| |  Jeu 9 Jan 2020 - 19:14 Une semaine et quelques s'était déjà écoulé depuis la dernière réunion au palais de l'Empereur. Pour certaines raison elle lui était resté gravé dans sa chair, il savait le pourquoi, pourtant comme il avait encore du mal à le croire, il déniait pour le moment la réalité. Chaque nouvelle goutte de sang s'échappant de ses voies nasales, il l'essuyait rapidement et d'un geste avec un mouchoir à porté de main. Comme si de rien n'était, au début cela survenait simplement au moins une fois par jour, puis depuis peu c'était plus de deux fois mais jamais des saignements trop longs, juste quelques gouttes. Par précaution il avait dans son vaisseau ou dans sa chambre dans laquelle il loge temporairement, une poche de sang pour perfusion au cas où il commencerai par perdre plus que nécessaire. Il y avait quand même une chose qui le surprenait et qu'il avait commencé par remarqué, c'était qu'une partie de ce qu'il perdait donnait l'impression de s'évaporer dans l'air, puis qu'à ce moment là, c'est comme s'il sentait une sorte de frisson très bref. Cela lui avait donné quelque peu matière à cogiter sur lui-même, ce qui change des précédents siècles dont il a vécu, où il n'avais quasiment jamais eu de telles songes. Après pour changer, Scourge avait d'autres choses pour faire travailler son esprit, voire même travailler tout court, une petite mission dont il avait presque du l'arracher à la glaciaire Ysanne Isard. Il se souvint de leur rencontre de ce jour là, elle l'avait fait patienter avant de la rencontrer, sans doute pour remettre Scourge à la place que l'Empereur l'avait placé sous cette jeune femme, avant de pouvoir rentrer dans son bureau. Scourge avait eu le droit d'obtenir un minimum de données sur cette humaine, sur ces exploits notables. Aussi lorsqu'il la vit, la première impression qu'elle lui laissait fut à la hauteur de sa réputation, pendant sa longue existence il avait déjà rencontré ce genre de personnage. Son regard avec ces yeux hétéro-chromique était celui de quelqu'un qui pouvait tantôt vous glacer sur place, tantôt être prompt à une vive colère. Ces cheveux à l’instar de ses prunelles, était noir d'encre avec des mèches blanches sur le devant, elle portait un maquillage léger qui noircissait ses cils et ses lèvres, mettant en valeur la pâleur de sa peau et la couleur de ses yeux. Lorsqu'elle commença à s'adresser à Scourge, celui-ci compris très vite à qui il avait affaire, malgré tout le mépris qu'elle semblait lui porter, elle était intelligente, d'une personnalité vraisemblablement avide de pouvoir, avec l'envie de tout contrôler autour d'elle. À chaque fois que son regard se posait sur lui elle lui donnait l'impression de réfléchir à différente façon de se débarrasser de lui. Malgré tout, Scourge avait coopéré avec elle, il avait déjà eu affaire à de tels personnages, il lui avait fait un rapide résumé de son pedigree, il su avec cela qu'il partageait quelques points commun avec elle, surtout en matière de tortures et d'assassinats. En cela il avait été assez loquace, afin de satisfaire la curiosité de la jeune femme, il lui avait parlé des méthodes les plus efficaces qu'il avait appris à utiliser et à maîtriser. Finalement, elle lui avait donné toute les informations nécessaires quant à son nouveau poste au sein du BRI, elle l'avait intégré à la branche non-officielle qu'est la Rectification en tant qu'Agent spéciale, il ne rendra compte uniquement qu'à elle et personne d'autre. Elle l'avait prévenu qu'alors il fera très souvent cavalier seul, puis que comme officiellement cette branche n'existe pas il devra se débrouiller si jamais quelque chose venait à s'envenimer. Ensuite et pour que sa mission que lui a confié l'Empereur se déroule dans les condition les plus optimales il devra opérer au sein du Bureau des Opération. Il bénéficie donc depuis du matériel et des diverses ressources d'un agent de terrain, d'une immatriculation avec un nom de code temporaire dont-il taira le nom. Une fois les derniers détails mis au points, elle allait lui confier aussitôt une mission lorsque Scourge lui en proposa une dont il voulait d'abord s'en occuper, elle allait pas être d'accord mais il réussit à négocier qu'en échange il lui fournirai des détails bien croustillants à l'issue, en fin de compte elle accepta car elle voulait déjà elle même plus d'informations concernant la personne sujette à cette histoire. Qui donc ? Il s'agissait simplement de la mystérieuse Takara Hilts. Après avoir obtenu donc le feu-vert, il utilisa les protocoles du bureau pour envoyer une demande de rencontre à la jeune Hilts. Il s'y était identifié comme un certain Agent Mulder du BRI, qu'il devait simplement l'interroger pour une enquête Standard, comme l'avait déjà fait les autres Sith. Ce dernier détail c'était du pipeau mais la demande était suffisamment protocolaire pour éviter toute remise en question. Il l'a donc invité à le rencontrer à une table numéroté et qu'il aura réserver sous ce même pseudonyme, à une certaine heure, lors de la soirée qui fera office de cérémonie d'ouverture de la nouvelle académie Sith de Coruscant, organisé par le directeur et grand amiral Declann en personne. Le soir venu Scourge s'était présenté à la fête, son aura habilement dissimulée, il arborait l'air décontracté la même tenu qu'il avait porté pour le gala d'anniversaire de l'Empire, avec son sabre laser bien caché. Bien que sa taille est impressionnante par rapports aux autres invités et la rougeur de son épiderme bien facilement remarquable, il ne passera pas pour un barbare avide de massacre, comme pouvait le prétendre les rumeurs au sujets des Sith actuels. La salle dans laquelle tout se déroulait, était éclairé modestement, les murs d'une couleur crème, du mobilier stylisé au bois avec des ornements dorés trônait un peu partout dans la pièce. On pouvait trouver dans un petit coin aménagé un petit orchestre d'humains en smoking noir et aux instruments argentés en train de jouer un air d'ambiance plutôt classique. Nial Declann, vêtu de son blanc amiral, se trouvait en pleine discussion plus ou moins active avec quelques-uns de ce que l'on pouvait reconnaître comme des officiers. Scourge attrapa un flûte de champagne parmi tant d'autre qu'un serveur lui proposa sur un plateau, ainsi que quelques petits amuse-bouches au fromage, avant d'aller rejoindre la conversation. Le directeur et les autres l'avisèrent avec une certaine crainte mêlé de respect, Scourge le fit avec le décorum dont il était habitué, à priori il avait interrompue une discussion à propos des cours qui seront instaurés, alors pour relancer, Scourge s'attela à leur décrire pas mal de détails sur l'académie dans laquelle il était passé, il interrogeas un peu Declann, lui offrit quelques conseils sur certains points dont il faudra prendre en compte, il l'approuva aussi sur pas mal de point pour valoriser son travail et ainsi de suite... La palabre allais de bon train quand Scourge aperçu finalement la jeune Takara Hilts déjà assise à la table qu'il avait réservé. Il regarda l'heure et su qu'il va devoir aller la rejoindre. -... donc pour la sélection finale on les envoyaient dans les tombeaux infesté d'énormes créatures sensible à la Force, pour qu'il nous ramènes des artefacts de grandes valeurs, et bien entendu les survivants était sélectionné suivant comment ils s'en était sorti. Ici maintenant sur Coruscant j'ai hâte de voir quels sortes d'épreuves ils vont devoir affronter et euh... Oh ça par exemple, je vous pris de m'excuser messieurs-dames, j'ai un rendez-vous que je ne dois pas manquer. Grand Amiral et Directeur Declann, ce fut un immense privilège de discuter avec vous et je vous souhaite une bonne réussite pour votre Académie ! Puis Scourge se tourna dans la direction de la jeune Hilts, traversa la foule jusqu'à atteindre la table et la salua poliment. - Dame Hilts, je suis ravie de vous revoir ! Scourge s'assit ensuite et posa son verre de champagne, avant de retirer l'étiquette de la table sur laquelle était indiqué réservé. - Et vous êtes parfaitement à l'heure pour notre rendez-vous ! dit-il en mimant un léger sourire. | | |
| Lord ScourgePetite nature fleur bleue Activité : Actif
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| | Jeu 16 Jan 2020 - 15:47 Pouvoir passer autant de temps au Palais Impérial, Takara ne l’aurait jamais cru possible. Pas après avoir vécu toute sa jeunesse sur une planète isolée et avoir été balloté jusque dans cette temporalité par la volonté incompréhensible de la Force. Mais c’était là une véritable aubaine pour elle qui n’avait eu jusqu’alors qu’un seul instinct primaire : retrouver son foyer, même plusieurs millénaires après son départ forcé. Qui disait vie au Palais signifiait également accès à certaines archives qui lui étaient jusque-là inaccessibles. Des archives qui pouvait peut-être la renseigner sur le statut de son monde natal : était-il connu de l’Empire ? Si oui, existait-il toujours ? Son peuple était-il toujours uni et en vie ? Tant de questions qui restaient en suspens et dont elle obtiendrait peut-être des réponses avec du temps. La rousse ne voulait pas prendre de risque à voir son secret éventé par d’éventuels fouineurs qui surveilleraient ses faits et gestes et ainsi mettre en danger son propre peuple si celui-ci vivait encore dans le secret. Surtout avec ce peau rouge assigné à un des services de renseignement… Car si une telle chose devait arriver, Takara ne s’en remettrait probablement jamais. Fort heureusement, l’ancienne préfète pouvait remercier l’Empereur de lui avoir donner une mission, de quoi espacer ses recherches et ainsi minimiser les risques de révéler par erreur son savoir interdit. D’un autre côté, ce qu’elle avait dit au cours de la réunion des Sith n’était pas un mensonge. Bien que son agenda l’amenât à agir dans l’ombre sur ce sujet, elle restait tout de même convaincue que le meilleur moyen pour les siths de s’intégrer dans cet Empire passait par l’assimilation et l’appropriation des valeurs de cette entité. Qui plus est, elle interprétait comme un immense honneur la responsabilité que lui avait confié l’Empereur. S’occuper de la garde et de l’entrainement de sa jeune protégée, Leia Organa, était une entreprise qui requérait confiance et compétence. Pourquoi l’avait-il choisi elle, une parfaite inconnue, pour une telle mission ? Takara ignorait la réponse à cette question. Tout comme elle ignorait ce que l’Empereur pouvait savoir d’elle. La rousse n’avait ainsi pas perdu de temps au cours des deux dernières semaines. Désireuse de faire bonne impression et d’en apprendre plus sur cette personne qu’elle était sensée former, Takara avait organisé plusieurs entrevues avec la jeune Organa. D’abord pour discuter de ses connaissances, et tenter d’en savoir plus sur la raison de sa présence aux côtés des l’Empereur et non dans les rangs de cette Rébellion. Sans réel succès sur ce dernier sujet, la jeune femme restant parfois vague, parfois pointant vers des raisons tout à fait valides. Néanmoins Takara avait pu ressentir une réelle détermination chez elle à atteindre son but. C’était là une très bonne chose d’avoir quelqu’un de volontaire, cela permettait de mettre de côté les tours de passe-passe idiot visant à manipuler celui qui n’était pas prêt à mettre les deux pieds dans le plat de son propre gré. Sur ce point la préfète était satisfaite. Les exercices pratiques en revanche étaient plus aléatoires et trahissait un manque de savoir-faire ou de connaissance qui restait compréhensible compte tenu du pédigré de la princesse et bientôt future reine d’Alderande. D’un autre côté, cela signifiait qu’elle avait encore beaucoup à apprendre et que ce serait à Takara de rendre des comptes si l’Empereur venait à trouver son travail insatisfaisant. C’est pourquoi la préfète passait aussi le plus clair de son temps à pratiquer et parfaire ses propres connaissances pour rester à la hauteur et en apprendre un maximum sur cet univers qu’elle découvrait encore. La technologie restait encore plutôt magique à ses yeux, elle qui n’avait jamais vu d’ordinateur de la sorte en fonctionnement avant d’arriver dans cette temporalité. Ni même de véhicules volants et bien d’autres choses encore. Face à tant d’inconnues et de mystères la rousse restait donc en permanence sur ses gardes, presque paranoïaque selon les instants. C’est pourquoi elle aurait sans doute dû se méfier plus tôt des services de renseignements, et du BRI plus que du BSI puisque c’était dans les bureaux du premier que le seigneur Scourge avait été affecté par l’Empereur. La demande d’entretient qu’elle reçut, pourtant, ne la surprit guère sur le moment. Takara était parvenu à se glisser entre les mailles de leur filet grâce à l’aide de Lady Lunariss mais maintenant qu’elle était à portée de mains il était normal que les renseignements se rappellent à elle. Elle n’était qu’une inconnue d’un autre monde à leurs