Renaissance du Meteor

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Renaissance du Meteor

Dix huit ans, se fut ce nombres d'années qui passèrent depuis le jour où le Meteor accosta sur Deralia en piteux état. Ce même nombre d'année qui fallut pour le remettre à neuf et en parfait état pour rejoindre l'échiquier qu'était devenue la galaxie. Le Maître Jedi qui était attitrée au Meteor n'avait pas survécut, contrairement à son padawan, un jeune Miraluka de 12 ans, Bamur Nimm. Achille l'avait donc adopté comme son fils, ce dernier étant âgé maintenant de 30 ans. Donc le Meteor était donc fin prêt à reprendre du service, et l'Amiral républicain ne pouvait rester les bras croisés, même si la République n'était plus depuis maintenant 19 ans. Mais l'Amiral avait entendu parler de cette rébellion et était maintenant déterminer à les retrouver. C'est ainsi que le Meteor quitta la planète Deralia, sortant de son orbite et passant en hyperespace pour rejoindre le cœur de la bordure extérieure.

Plusieurs jours passèrent, tandis que le Meteor était en hyperespace. L'Amiral était au pont de commandement, mais croisées derrière son dos à réfléchir. Son fils adoptif, utilisateur de la force et toujours Jedi dans l'âme, était entrain de méditer. Sur ordre de l'Amiral, le Meteor sortit de l'hyperespace dans le secteur de Lahara, dans la bordure extérieure. Le Destroyer stellaire de classe Venator sortit donc de l'hyperespace, et y détecta la présence d'une Corvette impériale de classe Vigil et une autre corvette qui n'avait apparemment que peu de défense et qui n'appartenait pas à l'Empire. Bamur Rejoignit son père sur le pont, un des officiers prenant la parole.

- "Amiral ! Une corvette impériale de classe Vigil. Ce dernier semble attaquer l'autre corvette. Un SOS semble avoir été envoyé et tout indique que nous sommes les sommes dans la zone. Que faisons-nous Amiral ?"

- "Bamur ! prends une escouade avec toi et aller aider la corvette en détresse. Si possible, ne tuez pas l'ennemi. Dans le cas contraire, agis comme bon te semble selon la situation !"

- "Oui p.. oui Amiral ! Selon vos ordres !"

Bamur s’exécuta aux ordres de son père et partit rejoindre son escouade à bord de navette. De son côté, Achille donna ses ordres, que le Meteor se tienne prêt à attaquer, ordonnant aux chasseurs Alpha-3 et aux intercepteurs Actis Eta-2 de sortir. Il ordonna à ses chasseurs   ARC-170 d'escorter les navettes. Se montrer dès le début dans une position de Force. Très vite les chasseurs se déployèrent autour du Meteor. Les turbolasers lourds et moyens, ainsi que les canons laser s'inclinèrent vers la Corvette impériale. Cela, fait, l'Amiral ouvrir un canal de communication à l'intention des impériaux.

- "A l'intention de la Corvette impériale. Ici l'Amiral Ramius aux commandes du Destroyer Stellaire Meteor républicain. Vous êtes en situation de défaite. Rendez-vous sur le champ et vous aurez la vie sauve. Dans le cas contraire, d'une action stupide de votre part, vous vous condamnerez tous ! Vous avez une minute. Passé ce délai, le Meteor ouvrira le feu !"

Même si ces soldats impériaux n'y étaient pour rien dans la naissance de l'Empire, ils servaient tout de même son créateur. Celui qui avait berné et trahit tout le monde. Un ennemi était un ennemi, point barre. Et en aucune façon, Achille laisserait une telle trahison se reproduire. Bien que stricte envers ses propres convictions, il avait tout de même laissé une chance à ces impériaux de vivre. Une décision qui leur appartenait. A eux de décider de vivre ou de mourir. Mais visiblement, le commandement de ces impériaux semblait ne pas avoir toute sa tête. Il déclina l'offre de se rendre et semblait vouloir attaquer. Une corvette s'opposant à un destroyer stellaire ? Tss soit ! Alors la folie de ce commandant allait entraîner ces soldats impériaux à une mort certaine. Achille coupa la communication et applique ses ordres.

