Vous aviez demandé un conseil ? [PV Mitth'lorana'safis]

Mar 28 Sep - 19:19

Il marchait tranquillement dans les rues de la capitale, appréciant la vue que donnait cette cité non pas unique, car toutes les villes de Csilla donnent cette même vue, mais si magnifique. La lueur de la ville qui se reflète sur le toit de glace qui la surplombe crée des images et une beauté que tout le monde ne devrait qu'admirer. Hélas, cela est devenu si quotidien, si normal, que la quasi-totalité des chiss vivants ici oubliaient. Il pensait que ses compatriotes feraient mieux de sortir un peu de leur cocon, comme il l'avait fait en s'engageant dans la Flotte, pour se rendre compte de la beauté et de la chance qu'ils ont, de vivre ici sur Csilla, dans une ville doté d'une magnifique architecture et dans une paix que si peu de races connaissaient. Mais, cela semblait si normal pour eux que, certains, en venaient à se croire tout permis et telle était la raison de sa présence, ainsi que de sa collègue Maron'esli'asu.

Comme ils arrivaient à destination, il prit le temps d'examiner les environs, surtout sa collègue qui murmura ne voir personne de louche. Il hocha la tête, en la regardant. Elle aussi, elle ne remarquait pas la beauté naturelle de leur monde mais c'était car elle n'avait que récemment commencé à voyager à travers les étoiles. Elle 'avait pas la nostalgie qu'un vieux loup de mer comme lui avait pu développer. Cela viendra, il en était sur. Son peuple est intelligent, observateur et pragmatique après tout.

En sa compagnie, il entra dans l'immeuble, tâchant d'agir comme si c'était le sien, au cas où un éventuel observateur se trouverait dans un autre bâtiment. Il n'était pas franchement à l'aise, car son domaine principal n'était pas du tout de "faire semblant" mais il possédait un sang-froid, terme qui le faisait toujours sourire intérieurement, à toute épreuve. Il savait où il se rendait et monta à l'étage, préférant l'escalier car il manquait un peu d'exercice, à sa grande honte. Il était loin le temps où il faisait du sport d'entraînement de façon régulière, e til envisageait de s'y remettre. Il état loin d'être vieux, du haut de ses quatre vingt seize ans, surtout comparé à sa jeune collègue d'à peine quarante sept ! Il aurait pu être son père.

Il s'arrêta devant une porte et sonna, attendant tranquillement, en espérant que la personne qu'ils venaient voir était encore bien là. Du bruit vint de l'appartement, et la porte s'ouvrit sur une jeune femme, qui était très certainement celle qu'ils venaient voir. Il n'y avait que deux humaines vivant dans toute l'Ascendance chiss, après tout, et l'une était blonde, l'autre brune. Comme ce n'était pas la blonde, il devait donc s'agir de la bonne. Il s'exprima en basic, que si peu de ses compatriotes connaissaient. Cela en faisait une sorte de langue secrète, même si c'était une langue très simple et qu'un enfant en bas pouvait apprendre en quelques mois.

"Madame Mitth'lorana'safis ? Je suis Mitth'asui'nariel et voici ma collègue, Maron'esli'asu mais vous pouvez nous appeler Thasuin et Neslia. Nous sommes porteurs d'un message de votre beau-frère, accepteriez vous de nous laissez entrer, s'il vous plaît ?"

Il attendit qu'elle accepte, ce qu'elle ne pouvait manquer de faire, après tout, et s'installa sur une chaise, tout comme sa jeune camarade. En chiss courtois, il laissa la maîtresse de maison, temporaire, proposer les coutumes de l'hospitalités, même s'il lui pardonna d'en faire si peu. Ce n'était qu'une humaine et il avait appris à force de côtoyer ses semblables qu'ils ne trouvaient pas l'étiquette aussi importante que son peuple, ce qui gênait encore Maron'esli'asu. Enfin, ils en vinrent à devoir aborder le sujet de leur présence.

"Mitth'raw'nuruodo a reçu votre message, il y a une quinzaine de jours, et nous a convié, tous les deux, à venir sur Csilla, en profitant de l'envoie du Rancor qui devait récupérer une cargaison de médicaments. Vous lui avez demandé un conseil. Nous sommes, en quelque sorte, ce "conseil", madame."

