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 :: Chaos :: Zone Est :: Ascendance Chiss :: Csilla :: Csaplar, souterraine
Dim 7 Fév 2021 - 10:34
Ce type de méthode n’était sans doute pas très sport, c’est certain, cependant, la fin justifie les moyens, n’est-ce pas ? Neynoa, le père de cette chère Namia comprenait très bien la situation et n’était pas satisfait de la tournure que celle-ci prenait. Il avait donc accepté sans peine que son cousin vienne également ce midi, sans en avertir à l’avance Namia, pour le déjeuner. Il avait profité du départ de Formbi vers Nirauan, aujourd’hui, pour inviter sa cadette à déjeuner à la maison, puis avait averti Udozc qu’il pouvait venir également, pour lui parler. Les deux hommes avaient longuement discuté de tout cela en amont, et même si l’Aristocra n’était bien sûr pas rentré dans les détail, il avait su faire comprendre qu’il était préférable, pour le bonheur de sa fille et pour lui-même, de coopérer pleinement et de le laisser faire. Après tout, quand un homme perdait la raison, il était du devoir de la famille de son épouse de tout faire pour la préserver de cette folie grandissante.

La partie venait à peine de commencer, cela dit, et la tension n’était pas encore si présente. Du moins, pas à grande échelle, les premiers petits tracas n’étaient pas encore si importants. Pour le moment, bien sûr. L’Aristocra descendit de son transport devant la maison de ses parents éloignés, puis sonna tranquillement à la porte. Neynoa ne tarda pas à venir lui ouvrir, lui confirmant à son entrée que Namia était bien là. Cette dernière avait hésité avant d’accepter de venir aujourd’hui, mais son père avait insisté, rappelant que ce n’était pas parce qu’elle était désormais mariée qu’elle ne devait plus venir sur Csilla ni rendre visite à ses parents. Bien sûr qu’elle avait hésité, songea Udozc avec ironie en ôtant son long manteau, elle ne devait pas être idiote au point d’ignorer la menace réelle planant sur son époux et qui risquait de tomber sur elle également. Ses parents n’en avaient pas conscience encore, certes, mais elle si.

Son regard, lorsqu’il pénétra dans le salon, ne le trompa d’ailleurs pas. Elle savait tout, oui. Curieux, il aurait songé qu’elle en aurait parlé aussitôt à ses parents et ses frères. Peur qu’on ne la croit pas, peut-être ? Il la salua avec une grande courtoisie, puis lui déclara qu’il souhaitait lui parler en privé. Son père les avaient laissé, fuyant presque sous le regard accusateur de sa plus jeune enfant. Mmph, il avait toujours été faible. L’Aristocra invita sa cousine éloignée à venir marcher un peu avec lui dans la longue serre couverte, attenante à la maison, afin d’y être tranquille. Son regard glissa un instant sur le ventre arrondi, maintenant bien visible, de sa parente, et il secoua la tête. Quelle tristesse, pour cet enfant, d’avoir été conçu par ce genre d’homme ! A cette heure, il devait être arrivé sur Nirauan, ou en chemin, sans doute parti là-bas pour s’occuper de sa prostituée de petite sœur.

N’en voulez pas à votre père, commença-t-il en glissant doucement un doigt contre une des plantes de la serre. Il s’inquiète pour vous. Personne n’aurait osé imaginer que des problèmes pourraient survenir de cette façon, qu’un Aristocra pourrait désirer se lancer dans des projets insensés et braver toutes nos lois, au point d’en perdre la raison… Bien que vous ayez eu un effet apaisant sur votre époux, ce qui est fort louable, je crains que cela ne suffise plus.

Toutes les sociétés produisaient des branches pourries, qu’il fallait couper afin qu’elles ne contaminent pas les autres. C’était très naturel. Ceci étant, il était inutile de faire une coupe trop grossière et trop large, si on pouvait encore l’éviter.