- "Que la Force ait pitié d'eux. Que les canons lasers tirent au flanc gauche de la corvette impériale afin de la séparer de leur cible. Bamur, dès les tirs effectuer dirigez-vous vers la cible. Escouade Charlie ! escortez et protégez les navettes. Escouade Alpha, en direction du flanc droit de l'ennemi, escouade Bravo, interceptez les chasseurs ennemis s'il y a ! Canons lasers feu !"

Combats engagez, l'Amiral ne ferait maintenant d'aucune preuve de tolérance, sachant qu'il leur avait laissé le choix. Une salve de tir des canons lasers du Meteor se fit en direction de la Corvette. Cette dernière esquiva mais en subissant quelques dégâts. L'ennemi n'était maintenant plus à porter de leur cible. Bamur et son escouade pu se diriger vers la cible des impériaux. Mais l'Amiral fut interrompu par l'un des officiers du pont.

- "Amiral ! Une sortie d'hyperespace !"

- "des renforts ennemis ?!"

Codage par Libella sur Graphiorum

Je n'aimais pas faire ce genre de chose ! Normalement, c'était aux vaisseaux rebelles de réceptionné les cargaisons de matériel fournit par nos alliés et non à moi et au Poséidon ! Hélas, l'Alliance a décidé de profiter de la situation pour disséminer ses maigres moyens à travers la galaxie pour aider un maximum de mondes. Je ne leur reprochais pas cela mais d'avoir envoyé quasiment tout ce qu'ils avaient comme vaisseaux, et moi-même j'ai envoyé le Persé avec Skywalker sur Alderaan car il voulait s'y rendre pour parler à sa soeur. Bref, il ne restait plus que le Profundity et mon Poséidon pour protéger la "flotte rebelle", c'est à dire les vaisseaux de transport et la frégate médicale, et de superviser la construction de la base secrète, tout le reste étant parti dans l'Espace Sauvage et quelques mondes de la Bordure Extérieure. De fait, à vouloir trop aider, nous nous retrouvons incapable de continuer à fonctionner normalement.

Et de fait, mon vaisseau étant moins important ET étant sous les ordres d'Acbkar, c'est à moi et non à lui d'aller réceptionner cette cargaison de matériel, en l'occurrence du carburant pour la flotte, qui risque d'en avoir besoin quand tous nos vaisseaux reviendront ! En fait, je déteste ce rôle car je préfère largement gérer l'offensive, choisir où et quand frapper et non que l'on décide pour moi. En cela, je le sais bien, je ne fais que suivre le style de Revan pendant les Guerres Mandaloriennes mais c'est du bon sens aussi. Et aussi, je ne le sens pas, ce rendez-vous : le vaisseau vient de Nouvelle Balosar, un monde de la zone d'expansion où le peuple est connu pour son addiction aux drogues. Déjà, sans dire que l'équipage de ce vaisseau doit probablement planer en pilotant mais j'ai aussi quelques doutes sur leur capacité à ne pas se faire remarquer pendant le long trajet qui les a conduit jusqu'au point de rendez vous. c'est pour cela que j'avais prévu de déployer immédiatement après notre passage en vol subluminique mon escadrille de chasse Météore, Plume n'ayant plus que dix appareils et affectée sur le Persé.

Nous sortîmes l'hypersespace aux coordonnées prévues mais ce que je vis, je n'aurais jamais cru le voir. Il y avait non pas une mais DEUX corvettes : le Bâton de la Mort balosars et une impériale. Mais aussi un destroyer, un vieux me semble-t-il, même si je suis peut-être mal placée pour le qualifier ainsi, qui tirait sur la corvette impériale, avec un important déploiement de chasseur autour de lui.

"Ordre aux Météores : rester près du Poséidon. Alturo, contacte le Bâton de la Mort et dis lui de se placer derrière nous. Ouvrez moi une fréquence avec ce déstroyer !"

