Quand les cieux rencontrent la terre [RP Flash-Back | PV Calista]

J'étais à bord du croiseur retour pour Coruscant. Notre mission sur Mimbam était enfin terminée. Nous avions dû déloger une petite escouade de rebelle. Nos marcheurs bipèdes furent très efficaces contre cette petite escarmouche qui donna la mort aux rebelles, ainsi qu'à l'interrogation puis l'exécution des survivants. Je perdis aussi plusieurs frères d'armes et tentai désespérément de faire mon deuil. Quelques frères d'armes vinrent m'aider à m'aider dans cette tâche difficile. J'étais pensif, à notre passé et voilà que maintenant mon train train quotidien était de retour. Coruscant, ma planète natale, mais qui me lasse. Il n'y a pas beaucoup de mouvements ici à part les quelques entraînements et émeutes... J'aimais particulièrement partir en mission pour sentir l'air inconnu de certaines planètes et de voir leurs paysages tout aussi divers que varié.

Une annonce, nous demandant de rejoindre nos marcheurs ou notre escouade me coupa dans mes pensées. Je remis rapidement mon casque, repris mon arme et me dirigeai vers mon TS-TT déformé par le combat. Une fois que la porte de déchargement ouverte, je me mis en marche pour le contrôle du marcheur que j'effectuais par moi-même. J'attendais simplement, après avoir donné mon code d'identification, que l'on me donne ma place pour ledit contrôle. Je me déplaçai calmement mais avec difficulté. Des algues et autres plantes empêchaient le plein mouvement du bipode. Une fois à ma place, je sortis du cockpit avant de descendre me présenter à l'officier qui me demanda mon rapport. Je fis quelques vérifications et essayai avant de lui confirmer qu'il me fallait des pièces pour changer le moteur qui avait été encrasser.

Je commença alors à retirer mon armure pour la mettre sur le côté, avant de commencer à décrasser les jambes de mon marcheur avant que des frères d'armes vinrent pour discuter de leurs missions. Je les saluai calmement avant de commencer la discussion. Ils avaient dû gérer plusieurs émeutes sur différentes planètes, avec difficulté certes, mais ils avaient réussi malgré le nombre astronomique de pertes qu'ils subissaient. Je m'étais alors assis sur une caisse en les écoutant avant de prendre une barre de céréales pour me requinquer.

Je continuais de discuter avec mes amis pendant que je commençai à nettoyé les pattes de mon marcheur, enlevant avec beaucoup de difficulté les différentes algues qui s'étaient infiltré entre les articulations. J'aime bien de temps en temps décrasser mon marcheur, quand celui ci n'est pas détruit. Cela doit faire bien un an que je n'ai pas eu besoin de le changer, continuant ses réparations même grave. J'ai toujours été mécano dans mes heures perdues. Je montais sur le toit pour enlever les quelques branchages étant rester dans les canons.

Je voulus parler avec mes amis quand je vis une femme twi'lek entrer dans le hangar. J'avais entendu parler d'elle, je sais qu'elle était sous ordre du grand amiral Thrawn... M'enfin peu importe, tout ce que j'avais envie c'est de ne pas lui parler. Je ne la méprisais pas comme mes autres frères d'armes, une femme non humaine capitaine n'était pas normal selon eux. Je m'assis alors simplement sur mon marcheur ouvrant une autre barre de céréale et croquant dedans pour l'observer avec intérêt... J'avais entendu parler que son vaisseau avait été détruit.

- Alors ? On perds son vaisseau ?

La Twi'Lek me dévisagea et je me mis alors à lui sourire calmement en restant du haut de mon marcheur. Ces paroles m'ennuyais déjà mais je voulais lu expliquer mon ressentis. Pour moi si on perd des hommes c'est la faute au commandant. Pas aux soldats qui ne font qu'obéir aux ordres. Je la regardais toujours mangeant le reste de ma barre de céréale.

- Je vois. Vous n'êtes en aucun cas mon supérieur. J'ai le lien vous le vôtre. Puis comme on dit dans le jargon. Je suis un peu une tête brûlée un rebelle dans l'âme.

Je descendis alors calmement de mon marcheur pour être à sa hauteur et vint me poser contre mon marcheur, adossé à l'une de ses pattes, pieds droit contre celle-ci, bras croisé. Je baissais la tête et soupira.