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Vous aviez demandé un conseil ? [PV Mitth'lorana'safis] Master10

Mer 29 Sep - 9:42

HJ : J’ai eu des indics de Jojo sur ce qui s’est passé depuis le message.
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Les derniers jours avaient été un peu stressants, c’était vrai, même s’il n’y avait pas eu de gros problèmes. Enfin, rien qui ne soit insurmontable. Elle avait repéré plusieurs fois des personnes la suivant, plus ou moins discrètement d’ailleurs, dont certaines qui avaient laissé tomber en remarquant qu’elle avait noté leur présence. Plus tôt, cette semaine, un autre médecin, alors qu’elle rendait visite à Tayla, avait lui aussi tenté de la convaincre et l’emmener voir une démonstration, comme il disait, de leurs traitements, dans l’hôpital, ou elle ne savait quoi. Le soir, ce même jour, elle avait brusquement changé de rue et de transport, avertie par la Force que quelque chose tramait. Puis plus rien, depuis maintenant quatre jours. Ça finissait par pas mal l’agacer… Lorsqu’elle contactait Thrass et leur fille, le soir, elle faisait malgré tout mine de rien, préférant qu’il se concentre plutôt sur leur petite et uniquement sur elle. En venant ici, ça le mettrait en danger. Elle soupira sur cette pensée, puis termina de mettre le linge de Tayla dans le séchoir. La bonne nouvelle, au milieu de tout ça, c’est que l’accouchement n’était pas encore arrivé. Tayla était soignée, tout se passait bien pour le moment.

Pour la énième fois, depuis plus d’une semaine, elle se demanda si elle devrait quand même prévenir Formbi de ce qui se passait ici ou non… Car connaissant maintenant un peu mieux le bonhomme, elle se demandait si sa réaction ne risquait pas d’être un peu trop vive et imprudente… Alors qu’il avait déjà des ennuis et bien plus imposants que les siens. Mieux valait sans doute attendre… D’être partie de cette planète… Mmh.. Bon, non, pas pour le moment. Elle poursuivit plutôt son rangement en essayant de se détendre, à son tour. Il ne s’était rien passé de grave, simplement quelques petits problèmes ici et là, l’obligeant tout simplement à rester sur le qui-vive, rien de plus. C’était à peine différent qu’une vie passée dans l’ombre de C’Baoth, à tout surveiller afin d’être sûre que personne ne se vexait trop ou n’allait partir d’un coup dans une colère noire. Sans parler des coups fourrés, venus de divers politiciens, dont il avait l’art et la manière de les attirer. La seule différence, c’est qu’elle était cette fois visée directement, mais en-dehors de ce petit détail, ça ne changeait, en définitive, pas grand-chose.

Une fois les tâches ménagères terminées, elle revint dans un coin du salon, pour s’y asseoir et prendre le temps de méditer. La Force, son meilleur atout sur cette planète, qui lui avait déjà évité pas mal d’ennuis… Les yeux fermés, elle s’y plongea en douceur, comme elle avait l’habitude de le faire… Jusqu’au moment où cet instant de sérénité fut interrompu par le bruit de la sonnette. Allons bon. Elle se leva puis attira à elle, par télékinésie, la petite arme, pour la remettre à sa ceinture. Juste au cas où. En ouvrant la porte, elle vit deux Chiss, un homme et une femme, plus jeune semble-t-il, face à elle. Sans ressentir, cette fois, de méfiance, d’agressivité ou pire de leur part. Tiens, ça changeait de ceux qu’elle avait croisé cette semaine et celle d’avant. Même s’il était encore impossible pour elle de lire leurs émotions sur leurs visages, elle pouvait pressentir lorsqu’elle allait devenir la cible d’une blague vaseuse ou d’un problème quelconque. L’homme commença ensuite par lui demander son nom en Basic, ce à quoi elle hocha la tête pour confirmer. En-dehors de Tayla, elle n’utilisait plus vraiment le Basic…

« Je suis Mitth'asui'nariel et voici ma collègue, Maron'esli'asu mais vous pouvez nous appeler Thasuin et Neslia. Nous sommes porteurs d'un message de votre beau-frère, accepteriez-vous de nous laisser entrer, s'il vous plaît ? »

« Oh… Oui, bien sûr, allez-y. »

Elle s’écarta pour les laisser passer puis refermer la porte. En allant chercher de quoi boire, thé ou café selon ce qu’ils préféraient, elle se dit qu’elle attendait simplement une réponse par message, lorsque le beau-frère en question aura le temps d’y mettre quelques minutes, rien de plus. Pourquoi envoyer carrément deux personnes ? Et pourquoi s’en étonnait-elle encore ? Elle ramena le tout sur la table, en essayant de cacher sa surprise. Sans doute pas une réussite… Thrass lui disait souvent, en s’amusant, que ses émotions se lisaient comme un livre ouvert. C’était encore plus flagrant chez un peuple qui n’avait pas l’habitude de laisser le tout se montrer.

