Plus j'avance dans ma quête et plus je découvre des choses complètement folle. Je rencontre deux hommes mi-organique mi-machine possédant des pouvoirs de télékinésie qui me dépassent. Et ceux-ci m'empêchent d'atteindre mon but ultime ! LIBÉRER TOUS LES DROÏDES ! Tout d'abord jambes de fer alias Maul qui m'enferme à son bureau pour je ne sais plus quelle raison, bien heureusement, je me suis échappée avec Phile. Et ensuite, après avoir fièrement détruit une usine contre nature, un trop grand homme tout en noir, qui lui par contre n'a plus trop de matière dites vivante, m'accusait de faire partie d'une rébé-je-ne-sais-plus-quoi pour ensuite me jeter dans un cimetière de mes protégés avec Phile complètement désactivé. Et après , ON OSE ME DEMANDER POURQUOI JE N'AIME PAS LES ÊTRES ORGANIQUES ! Ils ne possèdent aucune logique, ils sont fourbes et majoritairement égoïstes ! Pas étonnant qu'ils mettent en esclavage ces pauvres droïdes si travailleur et courageux ! Bon... Aller Dreia calme toi, tu as pu récupérer Phile, pas en parfait état certes, mais je vais bien pouvoir le réparer avec toute cette ferraille que je trouve autour de moi. Ça fait mal au cœur tout de même de voir autant de robot incomplet... Inanimé... Ça me donne envie de pleurer... Mais l'heure n'était pas aux larmes ! Je tiens actuellement mon meilleur ami dans les bras et il compte sur moi pour que je le soigne comme je l'ai toujours fait !
Au départ, j'étais complètements paniqué de voir Phile éteins, je n'avais absolument aucune idée de ce que ces personnes étranges lui ont fait. Mon premier réflexe a donc été de vérifier son état, dieu merci, on ne lui avait rien enlever... Mais il y avait bien entendu des soucis, BAH OUI FORCEMENT QUAND ON BALANCE UN DROÏDE DE CETTE HAUTEUR PERSONNE NE PEUT AVOIR RIEN DE PETER ! Que ce soit robot ou être fait de chair ! Ça coule de source, on peu dire que cette rencontre aura mis en valeur leur manque de respect et débilité profonde ! Parfois, je me dis que la vie, s'est gourée quelque part.... Elle a fait de moi une Umbarienne alors que j'ai la logique et un fort attachement pour les droïdes, être incompris et clairement sous-estimé. Bon aller, courage concentre toi, il faut que je répare leur bêtise... Je pose précieusement Phile contre une paroi et l'allume, ses jambes n'étaient plus en état de marcher et le reste de son corps avait l'air d'être encore en bon état. Je l'allume et le fixe un poil stresser. Je soupire de soulagement au point de tomber en arrière quand je vois qu'il bouge.
Phile regarde autour de lui, comme à son habitude, il tente d'analyser la situation. C'est une fois qu'il a tout analyser qu'il commence par ses questions.
« Tu as réussi à les fuir par coup de chance ? »
Je lui fais un non de tête.
« Ce sont eux qui nous on relâcher ici... Je t'ai réclamé et ils t'ont balancé comme un vulgaire objet... »
Je grince des dents rien qu'en revoyant la scène.
« Ces ordures... Mais t'en fait pas, je vais te réparer en un rien de temps. C'est glauque, mais il y a beaucoup de ferrailles ici. Je suis sûr qu'il y a des pièces de IG-100 pour m'aider à te remettre sur pied. Tu peux bouger les bras ? »
Il s’exécute et constate que oui, il pouvait utiliser ses bras, une bonne chose en soit.
« On dirait bien que oui. »
Je tente un sourire qui comme toujours ressemble plus à une grimace qu'à autre chose. Moi et les expressions... Ce n'est décidément toujours pas mon truc.
« Parfait je vais te porter sur mon dos et on commence à chercher des pièces. »
Et c'est ainsi que l'on commence notre récolte. Tant de choses jeté et encore utilisable ! En une heure à peine, j'ai déjà un nouveau sac, un blaster déjà réparer et deux pièces me permettant de réparer mon ami accroché à mon dos. C'est lorsque je m'accroupir sur un second IG-100 en pièces le cœur serrait que j'entends un bruit. Nous n'étions plus seul, et ça ne pouvais pas être Phile, je l'aurais senti sinon, déjà qu'il est pas mal lourd...
« Qui est là ? »
Je regarde autour de moi méfiante, mon arme en main prête à me défendre en cas de nécessité. Espérons que ça ne sera pas le cas... Parce que mine de rien, avec tout ce qui me tombe dessus je suis très fatiguer, et le fait que je sois faite de chaire fait que ça ce voit. Que je le veuilles ou non.
Cela faisais maintenant plusieurs années que nous nous sommes reconvertis en fermier, tout en continuant de nous entraîner selon notre condition de droïde de combat. Même moi qui n'étais qu'un simple pilote, je m'armais de tout mon courage pour pouvoir tirer au blaster quand le moment sera venu. Mais pour l'instant, nous ne pouvions rejoindre une planète séparatiste, nos deux vaisseaux n'étaient pas encore opérationnel, et il serait dangereux de se frotter à l'Empire de ce qu'on avais dit. Les Séparatistes restant étaient au mains d'un général qui avait lâchement abandonner les civils pour qui nous nous bâtions. Et même si nous pouvions repartir de Sorgan, où irions-nous ? Je me posais moult questions alors que j'étais assis à côté d'un autre droïde qui pilotait la navette de classe Sheathiped.. Nous étions en route pour Lotho Minor, la planète décharge pour trouver des pièces pour nous aider à brasser de la Sptochka avec le krill que nous pêchions. Peut être trouverions nous des pièces pour nos vaisseaux, même s'il était fort improbable.
