L'ennemi de mon ennemi ...

Ven 13 Aoû 2021 - 23:25

"Je vous salut Amirale Démétriès, et j'espère que ce message vous parviendra. Je serai bref. Je suis l'Amiral Anders Vox des forces impériales. Votre réputation vous précède, tout comme votre honneur et votre sens du devoir. Et j'éprouve un certain respect pour les personnes telles que vous. Bref, je m'égare. Je ne peux tolérer plus longtemps ces Sith au sein de l'Empire. Quand à cette arme de destruction massive, sa simple existence est impardonnable. Je suis persuadé qu'à ce moment précis, vous avez compris mes intentions futures. De cela, je souhaite vous rencontrer. A l'instant où ce message quittera mon bâtiment, je serai en sursis envers l'Empereur et ceux qui lui sont fidèles. Dans deux semaines, soit le Satunda de Melona, je vous attendrais à Bespin. Bien sûr, si vous décidez de ne pas venir, je le comprendrais. Probablement que la parole d'un impériale n'a aucune valeur à vos yeux, mais je vous fais le serment qu'il n'y a aucun piège à cela. A l'espérance et au plaisir de vous y voir Amirale."

A la seconde qui suivie, l'Amiral coupa l'enregistrement et rangea le rangea dans sa poche. Anders était avec sa flotte dans le secteur de Lohara de la bordure extérieure. Ce secteur comprend notamment le système Chabosh et le système Mirgoshir. Sa flotte était composée de cinq destroyers, dont son vaisseau-amiral, et de deux croiseurs légers, soit une escadre complète. L'Amiral s'était arrêté dans ce secteur pour entreprendre un fait à l'écart de tous. Avec son intercom, l'Amiral Vox contacta son second le contre-amiral Lucien Fierd, afin qu'il lui amène un prisonnier Rebelle jusqu'à ses appartements privés. Son second, ainsi que le dit prisonnier rebelle, se trouvèrent tout deux à bord d'un autre vaisseau de la flotte. Il fallut bien une bonne vingtaine de minute avant que le contre-amiral n'arrive aux appartements de l'Amiral. Anders était donc en train de se servir un verre d'une boisson bien goutue lorsque son second s'annonça, entrant avec le dit prisonnier. Lucien était l'un des rares proches d'Anders à savoir ce que ce dernier comptait faire, et bien évidemment, il lui était loyal et approuvait cela. Refermant la porte derrière lui, le contre-amiral se tint devant, attendant la suite. Anders fit signe au prisonnier rebelle de s'assoir, lui offrant un verre. Ce dernier semblait ne pas trop savoir s'il devait se sentir à l'aise ou non. Mais il ne refusa pas le verre proposé par l'Amiral. Anders lui sourit légèrement, buvant une gorgée, puis s'assied dans son fauteuil croisant ses mains entre elles, continuant de le regarder.

- "Détendez-vous Major John Miller. Bien que prisonnier, vous êtes avant tout un humain, je n'ai aucunes raisons de vous maltraiter. Je vais être bref Major, vous allez bientôt être libre, ou plutôt vous allez bientôt vous échapper comme un grand garçon. Oui, je vais vous aider à vous enfuir, mais cela sera notre petit secret."

Anders continua de le regarder. Ce rebelle semblait faire preuve d'un bon petit self-control. Il le vit arquer un sourcil d'étonnement. Il est vrai qu'il est extrêmement rare qu'un impérial de ce rang fasse une telle proposition à un prisonnier rebelle. Peut-être essayait-il de trouver où était le piège. Cette pensée fit sourire l'Amiral, puisqu'il n'y avait pas de piège. Anders sortit donc de sa poche le comlink qu'il avait rangé un peu plus tôt, et le posa sur la table, devant le Major rebelle. S'adossant dans son fauteuil, il noua à nouveau ses mains entre elles, en reprenant son léger sourire.

- "Je vous assure Major Miller, qu'il n'y a aucun piège, aucune quelconque puce sur vous. J'aurai juste un service, non une requête à vous demander en échanger de votre liberté. Ce comlik détient un message pour une personnage bien particulière au sein de votre armée. Je vous aide à vous échapper et en échange je souhaite que vous donniez ceci à l'Amirale Démétriès."

- "... imaginons que je vous crois .. Comment comptez-vous m'aider à m'échapper ? Cette conversation semble inexistante à votre flotte. Je me ferai pulvériser avant que je ne puisse passer en hyperespace."

