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Une miraluka peut en cacher une autre, Partie I [PV Sarkiss]

 :: Bordure Extérieure :: Centre Extérieur :: Espace Centre Extérieur
Dim 31 Oct 2021 - 10:06

« Vous allez me laisser passer, et ne plus jamais remettre les pieds ici. »

Les mots, bien qu’empreint d’une force de caractère et d’une volonté implacable, semblèrent rebondir comme des flèches mal taillées sur la fine couche d’armure des deux niktos armés jusqu’au dent qui lui bloquait l’un des accès secondaires au complexe qu’on lui avait indiqué, et qu’elle avait observé des jours durant pour s’assurer qu’il s’agissait bien de ce dont elle avait entendu parler : une plateforme de traitement du trafic local d’esclaves, majoritairement des pauvres gens capturés contre leur gré et forcés ici à suivre le chemin de la servitude. Les deux grands gaillards eux, et dont les auras lui était parfaitement perceptible dans la Force, se contentèrent de se regarder à nouveau bêtement, comme il l’avait déjà fait en voyant ce petit bout de femme s’approcher au milieu de la rocaille en semblant faire fi de leur arsenal, avant de finalement partager un éclat de rire incontrôlable.

« Ah ! C’est la meilleure celle-là ! T’as entendu ça ? » dit le premier, en donnant un léger coup de poing dans le torse de son collègue.
« Ouais ! Elle m’amuse, la gamine. »
« Tu dois pas voir grand-chose avec ton machin sur la tête, ma petite, mais t’es pas en mesure d’exiger quoi que ce soit ! » poursuivi le premier, en agitant sa main d’un air moqueur devant son visage pour illustrer son propos dégradant.

Visas ne bougea pas d’un pouce, ne laissant que ses lèvres se pincer, en réalisant que les choses n’allaient pas se dérouler comme prévu parce que les deux abrutis qu’elle avait en face d’elle, à défaut de manquer profondément de jugeotte, possédaient chacun un esprit particulièrement fermé à ses suggestions. En général, la chose avait tendance à l’agacer, non, à l’énerver. Et aujourd’hui, elle était particulièrement haineuse envers toutes ces choses, à commencer par le principe même de l’esclavage, qui lui rappelait que trop bien ce qu’elle avait pu vivre auprès du Seigneur de la Faim…

« Je me le répèterais pas trois fois. Vous allez me laisser passer et ficher le camp. Tout de suite. »

Cette fois-ci, la menace s’était jointe à ses propos, alors que le désert de rocaille, déjà froid dans l’obscurité de la nuit tombante, se faisait soudainement glacial autour d’elle, chose qui, visiblement, ne sembla pas déranger les deux êtres au sang-froid devant elle.

« Elle est vraiment conne, c’est pas possible. » la tança celui à sa droite, en secouant la tête en en portant sa main plus fermement sur la poignée de son blaster.
« Je vais être plus clair : t’as intérêt à dégager fissa avant que je ne plante le canon de mon blaster dans ta sale gueule. Capiche ? »

Le mercenaire, comme pour appuyer son propos, avait dégainé son arme pour venir en pointer l’extrémité directement sur le front de la miraluka qui, cette fois-ci, ne laissa pas le moindre mot quitter le pourpre de ses lèvres. Par deux fois elle les avait avertis, par deux fois ils l’avaient pris à la légère. Elle ne leur laissa pas de troisième chance, car la Force se déchaina en elle avant même que le nikto ait pu mettre sa menace à exécution. Le blaster quitta sa main pour s’enfoncer dans le sable, tandis qu’au même moment sa nuque craquait sous l’effet de la Force, avant que son corps et celui de son comparse ne s’échoue à leur tour lourdement sur le sol, raides morts, le cou brisé.

Visas ne porta même pas son attention sur eux et se contenta de délier sa dextre, pour venir pousser la lourde porte métallique de son gant. L’entrée pivota dans le vide, dans un grincement typique, signe que le site n’était pas entretenu depuis longtemps. La miraluka, maintenant que son plan initial s’était enfoui dans le sable, avait laissé la Force l’envelopper pour mieux la dissimuler aux yeux de tous.

Devant elle se tenait une grande cour visiblement utilisé par ces pirates et autres raclures pour poser leurs navettes remplies d’esclaves ou de fournitures lorsqu’un de leur vaisseau s’arrêtait en orbite. Du côté opposé où elle se trouvait se dressait une série d’abris métalliques abritant caisses de matériels et petits véhicules de manutention, tandis que directement à sa gauche et droite étaient disposés une petite série de tonneaux et caissons ainsi qu’un petit speeder à la peinture écaillée par la poussière, la rocaille et le temps. Quelques gardes patrouillaient en solitaire, et rarement par groupe de deux, tandis que le gros des individus positionnés dehors étaient réunis autour d’un petit feu et une partie de dejarik pouvait aisément se faire remarquer par les égosillements de chacun.

La miraluka resta un instant là à les observer, et constater qu’il allait lui falloir faire le ménage parmi ces raclures si elle voulait libérer les gens qu’ils retenaient enchainés dans les sous-sols du bâtiment qu’ils protégeaient. Eprise par le Côté Obscur, elle pensa un moment à dégainer son sabre pour couper court à ce trafic mais se ravisa d’une pensée lucide qu’en agissant de la sorte elle ne ferait qu’attirer l’attention sur elle. Une partie d’elle, la plus obscure sans doute, avait aussi envie de s’amuser un peu avec eux. Il y avait un autre moyen de régler ce problème, et ce sans avoir besoin de trop se salir les mains.

Se réfugiant alors dans l’ombre de la structure en durabéton dans laquelle elle allait bientôt s’infiltrer, elle se laissa porter par les raz-de-marée du Côté Obscur, avant de puiser dans la force de ce dernier pour se projeter dans l’esprit des autres comme elle avait pu le faire sur Corellia des mois plus tôt, ce qui, à la différence de la persuasion qui n’était autre qu’une suggestion que le cerveau pouvait refuser, cette fois-ci ne laissait pas de véritables choix à sa cible autre que de se plier à sa volonté, ou de vriller complètement dans un état de folie meurtrière. Ce dernier étant justement l’effet recherché par la miraluka, elle ne chercha donc pas à imposer fermement sa volonté, laissant la psyché de ces raclures faire le reste pour elle en faisant ressortir tout ce qu’il y avait de plus mauvais en eux. Elle s’épuisait donc moins, et pouvait atteindre bien plus d’individus à la fois.

Les résultats, eux, ne tardèrent pas à se faire attendre, puisque déjà plusieurs des gardes, qu’ils soient humains, niktos ou tout autres, se plièrent en se prenant la tête de douleur, avant que d’autres ne dégainent leurs armes et ne commence à mitrailler dans le tas, ne laissant pas d’autre choix aux autres de que de leur sauter dessus. Visas, elle, rouvrit les yeux pour assister au carnage, la cour se transformant en un véritable champ de bataille où fusaient les tirs de blasters et les cris des uns et des autres. Rapidement, les portes du bâtiment s’ouvrirent pour laisser accourir les esprits encore sains alertés par les bruits du combat dans lequel ils se retrouvèrent aussitôt impliqués, car pris à partis par leurs propres hommes.

Visas se jetta aussitôt dans l’ouverture, attrapant au passage deux gardes qui accouraient au secours des autres, se dévoilant dans leur dos alors qu’elle se saisissait de la lame de l’un d’entre eux pour égorger le premier, avant de la planter dans le cœur du second. Puis disparaissant à nouveau aux yeux de tous, elle descendit rapidement les escaliers pour entrer dans la pénombre difficilement éclairée des souterrains du complexe, où les cris et les sanglots des esclaves résonnaient en écho avec les inquiétudes de la poignée de gardes laissées en arrière pour les surveiller, et protéger leurs chefs.

Seulement là, activa-t-elle la lame sang de son sabre-laser...

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Lancers de dé :
1. Contrôle des Esprits : 6
2. Persuasion : 20
3. Etat d’esprit générale : Obscurité
4. Voile de Force : 7
5. Etouffement des deux gardes à l’entrée : 4

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Visas Marr
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Visas Marr
Dim 7 Nov 2021 - 16:09



La fuite de Korriban n'avait pas été facile. Ma petit Sarkiss Sith s'amusait beaucoup. Petit à petit, tandis que nous nous éloignions de la planète de mon apprentissage, mes idées se faisaient plus clair. Je me rendais compte de ce qu'il s'était passé. J'avais sombré à nouveau. Je ne pouvais pas me présenter à mes collègues dans cet état. J'étais bien trop sur les pentes du côté obscur. Ma petite Sarkiss jedi n’implorait de revenir à mes sens. C'est à ce moment là que la Force fut de mon côté. Mon patron dans la guilde de mercenaire me contacta. Il cherchait quelqu'un pour une mission particulière : un gang d'esclavagiste sur un caillou dans la bordure extérieur. Il n'avait même pas eu besoin de lui expliquait la mission pour qu'elle l'accepte. Dans le détail : nettoyer le plus possible, ramener la tête de leur chef et libérer les esclaves. La brûlure de son passé lui faisait éprouver le besoin de détruire les esclavagistes de tout poil. Elle força mentalement le pilote à rediriger la navette volée sur Korriban.