yeux et elle devrait probablement chercher à le rester. C’était pourquoi elle avait dû accepter cette entrevue avec cet agent Mulder pour éviter d’abord de paraître trop suspecte à leurs yeux mais aussi parce que le lieu du rendez-vous l’arrangeait particulièrement. La rousse avait déjà reçu une demande d’invitation du Grand Amiral Declann à une réception qu’il organisait dans sa grande villa de Coruscant pour, d’après lui, « encourager la promotion des Sith et leur attitude bienfaitrice envers l’Empire ». C’était bien naïf de sa part de dire cela alors que les siths pensaient d’abord à leur intérêt personnel mais Takara n’ayant cessé de mettre en avant sa volonté de s’intégrer dans l’Empire, refuser aurait pu être interpréter comme une remise en question des propos qu’elle avait tenu devant le Grand Amiral et l’Empereur. De plus, une réception publique lui offrirait plusieurs échappatoires si jamais l’agent se montrait trop curieux à ses yeux. Mais qui disait réception publique sur invitation disait également haut standing, code de conduite et bonnes manières et débarquer en tenue pratique n’était donc, bien évidemment et à son grand désespoir, nullement envisageable. S’il y avait bien quelque chose que Takara détestait, c’était de devoir jouer les potiches pour servir les intérêts d’un autre, et cela son père l’avait très vite compris. Varner Hilts avait donc insisté pour que sa princesse l’accompagne aussi souvent que possible, à une époque où la rouquine n’était encore qu’une adolescente. Mais dans le cas de du Grand Amiral Declann c’était une fois encore pour une cause en adéquation avec ses valeurs et son code de conduite, cela la dérangeait donc un peu moins. Takara avait donc fait appel à la cohorte de serviteurs du Palais Impérial qui gravitait autour de la jeune Organa pour lui dénicher une tenue adéquate pour l’occasion et différente de celle qu’elle avait pu porter lors du Bal de l’Empire. C’était donc maquillée et vêtue d’une longue robe d’un rouge presque bordeaux légèrement corseté laissant ses épaules blanches dénudées qu’elle sortit du speeder qui l’avait déposé sur une des aires d’atterrissage privées de la villa et qu’elle présenta son invitation au service de sécurité. A l’intérieur, la réception venait à priori tout juste de débuter vu le petit nombre d’invités actuellement présent en comparaison du vaste buffet et de l’importance du service qui s’activait. Takara profita de ce creux pour venir saluer en personne le Grand Amiral et les personnes influentes qui l’accompagnait, se montrant étrangement polie et amicale, s’étant déjà réappropriée les codes et les manières que lui avait enseigné ses parents pour bien paraître. Après tout, en tant que Sith cette réception était d’une certaine manière organisée en son honneur et elle aurait une bien piètre invitée d’honneur en agissant de manière froide et distante avec les autres invités. Elle continua ainsi un certain temps, alors que la villa se remplissait au fur et à mesure, montrant un visage chaleureux et souriant, et attirant de nombreux regards qu’elle pouvait ressentir interrogateurs pour beaucoup, jaloux pour d’autres. L’heure de son « rendez-vous » approchant, Takara finit par s’éloigner des invités en prétextant être attendue et alla tranquillement s’installer dans une des tables situées dans un coin de la grande salle où un orchestre jouait et des duos dansaient sur un air entraînant mais lent. De là, une flûte de spiritueux posée sur le rebord, la rousse observait et laissait la Force l’informer. C’est ainsi qu’elle ne put manquer l’arrivée de l’individu qui l’intriguait mais surtout l’inquiétait le plus depuis son arrivée sur Coruscant… Le Seigneur Scourge et son teint rouge était immanquable, et ce peu importe les frusques qu’il daignait porter. Pour elle, c’était une véritable balise lui signalant une menace, et donc un danger bien que sa présence à la réception parût légitime. Et pourtant ce fut précisément à cet instant que la rousse commença à percuter et son côté paranoïaque à rassembler les morceaux du puzzle. Car plus le temps passait et moins elle risquait de croiser le regard de ce fameux Agent Mulder. Agent dont elle n’avait d’ailleurs trouvé aucune trace dans les registres lorsqu’elle avait tenté de se renseigner sur la personnalité et la meilleure manière de l’aborder, dans l’optique bien sûr d’écourter au plus vite leur entrevue. Ce sentiment fut d’autant plus renforcé lorsque le sang pur s’éloigna du Grand Amiral pour venir dans sa direction. L’enfoiré. Elle pouvait sentir sa satisfaction avant même qu’il ne s’arrête devant elle pour lui adresser la parole. L’envie de le chasser lui traversa rapidement l’esprit mais c’est à cet instant qu’elle réalisa que plusieurs regards étaient tournés dans leur direction. Soit… Elle allait devoir se résigner… C’est pourquoi elle se leva lorsqu’il la salua poliment, pour lui rendre les salutations. « Seigneur Scourge, tout le plaisir est pour moi. » dit-elle d’un ton particulièrement plat et froid qui venait grandement relativiser les propos qu’elle venait d’émettre à son égard. D’ailleurs le sang pur devait aisément ressentir la méfiance et la colère qui étreignait actuellement la jeune rousse lorsqu’il retira l’étiquette de la table pour ensuite prendre place. Takara s’était faite duper, bien qu’elle aurait dû s’en douter de la part d’un être de l’acabit du Seigneur Scourge. Il était un sang pur. Ses parents, les écrits de son peuple étaient unanimes à leurs sujets. Ils représentaient un immense danger. Ils étaient fourbes. Et sans pitié. Reprenant sa place assise, elle laissa son regard se planter dans celui qui venait de lui forcer la main. « Il semblerait en effet, ‘’Agent Mulder’’. C’est là un habile mais honteux subterfuge… Vous craigniez que je refuse de vous recevoir en privé, peut-être ? »Le ton était clairement empli d’un sarcasme qui en disait long sur ce qu’elle pensait de cette méthode et du fait qu’elle aurait évidemment décliner toute invitation de la sorte dans un endroit privé. Elle se retrouvait désormais coincée avec bon nombre de regards tournés dans leur direction. Agir de façon désobligeante et hostile risquerait de se voir. Soit. Elle allait devoir faire avec. Elle avait connu pire comme situation après tout. Elle fit donc mine de ne pas être si gênée que ça, bien que la pilule du subterfuge avait encore du mal à passer. Prenant son verre en main elle en bût une gorgée, avant de venir croiser doucement les jambes, assise en biais sur son fauteuil de façon plutôt nonchalante. « Et que me vaut donc l’honneur de cette embuscade, Seigneur Scourge ? »_________________ Takara Hilts
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| Takara Organa-HiltsSithrouille Activité : Actif
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| | Lun 3 Fév 2020 - 22:41 - Seigneur Scourge, tout le plaisir est pour moi. avait-elle répondu sur un ton qui se voulait bien opposé, Scourge n'en n'était guère surpris, il s'y attendait et était largement habitué à ce genre de comportement à son égard. Il les sentait bien, la méfiance et la colère de la jeune femme qui sont donc au menu du jour et la dégustation ne faisait que commencer.
- Il semblerait en effet, ‘’Agent Mulder’’. C’est là un habile mais honteux subterfuge… Vous craigniez que je refuse de vous recevoir en privé, peut-être ? Et que me vaut donc l’honneur de cette embuscade, Seigneur Scourge ? Scourge haussa légèrement un sourcil à ces questions, il repris son verre et y bu une gorgée mais ne le reposa pas. Il en profita d'un bref coup d’œil d'observer dans les directions où la jeune femme avait porté son regard, et vit que certains invités les observaient avec plus ou moins une certaine attention non négligeable. Il reporta son regard sur la jeune Hilts, avec encore un léger sourire. - Qu'est-ce que la crainte ? Est-ce dont ce que vous ressentez lorsque le regard des gens se posent sur vous comme en ce moment ? Est-ce dont l'un de ces fameux sentiment dont je suis totalement hermétique depuis plusieurs siècles, et que les seuls instants où je puis en partager les effluves sont au travers de presque tout ceux dont je fais la rencontre ? Ces questions ne sont que purement rhétorique, et Scourge les avait posé en faisant tournoyer lentement son pouce sur le rebord de sa coupe de champagne, avant de ne cesser. Je sais très bien que vous n'auriez jamais accepter le moindre Sith au Sang Pur pour une quelconque rencontre si ce n'est de vouloir presque lui ôter la vie. Vous n'avez pas une réelle animosité simplement pour qui je suis mais surtout pour mon espèce. Si j'étais un humain comme le jeune Skywalker, ou encore une Twi'lek comme Dame Lunariss, voire même un zabrak, vous ne porteriez pas de telles yeux embrasés par la haine à mon encontre aussi aisément. Raconta-t-il en ne lâchant pas le regard de la jeune femme.
- Et je vous comprends parfaitement. dit-il en redevant sérieux, il but la dernière rasade de son verre avant de le poser et de faire signe à un serveur. Pour répondre à votre question, ce n'était d'aucune façon une embuscade sinon vous seriez déjà morte. Non, même si j'ai quand même des interrogations sur vous personnellement, il s'agit bel et bien comme je vous l'ai écrit d'une enquête tout à fait banale, c'est un peu mon baptême du feu au sein du BRI comme on dit tout simplement. Ma supérieur est tout aussi intrigué par vous, elle m'a donc ordonné d'aller à votre rencontre, peut-être surtout que j'étais le meilleur des candidats qui ne peut pas se laisser abuser, par tout vos sublimes atouts féminins dont vous avez si habilement mit en valeur, et qui aurai causé sans aucun doute le détournement des simples mortels. Mais aussi que comme trop peu actuellement, on ne peut me mentir, si quelqu'un s'éloigne un temps soit peu de la vérité je suis capable de le sentir clairement, je me demande si vous auriez éventuellement tout autant ce même don. Il s'interrompit le temps qu'un serveur arriva alors pour poser une bouteille de champagne et quelques autres victuailles plus consistantes pour garnir nos estomacs, puis il s'en alla. Scourge avisa un toast garni au poisson Louf en le prenant dans sa main puis le reposa dans son assiette. - Alors voici ce que je vous propose, une danse sous diverses notes musicales et vous me parler un peu de vous, de votre monde d'où vous venez, de votre entourage, de votre famille si possible depuis votre lointain ancêtre Korsin... Takara Korsin... et en échange je vous parlerai de comment j'ai conduit au trépas l'un des plus grand tyrant et destructeur Sith de tout les temps. Qu'en pensez-vous ? lui proposa-t-il en faisant un geste d’invitation avec sa main en direction de la piste de danse qui s'était créée avec les autres invités. | | |
| Lord ScourgePetite nature fleur bleue Activité : Actif
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| | Mer 5 Fév 2020 - 19:40 Qu’est-ce la crainte ? Une peur plus légère, ou au contrainte plus sincère ? En général la peur est fondée sur une forme d’incertitude, là où la crainte est au contraire induite par une forme de connaissance et de réalisation personnelle. Takara n’avait pas à s’épuiser pour définir ce que chacun des invités qui les regardaient tous les deux pensaient à leur sujet. Ce n’était pas de la crainte, c’était de la peur. Une peur de l’inconnu qui d’ordinaire la faisait délicieusement sourire mais dont les attraits étaient en cet instant douchés par le tour de passe-passe du Seigneur Scourge. Ce n’était cependant par la crainte ni la peur qui dominait chez certains des invités curieux qui jetaient de temps à autre et à intervalle réguliers, des coups d’œil bien peu discret. Le désir, la convoitise, la jalousie. Voilà ce qui irradiait tant de leurs corps que de leur aura, à un niveau de sensitivité qu’ils ignoraient. Voilà bien des sentiments que Takara pouvait reconnaître et ressentir d’un simple reniflement le long des filaments de Force qui se faisaient de plus en plus nombreux au fur et à mesure que les salles se remplissaient d’invités. Laissant échapper un rictus forcé pour répondre à la remarque du Seigneur Scourge, la princesse Hilts ne pouvait pas nier que le sith venait d’attiser sa curiosité en prononçant ces mots. Takara n’avait jamais croisé de personne insensible jusqu’à présent et son interlocuteur ne venait-il pas d’annoncer de but en blanc qu’il était de ce genre-là ? Voilà qui était à la fois curieux et intéressant, car cela induisait d’autres réflexions, par exemple quant à la manière de canaliser la Force. Les Siths apprenaient tous à puiser dans leurs émotions tout autant que dans celles des autres. Perdre une partie de son vivier de puissance revenait-il donc forcément à ne l’être qu’à demi ? C’était un sujet qui méritait d’être creusé, mais peut-être pas en s’adressant directement à l’intéressé lorsque la simple présence de celui-ci, à sa table, ne venait qu’instiller méfiance et menace.
