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Billet : le roman Thrawn, de Timothy Zan

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Mer 29 Avr 2020 - 12:09
Hello,

A mes heures perdues, j'écris des petits billets sur des livres ou films. En voici donc écrit il y a un an ou deux, je ne sais plus, que je partage avec vous.

Auteur : Timothy Zhan
Titre : Thrawn
Date de parution : 2017

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Dans une galaxie lointaine, très lointaine…

L’histoire commence dans des régions de la galaxie peu connues, non nommées c’est pour dire, mais on devine assez vite que la brave équipe impériale que nous suivons se promène sur une planète paumée, dans des régions tout aussi paumées, et comble de la joie, en devant en plus se farcir des cadets de l’académie locale. Eh oui, visiblement, les stages-terrain existent aussi, dans Star Wars. Quoi de mieux, pour mettre les élèves d’une académie dans l’ambiance, que de les jeter de force dans les jambes d’officiers et soldats bien en place qui n’en veulent pas, après tout ? Histoire de montrer assez vite aux gosses à quel point l’ambiance générale de l’Empire va être douce et sucrée.

Pour un bouquin qui s’appelle Thrawn, le lectorat s’attendait logiquement à trouver un certain bleu entre les pages, mais non, nous avons d’abord là la présentation d’un de ces jeunes cadets, fourré dans les pattes de ses aînés alors qu’aucune des deux partie ne le souhaite, et qui a été sommé de les suivre en exploration sur la planète de passage. Planète non nommée, elle aussi, nous l’appellerons donc Jungle-épaisse. Bref, officiers et soldats sont descendus sur Jungle-épaisse, et le petit cadet, répondant au nom de Eli Vanto, est d’abord occupé à se demander ce qu’il fout là. Ben, oui, c’est le seul élève qu’on a fait descendre, il n’est pas un technicien, pas encore vraiment un soldat/artilleur/stratège, et ne se destine même pas à l’être.

Dès les premières lignes, on sent d’emblée que le jeune homme n’est pas très confiant, visiblement. On apprend bien vite qu’il parle plusieurs langues, jugées obscures par les officiers venus de Coruscant, qu’il vient d’une région galactique juxtaposée à la frontière des Régions Inconnues, et connaît donc ces coins, et qu’il est visiblement vif d’esprit. C’est pourtant pas mal pour quelqu’un qui, d’après le contexte, dépasse à peine la barre des vingt ans, voire est encore juste au-dessous.  Las, lié à son âge, au fait que les académies impériales sont incapables de mettre leurs étudiants en confiance, ou bien à aux deux, allez savoir, notre petit Eli souffre clairement d’un gros manque d’assurance personnelle.

Le contexte est posé. Nous avons une équipe-impériale posée sur Jungle-épaisse, face à un campement et des caisses avec des inscriptions jugées bizarres pour tous, que seul Eli arrive un peu à déchiffrer en pensant très fort « Ce ne sont pas des inscriptions bizarres, vous ne comprenez juste pas les langues locales, grrrmblll », et l’administration de Coruscant, dans toute sa splendeur, les oblige à suivre un protocole bien lourd pour découvrir si ce campement appartient à une espèce inconnue ou bien à de simples survivants d’un crash. Équipe-impériale va donc devoir passer plus de temps que prévu sur Jungle-épaisse pour en savoir plus. Et donc, par malheur, perdre aussi du temps avant de pouvoir renvoyer son équipe de stagiaires dans leur académie.

Posons-nous un peu. Le roman s’appelle Thrawn. L’Histoire commence en suivant Eli Vanto, un jeune cadet peu sûr de lui et venant de terres lointaines, très lointaines. On sait déjà très bien ce qui va se passer, là n’est pas le suspens. Non, ce qui est intéressant, c’est de savoir comment ça va se passer. Comment un certain alien bleu va tomber sur notre petit cadet et lui mettre la main dessus.