Après quelques stops pour se ravitailler, ils avaient fini par arriver, tandis qu'un syndrome de Stockholm se développait chez l'humain. Ils se posèrent un peu à l'écart des coordonnées fournies et Sarkiss injecta un puissant somnifère à son pilote avant de verrouiller le vaisseau. Un petit vent sablonneux fouettait la miraluka mais rien de bien méchant pour quelqu'un qui a vécu quelques années sur Tatooine. Je progressais vers les lieux et peut avant d'arriver je ressentis une violente utilisation du côté obscur. C'était comme si les fils de Force s'étaient tendus et re-projetés. J’eus un hoquet de stupeur et un frisson de peur et de plaisir en ressentant cette noirceur. Ce qui était sur et inattendu, c'est qu'un autre sensitif était là. J'appelais doucement la Force, me camouflant au regard et faisant disparaitre mon aura puis je repris ma progression rapidement.

J'arrivais enfin au lieu. Deux corps morts encore chaud étaient là dans le sol. Je passais une main et déterminais rapidement la cause de la mort : nuque brisée probablement avec la Force. Mais ce n'était pas suffisant par rapport avec la vague d'obscurité. Je marchais par inadvertance sur le blaster et entrais. J'arrivais dans une cours où la folie s'était emparés des esclavagistes. Ils s'entretuaient et un bon nombre d'entre eux étaient déjà au sol. L'odeur métallique du sang me chatouilla les narines et une colère malsaine non-naturelle pulsait dans le hangar. Je cherchais du regard l'origine de ce carnage mais rien. un peu plus loin, j'aperçus une porte, probablement menant dans les sous-sols, ouverte. A pas de velours et toujours enveloppés dans mes manteaux d'invisibilité, je progressais et descendais une volée de marche pour arriver devant l'origine de la folie meurtrière de la cour. Une femme visiblement avec un sabre laser crépitant faisait face à des gardes. Probablement l'élite de la zone car le complexe ne devait pas non-plus s'étendre indéfiniment. De plus les sanglots des esclaves étaient perceptibles de même que leur peur. Mon sang ne fit qu'un tour et j'attirais la Force me projetant, invisible sur les gardes. Mon double-sabre illumina subitement la pièce dans leur dos. A une vitesse improbable, les lasers tournoyaient. Perçant des cœurs, faisant sauter des têtes ou tranchant des membres et avant qu'ils n'aient eu le temps de réagir. Les gardes étaient au sol, morts, ou agonisant, des flots de sang s'écoulant de leurs bouches. Je  me tournais vers l'autre, le sabre allumé :

- Si tu es là pour délivrer les esclaves alors nous sommes dans le même camps.

Je ne voyais pas d'autres raisons à sa présence mais j'avais ressenti une puissante utilisation du coté obscur et je me méfiais, mon esprit prêt à retirer sur la Force.

- Qui es-tu ? Une sith ?


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Jets de dés

Sentir l'utilisation de la Force par Visas : 2 (3-1)
Examiner les corps : 4
Tuer les gardes : 1 (1-2)
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Mer 24 Nov 2021 - 22:17
Le visage rivé dans la direction des gardes, la lame crépitant à sa droite, elle donnait l’impression de vouloir les jauger, alors même que le voile qui tombait sur son visage jusqu’à l’arrête de son nez semblait rendre la chose impossible. Pourtant la miraluka lisait en eux comme dans des livres ouverts grâce à la Force, pouvant par cette méthode discerner leur alignement le plus profond, mais aussi dans leur cas se projeter contre leurs esprits pour en écouter les pensées. Une part d’elle, rationnelle, voulait ne pas réfléchir et juste les massacrer, tant la chose lui ferait gagner du temps puisqu’il lui semblait évident qu’il ne devait pas y avoir plus de jugeotte dans leurs cerveaux que ceux des autres dont les corps tapissaient le sol -ou étaient sur le point de- en surface. C’est vrai, ces types étaient des brutes dont l’existence ne faisait que pourrir la vie des autres, il n’y avait aucune chance qu’ils acceptent de fuir sans chercher leur reste, en abandonnant derrière eux leur gagne-pain, aussi peu recommandable fut-il. Elle resta pourtant stoïque, comme attendant de leur part qu’ils fassent le premier pas et tente de l’abattre, peut-être pour se justifier à elle-même de les couper en morceaux pour le bien de la galaxie…

Son indécision fut interrompue par une sensation, une sorte de bruissement de l’air dans son dos, et la miraluka tourna légèrement la tête de côté, comme regarder derrière elle, trouble compulsif hérité d’années à se faire passer pour quelqu’un de normal. Elle n’avait pas besoin de cela pour se rendre compte que rien n’avait changé, et que personne n’approchait derrière elle. Devant elle, en revanche, les choses évoluèrent rapidement, lorsque deux lames fendirent l’air derrière les esclavagistes, comme porté par le vide, voltigeant avec vitesse et précision pour en faire sauter têtes, bras et jambes avant de s’échouer dans des cœurs. Visas s’était immédiatement mise en garde, effectuant un mouvement de recul pour chercher ses appuis et ramener son sabre vers l’avant. Prête à agir, regardant les corps tomber sans réellement y porter une attention particulière. Une fois encore, ces salopards n’obtenaient que ce qu’ils méritaient : la mort, rapide et brutale. Faire durer le plaisir, après tout, n’aurait été qu’une perte de temps. Ce serait leur donner une certaine valeur, alors qu’ils n’étaient rien d’autre que de la souillure.

Au loin, les cris de désespoirs des esclaves s’étaient tus, probablement pour laisser place à une profonde torpeur. Il était difficile de dire si cette dernière était mue par la crainte ou l’espoir, probablement les deux. En se concentrant plus sur eux, la miraluka l’aurait sans doute mis en évidence. Mais son attention était focalisée sur cette nouvelle venue, dont le corps était apparu dans la foulée de la chute de ceux de ses victimes, et dont l’aura particulière se dévoilait. Visas resta interdite un moment, en réalisant que ce qu’elle ressentait était vaguement familier, sensations sorties de souvenirs refoulés : la personne qui lui faisait face n’était pas n’importe qui, ou n’importe quoi.

C’était une miraluka.

Comme elle.

Comme jadis.

Difficile de croire ses premières paroles, après ce qu’elle venait de faire. Difficile de paraître offusquée, cependant, vu ce qu’elle, laissait derrière elle : les cadavres, la folie meurtrières des esclavagistes, plus haut en surface… Elle renifla, alors que son analyse se faisait plus claire, et qu’il devenait évident que la personne qu’elle avait en face d’elle ne pouvait pas être une sith à la solde de cet Empire qu’elle cherchait à éviter le plus possible ; ou alors une bien mauvaise, trop incertaine, son aura semblant vaciller dans une sorte d’équilibre en plein sursis. Elle ne lui rappelait rien de ce qu’elle avait pu connaître par le passé, et ne rentrait donc pas vraiment dans le moule qu’elle se faisait des adeptes de l’obscurité profonde.

D’un autre côté, la question qu’elle lui lança lui tira une très fine grimace. Pour un peuple qui avait toujours cherché à s’éloigner de l’Obscur, voilà que le duo donnait une très mauvaise impression de la tradition… Qui plus est, le fait de se faire identifier comme sith, probablement de part son aura, n’était pas quelque chose qu’elle appréciait vraiment, elle qui avait travaillé depuis le temps à nuancer ses actions, pour éviter de sombrer pleinement à nouveau. Cela souvenait donc la question de savoir si elle l’avait fait, de nouveau, à son insu, en voulant pourtant l’éviter…

« Non. » dit-elle, toujours un peu troublé, mais avec un certain détachement qu’une Exilée aurait sans doute reconnu parmi des milliers. « Du moins, plus vraiment. J’ai renié cela il y a fort longtemps… »

Elle marqua une brève pause, en réfléchissant au fait de donner son nom ou non à une inconnue, miraluka ou pas… Mh, que risquait-elle vraiment, après tout ? Elle avait zigouillé des soldats du gouvernement dominant de cette galaxie, devant témoins, et personne ne s’était visiblement lancer à ses trousses… A moins que cette femme soit une chasseuse ? C’était possible, ça aussi…

« Je m’appelle Visas. Visas Marr. » La décision fut vite prise, malgré tout. Elle était armée, et certaine de ses compétences. Au pire, elle saurait se défendre et s’échapper… « Je suis effectivement venu mettre un terme à ce qui ne devrait plus exister depuis des lustres… Et toi, qui est-tu ? Et surtout, qu’es-tu ? »

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Lancer de dé.