- Ce sont les compétences de mes supérieurs qui ont coûté la vie à mes camarades. J'ai du enfreindre la stratégie pour en sauver deux ou trois. Pour vous nous ne sommes que de la chair à canon prête à mourir. Une victoire est agréable. Mais à quel prix. Puis pardonnez moi de douter, vous avez beau être charmante, une femme non humaine ne doit pas savoir ce qu'elle fait. De plus, piloter dans l'espace est beaucoup plus facile que de s'avancer dans les marécages.

Je me sentais soudainement agacé... Comment certains officiers étaient plus soucieux que les autres.. Cela je ne comprenait pas. Je gardais mon regard baissé avant de le relever vers elle.

- Je suis navré mademoiselle. C'est juste que.. Je pense que je suis envieux. Je n'ai que eu des officiers qui ne pensaient qu'à leur victoire... Non à nous... La chair à canon... J'admire vos hauts faits je ne le nie pas. Mais je doute légèrement de la qualité de certains officier... Ce que je vous demande. Qu'est il plus important pour vous. La vie de vos hommes au point de vous faire blâmer par vos supérieurs. Ou préférée être bien vue par vos supérieurs, au point de laissé vos hommes mourir... Tout les supérieurs ou presque on quelque chose en commun. Leur propre intérêt.

Je m'énervais mais gardais mon calme quand je la regardais. Notre mission n'avait pas été simple vu que notre officier préférait voir sa victoire et espérait une promotion. J'étais l'un des rares qui me posaient des questions... Même si mon engouement pour l'Empire restait aussi dur que la pierre.

Envieux ? Jaloux ? Cela pouvait se comprendre, après tout dans la 7 ème flotte, nous étions tous et toutes traité convenablement et avec quelqu'un comme l'Amiral Thrawn à sa tête. Nul doute que si j'avais finis chez Tarkin, cela aurait été une autre affaire.

Je ne t'en veut pas et je comprend parfaitement ta colère. Je connais parfaitement le fonctionnement des hautes sphères. lui adressant un léger sourire pour lui montrer que je n'étais pas fâché face à son manque de respect.

J'ai eus l'immense honneur de fait mes débuts sur le Chimaera et avoir l'Amiral Thrawn comme supérieur, te montre que les vies de chaque hommes sous nos ordres ont de la valeur. Je l'ai vue très bien traité un prisonnier Jedi, alors qu'il n'était pas obligé de le faire. J'ai perdue mon vaisseau, je m'enfiche, si c'était à refaire pour sauver la vie des miens, je le referais sans hésiter. Pour preuve, je suis convoqué par les hauts bureaux et je sais que je vais tout perdre, tant pis, mais mes hommes sont vivants et cela n'a pas de prix.

Je sortie un carnet de la poche arrière de mon uniforme et le tendis au jeune homme devant moi

Ici se trouve la liste de tout mes hommes morts aux combats sous mes ordres, pour que jamais je ne les oublient où que je me trouve

Je la regardais simplement en observant son carnet. J'avais entendu parler du Grand Amiral Thrawn. Cependant, je n'avais jamais été passé sous son commandement. Les seuls officiers que j'avais étaient des idiots qui ne pensaient qu'à leur propre intérêt. L'Empire est un grand tout. Chaque personne devrait avoir sa place. Même les soldats... Je la regardais avant d'aller chercher mon armure. Il y avait des lettres, puis des traits... Beaucoup de traits. Je ne lui dis rien la gravité de la situation lui laissant la capacité de comprendre. Je gardais mon sang froid et reposa mon casque.

- Tu es pilote ? Depuis combien de temps tu pilote ? Un vaisseau de prédilection ?

Je vis alors le petit groupe qui me parlait venir à mes côtés pour me soutenir. J'avais de bons souvenirs je ne le nie pas. Mais toutes ses pertes me rendaient malade pendant quelques jours. Je préfère mourrir subitement d'une explosion que par manque d'air dans l'espace... J'ai déjà perdu tant de frère d'armes que je me remettais tout le temps en question. Je sais qu'elle put voir que j'avais l'air pensif... Vu que je regardait le vide derrière elle.

Je l'observais toujours avec intérêt. Cette pilote Twi'Lek avait vraiment réussis sa vie. Je n'étais pas jaloux de la mienne, bien au contraire. J'ai toujours préféré ma vie que celle d'un rebelle, même si j'avais beaucoup de chance disons le. Les pièces arrivèrent et l'officier qui me les ramenas me dévisagea ainsi que Calista. Son regard dur faisait comprendre qu'il voulait que je me mette au travail plutôt que je parles à cette pilote. Je ne dis rien et acquiesçai simplement avant qu'il ne parte. Je me mis alors au travail en l'écoutant parler avec un certain intérêt. Je pris alors un outil et commença à déloger les algues présentes sur les jambes de mon Marcheur, ainsi que les quelques insectes s'y étant accrochés. Ces paroles me faisaient beaucoup penser aux miennes, et mon coeur me disait qu'elle n'était pas si différente de moi, mais différente des autres officiers. Je me suis mis à imaginer une seconde que j'étais sous ses ordres et cela me fit décrocher un sourire.