Billet : le roman Thrawn, de Timothy Zan Q2zh

« On est dans un roman de Zhan et je suis l’un des personnages principaux…
Qu’est-ce qui pourrait bien mal se passer ? »

Bien évidemment, très vite, ça part en sucette, équipe-impériale se fait attaquer par un mystérieux inconnu et on s’aperçoit que les soldats censés être bien entraînés, ce sont des impériaux que diable, se fait pourtant malmener comme des chatons qu’on jette à l’eau. Bravo, les gars, ça inspire totalement la confiance ! Au milieu de tout ça, Eli est plutôt occupé à tenter de ne pas se prendre un sale coup au passage. Finalement, équipe-impériale décide d’évacuer Jungle-épaisse, mais au moment d’embarquer, Eli est visiblement le seul à remarquer qu’un des stormtroopers n’a pas l’air très normal, là-bas… Bien vu car c’était un piège de plus. Leur ennemi a un sens de l’humour douteux, je ne vois que ça. Bref, équipe-impériale remonte dans son vaisseau, ça suffit les conneries, déjà que c’est pénible, les planètes paumées. Où est la civilisation bon sang !

Bref, une fois de retour sur le Vifassaut, vaisseau de équipe-impériale, Eli pensait pouvoir filer retrouver les autres stagiaires, mais manque de bol, il se fait embarquer avec les officiers pour un petit test.  C’est trop tard, mon garçon, le scénario vient de t’attraper avec avec son lasso et tu es désormais coincé, sache-le.

C’est donc dans le hangar que notre petit cadet se retrouve pris entre les soldats et officiers, et rencontre pour la première fois le passager clandestin responsable de leurs malheurs sur Jungle-épaisse. Un gars bleu, seul à l’étonnement général, et aux yeux rouge sang. Les voilà avec un alien sur les bras qui a joué avec leurs troupes et leur fierté, et qui, officiellement, ne parle pas un mot de leur langue. Enfin, il possède « des bases ». Des bases bien avancées, tout de même, mais soit. Le jeune cadet Vanto se révèle alors, en plus de manquer de confiance, être aussi trop spontané pour faire un soldat impérial acceptable, du type Boucle-la-et-obéit-sans-réfléchir. Il parle à l’alien en Sy Bisti, une langue de l’Espace Sauvage, puis révèle qu’il sait à quelle espèce appartient leur passager, à savoir un Chiss.

Sachant qu’on parle d’un peuple qui a tout fait pour se faire oublier depuis des siècles et des siècles, qui n’aime pas qu’on les approche et qui a goût fortement prononcé pour l’isolationnisme, une question se pose forcément. Ce gosse humain est-il un espion ou autre, commandé par d’éventuels ennemis des bleus, et aussi contre l’Empire, pourquoi pas ? Ou bien juste un petit cadet parfaitement innocent, qui connaît de nom, et d’apparence, une espèce jamais rencontrée en chair et en os ? Dans les deux cas, ton sort est scellé, gamin. Tu viens non seulement d’attirer l’attention sur toi de ton officier supérieur mais en plus d’attirer celle de Thrawn, c’est ce qu’on appelle un tiercé gagnant. Pour quelqu’un qui, depuis le début du bouquin, faisait tout pour rester discret, c’est encore plus ironique.

Billet : le roman Thrawn, de Timothy Zan Brl9
« Ce moment précis où tu réalises
que tu viens de foutre en l’air
tous tes plans de carrière, et ta vie avec,
juste pour avoir trop parlé.
On applaudit tous en chœur ! »

En tout cas, le commandant Parck, qui dirige équipe-impériale, veut emmener Thrawn sur Coruscant et est visiblement maintenant convaincu que le cadet Vanto est officiellement l’expert à bord pour les questions liées à l’Espace Sauvage et les aliens des Régions Inconnues. Il le charge donc de donner des cours de Basic à Thrawn pendant le voyage et lui expliquer ce qu’il peut. On peut dire que trois personnes ont contribué à foutre en l’air le carrière prévue par Eli : Parck d’abord, Thrawn ensuite, et enfin Palpatine. Nous y reviendrons. Mais bon, le principal responsable, ça reste Eli. C’est ça de se faire remarquer au mauvais moment en parlant trop ! Tu aurais gardé ce que tu savais pour toi et tu n’aurais pas montré tes compétences, en langue ou autre chose, et pif, paf, pouf, pas d’ennuis !