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Visas Marr
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Visas Marr
Jeu 25 Nov 2021 - 22:54



Les esclaves se sont tus. Stupéfaction et peur se mêlent. Pas un bruit à part les grésillements des deux lasers blancs de mon bâton-sabre et du laser rouge du sabre de l'inconnue, les liserais or de nos tenues respectives luisant à ces lueurs. Elle s'est mise en position de défense et je reste sur la mienne, bien que ma position de défense soit plutôt une position de contre. La défense n'est pas dans mes spécialités bien que Maître Zho m'ai appris un certain nombre de positions, cela n'est pas le plus adapté avec mon style de combat.

Elle n'est plus un sith. Cela trouve un écho mais elle n'a pas non plus agit en jedi et je reste méfiante. Je l'observe de mes yeux absents. Les fils de Force sont sombres et son aura est méfiante. C'est étrange, j'ai presque l'impression de me voir dans un miroir suite à ma chute sur Korriban. C'est alors qu'elle me donne son nom. Un frisson me parcoure l'échine. Marr. Visas Marr. L'apprentie de Nihilus. La padawan de Surik. Une des héroïnes de notre peuple. Sa légende racontée par nos mères en conte du soir. Enfant, elle me fascinait puis l'esclavage me l'avait faite oublié. J'avais retrouvé une mention par hasard dans une tablette lors de mes études sur Korriban. J'ai étudié son histoire. Il y-avait des volumes à son sujet dans la bibliothèque de l'Académie et dans les archives jedis.

J'étais restée là, freezée. Le silence avait bien du durer deux bonnes minutes avant que je déglutisse et me reprenne. Je n'avais pas pensé la rencontrer mais encore une fois, la Force faisait ce qu'elle voulait. Je ne devrais pas être surprise, elle est l'une des plus puissantes des nôtres et même si les légendes ne la mettent pas forcément en avant, nous autres assassins et personnes de l'ombre savont que sans nous, l'histoire serait  écrite différemment. Il y-avait ceux qui avaient la lumière : Revan, Jade, Meetra, Vitiate, Nihilus... mais à la fin, sans leurs équipages, amis et apprentis, ils ne seraient pas au firmament. Et Visas avait vengé la mort des siens, des nôtres.

Finalement, je rétracte mes lasers et accroche ma garde.

- C'est un honneur de vous rencontrer Maître Marr, ma voix exprime le respect.

Je me baisse et commence à fouiller les cadavres à la recherche des clés ou d'une carte magnétique pour ouvrir les cages.

- Sarkiss Shan. Je suis une Marcheuse de la Force. Comme vous j'ai été l'apprentie d'un sith et j'ai changé de voie. J'ai tenté comme vous d'être une jedi mais cela n'a pas fonctionné. Je suis à la recherche de l’Équilibre dans la Force. Actuellement, j'utilise mes talents en temps que chasseuse de prime, mercenaire et adjointe de Revan.

Mes doigts finissent par trouver un trousseau poisseux. Je m'approche des cages. Je ne suis pas douée pour ça. Ma Sarkiss jedi a réussi à se dés-encorder et court vers mon autre épaule en tirant la langue à Sarkiss sith.

* Tu peux le faire, souris et parle d'une voix calme et apaisante.*

Par dessus mon masque doré, je hausse les sourcils et essaie de sourire mais je n'ai pas l'habitude et ca ressemble probablement plus à un rictus.

- On va vous sortir de là. N'ayez pas peur. La voix est libre.

J'essaie de faire de mon mieux mais bon je suis pas une spécialiste. Je ressens quelques vagues de peur mêlées d'espoir. Je passe la clé dans le premier cadenas. La chaine glisse au sol dans un bruit lourd.

- Dites, vous avez vu le chef de la bande ?

Une petite voix rauque et féminine me dit que non. Le rat-womp doit se terrer quelque part dans une pièce secrète. Pas de chance pour lui, les pièces secrètes, c'est pas très difficile pour nous. Une fois que nous avons ouvert toutes les cages, je me retourne vers Visas :

- Il faut trouver le passage secret. Si on le laisse en vie il va recommencer avec un nouveau gang. Vous êtes avec moi Maître Marr ?

Je ne peux m'empêcher d'avoir un petit soupçon d'espoir qui passe à travers ma voix.


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Jets de dés

Connaissance sur Visas : 1
Rassurer les esclaves : 12
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Lun 20 Déc 2021 - 9:44
Pouvait-elle vraiment lui faire un minimum confiance ? Devait-elle réellement baisser sa garde, là, maintenant, au milieu d’un nid d’esclavagistes, devant une autre sensitive dont elle ignorait l’existence il n’y a pas deux minutes ? La miraluka plissa le nez devant sa comparse, juste avant que cette dernière ne décide de ranger ses armes. Etrange. Son aura paraissait troublée. C’était comme si elle venait de voir un fantôme. Ce qui restait possible, pensa ensuite Visas. Peut-être venait-elle d’un temps futur au sien, auquel cas elle ignorait sans doute à qui elle avait à faire réellement. Surik lui avait expliqué qu’elle l’avait aidé, qu’ensemble elles avaient vaincu Nihilus et restaurer l’Ordre Jedi. Visas avait eu le temps d’y réfléchir depuis Dxun. Peut-être l’aurait-elle aidé, oui, si la situation l’avait permis. Ce n’était pourtant pas la voie qu’elle avait prise, peut-être faute de temps. Elle n’était donc pas celle que sa comparse pourrait croire qu’elle était. Intéressant. Restant tout de même méfiante, Visas n’imita qu’à moitié sa consœur, abandonnant sa posture défensive mais ne rétractant pas la lame de son arme. Malgré sa faculté de lire dans l’aura des autres, elle n’était pas certaine que cette femme ne fût pas à la solde de l’Empire, envoyée par ce dernier pour la traquer. Son cœur semblait balloter entre la lumière et l’obscurité, sans vraiment savoir de quel côté plonger.

La miraluka prit néanmoins un coup sur la tête en entendant sa comparse utiliser le terme de « Maitre » pour s’adresser à elle, confirmant à la fois les soupçons qu’elle avait eu, et renforçant un peu plus les doutes qu’elle avait concernant son futur : l’Exilée avait peut-être raison ; peut-être qu’elle était faite pour revenir vers la lumière, malgré toute la rancune qu’elle pouvait ressentir pour les Jedi.

Semblant un instant regarder le sol que l’autre miraluka semblait fouiller, Visas finit par redresser la tête en direction des escaliers qu’elle avait prise pour descendre dans le complexe. Là-haut, à la surface, les tirs avaient cessé. Les cris, aussi. Les esclavagistes avaient dû finir de s’entretuer, car elle ne ressentait plus de vie à travers la Force. Ils n’étaient peut-être pas tous morts, mais aucun d’entre eux n’aurait assez de force pour lever le moindre petit doigt pour s’opposer à elles au moment de sortir. Voilà enfin quelque chose de satisfaisant. Peut-être choisirait-elle d’achever les survivants pour éviter qu’ils ne souffrent trop. Ils n’étaient qu’une bande de raclures, personne ne viendrait les sauver, de toute façon.

« Shan. Comme Bastila Shan ? » dit-elle, intriguée et surprise, en se retournant doucement vers l’autre miraluka.

Difficile pour elle d’imaginer une autre Shan, c’était la seule dont elle connaissait le nom. Un autre, d’ailleurs, résonna à ses oreilles avec une sonorité particulière : Revan. Visas resta immobile, son sabre laser crépitant à sa droite, pointé vers le sol, avec une sensation particulière l’envahissait, celle de se sentir à la fois si proche de chez elle, de son temps, mais à la fois si loin, si distant. Pourquoi la majorité des personnes qu’elle rencontrait dans cette époque venait elle de la sienne ? Ni aurait-il pas une corrélation à saisir, ou bien était-ce un pur hasard ?

« Donc Revan est dans ce temps également… »

C’était la seule conclusion évidente aux propos de Shan. Elle ne l’aurait pas évoqué s’il n’était pas là, lui aussi. Roulant trois la langue dans sa bouche, Visas retînt les questions les plus pressantes qui lui venait à l’esprit, concentrant plutôt son attention sur leurs arrières pendant que l’autre miraluka venait ouvrir les cellules des esclaves en faisant au mieux pour se montrer rassurante. Pour le coup, Visas n’aurait sans doute pas fait aussi bien. Ce n’était pas dans ses habitudes de se montrer réconfortante, ou agréable.

Petit à petit, il devint clair que personne ne descendra les escaliers pour s’en prendre à eux et Visas rangea pour la première fois son sabre à la ceinture. Elle fit ensuite signe aux prisonniers libérés de s’approcher d’un des murs de la pièce pour les rassembler dans un coin où ils seraient en sécurité, et d’où elle pourrait les surveiller tout en gardant une oreille attentive à ce que disait Shan. Elle déglutit doucement en considérant ses propos, en se demandant à quoi cela pourrait bien servir de retrouver une personne qui devait s’être littéralement pissé dessus en voyant les têtes de ses sbires voler dans les airs et leurs corps chuter à terre. Ses objectifs étaient atteints, ces gens étaient de nouveau libres.