Une fois arrivé sur la planète, nous nous posâmes sur la planète avant que chaque droïde, y compris moi, s'armèrent d'un blaster. Je connaissais cette planète mieux que quiconque, les autochtones étaient quelques peu agressifs envers tout type de machines et de nouveaux visages. Communiquant à l'aide d'un holocommunicateur je montrais les pièces nécessaire à la mission. Notre objectif était simple, chercher les pièces, les trouver et repartir directement. Je partis alors avec une escouade de cinq droïde, tandis que l'autre escouade de cinq partis dans une autre direction. C'était partis. Certains récits évoquent la beauté de cette planètes avant que les planètes voisines vinrent y jeter tout les déchets toxiques et métalliques, rendant la vie presque impossible. Stupidité organique.
Une fois séparer... Nous avancions trouvant la plus part des pièces en quelques heures. De temps en temps nous communiquions avec l'autre escouade pour pouvoir s'assurer du bon fonctionnement de l'opération. Alors que nous avions presque terminé, on m'avertis qu'un signal d'un droïde confédérer avait été repérer sur nos balises et que ce n'était pas le signal d'un des nôtres. J'ordonnais rapidement que tout le monde rentre à la navette sauf deux autres droïdes qui m'accompagneraient. Nous avançons alors avec le signal, qui quand ont se rapprochait, ressemblait trait pour trait à une unité IG-100. Une fois arrivé, nous nous fîmes discret pour pouvoir observer une femme, cherchant des matériaux, avec sur son dos un droïde IG-100, celui même qui apparaissait sur notre balise. En voulant m'approcher je fis tomber un morceau de métal ce qui fit se dresser l'humaine qui semblait être Umbarienne... Je me cachais et en voyant que derrière elle, des Ferailleurs avançaient vers elle, nous nous engageons alors à courir vers elle à trois, arme à la main. Notre vitesse n'était pas incroyable mais à quelques mètres de l'inconnue, nous avions braquer nos blaster en sa direction, avant de nous stopper et d'appuyer sur la détente. Derrière elle, les Ferailleurs tombèrent sous le coup. Je me recula alors rangeant mon blaster, ne le gardant pas en joug. Je fis signe à mes compagnons de baisser leur arme avant de simplement appuyer sur mon communicateur au niveau de ma tempe et de me présenter. Cela avait pour simple but de prévenir les droïdes dans la navette au cas-où les choses tourneraient mal.
- Je me présente, Char unité OOM, pilote. Vous avez eu de la chance que nous avions détecter votre droïde. Que faites vous sur cette planète ?
Ce n'est jamais vraiment confortable et rassurant d'entendre qu'il y a potentiellement quelqu'un sans avoir la certitude que son arme marche ou pas. Mais je n'avais pas trop le choix, depuis mon départ de la planète aux droïdes, c'est toujours Phile qui m'a protégé et une autre fois, c'était Maul jambe de fer. Bien contente de ne plus être trop proche de lui d'ailleurs... Je n'arrive jamais à cerner ce qu'il veut ! Enfin, je m'égare, je disais donc que pour cette fois, c'était à moi de protéger Phile. Je lui devais bien ça et il ne fallait pas que je le déçoive. Ah ça non ! Je sais utiliser une arme à feu, c'est déjà un bon point pour la défense ! Je brandis alors doucement mon arme et fixe le lieu où j'ai entendue du bruit, seul hic, c'est de deux côtés que j'ai entendue du bruit.
« Phile, je regarde de ce côté et moi de l'autre ok ? »
« Entendue. »
On reste alors sur nos gardes tentant de détecter le moindre bruit. C'est alors que soudainement des droïdes de combat que je connais que trop bien surgisse courant vers nous. C'était le même genre de droïde que j'ai vu pour la première fois sur Umbaran, ces mêmes droïdes qui ont fait naître chez moi cette passion pour ceux-ci et m'a lancé dans la mécanique pour en réparer le plus possible. C'était donc à la fois mélancolique et surprise à la fois, deux des seuls ressentie organique qu je comprends à peu près. Au même moment Phile, acclame.
« Dreia ! Derrière toi ! Des Ferrailleurs ! »
Je me tourne et les voie arrivé, cependant, je n'ai pas eu le temps de faire quoi que se soit que les droïdes que j'ai vu leur tirent dessus nous sauvant Phile et moi. Mais celui-ci n'avait pas l'air aussi ravi que moi de leur venue, ce que je trouve super bizarre.
« J'aurais très bien pu la sauver aussi si j'avais mes jambes. »
Ah d’accord, je crois comprendre ce qui lui passe par la tête. Je tente de sourire, mais comme toujours ça ressemble plus à une grimace, je tapote maladroitement Phile pour le rassurer et me tourne vers mes sauveurs l'un d'eux était en bleu. Il commence à se présenter à nous. Char, pas de chiffre, mais une identité comme Phile ! Je me sentais si bien et si heureuse de savoir qu'un autre droïde a pu avoir cette chance ! Est-ce que c'est le cas des deux autre qui l'accompagne ? À première vue , ils ont l'air libres, pas dépendant d'un vil être organique ! Je ne pouvais rien demander de mieux ! C'est alors avec fierté que je me présente.
« Et bien Char, je te remercie de nous avoir secourue ! Je vais me présenter à mon tour. Dreia Meeta ! Sénatrice auto-proclamée des droïdes ! Je voyage a travers la galaxie avec mon acolyte Phile, pour libérer les droïdes de l'emprise des organiques ! Mère des cartes mères, je me suis engagé corps et âme pour vous offrir la liberté et le respect que vous méritez ! Je veux mettre fin à vos maltraitances et abandons que les organiques vous font subir ! Et vous donnez la possibilité de faire ce qu'il vous plaît ! »
« Il faut toujours qu'elle en face des caisses... »
Je me tourne vers Phile.
