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[Mini-event] A la recherche des disparus

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Dim 29 Nov 2020 - 16:25
Corvette Le Harpon
Commandant Solian Simoor, 37 ans

Une tasse fumante de café trônait près du rapport papier, posé près de l’ordinateur allumé, et un petit papier restait encore devant, reste d’un bref en cas pris il y a quelques minutes. Le commandant tapait son rapport assez tranquillement, installé dans son petit bureau, en essayant de mettre le maximum de détails utiles ou pratiques, sans non plus tomber dans le roman. Bien que le travail de bureau n’eût jamais été sa partie favorite, il y prenait toujours un soin des plus extrêmes. Surtout depuis le jour où, tout jeune soldat fraîchement sorti de l’académie, il avait eu droit à un sermon cuisant, de la part de son supérieur, car son rapport était jugé comme « une vaste blague ». Solian sourit faiblement en y repensant, un peu amusé en pensant à ces erreurs de débutant que tout le monde ou presque commettait, en début de carrière. Il prit d’une main son bloc-notes, le café de l’autre, pour relire ce qui concernait, plus précisément, les conditions de non-implication, comme il les avait appelées. Une part importante.

La tranquillité de sa relecture fut d’un coup brutalement interrompu par un choc très violent qui l’envoya s’écraser le nez contre son ordinateur, les bords du bureau lui coupant presque le souffle alors qu’il y était projeté contre. Le café qui lui avait échappé se répandit partout, sur le rapport papier et contre l’ordinateur. Dans le même temps, une alarme résonna et il entendit un cri tout proche. Solian repoussa brutalement sa chaise, sans un regard pour les dégâts sur son bureau, se saisit de son arme et se précipita à l’extérieur, mais il n’eut le temps de faire que cinq mètres avant qu’un second ne secoue la navette toute entière. Le commandant ne perdit pas l’équilibre mais ce fut de justesse, courant jusqu’à la passerelle toute proche, sans comprendre pour autant qui, ou quoi, les attaquait. Le vaisseau adverse, et bien plus grand, les avaient attaqués sans sommation ni rien, et il n’y allait pas de main morte.

Son second avait déjà envoyé un signal de détresse, un signal retransmis également aux autres vaisseaux de la Flotte des FID, mais aucun ne pouvait se trouver dans cette région de la galaxie, ils se trouvaient encore dans l’Ascendance, bien qu’ils soient proches des frontières. L’équipage avait riposté en urgence, dressé ses défenses, mais il était déjà trop tard pour faire beaucoup plus. Leurs ennemis s’étaient rapprochés et se préparaient déjà à aborder la corvette. Solian pensa d’un coup à leur passagère, horrifié en se disant qu’une femme enceinte risquait de se faire massacrer. Eux tous étaient des soldats, ils connaissaient tous les règles et risques d’engagement, mais une future mère… Alors que la bataille s’amplifiait, il se fraya un chemin jusqu’à la cabine où elle passait le voyage, ouvrant vivement sans plus de manières, et lui dit aussitôt qu’ils étaient attaqués par il ne savait quel adversaire.

Venez, maintenant !

Il la tira avec lui par le poignet en vitesse, dans l’optique de d’abord l’éloigner de cette zone du vaisseau, déjà trop endommagée et secouée de toutes parts. Un nouveau choc secoua la corvette lors de l’abordage… Puis le combat éclata. Le commandant dirigea ses hommes tout en essayant de protéger au mieux leur passagère, et même lorsqu’il fut enfin face à leurs ennemis, il ne reconnut pas à quelle espèce ils appartenaient. Cependant, et très vite, il réalisa qu’ils ne pourront pas avoir le dessus. Il lança n regard vers ses hommes, vers la femme derrière dans le coin, puis de nouveau vers ses hommes, alors que le chef de leurs ennemis s’avançait à son tour. Ce fut le second de Simoor qui lui traduisait le Sy Bisti et la proposition de se rendre. Le commandant hésita, mais il ne pourrait recevoir de l’aide de personne… Et la flotte FID était trop loin…

Le cœur au bord des lèvres, il baissa son arme en serrant les dents, puis la jeta à terre. Suivi par ses hommes. Soixante soldats avaient perdu la vie lors de l’assaut. Le restant de l’équipage, ainsi que leur passagère, furent attachés et emmenés par leurs adversaires.

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Destroyer Chimaera
Cinq jours après l’attaque de la corvette

Les informations finalement reçues, plusieurs jours après l’attaque de la corvette, ne laissent rien présager de bon. Le vaisseau a été retrouvé quasiment entièrement détruit, visiblement, de nouveaux coups lui ont été portés même après que l’équipage en ait été extrait. Des corps ont été retrouvés flottant dans l’espace à proximité, quelques dizaines seulement, ce qui laisse entendre que le reste de l’équipage a été fait prisonnier. Le mode opératoire est le même que celui déjà employé contre d’autres vaisseaux civils ou militaires, par le passé, et ne laisse donc aucun doute sur l’identité des agresseurs.

Les disparus faisant en majorité partie des FID, et sous la pression, pour ne pas dire le harcèlement, de l’Aristocra Chaf’orm’bintrano, l’Ascendance a accepté de collaborer pleinement avec les FID et de laisser le Chimaera venir sur leur territoire pour participer aux recherches, et s’il le faut, plus tard, au combat. Formbi participe également avec son propre croiseur. Plusieurs équipes quadrillent la zone de l’attaque, pour, de là, traquer les agresseurs et les retrouver.

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Objectif : retrouver l’équipage disparu
Participants :
- Nuru, Thrawn, Formbi et PNJs
- Ewime et PNJs
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Wei Nishi
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Wei Nishi
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Wei Nishi
Lun 30 Nov 2020 - 18:51
HJ : Vu avec le MJ pour les vaisseaux engagés.^^
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Formbi était conscient de ne pas posséder, de base, un caractère très facile et très agréable à vivre. Il était d’autant plus conscient que, lorsqu’on l’énervait suffisamment ou qu’il avait une cause très importante à défendre, il pouvait être alors qualifié de mots si charmants tels que « imbuvable », « infâme », « abject », voire « cinglé », selon certains. Le mieux dans tout cela ? Il l’assumait à la perfection ! Oui, il avait été complètement infect avec le Conseil et infect, la minute suivante, avec le responsable militaire en charge de surveiller la zone où s’était défoulée cette attaque, et il assumait ! Non seulement il l’assumait, mais il le refera sans une seconde hésitation si une telle situation avait le malheur de se reproduire un jour, il criera d’autant plus fort, il jetterait à la poubelle tous ses principes si cela lui permettait de défendre sa cause, et avec force, s’il vous plaît ! D’ailleurs, c’est très exactement ce qu’il avait fait, envoyer en l’air tous ses principes.

Trop conscient que chaque jour passant pouvait aggraver l’état de santé de sa petite sœur, voire la faire mourir, elle et son bébé, Formbi avait mis au placard toutes ses rancœurs personnelles et la cohorte de sentiments contradictoires allant avec pour demander à ce que les FID viennent les aider. Que Thrawn vienne les accompagner. Exilé ou pas exilé. Le général Prard'ras'kleoni, de l’Émissaire Chaf, avait littéralement bondi au plafond entendant cela, avant que Formbi, d’un ton bien trop calme pour que ce ne soit pas un signe de danger immédiat, lui intime l’ordre de se taire. Il avait harcelé le Conseil pour leur faire accepter l’idée, ses confrères mirent d’ailleurs bien trop de temps avant d’accepter. Il eut le soutien de l’amirale Ar’Alani pour cela, par bonheur, elle aussi participant aux recherches des agresseurs. Toutes ces discussions étaient une perte de temps monstrueuse…

Il avait complètement écrasé toutes ses questions, principes et autres pour ne penser qu’à retrouver sa sœur et les membres disparus de leur peuple sain et sauf. Et son beau-frère pouvait accélérer les choses pour ça. Pour la toute première fois de son existence, depuis plus de trente ans, l’Aristocra avait enfin fourgué le passé au placard et n’y pensait plus une seule seconde. De la flotte de sa famille, il avait fait monter un croiseur, confié au Capitaine Brast'alshi'barku, ainsi que son vaisseau personnel et furtif, l’Émissaire Chaf, cette fois sous la commande du général Prard'ras'kleoni. Ce dernier ne décolérait toujours pas que l’Aristocra ait permis à « L’exilé aux méthodes immorales » de revenir sur le territoire de l’Ascendance, cependant, il gardait soigneusement, désormais, toutes ses protestations pour lui. L’équipage, sur ce vaisseau, était évidemment plus restreint que sur le croiseur, mais il avait été sélectionné avec un grand soin avant le décollage.

Il s’était déjà écoulé cinq jours, depuis l’attaque. Les corps retrouvés dans l’espace avaient été récupérés et renvoyés sur Nirauan, pour y être enterrés ou bien envoyés ensuite à leurs familles. L’Émissaire Chaf venait juste d’arriver aux coordonnées prévues, et ils n’eurent pas à attendre longtemps pour que le destroyer Chimaera arriva à son tour. Bizarrement, Formbi fut presque soulagé, là encore, un sentiment totalement étrange alors qu’il pensait à son beau-frère. Prard'ras'kleoni, sur la petite passerelle, ouvrit la communication entre les deux navires, d’un ton très poli, soit, mais une oreille attentive pourrait comprendre à quel point il était outré de devoir collaborer avec des Humains, en plus des Humains sous les ordres d’un exilé bien de chez eux. Il resta néanmoins professionnel, comme il se devait, la rigueur militaire passant au-dessus de tout.

De son côté, le chef de Clan ne se souciait absolument pas de la rigueur militaire, comme il se moquait bien, au final, de la rigueur Chiss tout court, n’ayant jamais eu un caractère qui rentrait dans le moule. A l’heure actuelle, il pourrait travailler avec n’importe qui, des exilés, des rebelles, des Jedis, des Humains ou il ne savait quoi encore, ça ne lui faisait ni chaud ni froid.

– Bien, amiral Thrawn, vous avez déjà un plan en tête, j’imagine ?

Manière de signifier qu’il était prêt à collaborer avec lui et surtout à l’écouter, pour une fois, et ce jusqu’au bout de cette affaire…

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[Mini-event] A la recherche des disparus 8bem
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Ufsa'mak'ro
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Ufsa'mak'ro
Mar 1 Déc 2020 - 18:38
Le Chimaera sorti de l'hyperespace, au milieu de nulle part. La commodore Karyn Faro regardait par la baie de la passerelle de commandement, notant la présence des trois vaisseaux. Il y avait deux bâtiments qui devaient appartenir à l'Ascendance Chiss selon elle. Le troisième était l'épave du Harpon. A côté d'elle, se tenait le grand amiral Thrawn, qui regardait la scène avec la même attention qu'elle mais aussi avec le même calme que d'habitude, ce qui pouvait paraître surprenant si les rumeurs entre lui et la soeur de l'aristocra étaient vraies.

L'un des deux bâtiments chiss contacta le Chimaera et Thrawn y répondit, dans sa langue natale. Faro se demanda s'il ne serait pas possible qu'elle puisse apprendre cette langue, d'ailleurs, si les liens entre l'Ascendance et les FID se resserraient et donc les rencontres entre les deux se feront plus fréquentes. Elle nota d'en parler avec son supérieur plus tard.


– Bien, amiral Thrawn, vous avez déjà un plan en tête, j’imagine ?

"Nous discuterons dans une heure et demi, Aristocra. Je vous convie, ainsi que vos officiers, à bord du Chimaera," prononça en cheunh le chiss impérial. avant de couper la conversation et de se tourner vers la commodore. "Faites amener à bord le harpon, commodore, et qu'une équipe d'inspection se tienne prête à monter à son bord, avec moi, pour analyse. Faites préparer la salle de conférence principale et préparer un accueil digne pour l'aristocra Chaf'orm'bintrano. J'aimerais que vous retiriez tous les ysalamiris des ponts supérieurs. Oh, demandez aussi au jeune Nuru s'il veut bien assister à la conférence. Sa présence pourrait se révéler utile. Rukh !"

"Oui, grand amiral ?"

La voix surgit de derrière Faro, qui se félicitation de ne pas avoir sursauté. Elle pesta en pensée comme cette manie du noghri d'arriver aussi furtivement à chaque fois.

"Tu m'accompagneras à bord du Harpon. Préviens ton escouade de rester dans leurs quartiers."

"Bien, grand amiral."

"L'aristocra Formbi comprend le sy bisti, commodore."

"Bien, amiral. Je m'occupe de les accueillir."

répondit aussitôt Faro, un rien soulager de pouvoir comprendre ces chiss, même si elle ne parlait pas couramment le sy bisti. Elle se tourna pour mettre ses équipes au travail pendant que le grand amiral quittait la passerelle pour descendre au hangar principale.

Attirer le Harpon avec les rayons tracteurs était une manoeuvre de routine, tout comme le mettre dans le hangar principal. Elle regarda par les caméras l'équipe d'inspection monter à bord, dirigée par le grand amiral et Rukh, pendant que l'on commençait à déplacer les ysalamiris et leurs installations de survie vers les ponts inférieurs. Elle demanda où était le jeune chiss et contacta la pièce correspondante.


"Nuru ? Le grand amiral organise une réunion avec l'aristocra Formbi dans une heure et quinze minutes et il souhaiterait votre présence."

Elle ordonna maintenant que l'on prépare la salle de conférence, qui se trouvait quelques ponts en dessous de la passerelle de commandement. Par initiative, elle s'assura aussi que les principales suites pour invités soient aussi prêtes, sait-on jamais si cet aristocra devait rester à bord quelques temps. Puis, comme la navette chiss allait bientôt aborder le hangar, elle se rendit dans la baie d'accostage. Elle passa entre les deux doubles rangées de soldats en armures bleues nuits et attendit, en position de repos, que la passerelle de la navette s'abaisse. Elle nota l'impatience de l'un des chiss qui descendit rapidement, devançant presque sa suite, et estima qu'il devait s'agir de cet aristocra.

"Aristocra Formbi ? Je suis le commodore Faro. Je vous souhaite la bienvenue à bord du Chimaera. Veuillez me suivre, s'il vous plaît."

Elle espérait que son sy bisti n'était pas trop rouillé et ne pas avoir fait d'erreur. Elle les guida jusqu'à la salle de réunion, leur montrant où s'installer autour de la longue table rectangulaire où se trouvait déjà le jeune Nuru, ainsi que des verres et plusieurs pichets d'eau. Le grand amiral Thrawn arriva quelques minutes plus tard, toujours accompagné de Rukh. Elle vient s'asseoir à la droite du chiss de blanc vêtu.

"Exprimons nous en sy bisti, voulez vous ? Ainsi tout le monde ici présent devrait comprendre," débuta Thrawn dans cette langue. "Pour commencer, je pense déjà pouvoir vous rassurer, aristocra : votre soeur va bien. Les membres de l'équipe médicale du Harpon ne font pas partis des victimes et les Grysks n'ont aucune raison de lui faire du mal, au contraire."

Faro se demanda qui était ces grysks mais, visiblement, ce nom semblait parler aux invités. L'un d'eux, un général lui semblait-il, s'était crispé un instant, bref mais visible sur son visage fixe.

"Cela dit, les données indiquent que ce ne sont que les commanditaires, même si au moins l'un d'eux faisait parti des assaillants. C'est là que cela devient intéressant, Aristocra. Comme vous l'avez surement compris, on a du utiliser un générateur de gravité pour faire sortir le Harpon de l'hyperespace, ce qui voulait dire que les assaillants connaissaient la route que la corvette empruntait, hors ce n'est pas une route chiss, vu la différence entre nos systèmes de voyage hyperspatiaux. Le capitaine Simoor a fait parvenir sa trajectoire à l'amiral Ar'Alani en personne et je doute qu'elle l'ait communiquée à qui que ce soit. Je me demande si quelqu'un dans votre entourage est au courant, aristocra ? Je vous le demande car il y avait des chiss dans l'équipe des assaillants."

Faro regardait son supérieur, un peu surprise par le sous-entendu. Elle tourna la tête vers le groupe de chiss, se demandant si son supérieur a raison, ou s'il se trompe ce qui est plutôt rare, et qu'il n'y a pas de traître dans l'entourage de l'aristocra. Et elle se demandait aussi ce qui lui avait permis de déterminer que des chiss avaient participé à l'assaut. Certes, elle savait que la navette avait ses senseurs allumés, vu qu'on étudiait les données sur la passerelle en ce moment même pour essayer de déterminer la trajectoire qu'avait pris les agresseurs en partant, mais ce ne devait pas être cela qui avait pu faire penser cela à Thrawn.

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Est ce que Simoor a fait allumer les senseurs, en mode passif, de la navette du Harpon avant de se rendre ? )> Oui.

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[Mini-event] A la recherche des disparus Thrawn12
Le Chimaera
Spoiler:

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Thrawn
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Thrawn
Mar 1 Déc 2020 - 20:35
Commandant Solian Simoor, 37 ans, FID

Peu à peu, les hommes jetèrent leurs armes à leur tour et levèrent les mains. Solian tentait presque désespérément, maintenant, de deviner à quelle race ils avaient à faire, et de là, comprendre comment elle avait pu leur tomber dessus ainsi et ce qu’elle leur voulait. Lorsqu’une de ces créatures vint lui tirer les bras dans le dos, pour les lui attacher puis lier ses poignets, il en profita pour l’observer d’un peu plus près et tenter de la relier à quelque chose qu’il aurait lu ou vu ailleurs. Mais rien à faire. La gorge serrée, complètement impuissant pour le moment, il dû se résoudre à regarder ses hommes faits prisonniers, osant à peine lancer un regard à leur passagère. C’était un échec cuisant… S’il ne parvenait pas à trouver une solution rapidement, il ne pourra plus jamais se regarder en face dans un miroir, même la mort serait préférable. Leur petit groupe fut poussé en avant par leurs ravisseurs, vers leur propre vaisseau, sans ménagement mais sans brutalité non plus.