« Vu ce qui est arrivé aux autres, je doute qu’il recommence de sitôt. »

Mais soit, si c’était vraiment nécessaire. Visas opina donc du chef malgré ses appréhensions et laissa la Force la guider jusqu’à leur objectif, ce qui n’allait pas être bien difficile. La miraluka se contenta de longer les murs sans même les toucher, son « regard » parcourant les plaques de duracier pour y « voir » au-delà. Rapidement, la silhouette d’un homme transi de peur lui apparût, dans ce qui semblait être une pièce adjacente menant à un long couloir qui s’éloignait dans les profondeurs. La miraluka s’arrêta net devant son objectif, le fixant avec une attention particulière sans que celui-ci puisse se douter de ce qui se tramait de l’autre côté.

« Il est ici. » dit-elle froidement, non sans une légère expression de satisfaction au creux de sa voix. « J’ignore où est l’entrée, je vais nous en faire une. »

Son sabre-laser jaillit jusqu’à sa dextre, la lame rougeoyante venant rapidement crépiter à côté d’elle, tandis que sa senestre gantée venait prendre appui sur le duracier. Prête à ouvrir son propre passage par la force, Visas s’arrêta sur sa lancée, le sabre à hauteur du visage, lorsqu’un léger bruit, répétitif et régulier, porta jusqu’à son oreille. La miraluka fronça le nez et se retira de sa position, attirée par le son provenant de la console située non loin.

« Shan. Faites une ouverture dans ce mur, là. Il est derrière, mais il va sans doute tenter de fuir. » dit-elle en s’arrêtant sur sa lancée, la lame du sabre pointée dans la direction du mur en question.

Pas de doute que sa comparse devrait elle aussi facilement remarquer le chef du gang, dans la salle secrète. Son aura transpirait de peur, c’était difficile de le manquer. Elle, s’arrêta devant la console suspecte, son visage parcourant les nombreux boutons qu’elle parvenait à toucher des doigts. Vien qu’elle ne pouvait pas clairement voir le mobilier, elle pouvait facilement se le représenter par l’intermédiaire de la Force ; sentir les courants électriques, les impulsions. Passant sa main sur un des interrupteurs illuminés de rouge sang par le reflet de son arme, elle déclencha l’allumage d’un écran et sentit son ventre se nouer légèrement. Ses lèvres, elles, se plissèrent de contrariété.

« On a de la compagnie. Un vaisseau nous appelle. Enfin, les appelle. » dit-elle, en appuyant en même temps sur un autre interrupteur.

Des hauts parleurs grésillèrent, et une voix rauque et lourde s’en échappa avec difficulté.

« Skka’gar ! Skka’gar, tu as intérêt à répondre où je t’assure que tu vas le regretter ! »

Il y eut un bref moment de silence, avant qu’un nouveau bouton ne se mette à clignoter, accompagné d’un cliquetis étouffé. Visas consulta rapidement les données, avant de jeter son dévolu sur sa comparse Miraluka.

« Ils viennent d’envoyer une navette. Il faut faire vite. »

Elle quitta rapidement la console, laissant sa comparse commencer, ou reprendre la tâche de faire un trou dans le mur, pour venir fermer elle-même la double porte lourde et renforcée de l’entrée menant à la surface.

« Restez ici, vous serez en sécurité. Nous ne serons pas longues. » dit-elle finalement aux esclaves, en faisant de son mieux pour paraître réconfortante.

Ces derniers semblèrent acquiescer, malgré le ton dur qu’elle venait d’utiliser. Peut-être que la détermination dans sa voix les avait rassurés. Elle leur jeta un dernier « regard », avant de se dépêcher de rejoindre Shan, qui ne devait pas être loin d’avoir terminé.

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Lancer de dé.
1. Trouver le passage secret en utilisant la Vision de Force (avec bonus, la capacité étant innée)
>>>>>> 14 – 5 = 9
2. Comprendre la nature de l'alerte.
>>>>>> 8
3. Que faire des esclaves
>>>>>> Lumière

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Dim 9 Jan 2022 - 13:02



Tandis que je terminais d'ouvrir les cages et qu'elle cherchait l'entrée de la pièce secrète, je lui répondis.

- Presque, Maître Bastila est l’ancêtre de mon époux. 300 ans d'écart sépare votre temps du mien. Et oui Revan est là.

Une fois les cages ouvertes, j'invite les esclaves à s'asseoir dans un coin, continuant à leur dire qu'ils ont rien à craindre de nous. Mais bon ils ont l'air en état de choc. Sur une table il y-a une carafe d'eau. Je fais signe à un petit de la prendre et d'en donner à ses camarades d'infortune.

Puis je rejoins Visas et en effet je vois parfaitement mon prix. Sale petit avorton. Un lâche...  Alors qu'elle s’apprête à percer le mur. Une console clignote. Je hoche la tête pour reprendre l'ouverture à la mode sensitif d'une porte. J'active une des lames de  mon double sabre. La lueur blanche crépite. D'un geste sur je plante le sabre à travers la couche de duracier. Il font lentement très lentement... Les plaques doivent être récentes et épaisse... Je me concentre mais mon sabre a du mal. La sueur perle sur mon front.

- Ca prend trop de temps.

L'agacement perce dans ma voix. Sith Sarkiss peste sur mon épaule augmentant ma frustration. Sarkiss jedi n'est pas encore remise et mon aura se teinte d'obscurité petit à petit.

Visas active la console et la voix de collègues de notre cible s'élève.

* Ça se complique.*

Ça prend trop de temps. Ils vont arriver bien trop vite. Et puis tant pis, on les butera tous comme ça. Moins d'esclavagistes c'est toujours un bonus.

- Va falloir les accueillir Maître.

J'y suis presque. J'ai l'impression qu'une éternité s'est passée quand enfin la plaque tombe de l'autre coté. J'enjambe le trou et pénètre dans le sombre couloir. Je me remets dans mon confortable manteau d'ombre, accroche la Force et commence à courir. Ma cible a une teinte d'espoir dans son aura. Il a entendu l'appel de ses copains. Mais il sera mort avant. Je suis la mort. Tout esclavagiste mérite de mourir. Aucune rédemption pour ces gens. l'obscurité e ma haine pour eux m'enveloppe. Il est au bout, je le vois. L'ombre de la mort font sur lui. En un instant je me  propulse donnant l'impression de m'être téléportée. La panique s'inscrit dans le regard de ma cible comme s'il avait ressenti quelque chose. Tandis que ma lame jaillit de l'ombre, il se décale esquivant le coup mortel et ne prenant qu'un première blessure au bras. C'est pas plus mal, il mérite de souffrir avant de mourir. Il me regarde et se met à pleurer comme un bébé.

- Me tuez pas. S'i'ou plaît. J'vous promets d'pus jamais faire d'mal.

Je le domine de toute ma haine. Et un rire démoniaque sort de ma gorge.

- Les larves dans ton genre ne méritent que la mort.

Je tends la main et le projette contre un mur. Je maintiens la pression. De l'autre, je prépare une boule d'électricité.

- Tu vas souffrir. Je suis la vengeance de tes victimes.

Je relâche les éclairs violets. Il grésille. Les éclairs le parcourent. Ça sent le rat-womp grillé mais son cœur tient toujours. Il est résistant. C'est toujours les plus infâmes qui tiennent le plus longtemps. Il hurle sous la douleur. Sarkiss sith rigole de sa douleur tandis que ma sarkiss jedi sanglote en me disant d’arrêter. Que je dois lui donner une mort prompt et sans douleur. Que je ne dois pas me laisser submerger. Que je dois me rappeler qui je suis, ou je suis et ceux qui ont besoin de moi. Je suffoque. Je ferme ma main gauche. Les éclairs stoppent. Il s'effondre. Je déglutis puis m'avance. Il doit mourir. Je ne dois pas me perdre. Je lève mon sabre et le tue. Le coup n'est pas net et je dois m'y reprendre une seconde fois. Enfin la vie quitte son corps. Je pousse un long soupir. Mes épaules s'affaissent. Korriban que m'as-tu fait ? Je n'avais pas sombré si facilement depuis tellement d'années ! Je laisse le calme revenir, tranche la tête du chef, la met dans un sac plastique hermétique puis la glisse dans mon sac.

Je rebrousse chemin, je ne sais pas quelle est la situation plus haut. mes sens sont encore embrouillé et je n'arrive pas à percevoir clairement ce qu'il se passe. Juste que les esclaves sont toujours là. Ils parlent entre eux à mi-voix.