Durant le voyage, Eli se rend très vite compte que leur passager alien n’a quasiment pas besoin d’interprète, de toute façon, et s’agace donc un tantinet d’être quand même jeté dans le rôle. Les deux discutent, Eli se demande pourquoi Thrawn le fait aussi parler de son enfance ou Lysatra alors qu’il devrait n’en avoir rien à secouer, n’est qu’à moitié convaincu de l’explication fournie, mais n’y réfléchit pas plus que ça pour autant. Grave erreur. Et encore mieux que ça, le commandant Parck, pour la visite avec Thrawn et ses soldats à Palpatine, décide en plus d’embarquer Eli avec eux. Interprète, tout ça, vous comprenez… Beaucoup y verraient une preuve de confiance, de la part de Parck, mais Vanto y voit plutôt un signe Emmerdes-En-Vue-! Ce en quoi il n’a pas tord.

Palpatine, d’ailleurs, parlons-en. C’est que c’est un farceur, au fond, le vioc, et qu’il en sait en plus bien plus sur la situation qu’il ne le laisse entendre. Donc envoyer un alien bleu dans l’académie Royale de Coruscant, même si ça fait chier l’intégralité de ses officiers en poste, aucun problème là-dessus. Et accepter la demande dudit alien de garder Vanto avec lui – Besoin d’interprèèèèèteuuuh !!, faut suivre ! – aucun problème non plus ! Palpatine est donc le dernier à avoir planté un clou dans le cercueil du plan de carrière d’Eli. Il est comme ça, ça doit le faire marrer, même s’il sait très bien, et le dit lui-même, que Thrawn n’a évidemment pas besoin du moindre interprète. Mais bon, allez, je vais être sympa, tu veux ce gosse, bah prend-le, c’est cadeau.

A ce moment-là de l’histoire, Eli est un peu sur les nerfs. En peu de temps, il a croisé la route d’un alien sorti des légendes de son monde natal, rencontré l’empereur, été éjecté de son académie pour se retrouver au milieu de l’élite snobinarde de Coruscant, devenu « interprète » de Thrawn, et à eux deux, maintenant obligés de passer trois mois au milieu de types qui ne peuvent pas les carrer, ni l’un ni l’autre, et qui vont tout faire pour leur pourrir la vie, instructeurs y compris. Même si, pour la première fois, Eli réalise qu’il s’est quand même fait un peu manipuler par le Chiss pour rester de son côté. Ça restera une des rares fois où il s’en rendra compte.

C’est donc parti pour trois longs mois à résister aux insultes, aux coups fourrés, à une agression physique de passage, aux moqueries et au rejet. Racisme, mépris, tout y passe. Mesdames et messieurs, je vous présente là la future élite des officiers supérieurs de l’Empire. Des officiers qui seront ensuite chargés de maintenir paix et ordre dans toute la galaxie ! Des officiers racistes et xénophobes, qui n’aiment pas les aliens alors qu’une large partie de la population galactique est composée d’aliens, qui sont imbus d’eux-mêmes, méprisent les populations éloignées du Noyau, et qui sont convaincus de la doctrine Tarkin. Tous en chœur !!

« QU’EST-CE QUI POURRAIT BIEN MAL SE PASSER ? »

Billet : le roman Thrawn, de Timothy Zan Isdw
« Mépriser les populations, les menacer et leur foutre la trouille, c’est la clé du succès, je vous le dis !
Des types qu’on écrase et à qui on fait peur n’auront sûrement jamais envie de se rebeller,
on peut chier tranquillement sur leurs pelouses ! »

Bon, pour le moment, Eli essaye encore de se rassurer et de croire, naïvement je vous l’accorde, que cette sortie de piste ne l’empêchera pas pour autant de devenir commissaire de bord. Il remporte son diplôme, ce dont il doutait pourtant en arrivant dans cette académie, et est donc pressé de savoir où il partira débuter la carrière promise. C’est alors là qu’il découvre que Thrawn a magouillé dans son dos pour qu’il soit plutôt envoyé dans l’Espace Sauvage où ses compétences en langue seraient utiles. Et avec lui, bien évidemment. Eli s’étrangle en découvrant qu’il a été nommé comme assistant de Thrawn et s’énerve enfin, pour la première et quasiment la dernière fois, contre mister bleu. On notera d’ailleurs que Thrawn est finalement la seule personne capable d’énerver suffisamment Eli pour le faire crier. On appelle ça le talent des Chiss.

