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Discussion du soir en couple

 :: Chaos :: Zone Est :: Ascendance Chiss :: Csilla :: Csaplar, souterraine
Mar 18 Aoû 2020 - 17:57
Ses cheveux étaient un peu humides, elle n’avait qu’à peine pris le temps de les sécher, en sortant de la douche. Le temps qu’Eli était lui aussi dans la salle de bain, elle s’arrêta près du miroir, dans leur chambre. En sous-vêtements, elle passa un moment à observer son ventre, une légère moue aux lèvres. Elle se trouvait énorme et plus très capable… Se voir comme ça lui faisait presque peur, en réalité, même si elle se voyait prendre du ventre semaine après semaine, ça restait toujours assez… Assez… Bizarre ? Elle ne saurait même pas comment définir exactement ce qu’elle ressentait, à vis de ça, peut-être n’était-elle pas encore tout à fait consciente d’être enceinte, même si ça se voyait parfaitement, ou peut-être avait-elle du mal à accepter cet état de fait… Un frisson la parcourut vivement à cette pensée, puis suivie une grosse vague de culpabilité. Cela voulait dire qu’elle était une mauvaise mère, si elle n’arrivait pas à… Si elle avait du mal à réaliser ?

Elle aimait déjà ses enfants à naître, pourtant ! Ou pas assez ? Assez retournée, elle alla s’asseoir en tailleur sur le lit, les mains contre son ventre et et la tête baissée sur lui. Parfois, elle les sentait bouger, mais très peu, des moments très rares et qui la laissaient toujours surprise. A l’échographie, elle les avait bien vu, tous les deux, deux petits garçons, blottis l’un contre l’autre dans une même poche, presque enlacés. Là encore, elle en était ressortie toute retournée, un peu perturbée. L’idée de ne pas être capable de les aimer assez l’effrayait de plus en plus, comme celle de ne pas être capable de s’en occuper ni leur donner ce qu’il fallait. C’était arrivé tellement soudainement ! Après la joie d’avoir appris sa grossesse, elle était très vite tombée dans le doute, gorgée de peurs et de questions, incapable d’imaginer à quoi allait ressembler l’accouchement. Les semaines passaient trop vite pour qu’elle se sente très rassurée.

Si on ajoutait à tout ça ses hormones jouant aux montagnes russes, la situation globale sur cette planète, le rejet des voisins et du quartier, le dur apprentissage de la langue et un manque de sommeil flagrant, autant dire qu’elle avait les nerfs à vif. Sentant qu’elle était encore sur le point de craquer, elle appela Eli d’une voix d’abord faible, puis plus forte. Désolée, elle avait besoin de… Elle ne voulait pas rester seule trop longtemps, voilà. Dès qu’il arriva, elle tendit la main pour attraper la sienne et le tirer avec elle sur le lit. Aussitôt, elle vint se coller contre lui et l’enlacer, d’aussi près que possible malgré son ventre rond, d’un seul coup soulagée. Ces dernières semaines, elle avait le sentiment qu’ils passaient toutes leurs vies à se réconforter l’un l’autre à tour de rôle. Même s’ils avaient quelques soutiens, ici, ce n’était pas la même chose que lorsqu’ils étaient vraiment tous les deux. Et il s’était passé trop de choses. En trop peu de temps.

– Tu m’aimes quand même alors que je suis comme ça ?

La stupidité de la question avait beau être énorme, Tayla ne regretta même pas de l’avoir posé. Juste… Elle voulait être rassurée, c’est tout. Elle avait besoin d’entendre des mots réconfortants, gentils, besoin qu’il la serre dans ses bras et qu’il lui répète que tout ira bien, comme on le ferait pour un tout-petit après un cauchemar…
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Ven 21 Aoû 2020 - 14:40
Eli essuya une trace de buée restante sur le miroir, en finissant de s‘habiller. La journée avait été très longue et bien remplie, comme beaucoup ces derniers temps, ils avaient beaucoup à faire. Mais même ici, même éloigné, Eli avait du mal à ne pas écouter les nouvelles qu’ils recevaient régulièrement de l’Espace Sauvage. Il ne pouvait pas juste ignorer tout ça, ignorer ce qui se passait ou essayer d’oublier. Pas après tout ce qui s’était passé et ce qu’il avait vécu avec l’autre cinglé. Il soupira un peu en regardant dans le miroir, une légère moue aux lèvres. Seul, il aurait voulu repartir aussitôt, mais justement, il n’était plus seul du tout. Il devait prendre un minimum de précautions, pour être déjà plus sûr de rentrer vivant, voir naître ses enfants et les voir grandir ensuite. Il fit une petite grimace à son reflet, perdu dans ses pensées, puis termina rapidement de s’habiller.