« Hey ! Il faut qu'ils sachent ! C'est grand la galaxie. »
« Mh, au moins tu as le mérite de dire la vérité tout d'un coup. C'est une bonne chose. »
« Merci bien, je savais que tu finirais par comprendre. »
« Tu n'as pas répondu à sa question. »
« Ah ! »
Je fixe Char et tente de faire une expression sans succès, j'abandonne vite et me sens bien plus à l'aise. C'est avec un droïde que je parle, plus besoin de faire ce cinéma d'organique pour converser et ça fait un bien fou.
« Des gens, disons pas sympas nous on jeter ici Phile et moi. Et je profite qu'on nous a abandonnés dans cette décharge pour réparer mon ami. Et vous ? Comment ça se fait que vous êtes ici ? On ne vous a pas jeté à la casse, j'espère. Voir toute cette carcasse de droïde me rend si.... Pas bien. »
Je n'ai pas trouvé de meilleur mot pour définir ce que je ressens quand je vois un pauvre droïde hors service et démembré. Je n'aime pas ça, c'est certain, je me dis qu'à tous les coups, il pouvait vivre plus longtemps avec une réparation comme je sais si bien le faire. Je regarde les deux droïdes qui accompagne Char silencieux jusqu'à présent.
« Et est-ce que les deux droïdes qui t'accompagne ont un nom aussi ? Comme toi ? »
Les ferailleurs, une satanée race dont je ne connaissais pas réellement les origines... Mais leur agressivité était bien connue de tous. Je reluquais alors l'Umbarienne, une femme bien lointaine de sa planète natale. Nous avions combattus pour Umbara il y a longtemps, du moins dans l'espace... J'y étais mais notre flotte s'était repliée pour éviter que la République nous détruise. Mais quand je l'observais, un sentiment de sécurité envahissait ma carcasse de métal déjà bien amochée par le temps. Une Umbarienne possédant un droïde IG-100 Magnaguard. Il devait lui servir de garde rapprochée. M'enfin je posa ma main sur mon communicateur pour appeler mes autres compères et qu'ils viennent nous ramène à la maison.
J'avais aussi ranger mon blaster avant de regarder distinctement Dreia. je m'accroupis alors en l'écoutant et fouilla dans mon sac à dos pour en sortir une barre protéinée, j'en avais toujours, ainsi qu'une gourde de Spotchka, l'alcool que nous brassons. Je savais que si nous devions rencontrer des personnes, ils auraient forcément faim.. Je ne connais pas ce sentiment, la faim... Les droïdes sont immunisés à la faim, la soif, la fatigue, même si parfois nous devons nous recharger pour fonctionner à pleine capacité. Je ressentais aussi de la jalousie venant du Magnaguard... Phile de son prénom... Cela semblait intéressant... Nous avions d'autres droïdes IG sur Sorgan qui nous servait de garde pour la communauté.
- Je suis désolé, mais je ne pense pas que vous auriez été d'une grande aide. Les Ferailleurs possèdent des armes neutralisant les corps métalliques comme nous. Le corps à corps, même pour un Magnaguard et sans jambe, ne serait pas avantageux ! Roger Roger ! C'est un honneur de vous rencontrer ma très chère Sénatrice. Mais nous n'avons pas besoin d'être libérer de notre supérieur, puisque je suis le supérieur de Vector et Liam. Mais je vous remercie. Peut-être pourrions nous discuter sur notre maison.
La navette s'élança alors au dessus de nous, et se posa simplement derrière notre petit groupe. L'autre pilote et le reste de l'escouade sortit alors rapidement pour sécuriser le périmètre. Remettant mon sac sur le dos je proposais gentiment à la jeune Umbarienne d'entrer. La navette comportait une petite table d'opération pour droïde avec le minimum vitale pour un être vivant. Je demandais alors à la Sénatrice de bien vouloir déposer Phile pour que Axe se charge de réparer son ami avec les pièces qu'elle avait ramasser. La salle était aussi remplis de connecteur et de pièces de gros vaisseaux. J'invitais paisiblement la jeune femme à entrer dans le cockpit, vu qu'elle ne me semblait loin d'être agressive et ne cessait de rire dans ma tête en repensant à la petite gue-guerre de Dreia et Phile.
- Nous avons une communauté sur la planète oubliée de Sorgan, nous y vivons depuis la bataille de Coruscant où nos vaisseaux ont été gravement endommagés... Depuis, nous brassons notre propre boisson et vivons comme des fermiers. Cela nous permet de vendre nos produits aux plus offrants pour ensuite acheter des pièces pour réparer nos deux vaisseaux : Un vaisseau Lukrehulk ainsi qu'un Destroyer de classe Providence. Nous venons régulièrement ici, pour trouver des pièces pour réparer mes semblables ainsi que pour trouver des pièces pour nos vaisseaux. Tout le monde possède un nom. Même s'il a été difficile de nommer le nombre de droïde présent. Ne vous en faites pas, nos semblables qui ne peuvent être réparer sont démantelé et leur mémoire gardés. Nous mettons en place une usine de droïde dans l'un de nos gros vaisseaux pour augmenter notre nombre. L'avènement de l'Empire ne peut être que de mauvaise augure.... Avez vous d'autres questions ? Sénatrice ?
Ce jour peu compter comme un des plus joyeux jours de ma vie. Moi qui ai tant pris l'habitude de voir des droïdes exploité, maltraité, dénigré... Me voilà en face de droïde totalement indépendant agissant par leur propre choix non influencé par un être organique. Ça renforçait ma conviction sur mes protégés et donne un énorme coup d'adrénaline sur mon envie que tous les droïdes soient aussi libres qu'eux. Je comprends facilement qu'il était plus nombreux lorsque Char, mon interlocuteur, pose sa main sur son communicateur. Intérieurement, en les regardant tous, je me remémore la toute première fois que je les avais vu. C'était très exactement ce genre de droïde, et ça avait fait naître en moi cet amour et compassion incomprise envers tous des droïdes. Ils étaient ordonné, courageux, et ne cessaient que rarement de se battre même lorsqu'ils savaient qu'ils n'avaient aucune chance. Quand ils étaient sur Umbaran, j'en réparais le plus possible. C'était même comme ça que j'ai rencontré Phile. Cette période, où j'ai sauvé un maximum de droïde, est mémorable, mais je ne saurais pas dire si c'est un bon ou mauvais souvenir. Parce que voir autant de victime droïde me provoquait une douleur dans la poitrine. Je sors de mes pensées et hausse les sourcils lorsque le dénommer Char accroupie me tend une barre de céréales. Un sentiment de bien-être m’envahit, je me croirai presque de retour sur ma planète aux droïdes si on fait abstraction de toute cette ferraille. Je lui adresse le meilleur sourire que je pouvais, c'est-à-dire un sourire étrange et me penche en avant.