- "Vous avez un très bon instinct et un bon sens de perspective Major. Dans moins d'une heure, mon vaisseau-amiral va lâcher dans l'espace disons ses détritus en tout genre. Un chasseur de modèle ancien s'y trouve en ce moment-même. Mon second va vous y conduire en toute discrétion. Mais avant de partir, je vous demanderai de vous de vous séparer de votre tenue et d’enfiler la tenue de stormtrooper se trouvant derrière vous sur la commode. Quand mon vaisseau aura larguer ses déchets, vous attendrez que ma flotte s'en aille. Une fois que nous serons passés en hyperespace, vous pourrez partir à votre tour. Contre-amiral Fierd ? Faites moi venir ce pirate que nous avons capturé il y a peu."

Le second d'Anders sorti donc et alla chercher ce misérable pirate. Il lui fallu pas très longtemps pour revenir avec ce dernier, puisqu'il était emprisonné dans le vaisseau-amiral même. Lucien prit son de fermer la porte derrière lui. Le regard du pirate éprouva de la haine envers l'Amiral. Sans sommation, Anders sortit son blaster et d'un tir en pleine tête tua le pirate. Par réflexe, la Major fit plusieurs pas en arrière, ne s'attendant visiblement pas à une telle scène. Rangeant son blaster, l'Amiral rangea son blaster dans son étui et prit à nouveau la parole.

- "Major Miller, vous venez à l'instant d'essayer de me tuer. Mes félicitations, vous voila mort aux yeux de l'Empire. Comme convenu, vous allez vous échapper et livrer ce petit colis. Bien sûr, pour m'assurer de votre part de travail, je suis dans l'obligation de vous affliger un moyen de pression. Votre femme et votre fille, nous savons où elles sont. Respectez votre part de marché et votre famille vivra. Dans le cas contraire, ou si vous essayez de les prévenir ou de les protéger, elles mourront. Je suis un homme de parole Major. Sur ceux, cela fut un plaisir de m'entretenir avec vous."

Après ces paroles, la tenue que portait le Major fut mit sur ce pirate. Lucien emmena donc le rebelle vers son lieu d’échappatoire. Dans les bases de données impériales, Anders fit son rapport que durant un interrogatoire avec la Major Miller, ce dernier avait tenté de l'assassiner, et qu'il n'eut d'autre choix que de le tuer en premier. Quand l'heure en question fut arrivée, le vaisseau-amiral largua ses déchets dans l'espace. Une fois fait, la flotte de l'Amiral partie en passant en hyperespace. Le Major était maintenant libre de partir lui aussi et d'amener ce message à qui de droit. Une entrevue qui aura lieu dans deux semaines. Lorsque ce temps fut écoulé, Anders basa sa flotte à quelques heures de la planète Bespin. Et c'est à bord d'une navette, accompagné bien sûr par quelques soldats, qu'il se rendit au lieu de rendez-vous. L'Amiral Vox était maintenant arrivé dans un cantina, et avait réservé un secteur entier de cette dernière. Mains derrière son dos, il contempla quelques tableaux accrochés au mur, attendant l'arrivée de l'Amirale Démétriès. Mais Anders ignorait totalement si elle allait venir. En fait lui-même avait prit de gros risque en venant ici. L'Amirale pourrait certes venir pour voir de quoi il en retourne. Tout comme le fait de ne pas venir en pensant y flairer un piège quelconque. Mais elle pouvait tout aussi bien venir pour le capturer ou même pour le tuer. Mais certaines décisions valaient de tels risques.

JETS DÉS

Spoiler:

Sam 14 Aoû 2021 - 17:37

J'étais perplexe. J'avais lu le message, lu le rapport du major Miller, discuté avec le major mais je ne savais toujours pas quoi en penser. D'abord, pourquoi cet amiral Vox voulait-il me voir ? Désirait-il déserter, préparer la désertion de son équipage comme Fird ou, carrément, celle de son escadre comme Thrawn ? Ou bien était-ce un piège complexe élaboré par le Bureau des Renseignements Impériaux ? A moins qu'il ne cherche des informations sur son fils et, lassé de ne pas en avoir grâce à aux services de renseignement impériaux, il ne veuille demander l'aide de ceux de l'Alliance Rebelle ?

L'autre question était : pourquoi moi ? Je n'étais pas un officier connu par l'Empire, qui devait avoir compris que je n'étais pas de cette époque, surtout s'ils avaient étudier loin dans le passé pour trouver une trace de la classe de vaisseau de mon Poséidon, dont les seuls exemplaires ayant servi l'ont fait durant la guerre civile des jedi il y a presque 4 000 ans. Franchement, qui aurait gardé un appareil en service aussi longtemps, à part moi ? Enfin, il était aussi possible que la classe Interdictor ait été retirée des archives, vu qu'ils ont servi dans un conflit entre jedi et darth Revan, et que Palpatine a tâché de virer toute référence aux jedi, et aux sith, des archives de la galaxie dont il avait le contrôle.