Feintant toujours une forme de détente, le dos fortement et confortablement appuyé contre le dossier de sa chaise, Takara gardait sa coupe mi-pleine à la main sans rien dire tandis que le Seigneur Scourge venait énoncer une évidence qu’elle n’avait jamais cherché à lui cacher, et ce depuis leur première rencontre. Elle n’avait pas peur du sang-pur. Elle s’en méfiait. Elle le considérait comme un danger qui devait être éliminé. C’était ce que son père lui avait appris. Ce que la tribu lui avait inculqué. C’était dans sa nature. Bien évidemment que la rousse n’aurait jamais accepté la présence de celui-ci à ses côtés, fusse-t-il Scourge ou n’importe quel autre siqsa. C’était son instinct de survie et l’histoire de son peuple qui la forçait à ne surtout pas baisser la garde, et ce de façon plus virulente qu’avec les autres Sith. A l’exception peut-être de Dame Lunariss, qui lui avait clairement montré à son accueil dans cette temporalité le besoin de se montrer sur ses gardes en se présence du fait de ses charmes et de certaines de ses facultés. Le regard toujours en biais, la princesse Hilts ne se laissa pas tenter par le jeu de regard qui s’offrait à elle. Il savait très bien ce qu’il y trouverait et elle ne lui ferait pas le privilège de lire un peu plus profondément toute la méfiance, le mépris et la haine qu’elle pouvait avoir pour son peuple, qui avait réduit en esclavage le sien puis avait ensuite tenté de les exterminer après l’arrivée de ses ancêtres sur Kesh. Ce n’était donc peut-être pas une embuscade dans le premier sens du terme que lui avait tendu le sang-pur, mais il ne pouvait pas nier qu’il l’avait piégé en se faisait passer pour quelqu’un qu’il n’était pas. Et ce même s’il travaillait effectivement pour le Bureau du Renseignement Impérial. Ce qui le rendait, par ailleurs, encore plus dangereux à ses yeux.
« La manière dont vous m’avez piégé aujourd’hui peut-être considéré comme une embuscade. Je pensais que vous auriez saisi la nuance. » lui répondit-elle, sarcastique, en profitant de sa pause dans son analyse, avant de venir à son tour le suivre pour vider sa coupe et la poser sur la table.
Juste le temps pour venir décroiser puis recroiser ses jambes sous la table et se tourner légèrement de biais afin de se mettre encore un peu plus à l’aise. Puis de plonger enfin son regard mordoré dans celui du Sith. Takara avait d’abord pensé qu’il ait pu profiter de son nouveau statut pour la piéger et que leur entrevue n’était qu’à son profit uniquement, mais il semblerait que leur présence mutuelle, à cette table, n’était uniquement de son seul fait. Car maintenant qu’elle avait focalisé son esprit dans l’entreprise unique d’étudier et d’analyser le comportement et les propos du Sith, la présence de la directrice Isard dans ses propos semblait parfaitement sincère. Ce qui n’était pas forcément une bonne chose au passage, Takara ayant parfaitement conscience que cela signifiait qu’elle n’était pas parvenue à faire passer son message initial lors du bal du Jour de l’Empire, mais aussi que cette Isard n’était peut-être pas aussi laxiste ou peu concernée que les autres officiers de l’Empire. Car ce que disait le seigneur Scourge était vrai, Takara pouvait le sentir et ne décelait aucun mensonge ou tentative de la tromper. Ses propos étaient sincères et son analyse de son comportement, de son choix de tenue, était exacte. Du moins en grande partie. Takara avait effectivement demandé aux serviteurs mis à disposition de la jeune Organa de lui trouver une tenue un peu plus osée. Cela ne manqua d’ailleurs pas de la faire sourire, tout en inclinant très légèrement la tête et signifier qu’il avait effectivement mis dans le mille.
« C’est à croire que vous lisez dans mes pensées, Seigneur Scourge. Et je dois admettre que votre supérieure semble particulièrement avisée. Cependant… vous pouvez peut-être être sincère aujourd’hui pour satisfaire votre démonstration mais rien ne me garantit que cela ne fait pas partie d’un stratagème plus vaste. Ce qui vous permettrait de me cacher la vérité, et ce même si je suis effectivement en mesure de sentir ce genre de variations. »
Son regard glissa sur le côté en sentant l’avancée du serveur dans la Force, les bras remplis d’une bouteille de spiritueux et un plateau de petits fours et autres encas qu’il déposa de façon protocolaire sur la table, profitant de l’occasion pour remplir les deux coupes vides avant de s’éloigner pour les laisser à leur discussion. Jouant de ses doigts sur le rebord du verre Takara haussa un sourcil d’amusement en sentant le soulagement qui le gagnait alors qu’il était finalement hors de portée, après avoir été porté par crainte au cours de sons service à leur table. Dans le fond elle trouvait cela pathétique et problématique. D’un autre coté elle s’en délectait. Etant donné ce que le Seigneur Scourge venait lui proposer dans la foulée, peut-être Takara aurait-elle dû profiter un peu plus de ces sensations. Elle laissa d’abord échapper un rire à peine forcé à sa proposition, le temps de se rendre compte dans un premier temps que sa proposition n’était pas une plaisanterie, puis dans un deuxième temps que les réponses qu’il recherchait était justement celle qu’il ne pouvait pas lui donner. Mais rien de tout cela ne fut aussi percutant que sa prononciation du nom de Korsin, de sa mère, et du lien qu’il venait lui jeter à la figure sans le moindre sous-entendu.
Hilts resta interdite suffisamment longtemps pour que le sang pur se rende compte qu’il avait une fois de plus mis dans le mille. Takara n’avait jamais été très douée pour cacher ses émotions et son étonnement face à la surprise. Si cela passait assez bien auprès d’une personne lambda, un seigneur sith du gabarit de Scourge ne pouvait pas être floué par sa piètre performance. Aurait-elle eu son verre en main qu’elle se serait étouffée avec sa propre boisson.
« Comment ? » fut le premier mot qu’elle parvînt à émettre alors qu’en elle venait bouillonner haine et colère, tandis que son esprit partait déjà en hypothèse et supposition pour rechercher un coupable. Et elle n’en voyait qu’un seul. Ce devait être cette twi’lek. Ce ne pouvait être qu’elle. Elle seule aurait pu lui transmettre assez d’informations pour qu’il fasse ce genre de connexion. Et puis surtout, comment pouvait-il connaitre le nom de Takara Korsin sans être au courant de la disparition de son fils ? De son équipage ? Du Omen ? Qui était-il vraiment, au final ? « Comment connaissez-vous ce nom ? Qui êtes-vous, vraiment ?»
Légèrement penchée en avant, elle réalisa alors qu’elle venait d’ignorer cette main qu’il avait tendue en direction de la piste de danse, et les regards intrigués pour ne pas dire curieux qu’un tel geste avait attiré sur eux. Takara se stoppa dans son élan, poussant un profond soupir de frustration en jetant finalement un regard assassin au sang pur qui venait une fois encore, indirectement cette fois-ci, de lui forcer la main.
« Parce que les siths comme vous connaissent les subtilités de la danse ? » lâcha-t-elle d’abord sur le même ton, toujours de sorte à ce que leur discussion ne s’étende pas aux autres tables environnantes.
Elle ne pouvait pas lui révéler pour Kesh. Elle ne devait pas laisser sous-entendre la possibilité qu’il y ait d’autres groupuscules siths vivant en dehors du règne de l’Empereur. C’était son monde, sa culture. Elle était une Hilts. Sa famille avait sauvé les siths de Kesh de l’extinction. Avec Spinner, ils avaient conclu qu’ils dirigeraient la Tribu ensemble, un jour. Même dans le futur, même si tous ceux qu’elle connaissait étaient mort, elle se devait de les protéger. Elle secoua légèrement la tête tout en se redressant sur sa chaise. Elle allait devoir trouver un moyen de limiter les dégâts sans entrer dans le mensonge. Il le saurait aussitôt.
« Soit, vous risquez d’être déçu. Mais vous répondrez d’abord à toutes ces questions sur votre personne. » Elle marqua une pause, juste le temps de porter sa coupe à ses lèvres pour profiter d’une gorgée. « Montrez-moi donc que je n’ai pas tort de vous offrir cet honneur, Seigneur Scourge. »
Le ton clairement hautain, mettant la distance entre elle et lui, elle accepta de tendre le bras vers l’avant, la main baissée, en relevant la tête. Sans se saisir de la sienne Il avait voulu jouer le jeu, elle allait s’assurer qu’il le fasse pleinement, en respectant les codes, le protocole.
C’était à lui de venir, pas à elle. _________________ Takara Hilts
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| Takara Organa-HiltsSithrouille Activité : Actif
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| | Ven 21 Fév 2020 - 16:46 - La manière dont vous m’avez piégé aujourd’hui peut-être considéré comme une embuscade. Je pensais que vous auriez saisi la nuance.
- Je l'avais bien saisi, seulement l'emploi de ce mot à mon égard est bien malgré tout disproportionné.
- C’est à croire que vous lisez dans mes pensées, Seigneur Scourge. Et je dois admettre que votre supérieure semble particulièrement avisée. Cependant… vous pouvez peut-être être sincère aujourd’hui pour satisfaire votre démonstration mais rien ne me garantit que cela ne fait pas partie d’un stratagème plus vaste. Ce qui vous permettrait de me cacher la vérité, et ce même si je suis effectivement en mesure de sentir ce genre de variations.
- Ma sincérité, à partir du moment où je le suis avec quelqu'un je le suis définitivement, et quand bien même si cela faisait parti d'un stratagème plus vaste comme vous le dîtes, vous finiriez par le savoir d'un quelconque manière ou d'une autre. Et par expérience je sais qu'avec ce pouvoir vous finirez par le voir, même si vous n'y pourrez rien au fait que vous en douterez d'abord avant de finir par déceler la bonne strate de vérité. Ainsi c'est pour cette raison que je considère qu'entre nous le mensonge ne sera rien d'autre qu'une stupide perte de temps. Peu après il assista aisément sur le visage de la jeune femme l'ascenseur émotionnel qu'elle subit, d'abord quand elle commença à rire à sa proposition de danse, puis la surprise de la proposition qui suivait à propos des Korsin. Rien que le passage du rire à un silence de stupéfaction donna des réponses à Scourge, les questions d'effarement qui suivirent ne firent que consolider la levée du voile sur l'identité de Takara. Comment pouvait bien-t-il connaitre ce nom ? Qui il est vraiment ? À ces questions il avait déjà prévu d'y répondre, lors de leur danse qu'il mandait depuis déjà quelques instant, en gardant bien la main tendue vers la piste. - Parce que les Sith comme vous connaissent les subtilités de la danse ?
- Encore beaucoup, au sujet des Sith de mon acabit, il vous reste à apprendre. Et il est évident que je les connaissent sinon je ne vous l'aurait pas proposé en restant inutilement le bras ballant.
- Soit, vous risquez d’être déçu. Mais vous répondrez d’abord à toutes ces questions sur votre personne. Elle marqua une pause, juste le temps de porter sa coupe à ses lèvres. Montrez-moi donc que je n’ai pas tort de vous offrir cet honneur, Seigneur Scourge. concéda-t-elle finalement avant de tendre la main sans pour autant attraper la sienne. Le message est clair, c'est lui qui l'a invité, c'est à Scourge de lui prendre la main. Ce qu'il fit délicatement après s'est levé de sa chaise, puis il l'entraîna vers la piste en allant se positionner, à la fois non loin des musiciens pour que cela empêche des oreilles indiscrètes d'entendre, mais aussi ni trop près pour qu'ils puissent s'entendre mutuellement. Ils firent en sorte à décoller les bras du corps à hauteur de leur poitrine et maintenir un écart constant avec le buste de l'un et l'autre, le contact se faisant au niveau du bassin, sur le côté droit. Scourge se positionna de manière à ce que sa main gauche tienne la main droite de Takara, et que sa main droite se place sous l'omoplate de sa partenaire, cette dernière posant sa main gauche sur l'épaule de son cavalier. Puis ils entamèrent les pas réalisés sur des quart de tour tous les trois temps de la musique dans le sens des aiguilles d'une montre. - Vous savez bien danser. complimenta-t-il après quelques mouvements.
...
- Bien, je vous ai promis des réponses et je ne vais pas vous faire attendre... Déjà étant donné tout le vécu dont je dispose, il vaut mieux que j'en fasse un bref résumé avec les moments les plus important de mon existence. Si vous tenez à avoir quelque éclaircissement sur certains point n'hésitez pas à me le faire savoir...
...
