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Installation à Vzeat

 :: Chaos :: Zone Est :: Ascendance Chiss :: Copero
Dim 6 Juin - 15:00
Il faisait assez froid, sur cette planète, par rapport à ce dont elle avait eu l’habitude toute sa vie durant. L'Aristocra Mitth'san'suazee les avaient accueilli dès leur arrivée, puis les avaient emmené ici. Un appartement à l’écart de Copero-City. Une petite ville dans les montagnes, nommée Vzeat, et proche de l’endroit où sera installée la nouvelle école voulue par Formbi. Ils vivront sans doute sur place, là-bas, une fois que les choses seront mieux lancées. L’appartement était au premier étage d’une maison rénovée, comptant trois logements. Plutôt sobre, aménagé simplement, Formbi s’était occupé de leur trouver ça avant leur arrivé, comme le confia Thsans. Debout dans le hall d’entrée, il se débattait un peu avec les clés, en mettant de côté celles pour l’appartement et les siennes qui s’y étaient mélangées. La seule qui ne paraissait pas trop fatiguée ni perturbée, finalement, c’était Edelweiss. Elle dormait à poings fermés, dans son petit siège, depuis plus d’une heure, aucune agitation ou mouvement autour d’elle ne semblait pouvoir la réveiller.

Les voisins étaient déjà venus fureter autour pour voir qui emménageait. Lorana eut un peu de craintes, au début, mais le premier contact se passa plutôt bien. Même très bien. Contrairement à tout ce qu’elle s’était imaginé durant le trajet et tous les films qu’elle avait pu se faire avant d’arriver ici. Thrass se chargea dans un premier temps de faire les présentations, ils parlaient tous si vite qu’elle avait du mal à comprendre. Mais le voisin de l’appartement du dessous demanda gentiment à l’autre de ralentir un peu, voyant qu’elle avait un peu de difficulté à suivre. Leur petite fille devint à son tour le centre des attentions, leurs deux voisins avaient l’air très intéressé en découvrant le métissage de la fillette. Une fillette qui finit enfin par se réveiller mais moyennement apprécier que des gens qu’elle ne connaissait pas du tout la regardent d’aussi près. Même si les gens en questions lui adressaient de grands et larges sourire émerveillés, en répétant « Un petit bébé, bonjouuur ! ». Lorana finit par la prendre dans ses bras pour la rassurer et éviter la crise de larmes, surtout.

Après un bon moment passé à se présenter plus dans les formes, un échange assez sommaire pour le moment, ils repartirent à leurs propres occupations, en leur souhaitant bon courage pour l’installation. Mitth'san'suazee termina de leur indiquer quelques autres petits sujets, avant de les laisser à son tour. Ce n’est qu’une fois la porte refermée que la jeune femme s’autorisa à laisser échapper un long soupir de fatigue. Le voyage avait été long, ça faisait beaucoup de choses à assimiler en même temps et par-dessus ça, les changements aussi radicaux restaient un peu durs à encaisser. Ils devaient s’installer correctement, encore, préparer à manger, prendre leurs marques et ainsi de suite. Elle commença par embrasser doucement sa fille dans les cheveux, plus calme, maintenant. Puis elle tira une couverture d’un des sacs pour la poser au sol, dans un coin tranquille, pour que leur fille puisse jouer tranquillement ici avec sa poupée ou des peluches, le temps que papa et maman s’occupent du reste.


« Je m’attendais à… un mauvais accueil des voisins, en fait, » avoua-t-elle avec un petit sourire à Thrass. « Comme je suis humaine. »

Elle se frotta longuement les yeux, dans l’espoir d’en chasser la fatigue. Allez, ce n’est pas tout ça, mais se bouger, maintenant. Déballer les affaires, s’installer… Préparer aussi le repas du midi, allaiter la petite, ils avaient pas mal à s’occuper.

« On s’occupe chacun d’une pièce, pour être plus efficaces ? »

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Mitth'lorana'safis
Edelweiss
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Mar 8 Juin - 10:05
Revenir habiter sur Copero faisait du bien malgré tout. Un environnement très familier, où il avait encore quelques connaissances toujours dans les parages, en sécurité dans l’Ascendance et prêts de nouveau pour cette vie. Le Temple Jedi n’avait pas été si mal, enfin, il ne s’y était jamais vraiment senti à l’aise, encore moins ces derniers temps. Alors qu’ici, s’ils n’étaient pas morts dans ce vaisseau, c’est une vie qu’ils auraient pu avoir plus tôt, avec Lorana. Sur cette planète, en paix. Il avait l’impression de rattraper une partie du temps perdu. Même si, pour le moment, c’était l’agitation. Leurs nouveaux voisins du rez-de-chaussée, Hash et Menys, étaient venus voir qui emménageaient, curieux. Le premier travaillait comme infirmier, de nuit, dans l’hôpital public de Copero City, le second était journaliste indépendant, son bureau était installé dans son appartement. Ils firent un bon accueil à Lorana, quoi que surpris, mais surtout, un très bon accueil à leur bébé. Le pouvoir fabuleux des petites bouilles.

Il avait très envie de rire en voyant que ça ne plaisait pas à sa fille qu’on la regarde de trop près ni à sa mère, qui s’empressa de la prendre dans ses bras et la garder contre elle. Thsans finit par réussir à classer ses clés comme il le voulait et leur donner le trousseau, posant au passage le petit dossier avec les derniers préparatifs administratifs et autre petites choses à mettre en place. Thrass lui dit qu’il allait s’en occuper, dès aujourd’hui sans doute, il ira plus vite avec ce type de paperasse. Une bonne partie était déjà faite, Formbi avait vraiment bien préparé les choses, sur ce coup-là. Ils discutèrent un moment encore avec leurs nouveaux voisins et l’Aristocra, pour donner quelques nouvelles en plus sur la ville, remercier pour l’accueil, échanger sur quelques petits sujets sans conséquence, avant qu’ils ne les laissent finalement s’installer. La porte se referma sur eux et le calme revint.

Il sourit à la remarque de Lorana, en répondant qu’il avait lui aussi craint cela. Tout dépendait sur qui on tombait, il y avait tout de même une bonne part de chance. Thrass rassembla les papiers et le dossier de l’appartement, pendant que sa femme installait leur fille dans un coin, puis laissa les clés dans une petite boîte, accrochée au mur près de la porte, pour le moment. Sa femme semblait fatiguée… Beaucoup plus pâle que d’habitude. Il savait très bien repérer ses humeurs et son état de nervosité, maintenant, il pouvait le voir très vite lorsqu’elle n’était pas aussi en forme que d’ordinaire. Même lorsqu’elle essayait de le cacher ou de le laisser de côté. Un réflexe, selon lui, elle n’avait pas l’air d’avoir pris l’habitude qu’on s’occupe d’elle. Même après tout ce temps.

– On s’occupe chacun d’une pièce, pour être plus efficaces ?

Et comme d’habitude, elle n’allait pas vouloir l’écouter s’il lui demandait de se reposer et de le laisser faire. Voyons voir… Il lui sourit et lui dit alors qu’elle pouvait commencer par la salle de bain, pendant que lui rangeait la cuisine. Pièce stratégique, c’était là où il y avait le moins de choses à porter, simplement un peu de rangement à faire et une organisation à mettre en place. Elle allait s’occuper malgré tout sans avoir à se fatiguer plus encore et sans qu’il n’ait besoin d’argumenter durant des heures pour l’écarter de tout ce qui était susceptible de l’épuiser. Bah, de toute manière, elle devra bientôt se poser tranquillement pour allaiter leur fille, merci dame nature, grâce à vous, cette jeune mère sera bien forcée de s’asseoir. Moins d’une heure après qu’ils aient commencé, leur fille commença en effet à se manifester, pour réclamer à manger, alors que son père la remerciait intérieurement de s’agiter comme ça pour réclamer sa mère.

– Elle doit avoir faim, c’est l’heure, sourit-il en repassant la tête dans le couloir.

Il se rendit lui aussi dans le salon, le temps de ranger, là encore, les affaires personnelles, surtout les photos. Moyen rapide et efficace pour qu’ils puissent se sentir chez eux. Le seul point qui le désolait, c’est que sa femme, elle, n’avait aucun souvenir de son passé, aucune photo de famille. Tout ce qui lui restait, c’était cette améthyste, que ses parents lui avaient fait passer. Posée sur un doux tissu, maintenant, sur une commode.

– Tu n’as pas trop froid ? s’inquiéta-t-il en tournant la tête vers elle. Il fait plus froid ici que lorsque nous étions encore au Temple. Il y a des périodes de l’année où il fait plus chaud, sur cette planète, ça n’a pas grand-chose à voir avec Csilla. Ewime a aussi proposé de te prêter quelques vêtements, en attendant, si tu veux.