Ne sachant pas qui il est, ce qu'il est, car je n'ai jamais vu cette classe de vaisseau, je préférais éviter d'avoir à lui tirer dessus, surtout s'il est un allié potentiel.[ La fréquence fut vite mise en place et Pris la parole.

"Destroyer inconnu, ici l'amiral Démétriès de l'Alliance Rebelle ! veuillez vous identifier et clarifier vos intentions !"

"Amiral, vaisseau en sortie d'hyper par deux un trois ! Identification : croiseur lourd de classe Vindicator ! Il largue sa chasse !"

Mon opérateur signala cela avant que le capitaine du destroyer ne puisse répondre. Je grimaçais en voyant ma crainte que cette mission, simple en apparence, se déroule mal. Ce ne pouvait être prévu de la part de l'impérial qu'il arrive si près de nous, et lance six escadrilles de chasseur Tie contre mes douze appareils. Cela donne croiseur lourd contre croiseur lourd, à leur avantage. Il restait que ce destroyer pouvait faire pencher la balance en notre faveur ou causer notre mort.

"Ouvrez le feu sur lui, cap au huit neuf sept ! Ordre aux Météores de rester pour nous couvrir ! Alturo, transmet les coordonnées de saut au Bâton de la Mort !"

L'impérial n'hésita pas, ouvrant le feu sur le Poséidon pendant que toute sa chasse nous ignorait, fonçant pour se placer entre lui, avec la corvette de classe vigil, et ce destroyer mystérieux. Le cap que j'avais choisi nous éloignerait de ce Vindicator, plus lourd et lent que le Poséidon du fait d'un plus gros blindage et plus de canons, sans nous rapprocher du destroyer. Les impériaux tiraient avec une précision redoutable, et mon vieux Poséidon trembla sous les explosions.

"Bouclier à cinquante pour cent, avarie sur le pont cinq mais pas de perte. Merde, hyperdrive endommagée ! Le chef dit qu'il aura besoin de temps pour réparer ! Batterie deux touchée et hors service !"

J'écoutais mon second égrener les dommages que subissait mon croiseur sous les tirs ennemis, regardant le destroyer inconnu et ne pouvant m'empêcher de me demander ce qu'il allait faire. Une chose est sure, en tout cas : un des deux croiseurs lourds ne sera qu'une épave à la fin de cet affrontement !

"Le Bâton de la Mort dit qu'ils pourront sauter dans dix minutes, amiral !"

"Bande d'amateurs... Continuons à la couvrir ! Navigateur, veillez à ce qu'on reste entre eux et ce croiseur."

Julia a-t-elle une vision de ce qui va se passer ? obscurité )> non
Arrivera-t-elle avant le renfort impérial ? Lumière )> oui
Efficacité des Aurek contre les Ties largués (bonus dé de leader de Julia) )> 11
Efficacité des tirs du Poséidon (bonus, dé de leader de Julia) )> 13
Riposte impériale sur le Poséidon )> 2
Le bâton de la Mort peut-il sauter en hyper ? Oui
Fiches :
Poséidon
Meteor
croiseur impérial
corvette impériale
Bâton de la Mort

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La valse de tir des canons lasers du Meteor avait réussit à séparer la corvette impériale et de l'autre corvette. Sans compter sur le fait d'avoir fait de légers dommages à l'ennemi. Les trois escouades de chasseurs étaient en positions pour la suite des évènements. L'ennemi avait eut une chance de se rendre pour leur vie, une chance qu'avait décliné ces impériaux. Des imbéciles ou commander par un leader n'ayant plus l'esprit clair. Ou peut-être les deux. Soudain, un haussement de sourcil. Telle fut l'expression du visage de l'Amiral en voyant ce vaisseau sortir de l'hyperespace. Achille n'avait encore jamais vu de tel vaisseau. Il ressemblait à une véritable relique, mais était cependant réelle et bien devant ses yeux. Rapidement le nouveau venu entra en communication avec le Meteor.