Pour la soirée qui se profilait, il comptait surtout continuer d’étudier la langue, et lire un peu, peut-être, avant d’aller se coucher. Ils avaient mangé assez rapidement, ce soir, Eli était rentré déjà assez tard. Même si l’ambiance générale était encore assez bizarre, disons, ça ne le gênait pas plus que ça. Il avait déjà l’habitude depuis des très longtemps des personnes xénophobes ou méprisantes, de ceux et celles ayant peur de ce qui était différent d’eux, et ce n’est pas l’espèce qui y changeait quoi que ce soit. Les Chiss avaient beau avoir une mentalité très différente de celle des Humains, il était amusant de constater à quel point certaines de leurs réactions étaient profondément similaires à celles des Hommes. Eli avait une sorte de radar interne très efficace pour repérer le moment précis où il allait être la cible de moqueries ou d’autres du même style, il avait développé ça dès le premier mois lors de son passage à l’académie de Coruscant. Et dire que ça servait encore aujourd’hui.

Il entendit tout à coup Tayla appeler, dans la chambre à côté, d’une voix qui n’augurait rien de bon. Il fila aussitôt la rejoindre, craignant qu’elle n’ait mal ou se sente mal à cause de la grossesse. Dès qu’il approcha, elle lui attrapa la main pour l’entraîner sur le lit avec elle puis se blottit tout contre lui en l’enlaçant. Oh… Tout allait bien ? Il glissa doucement la main contre sa nuque, pour la masser, en attendant qu’elle lui dise ce qui la travaillait.

– Tu m’aimes quand même alors que je suis comme ça ?

– Évidemment !

Quelle question ! Il n’avait même pas pu effacer la stupéfaction de sa voix, n’en revenant pas qu’elle lui demande ça. Il n’allait quand même pas être moins attaché à elle parce qu’elle était enceinte, bien au contraire, c’était que raison de plus d’être encore plus lié à elle. Enfin… Il continua à la masser, la nuque et le dos, en la ramenant un peu plus contre lui. En faisant attention à ne pas lui faire mal au ventre. D’habitude, Tayla était d’une nature assez forte, elle savait ce qu’elle voulait et ne se laissait pas aller facilement. Il ne pouvait pas vraiment imaginer de quelle façon les hormones la travaillaient, comment elle se sentait vraiment lorsque son corps changeait. Pour un homme, c’était impossible à véritablement appréhender.

– Dis-moi ce qui t’angoisse, exactement ? Tu te sens mal à cause des changements physiques, plus fatiguée ? Ou tu as peur de quelque chose ?

Il ne pouvait pas vraiment la rassurer s’il ne savait pas ce qu’elle avait en tête, exactement…

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Dim 30 Aoû 2020 - 11:59
Évidemment, évidemment, elle avait le droit de poser la question ! C’était pour se rassurer… Même si ça la choquait un peu. Elle fit une petite moue qu’il ne put sûrement pas voir puis se blottit un peu plus contre lui avec un léger soupir. Il lui massait la nuque, et le haut du dos, doucement, depuis toute à l’heure, et elle trouvait ça très agréable… Vraiment très agréable… Soit il avait découvert que c’était son point faible, lorsqu’il la massait ici, soit il le faisait par automatisme, mais peu importe, dans les deux cas, elle avait toujours adoré ça. Même lorsqu’elle était enfant et qu’elle faisait un cauchemar, sa mère lui massait la nuque et le dos, en la berçant, ça avait le don de la calmer et la rassurer. Elle fera pareil pour ses fils, s‘ils en avaient besoin, elle s’en était fait la promesse.