- Alors par où commencer... Hum... Oui... Pour vous parlez de mon histoire, je ne peux pas éviter celle dont je voulais vous exposer dès le départ, car j'ai vécu à ces côté pendant presque toute ma vie... Alors il entama son récit, depuis son retour sur Dromund Kaas, les noms comme l'Empereur Darth Vitiate alias Tenebrae, Darth Nyriss, Sechel, Murtag, Darth Xedrix, Revan, Meetra Surik alias l'Exilée, ils tourbillonèrenent dans autour de tout ce qu'il lui racontait. Les complots auquel il choisi de prendre part devant l'ignoble découverte de qui était véritablement leur dirigeant Sith, les sensations éprouvé sur Nathema où la vie et la Force était comme mort même au-delà de la stratosphère, la frustration et la curiosité durant la détention de Revan. Les événement qui se sont très rapidement enchaînés suivant l'arrivé de l'Exilée, la dénonciation du Conseil Noir, la libération de Revan jusqu'aux affrontements dans la salle du trône, là où Scourge avait fait un choix crucial d'après une vision du futur et agi en conséquence. -... le prix de la trahison aurait été trop élevé pour les Jedi, il était néanmoins absolument nécessaire pour stopper les plans de l'Empereur coûte que coûte, alors je l'ai payé. Je ne regrette aucun de mes actes, car en contrepartie j'ai obtenu des récompenses qu'aucun autres Sith n'aurait jamais espérer obtenir. Un nouvelle fonction créée spécialement pour moi, et enfin la vie éternelle. Être un agent immortel et exécuteur personnel de l'Empereur avait dès le départ un prix atroce à devoir encaisser, mais dans la finalité c'était un don qui m'offrait alors ce que j'avais besoin, pour attendre que ce champion prophétisé par Revan surgisse des brumes du temps. Et il lui parla pas vraiment de ce qui s'était passé durant les siècles qui avait suivit, il n'y avait rien à dire, si ce n'est qu'il s'était contenté de servir son nouveau Maïtre, il en avait profiter de tenter d'apprendre et d'étudier tout sur Vitiate, à connaître ses forces comme ses faiblesses jusqu'à ce que son heure arrive. Ce qui finit par se produire lorsqu'il était en plein dans son troisième centenaire, la galaxie était alors en proie à une nouvelle guerre dont l'Empire avait engagé contre l'Ancienne République, notamment avec le sac de Coruscant où les Jedi y furent chassé pour s'installer sur Tython. Scourge parla à Takara de sa rencontre avec la championne de sa vision surnommé à ce moment l'héroïne de Tython, dans une mine situé sur le champs de bataille de Quesh, c'était à ce moment là qu'il su que les événements allaient tourbillonner et il devait se tenir prêt. Scourge n'évoquera à aucun moment le nom de cette élue de la Force. -... je suis donc retourné auprès de mon Maître en prétendant que la mission avait été comprise par cette puissante Jedi, puis que lorsque le moment venue elle allait venir, elle se présentera devant lui dans la salle du trône. Ce qu'elle fit bien évidemment, accompagné de plusieurs autres maîtres Jedi, je l'ai alors affronté et fait en sorte d'être vaincue par elle, l'Empereur a ensuite pris les devant en les foudroyant tous. Il a entrepris ensuite de les corrompre, comme pour Revan, il a alors asservi leurs esprit, j'ai donc attendu pendant des mois encore pour savoir si elle était vraiment si forte que cela pour défaire l'Empereur, jusqu'à ce que je pressente que la fameuse Jedi était sur le point de se libérer de l'emprise qui pesait sur elle. J'ai en conséquence organisé son évasion à elle et son apprenti Kira Carsen avec d'autre de ses compagnons, puis j'ai quitté la citadelle à ses côtés, pour aller convaincre l'Ordre Jedi des terribles plans dont s'était lancé Vitiate. Scourge lui parla donc rapidement de la suite des événements, que c'est grâce au pouvoir du sens de la vérité de la grande maître de l'Ordre Jedi, Satele Shan, qu'il disait vrai à propos de l'Empereur, et qu'ensuite avec l'héroïne ils parcourir la galaxie pour déjouer ses plans et sauver plusieurs monde de l'extinction imminente, dans le même temps il l'avait préparé et entraîné à ce qu'elle allait devoir affronter. Jusqu'à l'assaut final sur Dromund kaas, où la championne terrassa l'Empereur dans un puissant combat. Malgré une victoire éclatante, ils avaient apprit que ce n'était que là une simple incarnation de Tenebrae, pour ensuite se lancer dans des recherche pour tenter de le retrouver puis le vaincre définitivement. -... il n'avait fallu guère longtemps avant de s'apercevoir, que Revan récemment sorti de sa Stase, avait lui même tenté un moyen de vaincre de son côté et tout seul l'Empereur. Il était en train d'invoquer son esprit sur Ziost au moment où nous arrivions, sauf qu'il était déjà trop tard, Revan avait déjà échoué de son côté, Vitiate s'était éveillé de lui même au moyen d'un puissant rituel qui consuma toute forme de vie sur la planète. Puis il s'était envolé de nouveau vers d'autres cieux où ne pouvait guère le savoir. Scourge termina son récit avec les derniers événement qui avait suivit, la mystérieuse flotte mené par des jumeaux qui s'en prenait autant à la république qu'à l'Empire, jusqu'à la destruction du vaisseau amiral où Darth Marr et l'héroïne se trouvait, avant que la Force ne l'emporte outre temps. Il parla de ce qu'il avait tout de même appris sur l'Empire Éternelle, à propos de leur Empereur Valkorion qui n'était rien qu'autre que Vitiate, ainsi du peu qu'il savait au sujet de ses enfants, Arcann, Thexan, et enfin Vaylin. | | |
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| | Sam 22 Fév 2020 - 21:11 Aux insinuations et contre-remarques du sang pur, Takara resta interdite et se refusa toute réplique puériles et inutiles. Convaincue qu’il ne parviendrait pas à la faire changer d’avis sur son peuple, ou tout du moins à son sujet, la jeune Hilts ne voyait pas l’intérêt de jouer à ce petit jeu qui ne prenait pas chez le seigneur Scourge. Elle devait admettre que l’aura du sith était étrange et ne ressemblait en rien à ce qu’elle avait pu connaître dans la Force. Il était bien là, rayonnant comme tout être transcendé par le flux mystique mais son enveloppe était étrangement vide, comme s’il était dénué de la moindre saute d’humeur et autre signe d’émotivité. S’il était vraiment incapable d’être atteint par ses petites piques, pourquoi en effet continuer à lui en lancer ? Cette méthode ne fonctionnerait pas pour s’en débarrasser, c’était pourquoi elle avait accepté son petit manège dans l’espoir qu’après une petite danse et quelques informations décevantes sur ses origines, le sang pur finirait par abandonner et retournerait faire un rapport insignifiant à la directrice du renseignement militaire de l’Empire. La main toujours repliée au bout de son bras légèrement tendu en offrande au sang-pur, La jeune Hilts laissa échapper un profond soupir pour évacuer le sentiment de dégoût qui se manifesta chez elle lorsqu’elle sentit le contact de sa main contre la sienne pour l’inciter à se lever et à se diriger vers la piste de danse où de multiples duos se laissaient entraîner par le rythme lent de la musique. Takara se força à sourire légèrement en suivant le seigneur Scourge, évitant quelques couples de circonstances jusqu’à atteindre une position excentrée des musiciens mais tout de même suffisamment proche d’eux pour que leur musique étouffe leur discussion à venir. Un autre mouvement habile du sang-pur que Takara ne pouvait que saluer bien qu’il ne faisait rien pour abaisser la méfiance qu’elle avait à son égard en qualité de sith mais aussi en tant que représentant de cette espèce qu’on lui avait apprit à mépriser.
D’un coup d’œil la princesse sith avisa la posture des autres duos pour en saisir les pas de danse qui n’étaient pas bien différents de ceux qu’elle avait pu apprendre à la cour du Conseil des Lords, pointant de nouveau du doigt le fait que son père Varner ne s’était pas trompé en avançant que leur tribu avait des origines tapanies. Ainsi, Takara écarta d’abord ses bras et laissa reposer sa main qui n’était pas déjà au contact du sang-pur sur l’épaule de ce dernier, chose qui n’était pas aisée compte-tenu de leur différence de taille criante et ce même avec l’aide malvenue des quelques centimètres de talons que le dress-code de la soirée exigeait. La jeune Hilts refoula une nouvelle fois ses émotions, mélange de dégoût et de colère larvées, ne laissant filtrer qu’un pincement de lèvre contrarié à leur soudaine proximité et au contact nécessaire de leurs bassin. Elle se força au contraire à sourire, sachant que les invités jetteraient un regard particulièrement intéressé et curieux à leur duo, dans l’espoir peut-être d’y discerner une forme de discorde qu’elle tacherait au mieux de leur cacher. Puis, Takara laissa au seigneur Scourge le soin de mener leur danse, entamant une série de pas calqués sur celui des autres invités, eux-mêmes en rythme imposé par cette valse en faisant attention à ne pas succomber à l’immense désir de planter les talons de ses chaussures dans les pieds du sang pur en feintant quelques pas ratés. Après, tout, elle pouvait se réserver ce luxe à plus tard, par exemple lorsque ce serait à elle de lui compter son récit.
« Je me dois de vous retourner le compliment, mais n’en profitez pas. »
Si elle se permettait effectivement de le complimenter, l’intonation franche et sèche ne laissait pas de place au doute quant au fait qu’elle refuserait de mener cette danse trop loin, comme elle avait vu d’autre faire en se laissant aller à des mouvements plus aériens malgré leurs robes bouffantes et leurs costumes parfois à la limite du ridicule. Une fois le message passé, du moins l’espérait-elle, la princesse Sith accepta de tendre l’oreille pour écouter ce récit qu’il lui avait promis, tout en focalisant son regard et son attention sur le sang-pur. Elle commença alors un important et fastidieux travail de stockage et de tri de l’information, assimilant d’abord les noms des personnes que le seigneur Scourge venait citer : Tenebrae alias Vitiate. Sechel et Murtag. Nyriss et Xedrix. Et ainsid e suite. Le fait que chez lui aussi, à son époque, les titres avaient une grande importance, chose qui ne semblait plus vraiment être le cas dans cette époque, était quelque chose qu’elle jugeait accessoire, préférant prendre note de qui était vraiment l’Empereur Sith que le sang-pur avait servi, notant avec un dégoût à peine voilé que cette être était du même acabit qu’un autre sith qu’elle avait connu et affronté, restant pourtant silencieuse pour ne pas interrompre son partenaire de danse.
Elle suivait d’ailleurs toujours son rythme, ses talons claquant à chaque quart de tour, oubliant presque qu’ils dansaient, concentrée sur ce récit qui devenait de plus en plus intéressant quand on savait que ces êtres ignobles pouvaient à tout moment ressurgir du passé pour venir hanter et ravager cette temporalité. Takara y avait d’ailleurs pensé, à la possibilité que Dreypa puisse réapparaître et réanimer les horreurs qu’il avait réveillé sur Kesh avec l’intention de terminer ce qu’il avait commencé des millénaires auparavant. Ces pensées furent balayées à l’évocation de plusieurs noms de Jedi, ces êtres que la jeune Hilts n’avait jamais rencontré, à défaut de faire connaissance aves les descendants de ceux restés sur Kesh et désormais disparus. Puis par le fait que le seigneur Scourge s’était au final servit d’eux, comme tout bon sang pur, pour atteindre un tout autre objectif, en les vendant à cet Empereur dont il avait déjà conté une partie des méfaits horribles qu’il avait commis et que même elle, en tant que sith, ne pouvait accepter. Au final, plus il parlait et plus elle avait l’impression qu’il s’enfonçait en démontrant tout ce que ses ancêtres avaient consigné au sujet des sang-purs et du danger qu’ils représentaient pour la survie de la Tribu et des siths en général. Des génocidaires fanatiques qui ne réfléchissaient pas aux conséquences de leurs actes sur le camp auquel ils appartenaient tant que cela servait leurs propres intérêts. Bien évidemment, le jugement de Takara était biaisé par des années de formatage sur la menace que représentait le peuple du Seigneur Scourge et c’était là quelque chose qui prendrait sans doute du temps à estomper.
Cependant, bien que tout cela faisait beaucoup à assimiler et à encaisser, Takara n’était pas vraiment surprise qu’un être aussi puissant et malsain que cet Empereur ait pu commettre de telles atrocités. Non, ce qui la fit pour la première fois tiquer fut la mention à plusieurs reprises par le seigneur Scourge de l’immortalité. L’immortalité de cet Empereur… ainsi que la sienne ? Elle en chancela presque, perdant le rythme de leur valse pour quelques pas avant de se resynchroniser sur ceux du sang pur…
« Quoi ? Attendez… vous ? Vous êtes vraiment immortel ? Genre… comment ? »
En y réfléchissant, c’était encore plus malsain. Bien que cette quête ne fût pas dénuée d’intérêt puisqu’elle venait de piquer l’intérêt de la sith qu’elle était, de la même manière qu’elle avait apprise, à son échelle, l’existence du nouveau continent sur Kesh et la tentation, à laquelle elle n’avait pas pu résister, de s’embarquer vers cette terre avec la ferme intention d’acquérir un plus grand pouvoir. Tout cela, cependant, appartenait à l’ancienne Takara, celle qui n’avait pas encore fait la connaissance de Dreypa et qui n’avait pas encore été confronté à la corruption qu’engendrait la maitrise d’une puissance aussi débordante.