- "Destroyer inconnu, ici l'amiral Démétriès de l'Alliance Rebelle ! veuillez vous identifier et clarifier vos intentions !

L'Alliance Rebelle ? Vraiment ? Achille avait quitté Deralia pour rejoindre cette faction, sans savoir combien de temps cela allait prendre. Et par un miracle de la Force, un vaisseau se disant de cette faction venait d'apparaitre. Une coïncidence ? Ou bien le destin ? Ou tout aussi bien un piège. Amirale Démétriès ? Ce nom était totalement inconnu dans l'esprit d'Achille. Mais bon quoi de pu normal, après tout, il s'était retiré de la galaxie pendant dix huit années. Il était aisément difficile de dire s'il s'agissait d'un allié ou bien d'un ennemi. La situation venait de changer. De plus, l'Amiral ne connaissait pas du tout ce vaisseau, il y ignorait donc sa force, ses défauts. Bref, la situation n'était plus à l'avantage du Meteor, et il fallait impérativement changer de tactique.

Alors que l'Amiral s’apprêtait à répondre, un croiseur impérial apparut et ouvrit instantanément le feu sur l'autre vaisseau. Sans sommation, la situation venait encore de changer, d'évoluer et de s'amplifier. Le premier vaisseau était clairement un ennemi de l'Empire, de sorte que le Meteor était comme invisible à ses yeux. Même si ce vaisseau ne faisait pas parti de la Rebelle, comme on le dit, l'ennemi de mon ennemi est mon ami. La décision de l'Amiral fut rapidement prise. Sans tarder, il répondit à son interlocuteur.

- "Ici l'Amiral Ramius du Meteor, Destroyer stellaire de la 5ème flotte de la République. L'Empire est notre ennemi à tous, je suis revenu afin de trouver et rejoindre l'Alliance Rebelle. Je ne suis nullement un ennemi mais votre allié !"

Sans tarder, Achille reprit ses instructions, en reprenant contact avec ses propres forces. La situation avait changé, la tactique devait donc elle aussi changer. L'Amiral ordonna à Bamur de retourner à bord du Meteor, expliquant que la situation avait changé et évolué. Il ordonna à l'escouade Bravo de rester prêt du Meteor. Puis, l'escouade Alpha et Charlie reçurent l'instruction de protéger la corvette alliée le temps des prochaines manœuvres. Suite de cela, le Meteor fit face à la corvette impériale. Ses canons le ciblèrent et firent feu instantanément. Cette puissance de feu concentrée réduit à néant la corvette impériale. Ce petit parasite éliminé, le Meteor pouvait maintenant se concentrer au véritable problème. Le vaisseau anciennement de la République et tous les chasseurs se tournèrent donc vers le Croiseur impérial, tout en protégeant la corvette allié, se mettant devant elle. L'Amiral ouvrit un canal afin que les impériaux puissent entendre.

- "A l'intention du Croiseur impérial. Je suis l'Amiral Ramius, du Meteor, anciennement de la République. J'avais laissé une chance à votre corvette de se rendre. Leur orgueil leur a valu leur destruction. Mes forces sont maintenant tournées contre vous. Vous n'avez plus l'avantage.  Je vous fais la même proposition qu'une seule fois ! Retirez-vous et vous vivrez. Vos hommes pourront retrouver leur famille. Décliner mon offre et je n'aurai aucune pitié. Vous subirez le même sort que votre corvette ! Vous avez une minute. Passer ce délai, nous ouvriront le feu !"

L'Amiral n'offrait cette chance qu'une fois, avant que la bataille ne commence. Si l'ennemi s'avérait être entêter comme ceux de la Corvette, Achille ne ferait aucune once de pitié. La pitié, la clémence, il a vu ce que cela a coûté à la République presque vingt ans plus tôt. Les tie ennemis semblèrent retourner à bord de leur Croiseur, ce dernier semblant apparemment accepter les termes de l'Amiral. Le commandement de ce croiseur semblait plus intelligent que celui qui commandait la Corvette. Aujourd’hui, une victoire s'offrit au Meteor et à ses alliés.