« Merci beaucoup Char s'est très attentionné de votre part. »
Suite à cet échange, Char s'adresse à Phile afin qu'ils puissent mieux communiquer, je prends le réflexe de tourner le dos afin que Phile soit en face de lui. Char lui expliquait le peu de chance de sa capacité de faire quelque chose même avec des jambes. Ses arguments se tenaient, mais Phile est fort, je suis pratiquement sûr qu'il aurait su se défendre.
« Au moins vous admettez que votre intervention est un coup de chance... »
La conversation ne s'éternise pas, car elle revient directement à moi ce qui, naturellement, me fait de nouveau me tourner vers Char. Ses dires sur leur indépendance me comblent de joie, j'aimerais que leur épanouissement dure pour toujours !
« Je suis extrêmement heureuse de vous savoir indépendant et épanouie. Ce sera un honneur pour moi de discuter avec vous tous dans votre maison. »
Chose dites chose faite. Un vaisseau se pose derrière eux et nous entrons à l'intérieur avec toujours Phile sur mon dos. Je range précieusement la barre de céréales dans ma poche prévoyant de le manger pour un peu plus tard. D'autres droïdes sortent pour sécuriser mon entrée, encore cette organisation si parfaite... Et de les voir m'accepter comme sénatrice me conforte dans mon but et me fait un bien fou. J'ai toujours redouté intérieurement à ce qu'on me refuse comme sénatrice de droïde... Naturellement, j'accorde sans hésitation ma confiance en eux, ils m'ont sauvé, nous accepte, c'est alors que je dépose Phile sans hésitation lorsqu'on me le demande, mais parle un peu avec lui avant histoire de le rassurer.
« Je les laisse s’occupe de toi. Je suis certaine qu'ils feront un excellent travaille. Je ferais les ajustements pour que ton corps soit comme avant. Unique résistant et personnalisé comme je te l'ai promis. »
« D'accord, à bientôt alors. »
Je le regarde lui caresse rapidement l'épaule pour ensuite le laisser confiante et entre dans le cockpit comme on m'a invité à le faire. Silencieuse, j'écoutais attentivement Char, penché en avant, enregistrant leur situation et raison de leur venue ici. Un hasard qui à ce que je comprends, à bien fait les choses pour me sortir de cette planète. Leur parcours étaient dans tous les cas remarquable. Ils ont su s'adapter à leur situation, on vite compris ce qui peu fonctionné pour leur survis. J'étais tout simplement heureuse. Tous les droïdes ne sont pas emprisonnés par l'emprise organique. Ce petit groupe en est la preuve formelle. Des dires me font par contre comprendre ce qui venait de m'arriver avant d’atterrir ici. Ces personnes qui m'ont questionné et accusé de faire partie d'un autre groupe... C'est sans aucun doute ce que Char appel l'Empire. Leur malveillance correspond aux réticences de mon interlocuteur de leur avènement.
« Non tout est clair, je pense même enfin comprendre à qui j'avais affaire avant de me faire jeter ici avec Phile en morceau... Je constate aussi que je peux vous aider dans votre but. La mécanique a toujours été mon fort. Votre ami le constatera sans doute lors de la réparation de Phile. J'ai réussi à le réparer à plusieurs reprise avec plusieurs pièces. Je peux vous aider à réparer ses vaisseaux ainsi que les droïdes que vous avez considérer comme non-réparable. Comme ça vous pourrez vous défendre contre l'empire et garder votre indépendance. Après cela, je repartirais pour libérer d'autres droïdes avec un autre petit vaisseau si vous n'y voyez pas d’inconvénients. Je ne manquerai pas de vous donner les coordonnées de la planète aux droïdes avant mon départ. C'est une planète connue que de moi et Phile. Aucun être organique en connaît l’existence. Là-bas, les droïdes vivent comme ils l'entendent et ne sont plus persécutés par qui que se soit. »
C'est une planète dont je suis fier et est tombé complètement par hasard alors que je sauvais un maximum de droïde présent sur Umbaran qu'on a osé demandé de se déconnecter parce qu'ils n'avaient plus besoin d'eux.
Mon contrat était remplis selon moi. Aujourd'hui n'était pas une journée comme les autres non. Je n'avais jamais vu d'autres personnes que des Ferailleurs sur cette fichue planète. C'était une réjouissance de trouver ainsi la dénommée sénatrice des droïdes. J'avais de grand projet, et la jeune Umbarienne pourrait sans doute m'aider à cela et prendre les directives. Beaucoup de questions se bousculaient en moi, faisant sortir une étincelle de mon crâne métallique. L'humidité de Sorgan, m'avait quelque peu amoché, je prendrais sûrement un décrassage en rentrant... J'avais hâte de rentrer, je ne le cachais pas. Nos expéditions sur Lotho Minor devait être rapide, efficace, pour ne pas laisser trop la colonie seule. J'avais peur que cet empire nous dévore et nous détruise pour les biens de leurs desseins... Nous nous bâterions coûte que coûte si ce jour devait arriver. Mes photo-récépteurs se braquèrent alors rapidement sur la jeune femme, alors que je tapais sur le tableau de bord pour pouvoir activer la navette.