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Jets de dés

Temps ouvrir le mur en duracier : 20
Kill du boss : 9 (11-2)
Le boss se défend (v) ou implore (x) : x
Éclairs : 10 (13-2 + diff-1)
percevoir la situation : 15  (16-1)
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Mar 18 Jan 2022 - 21:09
Visas laissa à plus tard dans un coin de sa tête les informations lâchées par sa comparse miraluka. Savoir Revan dans ce temps n’avait pas de prix, mais ce n’était pas une information bien utile pour le moment. Il en allait de même sur la filialité de cette Sarkiss. Le fait qu’elle ne représentait pas un danger direct, par contre, avait été une bonne nouvelle, tout comme le fait qu’elle ne semblait pas rechigner à l’idée de se faire dire quoi faire. Après tout, elle s’était lancée dans la découpe du mur sans la moindre hésitation, même si le résultat tardait à se faire voir.

Visas fronça du nez en voyant que ça n’allait pas bien vite, l’agacement de sa comparse répandant jusqu’à elle telle une maladie à travers la Force. La miraluka pouvait sentir sa propre frustration grandir. D’abord ce vaisseau sortit de nulle part, et maintenant le mur qui se révélait plus solide qu’attendu. Sans parler de ces abrutis pathétiques qui avaient préféré n’en faire qu’à leur tête plutôt que de foutre le camp en la voyant débarquer. Pourquoi fallait-il toujours que les imbéciles dans ce genre décident de montrer les muscles au lieu d’admettre leur impuissance ?

Elle emprunta le couloir souterrain en passant par l’ouverture faite par Shan, uniquement pour découvrir qu’elle n’avait pas perdu son temps une fois lancée à la poursuite du nuisible. Il suffisait de renifler ce sentiment de satisfaction qui émanait de sa comparse à travers la Force pour comprendre que le travail était fait. Visas se contenta donc de ruminer avant de retourner dans la prison et reporta son attention sur la console, pour essayer de trouver un moyen de récolter des informations sur ce vaisseau, et sur le type qui s’était adressé à elles sans le savoir.

Hélas, elle n’avait pas grand-chose à leur offrir autre que le nombre de personnes qu’ils avaient traités dans ce complexe, preuves supplémentaires qui ne faisaient qu’alourdir un peu plus la sentence qu’ils méritaient, et transformaient doucement la frustration latente en une volonté franche d’en finir une bonne fois pour toute avec ces parasites, ramenant involontairement avec elle l’air de la pièce a des températures bien froides alors que ses pensées se drapait petit à petit d’une épaisse brume obscure.

« On va tous les tuer. » lâcha-t-elle, glaciale en s’éloignant de la console pour s’approcher de la sortie principale, un plan se dessinant petit à petit dans son esprit. « Tous, jusqu’au dernier. »

Elle interrompit son chemin en croisant les regards inquiets des prisonniers, qui n’avaient pas bouger du mur contre lequel elle leur avait dit de s’installer. Ils allaient poser un problème en restant là. Les esclavagistes qui descendaient à bord de la navette allaient sans doute fouiller le complexe. Ils les trouveraient, et il y aurait fort à parier qu’ils passeraient leurs nerfs sur eux et les tueraient tous en représailles. Ils devaient donc partir, tout de suite.

Heureusement, Sarkiss semblait déjà être sur le coup et Visas la laissa s’occuper de leur dire quoi faire. Elle se contenta plutôt de débloquer la double porte, avant de grimper les marches ramenant à la surface, lentement. Elle s’arrêta avant d’atteindre la cour pour attendre Shan. Au-dessus de leur tête, la navette commençait déjà son approche sous la forme d’un petit point noir jusque là à peine discernable mais qui grossissait au fur et à mesure qu’elle approchait.

« On va laisser ceux-là en vie. » dit-elle toujours froidement à l’autre miraluka une fois celle-ci à sa portée, levant la main en l’air pour l’interrompre si jamais cette dernière tentait de formuler la moindre protestation. « Pour le moment. Le temps pour eux de se rendre compte qu’il n’y a rien à sauver. »

Elle continua, expliquant qu’ils repartiraient avec leur navette jusqu’à leur vaisseau, c’est pourquoi elles allaient se camoufler dans la Force et s’inviter à bord pendant qu’ils fouilleraient le complexe. Invisibles, elles seraient transportées jusqu’à leur vaisseau, une corvette d’après le peu d’information qu’elle avait pu glaner dans les souterrains. Là-haut, une fois à bord à l’abri des défenses extérieures du vaisseau, elles feraient le ménage et s’assurerait que ce nid de parasites soit éradiqué jusqu’au dernier des nuisibles. Dans un endroit aussi exigu que les couloirs d’un vaisseau, avec la surprise et l’effroi en prime, l’avantage serait de leur côté.

Puis elle laissa la Force l’envelopper, attendant que sa comparse ne l’imite avant de se lancer dans la cour déjà balayée par les propulseurs d’appoints de la navette en approche finale.



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Lancers de dé :
- Nombre de personnes dans la navette (Pair 5, impair 10.) >> 11, impair.
- Jet pour Voile de Force >> Réussite
- Si échec, jet pour contrôle des esprit.

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Visas Marr
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Visas Marr
Sam 12 Fév 2022 - 0:06



Je reviens avec  ma tête dans mon sac. Lorsque j'arrive dans la pièce, il fait plus froid. Je ne suis pas la seule sur les nerfs. Je laisse Maître Marr bidouiller la console et me rapproche des esclaves. Ils ne peuvent clairement pas rester là. On s'est pas embêtée à les libérer pour qu'ils se  fassent reprendre dans la foulée. Je m'approche. Leur peur s'infiltre par  tous les ports de ma peau, par tous les fils de Force que je perçois. Une part de moi s'en délecte. Il y-avait longtemps que je n'avais pas ressenti ces sentiments grisants de tenir  la vie de gens entre mes doigts. Mon autre part me rappelle que ce sont de pauvres gens réduits en esclavage, des victimes de cette chose inepte. Ma haine se dirige vers les esclavagistes et réchauffe l'air autour de moi. Les plus proches frissonnent, leur peur se mue en terreur. Je m'approche un peu et tente  de composer un masque plus serein mais ma propre colère m'en empêche.

- Vous ne pouvez pas rester là. Vous êtes libres. Vous avez le choix de partir par là, dis-je en tendant le bras vers la pièce secrète. y-a un mécanisme derrière l'holo-flamme. Ça devrait vous permettre de fuir le site.

Je fais des pas de gauche à droite et de droite à gauche. Mais ils continuent de trembler comme des feuilles.

- Quand vous sortirez, si j'ai bien senti en allant vers la droite, ça devrait vous mener à un petit village. Je vous garantis pas que les habitants soient amicaux. Sinon, je fais partie d'une nouvelle faction qui a besoin de gens pour se développer. On offre l'égalité et la liberté de vivre et de penser et ps mal de travail. Si ça vous intéresse, vous avez qu'à marcher tout droit jusqu'à un rocher en forme de colonne. Je vous y retrouverais.

Sarkiss Sith et Sarkiss Jedi me regardaient toutes les deux en secouant la tête et se tapant le front. Oui les discours c'était pas mon truc. Et puis de toute manière c'était pas ma priorité. Comme ils ne bougeaient pas, des ondes d'énervement m'échappèrent.

- Maintenant ! Pas demain !

J'avais mis un peu de Force dans ma voix et ils se mirent à courir vers la sortie de secours. Je les laissais là. Si ils se faisaient reprendre, je ne pourrais plus grand chose. Je partis rejoindre ma consœur miraluka. cette dernière était au bout du couloir. Je la rejoignis rapidement. Elle leva la main tout en parlant puis la Force ondula autour d'elle et elle se voilà. J'en fis de même. Je tirais à moi la couverture me cachant à la vue et la renforçait en cachant mon aura comme je l'avais appris de Revan. Je disparus à mon tour. Bientôt la navette de nos adversaires se posa dans le champs de corps semé par Visas. Je ne connaissais pas ce pouvoir mais il était effrayant. Le sas s'ouvrit et une petite dizaine de malfrat en descendit. Pas très prudent quand tu n'as pas de nouvelle de ta base au sol et que tu ne connais pas les effectifs de l'ennemi. Des exclamations de surprise sortirent de quelques uns en découvrant le carnage. Un kapo remit bien vite de l'ordre et aboya ses ordres. Je les regardais se mettre à courir pour aller vérifier l'entrée et les souterrains. Une fois la zone tranquille je grimpais à bord de la navette. Je sentais très faiblement Maître Marr à mes côtés. Si je n'avais pas su qu'elle était là, je ne l'aurais pas remarqué. Je me calais dans un renfoncement où personne n'irait spontanément.

Après une vingtaine de minutes les esclavagistes étaient de retour. Ils étaient bredouilles et dans leurs aura se lisait de la colère. Certains avaient un lueur d'incompréhension dans leur aura tandis que d'autres non.

- Comment on va dire ça au Boss ?
- Exactement comme s'qu'on a vu. J'ai pas envie d'finir avec un collier.
- Mais on est pô bien sur.
- Ouais mais j'ai d'jà vu s'genre de trou. C'était y-a pas longtemps. T'as pô vu les holos de ce type qu'a tranché des gens sur Alderaan ? Ca f'sait la même chose. J'pense ben que des gars comme lui sont passés et ont tué tout le monde pour prendre nos zesclaves.
- S'pas con s'que tu dis.