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Jeu 17 Juin - 15:49
Juste le temps d’enfiler un haut un peu plus chaud et il fût temps de s’y mettre. L’appartement avait déjà plusieurs meubles, les plus utiles, ils devront surtout arranger au fur et à mesure. Elle commença d’abord par installer la table à langer pour la petite et la petite baignoire en plastique dont ils se servaient pour lui faire prendre son bain. Il y avait surtout des affaires pour leur fille, en réalité, entre les paquets de couche, le talc, ses petits vêtements… Pour eux, des accessoires très classique, brosse à cheveux et rasoir, pour Thrass, savon et serviettes de bain. Lorana ne se maquillait jamais et n’aimait pas non plus les bijoux. Les seuls qu’elle portait étaient le collier que lui avait offert Thrass pour leurs fiançailles et bien sûr son alliance. Une fois terminer de ranger, elle passa un premier coup pour nettoyer la poussière en suspens et rincer la douche. Juste avant que leur fille ne commence à s’énerver, dans le salon. Oh là. Elle s’essuya rapidement les mains et sortit, alors que Thrass lui lançait qu’elle avait sûrement faim, à cette heure. Lorana se rendit dans le salon pour aller prendre la petite dans ses bras et s’asseoir ensuite avec elle dans le canapé.

Edelweiss pleurait de plus en plus fort. D’accord, d’accord, c’est bon… Lorana se débattit un peu avec le gilet enfilé toute à l’heure pour ôter quelques boutons puis dégrafer son soutien-gorge par le devant. Une minute, ma petite. Il lui fallut un petit moment pour mettre sa fille au sein, la calmant aussitôt dès qu’elle commença à téter. Son bébé battit un peu des pieds au début puis s’apaisa quand sa mère lui tint une de ses petites mains. De son côté, Thrass était en train de trier et ranger les photos ou souvenirs, apparemment, elle ne voyait pas très bien quoi, depuis sa position. Ses propres souvenirs, surtout, ce qu’il avait récupéré sur Csilla ou ailleurs, en partie grâce à Veeren et au chef de leur Clan. Au moins, ici, il pourra remettre toutes les photos qu’il voulait, celles de ses parents ou de son petit frère, ils avaient assez de place et ça ne dérangera personne de les voir. Au temple, même dans leur chambre, ils s’étaient dit dès le départ qu’il valait mieux éviter de montrer quoi que ce soit. Simplement car ça risquait d’en agacer certains.


« Tu n’as pas trop froid ? Il fait plus froid ici que lorsque nous étions encore au Temple. Il y a des périodes de l’année où il fait plus chaud, sur cette planète, ça n’a pas grand-chose à voir avec Csilla. Ewime a aussi proposé de te prêter quelques vêtements, en attendant, si tu veux. »

« Elle me l’avait proposé oui, lorsque nous étions chez elle, mais je ne vais tout de même la priver de ses vêtements. Surtout, je ne suis pas sûre que l’on fasse tout à fait la même taille. J’en trouverai bien en ville. Ne t’inquiète donc pas, même si j’ai plus froid, je m’habituerai vite, avec le temps. »

En fait, elle ne souhaitait pas demander trop d’aide, y compris aux membres de sa propre famille. A la fois par crainte de se faire envoyer valser, quand bien même il y avait vraiment peu de chance que ça puisse arriver, et à la fois car elle voulait se débrouiller au maximum par elle-même. C’était une habitude qui était restée ancrée chez elle. Doucement, elle libéra brièvement une main pour masser doucement le lobe d’oreille de sa fille, pour la stimuler, sentant qu’elle s’endormait. Allez, mon ange, elle n’avait pas encore assez bu, elle ne commençait qu’à peine. Le geste suffit à la réveiller et l’inciter à reprendre sa tétée. C’était Thrass qui lui avait appris cette petite astuce, sa propre mère avait dû la lui montrer lorsqu’il était enfant. Après ça, elle reprit la petite main de sa fille entre ses doigts, massant un peu par réflexe.

« Dans son dernier message, Formbi indiquait qu’il viendra à notre rencontre quelques jours après notre arrivée, suivant le travail à faire. Il m’a un peu surprise, dans le ton de sa voix, il avait vraiment l’air fatigué ou abattu. J’espère qu’il n’est rien arrivé, encore, le temps que nous étions encore avec l’ordre. »

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Edelweiss
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Dim 20 Juin - 11:04
– Elle me l’avait proposé oui, lorsque nous étions chez elle, mais je ne vais tout de même la priver de ses vêtements. Surtout, je ne suis pas sûre que l’on fasse tout à fait la même taille. J’en trouverai bien en ville. Ne t’inquiète donc pas, même si j’ai plus froid, je m’habituerai vite, avec le temps.

Mouiii… Il se contenta d’un sourire, puis tout en continuant de déballer les cartons, déposa au passage un plaid sur le canapé, près de sa femme, l’air de rien. Aujourd’hui, ce n’était pas le bon moment, elle était fatiguée, le voyage avait été très long, il n’avait pas envie de la faire courir à droite ou à gauche. Demain ou après-demain, il l’emmènera dans quelques magasins de vêtements, assez généralistes, qu’il connaissait, en ville. Elle y trouvera facilement de quoi s’habiller et n’aura pas besoin de « s’habituer » à supporter le froid ou il ne savait quoi. Alors même qu’elle s’inquiétait aussitôt si c’était leur fille qui avait un peu froid. Ah là là, c’était bien sa femme, ça, toujours à s’en faire pour les autres mais jamais assez pour elle-même. Il pencha un peu la tête sur le côté le temps de dissimuler un sourire. Même si elle ne pouvait vraiment le voir, trop concentrée sur leur fille.

– Dans son dernier message, Formbi indiquait qu’il viendra à notre rencontre quelques jours après notre arrivée, suivant le travail à faire. Il m’a un peu surprise, dans le ton de sa voix, il avait vraiment l’air fatigué ou abattu. J’espère qu’il n’est rien arrivé, encore, le temps que nous étions encore avec l’ordre.

– Qu’il soit fatigué, ça me semble normal, vu la situation. De toute façon, ça ne m’étonnerait pas qu’il soit arrivé autre chose… Il faut s’attendre à ce que ça devienne de plus en plus compliqué. Tu me fais penser qu’il faut lui envoyer le message que Luke a préparé pour lui.

Même si ça n’avait rien de drôle, la réaction de Luke l’amusait encore, depuis le Conseil. Il n’avait que peu connu Formbi, pourtant, mais ça lui avait largement suffit à se rendre compte de son caractère et donc être encore plus choqué d’apprendre qu’il montait un projet pareil. Thrass stoppa un moment son rangement pour sortir l’ordinateur et envoyer le message maintenant, avant d’oublier. Comme ils étaient enfin de retour dans l’Ascendance, ce sera bien plus facile et rapide de communiquer avec l’Aristocra ou d’autres personnes. Il dit à Lorana qu’il allait aussi demander à Formbi quand il comptait venir, exactement, pour qu’ils puissent chacun s’organiser de leurs côtés. Thrass pensait surtout à trouver une nounou pour leur fille, il ne voulait pas être pris au dépourvu le moment où tous les deux devront s’absenter. Ils avaient toujours emmené leur fille partout avec eux, jusque là, mais maintenant qu’ils étaient chez eux, ils n’étaient plus nécessaire de sans cesse lui faire courir tous les endroits possibles dans leurs bras.

– On pourra se poser avec lui et rentrer plus dans les détails, à présent que certains soucis… Enfin, certains points sont réglés, plutôt. D’ici là, on doit finir de s’installer, régler les derniers papiers et s’organiser un peu. Thsans a laissé le dossier d’adoption pour toi, au fait, vis à vis du Clan, il faudra que tu signes ça. Plus tard, ne t’inquiète pas, ce n’est pas à la minute près.

Il avait ajouté ça pour qu’elle ne se presse pas avec la petite et ne se stresse pas non plus. Ce n’était pas grand-chose, en plus, simplement quelques documents administratifs, pour la carte d’identité et aussi celle de leur fille. Une fois le message envoyé, il retourna dans le coin salon pour ranger leurs affaires. Passer aussi un coup sur les quelques meubles pour en ôter la poussière.

– Lorsque la fatigue du voyage sera passée, nous pourrons sortir, je te ferai découvrir les environs. Je tiens à ce que tu te sentes aussi à l’aise, sur Copero.

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Dim 4 Juil - 19:37
Pas étonnant, peut-être, mais ça n’empêchait pas d’espérer l’inverse, non ? Elle fit une petite moue, pendant que Thrass allait s’occuper d’envoyer ses messages et voir avec Formbi quand il pourra les rejoindre. Durant ce temps, elle garda son attention sur sa fille, voulant avant tout s’assurer qu’elle continuait à boire correctement. Même si une partie de son attention s’envolait vers les futurs projets les attendant ici… Cette nouvelle école en priorité, bien entendu. Maintenant qu’ils étaient arrivés ici, tout devenait plus « réel », en un certain sens. Ou plutôt, plus concret. Seule, il est certain qu’elle aurait déjà commencé à angoisser, voire paniquer, face aux tâches qui l’attendait. Ou qu’elle aurait refusé de se lancer là-dedans, quitter les Jedis. Il aurait fallu qu’il y ait un problème de plus avec son ancien maître pour la décider pour de bon. Ici, Thrass était là, il était le point le plus rassurant qui soit. Elle avait leur fille dans les bras, à s’occuper, il n’était pas question de craquer alors que leur petite avait tant besoin d’eux encore. Ils avaient aussi leur famille, autour d’eux, ce n’était pas rien. Finalement, tout ce qu’elle n’avait pas eu durant sa vie précédente. A savoir un entourage solide et de confiance.

