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Jeu 11 Fév 2021 - 21:31
Pnj docteur Nuwan Nymph

L’agitation habituelle du destroyer atteignait plutôt rarement son aile médicale. A moins de très importants combats, et des cohortes de blessés allant avec, il n’était pas fréquent qu’ils aient, jusqu’ici, les ordres criés à la volée, les courses et tout ce qui s’ensuit, pas plus que les ordres aboyés à tout va. Il fallait bien dire que le docteur Nymph supportait assez mal les gens qui hurlaient, surtout si ces gens se permettaient de venir hurler près du bloc médical, et pire encore, dedans. Jamais il n’avait hésité à jeter dehors les imbéciles récalcitrants, ceux qui ne captaient pas tout seul que venir crier et s’agiter dans cette section n’était pas admissible. Il en avait ainsi vexé beaucoup, au cours de sa carrière, mais le fait était que les docteurs ne se bousculaient pas pour venir travailler sur ce type de vaisseau, il n’avait donc jamais eu de gros soucis à déplorer.

Lorsque les problèmes dans la septième Flotte et le reste de l’Empire avec s’étaient déployés, Nuwan ne s’était pas vraiment poser de questions non plus. Pour lui, la politique était un de ces sujets merveilleux dont il ne fallait pas se mêler. Il avait suivi le mouvement aussi tranquillement qu’il aurait simplement changé de poste dans la marine impériale, sans vagues. Après tout, sans femme ou enfants, entièrement consacré à son métier, il se moquait bien de savoir qui avait raison et qui avait tord, dans toute cette histoire. Son travail, c’était de soigner les gens, point final. On pouvait bien lui reprocher de raisonner comme un parfait petit droïde, il s’en moquait royalement. L’avis des autres à son sujet ne l’avait gêné plus que ça, toute critique le laissait indifférent, peu importe de qui elle pouvait bien venir.

Dans un tel bâtiment, le travail ne manquait jamais. Il y avait les petites blessures du quotidien, celles reçues pendant des travaux de maintenance, par exemple, ou les accidents domestiques, ces gens se brûlant en se renversant leur café dessus. On retrouvait les petites blessures infligées pendant des entraînements un peu vif. Il y avait aussi ceux et celles, mal réveillées, qui se prenaient les pieds dans on ne savait quoi et se cassait la figure en beauté. On retrouvait aussi quelques maladies très habituelles, parfois des épidémies, lorsque la personne était contagieuse et n’avait pas respecté les consignes de confinement. Et enfin, les blessés, plus ou moins graves, dû à des combats spatiaux ou terrestres. Selon la période, l’aile où ils étaient accueillis était plus ou moins bien remplie. Parmi les blessés, les plus lourds étaient souvent les stormtroopers et les pilotes de TIE. Encore que lorsqu’on récupérait ces derniers vivants, c’était déjà un miracle en soi…

Le dossier qu’il avait sous les yeux n’était pas bon. Nuwan le relut une fois de plus, assis contre le coin de son bureau, et grimaçant. C’était un gamin de vingt ans, qui s’était écrasé lors de la bataille de Managas, dans un chasseur. On le leur avait ramené dans un état tout à fait lamentable, plus mort que vif, et il avait subi une première opération dans la foulée, moins de dix minutes après avoir été ramené à bord. S’en était suivi une longue séance dans une cuve à bacta, puis une nouvelle opération. Et ça ne sentait toujours pas bon. Les blessures subies étaient très graves, et malgré toute la compétence des droïdes et l’efficacité des équipements, certaines lésions n’étaient tout simplement pas soignables. C’était rare ! Mais cela arrivait. Le docteur en était presque à se dire qu’il aurait sans doute mieux valu que ce gamin soit tué sur le coup.

Nuwan ? Lança son collègue, en passant la tête par la porte.

Mmh ?

On est arrivés. Les gars préparent la navette pour emmener le gamin. Ils t’attendent.

Mmh.

