Concord Dawn, un havre de paix mais surtout un coin paumé (RP privé avec Calista)

Concord Dawn, planète agricole ayant vu en son sein naquir plusieurs grands chefs de clans mandaloriens et subit l’assaut de la Death Watch. Ce n’était pas de gaité de cœur que je m’y rendais, cependant j’avais besoin à la fois de prendre un peu de temps pour me reposer ainsi que de retrouver un homme, voleur de matériel de haute technologie. On m’avait payé d’avance grassement pour ça, il fallait donc respecter le contrat.

Voilà une heure que j’avais amorcé la descente sur la planète en question, malgré la vieillesse de mon chasseur, j’avais réussis à faire en sorte que tout marche au maximum de sa capacité, pour cela je pouvais remercier mon mentor qui m’avais, comme tout mandalorien, initié à l’art de la mécanique et du perfectionnement de l’équipement. Il fallait tout de même reconnaître que même au top de sa forme le Rule Breaker commençait à être clairement obsolète de part l’évolution technologique qu’il y avait eu entre temps. Je connaissais cependant par cœur ce vaisseau et ne le changerais pour rien au monde, j’avais pour projet de l’améliorer mais les crédits arrivant à peine à subvenir à de quoi faire le plein et me nourrir, il était compliqué de mettre de côté.

Alors que je réfléchissais à comment faire afin de combler ce manque de grandes finances, je fus sorti de mes pensées par une voix grésillante dans l'inter comme.

“Tour de contrôle du spatioport à Chasseur de classe Davaab, veuillez réduire votre allure, vous êtes au dessus de la vitesse maximum.”

Je jette alors un œil à la vitesse de mon appareil, en effet, j’avais oublié de réguler la vitesse à laquelle j’allais par rapport à mon inclinaison ainsi que mon entrée dans l’atmosphère.

“Chasseur de classe Davaab à tour de contrôle, je régule ma vitesse, désolé pour l'inattention..."

A ces mots mes doigts pianotent sur le tableau de bord face à moi, la vitesse de mon vaisseau ralentit alors progressivement jusqu’à atteindre la vitesse demandée. Il ne me fallut que peu de temps pour atteindre le spatio-port où j'attéri en douceur.

Après avoir coupé les réacteurs et ouvert le cockpit duquel je saute pour atterrir sur mes deux jambes un peu plus bas, je vais chercher dans la soute mon sac en toile de jute. Je viens déposer au gérant du spatioport un peu d’argent afin de faire le plein et ainsi pouvoir repartir sereinement plus tard.

Sans vraiment savoir encore où aller, je commence à déambuler tranquillement dans le spatioport, cherchant de quoi me poser un instant.

Apparence de First:

Alors que j’étais adossé à un bar non loin du spatioport, buvant, mon casque à moitié relevé un cocktail que je trouvais bien mérité, l’alarme de proximité de mon vaisseau s'enclenche. Je soupira donc en roulant des yeux sous mon casque.

En effet, sur mon alarme je pouvais voir à peu près combien de personnes se trouvaient auprès du vaisseau, malgré la distance du lieu d'amarrage. Si certaines signatures s’arrêtent puis repartent au bout de quelques instants, d’autres elles restent et s'avancent petit à petit.

Après avoir posé quelques crédits sur le comptoir et fini d’une traite ma boisson, je remet mon casque en place et me redirige d’un air déterminé vers mon vaisseau. La dernière fois que j’avais laissé des gens s’en approcher, j’en avais eu pour des semaines à tout remettre en état tellement certaines planètes n’avaient pas le sens la propriété privée.

Alors que j’arrive au niveau de ma place, je m'efforce de pousser les quelques personnes agglutinées ensemble, admirant comme un chat devant de l’herbe à chat mon chasseur.

“Allez, tirez vous, il n’y a rien à voir !”

Fais-je sèchement en les repoussant en arrière avant de me retourner à nouveau en direction de mon vaisseau où j'aperçois une mécanicienne visiblement. Je fais quelques enjambées avant de me retrouver devant elle.

“Je n'ai demandé que le plein du vaisseau, rien de plus, je n'ai pas envie d’être facturé plus que ce que j’ai demandé, je vous préviens...”

Je toisais à travers mon casque la twi’lek se trouvant devant moi, mes mains au niveau de ma ceinture, vérifiant tout de même derrière si ceux à qui j’avais intimé de partir s’étaient exécutés.