- Vous êtes admirable, j'aurais aimé être sous vos ordres plutôt que mes officiers. Peut être allez vous être dénie de vos fonctions ? Mes frères d'armes je les pleures aussi, mais ne tourne pas la page. C'est pas l'incompétence, et je me répète de mes officiers qu'ils sont morts. J'ai quelques croquis d'eux avec une petite description pour avoir leurs souvenirs toujours avec moi.

Je m'attaquai à la jambe droite, enlevant toujours les algues. Je n'avais pas aimé cette mission, le terrain n'était pas à notre avantage et le soutien des Mudtroopers quasiment nulle, ne voulant pas se sacrifier pour notre intérêt commun. Je jetais un regard de temps à autre à Calista, après quoi je me concentrai à nouveau sur mon travail. J'étais sale et alors ? J'aimais prendre soin de mon petit marcheur. Mes frères d'armes m'aidèrent aussi à le réparer ce qui me fit penser une chose. On nous enseigne à oublier nos morts au combat, mais ce qui nous renforce nous et ce qui renforçait les clones étaient la cohésion, l'entraide, là où l'Empire prône l'individualité pour le même but commun. J'étais perdu et cela se voyait vu que je m'arrêtais à mis hauteur de l'échelle, voulant changer la pièce d'artillerie... Je me demandais bien ce qu'il se passerais si je devenais officier d'une unité de reconnaissance, un rêve peut être... Qui ne deviendra jamais réalité. Je pense être trop tête brûlée et à user de méthodes trop conventionnelles pour l'Empire. Je m'y ferais, du moins je le pense.

Cyrius fut surpris, et la regarda attentivement faire... Il n'avait pas penser à la chaleur pour les algues, c'était une femme pleine de ressource. Cyrius s'arrêta un bon moment avant de l'observer calmement, perdant son regard sur elle. Il ne la regardait pas vraiment et était plutôt songeur, à une vie sous son commandement... Peut être cela aurait été mieux ? Il ne le saura jamais, il est rare qu'il y ait des missions mêlant terre et ciel... Enfin, il n'avait jamais participé à de telles missions. Il secoua sa tête avant de prendre sa clé et de changer ladite pièce. Il gronda en enlevant une sorte de sangsue qu'il jeta à terre. On put l'entendre pester en traitant l'animal de bestiole. Le pilote se concentra alors sur sa réparation, restant alors sous silence, pour ne pas faire d'erreur. Peu après, une fois qu'il fut retapé il descendis.

Se rapprochant de Calsita, tendant doucement sa gourde en souriant, bêtement certes, mais c'était une sorte de remerciement. Il se posa alors sur des caisses alors que ses amis s'empressèrent de partir pour se présenter à leur poste. Seul lui restait attendant l'officier qui devait vérifier l'état du marcheur. Cyrius se releva alors pour prendre un chiffon, mettre un produit et le placer sur le marcheur commençant à le frotter pour le faire un peu plus briller et enlever les quelques couleurs que l'eau et les algues avaient laissé. Il inspira avant de délicatement regarder Calista.

J'espère que tu ne seras pas exécuté. C'est dommage qu'une prodige du pilotage passerais à la trappe. J'envie tes hommes, je te le dis. Mais j'me sen bien aussi avec le gros balourd en métal ! Je tiens beaucoup à mes marcheurs, c'est même difficile de moi, d'en laisser un en combat. En tout cas, si tu as besoin d'appuis terrestre. Y a mon escouade. On est petit certes, mais on sait se montrer efficace.

Un officier vint le voir, amenant alors une nouvelle Recrue. L'officier fit comprendre que Cyrius devait lui apprendre quelques bases sur les marcheurs et l'intégrer à son équipe. Calmement, le pilote posa une simple main sur l'épaule du garçon lui souriant, avant de tourner le regard vers Calista, faisant de même. Cette rencontre le requinquais, et lui permis d'oublier ce qu'il ressentais... Même si au fond, il pensait toujours à ses frères tombés au combat.