Il avança lui aussi, les dents serrées et le cœur très lourd, faisant tout pour garder son calme et ne pas trop dévoiler sa colère. Ils allaient trouver une solution. Sur le vaisseau ennemi, il tenta d’en voir un maximum, mais tous furent vitre entraînés dans les profondeurs de l’appareil. Seuls quelques détails caractéristiques lui sautèrent aux yeux, cependant, trop de temps lui était laissé. On les emmena dans ce qui semblait être une très longue suite de cellules, comme sur les destroyers impériaux, mais plus rudimentaires, plus ou moins grandes, et dont l’odeur qui se dégageait ferait vomir un chacal. Là, un de leurs ravisseurs le détacha et le poussa dans le dos dans l’une d’elle, suivi de près par la dame enceinte. Simoor se retourna d’extrême justesse pour la rattraper avant qu’elle ne chute, puis la fit s’asseoir. La porte claqua lourdement sur eux et une obscurité presque totale claque du même coup. Brillant.

Je suis vraiment désolé, madame… Comment vous sentez-vous ? Et l’enfant ?

Même s’ils se connaissaient peu, Solian ne pouvait pas s’empêcher d’être à moitié mort d’inquiétude pour elle et le bébé qu’elle portait. Une femme enceinte, dans une telle situation ! Il avait été responsable de sa sécurité et maintenant… La culpabilité lui souleva presque le cœur et il faillit bien vomir sur place. Respirer… Doucement… Voilà… Respirer profondément. Réfléchir à une solution. Tâtonnant dans le noir, il trouva deux couchettes bien minces, un coin qu’il supposait être pour les commodités, bien rudimentaire, et rien d’autres, sinon les murs de la cellule. On leur avait pris leurs armes, bien sûr, mais aussi tout moyen de communication. Solian testa la solidité de la porte de la cellule, réalisant assez vite que ce n’était pas assez léger pour être forcé d’un coup. Tss… Perdus dans les Régions Inconnues, à la merci d’un peuple qu’ils n’avaient jamais rencontré avant, incapables d’appeler de l’aide ou des renforts, c’était parfait !

Les heures filèrent… Solian perdit assez vite la notion du temps, mais il lui sembla bien que plusieurs jours s’écoulassent avant le moindre changement dans leur situation. Il passa le plus clair de son temps à tenter de garder le moral de la jeune dame le plus haut possible, cependant, au bout du troisième jour, il commença à s’inquiéter assez sévèrement. Elle avait plus souvent des vertiges, des nausées, et le matin du quatrième jour, perdit même complètement l’équilibre en voulant se lever de la couchette. Il finit par apprendre qu’elle avait une maladie héréditaire et qu’elle prenait habituellement un traitement, tous les jours, pour conserver une vie normale. Ce fut comme un nouveau coup de massue pour le commandant, il ne resta scié et se maudit encore plus de n’avoir pas été plus efficace pour préserver tout le monde, lors de cette attaque. Et maintenant ?! Comme il n’avait rien pour la soulager, il l’aidait lorsqu’elle devait bouger, espérant ne pas être trop maladroit, et tentait de lui parler, pour lui changer les idées.

Quand on les fit sortir de leur cellule, il dû soutenir la future maman, en la portant presque, car elle était incapable de marcher seule. Quant à son degré de conscience, il ignorait où elle en était exactement, si elle voyait bien ou si… Il passa un bras autour de ses épaules et la tint par le poignet, puis mit son autre bras autour de la taille de la dame pour la soutenir. Il crut d’abord que leurs ravisseurs allaient se montrer cruels, cela dit, aucun d’entre eux ne moufta ou ne tenta de leur passer quand même les menottes. « Merci », hein… On les emmena ensuite sur une planète, là encore inconnue. Au sol, il sentit d’abord une atmosphère très chaude, un goût presque… salé, dans l’air. Et à sa très grande surprise, il découvrit une sorte d’immense camp de travail, avec des personnes de multiples races, dont il ne reconnaissait pas plus de la moitié.

Qu’est-ce que…

Avancez,
grogna un des ennemis, dans un Sy Bisti rudimentaire.

Solian tournait la tête pour répliquer qu’on ne brutalisait pas une femme enceinte lorsqu’il se figea tout net, apercevant, incapable d’y croire, un Chiss menaçant d’une arme un autre petit groupe de ses hommes qu’on faisait descendre. Il crut d’abord avoir mal vu, mais la vision ne disparaissait pas. Forcé d’avancer, il secoua la tête, révulsé. Bah, des traîtres, il y en avait dans toutes les nations !

Madame ? murmura-t-il. Vous allez tenir ?

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[Mini-event] A la recherche des disparus Test10
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Wei Nishi
Ven 4 Déc 2020 - 18:53
Réunion de crise, ça, c’était une habitude, il ne perdait pas ses repères. Assis dans son coin, il observait avec une grande attention toutes les personnes présentes autour de la table, autant par réflexe que parce qu’il en tirait souvent des informations. Et adaptait son attitude en conséquence. Avant d’arriver dans la salle, il avait craint de n pouvoir le faire, mais à sa très grande surprise, dans cette section du vaisseau, il avait de nouveau pu ressentir la Force. Ce n’était pas qu’un détail, c’était comme retrouver une eau bien fraîche après en avoir été privé très longtemps, ce qui l’avait rendu d’autant plus impatient et enthousiaste de s’en servir. Rien que pour cela, et malgré la situation assez grave, il se sentait parfaitement décontracté, l’esprit clair, tout à fait rassuré par la présence de la Force autour d’eux, brillante, puissante, presque maternelle. Peu dans la pièce devaient réaliser cette présence. Il était peut-être même le seul.

Qu’importe, lui la voyait comme une maman veillant avec beaucoup d’attention sur eux tous. Il « regardait » les autres non pas avec ses propres yeux mais au travers elle, en se laissant bercer dans ses bras et ses immenses courant apaisant et si riches. C’était si réconfortant. Chaque personne avait une aura unique, qu’il se plaisait à observer, parfois à effleurer de sa propre conscience. Les « cibles » ne devaient sans doute pas le réaliser. Dans la Force, la présence de l’Aristocra n’était pas apaisée, bien loin de là, il la voyait comme un immense tourbillon, très actif, presque violent, à la fois plein de rage, d’inquiétude et d’une certaine douceur, derrière le chaos. Étrange et fascinant. Nuru ne s’en approchait pas, allant plutôt vers les autres présences. Celle du commandant Faro dégageait elle aussi de la douceur, mais aussi de la stabilité, un calme apaisant, presque en retrait.

La présence du Noghri lui était beaucoup plus difficile à déterminer ou cerner, dans la Force, car il n’était pas encore du tout habitué à eux, ou en tout cas, pas assez pour ce qu’il voulait faire aujourd’hui. Il passa donc sur les autres. Le chiss accompagnant l’Aristocra était lui aussi une aura plus tourbillonnante que d’autres, dans la Force, agitée. Nuru revint un peu dans la réalité quand, alors que les premières paroles étaient prononcées, il réalisa qu’il ne comprenait pas la langue employée. Enfin, si, quelques mots par ci par là, mais… Hum… Un peu gêné, et n’osant pas interrompre, ce serait très grossier, il tira très doucement et légèrement sur la manche du commandant Faro, à côté, un peu comme il faisait avec son premier maître, à huit ans, quand il voulait lui poser une question. Quand elle tourna un peu la tête, il lui murmura aussi bas que possible qu’il ne comprenait pas cette langue et était désolé.

La militaire sembla ravaler un sourire puis se pencha un petit peu à son tour pour lui traduire à voix basse, en résumé, ce qui s’était déjà dit et ce qui se disait maintenant. Les noms des ennemis ne lui disaient rien, par contre, la méthode utilisée, elle, lui était curieusement familière, comme s’il l’avait déjà observé. Ou expérimenté. Un trouble sentiment de déjà-vu. Fouillant sa mémoire, de son vécu chez les Jedis, il n’en ressortit rien. Par contre, des images éparses lui venaient en tête… Le souvenir d’un lourd choc, de cris presque étouffés, comme trop lointains, des bruits étouffés, eux aussi, une alerte. Un vaisseau civil, il en était sûr, même s’il n’avait aucune autre preuve que ses propres ressentis. Il frémit un peu, puis se raccrocha à la présence rassurante de la Force pour se concentrer. Ces souvenirs-là étaient vagues et lointains, comme appartenant à une autre vie. Il ne se rappelait même plus du visage de la personne qui l’en avait éloigné, juste du son de sa voix, qui avait hanté ses cauchemars des années.

"Commandant…"

Un tout petit murmure, là encore pour ne pas déranger le fil de la réunion. Il avait de nouveau un peu tiré sur sa manche, geste réflexe.

"Dans le passé, il y a déjà eu des attaques avec le même mode opératoire, sur des routes civiles, connues… C’est depuis longtemps. Je le sais, je l’ai vécu. Mais je ne sais pas si c’était les mêmes ennemis… Mais ils voulaient les enfants, quelqu’un nous avait repoussé et fait partir."

Comme il n’osait pas lancer ça directement à haute voix sans y être invité, il préférait encore le dire au commandant, comme elle était gentille.
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Sam 5 Déc 2020 - 11:58
La seule position à peu près confortable qu’elle avait trouvée était de se coucher sur le côté, jambes légèrement pliées, les deux mains posées contre son ventre. Respirer lentement, doucement, et tenter de ne pas paniquer. Pour elle, cette cellule n’était pas si sombre, elle voyait bien dans l’obscurité et n’était donc pas effrayée à cause de ça. En revanche, la terreur qu’il arrive quelque chose au bébé qu’elle portait lui coupait presque le souffle. C’était cela qui la hantait, depuis l’attaque brutale, elle ne pensait plus qu’à cela, à chaque minute qui passait, à chaque seconde, elle ne pouvait penser à rien d’autre que cette peur. A comment faire pour le protéger au maximum. Comment éviter les chocs, les coups, n’importe quoi qui puisse faire le moindre mal à son enfant. Elle mourrait de peur de le perdre, de faire une fausse couche, qu’il lui arrive quoi que ce soit, qu’elle ne parvienne pas à le protéger. Elle se fichait complètement qu’on lui fasse du mal à elle mais son bébé, non, non, non… Elle avait si peur de le perdre…

A cette angoisse vint s’ajouter, bien vite, le manque… Sans son traitement, la maladie revenait en force… Elle finit bien par devoir en parler au commandant enfermé avec elle, lui avouer ce qui se passait et pourquoi, bien obligée de tout lui expliquer, même si elle n’aimait pas le faire. Après le maigre repas qu’on leur avait donné, le troisième jour, elle se força à tout lui dire, assez platement, car elle avait besoin de son aide. Seule, ce ne sera pas tenable… Les tremblements violents et les nausées furent les premiers symptômes à refaire leur apparition. Cela, c’était gérable, elle avait l’habitude. Puis suivirent les premières pertes d’équilibre. Et les vertiges… Ewime se sentait de plus en plus mal et finit par passer tout son temps allongée sur la couchette. Son unique but était de conserver un maximum de forces pour ne pas mettre son bébé en péril, faire en sorte qu’il puisse continuer à grandir normalement en elle. Le médecin lui avait dit que sa maladie ne l’affectait pas, pour autant, si elle chutait ou s’affaiblissait trop… Elle le mettra en danger.

Son état se dégrada progressivement. Durant ces jours de voyage, la jeune femme fut tellement obsédée par seule idée de garder son enfant en bonne santé qu’elle ne s’interrogea pas une seule fois sur où on les emmenait et pourquoi. Ce fut quand on les fit sortir de leur cellule qu’elle commença enfin à se poser la question. Dès qu’elle posa pied à terre, elle sentit qu’il se dérobait sous elle, plus rien n’était droit, elle perdit l’équilibre puis sentit un bras ferme l’attraper et la soutenir. Elle reprit son souffle, avec l’impression que sa tête allait exploser, sous l’effet de la pression et de la douleur. Ils devaient avancer mais elle ne pouvait qu’à peine poser un pied devant l’autre. Le commandant devait quasiment la porter. Elle réussit à lui murmurer un très faible merci, qu’elle n’était pas sûre qu’il ait entendu, puis sentit ensuite un courant d’air très chaud et lourd contre son visage. Des gens parlaient… Elle se força à mieux ouvrir les yeux, sans vraiment voir ce qui les entourait. Le sol était terriblement instable et se dérobait.

« Madame ? Vous allez tenir ? »

« Oui, oui, je dois. Mon bébé… »


Elle parvint à tâtons à trouver son ventre, avec sa main libre, et la poser dessus, pour s’assurer qu’elle était toujours enceinte, que son enfant était toujours là, et le rassurer, surtout. Maman est là, mon petit, tout va bien. Incapable de voir où on les entraînait, elle se contenta de se laisser porter par le mouvement, encore un bien trop long temps à son goût. Puis leurs ennemis durent les enfermer de nouveau quelque part car elle entendit des portes claquer. La chaleur était très étouffante. Simoor l’aida à s’allonger de nouveau, une couchette à peine plus confortable. Il y avait de la lumière, ici, beaucoup de lumière. Le soleil perçait par une ouverture en hauteur, au plafond. Il faisait si chaud. Comment son fils allait-il le supporter ?! Si petit et fragile encore… Elle agita la main vers l’endroit où elle pensait que le commandant était, pour ce qu’il se rapproche.

« Vous pouvez écouter et me dire si vous arrivez à entendre le cœur de mon fils ? »

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Kivu'ewime'asu
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Dim 6 Déc 2020 - 8:26
Pourquoi cela devait lui arriver à elle et pourquoi maintenant… Formbi profita d’un court instant de répit, avant de grimper dans la navette, pour se frotter un peu les yeux et les tempes. Une main se posa tout à coup contre son bras et il tourna la tête, pour croiser le visage souriant et l’air rassurant de Fartha. Il lui murmura que ça ira, que la jeune dame ne faisait pas partie des victimes et que leurs ennemis les auraient tous tué sur place si ce n’était que ça qu’ils recherchaient, et qu’ils allaient la retrouver. Elle ne sera sûrement pas en bonne santé à cause de son manque de traitement, cela, oui, mais vivante, au moins. Formbi hocha la tête avec lenteur, la gorge serrée d’angoisse, sans pouvoir dire un mot de plus. Ils rejoignirent, ensuite, le général dans la navette, ainsi qu’une de ses assistantes, Chaf’ann’ysek. Cette dernière se tenait assez tranquille, déjà habituée depuis longtemps aux coups durs et aux situations pénibles.

Elle avait tout d’abord passé la majeure partie de sa carrière sur un destroyer de la Flotte Chiss, puis suite à des blessures sévères lors d’une patrouille qui avait mal tournée, elle avait dû abandonner le combat pour se concentrer sur d’autres tâches. Il lui restait de cette période des cicatrices très visibles sur la joue et l’œil droit, ainsi qu’une légère paralysie de son poignet droit. Pour compenser, elle devait porter en permanence une prothèse enveloppant son poignet et une partie de sa main, pour conserver sa mobilité. Si Formbi l’avait engagée comme assistante, c’était pour deux raisons. Tout d’abord, il préférait travailler avec des personnes n’ayant pas un caractère trop rigide et ennuyeux, ensuite, elle-même ne pouvait pas exercer son emploi auprès de politiciens trop engoncés dans les règles et les traditions, elle détestait bien trop devoir se plier à certaines règles jugées trop « étouffantes ou inutiles ».

Arrivés sur le destroyer, puis accueillit par le commodore Faro, les réactions furent assez diverses. Formbi était très impatient, nerveux et angoissé, il ne tentait rien pour le cacher ou le réduire. Le général Prard'ras'kleoni était très sombre, fermé et silencieux, couvant les humains qu’il voyait d’un regard lourd de sens. Son assistante, très calme et neutre, se contentait de regarder droit devant elle et ne prêtait pas d’attention à la mauvaise humeur du général. Quant à Fartha, le plus détendu d’eux quatre, saluait d’un signe de tête tous ceux qu’ils croisaient au passage, que ce soit de simples soldats, des officiers ou des personnes de maintenance. Situation de crise ou pas, son caractère l’empêchait d’être trop tendu ou anxieux. Ils arrivèrent dans une salle de conférence, où Formbi fut un moment tiré de son humeur sombre, frappé de surprise, en voyant le petit Nuru ici, à bord. Il était revenu… ? Depuis combien de temps ?!

L’Aristocra résista néanmoins à l’envie de l’interroger, ce n’était pas le moment ni l’endroit. Il était revenu, très bien. Ce qui l’importait beaucoup plus, c’était ce qu’ils allaient pouvoir faire maintenant. Une fois tout le monde enfin réuni et installé, Formbi parvint, un peu, à juguler son impatience et conserver son calme. En très grande partie car Fartha, assis à côté de lui, lui murmurait régulièrement que tout ira bien et qu’il devait rester confiant. Des paroles qui firent écho aux premières que prononça l’amiral, d’ailleurs. Il voulait les croire mais ne pouvait être sûr de rien… Enfin, si. Il était sûr d’une chose. Ce coup-là, les Grysks allaient le lui payer très cher.