Je ne souhaite pas que vous soyez touchée par les problèmes qu’il ne cesse de créer, Namia. Vous n’y êtes pour rien et vous n’avez pas à y être entraînée. Bien des personnes seraient très rassurées que vous reveniez sous la protection de notre Clan.

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Dim 7 Fév 2021 - 11:28
Sa mère l’avait accueillie assez froidement, en commençant par lui demander pourquoi il avait fallu tant insister pour qu’elle vienne sur Csilla leur rendre visite, aujourd’hui, pourquoi venir voir ses propres parents devait être un si âpre sujet de débat avant d’être accepté. La future mère ne savait comment lui répondre sans l’inquiéter, ou être crue, tout simplement, et s’était donc contentée de dire qu’elle avait eu beaucoup à faire, ces derniers temps, sans compter que voyager la fatiguait assez. Pour le moment, rendre visite à ses parents était possible sans prendre de risque important, mais elle savait que ça ne durera pas longtemps… Heureusement, l’avancée de sa grossesse lui donnera une bonne excuse pour rester sur Svarchi sans que sa famille ne trouve ça étrange ou inquiétant. Il lui suffira de dire qu’elle avait un souci ou un autre, avec la grossesse, et qu’elle ne pouvait donc pas voyager, afin de ne pas mettre son bébé en danger. Personne ne pourra remettre cette décision en cause.

Formbi était parti sur Nirauan, afin d’y retrouver le jeune couple de Jedis, ainsi que sa petite sœur, pour parler avec eux d’un de ses projets. Namia n’était pas trop inquiète, pour lui non plus, car il ne risquait rien là-bas. Ce n’était évidemment pas sa petite sœur qui allait tenter de l’empoisonner, après tout, il pourra se détendre un peu et parler sereinement de ses projets. Quant à elle, chez ses parents, elle ne risquait rien non plus. C’était là une… sorte de pause, somme toute, dans ce vaste océan de grande tension. La famille était toujours une bulle rassurante et protectrice, sur laquelle on pouvait compter. Par ailleurs, elle désirait profiter maintenant de voir ses parents, tant que la situation n’était pas encore trop escaladée et qu’elle pouvait se le permettre. Même si sa mère était toujours agacée qu’elle ait fait des difficultés avant d’accepter de venir et que son père était un peu en retrait, très silencieux. Elle ne désirait pas qu’ils s’inquiètent trop pour elle.

Elle s’assit dans le salon, alors que sa mère partait voir si le déjeuner allait être prêt. Son père avait à peine commencé à discuter avec elle qu’il dû partir aussi, on sonnait à la porte. Restée un instant seule, Namia se détendit un peu, se sentant en sécurité, dans la maison familiale, de la même façon qu’elle se sentait bien sur Svarchi. Une détente qu’elle perdit très brutalement quand son père revint, accompagné d’un visiteur qu’elle n’aurait jamais cru voir arriver ici aujourd’hui. Sous le choc, elle ne répondit pas au salut, envoyant à la place un regard lourd d’accusation à son père, qui s’enfuit presque du salon après ça. Elle se leva, alors que le chef de clan déclarait vouloir lui parler en privé et l’invitait à le suivre. Un horrible sentiment de trahison lui serra la gorge, tandis qu’elle fixait la porte par où son père était parti. Il… Furieuse, elle se contint à très grande peine, suivant à contrecœur le chef de clan dans la serre, derrière la maison familiale. Bras serrés contre elle, châle sur les épaules, elle marchait lentement, en essayant de se calmer. Il n’allait pas l’agresser ici…

"N’en voulez pas à votre père. Il s’inquiète pour vous. Personne n’aurait osé imaginer que des problèmes pourraient survenir de cette façon, qu’un Aristocra pourrait désirer se lancer dans des projets insensés et braver toutes nos lois, au point d’en perdre la raison… Bien que vous ayez eu un effet apaisant sur votre époux, ce qui est fort louable, je crains que cela ne suffise plus."