Vos paroles sont douces et délicates. Vous avez la prestance d'être Sénatrice de notre cause. Votre expertise sera favorable à notre colonie, nos vaisseaux nous permettrons aussi de venir à rallier les anciens séparatistes qui ont fuis vers les régions inconnus. Beaucoup de vaisseaux et de droïdes y résident dans la peur que l'Empire ne les détruise. Je suis certain que vous pourriez m'aider à cette tâche une fois les réparations terminés. Vous pourriez devenir la nouvelle cheffe Confédérée. Même si le nom serait convenable d'être changé. Mais je m'égard. Je suis ravis de pouvoir discuter à vos côtés. Je pense que le croiseur de classe Providence serait plus nécessaire que le Lucrehulk, bien plus lent... Vous verrez ma Sénatrice que notre colonie est bien plus nombreuse que vous ne le pensiez, et peut bien abriter d'autres droïdes et forces.
Je comptais me rallier à la Rébellion pour pouvoir espérer enfin vivre en parfaite harmonie et liberté. Je croyais au rêves de Dreia, mais celui-ci ne sera pas tant qu'il restera cette instance... La Confédération... Une erreur bête, du moins dès lors que le général Wrath ai prit les commandes... Les échecs ne cessaient de fuser sous son commandement, dès lors que j'en apprenais sur eux. Nos échanges nous permettaient aussi de nous renseigner en plus de permettre l'échange contre des pièces de vaisseaux. J'aimais ma vie de fermier, mais intérieurement, mon processeur me faisait revenir à mes sources de pilotes et droïde de Combat. Le combat sera de toute façon inévitable... un jour où l'autre. Mais j'avais d'autres projet avant de tenter une attaque... La construction d'une usine de droïde sur Sorgan... Une fois les restes de la Confédérations à mes côtés. Les chefs organiques ne permettent pas un total contrôle et le regard qui se dégageait de cette Umbarienne, ressemblait bien plus à celui d'une machine que d'un être vivant. Nous quittions alors l'atmosphère de Lotho Minor : ces nuages toxiques de débris... Quelle honte... mais la fois qu'elle aubaine pour nous. Je me tournais alors vers Dreia lui tendant une plaque comportant mon ancien matricule.
- J'ai combattus sur Umbaria il y a longtemps durant la guerre des clones, ceci est mon ancien code, mais je ne l'utilise plus... Il ne me sert que de lointains souvenir comme tout les droïdes présent sur Sorgan. Mais je ne vous ais pas demander d'où provient votre fascination pour nous, êtres de métal et sans importance pour la plus part des espèces. J'avoue que mes processeurs ont du mal à créer un lien direct... Veuillez m'en excuser... Je devrais les actualiser ou encore les faire nettoyer, mais nous n'avons pas le doigté assez fin pour cela. Et encore navré de vous assaillir de questions. Si vous en avez, n'hésitez pas. Même malgré la vitesse lumière nous allons en mettre un certain temps.
Observant alors la sénatrices, mon communicateur émit un petit son, ressemblant à un soupir de joie et de plaisir. J'essayais de mimer un sourire que je ne pouvais rendre...
Je n'ai pas pu m'empêcher de m'inquiéter pour mon interlocuteur lorsque j'ai vu des petite étincelle sortir de la tête de Char, malgré leur épanouissement depuis quand est-ce qu'il n'a plus été entretenue ? Est-ce que les droïdes qui sont avec lui ont ces mêmes défaillances par faute d'entretiens ? C'était clairement une bonne chose que nous nous sommes croisés. Ils sont certes libres, mais je vais quand même pouvoir les aider en leurs offrants les entretiens qu'ils méritent et en réparant leurs vaisseaux et un maximum de droïde qu'ils ont jugé d'irréparable. C’est mon rôle après tout, prendre soin d’eux et les libérer quand ils ne sont pas libres. Pour moi, ce n’étais clairement pas parce qu’il était libre que je ne devais pas s'occuper d’eux. Car aussi triste que ça puisse paraître les droïdes ont parfois besoin de l’homme compétent dans la mécanique. Mais ça, je compte bien y remédier ! Il est pour moi hors de question que les organiques puissent utiliser ce détail pour continuer à réduire en esclavage les droïdes à leur guise ! Mes pensées ne durent pas plus longtemps, ma concentration retourne vers Char lorsqu’il s’adresse à moi.
Les paroles douces et délicates… Ces premiers mots me touchent, car elle fait partir une crainte : celle de ne pas plaire aux droïdes. Il y avait certes aucune raison pour que ça arrive. Mais je suppose que c’est un souci d’être organique que je suis contre mon gré. Cette manie de toujours craindre de ne pas plaire à ceux qu’on aime le plus. Ses dires allaient pour le mieux au début, il accepte mon aide concernant les vaisseaux et leur entretient. Puis vient des révélations auquel je n’y étais pas préparée et me donne une sensation de me prendre une gifle en plein visage. Il reste d’autre séparatiste, ils fuient ce dit empire qui si j’ai bien compris, tente depuis un moment déjà de conquérir la galaxie. Mon objectif est tellement resté fixé que sur les droïdes que je n’en ai pas pris la peine de me renseigner sur la situation actuelle de la galaxie. Ce n’était pas digne d’une sénatrice, j’ai encore beaucoup à apprendre. Heureusement, mon ignorance m’a permis de fuir cet empire qui m’a prise pour un camp opposé qu’ils appelaient Rébellion ou un truc dans le genre. Mais les droïdes avaient donc des ennemis autre que les simples êtres organique, l’empire en fait partie les menaçants de les détruire sans raison. Cette révélation me révolte au plus au point, il ne manquerait plus que la rébétruc pense la même chose et ça sera quasiment impossible pour les droïdes de connaître un jour, la tranquillité et la paix ! Il va très sérieusement falloir que je réfléchisse à cette situation. Parce que si on y réfléchit bien les séparatistes ne sont plus, mais qu’en est-il de cette République que je méprisais de mon plus jeune âge ? Est-ce qu’aujourd’hui le titre de sénatrice veut encore dire quelque chose maintenant que les choses ne sont plus comme je l’avais connu ? Tous mes plans se chamboulent, cependant ça me permet d’enfin mieux comprendre la situation actuelle et donc la réaction de certains droïdes que je voulais libérer, mais en vain.