Il prit le dossier et le sac qu’il avait préparé avec lui, avant de sortir du bureau et partir pour le hangar. En chemin, il réfléchissait à ce qui serait le mieux. Une troisième opération… ? Ça ne servirait à rien, inutile de se voiler la face. A part fatiguer le gamin encore plus et prendre le risque de le blesser un peu plus. La navette médicalisée les transporta en douceur jusqu’à la base, puis il accompagna la petite troupe jusqu’au centre médical de la base militaire. Les rapports et tout ce bordel, y compris le compte-rendu sur les blessés, c’était le boulot des officiers en charge de cette affaire, pas le sien, aussi ne se préoccupa-t-il pas une seule seconde d’aller informer qui que ce soit qu’ils ramenaient de nouveaux blessés. Ni qu’un de ces blessés était un Jedi. Après tout, aujourd’hui, ils étaient tous dans le même camp !

Peu après leur arrivée, on vint l’avertir que le petit était réveillé. Bien, ça. Nuwan alla le voir, dans la grande salle commune où plusieurs lits d’hôpitaux étaient alignés, séparés simplement par des rideaux blancs. La plupart des personnes allongées ici revenaient de missions, apparemment, de ce qu’il entendit au passage. Le docteur s’arrêta près du lit du petit et prit appui contre les barrières relevées de sécurité. Des barrières sans doute peu utile, car le gamin ne risquait pas de se lever tout seul, encore moins de chuter par accident.

Je suis le docteur Nymph. Prend le temps d’émerger, petit, tu ne t’es vraiment pas loupé, sur ce coup-là. Te souviens-tu du choc ?

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Sam 13 Fév 2021 - 22:39
C’était une sensation qui devenait, très désagréablement, familière. Celle de sortir avec une grosse difficulté d’un épais nuage de coton, avant d’avoir les yeux agressés par une lumière trop vive. Le tout alors que les sons autour de lui étaient tous étouffés et assez vagues. Puis cette odeur, cette odeur qu’il ne connaissait que trop bien, celle des désinfectants et des produits d’hôpitaux, un mélange tout à fait écœurant. Il grimaça, voulut renifler, réalisa qu’il avait un truc dans le nez. Et d’autres trucs dans les bras et contre le torse. Des perfusions ? Dans sa tête, les odeurs se raccordaient à des images, pas si lointaines, d’un même réveil douloureux et comateux. Perfusions, médicaments, désinfectant… Mais cette fois, il n’avait pas la tête du bleu au pied du lit au réveil, ô soulagement. Ah oui, c’est vrai qu’ils étaient alliés, maintenant, normalement. Mais joie quand même. Cette fois, il ne fit pas la connerie de vouloir bouger, il prit d’abord le temps de pouvoir ouvrir les yeux en entiers. Rien que ça, c’était déjà une petite victoire en soi, tant il se sentait embrouillé.

Lentement, il commença à mieux percevoir son environnement. Un hôpital, semble-t-il. Encore. Marre des hôpitaux. Et même pas au temple. Argh, il avait la nausée… Un bruit de pas se rapprocha, tout à coup, puis un homme jaillit près de lui, avant de venir s’accouder contre les petites barrières métalliques entourant tout le lit. Ezra n’avait d’ailleurs pas compris l’utilité de ces machins… Il n’y avait de menottes dessus pour attacher les prisonniers, comme la fois sur Lothal, alors c’était pour quoi faire ? D’ailleurs, pourquoi n’était-il pas att… Ah, oui, c’est vrai, alliés de circonstances. Il tourna un regard un peu glauque vers le médecin qui le surplombait, avec du mal à se concentrer. Il ne pourrait pas lui enlever le truc que Ezra sentait enfoncé dans son nez ? Il ne savait pas ce que c’était, au juste, mais ça le gênait. Et il en pouvait pas le retirer lui-même, il avait les bras trop alourdis encore pour bouger, sans parler du reste du corps. Écrasé sous une énorme chape de plomb.

– Je suis le docteur Nymph. Prend le temps d’émerger, petit, tu ne t’es vraiment pas loupé, sur ce coup-là. Te souviens-tu du choc ?

Le choc… Heu… Ezra mit deux bonnes minutes avant de se souvenir de ce qui s’était passé, en partie, du moins. La douleur et la violence, puis… Il ne se rappelait pas très bien… Enfin, il se souvenait de s’être violemment écrasé, mais après, c’était un énorme trou noir. Il ne se souvenait pas comment il était arrivé ici, ni qui l’avait retrouvé dans le chasseur écrasé, ni même où il était, ici et maintenant. Il bafouilla un petit « oui » peu convaincu, puis tenta de tourner un peu la tête. Le truc dans son nez était relié à un tube en plastique très fin, lui-même relié à une machine, dont il ne savait pas à quoi elle servait. Ce simple mouvement suffit à faire emballer son rythme cardiaque, à cause de l’effort, et réveiller un peu la douleur.