– Cela dit, les données indiquent que ce ne sont que les commanditaires, même si au moins l'un d'eux faisait parti des assaillants. C'est là que cela devient intéressant, Aristocra. Comme vous l'avez sûrement compris, on a dû utiliser un générateur de gravité pour faire sortir le Harpon de l'hyperespace, ce qui voulait dire que les assaillants connaissaient la route que la corvette empruntait, hors ce n'est pas une route chiss, vu la différence entre nos systèmes de voyage hyperspatiaux. Le capitaine Simoor a fait parvenir sa trajectoire à l'amiral Ar'Alani en personne et je doute qu'elle l'ait communiquée à qui que ce soit. Je me demande si quelqu'un dans votre entourage est au courant, aristocra ? Je vous le demande car il y avait des chiss dans l'équipe des assaillants.

Son assistante avait dû penser qu’il était prêt à accuser l’amirale Ar’Alani, pour qui elle avait un très grand respect, car elle s’était sensiblement crispée puis s’était détendue tout aussi vite, recouvrant son air neutre à la fin de la prise de parole. Formbi, au contraire, ne s’était crispé que sur la fin. Il ne répondit pas immédiatement, laissant sans s’en soucier un silence de mort s’abattre sur la salle. Un silence juste brisé par un léger murmure, qui ne leur était même pas adressé d’ailleurs, du jeune Nuru vers le commodore Faro.

– Dans le passé, il y a déjà eu des attaques avec le même mode opératoire, sur des routes civiles, connues… C’est depuis longtemps. Je le sais, je l’ai vécu. Mais je ne sais pas si c’était les mêmes ennemis… Mais ils voulaient les enfants, quelqu’un nous avait repoussé et fait partir.

Cette phrase fit d’un coup imaginé à Formbi des enfants, devenus adultes depuis, faire maintenant partie intégrante de leurs ennemis, voire à la solde des Grisks ou même d’autres peuples… Et il se crispa d’autant plus.

– Trois personnes, répondit-il finalement d’un ton glacial, connaissaient l’itinéraire en plus de moi. Le capitaine Brast'alshi'barku, qui dirige le croiseur Gatī, et le général Prard'ras'kleoni, ici présent. Ainsi que Farth… Je veux dire, l’Administrateur Chaf’arth’aklaio.

D’un regard, en revanche, il avertit Thrawn de ne pas s’amuser à accuser ce dernier… Formbi avait une confiance totale et aveugle en lui, il lui confierait même sa vie sans hésiter une seule seconde.

– Avez-vous de simples présomptions ou des preuves ?

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Dim 6 Déc 2020 - 11:35
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Assistante Chaf’ann’ysek

La vie vous réservait parfois des surprises étonnantes… Fanny n’aurait guère cru en revenir un jour vers son ancien métier, encore moins dans de telles circonstances, mais soit, puisqu’il en était ainsi. Il n’était bien sûr pas question de rester à l’écart alors que des membres de leur peuple avaient été violemment attaqués, pas seulement des Humains. En ce qui concernait ces derniers, elle n’avait pas vraiment d’avis à leur sujet, tout au plus quelques points de curiosité, sans plus. Ils leur ressemblaient beaucoup, après tout, si ce n’est la culture et quelques caractéristiques physiques, leurs deux espèces étaient bien assez proches pour qu’elle ne se pose pas plus de questions que cela. Cette femme, par exemple, cette commodore, était en tout en point semblable aux femmes travaillant dans la Flotte, les seules différences étaient purement physiques. Le professionnalisme, l’attitude, les gestes adoptés, tout le reste était très semblable et familier. Pour cela, Fanny l’avait saluée comme elle l’aurait fait avec n’importe quel membre de la Flotte Chiss. Tout comme, d’ailleurs, les autres personnes à bord de ce vaisseau étranger.

Travailler avec « l’Exilé », comme continuait de s’en offusquer le général, ne l’interpellait pas non plus. Elle s’en moquait bien, à vrai dire, peu importe son statut tant qu’il était efficace. Plus particulièrement encore dans une telle opération. La présence du petit garçon l’avait déjà plus étonnée, elle en s’était pas attendue à voir un enfant, car s’en était encore un, dans une salle de réunion, pour un briefing militaire avant opération. Dans les rangs en tant que cadet, très bien, mais ici, près de la commodore ? Ce garçon devait avoir quelque chose en plus, de particulier, pour qu’il ait été convié dans cette salle. En l’observant, cependant, difficile de déterminer quoi. Il avait l’air à la fois concentré et perdu dans ses pensées, c’était assez étrange, elle ne pouvait, cependant, comprendre quoi. Seule une vague impression, indéfinie, la tenaillait, et elle n’y prêta vite plus aucune attention. Leur réunion débutait et le plus urgent se trouvait bien là. User du Sy Bisti ne la gênait guère, cela dit, au regard que laissa échapper l’enfant, elle douta fort que lui comprenne cette langue.

Les Grysks, un sujet qui n’avait pas été traité assez vite à son goût et dont le souvenir ravivait la brûlure de ses blessures au visage. Elle toucha légèrement ses cicatrices, sans y penser, de sa main valide, avant de la reposer contre la table. Un instant, elle couva l’amiral d’un regard aigu, espérant qu’il n’allait tout de même pas poser accuser l’amirale Ar’Alani du moindre petit soupçon de traîtrise, mais non, il n’en vint pas là. Fanny se détendit instantanément et cessa de le couver d’un regard noir, reprenant plutôt son air neutre. Malgré les accusations à peine voilées. Il ne devait rien affirmer sans preuves tangibles, n’est-ce pas ? En silence, elle attendit que l’Aristocra réponde, mais contre toute attente, ce fut le petit qui lâcha un tout petit murmure le premier. Il pouvait parler à haute, voyons, personne n’allait le rabrouer, tant qu’il disait quelque chose d’intelligent. Leurs cadets n’étaient pas si nerveux, quand ils devaient prendre la parole, mais celui-ci n’avait visiblement pas été éduqué selon les standards habituels de l’Ascendance. Ce qui le rendait d’autant plus étrange… D’où venait-il, exactement, qui l’avait élevé ?

« Dans le passé, il y a déjà eu des attaques avec le même mode opératoire, sur des routes civiles, connues… C’est depuis longtemps. Je le sais, je l’ai vécu. Mais je ne sais pas si c’était les mêmes ennemis… Mais ils voulaient les enfants, quelqu’un nous avait repoussé et fait partir. »

L’image d’un vaisseau réduit à l’état d’épave, tout comme le Harpon aujourd’hui, s’imposa dans l’esprit de l’assistante. Un souvenir lointain mais très précis. Elle fixa d’autant plus l’enfant, comprenant maintenant ce qui lui était arrivé. Il était un de ces enfants, donc… Sauf que lui en avait réchappé, d’une manière ou d’une autre. Mais comment ? Toujours silencieuse, elle se nota de poser la question plus tard… Des enfants, ils en avaient perdu plusieurs, par le passé. Sans jamais les retrouver où que ce soit, malgré toutes leurs recherches. Beaucoup supposaient qu’ils avaient été tués depuis longtemps, mais cette affaire remettait cette thèse en question. Le temps que l’Aristocra réponde, elle avait réfléchi à plusieurs hypothèses, dégoûtée en imaginant la façon dont ces enfants disparus avaient pu être utilisés et comment ils avaient été conditionnés. Et ce qu’ils pourraient en faire aujourd’hui.

« Avez-vous de simples présomptions ou des preuves ? »

« Nous pouvons savoir assez vite, dans lune famille, qui possède des proches ou accointances disparus. Il existe déjà un fichier recensant les enfants perdus il y a des années et les familles qui les attendent. »

Elle disait cela pour cette affaire, mais aussi pour l’enfant assis avec eux. Une famille, il devait en avoir une. Quelque part…
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La Force
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Dim 6 Déc 2020 - 17:32
"Commandant… Dans le passé, il y a déjà eu des attaques avec le même mode opératoire, sur des routes civiles, connues… C’est depuis longtemps. Je le sais, je l’ai vécu. Mais je ne sais pas si c’était les mêmes ennemis… Mais ils voulaient les enfants, quelqu’un nous avait repoussé et fait partir."

Faro ne savait pas trop ce qui était arrivé au jeune chiss mais elle pensait que Thrawn devait être au courant, lui. Enfin, elle traduisit en sy bisti les paroles de Nuru, Elle avait aussi noté la crispation des trois autres chiss suite aux paroles du grand amiral. Visiblement, ce peuple ne semblait pas habituer à voir des trahisons contre leur Ascendance mais ce qu'elle n'expliquait pas, c'était que chacun des trois s'étaient crispés à des moments différents. C'était bizarre.

– Trois personnes, répondit-il finalement d’un ton glacial, connaissaient l’itinéraire en plus de moi. Le capitaine Brast'alshi'barku, qui dirige le croiseur Gatī, et le général Prard'ras'kleoni, ici présent. Ainsi que Farth… Je veux dire, l’Administrateur Chaf’arth’aklaio. Avez-vous de simples présomptions ou des preuves ?

« Nous pouvons savoir assez vite, dans lune famille, qui possède des proches ou accointances disparus. Il existe déjà un fichier recensant les enfants perdus il y a des années et les familles qui les attendent. »

Faro nota le léger signe de tête du grand amiral vers l'administrateur, comme s'il le connaissait. Pourtant, elle avait cru qu'il ne connaissait pas grand monde dans l'entourage de l'aristocra. Peut-être avait-il déjà entendu ce nom ?

"Je n'ai pas de preuve mais je ne vois aucune autre explication, aristocra. Si l'itinéraire avait été confié aux Grysks par un membre d'équipage du Harpon, l'attaque n'aurait pas eu lieu au sein des frontières de l'Ascendance mais à l'extérieur de celle-ci. Hors le capitaine Simoor n'avait obligation que de faire parvenir à votre amirauté sa trajectoire à l'intérieur de l'Ascendance : le traître fait donc parti soit de votre entourage, soit de celui de l'amiral Ar'alani. Je vous conseille donc de regarder cette liste ainsi que les historiques de communication de vos vaisseaux.

Concernant la participation de chiss à l'assaut, cela ne fut pas évident de le déterminer. J'ai déjà, du temps où j'étais commandant de la Flotte de Défense, pu monter à bord d'un vaisseau agressé par les Grysks et j'y ai vu les mêmes actes de destruction à l'aide d'armes contendantes. J'estime que le but n'est pas de rendre le vaisseau inutilisable, il y a des méthodes plus simples et efficaces pour cela, mais de cacher tous les détails pouvant trahir la nature des assaillants. Toutefois, j'ai pu observer un détail, dans un couloir où il y a eu des combats. La destruction des sources de lumière par des lasers, comme si les assaillants désiraient plonger le couloir dans l'obscurité, geste que je n'avais pas vu lors du premier vaisseau que j'avais visité. Il me semble que les chiss sont la seule espèce de la région possédant une excellente vision dans le noir. De plus, le fait que toutes les autres sources de lumière des couloirs aient été détruits, à l'aide d'armes contendantes, me fait penser qu'on a veillé à ce qu'on ne puisse noter ce détail.


L'explication portait sur un détail léger que n'importe quel investigateur aurait mis de côté mais Faro se fiait au grand amiral. S'il disait que des chiss avaient participé à cet attaque, c'était le cas. Ce n'était pas son genre de prétendre quelque chose sans qu'il n'en soit assuré. Elle traduisit tout cela à Nuru, l'ayant inclu dans la liste de ceux devant étudier le Sy Bisti, s'il restait à bord du Chimaera bien sur.

"Cela étant, l'important est de découvrir qui est le traître, aristocra, et d'étudier les messages qu'il a envoyé et d'où. Nous pourrons ainsi avoir une meilleure estimation de l'endroit où nous trouverons l'avant poste Grysks, et les prisonniers." Le chiss vêtu de blanc appuya sur plusieurs touches sur son clavier et une carte du secteur apparue au-dessus de la table. "Voici où nous nous trouvons. Grâce aux données des senseurs de la navette, nous savons que les assaillants sont partis dans cette direction." Un cône apparu sur la carte holographique sphérique. "Si ma mémoire ne me trompe pas, il y a plusieurs mondes habitables dans cette zone, bien que sans intérêt pour l'Ascendance. Il est possible que l'ennemi se trouve sur l'un d'eux. Avec l'aide du traître, nous pourrions arriver à réduire les recherches et gagner de précieux jours.

Faro regarda le chef chiss, se demandant s'il allait croire le grand amiral. Elle savait qu'il y avait des frictions entre les deux, bien sur, et la façon qu'il a eut de les accueillir n'avait pas été amicale. Elle ignorait ce qu'il avait dit, ayant parlé dans leur langue, mais elle avait reconnu sa voix et le ton avait été exigeant, limite agressif.

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Jeu 10 Déc 2020 - 21:05
– Nous pouvons savoir assez vite, dans lune famille, qui possède des proches ou accointances disparus. Il existe déjà un fichier recensant les enfants perdus il y a des années et les familles qui les attendent.

C’est vrai… Formbi restait très droit, très raide, le regard pour le moment rivé sur son beau-frère, sans même ciller. Il écoutait, sans rien dire, et pour une fois, sans qu’aucune pensée agressive ne lui vienne à l’esprit. Du moins, aucune pensée agressive à l’égard de l’ex-impérial, on ne pouvait guère en dire autant pour le reste. Un traître potentiel. Dans ses rangs ou celui de l’amirale. Il laissa échapper un bref sourire en imaginant la réaction de la militaire si on lui sortait cela en face et ce qu’elle ferait ensuite pour remédier au problème. De son côté, tout ce qu’il imaginait comme châtiment ne rentrait aucunement dans les cadres de la Loi, ce qui pourrait éventuellement poser un ou deux soucis par la suite… Oh, tout ce qu’il ferait subir de ses propres mains à la personne ayant osé mettre la vie de sa petite sœur en danger… Il sentait déjà ses doigts le démanger, glisser un peu trop près de la crosse de son arme.

Il se contint en croisant le regard de Fartha, changeant un peu sa posture, puis regarda de nouveau l’amiral face à lui, en écoutant ses présomptions. Observateur, ce type, on ne pouvait pas lui ôter ça… Ce problème avec les Grysks durait depuis déjà bien trop longtemps… Bien, bien, bien… Déjà assez de paroles, à son goût. Sans cesser d’écouter, il fit un signe à son assistante, qui comprit le message sans qu’il n’ait besoin de parler. Elle se chargea d’envoyer un message pour qu’un des deux suspects, le capitaine demeuré sur le croiseur, soit mis aux arrêts le temps qu’on puisse venir « discuter » avec lui. Près d’eux, le général, lui, n’avait ni bougé ni émis le moindre son, comme paralysé. Il était extrêmement tendu et fixait l’amiral Thrawn d’un regard de plus en plus noir et haineux. Mais pas autant, sans doute, que la haine de plus en plus puissante qui envahissait chaque recoin de l’esprit de l’Aristocra.

Il lança un regard à la carte holographique que leur hôte afficha, mémorisant par réflexe ce qu’il avait sous les yeux. Ewi… Comment se débrouillait-elle, depuis déjà presque une semaine, si loin, seule, enceinte et malade… ? Ou peut-être avait-elle au moins un des membres de l’équipage avec elle, qui pouvait l’aider à tenir le choc, sans ses médicaments quotidiens. Si elle avait vraiment cette aide, et peu importe qui l’aura soutenue, humain ou chiss, Formbi aura pour cette personne un respect éternel. Il hocha très lentement la tête, suite à ces propos, puis lança un regard dangereusement calme vers le général à leurs côtés. Bien ! Maintenant, il allait passer un peu de temps avec lui et le jeune capitaine. En privé, bien sûr. Son assistante invitait déjà le général à sortir et il lui faisait confiance pour savoir le garder à l’œil. De très près. Avant de sortir, il posa un peu brusquement une main sur l’épaule de Fartha, qui lui emboîtait le pas, pour stopper son mouvement.

– Reste ici, lui dit-il dans leur langue natale. L’Amirale Ar'alani doit aussi nous rejoindre, accueille-la à ma place. Ne t’inquiète pas…

Il lui disait cela à la fois pour qu’il ne se soucie pas de ce qui allait suivre dans l’immédiat mais aussi pour qu’il ne s’en fasse pas trop pour Ewime. Son administrateur, et sa femme aussi d’ailleurs, étaient tout autant ami avec elle qu’ils l’étaient avec lui. Tout ira bien… normalement. Il sortit ensuite, rejoignant la petite troupe, et surtout, le croiseur. Maintenant, voyons voir… Les deux suspects avaient été conduits dans des salles d’interrogatoire, sous bonne garde, et les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Formbi était plus que remonté et n’avait pas l’intention de faire dans la dentelle. Ne pouvant interroger lui-même les deux à la fois, il confia le cas du capitaine à Chaf’ann’ysek et décida de se charger lui-même du général Prard'ras'kleoni, avec un des officiers du croiseur.