Elle se reconcentra sur le récit du seigneur Scourge en faisant un peu plus attention à ce qu’elle faisait pour éviter une autre maladresse, déglutissant alors légèrement pour faire passer la pilule et accepter le fait que l’individu qu’elle avait en face d’elle ne pouvait techniquement plus vieillir, et ne l’avait d’ailleurs pas fait depuis plusieurs siècles. Qu’il avait servi un véritable monstre pendant tout ce temps pour mieux le terrasser, profitant du chaos qu’il avait provoqué avec cette nouvelle guerre entre l’Empire Sith et cette République dont elle n’avait entendu parler que de la bouche de Dreypa et des quelques enregistrements sauvés du Omen. Que ce conflit lui eût permis de faire la connaissance de ce champion vu en vision, vision qui l’avait soi-disant convaincu d’abandonner ses alliés de circonstances des siècles plus tôt.
Son récit, elle devait l’admettre, était d’autant plus captivant qu’elle n’y ressentait aucun mensonge, bien qu’elle eût conscience qu’elle ne pouvait réellement savoir ce qui pouvait bien trotter dans l’esprit du seigneur Scourge. Il avait tout de même attendu plusieurs siècles pour mettre un plan a exécution et ce à l’insu même de cet être omnipotent et malsain qu’ilé tait sensé servir. Comment elle, simple sith mortelle pouvait-elle être certaine qu’il ne connaissait pas une technique pour lui cacher la vérité ? Suivant toujours son mouvement, ses deux mains comme solidement arrimée à son guide, la rousse continuait de se laisser entrainer, ne manquant pas de remarquer au cours d’un nouveau tour le regard de l’Amiral Declann, accompagné de plusieurs officiels, figé dans leur direction. Takara fit comme si elle ne les avait pas remarqués, feintant de réellement apprécier ce moment de complicité feinte entre le sang pur et elle, accumulant colère, frustration et dégoût au plus profond de son être dans le seul but d’offrir une façade faussement encourageante.
« Et comment s’appelait-elle, cette championne ? » se permit-elle de l’interrompre alors qu’il approchait de la fin de son récit.
La jeune sith ralentit d’elle-même la cadence en rythme en entendant la valse s’alanguir, son oreille toujours attentive à la dernière partie du récit, qui se faisait de plus en plus troublant et perturbant. Ainsi, ce sith, ce Valkorion était devenu plus qu’immortel au point de pouvoir revenir à la vie ? C’était… étonnant, mais également à peine croyable. Le fait qu’il ait pu avoir des enfants… enfin, il n’aurait jamais, dû vu ce qu’il disait au sujet de leur avenir passé… Takara resta ainsi silencieuse un court moment, son esprit finissant de traiter ces informations troublantes. Il y en avait tant qu’elle espérait ne rien oublier. A commencer par le fait qu’il avait trahi et travaillé avec des Jedi. Des Jedi qu’il était censé chasser, dans cette époque. Même s’il ne s’agissait pas vraiment des mêmes Jedi. Hilts doutait que Scourge ait révélé ce genre de détails gênants à l’Empereur. Cette pensée lui arracha, pour la première fois, un sourire sincère. Empli d’une forme de satisfaction. Avant de disparaître une fois confronter à d’autres pensées plus pragmatiques.
« Et ces gens, combien d’entre eux ont été projeté dans ce temps ? Cet Arcann, cette championne, ces autres siths ou jedis… certains sont là, eux aussi ? »
Takara s’arrêta, lâchant subitement la main du sang pur. Ces interrogations en amenait une autre, beaucoup gênante et perturbante.
« Et ce Vitiate ? Vous l’avez tué combien de fois…? Trois fois ? Quatre ? Et il était toujours en vie ? Ce n’est pas un homme, c’est une abomination… S’il venait à être ramené ici… »
Le regard fuyant sur le côté, elle laissa cette pensée mourir en un long murmure… _________________ Takara Hilts
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| Takara Organa-HiltsSithrouille Activité : Actif
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| | Dim 15 Mar 2020 - 1:18 - Quoi ? Attendez... vous ? Vous êtes vraiment immortel ? Genre... comment ? Tiens donc, bien que cette question ne le surprends guère, Scourge aurait pensé que Dame Lunariss avec son attrait pour le pouvoir, en aurait déjà fait étalage... - Hum... Comment vous le décrire... hum... Ah je sais... Un arbre, vous voyez chacune des formes de vie sous les trait d'un arbre d'une même espèce, les racines sont la base de toute existence les ultimes filin lié à la Force, le tronc est ce qui sert de canal intermédiaire pour transmettre cette vie. Les branches, les canaux principale pour étendre votre existence, les feuilles symbolisant le décompte des multiples afres du temps se déroulant, à un moment clé vous êtes capable de fleurir pour engendrer le fruit de votre descendance et ainsi de suite pour créer d'autres arbres, jusqu'au moment où la fragilité de votre fardeau vous fera flétrir. Cependant en ce qui me concerne, voyez y qu'un autre arbre aura projeté ses propres graines à la base des racines pour les y implanter, la Glycine, c'est plante un peu plus particulière, sa croissance certes est effective sur la durée du temps comme tout autre arbre, cependant malgré toute la beauté de ses fleurs en grappe, elle est une plante grimpante, parasitant même, allant jusqu'à étouffer en partie son hôte, se nourrissant ainsi au détriment des racines, du tronc et des branches sur lesquelles la Glycine aura germé. Toutefois elle maintient son hôte en vie mais complètement figé, pour assurer la pérennité de sa survie, du moins jusqu'à une intervention extérieur exceptionnelle mais surtout non naturel, qui mettra complètement fin à la sève qui coule soit dans celle de la Glycine soit directement sur l'ensemble y compris son hôte. L'analogie arboricole sur comment la vie éternelle lui avait été offert et son fonctionnement était plus que clair, il vivait longtemps mais n'est pas pour autant invincible. En effet Scourge n'a jamais tenu sa seule survie toute ce temps à cela, c'est qu'il s'était trouvé être indubitable supérieur à toute les personnes qui auront tenté de le tuer, en générale la longévité d'un Sith se comprends très vite même sans une quelconque puissance extérieure pour vous maintenir en vie. Au fil de son récit qui suivait, une autre question avait logiquement fusé, à laquelle bien évidemment il était toujours tenue par serment de la protéger, elle, sa volonté, ainsi que sa descendance. - Et comment s’appelait-elle, cette championne ?
- Il me semble vous l'avoir nommée précédemment, l'Héroïne de Tython, ah et sinon elle se fait aussi appelée l'Étrangère. Ce qui n'était que la stricte vérité, après tout elle n'avait pas demandé précisément l'identité exacte, puis la répétition de Scourge lui indiquera de ne pas insister. Après la toute fin de son récit, elle lui demanda aussi évidemment combien de personnes du passé dont il connaissait avait été projeté ici même dans ce temps. Elle lui lâcha la main d'un air troublé, mettant fin ainsi la danse. - Et ce Vitiate ? Vous l’avez tué combien de fois... ? Trois fois ? Quatre ? Et il était toujours en vie ? Ce n’est pas un homme, c’est une abomination… S’il venait à être ramené ici... Murmura-t-elle, comme si on avait peur de l'entendre parler de ce sujet.
- Oui une abomination, qui a même commencer à déambuler dans ce temps peu après mon arrivé... et pas moins de quatre autres personnes sont ou on été dans cette temporalité... Actuellement j'ignore ce qu'il a bien pu advenir de Tenebrae, aux dernières nouvelles il était parti quelques part dans les régions inconnues avant de disparaître mystérieusement. C'est pour cela que personne n'a jugé utile pour l'instant de l'évoqué au conseil, néanmoins je reste tout de même à l'affût du moindre signe de sa présence. Et je pense vraisemblablement que Sa Majesté l'est tout autant, après tout j'ai été honnête tout autant avec lui que je le suis avec vous, dévoiler la vérité sur les méfaits de Vitiate et intrinsèquement sur mon passé est nécessaire en un sens, si on ne veut pas qu'il puisse mettre à exécution son plan dont il avait rêvé autrefois. Scourge ne pouvait pas le nier, malgré sa rencontre avec Lunariss en secret à ce sujet, le doute subsiste était-il vraiment retourné dans les méandre du temps à travers la Force, ou avait-il dupé Lunariss encore une fois dissimulé aux confins de la galaxie pour préparer un quelconque plan sordide pour prendre le trône de Palpatine. Pour l'instant aucun moyen de le savoir ni même de pouvoir ressentir son aura néfaste. - Bien maintenant que j'ai répondu à vos questions, j'imagine que vous ne verrez pas d'inconvénients que ce soit à mon tour. Lui avec un léger sourire dit-il avant de rattraper la main de la jeune femme, mais cette fois au lieu de l'entraîner sur une nouvelle danse, il l'emmena en direction du balcon qui bordait les fenêtres de la salle, presque personne ne s'y trouvait à part semble-t-il un couple se trouvant dans un coin en train de se bécoter. Scourge fit venir Takara alors à l'opposé, loin de la fenêtre ouverte. Ici on entendait et on voyait surtout l'ensemble des véhicules circulant dans Coruscant, rien de trop superflu pour entretenir une conversation discrète. - Voilà, ici vous pourrez mieux me parler sans vous sentir forcé ou oppressé par des dizaines de regard d'officier de l'Empire, ou pas... En faites vous pouvez me parler de n'importe quoi sur vous et votre monde d'origine... Car sachez que de par votre précédent silence, trouble, à la simple évocation du nom de Korsin, vous m'avez répondu à bon nombre de questions dont j'aurai pu poser. Comme par exemple que effectivement, les esclaves de Naga Sadow, soit les fils de votre ancêtre ont survécu aux guerres de l'Hyper-espace. Et j'imagine très bien que leur vaisseau, le Omen qui devait livrer une cargaison importante de cristaux et de guerrier Massassi pour renverser le court de la guerre a du être gravement endommagé, son antenne de communication, ses capsules de sauvetages, inutilisable, là quelque part sur un monde inconnu jusqu'à encore aujourd'hui. Un monde tellurique rempli de suffisamment de vie pour subsister aussi longtemps que possible, à en jugé par votre existence, si cela se trouve des gens y vivent encore à l'heure actuelle... Je me trompe ? | | |
| Lord ScourgePetite nature fleur bleue Activité : Actif
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| | Mar 17 Mar 2020 - 16:32 Takara resta attentive à la réponse de Scourge, l’écoutant faire son analogie d’un air neutre sans réellement la comprendre. La rousse n’était pas botaniste ou biologiste. Elle était une combattante, pas une scientifique. Elle avait bien eu de l’attrait pour l’histoire et l’archéologie par l’intermédiaire de son père mais elle n’avait jamais trouvé ces autres domaines très intéressants. Son inappétence s’était accrue avec le lien que l’on pouvait faire avec l’alchimie, chose qui avait probablement donné cette capacité au seigneur Scourge. Parce qu’elle avait tout de même compris l’essentiel de l’explication du sang pur.
« Je vois. Donc on peut encore vous tuer. Vous ne vieillissez juste pas. »
C’était une nuance à prendre en compte. Surtout si elle devait se débarrasser de lui un jour. Takara s’était doutée que l’immortalité du sang pur correspondait à une stagnation de son vieillissement et non au fait qu’il ne pouvait être tué mais une confirmation de sa part était appréciée. En revanche, elle apprécia moins sa réponse évasive concernant l’identité de cette héroïne et même si le Sith ne dégageait aucune émotion en s’exprimant il était facile pour la rousse de comprendre qu’il ne souhaitait pas lui divulguer cette information. Peut-être parce qu’il se considérait toujours loyale envers cette personne ? Pire, que cette personne était déjà présente dans ce temps et qu’il comptait bien la retrouver, voir l’aider à œuvrer contre l’Empire ? C’était là des hypothèses bien trop insidieuses, trop emplies de l’odeur de la trahison, pour que Takara puisse les ignorer. Ainsi, si la rousse ne dit rien, elle ne manquera pas de se souvenir de cela à l’avenir. Pour le reste, savoir que Scourge était sur la même longueur d’onde qu’elle au sujet de ce Tenebrae était rassurant. Une personne désireuse de s’approprier la vie éternelle au prix de la mort d’un nombre inimaginable d’innocents, en domptant aussi brutalement la Force, était inimaginable. Une telle personne ne pouvait pas être laissée en liberté. Elle devait être enfermée, contrôlée. Ou tuer, lorsque la Force cessera de leur renvoyer le morts.
« Il faut effectivement veiller, pour s’assurer qu’il ait bel et bien disparu de ce temps. Qu’il n’est pas de retour. Qui sait ce qu’ils pourraient faire. Lui, comme ses enfants. Notre « Ordre » n’est pas à l’abri de ces sociopathes. Il faut les surveiller, et s’en débarrasser. Ils ont déjà fait trop de mal. »
Elle jeta un regard rapide à gauche et à droite, pour visualiser les invités qui les observaient et avaient remarqué la rupture de leur duo dansant. Puis Takara reposa son regard sur Scourge, en relevant la tête pour compenser la différence de taille entre elle et lui. Le moment qu’elle redoutait tant était enfin arriver. La rousse avait espéré pouvoir faire suffisamment durer ce moment pour ne pas avoir à parler d’elle, et de Kesh. Le Seigneur Scourge, cependant, s’était montré plutôt honnête envers elle. A l’exception de cette Jedi dont il avait refusé de donner le nom. Elle secoua doucement la tête.