Thrawn ne comptait d’ailleurs pas spécialement lui dire ce qu’il avait magouillé, il ne lui a avoué que pour essayer de le calmer et lui assurer qu’il n’avait jamais parlé d’assistant. Il se propose d’aller dire qu’il n’en veut pas, pour tenter d’arranger les choses. Soupçon de remords, face à Eli ? Peut-être. Mais si Eli est naïf, il est en tout cas plus doué que le bleu en politique et sait donc que ça ne servira à rien, il faut bien se faire une raison, et que Thrawn n’aura qu’à retenter lorsqu’il sera amiral. C’est bien, ça, le jeune assistant vient donc involontairement d’encourager son supérieur à aller vers cette voie et signer du coup son propre sort, vu qu’il ne pourra bien progresser que si Thrawn lui-même arrive à le faire.

Billet : le roman Thrawn, de Timothy Zan G10o
« Finalement, mes parents avaient raison.
Je suis me fait kidna… Heu, avoir. »

C’est donc parti pour une longue aventure palpitante, dans une galaxie où il n’existe pas encore d’Alliance Rebelle, ni de Jedis, ni de Siths, ni d’Étoile Noire, où les princesses à risque ne jouent pas encore les fausses diplomates et où les blondinets sensitifs sont encore trop jeunes pour faire chier toute la galaxie, du haut de leur dix ans, quand bien même ils font déjà chier leurs familles adoptives à ne pas savoir se tenir tranquilles. Mais bref, ceci est une autre histoire. Eli et Thrawn sont donc envoyés sur diverses missions, et sous les ordres de divers officiers plus ou moins sympathiques, dans divers coins paumés de la galaxie. Par bonheur, loin aussi de certains manœuvres ou attaques qui auraient pu dégoûter le jeune humain fraîchement promu.

Et puisqu’on ne peut décidément pas compter sur les politiciens ou d’autres hauts officiers impériaux pour être efficaces, dans leur façon d’emmerder le monde, il va falloir trouver d’autres copains pour jouer. Comme Nightswan, par exemple, de son vrai nom Nevil Cygni. Le mec a un nom classe, il faut l’avouer, et il se révèle très vite comme assez malin pour jouer au chat et à la souris avec Thrawn, s’engageant dans une longue chasse qui va durer des années. Une chasse où l’un et l’autre vont gagner des points à tour de rôle. Mais à la différence d’Eli, même si Nevil a attiré l’attention, lui sait très bien comment ne pas se faire prendre. Enfin, pour la défense d’Eli, il faut bien admettre que Nevil, lui, ne s’était pas fait kidnapper dès le début.

Notre petit Eli, de son côté, trace son chemin et a bien fini par s’habituer, commençant même à nouer une amitié avec Thrawn. On découvre peu à peu ses capacités, il est très doué pour récolter des informations et les analyser, un talent pratique pour découvrir les petits secrets cachés. Son ami bleu ne rate d’ailleurs jamais une occasion de lui faire travailler tout cela, sans en avoir l’air, mais il aura beau faire, Eli continue de souffrir d’un certain manque de confiance en lui, bien que ce soit un peu atténué. Le lecteur découvre en le jeune homme un bon analyste, doué pour les langues, avec un caractère qui l’aide à attirer la sympathie, de la part des personnes qui ne sont pas envoûtées par la doctrine impériale. On finit aussi par se demander combien de temps il aurait réussi à tenir dans l’armée s’il avait eu un type comme Tarkin comme supérieur.