« Mitth'raw'nuruodo a reçu votre message, il y a une quinzaine de jours, et nous a convié, tous les deux, à venir sur Csilla, en profitant de l'envoie du Rancor qui devait récupérer une cargaison de médicaments. Vous lui avez demandé un conseil. Nous sommes, en quelque sorte, ce "conseil", madame. »

A la surprise vint s’ajouter le malaise de déranger deux personnes juste parce qu’elle avait demandé un simple conseil… Ce qu’elle comptait éviter, ce n’est qu’aucun des deux frères ne se retrouve pris dans les mêmes ennuis, mais elle ne voulait pas non plus y entraîner d’autres. Là encore, elle fit de son mieux pour cacher la culpabilité, en leur servant leurs tasses et de quoi grignoter.

« Merci, » dit-elle en s’efforçant toujours de cacher ce qu’elle ressentait et rester le plus naturelle possible. « J’avoue que je m’attendais à une simple réponse écrite, comme ce n’est rien de gr… Enfin, j’ignore ce que vous savez exactement sur cette situation. Je cherche, très simplement, à adapter le comportement, pour ne pas attiser la colère ou le dégoût de certaines personnes. J’essaye aussi peu à peu d’obtenir quelques renseignements supplémentaires sur un accident passé, qui a eu lieu dans la famille de mon mari. Quoi qu’il en soit, je voudrai éviter, pour vous deux aussi, que vous risquiez d’avoir des problèmes eu passage. »

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Vous aviez demandé un conseil ? [PV Mitth'lorana'safis] Mtnc

Ven 1 Oct - 19:46

« Merci. J’avoue que je m’attendais à une simple réponse écrite, comme ce n’est rien de gr… Enfin, j’ignore ce que vous savez exactement sur cette situation. Je cherche, très simplement, à adapter le comportement, pour ne pas attiser la colère ou le dégoût de certaines personnes. J’essaye aussi peu à peu d’obtenir quelques renseignements supplémentaires sur un accident passé, qui a eu lieu dans la famille de mon mari. Quoi qu’il en soit, je voudrai éviter, pour vous deux aussi, que vous risquiez d’avoir des problèmes eu passage. »

"C'est pour cela que nous sommes là, pour vous aider à trouver des informations. Mais je pense que vous le comprendrez mieux si je vous explique quels étaient nos métiers, avant de rejoindre Nirauan."

Il se tourna vers sa collègue qui hocha la tête et s'exprima, pour la première fois et dans un basic moins correct que son camarade. Il faut dire qu'elle n'a rejoint les FID que récemment et en est encor eà apprendre cette langue.

"J'étais inspectrice sur Csilla mais, suite à une... recherche ? Affaire ?, j'ai été renvoyée. Je refusais de laisser la recherche alors que mes supérieurs avaient reçu ordre de fermer le dossier. J'ai encore amis peu nombreux dans la police et mon expérience du métier bien sur."

"Quand à moi, j'étais médecin au sein de la Flotte d'Expansion. Nos chemins se sont, d'ailleurs croisés, même si nous ne nous sommes jamais vu. J'étais troisième médecin à bord du Springhawk, le vaisseau que commandait votre beau-frère, lors que la bataille entre le vol vers l'infini et les vagaaris."

Il frissonna un peu involontairement en ce souvenant de ce peuple cruel. Il avait eu à soigner quelques-uns des prisonniers qu'ils avaient pu recueillir. Il avait, d'ailleurs, fait parti de l'équipe d'abordage dans ce but mais cela restait un souvenir très peu agréable, qui avait mis ses nerfs à vif, malgré toute son expérience chirurgicale.

"J'ai choisi de rejoindre mon ancien commandant dès que j'ai appris l'existence de son projet de créer une base sur Nirauan. Je sais que certaines de ces décisions sont moralement peu défendable mais j'ai un immense respect pour lui et je sais qu'il n'agit jamais dans un but pesonnel."

Il avait noté ne pas être seul dans ce cas. Nombre des premiers chiss à avoir rejoint l'actuel grand amiral avaient jadis servi sous ses ordres. Des civils avaient ensuite sauté le pas, parce qu'ils n'étaient pas d'accord avec les normes de la société chiss et que Mitth'raw'nuruodo représentait une option tout à fait acceptable à leurs yeux, sans parler que, mis à part l'acte qui lui valu son exil, et encore, il avait su accomplir de grande chose ! N'est ce pas grâce à lui que l'Ascendance dispose de la technologie du générateur gravifique ?

"D'ailleurs, comprenez que je fais parti de ceux estimant que les chiss sensibles à la Force ne devrait pas avoir le droit d'apprendre à développer leur lien avec cette Force. Toutefois, je considère que traiter cela comme une maladie et d'user de méthodes agressives dans ce but est criminel, surtout envers des enfants, car il est évident que les individus "sensibles, comme dit le grand amiral, n'en ont pas fait le choix."

Même si elle ne comprenait pas tous les mots, Neslia hocha la tête pour approuver ce dernier fait.

"Donc, votre beau-frère nous a choisi pour vous assister, si vous acceptez notre aide, ou pour mener notre enquête de façon indépendante sinon. Mais il sera plus efficace que nous travaillons ensemble, n'est ce pas, madame ?"