– Dis-moi ce qui t’angoisse, exactement ? Tu te sens mal à cause des changements physiques, plus fatiguée ? Ou tu as peur de quelque chose ?

– Non, ce n’est rien… C’est tout…

Elle soupira encore, puis se redressa un peu, pour pouvoir regarder Eli. Tendant doucement la main, elle lui caressa la joue puis la glissa dans ses cheveux encore un peu humides, un petit sourire aux lèvres en voyant que ses mèches bouclaient un peu, lorsqu’elles étaient mouillées. C’était le genre de petits détails qu’elle aimait bien remarquer, sans raison particulière, elle trouvait ça juste mignon. Elle aimait bien aussi le regarder dormir, tant il avait un air beaucoup plus… Bien plus détendu, en réalité, presque innocent. Car depuis qu’elle le connaissait, elle ne l’avait jamais vu entièrement détendu, lorsqu’il était bien éveillé, et d’après ce qu’on lui avait dit, ça datait de la pandémie. Mais quand il dormait, enfin, elle le trouvait apaisé. C’était normal, bien sûr, il faudra encore du temps avant qu’il ne tourne complètement la page, et même s’il n’en parlait jamais, elle savait que Lysatra et le Sith fou étaient encore des sujets très sensibles pour lui.

Elle se doutait qu’il devait attendre la suite, ça se lisait dans ses yeux. Mais Tayla avait du mal à mettre des mots sur ce qu’elle ressentait, exactement, et donc pour le moment, restait silencieuse. Elle jouait avec les mèches d’Eli sans rien dire, pendant qu’il continuait à la masser. Maintenant qu’ils étaient tous les deux, dans leur chambre à moitié plongée dans la pénombre, elle se sentait à l’abri. Confiante en la sécurité de la ville, blottie sous les roches, et par le fait que l’Ascendance soit bien préservée par sa flotte, Tayla ne craignait aucune attaque. Il n’y avait personne pour les voir ou les juger. Ils pouvaient parler le Sy Bisti entre eux comme s’ils étaient installés sur leurs planètes d’origine. Rien ne les menaçait. Il n’y avait que… certaines angoisses plus personnelles, des interrogations, des peurs liées au monde extérieur.

– J’ai entendu les dernières nouvelles, pour l’Espace Sauvage, dit-elle finalement. Et je m’inquiète pour nos parents. Je sais bien que nous devions empêcher qu’ils en sachent trop, pour les protéger, mais aujourd’hui, la donne est très différente. Toute la région est en train de s’agiter, de plus en plus violemment. Je voudrai savoir s’ils ont pu se mettre en sécurité.

Ses parents étaient toujours sur leur monde natal, ça, elle le savait, mais elle ignorait comment ils allaient exactement et s’ils étaient en sécurité, là-bas. Quant aux parents d’Eli, là, il y avait plus de flou… La communauté où ils avaient trouvé refuge, après la pandémie, avait de nouveau bouger pour échapper aux représailles impériales, suite à des révoltes.

– Tu comptes y aller ? Retourner là-bas et combattre si tu le peux ? Eli… Je sais très bien que je ne pourrai pas t’accompagner, pas maintenant, mais si tu y vas, tu dois me jurer d’être prudent, très prudent, et de faire en sorte de revenir entier. Nos enfants ont besoin d’un père auprès d’eux. Ça me rassurerait que tu en parles d’abord un peu à ton ami, avant de faire quoi que ce soit.
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Mar 15 Sep 2020 - 7:51
Rester silencieux valait sans doute mieux, en attendant qu’elle trouve ses mots… Pendant qu’elle jouait avec ses cheveux, il continuait de lui masser le dos et la nuque, laissant le silence s’installer pour le moment entre eux deux. Il comprenait cette sensation, lorsqu’on en avait tant sur le cœur qu’on ne savait plus par où commencer, comment aborder le sujet et comment trouver les mots les plus justes, définir clairement ce qui nous gênait. Surtout pour les sujets les plus douloureux. Même aujourd’hui, pour certains sujets, Eli se trouverait dans le même cas, incapable de trouver par où débuter et comment. La tête posée contre le lit, près de celle de Tayla, il en profita pour l’embrasser doucement sur le front, espérant la réconforter un peu par ce geste. Il s’écoula de longues minutes d’un silence presque parfait, ils n’entendaient parfois que de vagues bruits de passage ou de voix, dans la rue, rien de plus.