- "Amiral ! L'ennemi semble .. se retirer. Devons-nous faire feu quand même ?"

- "Non laissez-les. je leur ai fait une promesse. Si nous devions tirer maintenant alors qu'ils se retirent, alors nous ne vaudrons pas mieux que l'Empire, et pire que tout, nous perdrons notre humanité."

Le croiseur avait cessé le combat et semblait se retirer. Mais allait-il vraiment le faire ? Par sécurité, l'Amiral maintint ses forces en alertes jusqu'à ce que le Croiseur parte. mais il se tenait prêt à riposter à tout instant, en cas de duperie de l'ennemi.

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L'Amiral Ramius n'eut aucune pitié fasse à la Corvette impériale. Cette dernière ayant eut la stupidité de continuer le combat, Achille avait ordonné la destruction de la Corvette ennemie, ce que le Meteor fit. Suite de quoi, toutes les forces du Meteor se tournèrent vers le croiseur impérial. En suit alors un ultimatum d'Achille envers ce dernier. Que s'il ne se rendait, il connaitrait le même destin funèbre que leur corvette. Le Meteor avait une puissance de feu supérieur au croiseur impérial, sans compter que l'Amiral était un homme d’expérience et hautement tactique. Bien qu'il fut reculé au fin fond de la bordure extérieure depuis toutes ces décennies, Achille avait quand même prit le temps de ce renseigné dernièrement concernant l'Empire actuel. Une chose était sûre, l'Amiral Ramius ne ferait aucun cadeau pour cet ennemi. Après quelques minutes d'attente, le Croiseur impérial semblait rappeler ses chasseurs et entamèrent un repli. Les laissant fuit, ce dernier disparue après être entré en hyperespace. Le capitaine du pont l'interpella, mentionnant l'arrivée d'une communication du soit disant vaisseau rebelle. S'installant dans son fauteuil, Achille donna l'ordre d'ouvrir le canal.

- "Amiral Ramius, je vous remercie de votre aide. Puis-je vous inviter à bord du Poséidon afin que nous discutions plus amplement ? Ce serait plus simple et efficace qu'un communication à distance. Si vous êtes d'accord, je vous donne rendez vous dans une demi-heure."

La communication se coupa juste après, l'officier du pont, clama fermement qu'il s'agissait probablement d'un piège, qu'il était en désaccord avec cette proposition. Achille s'adossa au fond de son fauteuil, son coude sur l'accoudoir et sa main touchant sa barbe blanchâtre. Il observa au loin le vaisseau de la rébellion. Il n'en était sur, il n'avait jamais vu ce style de vaisseau. Et à l'occasion où il s'agirait d'un modèle récent de vaisseau, ce vaisseau faisait vraiment trop ancien. Il était donc difficile à croire qu'il s'agissait d'un bâtiment de la rébellion. Mais cette Amirale Démétriès pouvait tout aussi bien penser la même chose à son sujet. Après tous les rares croiseurs de la République qui avaient survécut à la guerre des clones furent probablement affiliés à l'Empire. L'Amiral Ramius n'avait donc pas vraiment de preuves pour affirmer ce qu'il disait. Tout comme cette Amirale qui n'avait pas de preuves pour certifier ses dires.

Tant bien, il ira à cette invitation, une demi-heure était un délai bien trop long, sans compter que les deux parties resteraient sûrement sur place pour en savoir plus l'un comme l'autre. Cela laissait donc tout le temps à l'Empire de se regrouper et de revenir à la charge. Dans une telle situation, le Meteor et ce vaisseau rebelle seraient tous deux désavantagés. Achille ordonna qu'on active la carte holographique du système. Regardant attentivement la carte, il scruta attentivement des yeux certaines zones de cette dernière. Ses yeux s’arrêtèrent à un point donné. Il ordonna qu'on note ces coordonnées, et de les rentrer dans l’ordinateur de bord. Se levant, il prit la parole.