Que son père ait pensé bien faire ou non, Namia n’était pas prête de lui pardonner. Ce n’était pas à lui de décider à qui elle devait parler, ni quand, il n’avait pas à décider de sa vie de cette façon ou arranger la moindre rencontre dans son dos ! Il avait toujours fait ça, toujours voulu décider de ses fréquentations, des endroits où elle pouvait se permettre de se rendre, de qui était fréquentable ou non, mais aujourd’hui… Aujourd’hui, elle ne le tolérait plus.

"Je ne souhaite pas que vous soyez touchée par les problèmes qu’il ne cesse de créer, Namia. Vous n’y êtes pour rien et vous n’avez pas à y être entraînée. Bien des personnes seraient très rassurées que vous reveniez sous la protection de notre Clan."

Oh, divorcer, donc ? Se séparer de Formbi sous le motif qu’il devenait un danger pour elle et l’enfant qu’elle portait, puis rentrer pour de bon ici, dans cette maison, et rester sous la vigilance des Csapla ? Puis assister, de loin, à la lente destruction du Clan Chaf ? C’était bien aimable à lui de le proposer, car après avoir goûté à la liberté que lui avait offert ce mariage, et après avoir découvert un homme dont le véritable caractère était bien loin de tout ce qui se racontait sur lui, il était certain qu’elle ne désirait que le divorce, bien entendu.

"Quelles lois mon époux a-t-il bravé, exactement ? Je vous avoue ne pas comprendre… Bien qu’il puisse avoir une attitude parfois peu conventionnelle, rien ne prouve qu’il ait commis un acte allant contre les lois de l’Ascendance. Votre considération à mon égard me touche, cependant, je souhaite tout d’abord savoir ce qu’on reproche à mon compagnon. Je ne puis imaginer le quitter sans un excellent motif."
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Ven 19 Fév 2021 - 11:44


Quelles lois mon époux a-t-il bravé, exactement ? Je vous avoue ne pas comprendre… Bien qu’il puisse avoir une attitude parfois peu conventionnelle, rien ne prouve qu’il ait commis un acte allant contre les lois de l’Ascendance. Votre considération à mon égard me touche, cependant, je souhaite tout d’abord savoir ce qu’on reproche à mon compagnon. Je ne puis imaginer le quitter sans un excellent motif.

Le Devoir de tout Aristocra est de faire passer les intérêts de la société avant les siens, ma chère. De songer au bien commun, avant le bien de son Clan, quand bien même nous nous devons de le défendre avec autant de force que possible. Un Aristocra doit également protéger notre peuple et le faire grandir. Les actes comme songer d’abord au bien des étrangers, aller contre les recommandations du Conseil, accueillir un Exilé et chercher à déstabiliser l’ordre établi en violant les règles comme les traditions sont hautement répréhensibles. J’estime que le Conseil a déjà démontré une très forte patience envers votre époux, durant ces dernières années, mais toute réserve de patience finit par s’épuiser, aussi élevée soit-elle.


Elle ne comprenait décidément rien à la politique, cette pauvre petite idiote, inutile de se demander pourquoi elle avait mis tant de temps à retrouver un époux, des années et des années après le décès de son premier mari. Le chef de Clan savait que ses parents lui avaient fait rencontrer de nombreux hommes, sans que ça ne fonctionne jamais, c’était sans doute en désespoir de cause qu’ils avaient accepté qu’elle commence à fréquenter Formbi. Ce dernier était bien le seul, finalement, qui ait accepté d’épouser ça. Sachant que lui était un cas désespéré… Dans un sens, c’était tant mieux, il ne fallait pas mélanger les torchons et les serviettes.