– J’ai entendu les dernières nouvelles, pour l’Espace Sauvage. Et je m’inquiète pour nos parents. Je sais bien que nous devions empêcher qu’ils en sachent trop, pour les protéger, mais aujourd’hui, la donne est très différente. Toute la région est en train de s’agiter, de plus en plus violemment. Je voudrai savoir s’ils ont pu se mettre en sécurité.

– Moi aussi…

Il grimaça très légèrement puis se reprit, avant qu’elle ne le voit. Ils en avaient déjà parlé, le problème restait bien qu’ils ne pouvaient juste pas se permettre de se promener dans la galaxie en parfaits touristes pour aller les voir, surtout depuis que ces régions étaient aussi agitées. Normalement, les parents de Tayla vivaient toujours sur Evros, ils n’avaient pas été trop secoués par la pandémie, grâce au bon isolement de la planète en temps normal. Les siens se déplaçaient assez régulièrement, il n’avait plus eu de nouvelles depuis longtemps. Ce sera plus facile de prendre contact avec les parents de Tayla, mais en vérifiant d’abord qu’ils n’étaient pas sous surveillance. Qui pourrait les aider, pour ça… ? Il n’allait pas demander aux FID, mais il y avait les hommes de Cygni, actuellement les mieux organisés, dans l’Espace Sauvage.

– Tu comptes y aller ? Retourner là-bas et combattre si tu le peux ? Eli… Je sais très bien que je ne pourrai pas t’accompagner, pas maintenant, mais si tu y vas, tu dois me jurer d’être prudent, très prudent, et de faire en sorte de revenir entier. Nos enfants ont besoin d’un père auprès d’eux. Ça me rassurerait que tu en parles d’abord un peu à ton ami, avant de faire quoi que ce soit.

Dit comme ça, on dirait qu’il avait vraiment besoin d’un baby-sitter… Eli retint de justesse une petite moue, puis embrassa de nouveau Tayla sur le front en lui jurant d’être très prudent. Il comptait bien revenir pour voir leurs fils naître et grandir ! Quant à contacter Thrawn, si ça la rassurait, oui, il le fera. Tant qu’il pouvait lui éviter tout souci ou stress supplémentaire, c’était l’essentiel.

– Je tenterai de savoir ce que sont devenus nos parents, exactement, durant ce temps. Les tiens doivent toujours se trouver sur Evros, non ?

Il baissa la tête le temps d’obtenir un acquiescement, ou une dénégation, puis se remit plus droit, pour continuer à la masser doucement. Il doutait qu’il n’y ait vraiment que l’Espace Sauvage qui l’angoisse, ces derniers temps… Outre la grossesse, évidemment, car sur ce sujet, il partageait les mêmes inquiétudes, les mêmes questions, les mêmes attentes, et aucun d’eux d’eux n’avait une réelle idée de à quoi s’attendre, autant pour l’accouchement que pour les premiers mois de vie de leurs enfants. Entre avoir entendu beaucoup de théorie, des vidéos, et passer finalement à la pratique, il existait un véritable gouffre.

– Tu n’as pas eu des réflexions, des moqueries, ou des remarques de rejet, j’espère ? Si c’est le cas, tu sais, il ne faut surtout pas y prêter attention, la plupart finissent par se lasser, lorsqu’on ne leur répond pas. On doit faire au mieux mais il faudra du temps, de toute manière, pour bien s’intégrer.