Etaitt-ce parce que je suis l'amiral la plus "fofolle", celle qui reste en permanence à l'offensive contre l'Empire, par mes opération "piqures de guêpe" ou l'attaque du dépôt impérial, ou la libération des jedi sur Alderaan il y a deux ans ? Je l'ignorais, et c'est peut-être juste pour ça que j'ai accepté la demande du conseil et que j'étais en train de poser sur Bespin la navette anonyme que l'Alliance m'avait passée pour cette mission. Bon, on avait quand même pris des précautions pour le cas où c'était un piège, vous pensez bien. D'une part, le Persée et le Fulgurant de l'amiral Liafès étaient dans l'espace profond, hors du système Anoat, à un bon quart d'heure en hyperluminique, les calles bourrées de chasseurs et de bombardiers. De plus, une vingtaine de mes hommes étaient déjà sur place, mené par Javier, le chef de mes fusiliers, plus un officier du réseau d'espionnage de l'alliance. L'empire ignorait tout d'eux, leur nom, visage et même leurs espèces.

Il y avait un "couple" de twi'leck, plusieurs humains, quelques catars et de deux autres espèces, tous venus via des transports civils, avec de fausses identités, pour peu de l'Empire ait pris le contrôle de la Cité des Nuages et surveille tout cela. Pour l'heure, nous n'avions eu aucun retour négatif, ni le signalement d'une présence impériale en ce lieu. Je posais ma navette sur l'aire indiquée, vêtue encivile bien sur. Si je venais en uniforme, cela serait bien trop louche.

Comme j'avais un peu de temps, trois bonnes heures, cela avait été prévue ainsi de toute façon, je passais par le bureau d'un des marchands de gaz tibanna de cette citée céleste, très jolie d'ailleurs, pour passer une "petite" commande, payant cache grâce aux fonds de l'Alliance, avec pour point de livraison l'espace profond, où le Ghost réceptionnera la marchandise, sous la couverture de l'escadron Red, dans une dizaine de jours.

Je reçus un bref signal, m'indiquant l'arrivée de l'amiral Vox, et d'une faible escorte, dans la cantina où il avait fixé le rendez-vous. Je m'y rendis donc, flânant un peu sur le chemin, déterminée à arriver un peu en retard, comme si je n'avais pas posé mon appareil en avance. Cela avait été le conseil du capitaine Andor. J'entrais dans le bar, allant commander un café, noir, au bar, avant de me diriger vers la salle gardée par deux soldats. Ils devraient apprendre à être moins "rigides". Mes hommes avaient appris à être moins strictes et se fondaient bien mieux dans la foule. En même temps, mes hommes n'avaient pas de fusils sur eux, juste des pistolets, comme moi dont mon holster était placé dans mon dos.

Je franchis la porte, avec à peine une quinzaine de minutes de retard si je ne me trompais pas, sans que les impériaux ne me stoppent, ayant surement déjà vu ma tête, sur une affiche ou dans le maigre dossier que l'empire a sur moi. Je m'installais dans le fauteuil, buvant un gorgé e de ma tasse, trouvant ce café excellent ! Il faudra que je tâche de savoir d'où viennent les grains ! Je n'en ai pas bu de pareil depuis très longtemps. Cette cantina ne paye pas de mine mais ils font du bon travail.

"Bien, vous avez souhaité me voir. Je suis là et je vous écoute."