- "Le premier point important à prendre en compte est le fait que l'Empire peut revenir avec du renfort à tout moment. Si cela arrive nous seront désavantagés. Par conséquent rester ici n'est pas adapté à la situation. Je vais répondre à cette invitation, je vais m'y rendre dans une navette. Quand je serais à bord de leur vaisseau transmettez leur les coordonnées du nouveau lieu de rendez-vous. Ainsi, nous réduirons grandement que l'Empire nous retrouve. "

- "Sauf votre respect Amiral, c'est de la folie ! Vous êtes notre élément clé. Rien ne dit qu'il nous suivront et qu'il ne vous prendront pas en otage ! "

- "J'ai pris en compte ce risque. Cependant, je ne suis pas une quelconque divinité. Je suis fais de chair et de sang tout comme vous tous. Je saigne comme vous, je respire comme vous. Et je doute qu'il s'agissait d'une quelconque stratagème de l'Empire. Jusqu'à présent je me suis toujours fié à mon instinct. Et je refuse de passer à côté d'une occasion de trouver la rébellion. Même s'il y a un risque d'un quelconque piège. "

Sur ses mots, Achille donna le commandement à son second et se dirigea vers sa navette personnelle. Un groupe de quatre soldats l'accompagna. Tous les chasseurs du Meteor regagnèrent le hangar du vaisseau. La navette sortie à son tour et se dirigea vers le vaisseau de l'Amiral Démétriès. Une fois que la navette entra dans le hangar et posa, le second de l'Amiral Ramius contacta l’hôte d'Achille pour leur donner les coordonnées pour se retrouver. Après quoi, le Meteor se tourna vers sa destination et entra en hyperespace. Au même moment, Achille, escorté par ses quatre soldats, sortit de la navette.

- "Bonjour et merci pour votre invitation. Je suis l'Amiral Ramius de la République, ou plutôt anciennement de la République. Votre officier du pont a dû recevoir un message du Meteor, vous ayant transmit des coordonnées. Mon bâtiment vient de partir pour ses coordonnées. J'ai estimé qu'en restant ici, nous nous offririons tel du bétail à l'Empire. J'ai pris en compte que ces derniers reviennent avec des renforts. Ce cas se réalisant, nous serions tout deux désavantagés.

Bien sûr, nous avons probablement dû avoir la même pensée. Vous interrogeant si j'étais bien un ancien de la République et donc si vous pouviez me faire confiance. Tout comme je me suis demandé si vous étiez réellement de la Rébellion. L'un comme l'autre, nous ne pouvons nous apporter des preuves de nos dires. A cet instant, nous ne pouvons que nous reposer sur une confiance mutuelle. Que diriez-vous de continuer cette entrevue aux coordonnées que je vous ai fait parvenir ?"

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Le précédent amiral de la force spatiale d'Anöe se retournerait surement dans sa tombe, même s'il ne doit rien rester de lui, s'il me voyait en train d'aider l'équipage du Poséidon à gérer les avaries. Toutefois, je suis le genre à aller sur le terrain et à travailler comme les autres, comme le montre mon habitude de monter dans un chasseur pour me battre plutôt que de rester sur ma passerelle comme le ferait n'importe quel amiral. Peut-être s'agit-il là d'une faiblesse ? C'est très probable mais je n'ai pas vraiment le temps d'y songer, pensais-je en me redressant, et en râlant un peu d'avoir mis un peu d'huile sur mon t-shirt vert. J'allais devoir le faire laver, alors qu'il était sorti de la laverie la veille. Enfin, si les machines marchent encore. Je remis ma vieille veste en cuir par-dessus mon t-shirt en voyant mon bras droit approcher.

"La navette du Meteor approche, amiral. Voici les informations transmises par l'Alliance."

Je le remerciais, me demandant une fois encore comment il pouvait conserver un uniforme propre en toute circonstance, même maintenant. Enfin, je sais qu'il répondra un truc du genre "un gentleman doit toujours être bien habillé" ou "oh, je suis trop efficace pour me salir, voyons". Pas qu'il soit le dernier à la tâche mais il est vrai qu'on a tendance à éviter de lui confier trop de tâches manuelles, aussi. Cela aide peut-être ?