« J’aurais préféré éviter. »
Ses propos s’échappèrent dans un murmure discret, avant de se retrouver entraîner par le sang-pur en dehors de la piste de danse, un peu contre sa volonté mais sans la moindre animosité, en direction d’un des balcons dont la vue donnait sur la ville-monde. Takara ne manqua pas de ressentir l’échange amoureux du couple caché dans l’ombre, de l’autre côté, avant de reporter son attention sur le sang-pur. Elle ne regarda pas la vue. Elle n’en avait que faire. Ces chaines de véhicules volants, ces bâtiments immenses lui donnait plus le tournis qu’autre chose. Les paroles du Sith, cependant, pouvaient avoir le même effet. Les sang-purs étaient vraiment des carnassiers, et Scourge démontrait aujourd’hui cette appétence sur le plan intellectuel. Elle n’avait presque rien dit, seulement réagit, et pourtant il avait été en mesure de déduire presque toute la vérité sur le crash du Omen. Sur l’existence de son peuple…
« Je savais que vous éviter était une nécessité. »
Cette fois-ci, elle n’avait pas murmuré. L’amertume était d’ailleurs parfaitement lisible dans sa voix. La saleté. Takara secoua la tête, pour au final la porter sur l’horizon qu’elle avait jusque là préféré éviter. Elle était dos au mur, mais pas encore prête à faire le grand plongeon. Les mains croisées et apposées sur le rebord du balcon, elle débuta tout de même son récit :
« Je ne sais pas grand-chose du crash du vaisseau, si ce n’est qu’il s’est écrasé suite à une attaque. En fait, je ne suis pas de cette génération et beaucoup de données ont été perdues. Je n’ai d’ailleurs pas de liens de parenté avec les Korsin. Mon peuple a eu la chance d’arriver sur une planète où les locaux nous ont de suite considérés comme des dieux tombés du ciel. Mais nous étions bien trop peu nombreux pour asseoir notre autorité d’une toute autre manière donc nous nous sommes appropriés leurs légendes. Les Korsin sont parvenus non sans difficulté à maintenir notre cohésion, jusqu’à la disparition de leur lignée. Suite à quoi, les autres survivants et leurs descendants sont tombés dans les travers des anciens siths. Nous avons manqué de disparaître, parce que nous étions trop arrogants, trop fiers, et sans but. Nous ne pensions qu’à la destruction. »
Oh, elle aurait pu lui donner plus de détails, mais était-ce bien judicieux ? Était-ce bien nécessaire d’ailleurs ? Tout cela ne le regardait pas. C’était du passé. Mais un passé truffé d’indices qu’un regard extérieur pourrait débusquer.
« Ce sont mes parents, qui ont déterré ce que les Korsin avaient fait pour assurer notre survie. Ce sont eux qui nous ont trouvé un but, qui ont instauré des règles et un régime qui se rapproche beaucoup de celui de l’Empire, mais avec quelques subtilités. Nous avons réalisé que nous n’étions pas assez nombreux, et au bord de l’extinction. On a réalisé que nous étions un peuple, et que nous devions tout faire pour survivre, puis vivre. »
C’était la stricte vérité. Il y avait eu beaucoup trop de morts pour le pouvoir. Un pouvoir qu’ils étaient d’ailleurs incapable de garder très longtemps. Son père, Varner, avait réussi à les unifier de nouveau sous sa bannière en déterrant les vieux textes de Korsin et en leur donnant un but. La conquête d’Alanciar et la domination planétaire de Kesh. Mais quid du futur, lorsque cet objectif aura été accompli ? Y était-il seulement parvenu ? Ses parents avaient été clairs. Les territoires alors explorés de Kesh ne renfermaient pas les ressources nécessaires pour construire un nouveau vaisseau et Parlan avait détruit le seul qui aurait pu leur permettre de rejoindre les étoiles. C’était ce discours-là, qu’elle devait mettre en avant, en évoquant sa propre histoire…
« Me concernant, en comparaison de votre pedigree, il n’y a vraiment pas grand-chose à dire. Selon les anciennes lois de mon peuple, j’étais l’héritière de la couronne. Celle qui aurait dû un jour les diriger. Mon père, pour assurer la stabilité du système qu’il avait mis en place, en a décidé autrement. Ironiquement, il s’est avéré qu’il avait raison. J’ai fait mon chemin depuis le bas de l’échelle dans l’anonymat, en passant par notre académie, pour finir responsable de la sécurité dans la capitale et ses environs, sous les ordres directs de ma mère qui, elle, était en charge des forces armées de notre peuple. Peu de gens connaissaient ma véritable identité, jusqu’à la spirale mortelle déclenchée par un un ancien sith issu des profondeurs du passé. Je suis parvenu à sauver mon peuple de l’extinction. Puis je suis arrivée ici. De là à dire qu’ils ont survécu en mon absence, je l’ignore. C’était il y a près de trois millénaires. Nous aurions entendu parler d’eux si c’était le cas. » _________________ Takara Hilts
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| Takara Organa-HiltsSithrouille Activité : Actif
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| | Mer 1 Avr 2020 - 16:36 - Je vois. Donc on peut encore vous tuer. Vous ne vieillissez juste pas. C'est cela, un peu comme une planète se retrouvant pendant un plus long moment sous le joug d'une éclipse de lune. Logiquement elle va comprendre maintenant que sa longévité n'est pas seulement dû à une longue vie. En effet tout ceux qui auront tenté de le tuer ou de se défendre alors qu'il devait les exécuter, on goûté l'amertume gamelle de la mort. - Il faut effectivement veiller, pour s’assurer qu’il ait bel et bien disparu de ce temps. Qu’il n’est pas de retour. Qui sait ce qu’ils pourraient faire. Lui, comme ses enfants. Notre « Ordre » n’est pas à l’abri de ces sociopathes. Il faut les surveiller, et s’en débarrasser. Ils ont déjà fait trop de mal. Scourge s'était contenté d'opiner de la tête, après tout ce qu'elle disait c'est ce qu'il faisait déjà depuis des lustres. Après avec ce que Scourge révélai à Takara sur ces déductions, le confortait de plus en plus sur ce qu'il disait, puisqu'il pouvait sentir à chaque phrase l'humeur de la jeune femme faire des bon de dédains à son égard jusqu'à ce que finalement elle lâche tout haut : - Je savais que vous éviter était une nécessité.
- Vous ne vous attendiez quand même pas à ce que votre arrivé dans ce temps vous faire valoir la possibilité de mener une existence paisible et naïvement pleine de paillettes, je me trompe ? demanda-t-il ironiquement. Je n'ai pas été placé au poste actuel par Palpatine sans raison apparent, vous avez déjà oublié ce que je vous ai dis sur mon passé ? Se moqua-t-il. Puis Scourge se tût pour écouter les réponses de la jeune femmes, il ne l'interrompit pas pour la laisser aller jusqu'au bout de ce qu'elle estimait valable à lui dire. Il écouta très attentivement pour savoir s'il pouvait encore spéculer sur ce qu'elle lui dit. ... - Me concernant, en comparaison de votre pedigree, il n’y a vraiment pas grand-chose à dire. Selon les anciennes lois de mon peuple, j’étais l’héritière de la couronne. Celle qui aurait dû un jour les diriger. Mon père, pour assurer la stabilité du système qu’il avait mis en place, en a décidé autrement. Ironiquement, il s’est avéré qu’il avait raison. J’ai fait mon chemin depuis le bas de l’échelle dans l’anonymat, en passant par notre académie, pour finir responsable de la sécurité dans la capitale et ses environs, sous les ordres directs de ma mère qui, elle, était en charge des forces armées de notre peuple. Peu de gens connaissaient ma véritable identité, jusqu’à la spirale mortelle déclenchée par un un ancien sith issu des profondeurs du passé. Je suis parvenu à sauver mon peuple de l’extinction. Puis je suis arrivée ici. De là à dire qu’ils ont survécu en mon absence, je l’ignore. C’était il y a près de trois millénaires. Nous aurions entendu parler d’eux si c’était le cas.
- En effet tout est possible concernant votre peuple, ils peuvent soit avoir disparu soit être encore là quelque part, et ils seront peut-être épargner par les trouble de la Force... Ou non... Après je comprends à présent d'où vous viens votre aversion, je ne peux m'empêcher de noter cependant qu'au finale qu'il y a un grand paradoxe avec tout ce que vous m'avez conté, Princesse... En dehors de l'absence de technologies, vous avez exactement reproduit ce que les Sith font pour chaque mondes qu'il rencontre dont les populations sont primaires. C'est étonnant comment l'histoire finit tout de même par se répéter... Je crois d'ailleurs ne pas me tromper en disant que l'on vous a jamais raconté l'origine des Sith et ainsi que pourquoi ils sont depuis des temps immémoriaux les rivaux des Jedi, n'est-ce pas ? | | |
| Lord ScourgePetite nature fleur bleue Activité : Actif
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| | Mer 1 Avr 2020 - 21:37 « Etant donné que la Force m’a forcé la main, elle aurait pu faire preuve de plus de clémence… »
Sa réponse avait été aussi rapide que celle du sang-pur, et emplie d’une profonde rancune non pas à son égard, mais bien à l’encontre de la Force. Takara n’avait pas demandé à être propulsé dans cette époque, tout comme lui, et même si elle appréciait de pouvoir découvrir la galaxie et réaliser le rêve de tout membre de la Tribu, elle aurait aimé que la Force soit plus clémente avec sa vie quotidienne. Au lieu de ça, la rousse devait maintenir sa garde à tout instant pour faire face à l’adversité journalière qui venait de tout bord. Jedis, rebelles, siths, impériaux, elle devait se méfier de tous si elle souhaitait garder ses secrets. Secrets qu’elle s’était déjà vu contrainte de dévoiler, justement parce qu’elle n’avait pas été assez méfiante. Le Seigneur Scourge était le réceptacle de toute son amertume parce que c’était lui qui était venu la voir, pour lui dire qu’il savait, et qu’elle ne pourrait pas lui cacher la vérité. Pourtant, elle essayerait, pour protéger son peuple. A condition, bien sûr, que son peuple existe encore. Après plusieurs millénaires, il n’était pas étonnant qu’ils n’aient pas atteint les étoiles, ni développer de voyage hyperspatial, simplement parce que Kesh était dénuée des ressources nécessaires au développement de pareilles technologies. Ca, elle ne le lui avait pas dit, et ne le lui dirait probablement jamais parce qu’elle se souvenait justement de tout ce qu’il venait de lui révéler sur sa biographie. Takara n’aurait pas dit non à un autre verre pour faire passer la pilule et son regard glissa à nouveau vers l’horizon de Coruscant, plongé dans la pénombre, avant de revenir se poser sur Scourge au moment où il reprenait la parole.
« Je vous arrête tout de suite. Nous n’avons jamais atteint les étoiles, et je n’ai aucun moyen technique de localiser mon monde. »
Autant lui couper directement l’herbe sur le pied, à ce sujet. C’était vrai, Takara ne connaissait pas la position de son monde sur la carte de la galaxie, tout comme elle serait incapable de décrire une étoile proche ou un quelconque point de repère qui permettrait de le retrouver facilement. Par contre, en éralité, elle connaissait peut-être un moyen, et ce moyen devait probablement exister dans cette époque, vu la technologie nécessaire pour voyager plus vite que la lumière. La rousse ayant une excellente mémoire photographique, elle connaissait par cœur les constellations visibles depuis le ciel de Kesh. Des constellations qui devaient probablement être similaire pour une planète connue de la galaxie qui se trouverait dans la même région, à condition qu’une telle planète soit également référencée. Perdue dans cette réflexion, le regard rivé dans la direction générale du couple toujours en train de se bécoter à l’autre bout du balcon, elle laissa le sang-pur continuer. Kesh commençait à lui manquer. Tout cet acier et ce béton la mettait mal à l’aise. Takara avait l’habitude de voir des arbres et des montagnes, inexistantes sur ce monde. Elle avait lu qu’Alderaan était similaire à Kesh, et une partie d’elle avait hâte d’y être.
« Princesse… Cela va faire des années que je n’ai pas entendu ce titre… »
Au moins dix ans, pour être plus précis. Du moment qu’elle avait quitté ses parents pour l’Académie, ses privilèges avaient officiellement disparus. Croisant les bras, elle se retourna pour prendre appui sur le rebord du balcon, ses talons claquants légèrement contre le sol dans le mouvement. Son regard, lui, se porta d’abord sur le sang pur bien plus grand qu’elle avant de se porter, cette fois-ci, vers l’intérieur de la demeure de Declann et les couples dansants.