Je regardais le vieux militaire, croisant les jambes, nullement inquiète pour ma sécurité, en apparence tout du moins.

~~~~~~~Jet de dés~~~~~~~

Qualité du café de la cantina : 3

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/ Darth Nekaryss / Tal Raven / Elena Vala / Ajunta Pall

Dim 3 Oct 2021 - 17:04

L'ennemi de mon ennemi ...

Thème

Flashback pensive
Deux années étaient passées depuis la fin de la guerre des clones. L'Amiral Vox et l'Amiral Larek ayant fuit tout deux avec leur propre vaisseau-amiral, le reste de leur flotte respective ayant été détruite ou étant tombée aux mains de l'Empire. Les deux vaisseaux avaient trouvé refuge en orbite de la planète Chorax, une planète vierge et inhabitée. Mais toute fuite devenait illusoire un jour ou l'autre. L'Empire les avait retrouvé et les deux anciens amiraux de la Républiques étaient tous les deux prit au piège. Les deux vétérans le savaient. Et c'est à ce moment qu'Anders reçut une transmission de l'Amiral impérial qui commandait la flotte qui se présentait devant eux.

- "Salutation Amiral Vox. Oh toutes mes excuses, Ex-Amiral Vox. Je me nomme Bavox, Amiral de l'Empire. Cette transmission est cryptée, vous êtes le seul à pourvoir m'entendre et me répondre. Mon temps est très précieux, je serais bref. Je n'ai qu'un ordre à donner et vous deviendrez poussière en quelques secondes. Mais l'Empire s'intéresse à vous monsieur Vox. Tuer un homme de votre envergure serait un véritable gâchis. L'Empire vous propose de nous rejoindre. Prêtez allégeance à l'Empire, à l'Empereur lui-même, et vous pourrez retrouver votre statut d'Amiral. Vous et vos hommes, enfin de ce qui en reste. Si vivre vous intéresse, vous devrez faire qu'une chose pour prouver votre loyauté. Abattre votre ami l'Amiral Larek et réduire à néant ses forces. Je vous laisse 1 minute pour réfléchir. Le cas échéant, vous cesserez d'exister."

Anders serra ses poings en les tapant sur la table. Bien que la conversation était cryptée, les deux vaisseaux étaient reliés par un autre terminal et l'Amiral Larek avait tout entendu. Ce dernier entra en contact avec lui.

- "Cet amiral ne plaisante pas on dirait, mon vieil ami. Anders .. fais ce qu'il te demande .. Comme tu le sais je suis atteins d'une maladie incurable et j'en ai plus pour longtemps. Mais toi mon vieil ami tu dois survivre. Deviens le loup dans la bergerie."

Aussitôt après, l'Amiral Larek coupa les communications. Finalement, Anders s'exécuta à la tâche et tua son ami, son frère d'arme en détruisant son vaisseau-amiral. Vox n'était pas genre d'homme à montrer ses sentiments, mais à la vue de cette scène, des larmes coulèrent sur ses joues. A cet instant, il avait prouvé sa loyauté à l'Empire et en était devenu un.

Fin flashback pensive

Un moment de nostalgie ? Peut-être. Après tout même un vétéran peut se permettre d'en avoir une fois de temps en temps. La République n'était plus, remplacée par un Empire. Anders s'était depuis bien longtemps considéré comme un impérial à part entière. Mais ce qui s'était passé il y a maintenant presque deux ans, la destruction de Manaan était un acte impardonnable. Et l'existence de cet Étoile noire était un blasphème. Se trouver ici, lui était un grand risque. Si L'Empereur ou ses fidèles devaient l'apprendre, seul la mort lui ferait face. Mais Anders n'avait pas oublié les dernières paroles de son vieil ami, il était devenu le loup dans la bergerie. Observant en silence, sans avoir pu agir certains moments. Mais aujourd'hui la situation ne permettait plus de rester inerte dans le mutisme. C'est à la venue de l'Amirale Démétriès, qu'Anders sorti de ses pensées. Finalement, elle était venue.

- "Bien, vous avez souhaité me voir. Je suis là et je vous écoute."

- "Merci d'être venue Amirale Démétriès, pour cela je vous en suis reconnaissant. Je ne vais pas faire perdre votre temps, je serai bref. L'Étoile Noire"

L'Amiral Vox prit sa tasse en main et bu une gorgé de ce délicieux café, savourant chaque seconde en ayant le goût en bouche, reposant délicatement sa tasse sur la table. Anders regarda l'Amirale Démétriès dans les yeux, faisant apparaitre un léger sourire, satisfait d'avoir apparemment attiré sa curiosité.

- "Hmm, ce café est un délice pour le palais, vous ne trouvez pas ? Mes excuses, je m'égare. Bien que je sois Amiral impérial, disons que certaines valeurs républicaine sont encore ancrées en moi. Oui, j'ai été jadis un officier de la République. Quoi qu'il en soit, cette ... relique impériale n'aurait jamais dû voir le jour ..."