Je hausse ensuite les sourcils surprise par sa proposition de faire de moi la nouvelle cheffe confédérée des séparatistes. D’une autre manière et sous un autre nom pour lui, ce qui n’était pas bête en soit, car je ne veux pas représenter la violence et la guerre. Et quand on sait que je suis à l’aise qu’avec les droïdes ça décourage l’idée de faire de moi un chef qui me mettra sans doute dans l’obligation de communiquer avec d’autre être organique que je ne peux pas m’empêcher de mépriser en général. Ça changera peut-être qui sait… Mais je préfère sincèrement ne pas compter là-dessus. Il n’y a qu’à voir Maul jambe de fer, qui m’a piégé pour que je travaille pour lui et qu’il me donnerait la mort en cas de refus. Je ne sais pas encore si je suis à la hauteur de ce poste qu’il me propose… Déjà que je me suis rendu compte que je n’étais pas une si bonne sénatrice en ignorant l’état actuel de la galaxie alors chef… Heureusement, Char ne s’attarde pas sur ce sujet. Si les droïdes me veulent pour chef en plus de sénatrice, alors je le ferai en donnant mon maximum pour ne pas les décevoir.
« C’est un plaisir grandement partagé Char. Et j’ai vraiment hâte de faire connaissance avec votre colonie. Je prends grandement en considération votre possibilité d’abriter d’autre droïde en quête de sécurité et de liberté qu’ils méritent tous. »
À la suite de ces dires, alors que nous quittons l’atmosphère de cette planète décharge, mon interlocuteur me tend son ancien matricule que je saisis avec précaution comme un trésor. Je reconnaissais ces plaques… Ça me replonge presque instantanément à mes années où je vivais encore à Umbaria… Quand l’apprend que Char avait combattu sur ma planète d’origine, je sens mon cœur faire un grand bon. Il était donc là… Il a fait partie de ces droïdes qui ont donné naissance pour mon amour pour eux. Et alors que je regardais encore l’ancienne plaque de Char, celui-ci me demande d’où me vient cet amour pour les droïdes s’excusant de ne pas encore le comprendre. C’est pourtant logique que ma manière d’être envers eux surprenne. Mon voyage avec Phile m’a bien montré que je suis pour le moment le seul être organique à les considérer comme des personnes appart entière et bien plus digne de confiance que mes congénères faits de chair et de sang.
« Pas la peine de vous excuser pour cette question. Quand on voit comment les être organique vous traites majoritairement, il reste tout naturellement surprenant que je ne fasse pas la même chose qu’eux. »
Je regarde un instant le vide en quête de souvenir pour pouvoir répondre à sa question.
« Je sais que c’est venu lors de la bataille qui a eu lieux sur Umbaria… Mes parents et moi avions toujours embrassé la politique séparatiste malgré que notre planète soit du côté de la république à l’époque… »
Je regarde de nouveau le vide en quête de souvenir et reprends la parole.
« Et le simple fait de ne pas être du même avis que les autres Umbarien a suffit pour nous rejeter et mal nous juger sans même nous connaître réellement. En bref, on voyait continuellement le vrai visage d’un être fait de chair : ça se croit toujours supérieur aux autres, ça trahi, ça ment, ça manipule, menace… Rejette majoritairement leur faute sur quelqu’un d’autre pour pouvoir prétendre être parfait… Et j’en passe encore sur tous ces défauts que j’ai pu constater tellement que la liste est longue. »
De nouveau, je fixe le vide en quête de réponse de souvenir. Je ne me suis jamais vraiment demandé pourquoi et comment j’en suis venue à aimer autant les droïdes. C’est pour moi logique et naturel que je les aime. Ils représentent la perfection et la tout ce que j’ai toujours attendu d’une personne. Je fais une grimace peinant à exprimer mes émotions par le visage. Une fois de plus, sa question me fait réfléchir, Char est vraiment un droïde exceptionnel.
« J’occupais le plus clair de mon temps à la mécanique en tout genre. Ça m’aidait beaucoup à supporter les méchancetés des autres. Je me sentais libre et moi-même lorsque je me concentrais sur les vaisseaux ou autre machine. Puis un jour vous êtes arrivé, je me souviens que mes parents voyaient ça comme une libération. Ils ont tant espéré une victoire des séparatistes pour enfin être à notre place sur notre propre planète. »
N’empêche… C’est en parlant à voix haute de ce qui se passe que je me dis que mes parents n’étaient pas très futés… Si la politique de leur planète ne leur allait pas alors pourquoi ne pas l’avoir quitté pour emménager sur une planète séparatiste ? Enfin là n’est pas la principale question.
« C’est à ce moment-là que je vous ai vu pour la toute première fois. Lors des combats que je comparais entre vous et les clones… C’était à ce moment précis que mon amour pour vous est devenu une évidence. Vous n’avez absolument rien avoir avec les autres. Vous êtes loyal, courageux, tolérant, toujours au service des autres. Et même lorsque vous savez que la bataille était perdue d’avance vous continuez à vous battre… Ce jour-là, j’ai donc décidé de tous les aider en les réparant, en vous réparant. Et j’ai réalisé par la même occasion que les être fait de chair ne vous considéraient que comme des objets. C’est injuste et révoltant, surtout que je sais au plus profond de moi que vous êtes largement supérieur à eux. »
J’inspire un grand coup pour calmer ses tremblements qui sont sans doute de la peine en me remémorant la manière dont les droïdes étaient et son encore traité par ces parasites qui se croit encore supérieur à eux. Je baisse la tête et dis plus bas ressentant un poids au niveau de ma poitrine.