En gros, le grand amiral les avait choisi non seulement pour leurs compétences mais aussi car ils apportent des connaissances dans des domaines que ne maîtrisent pas nécessairement la jeune humaine, sans parler de quelques contacts que chacun des deux disposaient. Ceux-ci n'étaient plus guère nombreux mais pouvaient, peut-être, se révéler utile.

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Dim 3 Oct - 12:35

De l’aide pour trouver des informations, ça, par contre, elle n’avait rien contre, bien au contraire. A condition bien sûr que ça ne les fasse pas atterrir dans des zones à risque, comme elle appelait ça. Enfin, ils risquaient sans doute moins qu’elle, sur Csilla… Quoi qu’elle restât persuadée que ces personnes n’hésitaient de toute manière pas à s’en prendre à leurs compatriotes. Sa collègue commença, en première, à se présenter. Une ancienne enquêtrice, donc, renvoyée car elle s’était entêtée sur une affaire. Tiens, ça lui rappelait quelqu’un, ça… Inutile de se demander plus longuement comment et pourquoi elle avait aujourd’hui atterri sur Nirauan. Ni pourquoi elle avait été envoyée ici, pour cette affaire. Ce qui rassurait Lorana, c’est que cette femme n’aura donc, en toute logique, aucun problème pour se défendre au cas où les choses venaient à dégénérer. Plus que ça ne l’était déjà… Elle se demandait si elle devrait leur parler ou non des ennuis déjà esquivés ou si ce n’était pas la peine. Ils ne pourront pas lui dresser une liste détaillée des personnes à éviter, c’était un peu tôt encore pour cela.

Mitth'asui'nariel enchaîna dans la foulée, arrachant au passage une brève petite moue à Lorana. Un ancien de cette bataille, donc, très bien. Pas un souvenir très agréable. Il précisa ne pas être pour que des membres de son peuple soient formés, tout en admettant que ces traitements étaient une aberration. Mmh, elle se demandait s’il était au courant de la réelle raison de sa présence dans l’Ascendance… Peut-être bien, de toute façon, ce n’était pas du tout le sujet, pour le moment. Il faudra quand même qu’elle demande, un de ces jours, à Thrawn si envoyer deux personnes lorsqu’on lui demandait un simple conseil était vraiment nécessaire… Car pour elle, même si tous les deux pourront sûrement beaucoup l’aider, ça restait déranger beaucoup de monde, là où une réponse écrite aurait pu suffire. C’était sa faute, elle aurait dû le préciser d’emblée, qu’elle n’attendait rien d’autre et que… Quoi que, même si elle l’avait écrit noir sur blanc, il ne l’aurait sans doute pas pris en compte.

« Donc, votre beau-frère nous a choisi pour vous assister, si vous acceptez notre aide, ou pour mener notre enquête de façon indépendante sinon. Mais il sera plus efficace que nous travaillons ensemble, n'est-ce pas, madame ? »

« C’est certain. »

Le beau-frère en question avait dû plus s’inquiéter que prévu, en lisant ce message, elle regrettait déjà beaucoup la manière dont elle l’avait tourné. Elle se nota, dans un coin de la tête, de lui adresser ses excuses plus tard. En attendant, se concentrer sur ce qui se passait ici. Après avoir bu une petite gorgée de thé, pour se redonner contenance, elle fouilla dans son sac, sur une chaise à côté, pour trouver les dépliants que le médecin avait donné à Thrass. Fourrés là en attendant, un peu froissés, vantant les mérites d’un traitement médical pour cette terrible maladie du sang. Des brochures qu’elle posa sur la table pour qu’ils puissent jeter un œil. Bien qu’il y ait peu d’informations là-dessus, c’était au moins un début.

« Il semble qu’il y ait une petite section de l’hôpital public de Csaplar consacré à la recherche sur ces traitements et aux soins des malades, aujourd’hui. Je j’ai su car ils ont voulu m’emmener la visiter et… Bref. Pour le moment, nous avons surtout eu affaire avec le docteur Mib’orel’lux et un de ses collègues. A l’hôpital. En-dehors, il y a eu un peu d’agitation, mais je peux m’en débrouiller seule. Et puis, je ne savais pas vraiment à qui me fier, si j’allais en parler à la police. Sachant que ça sera parole contre parole, que je suis étrangère, etc. »

Sous-entendu, elle n’avait pas la moindre envie que ça puisse éclater en public ou remonter aux oreilles des forces de l’ordre locales tant qu’elle n’avait aucune preuve tangible. Y compris si ça tournait plus mal ou qu’un problème plus important arrivait. Tous les deux devraient très facilement comprendre pourquoi. C’était aussi une manière de ne pas créer de troubles pouvant trop facilement leur échapper.