« On pourra se poser avec lui et rentrer plus dans les détails, à présent que certains soucis… Enfin, certains points sont réglés, plutôt. D’ici là, on doit finir de s’installer, régler les derniers papiers et s’organiser un peu. Thsans a laissé le dossier d’adoption pour toi, au fait, vis à vis du Clan, il faudra que tu signes ça. Plus tard, ne t’inquiète pas, ce n’est pas à la minute près. »

« Il en a parlé rapidement, avant de partir, je regarderai après que la petite ait bu. »

Il lui vint à l’idée qu’elle pourrait peut-être même se faire des amis proches, maintenant qu’ils avaient emménagés chez eux. De vrais amis, des personnes avec qui discuter de tout et de rien sans avoir peur d’être jugée, parler des petites joies et des problèmes, demander conseil en cas de besoin, avec qui sortir et rire… C’était peut-être possible, non ? Car ça aussi, c’était quelque chose qu’elle avait envie de connaître, dorénavant. Depuis son retour, elle n’avait pas osé aller vers d’autres en espérant développer des relations amicales plus proches. Il y avait eu des personnes avec qui elle s’entendait bien, évidemment, mais aucune avec qui elle s’était sentie assez en confiance et à l’aise pour ça. Par crainte d’être repoussée ou ignorée, principalement, il fallait bien le dire. Cette crainte-là n’était pas encore prête à la quitter totalement, malgré ses efforts. Enfin… Elle retint un léger soupir, la tête appuyée contre le haut du canapé, pendant que Thrass revenait poursuivre le nettoyage et le rangement.

« Lorsque la fatigue du voyage sera passée, nous pourrons sortir, je te ferai découvrir les environs. Je tiens à ce que tu te sentes aussi à l’aise, sur Copero. »

Parfait, merci. Lorana lui adressa un sourire et lui répondit que ce sera parfait, elle avait hâte qu’il lui fasse découvrir tranquillement son monde et les endroits qu’il connaissait bien. L’accueil des voisins l’avait déjà pas mal rassurée, elle craignait moins d’être pointée du doigt, ou pire, en se baladant les rues avec son mari et leur fille. Le temps que Formbi puisse venir et qu’ils discutent de son projet, ils avaient sans doute quelques jours devant eux. Une fois que sa petite termina son repas, sa mère remit tant bien que mal ses vêtements correctement puis la plaça contre elle pour que la petite fasse un léger rot. Comme à chaque fois, leur bébé s’endormait à grande vitesse, après avoir mangé. Et se réveillait souvent tout aussi brusquement qu’elle ne s’endormait. Lorana l’emmena dans sa nouvelle chambre, à côté de la leur, pour la coucher dans son lit d’enfant tout propre. Son père avait juste remis des draps et une couverture, sa peluche l’y attendait. Edelweiss dormait déjà, quand sa mère la coucha sur le matelas, la bouche entrouverte. La jeune femme se pencha pour l’embrasser sur le front puis ressortit de la pièce, en laissant la porte entrouverte.

Dans le salon, Thrass avait déjà installé les souvenirs et photos, ou holos, de famille qu’ils avaient. Principalement des souvenirs de son côté. Elle-même n’avait aucune photo de famille, si ce n’est celles de sa fille ou les quelques unes prises lors de leur mariage mouvementé. La majorité des photos que Thrass avait récupéré grâce à son chef de clan étaient des images de lui et Thrawn, enfants, de leurs parents, de moment de vie sur Csilla. En les regardant, Lorana se dit que son beau-frère était quand même beaucoup plus mignon lorsqu’il était enfant, avec cette petite bouille innocente. Aujourd’hui, il souriait moins, ça lui donnait un air assez froid ou dur, suivant les circonstances. Elle avait aussi le sentiment que les deux frères se ressemblaient alors plus enfant qu’aujourd’hui, c’était assez curieux. Pouvoir regarder des souvenirs de famille de cette façon demeurait, encore et toujours, une impression étrange. Ça lui faisait regretter de n’avoir rien eu de ses propres parents mais telles étaient les règles de l’Ordre à cette époque.


« On devrait préparer un petit album de famille pour Edelweiss. Qu’elle puisse regarder tranquillement. Ou que cela serve de mémoire si nous disparaissons tous les deux à travers une faille. »

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Dim 18 Juil - 11:57
Ils pourront sortir demain ou dans deux jours, ce n’était pas très pressé. A genoux contre le petit meuble, Thrass termina d’en ôter la poussière laissée et de ranger le salon. C’était un logement que leur avait trouvé Formbi, déjà meublé en bonne partie. A leur arrivée, il leur avait envoyé l’adresse et Thsans s’était ensuite chargé de les conduire ici, donner les clés, informer des quelques modalités, etc. Ils ne resteront peut-être pas ici longtemps, tout dépendra de comment le projet se mettra en place et ce qui risquait d’arriver ensuite, mais soit, pour le moment, c’était très bien. Une fois tout installé, il fit un tout d’horizon du salon, du regard, pour s’assurer que tout était en ordre. Il ne restait plus grand-chose à mettre en place, ils avaient rapidement rangés les vêtements et installés les affaires pour leur fille. Les souvenirs récupérés, de famille, étaient maintenant posés, ils pouvaient se sentir chez eux.

Sa femme vint le rejoindre après avoir couché leur fille pour sa sieste. Il remarqua le regard qu’elle posa sur les photos, au passage, se demandant à quoi elle pouvait bien penser. Sans doute au manque de souvenirs de sa propre famille, sans doute. A moins qu’elle ne trouve toujours étrange de voir des photos de Thrawn au milieu des autres. Il se dit à ce moment-là qu’elle aurait peut-être aimé en garder de certains membres de l’Ordre. Il y en avait avec qui elle s’était bien entendu, après tout. Il ne dirait pas jusqu’à dire amis, car sa compagne avait des difficultés à nouer des relations amicales avec d’autres personnes. Il devrait lui en parler, un peu plus tard, ce n’était pas trop tard après tout. Ça prendra du temps à réaliser, ça oui, mais c’était toujours possible. Si, bien sûr, les personnes à qui elle pensait accepter de lui adresser ça.

– On devrait préparer un petit album de famille pour Edelweiss. Qu’elle puisse regarder tranquillement. Ou que cela serve de mémoire si nous disparaissons tous les deux à travers une faille.

Bonne idée. Ce risque-là ne cessait de planer au-dessus de leurs têtes, tous deux craignaient depuis le début qu’une faille ne les rappelle et laisse leur fille orpheline. Même si elle aura toujours de la famille, il était cruel de perdre ses parents. Thrass dit alors à sa femme qu’ils pourront préparer ça assez tôt, même demander de l’aide à un photographe en cas de besoin. Puis il l’attira dans ses bras, en s’asseyant dans le canapé avec elle, pour la câliner longuement et la réchauffer contre lui. Pour le moment, ils pouvaient tous les deux profiter de l’instant présent en toute tranquillité. Ils étaient enfin chez eux, en parfaite sécurité, non loin de leur famille, hors de portée de l’Empire, très loin du vieillard pouvant encore vouloir du mal à sa femme. C’était la première fois, depuis son arrivée dans cette époque, que Thrass envisageait sereinement l’avenir. Car il ne s’était jamais senti à l’aise, entouré de beaucoup d’Humains et ne s’était jamais intégré pour de bon à l’Ordre non plus. Un reproche qu’il avait bien ressenti, durant la réunion.

Ils discutèrent tout un moment, blotti l’un contre l’autre. De la vie ici, surtout, les us et coutumes des habitants, les habitudes, les petits détails de vie que l’on découvrait une fois installé dans le coin. Il lui raconta comment il avait vécu en ville, après être devenu Administrateur de leur Clan par le passé. Auparavant, il avait habité sur Csilla, avec son frère, puis tous deux avaient pris leur envol chacun de son côté. Littéralement, dans le cas de son frère. Au fond, Thrass espérait aussi, en lui racontant ce genre de chose, qu’elle se sente plus impliquée, en quelque sorte, qu’elle arrive à mieux visualiser ces souvenirs et donc qu’elle se sente plus confiante, à l’idée de marcher dans les mêmes rues ou découvrir certaines personnes face à face.

– Au fond, j’ai toujours l’espoir que tu puisses un jour retrouver des contacts avec ta famille biologique. Avec ton frère, qu’il change d’avis et ne soit plus aussi… Comment dire… Raide sur ses positions. Tu ne sais pas ce qui est arrivé au reste de ta famille ? Ou à vos parents ?

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Dim 18 Juil - 16:25
La jeune femme se débarrassa de ses chaussures d’un petit coup de talons, avant de s’installer sur les genoux de son mari, contre lui, dans le canapé, être plus à l’aise. Comme ça, c’était parfait. Elle posa la tête contre lui, il referma les bras sur elle, pour rester bien tranquilles, installés confortablement. Elle l’écouta parler de la vie sur cette planète, en silence, lancer des petites anecdotes sur ce qu’il avait vu et connu, partager des souvenirs. A ce qu’il racontait, les débuts de son travail en tant qu’Administrateur avaient été plutôt mouvementés, avant de prendre le pli et d’apprendre à gérer tous les petits problèmes du quotidien. Ça l’amusait car elle l’imaginait, plus jeune, en train de s’agacer sur ces dossiers dans son bureau puis devoir, la minute suivante, sourire poliment au responsable du problème à traiter et chercher une solution diplomatique. Le genre de travail qu’elle ne connaissait que trop bien, elle aussi. Quelque part, c’était réconfortant de se dire que bien d’autres avaient eux aussi connu ce type de galères, à travers la galaxie. Au moins, en baver sur de tels sujets vous enseignait bien vite la patience mais aussi à rester humble, à réfléchir avant d’agir.