Le regard de l'Amiral était plus que sérieux. Inutile d'être devin pour comprendre où voulait en venir le vétéran. Un Empire dirigé par des Sith lui était devenu insupportable, sans parler de cette relique. Anders avait la volonté d'agir pour un Empire sain, sans aucun Sith en son sein.

- "Ma vie ne tient maintenant plus qu'à un file depuis que je suis ici. Si l'Empereur ou même ses fidèles devaient apprendre ce dont je m'apprête à faire, seule la mort sera ma récompense. De cela, je n'ai plus aucun regret sur ce qui pourrait m'arriver. Cette relique doit disparaitre. Et comme on le dit si bien Amirale Démétriès, l'ennemi de mon ennemi est mon ami."

JETS DÉS

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Jeu 14 Oct 2021 - 17:23

- "Merci d'être venue Amirale Démétriès, pour cela je vous en suis reconnaissant. Je ne vais pas faire perdre votre temps, je serai bref. L'Étoile Noire"

C'était, en effet, bref. L'Etoile Noire, cette épine puissante pour l'Alliance Rebelle. Je souris un peu, en dégustant une gorgée de ce fameux café. Vox ne pouvait le savoir mais j'étais celle qui avait mis sur pieds la base d'un plan contre cette formidable station spatiale. Oui, il fallait respecté le travail fait pour construire une station si puissante, même si je ne pouvais que réprouver sa vocation.

"J'en ai entendu parler. C'est un sujet de conversation intéressant."

"- "Hmm, ce café est un délice pour le palais, vous ne trouvez pas ? Mes excuses, je m'égare."

Je secouais la tête, pour dire que je le comprenais. J'ai pu goûter au "café officiel" que l'empire fourni à son personnel. Si l'amiral Vox boit le même, je comprend qu'il dise cela, surtout que le breuvage fourni par le casino est excellent. Moi, je sais que si j'avais donné mes hommes le café officiel impérial, j'aurais une mutinerie sur le dos en moins de quelques heures. C'est ma faute, aussi : aimant le bon café, j'ai donné goût à mes équipages et ils refusent dorénavant d'en boire un médiocre.

"- Bien que je sois Amiral impérial, disons que certaines valeurs républicaine sont encore ancrées en moi. Oui, j'ai été jadis un officier de la République. Quoi qu'il en soit, cette ... relique impériale n'aurait jamais dû voir le jour ..."

Je du me retenir de rire. Je savais que certaines factions de l'Alliance jugeait en moi et mes bâtiments des reliques, surtout pour le Poséidon. Il avait fallu la bataille d'Alderaan pour prouver ce qu'on valait, qui n'était qu'une diversion pour permettre l'évasion d'un groupe de jedi et de la famille dirigeante de ce monde, dont Luke Skywalker et Leia Organa, qui seraient morts sans nous, ingratitude princière ! On aurait du la laisser sur place ! Cette diversio, considérée par l'Empire comme une grande victoire, à cause de l'intervention désastreuse de la Confédération, nous avait coûté quelques pilotes mais on avait pu détruire un destroyer de classe impérial en retour. ce n'était pas rien. Mais ce fut l'attaque du dépôt, il y a quelques mois, qui avait permis de démontrer que, non, le Poséidon n'était pas une vulgaire relique. Après tout, son générateur de gravité avait causé la fin d'un autre classe Imperial. On avait certes perdu l'Orion ce jour-là mais permis de renforcer l'Alliance de treize croiseurs légers.

Depuis, on me regardait avec plus de respect et moins d'arrogance, dans les réunions.

- "Ma vie ne tient maintenant plus qu'à un fils depuis que je suis ici. Si l'Empereur ou même ses fidèles devaient apprendre ce dont je m'apprête à faire, seule la mort sera ma récompense. De cela, je n'ai plus aucun regret sur ce qui pourrait m'arriver. Cette relique doit disparaitre. Et comme on le dit si bien Amirale Démétriès, l'ennemi de mon ennemi est mon ami."

"Ce que l'on oublie souvent, avec ce dicton, c'est qu'il ne dure que le temps que l'ennemi commun soit en vie. Toutefois, je ne nierais pas que ce que vous me dites n'a aucun intérêt pour moi. d'ailleurs, j'ai aussi, en mon temps, servie la République lors d'un conflit et je comprend votre position. J'ai d'ailleurs, en découvrant l'existence de cet empire, fais mon choix sans hésiter et rejoins l'Alliance car je refuse de servir une dictature."