J'essayais de me rappeler cette information mais rien ne me venait. Apparemment un évènement récent. Ça se serait passé pendant mon séjour sur Korriban ? Il faudrait que je me renseigne plus tard.

Quelques temps plus tard, nous étions dans l'espace sidéral. Par la Force que je détestais ça ce vide tout autour de moi. Je ne savais pas si c'était commun à tous les miralukas. Je respirais sans bruit pour me concentrer tandis que le pilote annonçait la séquence d’atterrissage dans la corvette et amorçait ses manœuvres. La navette grésilla lorsqu'elle passa à travers le bouclier grâce à son transpondeur. Le pilote posa l'appareil. c'était le moment que j'attendais. Un frisson d'anticipation me parcourut. J'agrippais la Force et me projetais sur le pilote. Mon sabre jaillit du néant et traversa le fauteuil. Il mourut sur le coup, sans pouvoir prévenir qui que ce soit. Je pivotais faisant tournoyer ma lame. Les trainée blanche de mes lames laissaient dans leur sillages des trainées écarlates. La stupeur était perceptible et l'odeur de la peur jaillit. J'avais re-disparu et je rejaillissais déjà derrière les suivants. Mon bâton sabre était l'instrument de la destruction des esclavagistes. Je me sentais dans mon élément, toutes ma haine dirigé vers ces ordures et ma concentration pour faire un maximum de victimes. D'un enchaînement rapide et efficace, j'avais fondu sur eux comme un hutt sur un village d'evoccis. Quelques uns n'étaient pas tout à fait morts. Je les achevais rapidement puis m'approchais du bouton pour ouvrir la porte de la navette.

- La chasse est ouverte, adressais-je à Maître Marr d'un ton où perçait la soif de sang et de mort.

J'appuyais sur le bouton et me refondis dans la douceur de l'invisibilité.


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Jets de dés

Convaincre les esclaves à rejoindre les revanites: 20
esclavagistes : reconnaitre une blessure au sabre laser : 9 (7-2)
Attaquer les 10+1 dans la navette : 1 (2-1)
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Sam 26 Fév 2022 - 14:59
Shan arriva rapidement à bord. Visas la sentit arriver parce qu’elle savait qu’elle devait être là. Autrement, il est fort probable qu’elle n’aura pas détecté sa présence. Calée dans un coin, l’ancienne exécutrice du Seigneur de la Faim attendit patiemment que les esclavagistes reviennent de leur petite escapade, sans jamais se demander s’ils avaient pu mettre la main sur les gens qu’elles venaient de libérer. Le fait qu’ils reviennent bredouilles, et passablement inquiets, laissait à penser qu’ils ne les avaient pas trouvés. Cela n’aurait pas fait beaucoup de différence pour Visas, le sort de ces déchets étant d’ors et déjà scellé : avec Shan, elle s’assurerait qu’ils ne quittent jamais cette navette. Cette dernière grimpa fort vers l’espace, quittant l’atmosphère plus vite qu’elle ne l’avait traversé à l’aller. Sans bouger, la miraluka s’était gavé de l’inquiétude de ses occupants, et de leur discussion au sujet de ce qu’ils avaient vu à la surface. Le vaisseau finit par rejoindre l’appareil en orbite, et Visas étendit sa vision de Force pour repérer les signes de vie à bord, et leurs auras. Ils étaient nombreux, beaucoup plus qu’elle ne l’avait imaginé, mais n’était pas inquiète pour autant. Elles pouvaient gérer plusieurs dizaines de raclures comme celles-ci.

Elle partagea l’information avec sa comparse miraluka d’une pensée dans la Force, pour confirmer le nombre, puis pour décider d’un plan d’action. Shan fut la première à réagir lorsqu’elles sentirent les légères vibrations de la navette touchant le sol du hangar. Emportée par le Côté Obscur, et dans un milieu aussi clos qu’une petite navette, ses lames ne firent qu’une bouchée de la dizaine d’esclavagistes, tranchant dans le tas sans avoir à faire d’efforts, leurs corps se transformant bien vite en une pile de cadavres charcutés à même le sol, alors que l’odeur de mort, et la haine qui animait la miraluka, faisait frissonner d’impatience sa comparse restée tapie dans l’ombre.

Plus que soixante-dix, pensa Visas, un sourire carnassier s’étant dessiné sur ses lèvres en entendant l’invitation de sa comparse. La miraluka sortit de la navette et frappa dans la foulée un duo de gardes venu aux nouvelles, et clairement pas préparé à faire face à la mort. Sa lame rougeoyante trancha la chair sans hésiter, et elle poursuivit son chemin avant même que leurs corps n’aient pu toucher le sol. En entendant le bruit des lames, des mécaniciens à l’autre bout du hangar avaient commencé à s’agiter, mais la jeune femme ne perdit pas de temps à couvrir la distance ses séparant. Profitant de la protection de son sabre et de ceux de Shan, elle les attrapa à la gorge avec la Force d’une main tendue, et d’un mouvement brusque du poignet, leur brisa leur nuque sans aucune autre forme de procès.

« Il faut sortir du hangar. Une fois dans les coursives ils seront condamnés. » lâcha-t-elle, avant de disparaitre à nouveau dans la Force sous le nez d’autres esclavagistes que ne devaient pas être très loin du hangar et qui étaient sans doute venu enquêter sur l’origine des bruits.

Ces derniers, surpris, réagirent somme toute assez rapidement et commencèrent à tirer dans le vide devant eux sans savoir que leurs deux bourreaux avaient déjà couvert la distance, si bien que lorsque les lames des sabres réapparurent sous leur nez, c’est tout juste s’ils eurent le temps de laisser éclater leur surprise avant que leurs corps ne viennent rejoindre ceux de leurs pathétiques camarades à même le sol.

L’alerte, cependant, résonna à bien vite à bord. Plus vite que Visas ne l’aurait pensé. Les portes menant aux coursives se fermèrent aussitôt, scellant le hangar alors que derrière les murs, grâce à leur vision de Force, les deux miralukas pouvaient voir les esclavagistes se positionner de sorte à protéger ces mêmes corridors. Visas se tourna alors vers le bouclier du hangar, inquiète qu’ils puissent se décider à le lever pour les éjecter dans vide sidéral. Prompte à réagir, elle échangea cette pensée avec Shan avant de se jeter vers une des portes, son sabre fermement dans sa dextre, avant de déclarer :

« Découpez ou arrachez la porte, je m’occupe du nous faire gagner du temps. »

Visas se plongea aussitôt profondément dans la Force, laissant cette dernière transcender son corps et son esprit pour remonter les filaments de Force jusqu’à ceux de leurs ennemis, pour venir bousculer leurs pensées, leurs idées, et leurs intentions de la même manière qu’elle l’avait fait sur Corellia, ou plus tôt à la surface, pour y semer l’inquiétude, la peur et la terreur, la miraluka se gavant du froid glacial que le Côté Obscur soufflait autour d’elles pour alimenter son pouvoir. Shan pouvait déjà sans doute ressentir son action. Le doute et la peur s’immiscer chez les esclavagistes. Et le bouclier du hangar, qui n’avait pas faibli.

Nul doute qu'une fois l'obstacle qu'était la porte retiré, elles auraient quelques secondes de flottement chez leurs adversaires pour fondre sur eux et leur faire payer le prix de leurs actes.



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Lancers de dés :
  • Attaquer >> 9
  • Réaction des esclavagistes à bord >> 3
  • Contrôle des esprits, pour les déstabiliser. >> 8


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Sam 12 Mar 2022 - 0:29



L'escapade était plaisante. Il était  rare de travailler avec un autre assassin et un assassin encore plus efficace que vous qui en sus était un héros de votre peuple. Le hangar fut rapidement repeint mais les esclavagistes furent bien plus rapides que prévu. Tandis que nous atteignions la porte du hangar, la sonnerie stridente de l'alarme résonna. S'en était déjà finit de la progression facile.

Maître Marr m'ordonna de m'occuper à nouveau de la porte tandis que je la  voyais se concentrer. Je sentis son esprit déterminé, froid et coupant remontant la Force avec cette précision de lame obscure  métaphysique dirigée vers les esclavagiste couvrant le couloir. Malheureusement pour eux, les murs pour nous c'était optionnel. Je me positionnais face à la porte et tendis les mains comme si je cherchas à agripper quelque chose et à  l'arracher de toutes mes forces.  Mon esprit se tendit et la température augmenta un peu autour de moi,  frottant contre la froideur de l'aura autour de Visas. Mes esprit se tendit métaphysiquement et agrippais les fils de Force autour de ce que je supposais la bord. Je tirais  sur les fils d'un coup sec. La porte sauta. Je la maintins en l'air et la projetais  violemment dans le couloir. Elle faucha quatre esclavagistes qui moururent sur le coup et en blessa deux. Je courus à sa suite pour nettoyer le reste du couloir. Mes lasers traversèrent des corps et je ne m’arrêtais pas pour vérifier l'état de santé des bougres. Il fallait progresser. Plus que 60. On avançait bien.