Le fait est que votre époux n’a jamais fait de réel effort, pour rendre honneur à son peuple, son clan, et prendre garde à son statut. C’est une sorte… d’esprit libre… S’il n’était pas à ce poste, je trouverai ça très honorable. Cependant, il exerce un poste où il ne devrait pas se permettre ce comportement. Tous comme les soldats, par exemple, ne devraient pas se le permettre, ce n’est qu’une violation du devoir à accomplir. Comment pensez-vous que tout cela peut s’achever ?

Il stoppa sa marche nonchalante et se tourna plus franchement vers sa cousine, l’interrogeant du regard. Elle devait bien être capable d’un minimum de réflexion, n’est-ce pas ? Et de comprendre où était son intérêt personnel, au milieu de cette histoire ?

Vous êtes enceinte. Votre futur personnel n’est pas seul en jeu.

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Ven 26 Fév 2021 - 8:56
Le plus troublant dans tout cela était que Namia avait déjà mis en garde Formbi sur ce domaine… Mais elle n’aurait jamais songé, en revanche, que cela puisse aller si loin. Quand bien même la politique avait toujours été un milieu très vicieux. Silencieuse pour le moment, elle écoutait l’Aristocra déverser son fiel sans réagir, marchant lentement, dans la serre, bras serrés contre elle pour retenir son châle, dans un réflexe inconscient de protection. Il ne s’en prendra sans doute pas physiquement à elle, pas ici et maintenant du moins, mais les atteintes physiques n’étaient pas les seules dont elle devait se méfier. Il suffisait simplement demeurer sereine, en attendant de repartir au plus vite sur Svarchi, puis de prévenir son époux de ce petit entretien. Il n’allait guère apprécier… Cela dit, il ne devra pas non plus y réagir, il avait déjà suffisamment d’ennuis comme cela. De plus, tant qu’il ne lui arrivait rien, il n’aura pas de raisons de s’agacer plus que cela.

Son bien-aimé cousin crachait presque l’expression « Esprit libre », comme s’il s’agissait d’une tare génétique ou d’une maladie. Que c’était désolant… Les esprits libres n’avaient-ils donc aucune place dans l’Ascendance ? L’ironie du sort voulait que Formbi lui-même ait tenu ce genre de discours par le passé, notamment contre celui qui était devenu son beau-frère. Un bel exemple de comment la vie pouvait se moquer de vous, avec le temps. S’il était resté fixé sur ces positions, il ne se retrouverait pas dans cette situation aujourd’hui. Udozc exagérait donc, non, Formbi n’avait pas exprimé si ouvertement sa « liberté d’esprit » par le passé, depuis qu’il était à ce poste. Certes, il avait souvent était borderline, voire hors des clous, mais il y encore quatre ou cinq ans, il ne réfrénait tout de même dans ses idées ou envies. Peut-être s’était-il réfréné trop longtemps, justement, et qu’il avait atteint le point de non-retour. Peut-être…

L’autre sale type s’arrêta soudainement et se retourna vers lui, hautain et froid, tandis qu’elle lui renvoyait un regard qui n’était pas plus chaleureux. Bien sûr qu’elle savait comment tout cela pouvait s’achever. Et lui devrait savoir que ce n’était pas ça qui stoppera son époux, que ce n’était pas cela qui allait la convaincre, elle, de le quitter, et encore moins les alliés proches de Formbi de le laisser tomber. Le pauvre devait en avoir le nez qui gratte, en ce moment même, sur Nirauan.

"Vous êtes enceinte. Votre futur personnel n’est pas seul en jeu."

Est-ce que cela se faisait de frapper un Aristocra, et membre de sa famille éloignée, par un bon coup de poing dans le nez… ? Non ? Ewime lui avait raconté par holo comment elle avait éloigné un de ses ravisseurs d’elle, comme ça, et aujourd’hui, Namia avait vraiment très envie de l’imiter. Bien sûr, elle ne passa pas à l’acte, mais ça ne l’empêcha pas d’en rêver profondément. Ce petit nez si fragile, sur cette tête hautaine et méprisante… Imaginez donc le joli « Crac ! » qui résonnerait dans toute la serre… Mmh, bon, elle avait dû être un peu trop influencée par certains Chaf, pour en arriver à penser ainsi.