« Mon aversion n’est pas spécifiquement tournée contre vous, Seigneur Scourge, mais les membres de votre espèce ont tenté de tous nous exterminer, à l’aide d’une perfide maladie. Vous comprendrez qu’il m’est difficile de voir en vous quelqu’un de différent d’eux. Surtout que vous venez probablement d’une époque voisine, voire de cette époque précise. »
Voilà qui était dit. Oui, sa haine à son égard n’était pas tournée contre sa personne en particulier, mais contre les ancêtres de son peuple qui avait tenté de tous les faire disparaître. Il était encore trop pour dire s’il était vraiment différent d’eux. Takara l’espérait sincèrement, cela lui permettrait de détourner un peu son attention vers d’autres menaces potentielles. Declann, par exemple, était un élément à surveiller. Bien qu’il faisait tout ça dans l’intérêt des relations entre l’Empire et les Siths, il restait un membre loyal à l’Empereur. Il ne tarderait sans doute pas à venir les voir tout les deux, pour se faire un peu de publicité et pour tenter d’en apprendre plus sur eux en profitant de quelques coupes de spiritueux.
« En ce qui concerne les siths, c’est le principe du fort et du faible. La nécessité pour le fort de s’approprier le faible, pour l’exploiter. Cependant, le fort ne doit pas oublier que le faible peut gagner en force, il faut donc s’assurer de sa faiblesse, et de sa loyauté. J’imagine que c’est ce que les autres ont oublié de faire… »
Elle marqua une pause, avant de se redresser. Nouveaux claquements, le temps de se tourner vers Scourge et relever la tête pour le fixer dans les yeux.
« Vous avez raison, je ne connais pas cette partie de l’histoire. Je sais que les Jedi sont nos ennemis depuis des millénaires, et qu’ils défendaient ce que l’on appelait avant la République. Et je réalise que c’est à peu près tout… »
Cette dernière partie, elle, était fausse. Takara en savait un peu plus que ça, grâce aux descendants des Jedi qui s’étaient eux aussi retrouvés coincé sur Kesh après avoir enfermé Dreypa dans sa prison. Elle connaissait leur philosophie, et le fait que ces descendants avaient tout fait pour empêcher le retour de la Tribu aux étoiles. Elle avait accepté leur aide pour vaincre la folie de Dreypa, mais leur disparition dans cette lutte avait été une bonne chose, à son avis. Ils avaient été une nuisance pendant bien trop longtemps. Les Jedi étaient probablement bien plus nuisibles que cela… _________________ Takara Hilts
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| Takara Organa-HiltsSithrouille Activité : Actif
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| | Dim 26 Avr 2020 - 22:21 - Je vous arrête tout de suite. Nous n’avons jamais atteint les étoiles, et je n’ai aucun moyen technique de localiser mon monde.
- Étant donné le niveau technologique quasiment inexistant dont j'ai supputé, obtenir des coordonnées spatiales sur votre monde n'était pas envisageable pour ma part. Non, surtout qu'en supposant que votre monde dispose d'un minimum de ressources pour au moins construire un seule autre vaisseaux, le facteur de risque pour que la planète soit découverte n'aurait été que très grands. En effet Scourge pouvait bien le déduire aisément, les technologies nécessaire pour un vaisseau ne ferait qu'attirer l’œil dès un premier voyage vers une quelconque civilisation. La moindre erreur d'un pilote pouvant impliquer la lecture d'un censeur sur les traînées des hyper-propulseurs, ou directement une consultation du journal de bord. Et puis cela en aurait été terminé de la tranquillité de la planète d'où vient le jeune Hilts, d'ailleurs il put sentir une certaine nostalgie légère comme une plume porté par la brise envahir quelque peu celle-ci. - Mon aversion n’est pas spécifiquement tournée contre vous, Seigneur Scourge, mais les membres de votre espèce ont tenté de tous nous exterminer, à l’aide d’une perfide maladie. Vous comprendrez qu’il m’est difficile de voir en vous quelqu’un de différent d’eux. Surtout que vous venez probablement d’une époque voisine, voire de cette époque précise.
- Je l'avais bien compris lors de notre première rencontre... Et sinon question d'époque je dois bien vous dire que vous êtes à coté de la plaque, je ne suis pas aussi vieux que vous ne le penser... Pour tout vous dire, la disparition du vaisseau de vos ancêtres archivé par l'Empereur Naga Sadow remonte à environ un bon millénaire avant que je n'existe. Et Vitiate devait avoir au moins déjà vécu son premier siècle et ce même bien avant qu'il anéantisse son monde natale... Il a pu donc vraisemblablement s'écouler très longtemps avant votre existence, et en conséquence vous avez très bien pu vivre avant ou après moi.
- En ce qui concerne les Sith, c’est le principe du fort et du faible. La nécessité pour le fort de s’approprier le faible, pour l’exploiter. Cependant, le fort ne doit pas oublier que le faible peut gagner en force, il faut donc s’assurer de sa faiblesse, et de sa loyauté. J’imagine que c’est ce que les autres ont oublié de faire… dit-elle avant de se retourner vers Scourge. Vous avez raison, je ne connais pas cette partie de l’histoire. Je sais que les Jedi sont nos ennemis depuis des millénaires, et qu’ils défendaient ce que l’on appelait avant la République. Et je réalise que c’est à peu près tout…
- Alors... Vous dire que vous avez raison, ne fait en faites que représenter une fraction de ce que représente... Scourge s'interrompit un instant, son regard n'avait guère pu manquer que le couple déjà présent sur le balcon, se trouvait à présent à moitié défroqué en string et en caleçon, puis qu'ils avaient commencé à entreprendre des ébats en pensant n'être pas visible par le reste des invités. Franchement ils avaient un pois chiche à la place de la cervelle, ils auraient pu au moins attendre que la fête soit fini ou aller se trouver une chambre. Scourge repéra qu'ils avaient occulté et calé une des sas fenêtré pour ne pas être dérangé, il eue alors une idée qu'il mis rapidement en application, avec la Force et en faisant quelques mouvements d'une de ses mains il fit en sorte que le sas s'ouvre vers eux, les dissimulant à lui et à Takara, tout en les dévoilant ainsi au reste des invités dans la salle, ce qui allait déclenché pas mal de réactions de surprises divers et variés. - Je disais donc... ce que vous savez n'est en faites qu'une fraction de l'histoire, que je vous explique... - Pour le moment oubliez les Jedi, les Sith; Oubliez la lointaine République; Oubliez tout quelconque Empire; À une époque aussi lointaine que peu n'en garde le savoir ou ne feint de l'ignorer. Sans pouvoir être plus précis, environ beaucoup plus de vingt-cinq mille ans avant notre ère, il n'y avait rien de tout cela. Il y régnait alors une course, celle à l'hyper-propulsion dont notre galaxie se trouvait en proie à une immense fièvre, de plus en plus de nouveaux monde furent découvert. Mais pas seulement. Très vite on découvrit aussi que des gens de toute espèces possédait des capacités extraordinaires, ils arrivaient à maîtriser une puissance invisible presque inconnue jusqu'alors, et ils étaient nombreux, très nombreux. Pas besoin de vous faire un dessin j'imagine que vous avez compris qui ils étaient.
...
- En effet, cependant ils avaient des connaissances et une vision totalement différente de la Force, pour eux elle devait alors former un tout unique. Pas que la lumière, ni que l'obscurité, seulement un équilibre constant entre les deux côtés qu'ils appelaient alors Ashla et Bogan, du nom des deux lunes de la planète Tython dont ils colonisèrent pour s'y établir. Une fois réunit ensemble, ces êtres spéciaux, ils y fondèrent une grande Organisation jamais vue, l'Ordre Je'daii. Ils finirent par prendre beaucoup d'influence au sein du Système Tythans.
...
- Bien entendu, leur pouvoir et leurs manières d'interférer, avec leur enclin de pouvoir décider pour les autres ce qu'il y a de mieux ou de pire, cela commença a attiser l'animosité de bien du monde. Jusqu'à même provoquer l'un des premiers conflit majeur, court mais intense telle qu'elle fut, la guerre dit despotique, du au surnom d'une reine Twi'lekk qui s'y était élancé à la tête du camps opposé aux je'daii. Ce fut un vrai massacre, mais les utilisateur de la Force l'emportèrent rapidement contre les non sensitifs, ils perdirent de leur côté plus d'une centaine de milliers de Je'daii et tythoniens compris contre des millions qui sont morts pour la reine despote. Si cette guerre avait marqué la galaxie pour tout le monde, elle le fut plus encore dans les conscience collectives Je'daii, car ils y virent là tout l'étalage du mal qu'il était capable en utilisant la puissance de Bogan, le côté obscur de la Force. Aussi ils commencèrent à voir surgir les premiers je'daii renégats, des utilisateurs qui se servait exclusivement du côté obscur sans chercher l'équilibre, leurs solutions qu'il envisageait en général était simplement le bannissement jusqu'à que ces dernier retourne à l'équilibre. Cependant ils n'eurent pas encore vraiment le temps de juguler ces histoires qu'ils eurent à affronter des envahisseurs Rakata qui vinrent s'en prendre à eux ainsi qu'aux divers systèmes des mondes libres que constituait alors le reste de la partie de la galaxie connue. L'issue du combat fut encore en leur faveur, et ce n'est qu'après qu'avec les autres systèmes ils décidèrent de créer la république Galactique sur Corellia.
...
- Ce fut lors de ce grand éclat était surnommé la guerre de la Force, qu'ils jugèrent vraiment que le côté obscur était trop dangereux pour être encore étudier plus longtemps au sein de leur institution, ils commencèrent donc par réformer l'Ordre en interdisant la pratique de ce domaine, c'est à ce moment précis qu'apparu le tout premier code Jedi. Comme vous devez le devinez il y en a à qui cela n'a pas plus du tout. Une guerre intestine au sein de l'Ordre vit le jour apparent comme le premier grand Schisme, contre des jedi renégats qui avait refusé de se plié au code, ils furent dénommé à partir de là comme des Jedi Noirs. Elle prit fin cependant rapidement, l'opposition à l'Ordre a été très vite éliminé mais demeurait pas moins ancré dans leurs esprit. Tant si bien qu'ils veillèrent à ce que cela ne se reproduise jamais.
...
- Vous allez me dire, mais c'est bien toute ces histoires mais qu'en est-il des Sith dans toute cette histoire ? Eh bien justement nous allons pas tarder à y venir. La Situation dans l'Ordre Jedi sembla perdurer pendant près de dix-sept millénaire, enfin presque, tel une hydre dont vous coupez les têtes en pensant les avoir toute occise, alors qu'en faite bien d'autres ont survécu. Vers sept mille ans avant l'ère actuel, le Second Grand Schisme surgit alors, des jedi noirs en nombre importants décidèrent de se retourner contre l'Ordre Jedi, cette période marquante fut appelé les Cent Ans de Ténèbres. Je vous laisse en déduire aisément pourquoi ce nom. L'issue en fut encore de même, à quelques détails près, cette fois une petite poignée de Jedi Noirs avait survécu à l'épuration... Cinq précisément... Ajunta Pall, XoXann, Karmess Muur, Remulus Dreypa et Sorzus Syn.
...
- Ils s'étaient enfuit dans une partie de la Bordure Extérieur encore inconnue à la République et aux Jedi, et ils tombèrent par hasard sur un peuple doué par nature pour le côté Obscur dont ces derniers l'utilisait comme une soit disant magie. Un peuple primaire et barbare appelé les Sith. Les Jedi Noirs devinrent pour eux des dieux, leurs chefs suprêmes dont-ils furent entièrement asservis, puis mu par l'extrême désir de ces être supérieur à partager et propager une vengeance, une haine voué à l'encontre de l'Ordre Jedi bien que ce peuple ne les avais jamais encore confronté pendant les deux mille ans qui suivirent. Jusqu'à la Grand Guerre de l'hyper-espace... La suite vous la connaissez plus ou moins. Termina Scourge. | | |
| Lord ScourgePetite nature fleur bleue Activité : Actif
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| | Sam 2 Mai 2020 - 22:25 Takara ne commenta pas l’analyse de Scourge, car les éléments qu’elle aurait pu apporter l’aurait contredite, chose qu’elle ne souhait pas. Si le peau-rouge pouvait continuer à croire qu’il était impossible de retrouver son monde natal, alors cela lui convenait parfaitement. Son analyse, d’ailleurs, était bonne. Sur le principe, sans aide de l’intérieur, il était impossible de retrouver Kesh, même avec les moyens technologiques de cette époque. Tout laissait donc à penser que Kesh resterait secrète pendant encore de longues années, peut-être de longues décennies, voire peut-être plus encore. Takara, cependant, était en possession d’indices théoriquement suffisants pour retrouver la piste de son monde natal mais elle n’était pas encline à transmettre ces informations à qui que ce soit pour le moment, et surtout pas à un autre sith. Il s’agissait de son monde, son peuple, sa priorité. Son seul point d’accroche dans cette réalité. Elle ne prendrait aucun risque qu’elle jugerait inconsidéré. Silencieuse, donc, elle s’était une nouvelle fois retournée pour observer le paysage densément urbanisé qui s’offraient à elle, le buste droit et les bras croisés dans le dos. Son regard glissait distraitement sur les files aériennes de véhicules qui illuminaient le ciel ? Scourge, cependant, restait au centre de toute son attention. Aussi surit-elle légèrement lorsque le sith de sang pur la corrigea sur l’époque dont il venait, en pointant du doigt qu’il était bien plus jeune qu’elle le pensait. C’était peut-être vrai, elle ne ressentait aucun mensonge, ni de volonté de lui cacher quoi que ce soit à ce sujet.