J'avais une autre raison, bien sur, mais elle, elle ne regarde que moi et mes hommes. Personne d'autre pour le moment. De plus, avait ces failles, qui sait si, finalement, cette menace se produira ? Si ce danger pour toute la galaxie se montrera ? L'avenir n'est pas si linéaire que je le croyais à l'époque, même si je ne regrette nullement mon choix. Il y a des causes qui méritent qu'on se battent pour elles.

"Cela dit, j'aimerais entendre ce que vous avez à dire, même si je dois vous avertir que nous passerons vos informations au crible, amiral."

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Lun 6 Déc 2021 - 10:15

L'ennemi de mon ennemi ...

Thème

Éducation militaire comme il se doit, l'Amiral Vox écouta attentivement les dires de l'Amiral Démétriès. Écoutant et analysant chacun de ses mots, chacune de ses phrases. Sa petite remarque sur ce dicton, le fit légèrement sourire. Oui, elle disait vrai. Cela n'était valable jusqu'à temps que la cible ne soit plus, ou qu'elle soit hors jeu. Mais la suite lui fit arquer un sourcil. En mon temps, servie la République, l'existence de cet empire. Des mots employés qui semblaient donnés un tout autre sens. L'Amirale Démétriès lui semblait bien trop jeune pour qu'elle ait pu servir la République qu'Anders avait jadis servit. Si elle avait vraiment servi la République comme elle le prétend, il n'y avait pas cinquante explications.

- "Ohh ? Je vois. Je doute fortement que vous parlez de la République que j'ai connue. Vous parlez probablement d'une République plus lointaine à celle que j'ai connue. Seuls ceux et celles qui la maîtrise peuvent venir de ces failles n'est ce pas. Vous êtes une adepte de ce qu'on nomme la Force n'est ce pas ? Ne vous inquiétez pas, je garderai cela secret."

Oui, la jeune femme Amirale qui se tenait devant lui venait d'une République lointaine. Quand exactement ? Anders ne pouvait aucunement le déterminer. Après tout, tous les officiers d'un temps lointain finissaient par être oubliés, puis effacés du temps. Seuls quelques rares exceptions pouvaient traversés l'âge du temps, mais ces derniers étaient très rares. Cependant Anders était sûr d'une chose, si cette Amirale avait connu et servi la même République que la sienne, il aurait très certainement dû retrouver des traces à son propos. L'Empereur avait fait en sorte d'effacer de l'histoire les Jedi et les Sith des temps passés, mais nullement l'histoire de la République. L'Amiral était un homme réfléchit et assez cultivé, s’intéressant à l'histoire. Il était ravi de faire face à la jeune femme et d'avoir cette conversation avec elle. Le vétéran reprit la tasse en main afin de savourer une nouvelle gorgée de ce succulent mets à l'état liquide. La reposant par la suite sur la table, Anders s'apprêta à répondre aux autres remarques que l'Amirale Démétriès avait citées quelques minutes auparavant.

- "Vous avez mentionné une dictature ... Je ne pense pas qu'on puisse mentionner ce terme pour définir le règne de l'Empereur. Certes un dictateur tue pour faire des exemples mais il souhaite malgré tout régner sur ce qu'il a conquit. La disparition désastreuse de la planète Manaan, le fait que l'Empereur ait utilisé les conséquences de la pandémie pour ses uniques intérêts au détriment de l'Empire, de la galaxie .. et dire qu'il est tel un dictateur, je trouve ce mots bien trop faible pour le définir.

Concernant votre remarque sur ce dicton, vous avez raison. Cela n'est valable qu'à court terme. A mes yeux la République est révolue et appartient au passé. Certes, l'Empereur est l'acteur galactique responsable de sa défaite. Mais la vérité, la République est devenue orgueilleuse, elle s'est affaiblie aux files des siècles et par dessus tout elle a été corrompue de l’intérieur. Ce sont eux les véritables acteurs de cette défaite. Ils étaient telle une mèche dans une montagne de poudre. L'Empereur n'a eut qu'à allumer cette mèche au bon moment.

Voyez-vous Amirale Démétriès, j'aspire à un Empire sein, c'est à dire à un Empire sans tous ces .... Sith, qui est pour moi une des nuisances pour la galaxie. La plupart des impériaux ont peur de ces .. Inquisiteurs. Mais il n'en reste pas moins qu'une partie d'entre eux ne les voit pas comme disons les samaritains de l'Empire. Mon but est de les chercher, les trouver et les rallier. Cependant, j'ai la certitude d'une chose. Seul, la victoire ne pourra être acquise, pour moi comme pour vous. En sommes, nous avons le même ennemi. "