« Au fond, j’ai toujours l’espoir que tu puisses un jour retrouver des contacts avec ta famille biologique. Avec ton frère, qu’il change d’avis et ne soit plus aussi… Comment dire… Raide sur ses positions. Tu ne sais pas ce qui est arrivé au reste de ta famille ? Ou à vos parents ? »

Elle secoua simplement la tête pour dire non, d’abord en silence. Ils n’avaient plus reparlé de la violente réaction de Dean, depuis ce jour-là. Une réaction qui l’avait beaucoup blessée. Il ne lui avait même pas expliqué pourquoi il la détestait autant ni pourquoi il avait été si dégoûté d’apprendre la naissance de leur petite Edelweiss. Ils s’étaient quitté sur ça et elle n’avait plus jamais eu de nouvelles depuis lors.

« Je n’ai même pas pu lui demander ce qui était arrivé à notre frère et notre sœur aînés. Ni à nos parents. Je ne sais même pas ce qu’ils ont devenus après la Guerre des Clones, ce qu’ils ont fait, où et pourquoi. Je n’ai même pas de souvenir de mon grand frère et ma grande sœur, en fait. Lorsque j’ai été prise au Temple par l’Ordre Jedi, j’étais encore un bébé. J’ai vu mes parents en holos quelques fois, c’est tout. Peut-être que Dean… ignore aussi ce qui est arrivé à notre famille et que c’est ça qui l’a rendu aussi… triste, disons ? »

Elle préférait encore croire que c’était ça, qu’il ignorait aussi ce qui s’était passé, que ça pouvait expliquer sa violente réaction et son comportement. C’était bien mieux de croire cela que de simplement penser qu’il la détestait réellement pour… elle ne savait quelle raison, en fait. Sérieusement, ils ne connaissaient littéralement pas ! Il ignorait absolument tout de ce qui avait constitué sa vie, comme elle ignorait ce qui composait la sienne. Ils auraient pu apprendre à se connaître, voire même devenir proches, comme ils auraient dû l’être si Lorana n’était jamais entrée dans l’Ordre, mais non. Cela allait-il s’arranger un jour ? Franchement, elle n’en avait aucune idée et ne voyait pas non plus comment ce serait possible aujourd’hui. Lorana n’avait aucune intention d’aller lui courir après dans toute la galaxie avec le vague espoir d’améliorer leurs liens.

« C’est horrible à dire, mais du mal à me sentir impliquée pour mon frère et ma sœur aînés. Je en connais même pas leurs prénoms. S’ils vivent toujours, ils doivent avoir cinquante-cinq et soixante ans, aujourd’hui. Ils ont sans doute des enfants, voire des petits-enfants. »

Sa gorge la serra un peu quand elle s’imagina ce qu’aurait pu, ou aurait dû, être sa vie, si elle n’avait pas été acceptée dans l’Ordre. Si ses parents avaient refusé qu’elle soit testée, elle aussi. Ou si le test n’avait rien donné. Elle se blottit un peu plus contre Thrass, le nez niché dans son cou.

« Tu m’avais dit que vous aviez perdu vos parents dans un accident. Tu sais ce qui est arrivé exactement ? »

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Dim 18 Juil - 18:05
Il trouvait ça quand même… Très… Écœurant lui sembla d’abord un peu fort mais il ne trouvait finalement pas d’autres mots qualifiant ce qu’il ressentait sur ce sujet. Obi-Wan lui avait déjà expliqué pourquoi les Jedis de l’ancien temps coupaient systématiquement les enfants du temple de leurs familles biologiques, pour autant, Thrass avait toujours cette méthode infecte, peu importe à quel point certains pouvaient les accepter ou les juger valables. Cela dit, il n’était pas non plus le mieux placé pour en juger, pas après avoir grandi dans une société où la famille, et la loyauté qu’on lui vouait, prenait une place ion ne peut plus centrale. Il avait grandi avec l’idée qu’une personne n’étant pas capable de protéger sa famille ne valait rien, aussi ne pouvait-il tout simplement pas comprendre un modèle où les parents, les frères et les sœurs étaient éjectés ainsi de la vie d’une personne, quelles qu’en fussent les raisons.

Dean ignorait-il lui aussi ce qui était arrivé à ses parents et à sa fratrie ? C’était… possible… mais ça impliquait du même coup des raisons peu glorieuses. Si c’était bien le cas, ça voulait dire qu’il s’était produit quelque chose de grave. Il allait être dur d’obtenir la vérité, maintenant, étant donné l’attitude de Dean. Il frotta un peu le dos de sa femme pour la réconforter puis son bras, tout en douceur, en l’écoutant. Si jamais son frère et sa sœur avaient en plus changé de nom, depuis cette époque, il sera encore plus dur de les retrouver un jour. Thrass avait du mal à s’imaginer à quoi ils pourraient ressembler. S’ils avaient effectivement des enfants. Voire même des enfants un peu plus âgés que ne l’était Lorana aujourd’hui, c’était possible. Il pencha la tête pour embrasser sa femme dans les cheveux, lorsqu’elle se rapprocha un peu plus. Là, ça ira maintenant…

– Tu m’avais dit que vous aviez perdu vos parents dans un accident. Tu sais ce qui est arrivé exactement ?

– Oui. Notre père était malade, il prenait des médicaments tous les jours. Ça le rendait parfois somnolent, il avait aussi des sautes d’humeur. Il était sur la pente de la dépression, finalement, je l’ai réalisé plus tard. Il avait une petite navette, dont il se servait, avec ma mère, pour porter les commandes et livraisons de leurs produits. C’est à cause des effets secondaires de son traitement qu’il a perdu le contrôle, ce jour-là. La navette s’est écrasé contre le flanc d’une voie souterraine, sur Csilla, ils ont été tués sur le coup.

Aujourd’hui, il parvenait à en parler sans s’effondrer ni pleurer. Le deuil était fait, il avait été long et pénible, mais il était passé. Il avait réussi à accepter ce qui s’était produit. Des accidents comme celui-ci, il y en avait régulièrement… Erreurs de manœuvre, alcool, médicaments, manque d’attention, les raisons étaient nombreuses. Thrass pensait que leur père avait dû s’endormir alors qu’il pilotait la navette ou bien qu’il avait eu un malaise. Sa mère n’avait pu récupérer le contrôle avant que la navette ne s’écrase. Il se consolait en se disant qu’ils n’avaient pas dû avoir le temps de souffrir.

– Je l’ai toujours vu malade, reprit-il avec lenteur. Je veux dire, tout petit, je me souviens qu’il prenait déjà ces petites pilule blanche tous les matins et tous les soirs. Avant, ça allait, il avait un comportement normal malgré tout. Ça a commencé à empirer un an ou deux, à peu près, après la naissance de Thrawn. Il avait des périodes d’absence ou de somnolences. Parfois des malaises et des vertiges. Son humeur passait sans cesse d’un extrême à l’autre. C’était moi qui emmenait le petit à l’école car notre père ne sortait plus beaucoup, à part pour le travail et les livraisons, et notre mère voulait garder un œil sur lui. Au cas où il faisait un malaise. Le jour de leur décès, j‘étais en cours, Thrawn aussi. Thsans est venu me chercher, puis j’ai été récupérer mon frère.

Il n’avait jamais vraiment trop su de quelle maladie avait souffert leur père. Ce dernier n’aimait pas en parler et Thrass ne se souvenait pas de l’avoir déjà entendu, ne serait-ce qu’une fois, parler ouvertement de ce sujet. Quant à leur mère, elle leur avait toujours dit de ne pas embêter leur père en posant trop de questions. Il se souvenait par contre parfaitement bien de cette grosse boîte de médicaments, en forme de bocal, toujours rangée à la même place. Après le décès, cette boîte avait terminé à la poubelle, il ne savait pas trop qui s’en était débarrassé. La période était trop confuse.

– Finalement, même s’ils sont partis comme ça, je me dis avec le recul que les avoir connu reste une chance. Je veux que notre fille connaisse ça elle aussi, si la Force le veut bien.

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Lun 19 Juil - 17:31
Mais c’était horrible, comme mort… tellement soudaine et violente… En plus, si elle se souvenait bien, son frère et lui étaient vraiment tous jeunes, lorsque ça s’était produit. Lorana grimaça, secouée d’un petit frisson après qu’il lui ait raconté ce drame. Quel genre de médicaments pouvait donner des effets secondaires aussi graves et lourds de conséquence sans que personne ne s’en soit inquiété plus tôt que cela et ait retiré le médicament de la vente… ? Car, bon, elle en avait déjà vu, des traitements lourds et donnant des effets secondaires graves, mais c’était dans le cadre d’hôpitaux, souvent psychiatriques d’ailleurs, où les personnes étaient suivies médicalement en permanence. Certainement pas à une personne laissée comme ça dehors, où elle devait se débrouiller toute seule. Après tout, la famille ne pouvait pas toujours être là pour veiller sur la personne malade ! Comment se faisait-il que personne, aucun médecin, n’ait changé le médecin, si le père de Thrass le supportait aussi peu, au quotidien ? C’était normal, dans leur système de santé, ils étaient censé serrer les dents et encaisser, rien de plus ?