De son côté, Fartha était assez tendu et mal à l’aise, même s’il tentait de ne pas le dévoiler. Resté seul en arrière, il avait pensé calmer le jeu, encore, tenter d’apaiser un peu son ami, puis avait renoncé très vite. Au vu des éléments avancés et surtout au vu des possibles conséquences… C’était l’un de ces moments où il valait mieux ne rien dire et laisser aller les choses. Réaction au stress, il laissa son côté plus formel prendre le dessus pour saluer convenablement les personnes encore présentes dans la pièce et s’excuser, au nom des autres, pour ce départ un peu précipité. La commandante humaine Faro ne devait sans doute pas avoir une opinion très favorable de leur Aristocra, désormais, et il tenta de compenser quelque peu en faisant preuve de plus de politesse et de courtoisie. C’était son caractère, et de toute manière, il n’était jamais bon de se fâcher avec les gens.

– La situation le rend plus crispé que de coutume, la famille est un sujet très sensible. J’espère que vous n’en serez pas froissés.

Il réalisa seulement à ce moment-là qu’il avait justement sous les yeux le père biologique de la petite Feesa et lui adressa un petit sourire poli. Bien, maintenant, il ne leur restait qu’à attendre les résultats des interrogatoires, ainsi que l’arrivée de l’amirale. Il demanda la permission de rester attendre dans cette salle, en attendant et si c’était possible, car il ne voyait pas vraiment à quoi il pourrait utile en attendant la suite des événements. Prenant son mal en patience, il s’occupa comme il put, méditant un peu également. Pour patienter, pour se vider l’esprit, car cela lui faisait du bien, en règle générale. Il attendit… Une heure s’écoula… Puis une seconde. Son comlink sonna soudain, le tirant de ses pensées, il fut prévenu de l’arrivée du vaisseau de l’amirale. Bien. A peine quelques minutes plus tard, il reçut une autre communication, cette fois de Chaf’ann’ysek.

– Alors ? lança-t-il aussitôt, tendu, en quittant la salle de réunion.

– Le général Prard'ras'kleoni a parlé.

Eh bien, ce fut… très rapide… Fartha était bien plus surpris par ça que par l’identité du traître, à vrai dire, et il préférait encore ne pas savoir ce qui avait bien pu se passer dans la salle d’interrogatoire. A la place, il pressa bien plus ce pas, pour également communiquer cette information aux autres concernés de l’affaire. Maintenant, les choses allaient bouger.

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Ven 11 Déc 2020 - 13:40
Commandant Solian Simoor, 37 ans, FID

Le bébé, oui, son bébé, c’était aussi ce qui inquiétait surtout le commandant pour le moment. Il lança un regard en arrière à nouveau, vers ses hommes. Certains semblaient assez abattus, d’autres très tendus et observant avec une grande attention leur environnement. Tous menottés et menés par petits groupes, encadrés et surveillés, vers différents endroits. Ils allaient vite tous être dispersés dans tout ce foutu camp, à ce rythme, il allait être difficile de trouver un moyen de communication ou simplement s’assurer de visu que tout le monde allait bien, que ses homes n’étaient pas maltraités par leurs geôliers. Et si c’était le cas… Il pourrait tenter de négocier, pour que leurs ennemis se défoulent sur lui seul si ça leur faisait plaisir et qu’ils laissent l’équipage tranquille. Faire passer la vie de ses hommes avant la sienne, c’était le devoir de n’importe quel officier, plus encore dans des situations comme celle-ci.

Pour le moment, en tout cas, ils étaient tous pieds et poings liés, ignorant sur quelle planète ils se trouvaient et quels étaient les ennemis potentiels supplémentaires dans le secteur. On leur avait pris leurs armes, tout moyen de communication… ça ne s’annonçait pas très bien, certes, cela dit, tout espoir n’était pas perdu. Les deux gardes qui les poussaient en avant les firent bientôt entrer dans une sorte de bâtiment à l’air fragile, en tôle et en bois, jusqu’à, puis dans une autre partie à peine plus solide. Ils durent finalement entrer dans une pièce, visiblement pas une cellule de base, dont la chaleur à l’intérieur lui arracha un petit hoquet étouffé. Une pièce nue, une fenêtre dans le plafond, un coin là encore pour les commodités, trois banquettes et des couvertures éliminées, qui n’allaient sûrement pas servir par cette chaleur.

Il aida d’abord la dame à s’allonger sur la couchette la plus proche, puis enleva sa veste d’uniforme, retroussant les manches de la chemise dessous, avant de se mettre à inspecter cet endroit. Il lui apparut cependant bien vite qu’en dépit de la fragilité apparente de la tôle, cette dernière était finalement très solide et bien ancrée. Il passa la main sur les parois, brûlantes à cause du soleil si fort sur cette planète, et les retira très vite, le bout des doigts déjà rouges. Hum… Une main s‘agita tout à coup dans son champ de vision et il s’approcha de la dame, s’agenouillant à côté de la banquette. Oui ? Il n’avait même pas d’eau à lui donner ou…

Vous pouvez écouter et me dire si vous arrivez à entendre le cœur de mon fils ?

Ah… heu, oui, bien sûr !


Il n’était pas médecin, enfin, il avait quelques petites bases, comme n’importe quel soldat, mais en ce qui concernait la médecine pédiatrique… il se pencha doucement et colla son oreille contre le ventre gonflé de la jeune mère, pour tenter d’entendre si le bébé bougeait ou non. Un exercice bien périlleux, à son goût, car il avait peur de blesser la jeune femme, et puis, c’était bizarre ! Cet enfant, ce n’était pas le sien, il avait l’impression de littéralement violer un bout de vie privée, qu’il n’aurait jamais dû approcher. Même si c’était elle qui le lui avait demandé. Les minutes s’écoulèrent en silence, puis il sentit tout à coup le bébé bouger. Ce qui le surprit assez pour lui arracher un brusque sursaut et s’écarter, avant de s’excuser et reprendre position. Le petit bougeait, ça… voulait dire qu’il allait bien, non ? Solian se redressa de nouveau et essaya de la rassurer. L’enfant bougeait, il semblait aller bien.

Un bruit de pas dans le couloir l’alerta, la minute suivante, et il bondit sur ses pieds, pour faire face à la porte. Quand elle s’ouvrit, il vit une de ces créatures inconnues, humanoïdes et répugnantes, et le gars Chiss aperçu plus tôt. Les deux armés, dans une posture très clairement agressive. L’étrange créature, en avant, lança quelque chose dans une langue qu’il ne comprit pas, mais le Chiss derrière lui traduisit en Basic la seconde suivante. Un « bienvenue » d’un ton très sarcastique puis ajouta que leurs hôtes, sans préciser la race, étaient heureux de les avoir récupérés, car ils avaient besoin de renforts supplémentaires pour leurs campagnes. Solian, silencieux pour le moment, restait debout face à eux en se répétant en boucle de ne pas faire n’importe quoi, garder son sang-froid. Leurs ravisseurs faisaient juste de la chasse aux esclaves, somme toute ? Voilà le genre de vermines qu’il avait dû traquer toute sa vie…

Par simple curiosité, vous avez trahi votre Ascendance par simple plaisir d’une vie aventureuse ou par appât du gain ?

Allez-vous ordonner à vos hommes de coopérer ?


Une réponse très provocante lui vint en tête, mais il parvint à conserver son sang-froid. Répondre un simple « Non », ferme et froid. Le Chiss n’eut même pas besoin de traduire à l’autre créature, c’était assez clair… mais le coup suivant, Solian ne le vit pas venir. Il sentit juste une très vive et soudaine douleur au torse, avant de se cogner violemment le dos et la tête contre la paroi de tôle brûlante. Sonné, il lâcha un hoquet de souffrance, des étoiles plein les yeux, puis deux mains puissantes le saisirent par la chemise pour le redresser et le plaquer contre la paroi. Solian batailla pour recouvrer la vue et son souffle, la douleur au torse très loin de disparaître. Côtes brisées ? Nez à nez avec l’humanoïde monstrueux, une autre sensation l’envahit. Comme si… une présence s’appuyait contre son esprit. Comme paralysé, il tenta de lutter, sans succès, le souffle court.

Durant ce temps, le Chiss s’était approchée de la jeune dame allongée sur la couchette et se pencha sur elle, pour l’examiner. Il semblait surtout s’intéresser au bébé qu’elle portait…

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Amirale Ar’alani, de la Flotte de Défense Chiss

Depuis quelques mois, il s’agissait bien toujours des mêmes personnes qui causaient des problèmes ou qui en rajoutaient à l’existant, encore et encore. S’en était devenu une telle constante que beaucoup d’officiers organisaient même des paris clandestins sur les laps de temps entre deux nouvelles bourdes ou affaires. Et celle-ci était salée… L’amirale observait la longue traînée blanche des étoiles en vol hyperespace, assise à son poste de commandement, sur la passerelle du Steadfast. Parfaitement calme et sereine en apparence, elle était pourtant plutôt tendue et agacée. De tous les Aristocras qu’on pouvait mêler à une affaire militaire, il fallait que cela tombe sur celui-ci. Littéralement le pire des neuf. Oh, elle ne gardait pas de rancœur spécifique contre Chaf’orm’bintrano, peu importe le passé. En revanche, elle estimait qu’avoir un homme comme lui sur une opération militaire pouvait au mieux apporter des ennuis supplémentaires, au pire déclencher une catastrophe retentissante. Il avait la trop fâcheuse habitude de laisser ses émotions prendre le pas sur la raison, plus encore dans un tel contexte.

L’écarter lui conviendrait parfaitement. Hélas, ce n’était pas si simple, car il était un Aristocra, et qui plus est, l’Aristocra le plus ingérable, le plus pénible et le plus imprévisible des Neuf. Le plus attaché, de manière presque maladive, à sa famille… Leurs ennemis avaient attrapé la pire cible qui soi… Un soupir ravalé plus tard, elle dû bien se résigner au fait qu’ils étaient condamnés à avoir un politicien, un civil, ingérable entre les jambes et qu’il faudra composer avec cet électron libre dans la suite de leurs plans. Un électron qui avait, d’ailleurs, réussi à faire accepter, ou plutôt à imposer vertement, la présence des impériaux et de Thrawn dans l’équipe. Un coup plutôt osé et magistral, elle devait bien le reconnaître, d’autant plus qu’il l’avait réalisé en moins de deux jours. L’Aristocra pouvait se révéler extrêmement convaincant, lorsqu’il le voulait, c’était une qualité indéniable qu’on ne pouvait lui ôter. Sans doute aussi parce qu’il ne jouait selon les règles que lorsque ces dernières allaient dans son sens. Nouveau soupir ravalé.

Leur vaisseau quitta souplement l’hyperespace, pour arriver près de trois autres bâtiments. Un était l’Émissaire Chaf, le second un croiseur de l’Ascendance, le troisième était le Chimaera. Son second se chargea avec rapidité d’établir la communication entre le Steadfast et le Chimaera, l’amirale supposant que les leurs se trouvaient également dessus pour mettre au point la suite du plan. Un premier contact assez rapide et formel, comme il était de rigueur dans ces cas-là, puis elle fit préparer sa navette pour rejoindre l’ex-vaisseau impérial, accompagnée par quelques officiers. Thrawn était là avec son propre comité d’accueil, dans le hangar, quand ils descendirent de la navette. Cependant, Chaf’orm’bintrano brillait par son absence, seul son Administrateur était également présent. Un détail très frappant, et troublant, au vu de la situation, mais elle ne releva pas immédiatement ce point. Tout d’abord, saluer convenablement, puis se faire expliquer les nouveaux éléments. Son ancien commandant se chargea de lui faire un résumé des événements… La découverte d’un traître dans les rangs de l’entourage de l’Aristocra ne la choqua pas outre mesure, ce genre de chose arrivait, en revanche…

« Vous dites, » dit-elle en Cheuhn, tournant la tête vers Chaf’arth’aklaio, « que l’Aristocra s’est chargé lui-même de cet interrogatoire et qu’il a fait parlé le traître en deux heures de temps ? »

Un politicien parvenant, en l’espace de quelques jours, à briser temporairement un exil dur, convaincre d’une alliance militaire avec une faction étrangère, partir lui-même au combat puis faire craquer un traître dans leurs rangs en deux heures seulement… Elle revit une partie de son jugement sur Chaf’orm’bintrano, à cet instant… Il ne respectait aucune convention ou tradition, il ne respectait rien ou presque de l’attitude attendue de la part d’un homme de son rang social et politique, et il ne respectait aucunement les règles tacites de comportement de façon générale, sans parler de ses méthodes très peu orthodoxes… Il lui rappelait un peu trop une certaine présente, ici présente.

« Bien, » reprit-elle, toujours dans leur langue natale. « Il va bientôt revenir avec de précieuses informations, donc, nous allons gagner beaucoup de temps. D’ici là, amiral Thrawn, où en est le lieutenant Vanto ? »

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Darth Vitiate
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Sam 12 Déc 2020 - 12:12
Les minutes d’attente lui semblèrent interminables… D’une façon générale, la jeune femme n’aimait pas que des étrangers l’approchent, encore moins la touchent, mais dans cette situation, ses sentiments personnels passaient bien après la nécessité d’assurer la sécurité de son enfant. Que ça la gêne ou non n’avait aucune importance. De plus en plus nerveuse et perturbée, elle finit par ne plus pouvoir tenir, ouvrit la bouche, juste au moment où le commandant eut un brusque sursaut, puis lui assura qu’il sentait l’enfant bouger. Sa mère ne pouvait le sentir, trop prise par les vertiges, mais juste entendre ça la soulagea à un point incroyable. Des larmes de joies lui montèrent aux yeux et elle sourit enfin, en le remerciant doucement. Merci, merci, merci. A lui, au ciel, à la Force, à tout ce qu’on voulait. Son sourire se perdit néanmoins très vite quand elle entendit la porte de la cellule s’ouvrir et Simoor s’écarter. Toujours incapable de se lever, elle parvint néanmoins à tourner la tête sans trop se sentir basculer en arrière ou perdre encore son sens de l’équilibre.

Le premier type était un Grysk… Elle le réalisait, maintenant, elle savait ce qu’était cette créature immonde puis assez longtemps. Les retrouver ici ne la surprit même pas et elle commençait à comprendre pourquoi ils s’en étaient pris à leur vaisseau. Mais l’homme derrière lui… Sa gorge s’assécha un peu, le choc se mêlant à la colère. Incapable de se mettre debout, même avec une envie si brûlante, elle du e contenter de rester tranquille, une main contre son ventre, puis espérer qu’il n’allait rien arriver au commandant. Ils n’allaient pas frapper un homme désarmé, n’est-ce pas ?! Quoi que… Si ça tournait mal… Son grand frère l’avait obligée, plus jeune, à suivre sérieusement des cours d’auto-défens, et dans son état normal, elle ne se débrouillait pas si mal que ça. Mais ici, sans son traitement, elle n’avait plus aucun sens de l’équilibre, dès qu’elle bougeait, même sur une surface stable, elle se sentait comme tomber dans un gouffre, avec un très important mal de tête et des nausées. Ça n’allait pas être simple à gérer…

La situation dérapa d’un seul coup, très violemment, et elle ne comprit pas tout de suite ce qui s’était passé et pourquoi. Mais surtout, elle vit le Chiss s’approcher et se pencher sur elle. D’abord très effrayée, sa peur se transforma d’un bloc en une colère profonde quand il commença à toucher son ventre, s’intéresser à son bébé. Alors là… pas touche… Elle pouvait TOUT tolérer sauf ça !! Rassemblant toutes ses forces, Ewime sentit la colère envahir chaque centimètre carré de son corps, une rage comme elle avait seulement vu son frère en faire preuve, et qui lui donna plus de force. Elle serra le poing, pouce à l’intérieur comme Formbi lui avait appris, et frappa de son toutes ses forces dans la direction du type penché sur elle, presque à l’aveugle. Et à sa très grande satisfaction, elle l’entendit lâcher une exclamation de douleur et un craquement. Avait-elle réussi à lui casser le nez ? Dans tous les cas, sa joie de l’avoir touché et éloigné d’elle était au moins aussi forte que sa colère.

« Vous ne toucherez pas à mon bébé, sale traître ! »

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Dés, pour frapper le type : 2

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Kivu'ewime'asu
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Kivu'ewime'asu
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Dim 13 Déc 2020 - 20:23
La Force était curieusement un peu plus trouble autour de certaines personnes, par rapport aux autres, mais il ne savait pas ce que ça signifiait. Peut-être était-ce une sorte d’avertissement, un signe quelconque, ou juste une coïncidence. Sans avoir pu terminer son apprentissage, il ne pouvait être très sûr de lui ou affirmer beaucoup de choses. Ne restait qu’à « terminer » sa formation sur le tas ou bien se décider à s’en détourner complètement et se concentrer sur tout autre chose. Après tout, il ne voulait pas revenir vers l’Ordre, ne voulait pas d’autre maître après les expériences désastreuses des deux premiers, mais abandonner la Force pour autant ? Le pourrait-il, en serait-il seulement capable ? Il avait besoin de bien plus y réfléchir que ça, ce n’était pas une décision qu’on pouvait prendre à la légère. Peut-être que les prochains jours allaient l’aider à se fixer, voir un peu mieux ce qui l’attendait dans cette époque et donc de quoi il aura potentiellement besoin par la suite.