« J’ai honte d’être faite de chair, d’être comme eux… Ils ne comprennent pas que vous êtes ce dont la galaxie à le plus besoin, que vous n’êtes pas de simple outils ou machine pour répondre au désir égoïste des Hommes qui se croit toujours supérieur à tout le monde. Vous êtes clairement les personnes sur qui ont peu réellement compter et ne pas craindre une représaille qui viendrait de nulle part… »
Je grimace.
« Ouais bon, ce n’est pas super clair et j’en suis désolée. À vrai dire, je n’ai jamais réellement réfléchi à cette question. J’aime tous les droïdes de la galaxie, pour moi, c’était simplement une évidence et j’ignorais jusqu’à présent qu’il pouvait y avoir un déclencheur pour découvrir cette vérité. C’est un peu comme si je vous ai toujours tous aimer avant même de m’en rendre compte. »
C’est étrange parce que… J’ai l’impression qu’à ce moment précis mon corps commence à avoir des réactions étranges. Encore sans doute un de ses choses d’être de chair, les sentiments… Une chose inutile dont je ne comprends toujours pas l’utilité.
Elle avait tout l'air d'être un ange, du moins pour ceux qui y croyaient. Moi je ne croyais en pas grand chose, mes programmes ne permettant pas de comprendre ses choses complexes. J'étais hélas un être designer au pilotage, un outil plus qu'un véritable humain, mais un outil qui prenait peu à peu forme humaine en présence d'une jeune Umbarienne. Sa fascination faisait toujours quelques étincelles proche de ma boîte crânienne. Cela me fit émettre un petit son semblable à un ricanement. En observant les écrans de navigations, je remarquais que mon bras se détachait à nouveau. J'avais réellement besoin d'entretien, et un entier. Sorgan était une planète paisible certes, mais la boue et l'air humide nous abîmais plus rapidement moi et mes congénères. Ma question de faire d'elle la nouvelle sénatrice d'une nouvelle confédération serait une idée parfaite. Les anciens dirigeants ayants disparus en laissant leur flotte et leurs usines vides. Si nous pouvions créer un mouvement semblable à la Rébellion tout en se séparant de l'ancienne confédération serait un plus. Beaucoup d'idées se basculaient dans ma tête lorsque l'Umbarienne donna une réponse positive à ma question. Je frétillais !
Une idée me vint soudainement et je sortis un câble de mon "sac" et le brancha à mon visage pour le relier au poste de commandement, tout en l'écoutant. C'était la bataille d'Umbara qui lui avait fait aimé les êtres de métal. Je devais encore avoir en mémoire quelques illustrations ou plan de bataille. Je projetais alors sur l'un des holo-communicateurs du vaisseaux, plusieurs images et plans de bataille avant de trouver un ancien plan de cette bataille. Je l'affichais alors que je la voyais perdre son regard. Inquiet, l'une de mes mains vint prendre la sienne comme pour m'assurer qu'elle allait bien. J'avais peur de lui avoir fait griller ces processeurs... Eh non, comment appellent-ils ça... Ah oui un cerveau. Etait-ce possible de griller un cerveau ? Quel idiot je faisais. Je me concentrais sur elle et ses paroles.
- Tous les êtres de chairs ne sont pas mauvais avec nous. Si j'ai pu avoir une amélioration de mon processeur, c'est bien grâce à mes programmes originaux qui me permettaient de donner des conseils aux amiraux. Puis durant la guerre des clones, le fait que nous ne soyons pas contrôlé par un vaisseaux mère, développait nos consciences. Si on peut appeler cela comme ça.
Il est vrai que j'avais une chance particulière que mon commandant Neimodien m'appréciait et que mes conseils s'avéraient plutôt juste, même si j'avais l'impression que ce n'était qu'une probabilité qui était bien calculée. Je sais bien aussi que les droïdes sur Sorgan, ont développés leurs conscience et leur personnalité quand ils faisaient autre chose que combattre. Chaque droïde était conçus à l'identique mais nous avions pu nous différencier à l'aide de nos caractères et de différentes peintures.
- Navré de devoir vous contredire, Sénatrice, mais... Tout les êtres de chair et de sang ne sont pas des monstres et n'ont pas tout ces points négatifs. Quand j'en observe certains, je vois bien qu'ils sont aimable, compréhensif, à l'écoute ou autre. Toutes les personnes ne sont pas mauvaises ou non. La preuve, nous les anciens Séparatistes avions de base une cause juste, c'est malheureusement sur le font que nous avions tord et étions trop brutaux alors que sur la forme, nous voulions juste que la République ressemble plus à une véritable démocratie. Roger Roger. Mon supérieur Neimodien décédé était un être de chair, mais comme vous, j'étais humain à ses yeux comme beaucoup. Ne soyez pas aussi dur avec vous, Sénatrice.
Je marquais un temps d'arrêt, observant le vide spatiale et les différentes étoiles qui scintillaient dans le ciel obscur. J'aimais l'espace, mais la forêt et les marais de Sorgan m'était plus favorable. Une simple question d'habitude. Je réfléchissais à la formulation de mes mots, pour que ceux-ci soient droit, doux et aisé à comprendre.
- Je vous apprécie comme être de sang et de chair. Les droïdes ont été conçus pour aider les humains certes, pour répondre à leurs besoins, certes. Mais aujourd'hui pleins de droïdes ont été améliorer pour être indépendant, pour qu'ils ressemblent à des Hommes. Nous sommes l'idéal qu'un humain ne pourra jamais atteindre : Une mémoire que l'on peut faire passer d'un corps métallique à un autre. On peut compter sur nos programmes pour la loyauté, mais un droïde capable de se défendre peut tout à fait se rebeller. Peser vos mots, réfléchissez, respirez calmement. Tout cela vous aidera à avoir les idées concrètes. Et n'oubliez pas que dans chaque personne, dans chaque droïde, dans chaque animal, il y a du bon, comme du mauvais. Et en vous, je ne vois qu'en mauvais vos amalgames sur les personnes faites de sang. Vous n'avez sûrement pas encore trouvé quelqu'un qui ai été aimable avec une Umbarienne comme vous. D'ailleurs, si vous voulez que nous nous lancions à l'assaut d'un de vos ennemis, nous le feront avec joie. Roger Roger.