"Bien, je vais l'accueillir, en ce cas."

Je pris le datapad et je le lis d'une main sur le trajet, tout en refermant ma veste de l'autre. Je n'aime pas trop la refermer mais je n'allais pas montrer mes tâches d'huile au nouveau venu. Visiblement, c'était un homme considéré comme décédé, un ancien officier de la République pendant la guerre des clones. Nommé amiral au début du conflit, son vaisseau avait été considéré détruit à la fin, et tout son équipage avec. On pouvait se demander ce qu'il avait fichu pendant vingt ans. D'ailleurs, on pouvait aussi se demander quel âge avec cet équipage. Enfin, je laisserais à mon supérieur le soin de découvrir tout cela !

J'entrais dans le hangar principal, à peu près au même moment où la navette de mon invité se posait. Il n'y avait plus trop d'activité, maintenant. Juste les astromécano de type T3 qui s'occupaient de ravitailler les chasseurs en carburant, et vérifiaient que tout allait bien sur les appareils. Je m'avançais vers l'appareil inconnu, n'ayant jamais vu ce modèle jusqu'à aujourd'hui, regardant l'homme, âgé mais ayant une certaine classe, et ses quatre soldats en descendre. On dirait qu'il n'a pas une grande confiance en nous, pour ne pas oser venir seul. Aurais-je fais pareil ou aurais-je eu le culot de venir seule, moi ? Bonne question, pensais-je, en levant ma main pour lui faire un salut militaire.

- "Bonjour et merci pour votre invitation. Je suis l'Amiral Ramius de la République, ou plutôt anciennement de la République. Votre officier du pont a dû recevoir un message du Meteor, vous ayant transmit des coordonnées. Mon bâtiment vient de partir pour ses coordonnées. J'ai estimé qu'en restant ici, nous nous offririons tel du bétail à l'Empire. J'ai pris en compte que ces derniers reviennent avec des renforts. Ce cas se réalisant, nous serions tout deux désavantagés.

Bien sûr, nous avons probablement dû avoir la même pensée. Vous interrogeant si j'étais bien un ancien de la République et donc si vous pouviez me faire confiance. Tout comme je me suis demandé si vous étiez réellement de la Rébellion. L'un comme l'autre, nous ne pouvons nous apporter des preuves de nos dires. A cet instant, nous ne pouvons que nous reposer sur une confiance mutuelle. Que diriez-vous de continuer cette entrevue aux coordonnées que je vous ai fait parvenir ?"

"Bienvenu à bord du Poséidon, je suis l'amiral Julia Démétriès. Rassurez vous, même en vol subluminique, nous seront loin quand l'Empire reviendra. Ce croiseur lourd doit être ce qu'ils ont de mieux dans le secteur, sinon on aurait eu droit à un destroyer. Quand à votre proposition, malheureusement notre hyperdrive a été endommagée. Mon chef ingénieur pense pouvoir la remettre en marche mais cela prendra des heures, et vous savez qu'il vaut mieux qu'un moteur hyper soit sur à cent pour cent avant qu'on ne l'utilise.

Si vous voulez bien me suivre, nous seront mieux en salle de briefing pour parler."

Je les conduisis à la salle de briefing des pilotes, le laissant s'asseoir sur le siège de son choix, sauf celui du chef d'escadrille, que j'ai longuement occupé en mon temps, soit celui le plus à droite du premier rang. Je regrettais un peu l'absence d'une cafetière mais bon, ce n'est pas le moment de vouloir un peu de confort.

"Je suis intriguée, amiral Ramius, mais je ne pense pas que vous soyez ici pour répondre à mes questions donc je vous propose de commencer par me poser les votres."


Jet de dé :
Information que l'Alliance a pu faire parvenir sur Ramius dans la demi-heure : 6
Ont-ils joint des informations sur les classe Venator ? non