« Nous avons continué à faire nos recherches depuis lors. Sur l’accident de mes beaux-parents, d’après ce qu’on a trouvé, il n’y a pas eu d’enquête réelle après leur mort, ça été classé assez vite. Même s’il y avait des questions en suspens. Il n’y a pas eu d’analyse toxicologique, d’après ce qu’a pu trouver un ancien collègue de Thrass. Le rapport indique simplement perte de contrôle, pas de témoins, pas de recherches supplémentaires. En résumé, personne n’a cherché pourquoi un homme malade avait piloté dans ses tunnels alors que sa femme était à côté. Vous n’êtes pas forcés d’y croire, mais ce que j’ai vu, grâce à la Force, c’est que Mitth’aren’enly était comme évanouie, à ce moment-là. Nous sommes certains qu’elle n’aurait pas laissé son mari piloter si elle avait été dans son état normal. Lui-même, de ce que j’en ai vu, n’était pas… Enfin, on aurait dit qu’il avait été drogué. »

Voilà. A présent, elle devait très certainement apparaître comme une énorme cinglée pour tous les deux. Tant pis, cela dit, elle était certaine de ce qu’elle avait vu, même si elle ne pouvait être certaine encore que ça soit la pure vérité.

« On sait aussi, maintenant, qu’il y a eu un autre accident très ressemblant et lui aussi classé très vite. Je pense, personnellement, qu’il s’agit de meurtres, sans vouloir sembler paranoïaque. Aussi car j’ai pu ressentir clairement la menace, venant de Mib’orel’lux. »

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Dim 3 Oct - 14:48

« C’est certain. »

Les deux chiss hochèrent la tête, satisfait de pouvoir travailler avec elle, plutôt que de devoir travailler de leur côté. Le duo n'était pas très à l'aise pour travailler avec une femme entraînée à utiliser cette Force mystique, surtout Mitth'asui'nariel. Toutefois, les deux avaient une grande confiance en Mitth'raw'nuruodo et celui-ci faisait confiance en cette humaine, aussi tâchaient-ils de lui faire confiance.

« Il semble qu’il y ait une petite section de l’hôpital public de Csaplar consacré à la recherche sur ces traitements et aux soins des malades, aujourd’hui. Je j’ai su car ils ont voulu m’emmener la visiter et… Bref. Pour le moment, nous avons surtout eu affaire avec le docteur Mib’orel’lux et un de ses collègues. A l’hôpital. En-dehors, il y a eu un peu d’agitation, mais je peux m’en débrouiller seule. Et puis, je ne savais pas vraiment à qui me fier, si j’allais en parler à la police. Sachant que ça sera parole contre parole, que je suis étrangère, etc. »

Mitth'asui'nariel hocha la tête. Il comprenait parfaitement les sous-entendus de ces informations : si une partie de l'hôpital travaillait là-dedans, alors cela voulait dire qu'une partie des dirigeants était mêlée à cela. En effet, c'était un organisme d'état et non privé. Donc, soit les responsables politiques étaient au courant, soit on les encourageait à fermer les yeux, deux actes condamnables.

« Nous avons continué à faire nos recherches depuis lors. Sur l’accident de mes beaux-parents, d’après ce qu’on a trouvé, il n’y a pas eu d’enquête réelle après leur mort, ça été classé assez vite. Même s’il y avait des questions en suspens. Il n’y a pas eu d’analyse toxicologique, d’après ce qu’a pu trouver un ancien collègue de Thrass. Le rapport indique simplement perte de contrôle, pas de témoins, pas de recherches supplémentaires. En résumé, personne n’a cherché pourquoi un homme malade avait piloté dans ses tunnels alors que sa femme était à côté. Vous n’êtes pas forcés d’y croire, mais ce que j’ai vu, grâce à la Force, c’est que Mitth’aren’enly était comme évanouie, à ce moment-là. Nous sommes certains qu’elle n’aurait pas laissé son mari piloter si elle avait été dans son état normal. Lui-même, de ce que j’en ai vu, n’était pas… Enfin, on aurait dit qu’il avait été drogué. »

Les deux chiss réagirent différemment en écoutant la jeune humaine. Si Mitth'asui'nariel décida de la croire, car après tout Mitth'raw'nuruodo semblait penser que Mitth'lorana'safis voyait juste, Maron'esli'asu, elle, fit une légère moue dubitative très brève, l'espace de quelques secondes. Elle ne croyait pas que l'on puisse "voir" un événement du passé comme cela. Cela se saurait si des gens en étaient capables ! La jeune chiss estima que l'humaine avait du faire un simple cauchemar.