Thrass disait en plus que l’état de santé de son père s’était de plus en plus dégradé, et ce, donc, plusieurs années durant. Si ça avait commencé à empirer à peine un ou deux ans après la naissance de Thrawn et que le décès avait eu lieu alors que son frère avait sept ou huit ans, elle ne savait plus trop. Lorana tentait vraiment de garder l’esprit ouvert, de se dire que c’était peut-être la culture et la mentalité, ici, de laisser aller ainsi les choses et laisser un place un traitement provoquant des effets secondaires aussi brutaux, sans que la personne en soit suivie dans un hôpital, que c’était peut-être considéré comme parfaitement normal et qu’elle avait simplement des a priori. Ou bien c’était une manière de faire qui avait disparu avec le temps… Il lui fallu beaucoup de volonté pour ne pas juste balancer ses pensées, avouer qu’elle trouvait que leur système de santé était vraiment un gros système de pur sauvages sans cœurs. Laisser une personne se dégrader de cette manière, plusieurs années durant, sans même lui changer ses médicaments ni rien… C’était à la limite si elle ne taxait pas ça de non-assistance à personne en danger.


« Finalement, même s’ils sont partis comme ça, je me dis avec le recul que les avoir connu reste une chance. Je veux que notre fille connaisse ça elle aussi, si la Force le veut bien. »

« Oui… »

Mieux valait ne pas tomber malade ou se blesser dans l’Ascendance, c’était ça la morale à retenir ? Pour ne pas s’exposer à des problèmes pires que la maladie elle-même ? C’était bizarre, quand même, elle avait déjà entendu Formbi affirmer qu’ils avaient un système de santé fiable et que grâce à ça, Ewime pouvait mener une vie normale, sans la moindre souffrance. Il fallait tomber sur le bon médecin, qui prenne soin de vous, ce n’était qu’une question de chance et de pur hasard ? Si vous n’en aviez pas, on vous laissait mourir à petits feux dans votre coin sans que personne ne s’en préoccupe plus que ça ? Se taire devint très vite bien trop dur à supporter. Même si elle parvint à ne pas lancer très platement que certains de leurs médecins, sur Csilla, ne devaient être rien d’autre que des grosses brutes sans compassion.

« Est-ce que c’est bien normal qu’aucun médecin n’ait changé au plus tôt le traitement de votre père si les effets secondaires étaient aussi lourds… ? J’ignore comme ça marche, ici, mais sur Coruscant, si une personne malade souffrait de trop d’effets secondaires, surtout lorsque s’en était au point de ne plus vivre normalement, le traitement était aussitôt changé ou adapté. Or, de ce que tu me dis, ça a duré plusieurs années ainsi, avant leur décès… C’est censé être la norme, de poursuivre quoi qu’il en coûte un traitement trop lourd à supporter ? »

Le ton employé, plus vif et outré que prévu, risquait de le blesser, aussi se redressa-t-elle aussitôt et ajouta directement qu’elle ne voulait pas lui faire mal, en demandant ça, mais que ça l’interrogeait.

« c’est tout de même un accident qui aurait pu être évité si facilement. En plus, pour un traitement aussi lourd, de ce que tu en dis, la maladie devrait être logiquement assez handicapante ou dangereuse pour que votre père ait dû être plutôt suivi dans un hôpital, que laisser simplement chez lui. Comment sont suivies les personnes malades, ici ? »

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Lun 19 Juil - 18:09
Qu’il y a-t-il ? Elle craignait que leur fille ne les perdre tous les deux avant de pouvoir se forger des souvenirs précis ? A son humble avis, mieux valait ne pas trop y réfléchir, ni elle ni lui ne pouvaient deviner ce que les failles allaient produire dans les prochains mois. Ils devaient juste faire de leur mieux, dans le temps qui leur était offert, rien de plus, rien de moins.Il sourit doucement en lui frottant le dos, pour l’apaiser un peu. Tout ira bien… Ils avaient au moins quelques idées pour préparer l’avenir et du temps devant eux, encore, pour profiter de leur fille. La vie continuait, non ? Il n’avait pas envie qu’elle se rende triste en pensant trop à l’avenir, pas alors que le présent s’offrait à eux. Il chercha une bonne manière de formuler ça, qu’elle ne se se soucie plus de rien. Même s’il était normal qu’elle se soucie du futur, pas question que ça lui envahisse trop sa vie ou que ça devienne une forte source d’angoisse supplémentaire.

– Est-ce que c’est bien normal qu’aucun médecin n’ait changé au plus tôt le traitement de votre père si les effets secondaires étaient aussi lourds… ? J’ignore comme ça marche, ici, mais sur Coruscant, si une personne malade souffrait de trop d’effets secondaires, surtout lorsque s’en était au point de ne plus vivre normalement, le traitement était aussitôt changé ou adapté. Or, de ce que tu me dis, ça a duré plusieurs années ainsi, avant leur décès… C’est censé être la norme, de poursuivre quoi qu’il en coûte un traitement trop lourd à supporter ?

– Heu.

Il ne put rien ajouter de plus car elle lança aussi sec qu’elle n’avait pas envie de le blesser, elle se posait simplement des questions. Thrass resta un moment complètement immobile, la bouche entrouverte. Il ne s’était pas attendue à cette réaction, qu’elle s’inquiète tout à coup bien plus du passé que de l’avenir. Surtout pour un accident ! Car c’était bien ce dont il s’agissait, un pur accident. Peut-être aurait-il pu être évité si leur mère avait pris les manettes à la place de leur père, ce jour-là, il n’en savait rien… peut-être que non, peut-être que leur destin était déjà écrit par avance. L’accident en lui-même n’était qu’une conséquence indirecte du traitement de leur père, ce n’était pas ça qui l’avait provoqué. Oui, leur père était mal, mais il avait toujours été en état de piloter, pourtant. Il avait forcément dû somnoler ou autre chose, au mauvais moment, pour que ça se produise. Dès le jour de l’enterrement, Thrass avait entendu des cousins éloignés dire ça. Que c’était bel et bien la faute seule de leur père, qu’il avait entraîné sa propre femme dans la mort.

– C’est tout de même un accident qui aurait pu être évité si facilement. En plus, pour un traitement aussi lourd, de ce que tu en dis, la maladie devrait être logiquement assez handicapante ou dangereuse pour que votre père ait dû être plutôt suivi dans un hôpital, que laisser simplement chez lui. Comment sont suivies les personnes malades, ici ?

– Les grosses maladies, très handicapantes ou incurables, sont toujours traitées dans les hôpitaux, de toute façon. Jusqu’à donner à la personne malade le traitement qui lui permettra de vivre normalement, comme Ewime. Ce n’est pas habituel, de rester chez soi en étant dans un état assez dégradé, mais je suppose que ça devait être plus, disons, normal, lorsque nous étions enfants. Je ne sais pas de quoi il souffrait, notre mère nous interdisait de poser des questions pour ne pas le déranger et lui-même n’en parlait pas. Par pudeur, sans doute, ou il devait se dire que ses enfants n’avaient pas à être mêlés à ses soucis.

Thrass avait du mal à se dire que le médecin habituel de son père aurait pu le laisser chez lui, ne pas l’envoyer à l’hôpital pour une longue durée, s’il s’était douté, même une seconde, que sa vie puisse être en danger. C’est d’ailleurs ce qu’il affirma ensuite à sa femme, d’un ton plus sûr et confiant, cette fois. Ce médecin, il le connaissait depuis tout petit, il avait déjà suivi ses parents avant qu’eux-mêmes ne viennent au monde et c’était toujours lui que les deux frères avaient toujours vu. En consultations de routine pour le suivi d’enfance, les vaccins obligatoires ou encore les petits bobos et maladies enfantines. C’était un homme de confiance, il savait ce qu’il faisait.

– J’évitais de trop regarder ou essayer d’en savoir plus pour ne pas gêner. Quant à mon frère, il était tout petit, je ne suis même pas certain qu’il se soit vraiment rendu compte que ça allait si mal. C’était juste un accident, Lorana. Ça aurait pu arriver à n’importe qui d’autre. Ne t’en fais donc pas pour ça, aujourd’hui, les médecins font plus attention à ce genre de problèmes et aux effets secondaires des médicaments. Regarde Ewime, par exemple, elle vit bien aujourd’hui. Autant laisser le passé là où il est, même si cet accident aurait peut-être pu être évité.

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Jeu 22 Juil - 15:10
Là, elle ne comprenait pas tout. C’était habituel de garder une personne à l’hôpital ou avec un fort suivi à la maison en cas de maladie grave, mais ça ne l’avait pas été pour leur père. Et l’excuse du temps écoulé depuis ne fonctionnait pas… car on parlait ici d’événements datant d’il y a cinquante ans à peine, pas d’il y a cinquante siècles. En plus de cela, pourquoi l’avoir laissé piloter la navette à ce moment-là s’il était si mal ? Pourquoi leur mère n’avait-elle pas pu prendre les commandes ? Était-elle malade elle aussi à ce moment-là, fatiguée, ou bien pensait-elle, d’elle-même ou avec l’influence d’autre, que son mari était capable de piloter ? Sans oublier que les longs tunnels faisant la liaison entre les villes souterraines de Csilla n’étaient tout de même pas rien… Pour le peu qu’elle les avaient emprunté, elle savait pourtant déjà qu’il ne fallait pas laisser quelqu’un de malade ou fatigué piloter là-dedans. Thrass lui affirma ensuite que leur médecin de famille savait très bien ce qu’il faisait, à cette époque, qu’il était très professionnel. S’il le disait… Pour sa part, elle n’était pas franchement convaincue.