– Où on est ? bredouilla-t-il. Il est arrivé quoi ?
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Ven 19 Fév 2021 - 9:51
Pnj docteur Nuwan Nymph

Le docteur ne voulait pas le faire parler juste pour le plaisir, c’était avant tout pour lui un moyen de détecter le moindre problème neurologique. Pour ça, il observait surtout les yeux, puis vérifiait s’il n’y avait pas de « blocage » au niveau du visage. Enfin, les machines continuaient de surveiller de très près tous les signaux vitaux du corps. Le garçon avait du mal à répondre, mais ça, c’était normal. Après un choc d’une telle violence, les personnes avaient du mal à recouvrer leurs esprits, on voyait aussi souvent des pertes temporaires de mémoire… Eh, pas bouger ! Le docteur lui posa une main contre l’épaule, un peu agacé, alors que le cœur de son jeune patient s’emballa à une vitesse dingue, avant de se calmer un peu. C’était quand même incroyable, cette manie, chez les personnes blessées ou malades, de toujours vouloir s’agiter ! Quand on est dans un lit d’hôpital, on ne bouge pas, on ne se lève pas, on reste très tranquille, on dort et point ! Pas dur à comprendre, pourtant ! Bord***.

Où on est ? Il est arrivé quoi ?

Tu te trouves dans l’hôpital de la base militaire de Nirauan. Ne bouge plus, mon gars, tu vas te refaire mal. Personne ne va te mordre, ici !


Il attendit d’abord que le rythme cardiaque de son patient soit revenu à un rythme ordinaire avant de se détendre. Bien. C’était comme certains soldats, même blessés, ils ne voulaient parfois pas se reposer ou rester tranquillement au lit assez longtemps, et ç avait le don d’énerver très fort le docteur. Il en avait engueulé certains jusqu’à ce qu’ils captent, dans leurs petites têtes, que se remettre trop tôt au travail n’allait certainement pas les aider, et menacer d’autres de les assommer avec des calmants si jamais ils osaient quitter l’hôpital avant la date de sortie prévue. Là-dessus, il n’était pas conciliant pour un sou, c’était lui qui décidait quand son patient avait le droit de sortir et personne d’autre. Et évidemment pas des officiers qui n’y connaissaient absolument rien en médecine.

Alors, ce qui s’est passé, c’est simple. Tu te trouvais dans un chasseur, tu t’es fait abattre en plein vol et tu t’es écrasé au sol. C’est une fille du Cygne Noir qui t’a retrouvé, m’a-t-on dit, Mimi, Momo ou Mama, quelque chose de ce goût. Si tu es là, c’est car les rebelles n’avaient pas assez d’équipement médical à portée de main, pour pouvoir te soigner. Tu es vraiment dans un sale état, je ne vais pas te le cacher, le choc a été très grave, et tu en garderas des séquelles, malheureusement. Tu ne pourras plus marcher.

C’était quand même triste, oui, surtout pour un gamin de cet âge. On pourrait lui reprocher d’être trop brute ou trop directe, mais à son avis, tourner autour du pot durant des heures n’aidait pas plus que ça. Apprendre ça était dur, de toute façon, donc autant être franc avec le patient. Pour ensuite l’aider à surmonter ça, qu’il comprenne ua plus vite qu ce n’était pas la fin du monde ni la fin de sa vie, qu’il arrivera à mener son existence malgré tout.

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Mer 3 Mar 2021 - 10:46
– Tu te trouves dans l’hôpital de la base militaire de Nirauan. Ne bouge plus, mon gars, tu vas te refaire mal. Personne ne va te mordre, ici !

Nir… Hein… ? Mais qu’est-ce qu’il foutait là… ? Pourquoi pas dans un hôpital rebelle ? Pourquoi après un crash, il se retrouvait toujours dans un hôpital impérial… ? Son cerveau lui souffla « Fid là... », mais encore trop hébété, Ezra ne faisait pas bien la différence. Et s’en moquait un peu, là, de suite. Il bataille pour garder les yeux ouverts, plutôt, même s’il n’essayait plus de bouger. Pas la même connerie deux fois de suite… Il se sentait super nauséeux, le docteur pouvait lui donner un petit sac au cas où ? Docteur qui ne disait plus rien pour l’instant et fixait des écrans de contrôle, avec plein de lignes qui bougeaient dessus. De toutes les couleurs. Ce n’est qu’après qu’il se pencha à nouveau vers lui, appuyé contre les barres relevées du lit. Alors quoi, c’est bon, il pouvait repartir dans un hôpital rebelle, maintenant qu’il était réveillé ?