Les armées, la force, la puissance sont des éléments clés dans une guerre. Mais elles ne font pas tout. Les jeux d'alliances peuvent tout aussi se montrer puissante, aussi longues ou courtes qu'elles puissent l'être. Et aujourd'hui la galaxie était exposée à un danger plus grand que les Sith ou l'Empereur proprement parlant. L'Étoile Noire. Anders prit soin de finir sa tasse de café, avant de reporter son attention sur l'Amirale.

- "Observation, analyse, réflexion, devenir son adversaire, se demander ce que je ferai à sa place, déterminer ses mouvements pour pouvoir les anticiper. J'ai essayé de me mettre à la place de l'un de vos dirigeants. Je me suis demandé ce que je ferai si j'étais l'un des piliers de la Rébellion, la Stratégie que je devrais mettre en œuvre pour contrer mon adversaire. Une seule pensée a possédé mon esprit à cet instant, l'Étoile Noire. L'épine la plus problématique qui peut nous faire face.

L'Empire a la mauvaise manie de sous-estimer la Rébellion. Une erreur grossière. La preuve en est, puisque vous êtes toujours là. Bien sûr, j'ignore ce que vos dirigeants s'apprêtent à faire. Mais j'ose espérer que l'Étoile Noire occupe leur esprit. Et c'est pour cela que je suis ici, Amirale Démétriès."

L'Amiral Vox fit signe au serveur de leur rapporter une autre tasse de ce café à lui-même mais aussi pour l'Amirale. Ce qu'il était entrain de faire actuellement, de comploter s'appelait bien évidement un acte de haute trahison envers l'Empereur. Mais Anders n'en avait que faire. Il faisait et il fera ce qui doit être fait, et cela qu'importe les conséquences à son égard. Assumer ses choix, ses actions, c'est ce qu'il a toujours fait. L'Amiral Vox regarda sa compère rebelle.

- "Ce que je vous propose Amirale Démétriès, c'est mon aide et mon soutien pour la détruire. Même si je dois passer par la case des traîtres. Cette abomination n'a pas sa place dans la galaxie."

JETS DÉS

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Jeu 9 Déc 2021 - 16:21

- "Ohh ? Je vois. Je doute fortement que vous parlez de la République que j'ai connue. Vous parlez probablement d'une République plus lointaine à celle que j'ai connue. Seuls ceux et celles qui la maîtrise peuvent venir de ces failles n'est ce pas. Vous êtes une adepte de ce qu'on nomme la Force n'est ce pas ? Ne vous inquiétez pas, je garderai cela secret."

Je souris avec amusement devant son erreur d'appréciation. Oh, il avait en parti sur sa conclusion mais il la tirait d'une hypothèse totalement fausse. Je venais bien d'une passé mais jamais la Force ne m'a attiré à cette époque par une faille. Le procédé utilisé était bien plus risqué, en fait.

- "Vous avez mentionné une dictature ... Je ne pense pas qu'on puisse mentionner ce terme pour définir le règne de l'Empereur. Certes un dictateur tue pour faire des exemples mais il souhaite malgré tout régner sur ce qu'il a conquit. La disparition désastreuse de la planète Manaan, le fait que l'Empereur ait utilisé les conséquences de la pandémie pour ses uniques intérêts au détriment de l'Empire, de la galaxie .. et dire qu'il est tel un dictateur, je trouve ce mots bien trop faible pour le définir."

Notre notion de la dictature est donc bien différent. Pour moi, quand une personne regroupe tous les pouvoirs, martyrise une partie de ses sujets, commet des crimes de guerre pour conserver sa position, c'est une dictature. Hors, Palpatine a dissout le sénat galactique, sa parole est force de loi, les non-humains sont discriminés dans tout l'Empire et la destruction de Manaan n'est rien d'autre qu'un génocide, un crime de guerre des plus grave. L'Empire actuel est une dictature et jamais je ne plierais devant lui !

- "Concernant votre remarque sur ce dicton, vous avez raison. Cela n'est valable qu'à court terme. A mes yeux la République est révolue et appartient au passé. Certes, l'Empereur est l'acteur galactique responsable de sa défaite. Mais la vérité, la République est devenue orgueilleuse, elle s'est affaiblie aux fils des siècles et par dessus tout elle a été corrompue de l’intérieur. Ce sont eux les véritables acteurs de cette défaite. Ils étaient telle une mèche dans une montagne de poudre. L'Empereur n'a eut qu'à allumer cette mèche au bon moment.

Voyez-vous Amirale Démétriès, j'aspire à un Empire sein, c'est à dire à un Empire sans tous ces .... Sith, qui est pour moi une des nuisances pour la galaxie. La plupart des impériaux ont peur de ces .. Inquisiteurs. Mais il n'en reste pas moins qu'une partie d'entre eux ne les voit pas comme disons les samaritains de l'Empire. Mon but est de les chercher, les trouver et les rallier. Cependant, j'ai la certitude d'une chose. Seul, la victoire ne pourra être acquise, pour moi comme pour vous. En sommes, nous avons le même ennemi. "