« J’évitais de trop regarder ou essayer d’en savoir plus pour ne pas gêner. Quant à mon frère, il était tout petit, je ne suis même pas certain qu’il se soit vraiment rendu compte que ça allait si mal. C’était juste un accident, Lorana. Ça aurait pu arriver à n’importe qui d’autre. Ne t’en fais donc pas pour ça, aujourd’hui, les médecins font plus attention à ce genre de problèmes et aux effets secondaires des médicaments. Regarde Ewime, par exemple, elle vit bien aujourd’hui. Autant laisser le passé là où il est, même si cet accident aurait peut-être pu être évité. »

Mmh… Elle avait un mauvais pressentiment, quand même… C’est pour ça qu’elle commença par l’inciter à se souvenir, pour commencer, du nom du médicament que prenait son père par le passé. Le pousser gentiment jusqu’à ce qu’il accepte de se replonger dans ses souvenirs. S’il put lui décrire la forme et la couleur des pilules, il ne parvenait pas à se souvenir de leur nom. Lorana le poussa alors à faire des recherches en ligne, sur les sites des entreprises pharmaceutiques de l’Ascendance. Elle vint s’asseoir à côté de lui pendant qu’il se mettait à l’ordinateur, dans l’espoir qu’il reconnaisse le produit concerné avec une photo… Les minutes défilèrent, rien pour le moment. Il y avait vraiment de tout, entre les médicaments usuels, ceux pour les pathologies lourdes avec leurs fiches techniques… ça ne donnait rien non plus. Elle lui demanda alors s’il existait des groupes de discussions ou des sites où les personnes partageaient leurs expériences, alertaient sur les effets secondaires. Une fois de plus, pas de résultat bien probant. Lorana était assez frustrée, pour le coup, elle sentait que quelque chose n’allait pas mais ne parvenait pas à mettre exactement le doigt dessus.

« Normalement, ça doit se retrouver avec les autres médicaments traitant des pathologies lourdes. Tu ne reconnais rien ? »

Au bout d’un long moment, il fallut bien se rendre à l’évidence… Lorana soupira un peu, les bras croisés, assez perplexe. Rien, absolument rien. Rien non plus dans les groupes de discussion, sur des cas où des personnes auraient soufferts d’effets indésirables aussi grave. Peut-être, alors, se faisait-elle juste des idées.

« Bon… Je dois trop m’inquiéter… »

Elle se releva et rangea la chaise à sa place initiale, pour ensuite aller voir si Edelweiss dormait toujours. L’après-midi avait bien avancé, c’était presque l’heure de son bain, de son biberon du soir, eux-mêmes devront aussi manger. Elle essaya d’effacer son mauvais pressentiment de son esprit, en s’occupant de sa fille. Pour l’heure, ils ne pouvaient faire grand-chose de plus, malheureusement.

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Sam 24 Juil - 10:46
Il n’avait pas du tout réussi à la rassurer, donc… Thrass retint une grimace, laissant tomber pour le moment son argumentation et essaya plutôt, à la place, de se souvenir de ce médicament. Pour lui faire plaisir, principalement, car il ne voyait pas ce qui la travaillait dans cette histoire. Des accidents de ce genre, il y en avait souvent. Concentré, il put seulement lui décrire la forme de la boîte, la couleur de l’étiquette et des pilules, sans rien de plus… Le nom lui échappait complètement. Axon… oraexon… Quelque chose de ce goût-là… Non, désolé, il n’arrivait pas à retrouver plus précis que cela. Sa femme se mit alors à le tanner pour qu’ils regardent sur les sites des fabricants, maintenant. Il retint de justesse un très gros soupir un peu exaspéré. Ça ne servait à rien ! Et même s’ils retrouvaient ce médicament, à quoi ça les avancera ? Ça ne changera strictement rien au passé. Qu’est-ce qui pouvait bien lui prendre, d’un seul coup ?

Enfin… Pour une fois qu’elle s’affirmait un peu et insistait sur un sujet, il pouvait bien faire un effort, lui aussi. Il s’installa donc devant l’ordinateur, avec elle, et se mit aux recherches. En essayant de dissimuler l’agacement. Il passa sur les sites des fabricants, un par un, en cherchant les traitements donnés pour les maladies graves ou de longues durée. Thrass passait sur chaque photo et étiquette, une à une, lisait les descriptions des produits, tout en tentant de se souvenir. Certains noms rappelaient vaguement ce dont il se rappelait mais aucun n’était fait pour des maladies graves. Ils passèrent aussi sur des forums de discussion, regardèrent d’autres photos, là encore, rien du tout. Plus d’une heure passa ainsi, à fouiller les sites, sans aucun résultat. Le père de famille avait fini par s’apaiser un peu, refoulant l’agacement au loin. C’était Lorana, maintenant, qui était agacée et frustrée, il le voyait bien. Il secoua la tête en confirmant qu’il ne reconnaissait rien du tout.

Il continua de chercher tout de même pendant trente bonnes minutes de plus. Sans résultat. Et pour le coup, ils avaient vraiment fouillé toutes les sections des sites traitant des maladies graves et longues. C’est vrai que c’était… Un peu bizarre… Le médicament ne devait plus exister, voilà tout… S’il n’existait plus, par contre, pourquoi ? A cause des effets indésirables, justement ? Ils ne l’avaient pas retrouvé non plus dans la liste des médicaments retirés de la commercialisation, ou en tout cas, aucun nom ni photo ne ressemblait à ses souvenirs, dans le tas, il avait vérifié. C’était comme si ce produit-là avait tout simplement été éradiqué sans laisser aucune trace. Sa femme soupira, marmonna qu’elle s’inquiétait sans doute trop, puis se leva pour aller récupérer leur fille dans son petit lit puis lui préparer son bain. Durant ce temps, Thrass resta un moment devant l’ordinateur, à réfléchir. Incapable de se souvenir, il finit par soupirer, puis ouvrit un autre bloc, pour envoyer un message à son petit frère.

« Bonjour Thrawn,

Nous sommes bien installés sur Copero, à présent, tout se passe bien. Envoie-nous aussi des nouvelles régulièrement, ce sera plus rapide et facile à présent, pour communiquer.

Je t’écris ce soir pour te demander un petit service. Je parlais avec Lorana toute à l’heure et je lui ai raconté comment sont décédés nos parents. Tu dois te souvenir que notre père était malade. Par contre, saurais-tu te souvenir du nom du médicament qu’il prenait tous les jours ? C’était une boîte qu’il gardait toujours dans le petit placard, à côté de la porte de la cuisine. Je sais bien que tu étais petit, je te demande ça au cas où.

Si tu ne te souviens pas non plus, ce n’est pas grave.

Prends soin de toi, je t’embrasse.

Thrass »


Il envoya ensuite le message sans vraiment y croire, ne serait-ce qu’une petite seconde. Son frère devait forcément se souvenir d’avoir vu leur père fatigué et malade, ça crevait les yeux, mais de là lui demander de se souvenir du nom compliqué d’un médicament… Enfin, ça ne coûtait rien de poser la question. Après avoir éteint l’ordinateur, il alla rejoindre Lorana dans la salle de bain, pour lui dire qu’il avait aussi demandé à son frère, rapidement. Sans ajouter que c’était vraiment pour lui faire plaisir.

– Pourquoi es-tu si inquiète, pour un accident passé ?

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Ven 30 Juil - 20:51
Ils avaient dû oublier le petit thermomètre pour l’eau du bain au temple, flûte. Lorana y plongeant longuement la main pour juger comme ça de la température de l’eau, puis elle en prit un peu pour mettre quelques doutes contre la main de son bébé, puis sur son front. Sa petite né réagissant pas du tout, elle la prit dans ses bras, vérifia encore l’eau, trempa très délicatement sa fille dans la baignoire. La petite réagit comme d’habitude, en essayant aussitôt d’attraper son jouet. Parfait. Une fois son bébé installée comme il faut dans le siège de soutien en plastique au fond de la baignoire, la tête bien hors de l’eau, sa mère fit voler le shampoing jusqu’à elle avec la Force car elle l’avait laissé hors de portée. Utilisation peu orthodoxe de ce pouvoir mais soit, personne n’était là pour la juger, après tout. Edelweiss portait déjà son jouet dans sa bouche. En commençant à la laver, la jeune femme en profita pour vérifier qu’elle n’avait aucun signe indiquant le début d’une quelconque maladie. Pas de boutons ni de marque, tout semblait en ordre. Elle avait une température normale. Son papa arriva à ce moment-là, en lui disant qu’il avait aussi envoyé un message à Thrawn. D’accord…

« Pourquoi es-tu si inquiète, pour un accident passé ? »

« J’ai un mauvais pressentiment, voilà tout. Je trouve qu’il y a trop de détails anormaux et qui ne collent pas. Sans vouloir forcément penser au pire. »

Tout en parlant, elle lavait sa fille avec un gant de toilette. En ayant repoussé le jouet car elle ne voulait pas que son bébé avale au passage, en le mordillant, un peu de savon. Dans le même temps, elle ne trouvait pas vraiment comment expliquer son ressenti exact à Thrass. C’était… une sortie d’intuition. Alors oui, elle pouvait très bien complètement se tromper et s’inquiéter pour du vent, c’était possible. Et même tout à fait probable. Changeant de sujet, elle lui demanda plutôt de l’aide pour le bain de la petite, ça ira plus vite et mieux à deux. Après ça, Thrass donna le biberon du soir à leur fille, avant qu’ils ne mangent eux-mêmes. Légèrement, cette fois, elle n’avait pas très faim, son mari non plus. La fatigue du voyage pesait, sans oublier les changements à encaisser. Elle fuit simplement ravie de pouvoir se coucher tôt et s’endormir presque aussitôt. Plongeant d’abord dans des rêves assez flous, sans consistance. Des flots de couleurs et de sons très vagues, parfois un visage, qui disparaissait très vite.