Avant ça, il faudra aussi qu’il prenne des cours de Sy Bisti. Et de Cheuhn, tant qu’il y était. La commodore était bien gentille de tout lui traduire à mesure, il en connaissait plus d’un que ça aurait beaucoup énervé depuis longtemps. Il avait bien senti le regard de l’assistante, de plus en plus insistant et perçant, mais avait essayé de ne pas trop le croiser, surtout après ce qu’il avait dit, sentant que ça s’adressait aussi à son cas. Pour le moment, il ne voulait pas réfléchir à ça non plus, ça le… perturbait un peu. Heureusement, quand l’amiral embraya, et que la commodore fit la traduction, ça lui permit de penser à autre chose. Il trouvait un peu étonnant que l’amiral puisse déduire tout ça à partir de simples observations et comment il pouvait en parler d’un ton aussi assuré, comme s’il s’agissait vraiment d’évidences. S’il avait déjà vu d’autres vaisseaux attaqués de la même manière et qu’il avait eu le temps de les étudier, là, d’accord, c’était tout de suite plus frappant. Mais bon, il bâtissait quand même beaucoup d’affirmations sur beaucoup de petits détails et pas des plus évidents. A tord ou à raison ?

L’Aristocra, lui, avait l’air de le croire, en tout cas, ou au moins de lui faire confiance. Il ne chercha même pas à discuter, ni à émettre d’autres doutes, juste de filer en laissant son Administrateur avec eux. Nuru, de son côté, avait plus de mal à porter Foi comme ça, si facilement, dans cette explication. Cependant, pour l’instant, il préférait encore se taire. De toute façon, la stratégie, tout ça, ce n’était pas vraiment son domaine. Il avait parfois monté des plans, mais simples et brefs, taillés dans l’urgence de la Guerre des Clones, et pour diriger au maximum six ou sept personnes, rien de plus. Préparer une bataille de cette ampleur et contre ce genre d’ennemis, ça le dépassait. Il n’avait pas été formé à ça, en plus, ayant tout appris sur le tas et dans l’urgence. Suite à ce départ, un temps de latence s’installa. Tout comme l’administrateur, d’ailleurs, Nuru en profita pour méditer. Une heure passa dans un silence presque complet, puis une autre… Jusqu’à ce que Fartha reçoive un appel et quitte assez brusquement la salle de réunion.

Il ne resta pas seul durant des heures, cependant, car bientôt, il revint, avec de nouveau l’amiral Thrawn et aussi une femme, qui portait un uniforme blanc comme lui, mais avec le signe de l’Ascendance dessus. Nuru rassembla ses souvenirs pour retrouver quelques mots de leur langue et lui dire « Bun turccihcapi », bonjour, dans leur langue maternelle. Pousser la conversation lui serait complètement impossible, dans cette langue, mais c’était juste une question de principe. Car il se souvenait que l’Aristocra Veeren, qu’il avait rencontré il y a quelques ann… Enfin, très longtemps, s’était très agacée qu’il ne se rappelle plus de rien, ni des règles, ni du comportement, ni de sa propre langue. Il fit donc un effort pour se tenir le plus droit et discret possible. Mais la nervosité évidente de l’Administrateur Fartha attira son attention.

"Tout va bien ?" murmura-t-il.

"Oui… Oui, merci."

Il n’en donnait pas vraiment l’air. Nuru fit une petite moue mais n’insista pas. Il était peut-être simplement tendu car ils s’inquiétaient pour les personnes disparues.
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Lun 14 Déc 2020 - 17:49
Après cette réunion, l'aristocra chiss retourna sur son vaisseau en ne laissant que son administrateur, Fartha, sur le Chimaera. Le grand amiral Thrawn s'éclipsa dans ses quartiers, pour réfléchir ou pour regarder une collection d'oeuvre d'art ? Le commodore Faro n'était pas très sure mais elle resta dans la salle de réunion, pour tenir compagnie au chiss et au jeune Nuru, ignorant si l'administrateur pouvait parler le basic.

L'aristocra, après quelques heures, contacta son administrateur qui leur donna les résultats de l'interrogatoire du traître : la raison pour laquelle il a agit ainsi - l'espoir de retrouver son fils qu'il croyait mort - et ce qu'il savait sur les ravisseurs, notamment dans quelle secteur il devait envoyer ses messages.

A l'arrivée d'un nouveau bâtiment des forces chiss, elle en informa Thrawn, se disant qu'il y a quelques mois seulement, la proximité de rois bâtiments d'une race non affiliée à l'empire l'aurait rendu nerveuse, bien plus qu'elle ne l'est actuellement.

Elle accompagna son supérieur quand celui-ci alla accueillir l'amiral Ar'alani. Faro trouva un peu troublant le fait que l'amiral chiss porte le blanc tout comme un grand amiral impérial. Etait-ce volontaire ou simplement un moyen pratique de distinguer des officiers ayant atteint le sommet de leur profession ? Elle continua à suivre les deux personnes qui parlaient dans leur langue natale. Elle estimait que son supérieur mettait au courant l'amiral des réactions de l'aristocra. Ils entrèrent dans la salle de réunion où Ar'alani salua Fartha, et le jeune Nuru, avant que tout le monde ne s'assoit. Elle continua toujours dans leur langue natale que ne comprenait pas Faro.


"Amiral, nous nous exprimons en sy bisti, s'il vous plaît. Nous n'avons rien à gagner en continuant dans notre langue," commença à répondre le grand amiral Thrawn quand elle s'adressa visiblement à lui. "A sa demande, l'officier Vanto dirige une opération pour protéger les populations de l'Espace Sauvage, enfin la partie de la galaxie appelée ainsi par l'Empire. Soyez assurée que lorsqu'il aura terminé et que l'Empire sera reconduit hors de l'espace Sauvage, il pourra librement revenir accomplir la mission que vous souhaitez lui confier, amiral."

Faro réalisa que Thrawn ne donnait pas à Vanto le grade qu'il avait au sein des FID, qui était bien différent de celui de simple lieutenant. C'était surement une façon de ne pas froisser leurs invités, qui semblaient estimer que Vanto était des leurs, ce qui semblait logique vu qu'il avait fait le choix d'aller vivre dans l'Ascendance, même s'il revenait pour protéger l'Espace Sauvage. La commodore continua de traduire pour le jeune chiss présent, notant, d'ailleurs, que Rukh s'était rapproché d'elle aussi. Peut-être ne parlait-il pas le sy bisti ? L'aristocra arriva à ce moment là et s'installa à son tour à la table de conférence.

Thrawn fit alors apparaître l'image holographique du secteur.


"J'ai étudié les données transmises par l'aristocra Formbi et les ait comparés avec celles récupérées sur le Harpon. Après élimination, j'en ai déduit que les ravisseurs se sont installés dans ce système là." La carte holographique fit un zoom sur un système, puis sur une planète, et précisément la sixième lune de celle-ci. "Les cartes de l'Ascendance le confirmeront surement mais seule cette lune dispose d'une atmosphère respirable dans ce système. Je souhaiterais d'ailleurs que vous nous fassiez parvenir ce que vous avez sur elle, amiral. Toutefois, nous pouvons d'ors et déjà estimer qu'ils ont un avant-poste ici. Voici donc le plan que je vous propose."

La commodore continua de traduire en basic pour le duo qui sera impliqué. Le Grand amiral souhaitait envoyer le Steadfast, le bâtiment d'Ar'alani, en avant, en mode "discret" pour faire une reconnaissance mais pas uniquement. Selon le plan du grand amiral, elle emporterait l'escouade de commande de Rukh et le jeune Nuru, et devrait les larguer à proximité de la planète, s'il y a une installation terrestre, afin qu'ils la prennent d'assaut et libère les prisonniers. Karyn Faro connaissait les talents de discrétion des noghris, pour avoir été les frais de blagues de Rukh plus d'une fois, aussi ne douta-t-elle pas qu'ils en soient capable.

Le chiss exilé continua, parlant ensuite du croiseur du clan Chaf. Celui-ci devait sortir plus loin de la lune, arriver dans le système comme s'il ignorait exactement où aller et que chercher, en mode furtif mais pas trop, comme si le colonel était encore aux commandes et souhaitait informer ses "amis" qu'il était là, mais se diriger vers la lune tout de même. Les Grysks devraient, alors, se préparer à lui tendre une embuscade et ne pas trop surveiller d'autres axes d'approches, ce qui aidera d'autant le Steadfast à approcher furtivement selon Faro.

Le Chimaera sera derrière le croiseur, tous les systèmes actifs éteints mais prêt à passer en mode combat dès qu'ils seront proches de la lune, petite surprise à laquelle les grysks ne devraient pas s'attendre, le traître n'ayant pas pu les prévenir de sa présence. D'ailleurs, Thrawn confiera aussi une sonde à Ar'alani qu'elle pourra leur envoyer si elle a des informations à leur faire parvenir.


"Quand à l'émissaire Chaf, j'ai une mission à lui confier. Il devra remonter, en subluminique, le trajet du Harpon jusqu'au lieu de l'attaque. Peut-être que cela nous permettra d'obtenir d'autres données intéressantes." Faro se demanda si le grand amiral espérait obtenir quelque chose ou s'il voulait simplement éloigner ce vaisseau d'un champs de bataille où il n'avait pas sa place. "Enfin, ce trajet jusqu'à ce système prendra quelques jours. Nuru, Rukh, vous pourrez en profiter pour commencer à apprendre les bases du sy bisti mais en attendant, j'ai prévu ceci pour vous aider."Il leur tendu deux datapads, chacun capable de faire la traduction de cette langue en basic, et dotés d'un dictionnaire qui pourrait leur servir à apprendre la langue. Faro se demanda si le grand amiral n'avait pas commencé à travailler là-dessus avant, peut-être dans le cadre du rapprochement entre les FID et l'Ascendance chiss. Le grand amial se tourna enfin vers Ar'alani. "Le Chimaera metra beaucoup plus de temps qu'un vaisseau chiss pour atteindre notre destination. Afin de pouvoir suivre le croiseur du clan Chaf, je vais avoir besoin des services d'une de vos navigatrices, amiral. Je vous promets que seul moi et la commodore Faro seront sur la passerelle pendant le trajet en hyperluminique, ainsi qu'une personne de votre équipe si elle le souhaite."

Faro senti une légèrement tension naître du côté chiss de la table mais sans en comprendre la raison. Toutefois, elle comprenait aussi que le grand amiral savait ce qu'il demandait mais qu'il ne le faisait pas à la légère, et que cette demande n'avait pas d'autre but que de gagner du temps comme il le disait. Après tout, si ces navigateurs chiss pouvaient faire gagner du temps en voyage hyperluminique et qu'il désirait en avoir, il aurait surement déjà fait ce genre de demande, non ? Thrawn ajouta quelque chose en cheuhn que Faro ne pouvait comprendre mais qui était une promesse de veiller sur la navigatrice. Faro, ignorant ce qui allait suivre, réfléchit rapidement, n'aimant pas le fait de laisser la passerelle principale avec juste trois, ou quatre, personnes pour la gérer et décidant qu'elle s'assurera que la passerelle secondaire sera totalement opérationnelle.

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Le Chimaera
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Thrawn
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Lun 14 Déc 2020 - 19:07
Commandant Solian Simoor, 37 ans, FID

Le coup surprit tout le monde. Itawk le premier de tous, bien entendu, qui lâcha une vive exclamation de douleur, en reculant puis perdant l’équilibre. Tombant au sol, les mains contre son visage et yeux fermés. La douleur ressentie lui confirmait bien que cette femme lui avait brisé le nez en un beau coup de poing. Le Grysk ensuite qui, très surpris de la réaction de la prisonnière alors qu’elle se trouvait dans cet état, en avait même momentanément oublié son autre prisonnier, qu’il tenait toujours. Et enfin Solian, qui lui aussi fixait la future maman, bouche bée d’abord, puis la minute suivante, tellement ravi qu’il l’acclama mentalement et se promit de lui octroyer son respect éternel pour ça. Au sol, le jeune homme Chiss finit par se relever, une main contre son visage, hésitant sur la conduite à tenir. Car même du fond de son esprit perturbé et embrigadé, des scrupules restant l’empêchaient de s’en prendre physiquement à une femme enceinte. Qu’elle l’ait frappé avant ou pas.

Il resta un instant debout ainsi, comme ça, sans bouger, à la regarder, à regarder son supérieur, l’autre prisonnier, et elle de nouveau. Elle pouvait bien crier traître à tout bout de champ, il ne comprenait pas pourquoi. Après tout, il servait les Grysks depuis sa plus tendre enfance et ne les avait jamais trahis, pas une seule fois ! Il était loyal, cette femme n’avait aucune raison de lui jeter ça à la figure ! Après un moment de flottement, son supérieur, d’un ton cette fois très calme, bien trop calme, finit par lui dire doucement de sortir. Très raide, il hocha la tête et obéit aussitôt, craignant de se faire sanctionner. De son côté, Solian se retrouva la seconde suivante forcé de se remettre sur ses pieds, avant d’être entraîné à son tour de force hors de la cellule. Il ne put même pas regarder en arrière, s’assurer que la dame allait bien, avant que la porte ne soit verrouillée de nouveau. Dans le couloir, deux autres type, d’une espèce inconnue là encore, s’emparèrent de lui et le traînèrent à la suite de leur patron.

Il tenta de se débattre mais cela raviva si brutalement sa douleur au torse qu’il faillit s’effondrer complètement et perdre connaissance à cause d’elle. Bordel de… Dents serrées, il se laissa à moitié porter par les soldats, jusqu’à une autre pièce, une sorte de bureau. Ils le firent asseoir sur une chaise, où ils lui attachèrent les poignets, les jambes et les chevilles, avant de le laisser là. Solian jeta un regard vers son leur ravisseur, qui lui tournait le dos et occupé à il ne savait quoi, puis testa la solidité des liens en tentant encore de se débattre. Depuis le début de sa carrière, c’était bien la première fois qu’il se retrouvait dans une merde aussi noire. Son adversaire se retourna d’un coup vers lui et l’observa comme le ferait un animal carnivore face à un bout de viande appétissant. Le silence se prolongea encore un peu, avant qu’il ne s’approche.

Nous avons rapidement interrogé vos hommes durant le trajet, dit-il dans un Sy Bisti un peu rudimentaire. Ils ont confiance en vous.

Solian ne put s’empêcher de penser qu’ils ne devraient plus, pourtant. La culpabilité lui rongeait autant le ventre que la douleur lui tordait les côtes. Cependant, il ne dit rien du tout, même si leur ravisseur semblait attendre une réponse quelconque. Le commandant ne comptait évidemment pas lui avouer à quel point il se sentait mal d’avoir laissé son équipage se faire capturer de cette façon et de n’avoir pu empêcher tant de morts. C’était quelque chose qu’il n’avait jamais vraiment réussi à effacer de son caractère, malgré tous les entraînements, les formations et l’expérience. Il ne supportait toujours pas de ne pas pouvoir éviter la mort aux hommes qu’il dirigeait… Un trait de caractère qu’une grosse partie de la Marine avait déjà qualifié de « déplorable ». C’était d’ailleurs pour ça que l’amiral de la Cinquième Flotte s’était arrangé pour le jeter, littéralement, dans la Flotte du « sale alien », il y a des années.

Vous savez, poursuivit leur ravisseur en se penchant drastiquement vers lui, d’un ton cette fois dangereusement très doux, nous avons une certaine préférence à faire entendre raison simplement aux chefs et que ces derniers gèrent ensuite eux-mêmes leurs hommes. Le processus est plus rapide… Et empêche bien souvent des souffrances inutiles. C’est ce qui vous effraie aussi, n’est-ce pas ? Vous êtes leur commandant. Il vous reste une possibilité qu’ils ne souffrent pas à cause de vous.

Le militaire se mordit la lèvre inférieure presque jusqu’au sang, alors qu’une petite voix lui hurlait « Manipulation !! » dans le fin fond de son esprit. Une voix, cependant, plus faible que la culpabilité. Il ne pouvait pas… Il recula autant que possible contre le dossier de la chaise quand leur bourreau se pencha encore un peu plus, pouvant sentir son haleine tant il était proche. Il ne répondit toujours rien, se surprenant par contre à prier pour quelqu’un, quelque part, puisse leur envoyer de l’aide. Que ce soit les FID ou les Chiss, peu importe, il fallait sortir ses hommes de là.

Je n’ai aucune intention de me soumettre face à vous, dit-il enfin, fermement, les poings serrés. Et je n’ordonnerai à personne de le faire.

Tout le monde dit cela, au début.