Cependant, un truc ne va pas. Eli est toujours coincé au même sous-grade depuis sa sortie de l’académie. Les ennemis de son ami bleu, ne réussissant pas à l’atteindre directement, se sont dit qu’on en le faisant chier, lui, ça pourrait ralentir l’alien. Douce vengeance, comme Eli a refusé une promotion qui l’aurait envoyé au loin et donc laissé tomber Thrawn. Il ne lui en a cependant pas parlé, par fierté, peut-être… Ou, plus vraisemblablement, parce que son alien d’ami a beaucoup de mal à comprendre les  ressorts de la politique et en quoi il peut en être impacté, qu’il le veuille ou non.

Billet : le roman Thrawn, de Timothy Zan Kn36
« Puisque tu arrives à deviner plein de trucs,
tu ne peux pas te décider à deviner ça tout seul ?
Je ne vais pas passer ma vie à
t’expliquer les problèmes politiques ! »

Heureusement pour les nerfs d’Eli, ce sera Pryce qui se chargera finalement de donner une ou deux leçons de politique à Thrawn, et grâce à qui, dans la suite de l’affaire, Eli gagnera finalement la promotion attendue. Comme quoi, la miss Pryce est une excellente politicienne ! Il ne faut pas la laisser toucher à la moindre décision militaire, voilà tout. Si vous la laissez approcher de ça, aussi, pas étonnant que ça ne génère que des catastrophes.

Même si les choses semblent aller bien, la situation n’est pas toute rose. De plus en plus, des populations locales grincent des dents, voire se soulèvent, et un grand vent de Rébellion semble souffler sur la galaxie. Divers noms reviennent plus ou moins régulièrement, dont un certain Nightswan. Le bougre semble être partout, de plus en plus, même s’il ne s’affiche pas ouvertement comme un insurgé ou un rebelle. Il est, en tout cas, non loin derrière eux. Préparant des détournements de convois, aidant à se fournir en armes, matériels, provisions, il met aussi son nez dans les petites affaires les plus secrètes de l’Empire et en agace pas mal. Contrairement à des insurgés qui se cachent sous de multiples identités, Nightswan n’hésite pas à signer, histoire de narguer un peu plus ses poursuivants.

Finalement, Thrawn, Eli et Nightswan finissent de nouveau par se rapprocher les uns des autres. Surtout Eli, dans un premier temps, qui se retrouve face à face du « consultant », découvrant que le consultant qui louait ses service est finalement devenu le chef d’une poignée d’insurgés et rebelles, voulant en découdre avec l’Empire. La suite logique de l’affaire, dirons-nous ! Un petit dialogue s’installe, où on apprend que si Cygni a fini par se résoudre à devoir faire tuer Thrawn pour enfin s’en débarrasser, comme tenter de briser sa carrière ne marche pas, il est tout de même content que Eli, lui, soit ici, dans son bureau, car ça lui permettra d’échapper aux combats et…

Halte-là.

Nous avons ici un jomme qui nargue l’Empire depuis plus de dix ans, qui a fait détourner des ressources considérables et en a volé d’autre, qui a commencé à percer un des plus gros secrets de Tarkin, qui joue avec les forces impériales sans jamais se faire prendre, qui a conseillé et armé des dizaines de groupes rebelles, qui a fini par prendre la tête de l’un d’entre eux, qui tente de soit écarter soit tuer un de ses principaux adversaires pour mettre ses troupes d’insurgés à l’abri. Mais il est content que le petit protégé de sa Némésis soit entre ses mains, car ainsi, il ne sera pas tué en même temps. Ce qui fait que :

– Si l’Empire savait pour ce « détail », Vanto serait aussitôt soupçonné d’être un traître.

– Nightswan a très bien compris que le gamin venu de l’Espace Sauvage n’est pas un tye à abattre absolument et qu’il s’est fait embarquer malgré lui, dès le début.

– Nightswan, de toute façon, ne tue pas ses ennemis ou adversaires gratuitement, il l’évite lorsqu’il le peut, et il s’est dit qu’allez, bon, on va se contenter de faire enfermer le gamin.