C'était peut être idiot de dire cela, mais je mettais beaucoup d'espoir en elle. Dreia Meeta, une Umbarienne pouvant aider à la Rébellion contre l'Empire. Je lui apprendrais ce que je sais sur les sentiments et les ressentis, mais malheureusement un professeur de métal ne pourra pas tout lui apprendre. Il n'y a que Phile son compagnon, dont je me méfiais. Je sais très bien que beaucoup de Magna-garde avait déserter les Séparatistes à la fin du conflit pour pouvoir se reconvertir en de vilains assassins. Mais j'avais confiance en elle, donc je n'avais aucun soucis à me faire. Doucement, je me laissais glisser dans mon siège, émettant un bruit de soulagement. Je n'avais pas lâcher la main de Dreia comme pour lui montrer que je mettais tout mes espoirs en elle, et qu'elle pouvait elle-même compté sur le pilote que je suis.
Pour moi ça fait si longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien. La dernière fois remonte à l’époque où je vivais sur ma planète au droïde, j’étais à l’aise moi-même et surtout chez moi. Avoir de l’importance pour les droïdes n’était pas mon but, non ce que je veux réellement c’est qu’ils vivent comme ils l’entendent et fasse ce qu’ils veulent avec leur propre conscience sans avoir besoin d’un être de chair pour cela. Je suis Umbarienne et donc bien loin, très loin d’être parfaite et surtout éternelle. Je ne pense à tout ça qu’une fois que j’ai terminé mon récit de comment mon amour pour les droïdes à débuter. Je n’ai jamais vraiment raconté ça à qui que ce soit, car on ne me l’a jamais demandé. Mais maintenant que je raconte tout à voix haute, je réalise certaines choses dont je n’ai jamais réfléchi. Ma haine contre les personnes faites de chair ne provient pas seulement du fait qu’il ne traitait pas les droïdes comme leur égal… Mais aussi du comportement qu’ils ont eu envers moi et ma famille seulement parce qu’on avait une opinion différente de la leur. Ça peut paraître minime comparé à certain, mais il est possible que l’accumulation de ces deux facteurs m’ont suffi pour les haïr. Je regarde Char attentivement et écoute ses dires concernant les gens que je méprise. Je comprends rapidement qu’il essaye de me faire un peu plus relativiser sur cette question. Et je dois avouer que je n’aurais jamais cru que ce serait un jour un droïde qui essayerait de me faire relativiser sur les êtres de chair. Il explique avoir vu des être de chair être compréhensif, à l’écoute serviable. Sans trop expliquer pourquoi j’ai instantanément pensé à Maul, monsieur jambe de fer à ce moment-là. Il m’a jusqu’à présent majoritairement aidé, il m’a même sauvé de sa scientifique folle qui voulait se servir de moi comme cobaye ! Bon juste après il a menacé de me tuer si je ne bosse pas pour lui, mais je trouvais qu’il représentait parfaitement ce que Char était en train de m’expliquer. J’ai cru que c’était le fait qu’il soit moitié en chair moitié mécanique qui le rendait un coup gentil et un coup méchant, mais j’accepte de croire par les dires du droïde que j’ai fait une mauvaise analyse à ce sujet. Mon regard s’attendrit à cette révélation et encore plus quand j’apprends qu’un autre être de chair considéré Char comme un être vivant. Je profite de ce moment de silence pour lui répondre.
« Je pense comprendre ce que vous me dites… Et étrangement ça explique certaines choses d’une meilleure façon que ma propre analyse. »
Un petit sourire ce fait sans trop que je le contrôle quand Char dit m’apprécier en tant qu’être de chair. Ça me fait plaisir, et je suis heureuse de savoir que mes actions plaise au droïde. Parfois, quand je vois que certain sont totalement programmer pour rester à leur poste et donc me rejette, j’avais secrètement la crainte que mes protégés n’approuve pas mon combat et mes actions. Mais les paroles du droïde en face de moi me rassurent et me confortent plus encore à vouloir me battre pour eu. Ce sentiment d’ailleurs me fait serrer doucement la main de mon interlocuteur me faisant la promesse intérieur de leur donner à tous une vie meilleur. Une vie ou les considérés comme des être vivant et doué de penser sera enfin une normalité et non quelque exception. Il fallait que je trouve et réunisse les êtres de chair qui partage cette vision d’eux afin qu’ils puissent se battre à nos côtés. Mais maintenant grâce à Char, je réalise que ça implique des risques et que j’améliore mes apriori sur eux. Ce n’est pas encore gagné, car je ne peux encore pas m’empêcher de penser qu'eux, ils peuvent trahir bien plus facilement que ceux que je protège.
« Vous êtes vraiment un droïde exceptionnel Char, je suis réellement heureuse de vous avoir rencontré et j’ai plus que hâte de vous aider ainsi que vos camarades. Après, soyez rassuré, il ne me semble pas avoir réellement d’ennemis menaçant à mon encontre pour le moment. À leurs yeux, je ne suis qu’un petit grain de sable insignifiant, et leur vision pourra tourner en notre avantage et me fait privilégier d’une tranquillité non-négligeable. Dans tout les cas, merci encore pour tout votre aide. »
Je regarde l’espace à mon tour et constate que nous nous approchons d’une planète. Je me lève doucement voulant voir comment allait Phile. Je n’avais clairement pas l’habitude de si peu le voir, et même si j’avais totalement confiance aux droïdes de ce vaisseau, je voulais voir comment il allait et si je pouvais peut-être aider au rétablissement. J’ai tellement retouché mon amie qu’il en est mine de rien devenue un droïde unique.
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