– Alors, ce qui s’est passé, c’est simple. Tu te trouvais dans un chasseur, tu t’es fait abattre en plein vol et tu t’es écrasé au sol. C’est une fille du Cygne Noir qui t’a retrouvé, m’a-t-on dit, Mimi, Momo ou Mama, quelque chose de ce goût. Si tu es là, c’est car les rebelles n’avaient pas assez d’équipement médical à portée de main, pour pouvoir te soigner. Tu es vraiment dans un sale état, je ne vais pas te le cacher, le choc a été très grave, et tu en garderas des séquelles, malheureusement. Tu ne pourras plus marcher.

Son cœur rata un nouveau battement et il blêmit, très fort. Avant de fixer le médecin dans l’attente du « Non, c’est une blague ! ». Hein, hein… ? C’était forcément une blague ! Non ? Hein ? Dis ? L’annonce avait au moins eut le mérite de faire disparaître une bonne partie du brouillard dans son cerveau, tant il fut choqué. Sans pouvoir s’en empêcher, même si c’était douloureux, il tenta quand même de bouger, les bras, puis les jambes. Si les mains répondaient, plus bas, c’était silence radio. Il lui fallut encore un long moment pour intégrer, digérer, pas déjà accepter, et fixer le médecin. Qui lui restait calme, silencieux, très patient. Ezra avait déjà oublié le nom qu’il lui avait donné toute à l’heure, le choc avait tout avalé. Plusieurs minutes s’écoulèrent avant qu’il ne retrouve l’usage de la parole, qu’il réussisse à se reprendre un tout petit peu. Tout ne se soignait pas, il le savait, pourtant, son propre maître était aveugle, mais, mais, mais… Il déglutit un peu, les larmes aux yeux, mais refusant de se laisser aller à pleurer.

– Elle s’appelle Amélia.

Petit marmonnement, ce n’est pas ce qu’il aurait voulu dire en premier, mais la confusion était telle que ses idées venaient dans n’importe quel ordre dans sa bouche. Pour le reste, il avait besoin de temps pour… l’accepter. Encaisser. Ne pleure surtout pas. On respire, il n’était pas mort…

– Je peux pas aller dans un hôpital rebelle quand même ?
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Jeu 11 Mar 2021 - 10:32
Pnj docteur Nuwan Nymph

Nuwan tira une chaise près du lit puis s’assit plus confortablement auprès de son patient, patient, silencieux et calme, en lui laissant le temps nécessaire pour avaler – au moins un peu – le choc de cette annonce. Le petit était blême, choqué, c’était tout à fait normal, mais il pouvait prendre tout le temps dont il avait besoin, en cet instant, pour se reprendre. Les minutes s’égrenèrent doucement, Nuwan attendait, tout en surveillant les constantes vitales du jeune homme, avec attention. Le cœur ne faisait plus la course, même si le rythme était forcément plus élevé que la normale, sous le coup du stress et du choc. La respiration restait correcte, soutenue par l’apport d’oxygène constant. D’un petit geste, il attrapa dans sa poche un paquet de mouchoirs, comme le petit se retenait visiblement de pleurer, puis hocha la tête quand il lui précisa que la femme qui l’avait aider s’appelait Amélia. D’accord, très bien, c’était noté.

Je peux pas aller dans un hôpital rebelle quand même ?

Lorsque tu seras transportable, oui. Pour le moment, ce n’est pas encore le cas. Tu as tout de même subi deux opérations et tu es globalement très fragile. Un voyage n’est pas très indiqué pour toi, en ce moment. Lorsque tu seras un peu mieux, tu pourras poursuivre les soins puis la rééducation où tu le voudras et avec qui tu le voudras.