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Mar 22 Sep 2020 - 14:53
Il lui promettait bien, on était d’accord ? Merci… Elle eut un petit sourire, puis reposa la tête contre lui, un peu rassurée. Tant qu’il n’était pas seul, c’était ce qui lui convenait. Quant à leurs parents, il fera ce qu’il pourra, Tayla savait bien qu’elle ne pouvait pas trop en demander non plus, surtout dans un contexte pareil. Ses parents devaient toujours être chez eux, oui, et en toute logique, pas trop touchés par la pandémie et ses très lourdes conséquences. Leur planète recevait peu d’étrangers, en-dehors des habituelles entreprises de transport et de commerces, car la planète vivait en bonne auto-suffisance. Elle pourrait même vivre en parfaite autarcie, d’ailleurs, il faudrait juste renoncer à certaines pièces technologiques qu’on ne pouvait pas produire sur place. En-dehors de ça, Evros n’était pas une de ces plantes dont on entendait souvent parler ou qui pouvait inquiéter, très loin de là.

– Tu n’as pas eu des réflexions, des moqueries, ou des remarques de rejet, j’espère ? Si c’est le cas, tu sais, il ne faut surtout pas y prêter attention, la plupart finissent par se lasser, lorsqu’on ne leur répond pas. On doit faire au mieux mais il faudra du temps, de toute manière, pour bien s’intégrer.

Mmh ? Si, mais… Elle soupira un peu et se redressa, avec un peu de difficulté au début pour trouver une bonne position, avec son ventre. Elle n’était pas si grosse que ça, pourtant, pas encore en tout cas, mais pour une personne habituée depuis l’enfance à bouger dans tous les sens et ne jamais tenir en place plus de cinq minutes d’affilée, un changement physique de ce style était déjà très gênant. Et encore, elle ne sentait pas encore ses fils bouger en elle, qu’est-ce que ça quand ils commenceront à le faire… Le médecin lui avait décrit un peu comment ça allait se passer, la jeune femme n’était pas encore très sûre, par contre, si elle devait s’inquiéter encore plus ou être soulagée. Bref. Adieu les mouvements vifs ou brusques pour quelques mois encore, pas de gros entraînement non plus, ou plutôt, pas de gros exercices physiques. Ce qui, pour être tout à fait honnête envers elle-même, la gonflait sérieusement. C’était son oxygène, sans ça, elle se sentait étouffée.

– J’ai été abreuvée de conseils, de remarques et suggestions de toutes sortes. Tu vois qui est la femme du grand Aristocra un peu grognon ? Je suis sortie avec elle et Ewime, pour des achats pour les bébés. Elle m’a paré des coutumes locales et assez insisté sur la façon de vivre, pour ne pas s’attirer des remarques, justement. Ça en gêne certains qu’on vive ensemble et qu’on attende un enfant sans être mariés, apparemment, et elle pense que ça ne fait qu’augmenter les rumeurs. Et que ça gênerait plus tard nos enfants si les choses en restent ainsi.

A ses yeux, très personnellement, elle jugeait surtout que les Chiss ne savaient pas s’occuper uniquement de leurs propres fesses, mais ne lança pas ce débat, ce n’était pas le moment. A la place, elle soupira à nouveau, pas très emballée par le mariage. Vivre avec Eli, porter leurs enfants, oui, évidemment, mais le mariage, ça ne représentait pas grand-chose, pour elle. Depuis toute petite, elle s’était toujours dit que les couples se mariaient par habitude mais que l’être ou non ne changeait pas grand-chose, tant qu’on aimait son partenaire. Pour en avoir déjà un peu parlé avec Eli, elle savait qu’il pensait sensiblement la même chose qu’elle. Or, ici, c’était l’inverse, faire un enfant sans être marié…

– Que doit-on faire ? Se marier juste pour ne pas froisser les traditions ?
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Lun 12 Oct 2020 - 19:50
Alors ? Il se poussa un peu pour lui faire de la place, lorsqu’elle e redressa, l’imitant pour se mettre assis sur le lit à côté d’elle. Elle n’avait pas froid, comme ça ? Il hésita à aller lui chercher le plaid sur le petit siège un peu plus loin ou bien lui dire de s’installer sous la couette, stoppant juste car elle risquait juste de se vexer ou dire qu’il la couvait trop. Mais bon, enfant, on lui avait toujours dit que rester dans une pièce peu chauffée avec les cheveux encore mouillés, ça pouvait vous causer un rhume, il n’avait pas envie qu’elle tombe malade comme ça… Ou bien, autre théorie, sa mère ne lui avait répété ça souvent que pour qu’il reste tranquille, tout petit, lorsqu’elle lui séchait les cheveux. C’est marrant, depuis qu’il lisait beaucoup de livre dédié aux futurs parents, il réalisait le nombre de grosses ficelles qu’on avait utilisé sur eux-mêmes, autrefois. Même si ça le faisait sourire, pour certains détails, il ne pouvait quand même pas s’empêcher de se trouver naïf d’avoir tout gobé.

