le renforcement des défenses allant avec. Tout cela était très lié et expliquait bien des choses. Il sera très intéressant d’explorer ces phases plus en profondeur, et pas seulement en surface, comme aujourd’hui.

– Sinon, je peux enfin savoir ce que vous me reprochez, au juste ? C’est un crime d’avoir passé dans une faille sans le vouloir ? Ou d’être sensible à la Force ? Ou si c’est en rapport avec ça, que j’aurai mené des frappes préventives, il y a prescription, à présent.

– En effet, il y a prescription, bien que ce soit toujours un motif d’exil de nos jours. En ce qui concerne votre passage, il est bien logique de s’interroger, déterminer qui vous êtes, Jedi ou Sith, ou bien personne neutre, avant de décider quoi faire. Arriver au cœur d’un vaisseau militaire de cette façon a dû en stresser les occupants, vous en conviendrez.

N’importe quel équipage aurait réagi de la même façon, en commençant par mettre aux arrêts l’arrivant surprise, puis tâchant tout aussi vite de savoir qui il était, comment il était arrivé là et quelles étaient ses intentions. A présent, légalement, c’était au capitaine Pellaeon de décider quoi faire de lui, il était arrivé sur son vaisseau puis conduit sur cette planète. Ni le premier lieu ni le second n’étaient sous la juridiction de l’Ascendance. Ils ne pouvaient pas imposer de l’emmener avec eux sur Csilla ou ailleurs. Dans le même temps, le Conseil sera sûrement intéressé d’entendre parler de cette affaire. Il échangea quelques brefs mots avec Chaf’ewime’asu, sur le sujet, songeant au message qu’il allait ensuite adresser à ses confrères et sa consœur.

Maintenant, si la jeune sœur de Formbi voulait bien traduire pour le capitaine, c’était à lui de leur dire, pour la suite, s’il libérait ou non le jeune homme, ou s’il attendait d’avoir l’avis de Thrawn. Pour sa part, il ne pouvait aller plus loin sur le sujet, devoir était fait en interrogeant ce garçon. Il ne devrait pas déjà être considéré comme un très grand danger pour l’Empire, de toute façon. Il était si jeune encore.
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Sam 2 Mar 2019 - 12:41
Très bien, ils n’avaient pas affaire à un Plagueis nouvelle génération, ou plutôt ancienne génération, ni à un autre doux dingue du même moule, c’était déjà cela de rassurant. Il écouta les retranscriptions de la jeune femme, hochant lentement la tête. Bien, ils étaient tombés sur une sorte de héros, pour l’Ascendance, ou au moins une personne qui avait su marquer l’Histoire. Il était si rare de trouver, ainsi, des noms aussi facilement alors que l’affaire datait d’il y a plusieurs millénaires. Une affaire qui ne lui avait pas visiblement produit que des amis, si on en jugeait à ce procès. Le capitaine resta un instant silencieux, puis leur répondit que c’était bon, ils libéraient ce jeune homme, qu’il fasse ce qu’il voulait, à présent. Qu’il reste un peu sur Nirauan ou parte pour rejoindre les siens, le temps de s’adapter à cette époque, dans un cas comme dans l’autre, Gilad était plutôt soulagé que ce ne soit pas un nouveau gros problème.

"Il peut repartir avec vous, s’il le souhaite. Dame Ewime ?"

Il l’interrogea du regard, se demandant si elle acceptait toujours d’être celle pouvant « guider » le jeune homme, comme elle avait déjà l’habitue des sensitifs, et aussi parce qu’il savait que ces derniers n’étaient pas très bien vus, dans l’Ascendance, donc le temps qu’ils soient mis au courant et que les choses se tassent un peu, surtout… C’était un terrain inconnu, lui-même ne pouvait pas rester là durant des jours car il avait du travail, avec la septième Flotte, donc si elle acceptait de prendre les choses en main avec le nouvel arrivant, il lui en serait très reconnaissant. Après tout, elle travaillait ici et était capable de comprendre facilement les gens, il en avait confiance en elle. En quelques mots, il lui expliqua ce qu’il attendait, puis se leva pour s’approcher du dispositif qui filmait toute la scène.

"La seule chose qui m’importe est qu’il n’y ait plus en liberté des malades du même style que Darth Plagueis. Puisque ce garçon n’en est pas un…"

Il coupa l’enregistrement avec douceur, regrettant plus que jamais que ce fou n’ait pas été stoppé bien avant. Un danger public qui aura marqué les esprit de façon très durable, hélas. Mais soit. Il prit la petite carte contenant la scène filmée et la glissa dans sa poche, il l’enverra toute à l’heure à l’amiral, accompagné d’un bref rapport. Les mots prononcés durant cet entretien suffiront, à eux seuls.