Je plongeais à nouveau dans la mare obscure d'invisibilité et examinais les alentours. Ils avaient compris d'où nous venions mais ne savaient pas où nous allions. Peu importait d'ailleurs. Ils mourraient tous. Sans exception. Peut être une, si il y-avaient des enfants. Les enfants seraient sauvables. Les enfant restaient des êtres innocents. Les enfant devaient être protégés, sauvés et éduqués. Pour l'instant en tout cas je n'en détectais pas. Je dénombrais une vingtaine de morts en sursis sur le reste de ce pont. De ce que je savais nous avions 4 ponts à nettoyer et nous étions bien sûr sur le quatrième donc nous devions trouver l'écoutille permettant de passer aux ponts supérieur. Nous continuâmes d'avancer, tranchant les différents esclavagistes qui se présentaient à nous. Dans la salles des machines auxiliaires, des esclaves effectuaient la maintenance. J'expirais. Ils n'étaient pas des cibles. Nous enfermâmes ces cinq là dans une pièce de rangement d'équipement, un endroit où ils ne seraient pas bien dangereux. Nous n'avions même pas eu à élever la voix ou être violentes. Les pauvres étaient tellement brisés qu'ils nous suivirent sans poser de question. Nous en profitâmes pour leur poser des questions sur la corvette et ils nous renseignèrent du peu qu'ils savaient. Le sang sur nos vêtements avaient peut-être un peu parlé pour nous.

Il y-avait trois points pour remonter vers le pont numéro 3 : Un à l'avant, un presque au milieu et un tout à l'avant. Je suivis Visas. Pour le moment, tout se passer bien.


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Jets de dés

- Arracher la porte avec la Force : 4 (7-2-1)
- Dégâts de la la porte  projetée sur l'ennemi : 6 (9-2-1)
- Attaque du restant dans le couloir : 10 (12-1-1)
- Y-a-t'il des enfants parmi les esclavagistes : non
- Viodésurveillance : Non
- Coopération des esclaves : 5

Plans de la corvette
Spoiler:
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Ven 1 Avr 2022 - 10:21
Sortir du hangar restait la priorité, sans quoi leurs adversaires pourraient les y coincer, baisser le bouclier et les expulser dans le vide sidéral. Si cela devait se produire, Sarkiss et elle devraient se replier dans la navette et prendre le risque de se faire abattre dans la foulée. Avancer restait donc la seule solution. Visas avait laissé le soin à sa comparse de s’occuper du verrou de la porte qui leur offrirait la sécurité espérée, pendant qu’elle vérifiait, dans la Force d’abord, puis d’un coup de pied distrait ensuite, que les esclavagistes à terre qui n’avaient pas été découpés net ne se relèveraient pas pour les frapper à revers. Satisfaite, Visas était revenue vers Shan, qui finissait déjà d’arracher la porte à l’aide de la Force, méthode bien plus brutale et rapide que de la découper simplement. Plongée dans la Force, Visas avait ensuite tourné son attention sur les défenseurs, au bout du couloir, jetant son esprit sur les leurs pour les frapper de terreur, et d’incompréhension. Elle put pleinement sentir le contraste entre la froideur qui l’entourait, et la chaleur qui venait lécher son aura. Elle en frissonna, alors que le sas cédait devant elles, emporté par la prise de Sarkiss, puis projeté ensuite à travers le couloir. Les esclavagistes, déstabilisés, n’eurent absolument aucune chance.

Les premiers furent littéralement écrasés par la lourde porte, et les autres subirent aussitôt le courroux de sa comparse miraluka lancé à pleine vitesse, tout sabres hurlants. Visas la suivit, de nouveau drapée dans la Force, invisible aux détecteurs internes du vaisseau, pour frapper de concert avec Sarkiss. Face à cela, leurs adversaires n’avaient que peu de chance, sur ce pont, maintenant qu’elles avaient franchis la brèche. La miraluka remonta méthodiquement le long du vaisseau, laissant son esprit sonder les alentours, pour ensuite venir exécuter les parasites qui peuplaient ce niveau, et finit par retrouver Sarkiss à la poupe, au niveau de la salle des machines auxiliaire. Ce qu’elle y sentit la déstabilisa quelque peu, car le contraste entre l’aura des esclaves, brisés, et de leurs geôliers, sans pitié, était saisissant pour la jeune miraluka alors muée presque uniquement par la haine, et la mort.

Visas s’était arrêté net, perturbée, et laissa Shan leur commander de cesser leur activité. La miraluka resta interdite, le souffle court, en réalisant soudainement ce qu’il se passait chez elle. Sa plongée dans l’Obscurité. Sa chute, en quelque sorte, vers ce qu’elle avait été avant d’être emportée par les failles ; Et au lieu de se sentir effrayée par cette possibilité, c’était une étrange excitation qui la transcendait, mue par l’adrénaline et l’attraction corruptrice du Côté Obscur. Si bien qu’elle fut presque surprise, lorsque Sarkiss s’adressa à elle pour discuter de la marche à suivre pour la suite, bien trop occupée qu’elle était à faire le tri dans ses émotions, et ses sensations. Incapable de sonder clairement le reste du vaisseau dans cette condition, ne sentant que la présence de leurs adversaires se massant au niveau des sas d’accès, la jeune miraluka se contenta de se baser sur ses acquis de base :

« On… On  va sceller l’accès du milieu, puis se séparer. J’irais à l’avant, vous prendrez l’autre. On monte, on les accule vers le centre pour qu’ils ne se glissent pas derrière nous. »

En les pressant de la sorte, elle comptait bien semer la déroute, pour faciliter leur progression. Ce serait un massacre, mais elle n’avait aucun problème avec cela. Plus depuis longtemps. Envoyant donc Sarkiss vers l’arrière, elle s’arrêta devant le sas central et apposa le flanc de sa lame contre la jointure avec le mur, pour faire fondre le duracier et rendre l’accès inutilisable à court terme. Puis, elle se dirigea vers celui à l’avant, une échelle flanquée de deux lourds panneaux qui basculaient pour permettre le passage entre les ponts. Pouvant désormais mieux sentir les quelques esclavagistes prêts à l’abattre au moment où elle ouvrirait l’accès, Visas se laissa un peu plus glisser dans le Côté Obscur, l’air ambiant se frigorifiant presque instantanément alors qu’elle cherchait à toucher directement les essences vitales qu’elle ressentait à travers la Force Vivante, décidée à en frapper un maximum.

Encore sous le choc de ce qu’elle avait ressentit plus tôt, Visas ne parvint pas à toucher autant de personnes qu’elle ne l’aurait souhaitée. En revanche, son comité d’accueil fut frappé de stupeur en voyant la moitié des leurs tomber subitement au sol en hurlant à la mort, leur vie quittant leurs corps sous le regard effrayé de leurs collègues. Visas, soudainement revigoré par cet afflux vital, profita de cet instant pour ouvrir son côté du sas et se jeter d’une impulsion de Force jusqu’au pont supérieur, et retomber sur ses appuis au milieu du groupe désabusé. La lame de son sabre jaillit devant eux, et elle sabra sans aucune forme de procès les survivants, ne laissant à ses pieds qu’une pile de cadavres supplémentaires. Le reste des pirates sur ce pont, du moins de son côté, visiblement tétanisés par la facilité avec laquelle elle avait brisé leur barrage, partirent en déroute totale vers le centre de l’appareil, abandonnant derrière eux leurs armes dans l’espoir de fuir au plus vite la femme voilée qui avançait derrière eux, déviant méthodiquement les tirs de ceux restés pétrifiés sur place, les sabrant dans la foulée.

Visas ignorait si Sarkiss se débrouillait bien de son côté, mais elle, avançait assez facilement, les esclavagistes cherchant à la fuir plutôt qu’à l’affronter. La miraluka eut à s’arrêter plusieurs fois devant des compartiments où ses proies avaient trouvés refuges, plantant son sabre à travers la porte pour les embrocher, avant de poursuivre son chemin, sans la moindre forme de pitié…



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Lancers de dés :
1. Sonder la viabilité des chemins (bonus Vision Miraluka) >> 18 - 5 : 13
2. Champs de Mort >> 14 (Absorption de la vitalité de la première ligne)
3. Combat (malus concentration) >> 5 + 5 = 10
4. Riposte/Réactivité des pirates >> 20, annule donc le malus précédent. Déroute.