– J’ai été abreuvée de conseils, de remarques et suggestions de toutes sortes. Tu vois qui est la femme du grand Aristocra un peu grognon ? Je suis sortie avec elle et Ewime, pour des achats pour les bébés. Elle m’a paré des coutumes locales et assez insisté sur la façon de vivre, pour ne pas s’attirer des remarques, justement. Ça en gêne certains qu’on vive ensemble et qu’on attende un enfant sans être mariés, apparemment, et elle pense que ça ne fait qu’augmenter les rumeurs. Et que ça gênerait plus tard nos enfants si les choses en restent ainsi.

Ah… Il cligna un peu des yeux, à peine surpris par cette nouvelle information. Il aurait dû s’en douter… C’était ça qui la travaillait ? Et puis, la femme de l’Aristocra grognon, elle parlait bien de Chaf’o’men.. Chaf’en’no… Bon, Formbi, quoi, non ? C’était le seul Aristocra, en-dehors de Veeren, à qui il avait parlé face à face, mais de là à certifier que c’était lui le plus grognon, ça, il n’en savait rien. Ses yeux, tous les Chiss pouvaient paraître un peu grognon, quand on ne les connaissait pas, y compris Thrawn. La seule qu’il voyait sourire sans se forcer était Ewime. Bon, bref, le mariage donc. Les rumeurs, très franchement, ça ne le gênait plus. Ou plutôt, pas dans sa vie privée. Mais si ça embêtait leurs enfants, là, c’était un tout autre problème ! En quoi, en quoi, bon sang, ça pouvait bien gêner qui que ce soit qu’ils ne soient pas encore mariés… ? Ils ne pouvaient donc pas s’occuper de leurs propres fesses, tous ?!

– Que doit-on faire ? Se marier juste pour ne pas froisser les traditions ?

– C’est la demande en mariage la plus romantique qui soit, sourit-il, un peu amusé. Bon, sans rire, je trouve surtout qu’ils se mêlent de ce qui les concerne pas. On en avait déjà parlé entre nous. Je serai heureux de t’épouser, par contre, je n’ai pas envie de le faire ici. C’est un peu trop… Enfin, tu vois.

Il fit un vague geste un peu blasée vers la fenêtre, aux volets bouclés, puis la laissa retomber sur le lit. Se marier, pourquoi pas, si ça pouvait faire taire quelques ragots, d’accord, très bien, autant jouer le jeu, en revanche, il ne voulait pas suivre les coutumes d’un autre peuple pour ça. Intégration ou pas intégration. Il y avait des limites à ce qu’il était capable de supporter.

– On ne peut pas vraiment s’en occuper tout de suite, de toute façon. Je vais bientôt partir, et s’il faut se marier, je ne veux pas non plus que ça te laisse un mauvais souvenir, quelque chose de trop bâclé. Je ne sais pas, ce n’est pas du tout à ce genre de chose que j’ai réfléchi ces derniers temps. Entre l’arrivée de nos enfants à préparer et tout ce qui peut arriver à l’extérieur… Il y a plus urgent. Ce qu’en pensent d’autres, en attendant, ça n’a aucune importance. J’ai peur que tu te stresses à cause de ça.

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Sam 14 Nov 2020 - 10:09
– C’est la demande en mariage la plus romantique qui soit, sourit-il, un peu amusé. Bon, sans rire, je trouve surtout qu’ils se mêlent de ce qui ne les concerne pas. On en avait déjà parlé entre nous. Je serai heureux de t’épouser, par contre, je n’ai pas envie de le faire ici. C’est un peu trop… Enfin, tu vois.