Il lui glissa un petit mouchoir dans le creux de la main, mine de rien, sans aucun commentaire, et sans non plus afficher le moindre signe qu’il l’avait vu retenir ses larmes. Il en avait vu d’autres. La plupart des soldats tentaient toujours de ne pas pleurer, lorsque la pression et l’adrénaline retombaient complètement, sur leur lit d’hôpital, ils devaient sans doute juger ça honteux. Ou ne voulaient pas qu’on les surprennent. Les médecins du destroyer fermaient les rideaux autour de leur lit, mine de rien, et les laissaient tranquilles une heure ou deux. Ici, dans la base, il avait très peu de blessés lourds, en ce moment. Ce jeune garçon et un autre pilote qui s’était blessé lors d’une manœuvre d’exercice. Les autres patients dans ce petit hôpital sortiront ce soir ou demain. Il y avait le commandant Simoor, aussi, que le docteur gardait au lit pour le moment. Pour lui, c’était plutôt son état mental, qui restait assez inquiétant. Il voulait parfois se faire du mal à lui-même…

Maintenant, petit, tu es vivant et c’est ça qui compte. Bien des pilotes n’ont pas la même chance, lors de crashs aussi violents. Ça ne ‘empêchera de continuer à être une épine dans le pied de tes adversaires, tu le feras d’une manière différente, voilà tout.

C’était important qu’il l’entende, même s’il n’était pas encore prêt à écouter ou accepter. Le docteur lui tapota doucement le bras, à un des rares endroits où il n’y avait pas de bandages, de perfusion ou d’appareils de contrôle.

Si tu as envie de parler, à moi ou un autre, dis-le nous simplement. Il y a plusieurs façons de s’arranger.

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Ven 19 Mar 2021 - 21:37
– Lorsque tu seras transportable, oui. Pour le moment, ce n’est pas encore le cas. Tu as tout de même subi deux opérations et tu es globalement très fragile. Un voyage n’est pas très indiqué pour toi, en ce moment. Lorsque tu seras un peu mieux, tu pourras poursuivre les soins puis la rééducation où tu le voudras et avec qui tu le voudras.

– Moui…

Il renifla un peu puis baissa les yeux, quand le docteur lui mit un mouchoir dans la main sans la moindre remarque dessus. Merci… Le geste fut suffisant pour que le jeune laisse tomber sa fierté, et de toute façon personne d’autre ne le voyait, pour se laisser aller à pleurer. Il comprenait oui, ce sera différent, c’est tout… Mais il avait besoin d’encaisser… Au moins, il pouvait toujours bouger les mains, même s’il était très engourdi, essuyer les larmes avec le mouchoir, tenter en tout cas, incapable pour le moment de réfléchir à l’avenir. Il avait juste envie de revoir Kanan, de se blottir dans ses bras et de ne plus en bouger pendant, oh, allez, un siècle ou deux ? Et seulement après ça, il pourra se reprendre et penser à l’avenir ! En attendant, zut, voilà. Il releva après les yeux sur le docteur, qui lui tapotait le bras, sûrement pour essayer d’être gentil ou encourageant.

– Si tu as envie de parler, à moi ou un autre, dis-le nous simplement. Il y a plusieurs façons de s’arranger.

– Tout va… bien. J’attends de revoir mon maître.

Pas que le docteur était un sale type, au contraire, mais de là à lui parler effectivement, se confier, balancer ce qu’il avait sur le coeur, il y avait quand même un gouffre ! Et sinon, à qui d’autre, ici ? Il devait y avoir des tas de soldats, dans cette base, il n’y connaissait personne, bon, à part le bleu, alors avec qui discuter ? Il marmonna qu’il pouvait attendre de revoir les siens, que ça allait parfaitement bien, de toute façon, au niveau du moral, qu’il n’y avait pas besoin de déranger qui que ce soit, qu’il ne connaissait personne ici de toute façon, ou plutôt pas familièrement, que le docteur pouvait même complètement l’assommer de médicaments s’il en avait envie, et que de toute façon, il n’avait pas besoin de s’inquiéter pour lui car il avait sûrement beaucoup de travail à faire avec d’autres blessés ou malades dans ce petit hôpital. Petite tirade lâchée sans reprendre son souffle, ce qui fait qu’à la fin, il eut une série de petits hoquets, pleurant plus fort même sans le réaliser. Une bonne inspiration plus tard, il réussit quand même à reprendre son souffle et un peu ses esprits.

– De toute façon, comment ça va se passer ? Je vais encore être opéré ou… C’est pas une base rebelle, ici, en plus, ça le fait pas, même si je peux pas voyager ou que, quoi, hein… C’est bizarre, non ?
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