Je toise à nouveau la jeune femme devant moi, elle n’avait pas l’air aussi alléchée que les quelques paumés que j’avais chassé plus tôt et qui étaient visiblement bien partit. Visiblement je n’aurais rien à payer en plus, c’était déjà un soulagement.

“Oui… Les pièces d’origines sont presque introuvables de nos jours donc il faut tout savoir faire soit même… Bon… Si ça vous intéresse, je vous laisse y jeter un œil, vous avez l’air moins avide de crédits que les autres… Ne touchez juste à rien, je vous serais reconnaissant.”

Je croise alors les bras et m’écarte d’entre elle et le vaisseau, lui laissant donc le champ libre pour voir ce qu’elle voulait .

“Vous êtes mécano du coup ? Ou la tenue c’est juste la nouvelle mode ?”

Demandais-je sur un ton qui se voulait plaisanterie mais l’écho robotique que renvoyait mon casque rendait la chose un ton plus froid.

Tout en parlant, je pianote sur mon avant bras, désactivant momentanément l’alarme de proximité.

Je regarde la Twi’lek inspecter le Rule Breaker sous toutes ses coutures. Elle était mignonne en soi alors pourquoi se priver de regarder, le casque avait une certaine utilité en soi.

“Il n’a pas vraiment apprécié mes dernières virées… Mais j’ai pas l’argent pour l’instant pour le réparer, je suis à sec presque donc ça devra attendre. Tiens, tant que vous êtes là… Vous n’auriez pas vu ce gars arriver au fil des dernières semaines ? Dans un chasseur. Je sais que c’est vague comme description mais je ne connais pas son modèle.”

Tout en lui posant mes questions, je fais apparaître un hologramme de mon poignet représentant un Zabrak, malheureusement la couleur simplement bleue de l’hologramme ne permettait pas de vraiment voir les motifs sur son corps. De toute façon, ce n’était jamais vraiment une espèce qui passait inaperçu.

“Vous parliez de votre vaisseau ? Vous avez quoi ? Quel modèle ?”

Je vins alors m’adosser à mon vaisseau, les bras croisées tout en regardant dans la direction de celle à qui je parlais

“Bon… Je demanderais à d’autres, tant pis.”

Répondis-je avant de couper l'hologramme et de m’approcher d’elle pour ouvrir la petite soute du chasseur dans laquelle tenait quelques affaires ainsi qu’une caisse à outil que je saisis pour en sortir mon fer à souder. Lui aussi n’était pas tout jeune mais après l’avoir activé brièvement, ceci me confirma qu’il avait encore de beaux jours devant lui.

“J’ai ça, si ça ne vous dérange pas de me montrer, je suis preneur. Je ne pense pas que quelques trucs tiennent encore plusieurs entrées dans l’atmosphère si je laisse ça comme ça.”

Je réfléchis alors à ce qu’elle m’a dit à propos de son Z-95 avant d’appuyer sur un énième bouton au niveau de mon avant bras pour fermer la soute.

“Un Z-95 ? C’est pas tout jeune non plus, m’enfin vous me direz on peut encore trouver des pièces assez aisément si je ne me trompe pas… Vous m’excusez deux secondes, je vais en profiter pour regarder un truc dans le cockpit”

Je saute alors à côté du cockpit que je déverrouille puis bondit dedans pour commencer à chercher quelques affaires.

“Et sinon ? Ça fait longtemps que vous êtes dans le coin ? Vous êtes née ici ? Je demande car il n’y a pas grand chose à faire… À part cultiver trois plans de maïs...”

“Disons plutôt économe pour ce qui n’est pas très important, ces outils peuvent encore servir, ça ne servirait à rien de les changer.”

Je finis par ressortir du cockpit sans avoir retrouvé ce que je cherchais dans mes affaires. Je me tourne cependant vers elle pour écouter ce qu’elle me racontait.

“Ryloth hein ? J’y suis jamais allé. Et pour ce qui est de ma venue ici, disons que je devais faire une petite pause après les derniers événements donc je me suis dis que me poser ne me ferais pas de mal et c’est là que j’ai vu qu’une prime avait été mise sur un homme la dernière fois venu ici, disons que je mêle boulot et détente. Mais plus je passe du temps dans ce spatioport, plus j’ai l’impression que ça va être plutôt boulot étant donné que, comme tu l’as dis, il y a plus de champs qu’autres choses ici...”