« On sait aussi, maintenant, qu’il y a eu un autre accident très ressemblant et lui aussi classé très vite. Je pense, personnellement, qu’il s’agit de meurtres, sans vouloir sembler paranoïaque. Aussi car j’ai pu ressentir clairement la menace, venant de Mib’orel’lux. »[/quote]

"Ressentir est une chose, madame, mais la police ne pourra rien faire tant qu'il n'y aura pas d'acte menaçant. En tout cas, accuser une personne de meurtre est quelque chose de très grave madame. Il faudrait des preuves solides pour l'appuyer."

Le docteur militaire hocha la tête.

"J'ignore si vous connaissez bien notre peuple mais, madame, vous devez comprendre que la violence est une chose que nous réprouvons. Je me doute que c'est probablement le cas dans d'autres cultures mais rien que le fait de menacer physiquement quelqu'un peut entraîner de lourdes sanctions pénales. Pour vous expliquer à quel point notre société estime cela dégradant, nos forces militaires ont pour instruction de ne jamais engager le combat en premier. Pire : ils doivent laisser l'ennemi tirer en premier. C'est ce qui faisait que votre beau-frère soit si mal vu car il préconisait l'usage de frappe préventive et c'est ce qui a fini par le faire exiler."

Il n'y avait pas de regret chez lui quand aux actes de son supérieur. Après tout, même si cela avait coûté la vie à de nombreux civils innocents, combien y aurait-il eu de mondes ravagés par les vagaaris si Thrawn ne les avait pas arrêté ? Et qui sait s'ils n'avaient pas eu l'arrogance de s'en prendre à un monde chiss, d'ailleurs ? Non, il y avait des moments où il fallait savoir stopper l'ennemi avant qu'il n'agisse. Hélas, ceux pensant ainsi n'étaient qu'une infime minorité, même au sein de la Flotte.

"C'est pour cela que je doute que ce docteur Mib’orel’lux cherchera à vous soigner de violence, madame. Toutefois, il est possible qu'il vous harcèle dans ce but, pour vous soigner, vous, votre époux ou votre fille. S'il le fait, Mitth'asui'nariel et moi pourrons vous aider à mettre en place un dossier pour porter plainte contre lui."

Mitth'asui'nariel hocha la tête, approuvant les propos de sa jeune collègue.

"Pour ma part, je pourrais demander un peu d'aide auprès d'anciens collègues pour analyser ce "parasite" qui se trouverait dans votre sang, celui dont le docteur Mib'orel'lux souhaite vous soigner, afin de voir s'il a un effet négatif sur votre organisme. Personnellement, j'en doute fortement mais un avis médical venant d'officiers peut déjà vous servir à diminuer les pressions que vous risquez de subir pour vous faire "soigner".

J'aimerais, aussi, pouvoir examiner ce médicament. Accepteriez vous, si l'on vous en propose encore, d'accepter et de me els confier afin que je puisse étudier leur composition ?"

Il ne le précisa pas mais il savait que la Flotte utilisait de jeunes sensitives, qui perdaient heureusement ce "talent" en gagnant en maturité. Il avait eu à en soigner mais il n'avait jamais noté que cela avait un impact négatif sur leur psyché ou leur organisme. C'est aussi pour cela qu'il ne voyait pas de nécessité de soigner cette humaine ou sa famille. Forcer des gens à l'être, pour rien, avec des médicaments pouvant avoir des effets psychosomatiques, c'était un crime très grave !

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Dim 3 Oct - 20:51

Bien sûr qu’elle savait qu’il fallait des preuves concrètes et impossibles à contrecarrer, parler des ressentis n’était qu’un élément supplémentaire pour expliquer cette histoire et ce qui s’était passé jusque-là. Tout comme elle savait qu’une accusation de meurtre était grave. C’était bien pour cela qu’elle avait besoin d’en apprendre plus. Et donc d’aide. Elle ne connaissait pas vraiment les sanctions pénales qu’ils appliquaient pour ces sujets et n’en souciait pas vraiment non plus, pour le moment. Ils en étaient encore très loin, après tout. Elle hocha donc simplement la tête aux explications données, connaissant déjà ce principe, sans faire non plus de commentaire sur l’exil de Thrawn. Manque d’envie d’entrer dans ce genre de débat, si c’était bien ou mal, etc. Ce qui l’intéressait, c’était de savoir par où commencer, maintenant. Comment s’y retrouver, qui interroger et savoir s’il pouvait subsister des documents d’archives supplémentaires, quelque part. Ce genre de choses.