Ces visions floues disparurent peu à peu, laissant place à un décor plus précis, cette fois, l’intérieur d’une maison. Une maison qu’elle connaissait, c’était celle d’enfance de son mari… Lorana était dans un état assez second… Un homme, qu’elle avait déjà vu en photo, passa devant elle sans la voir ni l’entendre, même si elle tenta de l’appeler ou le stopper. Il marcha d’un pas étrange, tremblant, jusqu’à la cuisine, où il tomba sur une chaise. Là, il se mit à avaler une pilule blanche avec de l’eau, avant de se prendre la tête entre les mains. La jeune femme tenta encore de le toucher, essayer de voir ce qu’il avait, l’aider, mais elle ne pouvait strictement rien faire. Un lourd sentiment d’oppression et d’urgence la tenaillait, comme si tout allait s’effondrer autour d’elle si jamais elle ne parvenait pas à agir. L’homme respirait très mal, le tient maladif et le regard éteint. Il se leva, en tremblant et titubant encore plus, repartit vers le salon. Elle courut derrière, essayant encore de l’arrêter pour tenter de le soigner, même si elle n’était pas plus visible qu’un fantôme en cet instant.

C’est à ce moment qu’elle réalisa que ce n’était pas un rêve, tout était trop vrai, tout était trop oppressant. L’homme était maintenant assis dans le canapé, penché au-dessus d’un couffin, où dormait un bébé. Lorana alla s’asseoir sur la petite table du salon, pour les regarder tous les deux. C’était le père de son mari, elle en était sûre, mais qui était le bébé ? Thrass ou Thrawn ? Impossible de le savoir. L’homme regardait son enfant dormir en essayant visiblement de se reprendre, de respirer normalement. Au bout de très longues minutes, il finit par y arriver puis il pt son enfant dans ses bras. Par réflexe, Lorana avait apposé sa main contre le dos du bébé, au cas où son père venait à le lâcher. Ce qui était totalement stupide car elle ne pourrait rien faire contre de toute manière. Il répétait à l’enfant de faire attention à lui, de ne pas s’en faire, que tout ira très bien. Tous deux disparurent alors brusquement et elle se retrouva dans un petit vaisseau. Sans rien y comprendre. Le même homme était aux manettes, devant elle. Une femme était assise sur le siège du copilote et semblait endormie. A nouveau, en voyant le regard perdu de l’homme et l’inertie de sa femme, qui semblait plus évanouie que simplement endormie, un très fort sentiment d’urgence l’envahie.

Elle lança à l’homme d’arrêter, là, tout de suite, en essayant vainement de le toucher et le secouer. Il avait un regard si effrayant ! Fixe et vide à la fois, comme si son esprit n’était plus là. Tout à coup, son corps se relâcha nettement. Ses mains glissèrent des manettes de commande, il s’affaissa. Lorana hurla lorsque le vaisseau dériva et s’écrasa de plein fouet contre les parois du tunnel, à pleine vitesse. Un hurlement qui se répercuta contre les murs de sa chambre lorsqu’elle se réveilla dans un brutal sursaut, le cœur battant à une allure folle et couverte de sueur. Sur le coup, elle ne réussit pas à reconnaître où elle était ni avec qui, affolée et les yeux empli de cette dernière image, le fracas, les flammes, la douleur ressentie, même. Un petit cri de sa fille, dans la chambre voisine, l’aida à reprendre contact avec la réalité. Un rêve… Un cauchemar plutôt. Ou une vision. Impossible de bouger tout de suite, même si leur petite pleurait. Comme elle, d’ailleurs, elle avait fondu en larmes sans même s’en rendre compte.


« Tu… » bafouilla-t-elle vaguement avant de prendre une grande inspiration. « Tu… Ne… T’inquiète pas… Tout va bien…  »

La jeune mère retrouva d’un coup l’usage de ses jambes et bondit hors du lit. D’abord pour aller se passer de l’eau froide sur le visage, ensuite pour aller calmer leur bébé. Les images lui restaient obstinément coincées devant les yeux, elle avait un besoin urgent de se bouger.

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Dé pour Mj-Vivi : 17

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Sam 31 Juil - 14:57
Inutile de penser aussitôt au pire, vraiment… Elle devait être plus fatiguée qu’elle ne le laissait voir et donc, en conséquence, s’inquiétait plus que de raison pour certaines choses, voilà tout. Ça ira déjà mieux demain matin ! Ils n’avaient rien de prévu, ils pourront dormir un peu plus longtemps que d’ordinaire, avant d’aller prendre l’air, découvrir la ville et les alentours. En attendant, il l’aida à terminer le bain de leur fille puis la prit contre lui, dans le salon, le temps de lui faire boire son biberon. Une soirée calme et tout à fait classique, la première passée dans cet appartement d’ailleurs, il estimait que c’était très bon pour oublier les soucis éventuels ou les inquiétudes. Rien ne les menaçait, ici. Ils allèrent se coucher tôt après avoir mangé. Thrass était tout aussi fatigué que son épouse par ce long voyage et s’endormit assez vite, plongeant directement dans un sommeil lourd et sans rêves.

Ce fut à deux heures du matin qu’un hurlement à cinq centimètres de lui le réveilla dans un sursaut si violent qu’il en tomba à moitié du lit. Paniqué, il alluma la lumière le plus vite possible, choqué en voyant Lorana assise et emmêlée dans la couverture, en larmes, tremblante comme une feuille et peinant à respirer, le front luisant de sueur. Il se remit comme il faut aussi vite qu’il le put, pour s’asseoir auprès d’elle et lui frotter le dos. Lui demander si elle avait fait un cauchemar. Jamais elle ne s’était réveillée comme ça en pleine nuit dans un tel état ! Thrass eut l’impression qu’elle ‘entendit même pas sa question. A côté, leur fille avait commencé à pleurer aussi, réveillée par le cri soudain. Lorana bafouilla un peu avant de s’interrompre pour reprendre son souffle. Il était de plus en plus inquiet. De quoi avait-elle bien pu rêver, pour se mettre dans un état pareil ?!

– Tu… Ne… T’inquiète pas… Tout va bien…

– Lora…

Pas le temps d’en placer un seul mot de plus, elle bondit tout à coup hors du lit et courut dans la petite salle de bain. Sous le choc, Thrass finit par se reprendre et se leva à son tour. D’abord pour aller calmer un peu Edelweiss avant qu’elle ne réveille tous les voisins. La petite avait été effrayée, simplement, il avait déjà l’habitude de ça. Il prit du temps pour la serrer contre lui, lui chantonner une berceuse pour la rassurer et l’aider à se renformir, le temps que sa femme reprenne elle aussi ses esprits. Après un moment, leur bébé s’apaisa contre lui. Il la reposa avec une extrême douceur au chaud dans son berceau, lui remit son doudou auprès d’elle, puis l’embrassa sur le front en lui murmurant qu’il allait s’occuper de maman. La maman toujours dans la salle de bain, à trembler comme une feuille. Il la prit dans ses bras et la ramena fermement sur le lit, pour qu’elle s’assoit, au minium, avant qu’il ne l’enveloppe dans la couverture pour lui tenir chaud.

– Tu fais de sacrés cauchemars…

Après l’avoir soigneusement enveloppée dans la couverture, il la serra contre lui comme il l’avait fait avec leur fille, dans l’espoir de l’aider à se calmer. Il lui dit de respirer doucement et de prendre son temps, qu’il était avec elle et qu’elle ne risquait rien. Jamais elle n’avait réagi comme ça ! Il n’était même pas certain de l’avoir jamais vu se réveiller du moindre cauchemar.

– De quoi as-tu rêvé ? Raconte-moi, ça te fera du bien d’en parler et t’aider ensuite à te rendormir.

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Calmer la petite, 8

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Dim 1 Aoû - 10:31
Elle n’avait même pas allumé la lumière de la salle de bain, juste laissé celle du couloir de l’appartement. Après avoir un peu vomi, elle se pencha contre le lavabo, lavant un peu ses dents puis se passant de l’eau froide sur le visage pour se calmer. C’était juste un rêve… Une vision… Bref, rien qui ne méritait de se mettre dans tous ses états ! Des visions, elle en avait eu deux, au cours de sa vie. La première avait fini par s’estomper de sa mémoire, tel un rêve flou, la seconde lui était resté mais n’avait pas été brutale ou douloureuse. Au contraire, cela avait été une vision légère, rassurante, qui l’avait réconfortée. Aucune des deux ne lui avait laissé un goût aussi amer ni ne lui avait donné envie de pleurer. Aucune ne l’avait rendue malade. A côté, elle entendit leur fille se calmer peu à peu, Thrass s’était précipité la retrouver pour la calmer, c’était parfait. Ça lui laissait le temps de se calmer un peu. Enfin, au moins essayer. Les souvenirs brûlants de la vision refusaient encore tout net de partir, de s’estomper dès les premières secondes du réveil comme n’importe quel rêve.