Je terminais ma phrase par un ton assez désolé avant de souffler.

“Ton vaisseau est ici sinon ? Tu as vu le mien, je peux voir le tiens ?”

Demandais-je avec un ton amicale qui, cette fois-ci, ne passait à la trappe en raison du communicateur inclue dans mon casque.

“Mes armes sont neuves, donc tout va bien pour mon travail.”

Je la suivit jusqu’à son hangar tout en regardant les alentours du spatio-port.

“Je vois que tu as de bons amis, on ne m’a jamais offert de vaisseau… Hormis celui là bas, mais c’est un peu particulier on va dire… Enfin bref”

Je commence donc à faire le tour du vaisseau et l’inspecte tranquillement sans rien dire tout en faisant le tour.

“C’est vrai qu’à part un petit coup de peinture et quelques pièces, il est superbe. C’est du beau travail. Chapeau bas.”

Admis-je tout en hochant positivement la tête, les bras croisés, contemplant à nouveau le chasseur tout en étant revenu devant.

“Bon c’est pas tout ça… Mais il va falloir que je trouve un endroit où dormir ce soir… Tu connais un endroit pas trop agité par ici ?”

Demandais-je en remettant mon sac en toile de jute sur mon épaule.

“Pilote ? Tu volais pour une compagnie ? L’armée ?”

Demandais-je tout en continuant toujours de regarder le vaisseau avant de me retourner vers elle, gardant les bras croisés. En la voyant avoir du mal à riveter la plaque, je viens m’accroupir pour l’aider à la tenir.

“Tu n’aurais pas besoin d’aide un peu ? J’ai beau ne pas avoir de thunes, je me débrouille plus ou moins aussi en mécanique. Je te promets pas de faire des miracles mais je peux aider.”

Je jette au final mon sac en jute dans un coin pour m'en débarrasser.

“J’évite les cantinas la nuit depuis Nar Shaddaa…”

J’attrape alors la caisse à outil pour la rapprocher de la twi’lek pour l’aider un minimum.

“Au fait, on parle depuis tout à l’heure, quel est ton nom “pilote” ?”

“Ah l’Empire… Je n’en ai pas beaucoup de bons souvenirs non plus. Moins j’ai affaire à eux, mieux c’est. Sauf exceptions bien sûr d’un gros chèque."

Une fois la plaque fixée, je recule un peu pour lui laisser plus d’espace, mon aide étant donnée.

“Cette planète est vraiment un trou paumé… Plus je passe de temps ici, moins je crois que celui que je cherche se trouve ici… Infos de merdes…”

Je souffle d’un air exaspéré avant de baisser la tête d’un air exaspéré. Je la redresse cependant bien vite, quand elle parle de Mandalore.

“Agité ? Que se passe-t-il là-bas ? Un coup de l’Empire ?”

Ce n’était pas le maux de tout cet univers mais l’Empire était rarement entouré de bonnes intentions donc il était légitime, pour moi du moins, de penser qu’il était la cause du désordre probable sur Mandalore.

"Appelle moi First alors.”

“On va dire que ça fait partie du job. Crois moi, je connais ce genre de facette avec l’Empire, c’est pour ça que je ne traite que rarement avec eux.”

Je soupire une énième fois à sa remarque concernant à la fois la planète ainsi que mes informations.

“Les infos ont été vérifiées, elles m’ont été transmises par mon informateur. Seul problème c’est que si je dois retourner chaque épis de blé pour le retrouver sur cette foutue planète, je n'ai pas terminé… Et pour ce qu’il vaut, à savoir pas une si grosse somme, je t’avoue que je ne vais pas me casser longtemps la tête…”

A son explication de ce qui se passait sur Mandalore, mes mains me démangeaient, un léger frisson parcourut mon échine, ceci faisait un moment que je n’étais pas retourné sur cette planète. Même si je n’y ai été que peu de fois, cette dernière avait un parfum de vieille maison dont on est toujours heureux de retourner.

“Bon et bien si ça chauffe là bas je pense que je peux dire adieu à mes vacances en quelques sortes. Il y aura surement moyen de se faire un bon paquet de fric là bas.”

Je repris mon sac alors et commença à me diriger en direction de la sortie du hangar.

“Et bien, Ashe, merci pour les infos. Je ne vais pas m’attarder dans le coin malheureusement, je vais sur Mandalore sans perdre un instant. Les affaires n’attendent pas. Ravie de t’avoir rencontré.”