Du temps, ils en avaient pour eux. Le Grysk était certain de la sécurité de cette petite base et de leur tranquillité. Qui allait venir les trouver ici ? Il se mit donc au travail avec une relative sérénité…
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Wei Nishi
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Lun 14 Déc 2020 - 20:28
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Amirale Ar’alani, de la Flotte de Défense Chiss

« Amirale, nous nous exprimons en sy bisti, s'il vous plaît. Nous n'avons rien à gagner en continuant dans notre langue. A sa demande, l'officier Vanto dirige une opération pour protéger les populations de l'Espace Sauvage, enfin la partie de la galaxie appelée ainsi par l'Empire. Soyez assurée que lorsqu'il aura terminé et que l'Empire sera reconduit hors de l'espace Sauvage, il pourra librement revenir accomplir la mission que vous souhaitez lui confier, amirale. »

Bien, c’était tout ce dont elle avait besoin de savoir pour le moment. Certains n’avaient été très enjoués, pour ce départ, mais Ar’alani avait donné son accord car elle trouvait parfaitement légitime sa volonté de défendre ces territoires, après avoir perdu sa planète natale et bien d’autres d’une telle façon. A ce moment, Chaf’orm’bintrano vint les retrouver à son tour. Elle le salua convenablement, comme dû à son rang, bien qu’elle n’en songe toujours pas moins à son sujet. Étaient-ils au complet, à présent ? Son regard se posa brièvement sur l’enfant, qu’elle avait identifié au premier coup d’œil par son âge et le sabre qu’il portait à la ceinture, en se disant que l’Aristocra Sev’eere’nuruodo n’avait pas menti, quand elle affirmait qu’il rendait un air plus jeune que son age réel. Mais tant qu’il savait ce qu’il faisait et avait les compétences adaptées, sa présence ne lui posait guère de soucis. Elle porta le regard sur la carte holographique affichée, laissant de côté toute préoccupation n’ayant rien à voir avec le sujet en cours. C’était maintenant qu’ils allaient voir si leur ancien commandant avait conservé son talent pour monter des plans avec rapidité.

Elle ne fut pas déçue, au moins. Très bien. La planète qu’il avait ciblé se trouvait à plusieurs jours de voyage, néanmoins. L’attaque avait eu lieu il y a cinq jours, ce qui voulait dire que les prisonniers eux-mêmes ne devaient être arrivés dans ce secteur que depuis peu de temps également. C’était une bonne chose, car connaissant les habitudes des Grysks, ils n’avaient sans doute pas encore eu le temps de leur retourner le cerveau comme il se doit. Cela dit, tout pouvait se passer très vite. Elle hocha doucement la tête en observant la planète, glissant un doigt sur son propre datapad afin de vérifier, dans le même temps, les données dont ils disposaient sur ce secteur. Toujours en silence, pour le moment, elle écouta le plan proposé, plissant légèrement les yeux à la première partie. Autant était-elle assez sûre des capacités que pouvait posséder un Jedi, même jeune, autant elle ignorait encore quelles étaient les compétences de ces Noghris et donc s’ils pouvaient leur confier une telle tâche. Selon, également, le nombre de prisonniers qu’ils trouveront réellement sur place, et leur état, la tâche pourra vite se compliquer.

Le croiseur avait été remis aux mains du capitaine Brast'alshi'barku, un peu secoué par son interrogatoire, mais prêt à agir, c’était certain. Il saura s’acquitter sa tâche sans heurts, de son point de vue. Bien qu’il soit encore jeune, il n’était pas idiot. En revanche, l’idée de laisser l’Émissaire Chaf participer, même pour si peu, ne lui plaisait guère… Ce vaisseau avait certes de très bonnes capacités pour la furtivité et le camouflage – très étonnant d’ailleurs car il s’agissait d’un vaisseau diplomatique avant tout – mais il n’était pas taillé pour le combat. Et si ce n’était que le seul problème… Un bref soupir faillit bien lui échapper et elle ferma les yeux une petite seconde. Personne d’autre ici ne pouvait se charger de cette petite tâche donc elle le fera.

« Le Chimaera mettra beaucoup plus de temps qu'un vaisseau chiss pour atteindre notre destination. Afin de pouvoir suivre le croiseur du clan Chaf, je vais avoir besoin des services d'une de vos navigatrices, amirale. Je vous promets que seul moi et la commodore Faro seront sur la passerelle pendant le trajet en hyperluminique, ainsi qu'une personne de votre équipe si elle le souhaite. »

Ar’alani pinça nettement les lèvres, la promesse suivante de veiller sur l’enfant ne suffisant pas immédiatement à faire décroître la tension. Ce n’était pas une demande à prendre à la légère… Il savait très bien que les navigatrices, pour la majorité très jeunes, ne se rendaient jamais sur des vaisseaux étrangers et étaient constamment entourées des leurs, en toutes circonstances. Bien qu’elle ait confiance en Thrawn, elle ne pouvait être si sûre pour d’autres. Elle posa son regard rougeoyant sur la commodore Faro, une longue minute, en la détaillant avec attention, puis de nouveau sur Thrawn. Il lui fallut une bonne minute encore, avant de répondre d’un ton lent, en Cheuhn, qu’il devait lui promettre sous serment d’effectivement parfaitement veiller sur l’enfant et veiller à ce qu’elle ne s’approche à aucun moment du moins combat. Elle lui adjoindra effectivement quelqu’un de confiance, du Steadfast, afin d’à la fois la assurer, sur un vaisseau étranger, et surtout la protéger. A présent, un autre point à régler… Et celui-là, elle devait s’en charger seule, il ne concernait aucunement les FID ici présents.

Lentement, l’amirale déposa son regard rougeoyant sur l’Administrateur du Clan Chaf, alors qu’il regardait ailleurs. Sa posture était toujours très raide et tendue, son expression à la fois rigide et lointaine… Il n’était pas vraiment avec eux, cela se voyait instantanément à son regard, l’homme s’était égaré bien loin de la situation présente, dans des pensées leur étant inaccessibles, mais dont elle pouvait néanmoins deviner une partie non négligeable. Ses expressions étaient étonnamment faciles à percer… Cet homme, contrairement à tous les autres membres de leur peuple, laissait afficher ses émotions d’une manière très complète, il ne faisait pas même un effort pour contrer cela. Bien sûr, il était un civil, ça n’avait rien de très gênant, mais c’était tout de même assez surprenant. De la part d’un politicien, que l’on s’entende bien. Il réalisa tout à coup qu’il était observé et corrigea un peu sa posture, pour sembler moins tendu, et laissa même échapper un très bref sourire, un peu blasé, ou fatigué. A sa place, elle serait effectivement très blasée, elle aussi, c’était un poste qu’elle ne lui enviait pas une seule seconde.

« Aristocra Chaf’orm’bintrano. »

Inutile de produire un effort pour rendre le ton moins froid ou sec. Ils n’avaient pas le temps pour les ronds-de-jambe, et de toute manière, leur interlocuteur ne se préoccupait guère des conventions sociales. Par ailleurs, s’il y a bien un domaine que l’amirale détestait par-dessus tout, c’était bien la politique. Elle se trouvait bien obligée de la comprendre et de s’y intéresser un minimum, cependant, moins elle devait s’en approcher et mieux elle se portait. Pourtant, aujourd’hui était un cas de force majeur… Des affaires comme celle-ci risquaient de nuire à l’équilibre de l’Ascendance, et de ses Clans. Or, c’était quelque chose qu’elle ne pouvait pas accepter. Elle ne prit que le temps d’envoyer à Thrawn un regard d’avertissement pour qu’il ne s’en mêle pas. D’une part, ça ne le concernait plus, d’autre part, il était si mauvais en politique qu’il risquerait surtout d’empirer la situation. Puis elle s’adressa au chef de Clan en Cheuhn.

« Merci de l’aide apportée jusqu’ici. A présent que nous avons les éléments en main et une trajectoire à suivre, votre présence sera plus souhaitable auprès de votre Clan. En tant qu’Aristocra, votre place ne se trouve pas sur un champ de bataille, qu’importe ses enjeux, et votre travail principal n’est pas de suivre les combats sur le terrain. D’autant plus que votre Administrateur se trouve lui aussi avec nous. Un commandant n’abandonne pas son vaisseau et il en est de même pour un Chef de Famille. Notre devoir est aussi d’assurer votre protection, or, ce ne sera pas possible au milieu d’un combat. Par ailleurs, ne pas rentrer mettrait encore plus votre position en péril. »

Elle leva vivement une main vers l’Administrateur, voyant son mouvement, pour lui faire comprendre de se taire, avec un regard autoritaire. Regard qu’elle reporta ensuite sur Formbi. Reprenant d’un ton néanmoins plus doux, quoi que toujours ferme.

« Vous en avez assez fait. En agissant ainsi, vous avez apporté beaucoup d’aide sur cette mission mais vous avez aussi mis votre position dans un péril très important. Elle était déjà fragilisée par vos efforts avec les Jedis et en couvrant votre nièce. Aujourd’hui, vous êtes allé beaucoup plus loin, sans doute beaucoup trop loin, en forçant à accepter Thrawn. Pour protéger la position de votre Clan, et donc ne pas déséquilibrer l’Ascendance toute entière, il vous faut dès maintenant rentrer et travailler à tout cela. Laissez votre Administrateur avec nous si cela vous rassure, mais vous-même, rentrez. »

Derrière l’Aristocra, son second, resté près de la porte, avait lui beaucoup de mal à cacher son désaccord à ce qu’elle parle ainsi à un Aristocra et pire encore, lui donne des ordres. Ce qui ne fit ni chaud ni froid à l’amirale car l’urgence de la situation passait bien au-dessus de ce genre de petites crispations. Un bref sourire vint flotter sur ses lèvres.

« Essayez de jouer le jeu des règles et traditions avec vos confrères, pour une fois, afin de calmer le jeu. Vous qui avez été l’un des plus rigides à ce propos par le passé, vous devriez vous souvenir comment vous y prendre aujourd’hui. »

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Mar 15 Déc 2020 - 11:47
Obtenir des éléments de réponse avait au moins eut le mérite de calmer l’Aristocra. Complètement. Entièrement. Car à présent, avec ça plus ce qu’avait trouvé aussi Thrawn, il ne faisait aucun doute que de l’aide pourra être rapidement fournie aux personnes disparues. De retour dans la salle de réunion, où Ar’alani les avaient d’ailleurs retrouvés, il s’assit assez tranquillement, écoutant enfin ce que l’amiral avait préparé. Des éléments lui échappaient encore, comme le fait que cet étrange garde du corps soit vraiment efficace ou non. Cela dit, il était prêt faire confiance à son beau-frère, sur ce coup-là. Tant qu’il pouvait revoir sa sœur vivante et en bonne santé, c’était vraiment tout ce qui lui importait. Son seul souhait, seul objectif… Si Thrawn parvenait à ça, Formbi se jurait de laisser définitivement tomber toute rancœur contre lui.

Il prit une légère inspiration, les yeux fermés, puis les porta de nouveau sur la carte, en écoutant le placement des vaisseaux proposés. Une navette était déjà repartie avec leur prisonnier à bord, en route vers Csilla. Quant à la suite… Ils verront cela. Si l’Aristocra comprenait mieux les raisons de cette traîtrise, il ne l’avait toujours pas digéré pour autant. Plongé dans le silence, il tentait autant d’imaginer la suite des opérations qu’il espérait si fort retrouver sa sœur en vie. Son regard passa lentement d’Ar‘alani à Thrawn, occupés maintenant à parler d’une des petites navigatrices. Il ne doutait pas vraiment que l’amirale finisse par accepter, elle avait confiance en son ancien subordonné, même si cette situation ne lui plaisait pas. En revanche, il n’aima guère le regard qu’elle lança d’un coup à Fartha, puis le ton employé pour s’adresser à lui.

Un ton qu’il connaissait déjà trop bien, pour l’avoir déjà entendu employé à son égard des centaines de fois depuis le tout début de sa carrière. Comprenant vite ce qui allait suivre, il retint une petite grimace, pour lui rendre son regard, déjà autant lassé qu’agacé. Il se doutait de ce qu’elle allait lui dire et effectivement, elle lança le sujet de la politique. Il savait déjà très bien qu’il avait mis sa position en péril, merci bien, il avait pris le risque en toute connaissance de cause. Et oui, ça avait été assez dur, loin des conventions, des règles… Il ne s’énerva pas plus face à elle, cependant, et ne fit pas mine de l’interrompre. Elle avait raison et il le savait. Néanmoins, il ne regrettait pas pour autant ses actions ni les conséquences possibles. Certes, les prochains jours n’allaient pas être tristes, mais ce n’est pas pour autant que, si une telle situation se reproduisait, il n’agira pas exactement de la même façon.

– Essayez de jouer le jeu des règles et traditions avec vos confrères, pour une fois, afin de calmer le jeu. Vous qui avez été l’un des plus rigides à ce propos par le passé, vous devriez vous souvenir comment vous y prendre aujourd’hui.

– Certaines de ces règles sont un frein pour l’Ascendance. Je sais parfaitement ce que j’ai remis en cause ou risqué, amirale, et je sais tout autant qu’en restant les bras croisés et suivant les traditions, rien ne changera jamais. Si perdre ma place ou autre permettra de faire changer certaines règles, ce ne sera pas cher payé. Quitte à tout perdre, autant le faire pour quelque chose qui en vaille véritablement la peine. Quant à cette opération… Vous avez raison. Je vous laisse faire.

Il avait déjà trop longtemps hésité à vraiment agir pour de bon pour faire évoluer ce qui lui déplaisait vraiment ou ce qui gênait l’Ascendance, désormais, il ne voulait plus perdre son temps. Il alla donc les laisser là, mais Fartha restera, pour suivre le déroulé des opérations et pouvoir le prévenir aussitôt du résultat. Avant de partir, cependant, il tira une petite boîte d’une poche intérieur de son habit et la donna à Thrawn.

– C’est le traitement de ma sœur. Faites-le lui prendre dès que vous la reverrez.

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Jeu 17 Déc 2020 - 21:34
Une réunion et briefing avant un combat, des cartes holographiques, une atmosphère assez silencieuse… Une ambiance très familière et ordinaire. Une atmosphère qui le rassurait, même si c’était stupide à dire, car on parlait tout de même d’un acte de guerre. Ou au moins de quelques combats. Malgré tout, et bien qu’il ne l’avouera jamais, il se sentait bien dans ce genre d’instinct. Une vie cadrée, un but à atteindre, un plan à suivre, c’était tout ce qui le réconfortait profondément. Il avait un grand besoin de ça, d’un cadre à suivre, pour se sentir bien. Pour le moment, il avait laissé là ses pérégrinations dans la Force, reprenant un meilleur contact avec la réalité pour se concentrer sur le plan présenté. D’autant plus que la première partie le concernait directement, ce n’était pas le moment de rêvasser ou de se laisser aller à penser à autre chose. Après tant de jours à juste se fourrer autant d’informations dans le crâne, de l’action allait les changer.

Même s’il y avait beaucoup de prisonniers concernés, Nuru ne doutait pas que ce soit faisable. Enfin, tout dépendait aussi dans quel état ils les trouveront, la manière dont ils seront enfermés et ce qu’ils auront pu subir durant leur emprisonnement, autant mentalement que physiquement. Mais ça pouvait se faire. Surtout avec autant de renforts ensuite derrière soi. Il se retourna avec rapidité pour adresser un petit sourire à Rukh, avant de reprendre sa position initiale et écouter la commodore leur traduire la suite. Les opérations militaires à plus large échelle, là, il n’y connaissait pas grand-chose. Dans son époque, il avait surtout participé à des batailles planétaires, peu en espace, et de courte durée. Les grands équipages et ce genre de choses, ça ne l’avait jamais concerné, aussi se garda-t-il bien d’émettre le moindre avis, même en pensée, sur ce qui était proposé. Chacun son affaire, après tout.

"Enfin, ce trajet jusqu'à ce système prendra quelques jours. Nuru, Rukh, vous pourrez en profiter pour commencer à apprendre les bases du sy bisti mais en attendant, j'ai prévu ceci pour vous aider."

"Oh… Merci."

Il prit le datapad tendu, et pendant que les Chiss présents se mettaient à discuter entre eux, en profita pour commencer à en regarder le contenu, renfoncé dans son siège. A première vue, en se promenant sur les mots et avec ce qu’il avait entendu, le Sy Bisti lui semblait tout de même très différent du Basic. Par sa construction, pour commencer, et aussi par les sonorités. L’alphabet, lui, était le même, ce qui était déjà un très gros plus lorsqu’on débutait l’apprentissage d’une langue. Enfin, pour le moment, il n’avait pas le temps de s’y mettre dès à présent. La conversation avait pris un ton assez froid et sec, avant de se radoucir un peu, et il ne saisissait que quelques mots à la volée. Le Cheuhn était… un souvenir lointain, brouillé, ce qu’il ne comprenait pas trop, car à l’âge où il avait été retrouvé, il devrait pourtant en garder plus de souvenirs. Mais non, rien ou presque, comme un si grand mur dans son esprit se dressait entre lui et ses plus anciens souvenirs.

Même sans comprendre l’échange, cependant, certains regards étaient très parlant. Enfin soit, ne pas s’en mêler, de toute façon. Il regarda soigneusement ailleurs le temps que ça se termine, puis d’un coup, l’Aristocra salua à nouveau et repartit le premier. Heu… Il allait vraiment participer à la bataille ? Non, hein ? Nuru suivit l’amirale avec un léger temps de retard, ensuite, en voyant Rukh bouger aussi. Ce n’est qu’à cet instant précis qu’il percuta qu’il allait se retrouver sur un vaisseau non pas rempli d’humains mais bien de membres de son peuple natal. Un brusque coup de stress lui fit remonter l’estomac dans la gorge et il déglutit avec une légère difficulté. Sachant en plus que ni lui ni Rukh ne parlaient encore le Sy Bisti… Bon, après, ce n’était qu’une histoire de quelques jours et avant d’aller sur une mission, donc ça ira très bien. Il s’obligea à faire passer la tension, pour ne pas se prendre une remarque, puis inspira profondément. Allez, tout ira bien. Il n’y avait vraiment aucune raison pour que le contraire se produise.
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Sam 26 Déc 2020 - 21:01
C’était sans aucun doute la situation la plus troublante et la plus stressante qu’elle avait connu de sa vie entière, sans exagérer ! Elle n’avait jamais servi sur un autre vaisseau que le Steadfast, et plus encore, jamais sur un vaisseau qui n’appartenait même pas à l’Ascendance. De toute façon, les siens ne collaboraient jamais avec des forces étrangères, rien que cela, c’était à la fois absurde et très déroutant. Pourtant, c’était bien ce qui allait se produire. Une moue aux lèvres, elle fit un effort pour se détendre et détendre en même temps la petite Lig'ilia, qui s’accrochait les bras autour de sa taille comme si sa vie en dépendait. La pauvre, ça ne faisait qu’un mois à peine qu’elle était arrivée sur ce vaisseau, commençait à peine à se familiariser avec, et aujourd’hui, on lui demandait de se rendre sur un vaisseau inconnu. A huit ans, c’était la première fois qu’elle partait si loin de chez elle et n’avait pas du tout l’habitude des situations de crise.