« C'est pour cela que je doute que ce docteur Mib’orel’lux cherchera à vous soigner de violence, madame. Toutefois, il est possible qu'il vous harcèle dans ce but, pour vous soigner, vous, votre époux ou votre fille. S'il le fait, Mitth'asui'nariel et moi pourrons vous aider à mettre en place un dossier pour porter plainte contre lui. »

« Pour ma part, je pourrais demander un peu d'aide auprès d'anciens collègues pour analyser ce "parasite" qui se trouverait dans votre sang, celui dont le docteur Mib'orel'lux souhaite vous soigner, afin de voir s'il a un effet négatif sur votre organisme. Personnellement, j'en doute fortement mais un avis médical venant d'officiers peut déjà vous servir à diminuer les pressions que vous risquez de subir pour vous faire "soigner". J'aimerais, aussi, pouvoir examiner ce médicament. Accepteriez-vous, si l'on vous en propose encore, d'accepter et de me les confier afin que je puisse étudier leur composition ? »

Il comptait vraiment lui faire une prise de sang pour vérifier que son parasite ne mettait pas sa santé en péril… ? La voir debout et bien-portante n’était pas déjà une preuve en soi, qu’il y avait-il besoin de demander des analyses supplémentaires ? Surtout qu’elle n’avait jamais été malade de sa vie. Les seules fois où elle avait dû visiter l’infirmerie, c’était pour des blessures durant les missions, plus récemment, pour le suivi de sa grossesse.

« J’accepterai si cela arrive, même si je doute qu’il revienne m’en parler de sitôt. Il n’a pas beaucoup apprécié que je l’accuse d’être un empoisonneur. Quant à mon soi-disant parasite, vous pourrez l’analyser si vous voulez. »

C’était très dur de garder un air sérieux en parlant de ce fameux parasite qui vous détruirait le corps, la santé physique et le mental. Dur également de ne pas confirmer que ça n’allait représenter qu’une colossale perte de temps à tous les étages, de vouloir analyser un problème qui n’en était pas un. Enfin, si ça pouvait effectivement aider à faire baisser la pression, pourquoi pas… A condition que leur ami médecin accepte de changer de point de vue sur la question, ce qui n’était pas gagné. Elle ne pensait pas qu’il le fasse un jour. De plus, ce n’était ni une pression, ni du harcèlement, qu’elle avait eu face à elle, mais clairement une menace. Ils ne pouvaient le ressentir comme elle et n’y croyaient de toute manière pas, sans doute, car ce n’était pas concret pour eux. Peu importe, elle savait ce qu’elle avait eu sous le nez à ce moment-là. Durant les prochains jours, elle devra continuer d’éviter de se promener n’importe où et essayer de rester sur ses gardes, pour éviter le moindre problème. Le plus dramatique, là-dedans, ça serait quand même d’attirer des soucis à d’autres personnes.

« Je pourrai vous écrire le résumé de ce que nous avons déjà cherché et trouvé, pour vous faire une idée. Thrass poursuit aussi de son côté, mais en restant sur Copero, pour le moment, pour la petite. D’ailleurs, son existence n’est pour le moment pas connue de cette association, étant donné qu’elle s’inquiète que je puisse tomber enceinte avant de débuter un traitement. Je voudrai faire en sorte que cela reste ainsi le plus longtemps possible. »

Donc que personne n’évoque sa fille à haute voix, sur cette planète, dans un lieu public. Merci bien. Elle s’interrompit le temps de boire une petite gorgée de son thé, en se disant que ce « détail » n’allait sans doute pas rester secret très longtemps, de toute façon. Certaines rumeurs allaient vite.

« Parmi vos contacts, en avez-vous qui travaillaient à Ac’siel à l’époque de l’accident ? Ou qui pourraient se souvenir de quelque chose ? »

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Jeu 14 Oct - 17:51

« J’accepterai si cela arrive, même si je doute qu’il revienne m’en parler de sitôt. Il n’a pas beaucoup apprécié que je l’accuse d’être un empoisonneur. Quant à mon soi-disant parasite, vous pourrez l’analyser si vous voulez. »

Mitth'asui'nariel n'en laissa rien paraître, bien sur, mais il estima dommage qu'elle se soit montrée si direct avec ce "docteur". Cela avait été une erreur tactique et allait les forcer, lui et sa jeune collègue, à devoir agir autrement pour obtenir un échantillon de ces médicaments. Oh, il avait l'excuse toute trouvée, donnée par le grand amiral Mitth'raw'nuruodo dans un tel cas de figure, mais il ne pouvait aborder le docteur Mib’orel’lux ainsi. Il fallait préparer un peu le terrain, et cela allait donc demander du temps. Il allait donc, dans un premier temps, commencer à se renseigner, discrètement mais pas tant que cela, sur l'existence d'un médicament pour soigner les "sensitifs" enfants dans le but d'en protéger un. C'était un risque à prendre pour le-dit futur enfant mais le grand amiral avait dit qu'il veillerait à ce que els risques soient minimes. Thasuin estimait que son chef s'assuerrait en personne de la sécurité de la mère e tde l'enfant, surtout si certaines rumeurs, qui ne se répandaient que sur Nirauan, étaient fondées.