– Oui, très bien, et je suis d’accord.

Il avait réussi à la faire sourire, au moins. Puis, bon, le romantisme et elle… Ce n’était pas vraiment son truc. Bougeant encore, il allait finir par la trouver pénible d’ailleurs, elle tira le petit plaide car elle commençait à avoir froid, les recouvrant tous les deux, puis se blottit à nouveau contre Eli avec contentement. Il était à la fois un compagnon, un ami, un confident et même un oreiller, des soirs comme celui-ci. Tant qu’il pouvait être là, auprès d’elle, Tayla voulait en profiter. On ne savait jamais ce qui pouvait arriver… Non, non, ne pas commencer à s’imaginer des horreurs, sinon elle risquait de se mettre à pleurer. Respire un grand coup, ma grande… D’ailleurs, est-ce que ses enfants le ressentaient, si elle était triste ou… ? Ils étaient dans son ventre, après tout, reliés à elle, peut-être qu’ils ressentaient tout ce qu’elle ressentait. Comment ça marchait, à ce niveau-là ? C’est bien dans ces moments-là qu’elle voudrait appeler sa propre mère, histoire de se rassurer.

– On ne peut pas vraiment s’en occuper tout de suite, de toute façon. Je vais bientôt partir, et s’il faut se marier, je ne veux pas non plus que ça te laisse un mauvais souvenir, quelque chose de trop bâclé. Je ne sais pas, ce n’est pas du tout à ce genre de chose que j’ai réfléchi ces derniers temps. Entre l’arrivée de nos enfants à préparer et tout ce qui peut arriver à l’extérieur… Il y a plus urgent. Ce qu’en pensent d’autres, en attendant, ça n’a aucune importance. J’ai peur que tu te stresses à cause de ça.

C’était en partie pour cette petite moue, qu’il faisait lorsqu’il s’inquiétait pour elle, qu’elle avait craqué pour lui… Il ne se rendait même pas compte à quel point ça lui donnait un air mignon comme tout, ça la faisait fondre. Elle lui prit le visage entre ses mains et l’embrassa de longues minutes, sans répondre immédiatement. La seule chose urgente, pour elle, c’était juste de profiter de leur moment à deux avant qu’il ne parte, justement. Elle finit par le pousser à s’allonger contre le lit et vint par-dessus lui, glissa une jambe pour se mettre à califourchon et éviter de trop appuyer contre son ventre, aussi. Lorsqu’ils étaient tranquilles, juste tous les deux, elle ne voyait que peu de raison de beaucoup stresser, car justement, elle pouvait lui confier ses peurs et doutes, comme lui, et ils pouvaient en parler ensemble.

– De nous deux, monsieur Vanto, je crois pouvoir affirmer que c’est vous qui êtes le plus facilement stressé. A toujours vous impliquer à fond dans les choses.

Elle lui tapota le nez du bout des doigts avec un petit sourire, puis se pencha pour lui déposer un baiser sur le front. Sur ce coup-là, il ne pouvait pas nier ! C’était lui, très franchement, qui avait toujours du mal à se détacher des choses et donc du mal à ne pas se poser trop de questions ou s’inquiéter. C’était comme ça, elle le connaissait assez bien pour savoir que c’était très ancré dans son caractère.

– Dis-moi, tant que j’y pense… Comment se fait-il que tu te sois retrouvé sur les bancs d’une académie impériale ? tu m’as dit ce que faisaient tes parents, ça aurait été moins troublant pour toi de travailler avec eux plutôt que de te lancer dans la marine, non ? ne le prends pas mal, mais j’ai toujours trouvé que tu n’avais pas un caractère adapté à la flotte de cet empire. Et je ne suis sûrement pas la première à te poser cette question, n’est-ce pas ? Dis-moi combien l'ont fait avant moi ?
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Sam 5 Déc 2020 - 11:32
Il ferma doucement les yeux lorsqu’elle lui prit le visage entre ses mains pour l’embrasser, mettant les siennes contre son dos et sa hanche. Puis, par la suite, se laissa pousser contre le lit, allongé alors qu’elle était au-dessus de lui. Il ne pouvait pas s’empêcher de toucher souvent son ventre, doucement, dans l’espoir de sentir les enfants bouger ou juste leur faire comprendre à quel point ils étaient attendus, tous les deux. Sans trop savoir si c’était efficace, cela dit. Dans tous les cas, tout était déjà prêt pour les accueillir. Ils leur avaient fait une petite chambre à côté de la leur, avec leurs berceaux, des peluches, des vêtements bien rangés encore dans les tiroirs d’une commode, tout ce qu’il fallait pour bien s’occuper d’eux et les soigner. Il releva ensuite le regard pour accrocher celui de la maman et lui sourire. Il l’imaginait, elle aussi, avec ses fils dans les bras, le jour de leur naissance…