A leurs côtés, Gas'mat'ori n’était pas plus ravi de la situation et le leur fit savoir, durant le court trajet les emmenant vers le vaisseau FID. Il les prévint d’être prudentes, de ne pas sortir sans lui sur le vaisseau, de ne pas trop adresser la parole aux Humains présents et de ne pas tenter non plus de trop en voir ou en faire. De l’avertir aussitôt si elles rencontraient le moindre problème. En plus de ne pas communiquer de sujets importants dans une autre langue que le Cheuhn, de ne pas parler trop fort tout court, de ne pas s’approcher des personnes semblant louches, de ne pas… Vah’nya avait cessé d’écouter dès la quatrième phrase, trop occupée à réprimer l’envie de lui répondre qu’elle n’avait plus trois ans. Il ne se tut que lorsque la navette arriva dans le hangar du vaisseau étranger et qu’ils en sortirent. Deux personnes les attendaient, l’amiral exilé contre qui leur garde du corps l’avait évidemment mise en garde, même s’il n’y avait pas de raison, et une humaine, commodore, dont on lui avait donné le nom avant de partir.

"Amiral, commodore, ravie de vous rencontrer," commença-t-elle en Sy Bisti. "Je vous présente Gas'mat'ori, qui nous accompagne. Je m’appelle Vah’nya et voici ma consœur navigatrice, Lig'ilia. Dis bonjour, Lili."

La fillette s’accrochait toujours des deux bras à sa taille, à l’en étouffer, et ne bougea pas d’un pouce, ne prononça pas un seul mot non plus, et continua de garder sa tête collée contre elle. Vah’nya releva la tête pour adresser un regard d’excuse aux deux militaires, puis comme l’enfant commençait visiblement à paniquer, en regardant d’un coup autour d’elle, elle se pencha pour se mettre à sa hauteur. Souplement, Vah’nya lui passa un bras dans le dos, l’autre sous les cuisses, puis la souleva pour la porter et la serrer dans ses bras, afin de les rassurer.

"Je suis désolée, ça ne fait qu’un mois à peine qu’elle est partie de chez elle et n’a pas l’habitude, mais tout ira mieux d’ici un peu de temps, je vous le promets. De toute façon, c’est moi qui m’occuperait du départ."

Son Sy Bisti était légèrement rouillé car elle ne l’avait plus utilisé depuis un petit moment, à présent. Enfin, pour le moment, s’il y avait un endroit calme pour que la petite reprenne ses esprits en attendant de prendre son propre quart… Leur garde du corps pourra aussi rester avec elle, après tout, Vah’nya ne pensait pas que qui que ce soit allait lui sauter dessus pour la dévorer, sur la passerelle de ce bâtiment. C’est ce qu’elle affirma en Cheuhn sur le chemin, ce à quoi leur baby-sitter lui répondit vivement qu’il était là pour veiller sur elle le temps qu’elle fasse son travail. Il semblait même offensé qu’elle lui demande de rester avec la plus jeune, alors que ce sera elle la « plus en danger » lorsqu’elle s’unira à la Force pour piloter le destroyer.

"Qui va venir m’agresser ici ? L’amirale a confiance et tous ces gens ont eux aussi de collaborer avec nous pour ce combat."

"Car l’Aristocra des Chaf a forcé la main de tous."

"Soit, mais cela n’empêche pas que je ne risque rien ici."

"Si vous mourrez à cause d’une négligence grossière, vous rendez-vous compte des conséquences ?"

"Sentez-vous comme une aura de surprotection dans l’air ?"

"Oh, ne faites pas comme si vous n’aviez pas l’habitude."

Elle lui jeta un regard noir, en réponse au sein devenu goguenard, puis renonça à pousser le débat plus loin. Peine perdue, de toute manière. Elle s’occupa d’abord de déposer Lili dans des quartiers assez proches de la passerelle, sans qu’ils n’aient rencontré personne ou presque sur le trajet, et l’embrassa longuement sur le front en lui promettant qu’elle reviendra vite. D’ici là, il fallait qu’on lui montre les commandes de ce destroyer, ça différait sans doute des vaisseaux Chiss… Et son baby-sitter du jour la suivit comme son ombre, bien sûr.
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Dim 27 Déc 2020 - 14:00
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•••• Base Terrestre et campement des prisonniers ••••

Les images des caméras de surveillance passaient de l’une à l’autre avec régularité, montrant les cellules, les couloirs, les salles de « travail » et les environs, à l’’extérieur. Itawk les regardaient de temps en temps, tout en menant sa propre tâche, plissant un peu ses yeux rouges sang lorsque la caméra montrait la femme enceinte dans sa cellule. Il se frotta un peu le nez, encore sensible même après avoir été soigné, encore interloqué de s’être pris un coup de sa part il y a deux ou trois jours. Bien sûr, il ne l’avait pas frappée en retour. Prisonnière ou non, il ne pouvait tout de même pas agresser une femme enceinte. Rebaissant les yeux, il soupira un peu, concentré sur les circuits électroniques qu’il était en train de modifier. En ce moment, il travaillait sur un appareil d’identification plus sophistiqué que ceux qu’ils devaient utiliser pour l’instant, plus sécurisé, également. Relevant encore les yeux vers les écrans de surveillance, il crut vaguement voir une ombre dans un coin, puis plus rien, en regardant mieux. Tout était très calme.

Il continua à travailler encore une dizaine de minutes sur son appareil, puis dû le reposer, car c’était l’heure de sa ronde. Il sortit assez tranquillement dans le couloir, s’écartant dès le début de la zone où les deux Grysks étaient occupés à « interroger » le commandant des hommes capturés il y a quelques jours. Voilà trois jours qu’ils étaient occupés avec lui, prenant tout leur temps car ils souhaitaient expérimenter une nouvelle méthode de manipulation mentale sur lui, d’après ce Itawk avait compris. Il n’avait pas posé plus de questions, bien entendu, ça ne le concernait pas et il avait confiance en les capacités de ses maîtres. Il fallait dire qu’il les servait depuis si longtemps ! Depuis… Il ne savait plus vraiment, il était né sur cette planète, non ? Son plus vieux souvenir était un jour très chaud, un peu comme aujourd’hui, dans cette base même, où il suivait des adultes pour commencer son entraînement. Il était tout petit, alors, mais ne se rappelait plus très bien quel âge il avait. Bah, peu importe.

Derrière la base, alors qu’il regardait un peu partout sans vraiment trop s’inquiéter, il vit tout à coup du mouvement, près des trois cargos qui étaient conservés en réserve, pour les périodes plus chargées. Il y avait un nouvel arrivage ? Sortant, il commençait à avancer lorsqu’un coup, il se raidit, sentit que quelque chose, ou quelqu’un, était dans son dos. Mais avant d’avoir eu le temps de se retourner, il reçut un brusque coup en plein dans l’arrière de la tête et s’écroula de tout son long dans le sable. Assommé. Derrière lui, le Nohgri le retourna avec précaution sur le dos et se pencha pour vérifier que sa cible était bien évanouie. Satisfait, il s’occupa alors de l’attacher puis le traîna sur le cargo le plus à gauche, le mettant dedans avec deux autres Chiss, tous deux ayant aussi moins de trente ans, et également ligotés et bâillonnés. Récupérer aussi ces êtres bleus ne faisait pas partie des ordres mais le Nohgri s’était dit que leur peuple aimerait bien les récupérer au passage, pour les déconditionner, et avait donc pris comme initiative d’assommer et capturer ceux qu’il croisera sur le chemin. Il ne les cherchait même pas, il s’était juste contenté d’envoyer au dodo ceux se mettant sur sa route.

Un droïde restait là à les surveiller. Itawk ne resta pas évanoui longtemps, cependant, le coup n’avait pas eu pour but de lui causer une commotion cérébrale. Lorsqu’il rouvrit péniblement les yeux, il réalisa avec panique qu’il était couché, pieds et poings liés, dans le cargo, près de deux de ses amis, du même âge que lui, toujours évanouis. Il voulut crier pour donner l’alarme mais avait un foulard serré sur la bouche. Le droïde, lui, resta de marbre, son arme pointée vers eux.

– Restez tranquilles, ordonna-t-il de sa voix mécanique en Sy Bisti. Vous avez été sauvés.

S’il avait pu lancer autre chose que des « Mmh mmh !! », Itawk l’aurait agoni d’injures. Il tenta vainement de se libérer les bras ou les jambes, mais les liens, trop serrés, l’étouffaient déjà presque, impossible de s’en défaire juste avec la force brute. Il put juste prier pour que leurs chefs comprennent que la base était prise d’assaut et réagissent vite !

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Dim 27 Déc 2020 - 17:13
La chaleur était toujours aussi étouffante, dans cette pièce, et la rendait malade. Sa robe n’était pas prévue pour ce type de température mais pour celles de Csilla, elle n’avait jamais vécu avant dans des endroits aussi étouffants et n’en avait pas l’habitude. La sueur perlait sans discontinuer sur son front et elle se sentait épuisée, même alors qu’elle ne pouvait pourtant faire aucun effort physique. La majeure partie de son temps, elle le passait allongée sur le côté, sur la couchette, lèvres sèches car ils n’avaient pas assez d’eau pour boire, chaque jour. Au début, elle avait eu peur qu’on ne l’agresse ou qu’on ne fasse du mal à son enfant, mais personne n’avait plus rien tenté depuis le moment où elle avait cassé le nez du type qui avait essayé. Il s’était écoulé depuis… Deux jours ? Trois jours ? Dur de le savoir. La jeune femme ne cherchait pas vraiment à le savoir, ça aurait le don de la déprimer, elle se contentait d’attendre. Quelqu’un allait bien les trouver, non ? Ils ne devaient tout de même pas être si loin de l’Ascendance, quelques jours de voyage au maximum. Les leurs allaient finir par les retrouver, c’était certain.

Celui qui l’inquiétait surtout, c’était le commandant Simoor. Leurs ennemis venaient l’arracher à la cellule le matin et le remettaient ici le soir, dans un état… à vous faire peur. L’homme, pourtant affable et qui discutait facilement en temps normal, semblait très perturbé. Elle avait bien tenté de lui parler, de l‘aider à garder les pieds sur terre, il répondait à côté ou pas du tout, hagard, il avait l’air de douter de qui il était, ce qui était très effrayant à voir. Même ce matin, il avait du mal à juste aligner quelques mots. Depuis sa couchette, immobile, elle le voyait répéter en boucle les mêmes gestes nerveux, sans en comprendre la signification, et murmurer pour lui-même des mots incompréhensibles. Il ne cessa pas lorsqu’il fut à nouveau emmené elle ne savait où… De nouveau seule, Ewime referma les yeux, culpabilisant de ne pouvoir rien faire pour l’aider, elle non plus, et se renferma sur ses propres pensées. Un bras sous elle pour soutenir sa tête, son autre main posée contre son ventre, avec le maigre espoir que ce seul geste suffise à rassurer son bébé.

Elle avait dû s’endormir, ou plus probablement s’évanouir, quand elle fut ramenée à elle par des petits bruits secs et lointains. Quoi encore, cette fois ? Les bruits se rapprochèrent, alors qu’elle peinait à rester conscience, puis un temps plus tard, la porte s’ouvrit de nouveau. S’attendant à voir les Grysks, elle écarquilla un peu les yeux en voyant à la place un petit garçon Chiss entrer. Ces monstres avaient de nouveau capturés et enlevés des personnes innocentes ?! Un enfant, en plus ! Le pauvre petit devait être si effrayé… Elle tendit la main vers lui pour qu’il se rapproche plus près et lui prit la main, complètement bouleversée.

« Mon pauvre chéri… Ne t’inquiète pas, ça va très bien se passer, tu vas vite retrouver ta maman, je suis sûre que les nôtres vont nous retrouver tôt ou tard, n’ai pas peur. Comment t’appelles-tu, mon grand ? Tu as été blessé ? Tu as mal quelque part ? Comment as-tu été capturé ? D’où viens-tu ? Tu as été pris avec d’autres ? »

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Mar 29 Déc 2020 - 17:37
Chacun parti pour se préparer à ce qu'il devait faire : l'aristocra regagna son vaisseau mais Faro ignorait s'il rentrera directement sur son monde capitale ou s'il effectuera la demande de Thrawn avant. Son administrateur regagna le croiseur de la famille Chaf pour le représenter. L'amiral Ar'alani regagna le Steadfast où Rukh et Nuru la rejoindraient rapidement, avec la navette d'assaut des noghris. Faro fut rassurée pour eux sur un point : ils avaient les deux datapads de traduction langue sy bisti - basique avec eux. Au moins, ils pourront communiquer un minimum pendant le trajet et la mission. Elle s'inquiétait légèrement pour le jeune chiss mais Thrawn l'estimait capable de suivre le rythme des noghris, et ceux-ci le protègeront certainement en plus. Il restait à préparer le Chimaera au voyage vers le système où se cachent ces grysks. Faro donna ses instructions pour transférer le personnel de la passerelle vers la passerelle secondaire. Certes la principale gardera le contrôle, vu que les mystérieux navigateurs chiss s'occuperont du voyage hyperspatial, mais elle tenait à ce que tout soit prêt au cas où il y ait le moindre soucis pendant le voyage.

Le grand amiral la prévint quand les envoyés de l'amiral Ar'alani arrivèrent et elle rejoignit la baie d'amarrage, où seul son supérieur se trouvait.


"Le Chimaera est prêt selon vos ordres, monsieur."

"C'est parfait, commodore."

La passerelle de l'élégante navette chiss se baissa... et Faro fut surprise par l'âge de l'une des personnes qui en descendirent. On dirait une enfant.

"Amiral, commodore, ravie de vous rencontrer. Je vous présente Gas'mat'ori, qui nous accompagne. Je m’appelle Vah’nya et voici ma consœur navigatrice, Lig'ilia. Dis bonjour, Lili." Faro regarda la jeune femme qui parlait, se demandant pourquoi l'homme, le plus âgé, ne disait rien. Ar'alani a forcément du envoyer quelqu'un parlant le sy bisti, non ? "Je suis désolée, ça ne fait qu’un mois à peine qu’elle est partie de chez elle et n’a pas l’habitude, mais tout ira mieux d’ici un peu de temps, je vous le promets. De toute façon, c’est moi qui m’occuperait du départ."

"Il n'y a aucun soucis, Vah'nya. Je suis le grand amiral Mitth'raw'nuruodo et voici le commodore Faro. Lieutenant Gas'mat'ori, vous ne verrez pas d'inconvénient si le commodore vous appelle Smato, n'est-ce pas ?"

Aux oreilles de Faro, qui connaissait un peu son supérieur, cela ne semblait pas vraiment une requête. Cela dit, les chiss semblaient estimer que les humains écorchent leur nom et elle a constaté que, tous, préfèrent qu'ils les appellent par leur "nom court".

"Avant que nous ne partions, Vah'nya, Lig'ilia, veuillez me suivre, je vais vous expliquer le fonctionnement du matériel impérial."

Tout en marchant, elle écouta une conversation entre les deux invités les plus âgés, sans rien comprendre de leurs propos vu qu'ils parlaient en chiss. Discussion à laquelle le grand amiral se joignit à son tour, et s'attira un regard noir de Smato, qui n'osa rien dire après cela.

"Qui va venir m’agresser ici ? L’amirale a confiance et tous ces gens ont eux aussi de collaborer avec nous pour ce combat."

"Car l’Aristocra des Chaf a forcé la main de tous."

"Soit, mais cela n’empêche pas que je ne risque rien ici."

"Si vous mourrez à cause d’une négligence grossière, vous rendez-vous compte des conséquences ?"

"Sentez-vous comme une aura de surprotection dans l’air ?"

"Oh, ne faites pas comme si vous n’aviez pas l’habitude."

"Assez, lieutenant ! Vous insultez mon équipage et la confiance de l'amiral Ar'alani par vos propos ! Si vous êtes incapable de vous tenir, cela sera signalé et vous ferez le voyage dans vos quartiers !" Thrawn passa alors au sy bisti, avec le même ton calme mais accompagné de cette petite pointe de commandant et d'autorité polie. "Je vous demande aussi de vous exprimez en sy bisti en présence du commodore, ne serait-ce que par politesse ! Vous serez de quart avec la navigatrice Lig'ilia car elle sera plus à l'aise avec vous et je serais aussi de ce quart ! Le commodore Faro sera de quart avec la navigatrice Vah'nya."