« Je pourrai vous écrire le résumé de ce que nous avons déjà cherché et trouvé, pour vous faire une idée. Thrass poursuit aussi de son côté, mais en restant sur Copero, pour le moment, pour la petite. D’ailleurs, son existence n’est pour le moment pas connue de cette association, étant donné qu’elle s’inquiète que je puisse tomber enceinte avant de débuter un traitement. Je voudrai faire en sorte que cela reste ainsi le plus longtemps possible. »

"C'est une bonne chose. Qui sait ce qu'ils pourraient mettre en oeuvre pour "soigner" un bébé, fut-il un hybride humaino-chiss. Toutefois, je vous rassure, même si les traitements immunitaires sont plus efficaces quand ils sont administrés jeunes, je pense que le risque qu'on veuille traiter votre fille aussi jeune sont infimes. J4en parle car, par contre, ils pourraient l'utiliser pour vous forcer à accepter de prendre leur traitement, à vous et votre époux."

Oui, la société chiss n'aimait pas le recours à la violence, mais cela ne voulait pas dire qu'ils n'en étaient pas capable, au contraire. Hors, la menace pouvait se faire réelle si jamais cette Association apprenait l'existence de la fille de Mitth'ras'safis et de Mitth'lorana'safis.

« Parmi vos contacts, en avez-vous qui travaillaient à Ac’siel à l’époque de l’accident ? Ou qui pourraient se souvenir de quelque chose ? »

"Hélas non. Mais je pourrais demander à des amis qui ont peut-être des amis. De plus, vu que l'événement date, le dossier doit être normalement rendu accessible à la consultation. J'irais donc faire un tour dans les archives de la police de Csilla, madame."

Maron'esli'asu ne mentionnera pas qu'elle le fera quand la sécurité de la jeune mère ne sera plus menacée. Elle prendra le soin de demander à son collègue médecin de l'aider à protéger les arrières de Mitth'lorana'safis le temps qu'elle sera sur le monde capital de l'Ascendance, et donc sans soutien contre cette association. Ils pourront se lancer pleinement dans cette affaire une fois qu'elle repartira pour Copero, où le clan Mitth porurra mieux veiller sur elle.

"Et bien, à moins que vous n'ayez autre chose à nous dire ou nous demander, madame, je crois que nous allons nous retirer", dit Mitth'asui'nariel après un regard avec l'ancienne policière. "Si vous le permettez, je reviendrais demain avec mon matériel pour vous prendre un échantillon sanguin."

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Dim 17 Oct - 11:26

Lorana la remercia, par avance, pour ce qu’elle allait pouvoir faire. C’était un élément important, mais ni elle ni Thrass ne pourront y avoir un accès facilement, ou du moins rapidement, même s’il s’était déjà écoulé suffisamment de temps depuis l’accident. Mieux valait se fier à des personnes connaissant mieux le système de la police ou le système judiciaire, que les choses se passent avec un peu plus de douceur. S’ils pouvaient chacun avancer de leur côté, ça pourra aller assez vite, non ? Autrefois, sur ce type d’enquête, c’était toujours ainsi qu’elle procédait avec son maître. Il partait de son côté et elle du sien, chacun se débrouillait seul pour remplir sa part et ils se retrouvaient plus tard pour mettre en commun les informations et les autres éléments récupérés. C’était la seule façon de faire qu’elle avait connu et elle ne s’était jamais demandé s’il pouvait il y en avoir d’autres.

« Et bien, à moins que vous n'ayez autre chose à nous dire ou nous demander, madame, je crois que nous allons nous retirer. Si vous le permettez, je reviendrais demain avec mon matériel pour vous prendre un échantillon sanguin. »

« Pas de problème. »

Elle convint simplement d’un horaire, étant donné qu’elle partait tôt pour aller voir Tayla, généralement. Il y avait certains horaires à respecter, pour ne pas gêner le travail des docteurs et sages-femmes, à la maternité, comme la surveillance. Après cela, ils repartirent de leur côté. Restée seule, Lorana lava et rangea les tasses, occupée à réfléchir à la suite des événements. Avoir du soutien rassurait, pour l’enquête, car elle espérait que ça puisse progresser un peu plus vite. Pour récupérer des informations sur le passé et sur ces médecins, aujourd’hui. Avec un peu de chance, ils arriveront même à avoir une liste précise des médicaments utilisés autrefois et qui avaient été retirés, ainsi que leur composition. C’était ce qui leur manquait le plus, pour comprendre très exactement ce qu’avait subi le père de Thrass et donc prouver, sans détour, les effets secondaires et qu’il n’avait eu aucun suivi médical pour ça. Prouver la maltraitance médicale, finalement. Une fois tout rangé, elle retourna à son entraînement, pour se vider la tête. Un problème à la fois, elle était certaine qu’ils parviendront à tirer tout cela au clair.

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