Hum, en gros, il avait les mêmes aspirations que ce grand amiral, Thrawn non ?, qui avait déserté il y a quelques mois. La question restait à savoir si l'amiral Vox accepterait l'idée de l'existence d'une République ? Luttera-t-il contre cette idée si les sith sont renversés ? Et il restait la possibilité que tout cela ne soit qu'un piège savamment orchestré pour anéantir l'Alliance et les FID, en plus.

Quand j'en parlerais au conseil de l'Alliance, et aux hauts gradés de notre flotte, nombreux seront ceux à avoir un doute sur les intentions réelles d'Anders Vox.

- "Observation, analyse, réflexion, devenir son adversaire, se demander ce que je ferai à sa place, déterminer ses mouvements pour pouvoir les anticiper. J'ai essayé de me mettre à la place de l'un de vos dirigeants. Je me suis demandé ce que je ferai si j'étais l'un des piliers de la Rébellion, la Stratégie que je devrais mettre en œuvre pour contrer mon adversaire. Une seule pensée a possédé mon esprit à cet instant, l'Étoile Noire. L'épine la plus problématique qui peut nous faire face.

L'Empire a la mauvaise manie de sous-estimer la Rébellion. Une erreur grossière. La preuve en est, puisque vous êtes toujours là. Bien sûr, j'ignore ce que vos dirigeants s'apprêtent à faire. Mais j'ose espérer que l'Étoile Noire occupe leur esprit. Et c'est pour cela que je suis ici, Amirale Démétriès."

Bien sur que l'Etoile Noire concentre une partie de nos pensées, il n'y a pas besoin d'être un immense stratège pour le savoir. La menace qu'elle pèse sur des milliards de civils ne peut être ignorée et doit être neutralisée au plus vite. En elle-même, la station ne représente pas une vraie menace pour nous, pas tant que nous n'aurons pas de base terrestre. Nous tenons à sa destruction pour deux raisons : d'abord protéger les innocents que Palpatine n'hésitera pas à anéantir pour prouver sa puissance et pour porter un coup contre "l'invulnérabilité" de l'Empire.

- "Ce que je vous propose Amirale Démétriès, c'est mon aide et mon soutien pour la détruire. Même si je dois passer par la case des traîtres. Cette abomination n'a pas sa place dans la galaxie."

"Je vois."

Je posais ma tasse, vide car j'avais bu en l'écoutant. Le café m'aide à centraliser mes pensées, à me concentrer. J'ignore si c'est un effet normal de ce breuvage ou un réflexe, une réaction de ma part. Ou tout simplement, j'étais une accro à la caféïne. C'était possible aussi.
"Avant toute chose, je me dois de corriger une erreur que vous faites. Je ne viens pas d'une faille de la Force. Mes hommes et moi n'avons pas eu cette "chance". A moins que vous ne suspectiez, bien sur, que tous mes équipages et vaisseaux ne soient, eux aussi, sensible à cette énergie mystérieuse ?"

Je lui souris, gentiment, en lui faisant cette petite remontrance. Après tout, elle reste amusante en soi.

"Quan dà votre proposition, j'avoue que je serais ravie de pouvoir bénéficier d'aide si jamais nous avions une idée de comment détruire une station de cette taille, surement fortement armée et escortée. Concrètement, que proposez vous de faire, amiral ?

Vous proposez vous de nous obtenir les plans de l'Etoile Noire ? Un plan pour l'anéantir ? Ou bien allez vous participer à toute bataille impliquant cette station tueuse de monde et l'Alliance, en vous rangeant immédiatement de notre côté ?

Comprenez que, dans ma position, j'ai un peu de mal à saisir ce que vous nous offrez, exactement."

Il est vrai que nous n'avions pas besoin des deux premiers points mais cela ne ferait pas d emal s'il proposait l'un ou l'autre. Le troisième point, sur lequel je n'insistais pas plus, avait ma préférence... mais cela restait un peu incertain. Il n'y a pas beaucoup de façon de sa part pour nous montrer la véracité de sa coopération, et il doit le savoir.

Les plans qu'il pourrait nous fournir peuvent être faux, un plan d'attaque un piège et la participation à une éventuelle bataille un mensonge. Il doit le savoir comme je le sais : seul un acte fort de sa part lui apportera notre confiance totale, hors cela impliquera potentiellement un retour de bâton réel de la part de l'Empire.

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DC : Thrawn / Meetra Surik / Sagara Soyoku / Amelia Nelt
/ Darth Nekaryss / Tal Raven / Elena Vala / Ajunta Pall