"Je vous laisse prendre les choses en main, à présent."
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Lun 4 Mar 2019 - 13:13
« Pourquoi quelqu’un se serait opposé à ça ? C’est un entraînement comme un autre. Mais nous aurions été plus nombreux à savoir s’en servir et à connaître les ennemis qui en font usage, ça ne se serait pas passé comme ça. »

Parce que c’était extrêmement mal vu et que ceux qui étaient sensibles à la Force avaient le choix entre être exilés ou suivre un traitement médicamenteux pour s’en débarrasser ? Médicaments dont elle doutait très franchement de l’efficacité, au passage, à présent qu’elle en savait plus sur la Force. Enfin bref. Là-dessus également, les mentalités avaient très profondément évoluées. Un entraînement comme un autre… S’il savait à quel point cette simple affirmation allait en faire bondir tant d’indignation, de leurs jours, il faudra le préparer en amont à faire face à ce genre de réactions. La jeune femme échangea un bref regard un peu triste avec Thsans, se demandant comment ils avaient bien pu en arriver là. Leur jeune ami ajouta que c’était son père qui avait demandé à ce qu’il soit formé, sur leur planète même, et que Copero n’était pas une des planètes les plus fermées d’esprit qui soit. Un ajout qui devait faire plaisir au chef des Mitth, sans doute. Bien… Bien, bien… C’était très… Assez troublant. Elle avait sous-estimé le gouffre impressionnant entre la mentalité il y a cinq milles ans et celle qui existait aujourd’hui, même en n’ayant encore qu’effleuré la surface, c’était déjà flagrant. Et un peu effrayant.

« Sinon, je peux enfin savoir ce que vous me reprochez, au juste ? C’est un crime d’avoir passé dans une faille sans le vouloir ? Ou d’être sensible à la Force ? Ou si c’est en rapport avec ça, que j’aurai mené des frappes préventives, il y a prescription, à présent. »

« En effet, il y a prescription, bien que ce soit toujours un motif d’exil de nos jours. En ce qui concerne votre passage, il est bien logique de s’interroger, déterminer qui vous êtes, Jedi ou Sith, ou bien personne neutre, avant de décider quoi faire. Arriver au cœur d’un vaisseau militaire de cette façon a dû en stresser les occupants, vous en conviendrez. »


Oui, cependant, ils n’avaient pas affaire à un seigneur Sith ou à une personne qui cachait son jeu pour filer ensuite, preuve en était là. Ewime se tourna à moitié vers l’Aristocra pour en parler rapidement avec lui, quoi que son opinion était déjà faite et il semblait la partager. Elle termina ensuite de traduire les derniers échanges, pour le capitaine Pellaeon, et surtout lui faire part de ce qu’eux-mêmes pensaient de cette affaire. Pour le moment, c’était encore un jeune homme, encore très perdu et perturbé par cette affaire, mais pas un danger pour l’Empire ou pour Nirauan. Pas même un danger pour qui que ce soit, à son avis, sauf, sans doute, pour l’Ordre Sith. Le garçon n’en avait pas parlé mais ils savaient déjà qu’il sera du genre à partir au combat contre eux sans hésiter. Le capitaine eut un instant de réflexion puis leur confirma ensuite qu’il acceptait de relâcher le garçon. Très bien ! Elle hocha ensuite la tête, comprenant sa question silencieuse. Bien sûr, elle pouvait très bien l’aider à s’intégrer dans cette époque, rester près de lui au moins le temps que Thsans parle de tout cela aux autres. Elle l’avait fait pour Thrass, avant qu’il ne retrouve son frère puis Csilla, donc pourquoi pas pour Sogua.

La tête tournée vers Sogua, elle lui annonça cette décision, tandis que le capitaine allait couper puis récupérer l’enregistrement. Il avait tellement de choses à voir, pour « se mettre à jour », que ça vous en donnait le tournis. Mais pourquoi ne pas commencer par se rendre sur Csilla ? Qu’il voit, au minimum, de ses propres yeux la ville dont il avait aidé à la fondation. Suite à ça, une fois qu’il aura du temps pour se mettre un peu dans le bain, il serait intéressant qu’il partage avec les siens ce qu’il avait connu, durant son époque. C’était une occasion unique de combler une page encore blanche de leur Histoire.

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