"Tendre la main à des étrangers n’est guère plus indigne que menacer ouvertement la vie d’une mère et de son bébé. Vous ne devez pas vous croire intouchable, vous non plus, tous les Aristocras ne sont pas dans leur ensemble à vos côtés. Qu’importe la réputation de Formbi, s’il est assassiné, notre peuple voudra savoir les raisons, il reste un Aristocra. Le faire disparaître brutalement sera, quoi que vous en disiez, un coup porté contre l’équilibre de l’Ascendance. Pensez-vous vraiment que personne n’osera vous accuser ?"
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Jeu 11 Mar 2021 - 10:02
Tendre la main à des étrangers n’est guère plus indigne que menacer ouvertement la vie d’une mère et de son bébé. Vous ne devez pas vous croire intouchable, vous non plus, tous les Aristocras ne sont pas dans leur ensemble à vos côtés. Qu’importe la réputation de Formbi, s’il est assassiné, notre peuple voudra savoir les raisons, il reste un Aristocra. Le faire disparaître brutalement sera, quoi que vous en disiez, un coup porté contre l’équilibre de l’Ascendance. Pensez-vous vraiment que personne n’osera vous accuser ?

Quelle vivacité à croire que ce sera forcément brutal ou voyant. Allons, ne soyons pas des sauvages… Il existe de multiples façons de jouer, dans cette arène. C’est là tout le sel de la politique.


Il lui pardonnait sa naïveté, car elle ne pouvait connaître les plus noirs secrets de leur société, ses travers les plus enfouis, ses manœuvres les plus sombres. Elle ne pouvait découvrir certains secrets, enfouis dans les méandres de leur peuple, portés par de très rares personnes… Aucune société ne pouvait être parfaite et les lois applicables au peuple n’étaient pas forcément les mêmes pour tout le monde. Tout en parlant, il s’était encore un peu plus approché d’elle, jusqu’à réduire considérablement la distance instaurée depuis le début de cette entrevue entre eux. Chère cousine. Elle avait appris à mordre, à son tour, depuis son mariage, n’est-ce pas ? Il y a encore quelques années, jamais elle n’aurait osé ainsi lever le ton et répondre aux menaces, directes ou non, car son éducation le lui interdisait, elle savait demeurer à sa place. Fréquenter ce clan indigne était une bine mauvaise influence pour elle, hélas.

Je me contente de vous mettre en garde pour votre propre bien. A présent, libre à vous de redevenir raisonnable ou bien d’accepter de foncer droit dans un mur au bras de votre tendre époux. Tous avaient été prévenus, dorénavant.

Il lui sourit, presque sincèrement, cette fois-ci. C’est vrai, ce serait dommage, après tout, de gâcher la vie d’une mère et de son bébé. D’autant plus qu’il s’agissait là de sa cousine. Ceci étant, s’il fallait en arriver là, et bien soit. Peu-être veillera-t-il malgré tout à épargner l’enfant, afin qu’il soit élevé ensuite dans une famille digne de ce nom. Qu’il ignore, en grandissant, absolument out de ses véritables parents et croit être l’enfant biologique d’un autre couple. Il était tout à fait possible d’arranger ça, après avoir officiellement déclaré le décès malencontreux de ce bébé. Il était bien le seul, dans ce clan, qu’on pouvait encore sauver, en lui changeant dès la naissance son identité, en le confiant à des personnes raisonnables et sensées.

Je vais vous laisser réfléchir à ce qui est le mieux, à présent. Pensez à votre enfant. Désirez-vous le voir grandir et rester auprès de lui pour les futures étapes de sa jeune vie ? C’est la seule véritable question à vous poser. La folie engagée par votre mari ne vous concerne pas et ne concerne pas plus ce bébé. Si vous souhaitez le protéger et vous préserver vous-même, vous savez ce qu’il vous reste à accomplir.