« Nous verrons, dans ce cas. Pour le moment, sachez que vous vous comportez à peu près de la même manière que vos ancêtres. Vous m’avez approché avec la même fourberie, la brutalité en moins. »
L’air et le ton quelque peu hautain que la princesse venait d’employer à l’égard du sang-pur était probablement déplacé, mais trouvait son origine dans la méfiance et l’animosité latente qu’elle portait à l’égard des membres de son peuple. Sa posture, d’ailleurs, n’arrangerait pas cette impression. Une posture que Takara abandonna lorsque le couple déjà bruyant et qui jusqu’alors s’était contenté de se bécoter en secret décida de passer à la vitesse supérieure. La vue qu’ils offraient était particulièrement dégradante en plus d’être déplacée.
« Il semblerait que certains ont oubliés les bonnes manières… »
L’humaine, cependant, n’eut pas à agir, sentant la Force se contorsionner autour d’elle sous l’impulsion du sith qui l’accompagnait, pour venir non pas s’en prendre directement au duo jouissant mais plutôt pour les ridiculiser, en refermant la porte entre eux. Le cri de surprise et de gêne qui s’en suivit répondit à l’interrogation qui venait de naître dans l’esprit de Takara, alors que le couple allait sans doute devoir s’expliquer très sérieusement avec l’Amiral Declann ou son service de sécurité. Voilà des choses guères décentes à faire lors de ce genre de soirées. A croire que même sur Kesh les gens étaient plus civilisés que ces deux-là.
Takara secoua la tête, décidant finalement d’ignorer ce ridicule spectacle pour écouter le nouveau récit que le seigneur Scourge avait commencé à lui compter. Dans un premier temps, elle n’était pas certaine de pouvoir apprendre autant de choses en si peu de temps, mais le peau-rouge semblait en connaître bien plus qu’il ne le laisser penser aux premiers abords. Le soucis, cependant, était que Takara n’avait aucun moyen de vérifier les informations qu’il lui délivrait, si ce n’est de le sonder pour y déceler toute trace de forfait. Elle ne ressentait rien de la sorte, mais la période dont il lui parlait remontait à si longtemps qu’il était impossible de dire si elle avait déjà été modifiée ou policée dans le passé pour abonder dans le sens où le sang-pur la lui racontait aujourd’hui. Hélas, les archives archéologiques de l’Empire étaient peu friandes en information sur cette période, peut-être parce que le nouveau régime qui avait pris la place de la République avait prit des mesures drastiques pour effacer de nombreuses données relatives aux Jedi et à leur Ordre. Takara le comprendrait, elle aurait très probablement fait la même chose pour s’assurer que l’histoire allait dans son sens, et non dans celui de ses ennemis. Pour contrôler les populations, en leur racontant les légendes que l’on voulait leur faire entendre et non celles qu’ils pouvaient entendre. Leur faire accepter sa vérité comme étant leur vérité. Gagner le cœur et l’esprit, pour éviter la discorde. Le récit de Scourge gagnait cependant en consistance et en logique au fur et à mesure qu’il avançait dans le temps. Au point d’arriver à une période que Takara trouvait bien plus familière. Bien qu’elle ignorât beaucoup de chose de cette histoire de Schisme, les noms que le peau-rouge évoqua ne lui étaient pas inconnus. Ils étaient revenus à de nombreuses reprises dans l’histoire de ses ancêtres, mais les deux derniers, Dreypa et Syn, avaient une connotation particulière pour elle. La princesse sith avait affronté le premier en chair et en os, puis avait détruit les créations de la seconde. Elle resta cependant de marbre, les bras croisées derrière-elle, à regarder à nouveau la vue qui s’étendait devant elle. Son regard avait peut-être bougé, oui, à l’évocation des Jedi Noirs mais ce n’était pas bien étonnant venant de quelqu’un qui connaissait leur existence et qui venait de trouver son premier véritable point de repère dans le récit qui lui était rapporté.
Un sourire, cependant, finit par émerger sur son visage, suivit d’un léger rire lorsque le sith évoqua la manière dont ces cinq exilés étaient parvenus à s’approprier le pouvoir sur le peuple Sith, dont Scourge était très probablement le dernier survivant. Cela lui rappelait aussi comment son propre peuple avait prit le contrôle sur les Keshiris, en se faisant passer pour leurs dieux débarqués des étoiles. Comme quoi, les habitudes ne changent pas, pas vrai ? Se reprenant, elle agita légèrement la main, avant de faire remarquer au seigneur sith :
« Cette histoire est plutôt ironique, vous ne trouvez pas ? Votre peuple, asservi par le mien pendant des millénaires, au point d’en oublier que nous n’étions à l’origine que des imposteurs capables de choses que vous ne compreniez pas. J’imagine que les choses se sont inversées avec le temps, ce qui expliquerait pourquoi mes ancêtres ont finit par haïr les vôtres, jusqu’à tous les tuer lorsque ceux-ci tentèrent une dernière fois de les exterminer… »
Elle marqua une pause, après avoir mis en évidence la courbure de ce cercle dans lequel l’histoire s’était visiblement répétée, à une échelle différente. La suite de son propos, elle, se voulait plus généreuse à l’égard du seigneur Scourge, qui avait eu la bonté de lui faire ce récit. Elle devait l’admettre, elle était surprise par l’étendue de ses connaissances.
« Quoi qu’il en soit, j’ignorais que vous possédiez autant de savoir, Seigneur Scourge, bien que mes moyens de le vérifier sont limités. Cela fait beaucoup de choses à assimiler, même s’il est évident que nous partageons une once d’histoire commune avec les Jedi. Une telle aversion ne peut venir, à l’origine, que d’un désaccord qui a mal tourné. Votre récit, le confirme. »
Sa réflexion s’orienta finalement sur les Jedi, dont il ne lui avait au final pas beaucoup parlé. C’était d’ailleurs inutile, car même si ses connaissances étaient limitées Takara était en mesure de faire le parallèle entre les actions des descendants qu’elle avait rencontré et ces pseudo-jedis qui avaient exilés Dreypa et ses pairs. Elle trouvait la même raison originelle dans les choix qu’ils avaient fait à leur encontre, et à l’encontre de son peuple des millénaires plus tard.
« Il n’est pas étonnant que les Jedi, et leurs ancêtres, aient agi de la sorte. Les rares connaissances que j’ai sur le sujet sont probablement biaisées, mais tendent toutes à dire que c’est dans la nature des Jedi de fuir l’inconnu avec lâcheté, en l’ignorant, ou en l’interdisant. Ce qui est assez ironique pour des esprits qui se disent insensibles à la peur… »
Y penser était amusant, en effet. Takara garda son sourire encore un instant, avant d’entendre du bruit derrière la porte du sas que le sang-pur avait fermé de la sorte à l’aide de la Force. Nul doute que le couple venait enfin d’être prit par la peau du cou et éjecté loin de cette réception où ils n’avaient, définitivement, pas leur place. La sith se demandait également à quoi elle servait, ici, sur ce balcon, alors qu’elle devrait normalement se tenir à côté de cet impérial pour essayer de faire bonne figure aux yeux de ses invités. Ce n’était pas plus mal, faire la potiche n’était pas dans ses habitudes. De plus, plus Scourge parlait, moins, elle, avait à le faire. Et moins elle s’exprimerait, et plus faibles seront les risques de révéler quelque chose qu’elle souhaitait garder pour elle seule.
« Je vous remercie encore pour toutes ces informations, Seigneur Scourge. J’imagine que j’ai répondu à toutes vos questions, je me trompe ? » _________________ Takara Hilts
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| Takara Organa-HiltsSithrouille Activité : Actif
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| | Mer 30 Sep 2020 - 18:32 - Cette histoire est plutôt ironique, vous ne trouvez pas ? Votre peuple, asservi par le mien pendant des millénaires, au point d’en oublier que nous n’étions à l’origine que des imposteurs capables de choses que vous ne compreniez pas. J’imagine que les choses se sont inversées avec le temps, ce qui expliquerait pourquoi mes ancêtres ont fini par haïr les vôtres, jusqu’à tous les tuer lorsque ceux-ci tentèrent une dernière fois de les exterminer...
- Ironique ? ... Oui on peut très bien dire cela, bien que cependant j'aurais répondu que cela n'était que purement de la fatalité, en d'autres termes le résultat de la quête pour la domination, peu importe sous quel forme elle se présente. En effet, même dans les mondes les plus en paix, il existera toujours des éléments perturbateur tant en interne qu'en externe, quel que soit les raisons ou les motivations qui les pousse, ils n'hésiteront pas à se marginaliser contre tout ce qu'ils prendront pour une atteinte à leur existence. - Quoi qu’il en soit, j’ignorais que vous possédiez autant de savoir, Seigneur Scourge, bien que mes moyens de le vérifier sont limités. Cela fait beaucoup de choses à assimiler, même s’il est évident que nous partageons une once d’histoire commune avec les Jedi. Une telle aversion ne peut venir, à l’origine, que d’un désaccord qui a mal tourné. Votre récit, le confirme. Il n’est pas étonnant que les Jedi, et leurs ancêtres, aient agi de la sorte. Les rares connaissances que j’ai sur le sujet sont probablement biaisées, mais tendent toutes à dire que c’est dans la nature des Jedi de fuir l’inconnu avec lâcheté, en l’ignorant, ou en l’interdisant. Ce qui est assez ironique pour des esprits qui se disent insensibles à la peur… Scourge acquiesça de quelques mouvements de tête. - Depuis le commencement il y avait le sang et la peur, mais depuis le commencement il y en a eu du temps, et de ce dernier par ma longue vie, je ne suis pas resté oisif de ma situation, j'ai eu tout le loisir de chercher pour grappiller avant tout des informations de ce que je cherchais absolument, toutes celles qui m'auraient permis de mieux connaître tout le savoir nécessaire pour anéantir celui que j'ai choisi comme ma plus grande Némésis. Y compris puisqu'il le fallait, me plonger dans le passé, comprendre ce qui avait bien pu se produire pour en arriver où nous en étions. La réponse qu'en avait résulté, Scourge se garda bien de lui dire, elle n'est encore pas suffisamment expérimenté pour pouvoir en comprendre toute l'étendue, néanmoins elle est jeune et bien portante, avec de la chance elle saura survivre bien plus longtemps et trouver son chemin. Elle a un potentiel indéniable. Pour le coup elle lui rappela un peu ce que Scourge fut autrefois, lorsque Nyriss et Revan avait décelé en lui quelque chose de prometteur. Une curieuse impression souffla délicatement dans son esprit, une sorte de déjà vue d'évènements presque à portée de vue, un vague sentiment d'inquiétude le submergea très brièvement. Il se maîtrisa pour ne rien lui montrer et se tourna un peu vers le spectacle urbain, en mettant le dos de sa main à son nez près de là où il senti un liquide chaud et métallique couler. Une idée lui vint alors. - hum... Oui... Elle pourra bien en avoir besoin... marmonna-t-il discrètement pour lui-même.
- Je vous remercie encore pour toutes ces informations, Seigneur Scourge. J’imagine que j’ai répondu à toutes vos questions, je me trompe ?
- Non vous ne vous trompez pas... À un détail près... Elle le regarda interdit, tout ce qu'elle souhaita à présent c'est sans doute être le plus loin possible de lui. - Il se trouve que j'ai un présent pour vous dont je ne puis vous laissez vous en aller sans. Le regard de la jeune femme passa bien entendu rapidement de la stupéfaction, à la méfiance, après tout recevoir quelque chose d'un Sith Scourge lui-même sait qu'il peut y avoir des conséquences divers et variés, appréciable ou non. Scourge ôta sa main de son visage en ayant bien essuyé le sang et se tourna vers la jeune femme. - Il ne faut pas négliger comme je vous l'ai dit qu'il y a une possibilité que Vitiate ne soit pas vraiment parti... et j'ai le vague pressentiment que je croiserai à nouveau son chemin peu qu’importe où mes pas m'emmèneront... mais pas seulement, les probabilités pour que les vôtres se trouvent également sur son chemin auront de grandes chances à aboutir... C'est pourquoi je vais vous offrir de quoi vous permettre de mieux protéger votre esprit face à lui, ce ne sera pas long je vous le garanti. Il attendit qu'elle lui donne son autorisation avant de lui prodiguer rapidement l'enseignement qu'il eut jadis de Revan. Scourge après en restera là puis s'en ira comme une ombre, le rapport qu'il fera à Ysanne Isard sera bien plus maigre qu'il le voulut. Les capacités de Takara resteront assez vide, car c'est bien connu que les Sith se montre très souvent réticents à dévoiler leur capacité aux autres de peur que l'on puisse les combattre. Fin pour Scourge | | |
| Lord ScourgePetite nature fleur bleue Activité : Actif
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