Un essai qui resta infructueux car il vint la rejoindre avant qu’elle n’ait eu le temps de se calmer vraiment. Elle ouvrit la bouche pour marmonner que tout allait bien malgré tout mais il ne la crut même, d’après son air. Il la prit même dans ses bras pour la ramener dans leur chambre, avec à peine le temps d’éteindre la lumière du couloir, puis revenir dans le lit. Là,il se mit à l’envelopper d’une couverture avant de la prendre dans ses bras. Sacré cauchemar, comme il disait… Elle laissa reposer sa tête contre lui, sans plus bouger. Durant tout un moment, ni l’un ni l’autre ne parlèrent, elle se contenta juste de laisser échapper ses larmes, puis de les laisser se tarirent sans tenter de forcer quoi que ce soit. Simplement cela, se calmer, respirer plus doucement. Bientôt, elle fut plus calme. Elle se sentait… assez vidée. Comme après une grosse crise de nerfs. C’était bizarre car elle n’était pas du genre à craquer ainsi. D’ordinaire, c’était plutôt l’inverse, elle renfermait tout en elle-même et ne laissait rien paraître, quitte à avoir mal toute seule mais surtout ne rien montrer.


« De quoi as-tu rêvé ? Raconte-moi, ça te fera du bien d’en parler et t’aider ensuite à te rendormir. »

Sur le coup, elle hésita à en parler… D’abord car elle avait peur de blesser Thrass un peu plus en racontant ça, ensuite car elle ignorait ce qui était vraiment arrivé et ce qui ne l’était pas. C’était toujours… un peu particulier. Mais même si elle avait au temple, elle n’en aurait sans doute pas parlé. A qui, en plus ? Lors de la seconde vision, le seul à être après d’elle était son maître. Or, s’il y avait bien une personne à qui elle n’aurait pas osé en parler, c’était à lui. Thrass était… différent.

« Ce n’était pas juste un rêve, c’était une vision. »

Un simple et faible murmure, pour commencer. Il savait déjà la différence, il en avait entendu parler durant le temps où il s’était trouvé au Temple. On lui avait expliqué ce phénomène-là. Ce n’était pas si fréquent mais ça arrivait. La plupart du temps lorsque la personne dormait ou méditait. A voix toujours basse, elle finit par se décider à lui raconter ce qu’elle avait vu et entendu. Deux très courtes scènes, qui lui avaient laissé toutes deux une marque assez profonde. Elle fit de son mieux pour ne pas faire de la peine à son mari en racontant ce qu’elle avait vu, donc ne pas insister sur la douleur lu sur le visage de son père, par exemple, ou encore la manière dont il se déplaçait. Elle passa aussi très vite sur l’absence de vie dans ses yeux, au moment de l’accident. Pensant, pour elle, que la vie l’avait déjà quitté un moment avant que le vaisseau ne s’écrase. Elle ne pouvait pas non plus dire avec certitude pourquoi leur mère avait semblé si inerte à ce moment-là ni même si c’était un fait réel ou non.

« Écoute, ne te fait pas du mal toi aussi, avec ça. Je ne peux pas dire ce qui est réel ou non. Rien affirmer. On ne peut jamais être sûr de rien avec ce genre de visions. Je ne sais pas ce qui est arrivé exactement, il y a trop peu d’informations. »

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Jeu 5 Aoû - 12:00
Une vision, donc. Thrass grimaça un petit peu. Sans lui montrer évidemment. Sans cesser de la serrer fort dans ses bras en lui frottant le dos et la nuque. Maintenant, il s’attendait au pire, après ce qu’il avait appris sur ce genre de chose au Temple. Une petite minute s’écoula, puis elle finit par lui raconter ce qu’elle avait vu, sans qu’il n’ait besoin de la pousser un peu plus. Une description qui lui laissa un sentiment… Il ne savait pas trop… Il se sentait à la fois glacé et amer, même s’il avait bien senti qu’elle édulcorait le plus possible les détails pouvant choquer ou rendre triste. Mais est-ce que c’était… réel ? Enfin, dans une vision, qu’est-ce qui était réel et qu’est-ce qui ne l’était pas ? Comment le savoir ? Et si jamais tout était réel là-dedans… Une foule de questions supplémentaires lui envahit brusquement l’esprit, tout en lui tordant le ventre au passage. Il ne voulait pas croire que ça puisse… ça n’arrivait quasiment jamais… Et pourquoi, en plus ?! Leurs parents ne s’étaient jamais montrés coupables de quoi que ce soit !

– Écoute, ne te fait pas du mal toi aussi, avec ça. Je ne peux pas dire ce qui est réel ou non. Rien affirmer. On ne peut jamais être sûr de rien avec ce genre de visions. Je ne sais pas ce qui est arrivé exactement, il y a trop peu d’informations.

– La manière de marcher ou respirer que tu as décrite, c’est réel. Je peux m’en souvenir, j’étais assez grand.

Il avait déjà vu leur père dans cet état de faiblesse, le matin ou certains soirs, c’était d’ailleurs pour ça que c’était lui qui avait été chargé d’emmener son frère à l’école primaire, tous les jours, avant d’aller à ses propres cours. A part leur famille, personne n’avait vu ça, sa femme ne pouvait deviner si bien ce qui s’était passé sans l’aide la Force. Il savait que ça, au moins, était réel. Alors si cette scène-là l’était, qu’en était-il de la suite… ? Il prit une petite inspiration et se racla un peu la gorge, pour retenir la moindre larme intempestive, surtout, tout en restant naturel. Déjà que sa femme s’inquiétait de le rendre malade en lui racontant ça, pas la peine d’en rajouter en se mettant à pleurer bêtement. Et puis, ça faisait si longtemps… Pourquoi pleurer encore… C’était un reproche qu’il avait entendu durant ses cours, d’ailleurs. Il ne servait à rien de pleurer, il était grand, déjà, il devait se ressaisir. Comme si c’était si simple, à quinze ans.

– Tu devrais en parler à un maître Jedi, tu ne crois pas ? Comme à… Eh bien, si Meetra repasse par Nirauan, pour récupérer Ezra au retour, tu pourrais lui en parler. Tu as confiance en elle, non ? Elle acceptera sûrement de te parler. Et je ne pense pas que mon frère sera contre que tu retournes là-bas, le temps de la rencontrer.

Il préférait préciser ça d’emblée car il savait très bien que c’était deux choses pouvant la bloquer directement. Que Meetra ne veuille pas l’écouter et que Thrawn refuse de la laisser venir dans sa base. Tout le monde aurait beau lui répéter que c’était stupide, elle pouvait difficilement, pour le moment en tout cas, s’empêcher de douter aussitôt.

– Essaye de te rendormir… Il ne devrait plus rien arriver cette nuit. Pense simplement que tu pourras en parler avec Meetra plus tard.

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Lun 16 Aoû - 19:58
« La manière de marcher ou respirer que tu as décrite, c’est réel. Je peux m’en souvenir, j’étais assez grand. »

Elle soupira un peu, à moitié car elle regrettait d’avoir cédé et parlé, à moitié car elle s’en voulait de le rendre triste en lui faisant repenser à tout cela. Surtout lorsqu’elle ressentit qu’il était sur le point de pleurer. Aussitôt, elle se redressa un peu pour mieux le serrer, à son tour, contre elle, tenter de le réconforter. Au moins un peu. Désolée… Elle n’aurait pas dû en parler, surtout sans savoir ce qui était arrivé exactement. Il lui dit tout à coup qu’elle devrait sans doute en parler à un maître Jedi, à Meetra par exemple, ajoutant aussitôt qu’elle acceptera sûrement de lui parler et que Thrawn ne sera sans doute pas contre qu’elles se voient là-bas. Oui, enfin… Peut-être. Une base militaire, ce n’était pas le meilleur endroit qui soit pour se rencontrer comme ça, elles allaient surtout déranger. Et comment bien décrire ce qu’elle avait vu à la maître Jedi, de toute manière ? Elle ne connaissait pas vraiment Thrass et sa famille, ni même le contexte un peu tendu, concernant la Force, dans l’Ascendance. Pas dans les détails, en tout cas, les Jedis avaient sans doute juste dû comprendre que ce n’était pas la fête sur le sujet.

« Essaye de te rendormir… Il ne devrait plus rien arriver cette nuit. Pense simplement que tu pourras en parler avec Meetra plus tard. »

Lorana n’eut franchement pas le courage de relancer le débat et dire ses doutes, quant à en parler. Elle verra, il y avait le temps d’y réfléchir, de toute façon. Pour cette nuit, tout ce qu’elle voulait, c’est que tous les deux puissent se reposer pour de bon, qu’il n’y ait plus de vision, plus de cauchemars. Elle tâtonna jusqu’à trouver la commande pour éteindre la lumière, puis se remit au lit, dans les bras de son mari. Sans pouvoir s’endormir si vite, pas plus que lui, sans doute, bien que le silence était retombé sur la chambre. La vision continuait de la hanter, tourner en boucle dans son esprit. Et ce durant encore deux bonnes heures avant que l’épuisement ne prenne enfin le dessus et la fasse chuter dans le sommeil.

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