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Dim 28 Mar 2021 - 13:21
D’un coup, Namia sentit une pointe de peur lui remonter vivement le long de la colonne vertébrale, alors que son cousin lui répondait d’un ton plus glacial encore, en se rapprochant d’elle. La raison lui rappelait en boucle qu’il ne pouvait porter la main sur elle, dans la maison de ses parents, en plein jour et avec nombre de témoins tous proches. La peur lui soufflait qu’il n’avait nul besoin de commettre le moindre acte ici et maintenant mais qu’elle n’était plus du tout en sécurité pour autant. Pas juste peur pour elle, mais pour son fils. Pour Formbi. Pour l’avenir du Clan. Reste calme, cependant… Elle soutint le regard qu’il plaçait sur elle, contrainte de lever la tête pour pouvoir le regarder droit dans les yeux. Son mari lui avait une fois dit de ne jamais baisser les yeux, face à qui que ce soit, amis ou ennemis, après avoir remarqué qu’elle avait tendance à le faire. Sur le moment, Namia avait juste répondu d’accord, sans trop y réfléchir, et aujourd’hui, elle comprenait beaucoup mieux pourquoi c’était si important.

"Je me contente de vous mettre en garde pour votre propre bien. A présent, libre à vous de redevenir raisonnable ou bien d’accepter de foncer droit dans un mur au bras de votre tendre époux. Je vais vous laisser réfléchir à ce qui est le mieux, à présent. Pensez à votre enfant. Désirez-vous le voir grandir et rester auprès de lui pour les futures étapes de sa jeune vie ? C’est la seule véritable question à vous poser. La folie engagée par votre mari ne vous concerne pas et ne concerne pas plus ce bébé. Si vous souhaitez le protéger et vous préserver vous-même, vous savez ce qu’il vous reste à accomplir."

Si seulement elle pouvait lui faire ravaler ce sourire de serpent… Si seulement elle pouvait lui… Enfin bref… Elle allait effectivement réfléchir mais les solutions auxquelles elle commençait à penser ne seront sûrement pas du goût de son cousin. Il lui avait fait assez perdre de temps, aujourd’hui. Sans le saluer ou un regard de plus, elle tourna les talons et quitta cette serre, d’un pas rapide. Ses parents attendaient non loin, et d’après leurs airs, espéraient clairement qu’elle leur dise qu’elle comptait gentiment rester ici, dorénavant. Namia stoppa près d’eux, rattrapée par l’horrible sentiment de trahison qui l’avait saisie toute à l’heure, à la venue de l’Aristocra. Ils avaient peut-être cru bien faire, mais lorsqu’on ignorait tout ou presque du danger d’une situation, on s’abstenait. Ils étaient ses parents, elles les aimaient profondément, mais aujourd’hui, la trahison était tout ce qu’elle ressentait.

Incapable s‘exprimer ce qu’elle ressentait, incapable de trouver les mots, elle resta une fois de plus silencieuse. Elle se détourna. Récupéra ses affaires, ignora les appels soudains de ses parents, et sortit presque en courant de la maison familiale en laissant la porte claquer derrière elle. Dans les rues, elle marcha le plus vite possible, ignorant tout autant les regards étonnés, sur son passage. Sans ralentir l’allure jusqu’au spatioport, pour retrouver l’homme qui l’avait conduite sur Csilla et attendait patiemment son retour. Elle lui lança qu’ils repartaient tout de suite, en lui disant de ne pas traîner. Ce n’est qu’une fois la navette décollée qu’elle se détendit un peu, assise sur un siège passager. Bon, sang, oh bon sang… Pourvu que Formbi rentre vite à la maison, qu’ils parlent de tout cela ensemble. Et trouvent une solution pour leur bébé. Elle ne lui enverra pas de message en amont pour ne pas l’affoler, ils devaient se voir. Face à face.
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