– De nous deux, monsieur Vanto, je crois pouvoir affirmer que c’est vous qui êtes le plus facilement stressé. A toujours vous impliquer à fond dans les choses.

– Oh… Moui, peut-être.

Un tout petit peu ! Et en ce moment, c’était sujet à débat, ma chère. Il lui sourit plus largement lorsqu’elle l’embrassa sur le front, l’attirant un peu plus contre lui pour continuer à l’enlacer. A moitié enroulé dans la couverture encore, dans une position tout sauf réglementaire. Il jeta très rapidement un coup d’œil vers l’heure au passage, puis le retourna vers Tayla, qui semblait pensive de nouveau. Il lui caressa doucement la ligne des tempes, puis la joue, en attendant qu’elle lui révèle à quoi elle pensait.

– Dis-moi, tant que j’y pense… Comment se fait-il que tu te sois retrouvé sur les bancs d’une académie impériale ? Tu m’as dit ce que faisaient tes parents, ça aurait été moins troublant pour toi de travailler avec eux plutôt que de te lancer dans la marine, non ? Ne le prends pas mal, mais j’ai toujours trouvé que tu n’avais pas un caractère adapté à la flotte de cet empire. Et je ne suis sûrement pas la première à te poser cette question, n’est-ce pas ? Dis-moi combien l'ont fait avant moi ?

– Un certain nombre, se met-il à rire. Plus ou moins directement.

Il avait arrêté de compter depuis très longtemps, de toute façon. Il tira un peu la couverture pour mieux en envelopper Tayla et s’assurer qu’elle n’ait pas froid, puis il lui dit que beaucoup s’étaient déjà interrogés sur ça, même lorsqu’il n’était encore qu’un cadet. Ce n’était pas pourtant pas une telle anomalie ! Les rangs impériaux ne comptaient pas que des brutes sanguinaires, très loin de là. C’était l’image globale rendue, surtout ces dernières années, voilà tout. Il y avait pourtant bien des centaines de personnes restant respectueuses de la vie, attentives à leur devoir, qui ne frappaient pas gratuitement ou qui n’étaient pas tant xénophobes ou racistes. Beaucoup, aussi, qui avait un caractère similaire au sien et qui exerçaient des professions très variées, dans la marine.

– A l’époque, mes parents pensaient que j’aurai une meilleure carrière, dans la marine impériale, qu’en restant sur Lysatra et sa région, tout simplement. Je n’avais du tout pour but de faire une carrière d’officier, c’était un pur accident. Je ne sais pas du tout si ça serait mieux passé si j’avais suivi ma voie initiale… Enfin, la vie aurait sûrement été beaucoup moins agitée. Mais bon, je ne regrette pas malgré tout.

Il haussa un peu les épaules, puis incita Tayla à se glisser complètement, avec lui, sous les draps et la couverture de leur lit, avant d’éteindre la dernière petite lumière restant dans la chambre. Il commençait à se faire tard, mais même s’il n’avait, personnellement, pas très envie de dormir, Tayla devait se reposer. Sa grossesse la fatiguait, il le voyait bien… Ils parlèrent encore un peu, blottis l’un contre l’autre dans le lit, avant de finalement se laisser aller à un vrai repos. Eli finit par s’endormir en la serrant dans ses bras, comme par crainte qu’elle ne disparaisse durant la nuit…

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