Billet : le roman Thrawn, de Timothy Zan Rjb3
« Ah, non, Thrawn, je ne souhaite pas tuer votre protégé, je sais bien que vous y tenez. »

L’acte final est lancé ! D’un côté, les forces impériales, dirigées par Thrawn depuis le Chimaera, de l’autre, les forces de la planète Batonn, dirigées par Nightswan, et au milieu, un élément perturbateur qui va foutre la merde, nommée Pryce. Venue là car ses parents se sont retrouvés pris en sandwich sur la planète, ce qui est quand même ballot. Thrawn n’en voulait pas, surtout sur la planète, mais a bien dû la laisser y aller. Quant à Nightswan, il ne la connaît pas mais va vite regretter sa présence également. Avant le véritable déclenchement des hostilités, l’amiral bleu contacte alors Nightswan, et lui propose, ni plus ni moins, une petite rencontre privée, sur la planète, pour discuter un peu.

Cygni accepte « par curiosité », ce qui prouve bien qu’il est tout aussi taré que sa Némésis. Franchement, qui d’autre aurait accepté d’aller discuter avec son ennemi juré sur un terrain à découvert, en pleine préparation d’une bataille sanglante, par simple curiosité ? C’est là que Thrawn lui demande alors de laisser Batonn là pour qu’il puisse l’envoyer utiliser ses compétences dans l’Ascendance Chiss, et l’aider à préparer la galaxie à des menaces plus lointaines et graves que ne l’est l’Empire. Et promet en échange de préserver au mieux les insurgés de Batonn derrière, s’il accepte.

Pas très convaincu, le cygne lui répond d’abord que c’est de la folie, puis qu’il ne compte pas abandonner ceux qui l’ont suivi, d’autant plus que l’amiral bleu n’aura aucun pouvoir pour empêcher, plus tard, les autorités politiques locales de se venger des insurgés. Thrawn insiste quand même, jusqu’au dernier moment, mais c’est un nom. Nightswan préfère mourir avec ses hommes et tenir avec eux jusqu’au bout plutôt que de suivre son ennemi et partir ensuite chez plus de bleus encore. Cela dit, ni l’un ni l’autre n’avaient prévu que, avant même le début de la bataille, Pryce fasse littéralement exploser tout le centre de résistance, sous le bouclier en place, pour cacher les traces de ses méfaits. Tuant au passage la quasi-totalité des insurgés mais aussi des civils, amassés sous la protection du bouclier. Thrawn est furieux, Eli est dégoûté, Yularen outré, mais personne ne peut rien prouver, même s’ils savent.

Le Cygne a donné son dernier chant. L’amiral bleu n’a cependant pas oublié d’envoyer du monde chez son peuple pour ses projets et envoie donc Eli dans les Régions Inconnues. Vers sa propre ex-supérieure. Ce qui fait un peu l’effet Papa et Maman divorcés qui se refilent le rejeton pour les vacances, mais je m’égare. C’est donc la fin de l’histoire, pour un jeune homme embarqué là-dedans à cause d’un seul mot, Chiss, prononcé au mauvais moment, et qui se retrouvera finalement à travailler avec eux. Il n’est d’ailleurs pas précisé comment l’Empire sera « informé » de la soudaine disparition d’un de ses officiers supérieurs…

The End
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Mer 29 Avr 2020 - 18:03
Pssit : on a topic pour les lectures : ICI
Hésite pas à l'utiliser ^^
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Mer 29 Avr 2020 - 18:15
C'est pas un billet pour discuter des bouquins, juste des trucs que j'écris, comme d'autres font des bannières, etc.^^ Donc merci, mais je ne peux pas mettre ce genre de trucs là-bas. Smile
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Jeu 30 Avr 2020 - 8:05
Très sympa et bien écrit ! xD J'espère que tu en posteras d'autres. ^^
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Jeu 30 Avr 2020 - 9:52
Bien sympa, oui. Razz
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Ven 10 Juil 2020 - 18:28
Lu avec beaucoup de retard, mais génial. Razz

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Billet : le roman Thrawn, de Timothy Zan Sign10
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