Faro hocha la tête, et se demanda si le choix du grand amiral n'était pas que pour rassurer la jeune chiss ou pour éviter qu'elle et ce lieutenant ne soient ensembles. Elle suivit les quatre chiss et resta avec eux pendant que le grand amiral expliquait, tranquillement, aux deux jeunes femmes le fonctionnement du vaisseau, au niveau du pilotage. Puis, elle resta avec la nommée Vah'nya, pour l'aider si elle a des questions, pendant que le grand amiral conduisait les deux aurtes dans les quartiers qui leur ont été attribué, en fait ceux du grand amiral qui a un accès rapide pour la passerelle. Celui-ci a pris quartier dans une chambre proche, et verrouillé sérieusement son bureau et sa salle d'entraînement.

Quand il revint, pour s'assurer que tout va bien, Faro délaissa la vision donnée par un vol hyperspatial pour venir vers lui.


"Excusez moi, monsieur, mais.. est-ce normal.. une enfant ?"

"Ne vous inquiétez pas, commodore. Je ne peux vous expliquer mais elles sont formées pour cela. Cela étant, je ne sais pas si c'était une bonne idée de la part de l'amiral Ar'alani d'envoyer une navigatrice aussi jeune, et c'est pour cela que je serais près d'elle."

Faro hocha la tête et retourna à son poste, le grand amiral restant un peu puis regagna aussi son bureau pour travailler, ou sa salle de méditation ? C'était presque son bureau, aussi. Le vol hyperspatial fut tranquille mais surprenant, avec le vaisseau semblant manoeuvrer en plein voyage, ce qui n'était pas habituel pour l'équipage humain du vaisseau. Quand, après trois jours, ils sortirent d'hyperespace, le croiseur se trouvait devant eux, comme s'ils avaient volé en escadrille. Faro fit couper tous les systèmes du vaisseau, sauf les indispensables bien sur, et rappela le personnel sur la passerelle principale. Thrawn signala au trio invité qu'ils pouvaient rester et observer, s'ils le désiraient, où rester dans leur quartier à leur convenance.

Le croiseur chiss avança vers le monde où les grysks devaient se trouver, mais pas de façon immédiate, comme l'avait demandé Thrawn. Après quelques heures, il affina son cap et se dirigea plus visiblement vers la géante gazeuse et la lune qui intéressait tout le monde. Quand les deux vaisseaux approchèrent de la dite-lune, proche de la géante au point que son champs gravitation limitait les trajectoires de saut vers la lune, ce qui réduisait un peu de son intérêt stratégique. Cela étant, cela réduisait aussi les points de fuite ennemis et le vol, apparemment erratique, du croiseur chiss le faisait approcher sur une zone où il aura du mal à fuir par un saut hyperspatial. C'est Thrawn qui a fait parvenir ce trajet, via une communication laser.

Deux signaux apparurent alors sur les détecteurs, passifs, du Chimaera : deux appareils de la taille de croiseurs lourds qui étaient en position d'interception du croiseur chiss.


"Passer le Chimaera en alerte rouge, que les pilotes gagnent leurs appareils, commodore. Que l'escadrille Une décolle."

"A vos ordres, amiral."

Faro transmis les ordres et le vaisseau reprit vie, alors que le croiseur chiss se dégageait légèrement sur le côté. Les Tie décollèrent du hangar principal mais Thrawn n'envoya qu'une escadrille faire un passage sur les deux croiseurs, qui libérèrent tous deux une version plus petite de leur appareil. Faro regarda son supérieur étudier l'attaque de ses appareils.

"Escadrille une, refaite un passage, par deux. Seul le second pilote tire."

Faro se concentra pour essayer de voir ce que le grand amiral avait remarqué.

"Intéressant, n'est-ce pas, commodore ?"

"Euh, certainement, monsieur, mais je ne vois pas ce que vous avez vu."

Elle dit cela sans crainte, alors que d'autres commandants auraient pris cela pour une faiblesse intellectuelle, une incapacité stratégique et l'aurait sanctionnée pour cela. Ce n'était pas le genre de Thrawn, par contre.

"Vous allez comprendre : escadrille deux et escadrille Defender : groupez vous ensemble : un tie de Deux devant, un Defender derrière. Le Tie ne tire pas, le Defender a l'autorisation d'user de tout son armement."

Faro regarda le décollage des deux escadrilles, se demandant pourquoi les mixer ainsi, ce qui rendrait les Defender moins efficace car devant réduire leur vitesse à celle de celui qui les précède. Puis, elle nota, à leur second passage sur les croiseurs grysk, que les tirs ennemis ne ciblaient que le premier des deux appareils, ignorant le Defender qui tirait au missile, alors que son co-équipier se concentrait à esquiver les lasers grysks.

"Bien, si nous testions la même chose, commodore, avec des vaisseaux plus importants ?" Dit Thrawn en regardant Faro.

"Oui, monsieur. Communication : dites au croiseur chiss d'avancer sur Bandit deux, par deux trois six. Elevez le Chmaera pour le suivre tout en gardant un axe de tir global ! Que les tie se concentre sur Bandit trois et quatre !"

Faro vit Thrawn hocher la tête, d'approbation.

"Bien, essayons de ne pas tous les détruire, maintenant, commodore."

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[Mini-event] A la recherche des disparus Thrawn12
Le Chimaera
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Mer 30 Déc 2020 - 19:15
Animation

•••••• Base terrestre, Solian Simoor, 37 ans, commandant des FID ••••••

C’était une sensation étrange, d’être prisonnier de son propre esprit… De ne plus discerner avec exactitude ce qui appartenait à la réalité et ce qui appartenait à ses propres délires et rêves flous. Solian était assis, ou croyait l’être. Non, non, il était allongé par terre… Ses jambes ne lui obéissaient pas. Ses bras non plus. Il sentait vaguement une main posée contre son front, sans pouvoir réaliser le moindre effort pour la faire partir. Le monde était flou, tout était flou, à vrai dire, il ne distinguait pas vraiment ce qui se passait autour de lui. Comme si on avait rempli ses oreilles d’un épais coton et placé devant ses yeux un filtre étrange. La bouche entrouverte, le regard vitreux, il peinait même à se souvenir de son propre noms. Des pensées très vagues lui traversaient la mémoire, il n’avait aucun contrôle sur elles. Puis, tout à coup, un cri de rage, qui lui semblait proche. Et un choc sourd qui fit trembler le sol. L’homme à terre ne bougeait toujours pas, seul son torse soulevant faiblement à intervalles réguliers laissait comprendre qu’il était toujours en vie.

Dans son champ de vision, les formes et les couleurs s’agitèrent très soudainement et très vivement, c’était encore plus étrange. Il y avait aussi bien plus de bruit. Une forme s’approcha de lui au milieu de ce maelström, des mains l’agrippèrent et le redressèrent, d’autres le maintinrent dans le dos. Il crut entendre crier « Commandant !! » d’un ton angoissé et pressant, puis un nom. Était-ce son nom ? Mais il n’avait pas de nom. Inexpressif, incapable de percevoir autre chose que cette forme très vaguement familière, il resta immobile et silencieux. Complètement inerte. Une poupée de chiffon, si on pouvait dire, sans contrôle aucun sur son propre corps. Mais était-ce son corps ? Il sentit tout de même une main s’agripper à son poignet le faire basculer en avant. Il fut soulevé du sol, porté en travers des épaules de la forme qui continuait de répéter « Commandant, vous m’entendez ? ». Autour d’eux, les bruits violents n’avaient pas cessé. Du fin fond de son esprit embrumé, une petite voix lui souffla « un combat se mène ».

Puis tout à coup, un souffle brûlant et une détonation qui parvint à percer violemment la brume pour le secouer tout entier. Un fracas assourdissant, et une projection. A terre de nouveau, Solian, choqué et sonné, était toujours inerte, en revanche, l’engourdissement de son esprit avait été secoué par le choc soudain. Il sentait la fumée, entendait le bruit de petits cailloux retombant au sol, et comprit même avoir été protégé par un autre, bien qu’il ne sache pas qui. Des bras puissant se saisirent de lui, l’emmenèrent, il ne put pas se débattre. Les oreilles encore en partie bouchées par la faute de l’explosion. Des mots, ci et là, lui parvenait. Effondrement complet, combat orbital, chaos, mort, cargos… L’homme inerte avait l’impression d’être une mouche tapant désespérément contre un carreau dans l’espoir de s’échapper, sans succès. Il se fit traîner de longues minutes, puis d’un coup, laissé tomber contre une surface molle mais pas désagréable. Une forme trouble, penchée sur lui, très près, répéta « Commandant ? ».

Il observa la forme en clignant des yeux. Plusieurs fois. La forme se précisa un peu. Solian put enfin lentement lever la main et la tendre vers la forme. Il toucha ce qui semblait être un visage… A bout de forces, cependant, il laissa retomber sa main mais la forme l’attrapa au vol et la serra. Un contact qui, curieusement, fit du bien à l’homme. Il se laissa ensuite tomber dans une bienheureuse inconscience, laissant là tous les formes et les bruits qui l’encerclaient pour un temps.

•••••• Orbite, croiseur Miinum ••••••

En orbite de la base, les choses ne se déroulaient pas comme prévu mais ce n’était pas non plus une catastrophe. L’équipage du croiseur Miinum, un des deux bâtiments chargé de surveiller la base, était composé presque entièrement de Darshis. Un peuple au service des Grysks depuis des années, qui les craignaient, et habitués de ces régions sauvages dans la galaxie. A bord, quelques humains également, des pirates locaux, fraîchement « intégrés » à la protection de cette base, et qui n’étaient pas plus rassurés par la situation. Voir débarquer d’un seul coup un destroyer sur ce qui était devenu un champ de bataille avait provoqué une vive agitation, néanmoins, leur équipage et celui de second bâtiment ne s’étaient pas laissés démonter. Par habitude, ou plutôt, par crainte des représailles de leurs chefs si jamais ils devaient échouer à défendre la base. A bord, un des plus jeunes pirates capturés, Myren, regardait anxieusement le croiseur et le destroyers ennemis, ainsi que les chasseurs. C’était la première fois qu’il était au cœur d’une bataille impliquant de si gros vaisseaux.

Il n’était pas un combattant, mais un simple faussaire et craqueur de codes, placé sur ce vaisseau comme responsable des communications. Capturé avec d’autres, il se contentait depuis de suivre les ordres de son chef de groupe, devenu bizarrement entièrement soumis aux ordres des Grysks, presque du jour au lendemain, et de se faire le plus petit possible. L’arrivée brutale d’un destroyer impérial dans ce secteur l’angoissait terriblement et il avait de la peine à le cacher. Puis, alors que les ennemis commençaient leur valse de chasseurs, il reçut un message plus bouleversant encore de la part de la base. Balbutiant, il fit aussitôt basculer l’envoi sur le haut-parleur de la passerelle. Paniqué, l’homme à terre hurlait que la base avait été attaquée, que les prisonniers s’étaient enfuis, et que les Grysks s’étaient fait eux-mêmes exploser. Une partie de la base avait été soufflée avec eux, ainsi que leur travail en cours. Myren réfléchit très rapidement, puis profita de la confusion pour tenter d’envoyer un message à leurs adversaires.

Malheureusement, dans la panique et le stress, il ne sut plus très bien comment procéder et les seuls mots parvenant à partir fut une série de grésillements et les mots « Grysks, explosion ». Il ne put recommencer car le commandant de la passerelle, revenu à sa hauteur, donnait de nouveaux ordres et il ne pouvait prendre le risque. Il restait juste à espérer qu’ils ne se fassent pas tous réduire en poussière comme la base l’avait été.

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[Mini-event] A la recherche des disparus Qhao
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Dim 3 Jan 2021 - 19:23
Ces trois jours de voyage avaient été…. Très étranges. Nuru avait passé le plus clair de son temps avec les Noghris, pour se familiariser avec eux et aussi pour éviter de trop se fourrer dans les jambes de l’équipage Chiss. Il se sentait très mal à l’aise avec eux, c’était stupide à dire puisqu’il appartenait littéralement à la même espèce, mais c’était comme ça. Et de toute façon, en trois jours à peine, pas le temps de fraterniser ou d’être curieux. Il passait surtout son temps à penser à la mission qui les attendaient et à commencer à mémoriser quelques mots de Sy Bisti. Les bases, autrement dit, ce qui ne l’aidait pas des masses à communiquer pour le moment. Même si certains mots sonnaient étrangement familiers, comme s’il avait déjà entendu à maintes reprises par le passé. Ces quelques jours de voyage s’étaient écoulé sans problème particulier, ils avaient pu en profiter pour mettre au point la manière d’approcher, réfléchir à différents scénarios.

Aussi, quand il fut temps de passer de la théorie à la pratique, il se sentait prêt, l’esprit en paix. Il avait confiance en les Noghris et assez confiance en lui-même pour être sûr de ne pas paniquer au pire moment ou avoir peur. Il s’attendait néanmoins à des problèmes immédiats, avant et pendant leur arrivée sur place, mais rien… Ils se posèrent très tranquillement, sans aucun souci à l’horizon, et purent même pénétrer dans la base sans problèmes non plus. Les Noghris étaient rapides, discrets, et dès les premiers mètres, ils tombèrent sur un jeune Chiss, visiblement en pleine patrouille. Le pauvre n’eut même pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il se fit assommer, ligoter, puis traîner au loin par un des Noghris. Voilà qui était fait… Nuru ne s’en préoccupa pas plus que ça, préférant en suivre un autre à la recherche des cellules.

Grâce à la Force, il pouvait faire glisser doucement les verrous sans provoquer le moindre bruit et sans dégâts, un petit tour assez simple et très pratique. Dans la première cellule qu’ils trouvèrent, trois hommes, enfermés dans une pièce plus qu’étouffante, qui sursautèrent d’abord en les voyant entrer puis réprimèrent de justesse un petit cri de joie. Un des Noghris leur marmonna de ne pas se faire remarquer et demanda s’ils savaient où étaient les autres. Apparemment, les cellules s’étendaient sur une zone assez large de la base… Ils ouvraient toutes les portes ou presque, sur leur chemin, parfois en devant assommer ou neutraliser d’autres ennemis tombant contre eux. Le tout toujours en silence. Encore plus loin, en forçant une autre cellule, il tomba tout à coup sur une femme Chiss, enceinte, et comprit qu’il devait s’agir de la sœur de l’Aristocra. Elle avait l’air très… Hum… Pas bien du tout…

Il s’approcha d’elle, pour mieux juger de son état, et elle lui attrapa la main, avec une expression bouleversée. Tout va bien, maintenant ! Il tourna la tête pour appeler un des hommes libéré, comme lui-même n’était pas capable de la porter sur son dos, qu’il vienne lui filer un coup de main.

"Mon pauvre chéri… Ne t’inquiète pas, ça va très bien se passer, tu vas vite retrouver ta maman, je suis sûre que les nôtres vont nous retrouver tôt ou tard, n’ai pas peur. Comment t’appelles-tu, mon grand ? Tu as été blessé ? Tu as mal quelque part ? Comment as-tu été capturé ? D’où viens-tu ? Tu as été pris avec d’autres ?"

Nuru en resta sidéré, un instant, incapable de croire que cette femme arrivait à jouer les mères protectrices alors qu’elle-même était dans cet état. Il finit par lui balbutier son nom, puis se reprit, en lui disant que non, il n’avait pas été capturé mais qu’ils étaient ici pour les libérer, au contraire. Derrière lui, il entendit comme un bref éclat de rire, étouffé, et se retourna pour jeter un regard noir à l’humain entré pour aider. C’est bon, hein ! Ils ressortaient juste dans le couloir quand une violente explosion secoua tout à coup la base. Le jeune garçon perdit l’équilibre sous le choc et se ramassa par terre, protégeant aussitôt la tête avec les bras, le sol tremblant sous eux. Il s’écoula une bonne minute avant que le fracas ne diminue et qu’il entende quelqu’un crier que leurs adversaires s’étaient fait exploser.

La fumée venait envahir le couloir jusqu’à eux, la base en tremblait encore, des fissures inquiétantes venaient maintenant craqueler les murs. Comme la discrétion était maintenant officiellement morte, ils se dépêchèrent pour aller ouvrir le plus vite possibles les derniers zones et cellules encore non atteintes pour être sûrs de bien récupérer tout le monde. Puis décamper de là. Les Noghris avaient « réquisitionné » des cargos laissés en dépôt, derrière la base, et y faisaient monter tous les hommes, avec quelques prisonniers faits sur le chemin. Après en avoir fini lui aussi, il suivit les deux derniers Noghris en courant pour retourner dans la navette et y grimper. Malgré le succès de l’opération, il était encore secoué à cause de l’explosion, jamais ils n’auraient pensé que les deux ennemis responsables de cette base allaient se faire exploser ! Pas alors qu’ils étaient attaqués et que toute leur installation était menacée ! A quoi ça rimait ?!

"On a vraiment tout le monde ?"

"Oui. La fête a commencé, en orbite."

Le destroyer Chiss attendait les cargos, en orbite, déjà prêt à réceptionner tout le monde. Nuru avait profité du court trajet pour se calmer un peu et finir de se déboucher les oreilles. Rukh marmonnait que l’état mental du commandant humain n’était pas très rassurant et qu’il fallait éviter de le laisser sans surveillance, dans un premier temps.
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