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Jeu 14 Juil 2022 - 1:46



J'écoute les instructions de Maître Marr. On se sépare donc. Je file à travers les écoutilles jusqu'à l’échelle d'accès au pont supérieur. Cette zone est déjà nettoyée, je progresse donc rapidement. Avant de monter je me concentre et projette mes sens au dessus de moi. Je vois parfaitement mes ennemis, leurs positions, leur sentiments - détermination mêlée à du stress - et jusqu'au battement de leur cœur dans la Force. Dommage que je ne saches pas exploser des cœurs comme ça. Note pour moi même, ce pourrait être un pouvoir intéressant à découvrir ou créer un pouvoir de ce type. Presser la force autour du cœur comme on peut le faire pour étouffer. Sarkiss sith sur mon épaule approuve cette idée alors que Sarkiss jedi pleure dans en silence.

Je fait sauter l'écoutille d'une projection de force et me propulse en même temps. A peine mon corps a t-il émergé qu'une pluie de de laser s’abat. Entre les tirs que je dois parer et les coups portés, je suis bien moins efficace que prévu. Je cours derrière les gangers encore debout, me retourne et projette la Force. Une vague cinétique quitte mes main et balaie l'espace réduit. Certains se tombent ou se cognent mais d'autres me font encore face. Les laser sifflent et je doit utiliser ma dextérité à son apogée pour en venir à bout. Ma tenue porte un certain nombre de trace de brulure là où je n'ai pas pu éviter les tirs. Une fois les derniers achevés, je me concentre pour sentir et localiser les suivants. Comme un radar à esclavagistes je repère avec facilité tous leurs petits points de vie. une vie qui leur reste courte, très courte. je passe instinctivement ma langue sur mes lèvres comme pour tester leur sang d'avance. Je me glisse dans mon manteau d'invisibilité telle une seconde peau. La Force m'entoure, brûlante, dévorante, le côté obscur m'accueille amoureusement dans son sein. Je m'accroche à ses pas et nous parcourons chaque couloir, chaque pièce et nettoyons tout sur notre passage.  je jaillis de nulle part et découpe inlassable, me nourrissant de leur stupeur et de la terreur qui rampe dorénavant sur mon secteur. Ma puissance s’accroit, mes chaînes se défont encore un peu plus.

Lorsque j'arrive au point de rendez-vous, j'ai rattrapé le retard que m'avaient fait perdre les premiers et j'ai même repris de l'avance. Ma tunique brille de la lueur sanguine de l'ennemi. J'ai oublié que je devais juste les rabattre mais bon j'avais l'avantage du terrain et la Force. Et puis mon sabre les a découpé comme un couteau dans un gâteau de mariage. Je me prépare n'anmoisn à recevoir les premiers fuyards de Maître Marr, au cas où


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Jets de dés

- Sentir les ennemis (bonus miraluka) : 1 (7-2-5)
- Assaut comité d’accueil SAS (bonus sentir les ennemis) : 12 (16-1-1 -2)
- Riposte ennemie : 13
- Vague de Force (bonus sentir les ennemis) : 09 (14-2-1-2)
- Sentir les ennemis (bonus miraluka) : 1 (2-1-5)
- Attaque du reste jusqu'au milieu (bonus sentir les ennemis) : 2 (6-1-1-2)
- :

Plans de la corvette
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Sam 13 Aoû 2022 - 21:03
En l’état, l’opposition avait été réduite au silence. Ou plutôt, à une déroute incontrôlable mue par une terreur insurmontable. Rabattus de part et d’autre, incapable d’infliger la moindre blessure aux deux femmes qui découpaient leurs camarades de bord sans aucune forme de procès, ils n’avaient guère d’autre choix que de se battre et mourir, ou bien de tenter de les fuir et se retrouver acculés comme les autres. La miraluka ne prenait même pas la peine de considérer ceux choisissant la troisième option, leurs corps tétanisés, la suppliant de les épargner. Ceux là finissaient la gorge brisée, ou le corps lacéré d’un revers de lame. Visas ne résonnait plus que par la pure haine du côté obscur, alimentée par les sentiments galvanisants de ses proies, et la satisfaction qu’elle en tirait. Heureusement, finalement, que les esclaves libérés à la surface n’avaient pas décidé de se battre à leur côté, ou ils auraient sans doute pris leurs jambes à leur cou eux aussi en voyant le carnage qui se dessinait allègrement à bord de la corvette.

Finalement, les deux ombres se retrouvèrent assez rapidement au point de rendez-vous, après s’être assurées qu’elles n’avaient pas laissé de fuyards derrières elles. Bien que ce ne serait pas bien grave. En l’état, toute forme de résistance organisée avait disparu sur les ponts inférieurs. Il restait néanmoins les niveaux supérieurs, qui regroupaient l’infirmerie, la passerelle, et d’autres quartiers d’habitations. Même si elles avaient vite progressé jusqu’à présent, le travail était encore loin d’être terminé. Or, le temps était la clé, et ce dernier allait commencer à manquer. Rejoindre la passerelle pour prendre les commandes restait la marche la plus logique à suivre, mais nécessairement la plus rapide, ou facile. Il restait aussi la possibilité que les pirates se ressaisissent et prennent des mesures plus drastiques à leur égard, et rien ne garantissait que l’équipage n’aurait pas verrouillé les commandes. Changer de plan semblait alors la meilleure option pour la miraluka, qui après avoir avisé sa collègue dans la Force, se détourna vers une console pour analyser la structure du navire.

« Nous avons perdu trop de temps. » lâcha-t-elle avec une froideur déconcertante, accentuée par le ressenti glacial du Côté Obscur.

Ce n’était pas un reproche, elles étaient toutes les deux fautives, mais elle ne fit rien, le cas échéant, pour en lever le doute. Focalisée sur leur objectif de s’emparer du navire, elle n’avait pas de temps à perdre en état d’âmes. Elle fit donc part de son idée à sa comparse.

« Continuer vers la passerelle pourrait nous mener dans une impasse, et leur commandant pourrait décider de sacrifier son équipage pour se débarrasser de nous. La salle des machines se trouve au-dessus de nous. En s’en emparant, nous pourrons prendre de cours l’équipage et prendre les commandes de là-bas ; Condamner toutes les issues et ventiler l’air du vaisseau en ouvrant les sas. »

Vu que la majorité de l’équipage se trouverait dans les couloirs pour défendre le navire, il ne resterait alors plus qu’à éliminer ceux qui auraient trouvé refuge dans les compartiments isolés. Une formalité. Visas n’attendit pas les remarques éventuelles de Shan, dont l’aura désormais si sombre se fondait aisément avec la sienne, et pointa du doigt l’arrière du navire, qu’elle remonta sans ménagement jusqu’au point d’entrée qu’avait utilisé Sarkiss pour atteindre ce niveau. Au-dessus d’elles se trouvait la trappe verrouillée qui permettait d’accéder au pont supérieur. L’ancienne servante du seigneur de la faim fit signe à Shan de commencer à grimper à l’échelle pour ouvrir l’accès puis focalisa son attention sur la paire de pirates qui en gardait l’accès en embuscade avec peu d’assurance. Se projetant sur eux dans la Force, elle attrapa leurs cous de ses mains de velours pour leur briser la nuque d’un seul coup, sans qu’ils n’aient eu le temps de souffler.

Leurs corps glissèrent telles des poupées de chiffon contre les murs du corridor sans qu’ils n’aient pu donner l’alerte à leurs collègues, laissant les deux miraluka accéder sans opposition au niveau tant convoité. Aussitôt drapés du voile de la Force, le duo n’eut aucun mal à se glisser entre les sentinelles pourtant aux aguets mais pas préparé à faire face à des adversaires invisibles à l’œil nu. Visas n’attaqua pas pour ne pas attirer l’attention mais se délecta de la terreur et de l’incertitude qui régnait dans l’esprit de ces gens. Oh, ils n’avaient aucune idée de ce qui allait s’abattre sur eux. Oh que non…

**La salle des machines est là-bas. Je m’occupe de prendre le contrôle, je te laisse les occupants…**

La suggestion télépathique était poussée vers Shan alors qu’elles arrivaient devant l’une des deux portes donnant accès à la salle des machines. Plusieurs pirates étaient là, tendus et l’arme au poing, à l’affut du moindre mouvement de la part de leurs collègues postés plus en avant. Ils s’agitèrent tout à coup alors que la porte venait coulisser derrière eux, et se regardèrent d’un air surpris lorsqu’elle se referma sans que personne ne l’ait apparemment franchi. Les deux miralukas étaient pourtant entré, venant côtoyer deux autres pirates visiblement tout aussi surpris que leurs collègues à l’extérieur. Plus paniqués, aussi. Visas les jaugea de son coin, sans intervenir, ayant dis laissé ça à Sarkiss, et se contenta de faire le tour à pas de velours pour s’approcher d’une console.

Elle fut surprise de constater que les ordinateurs n’avaient pas été verrouillés. Ah, là, ces gens-là étaient si dissipés… Elle se glissa dans les systèmes avant de les verrouiller par un mot de passe, alors que derrière elle Sarkiss passait à l’action. Une sirène se mit soudainement à hurler, alors que les deux portes de l’ingénierie venaient se verrouiller de l’intérieur, les écrans se mettant à clignoter pour signaler que l’intégralité des sas du vaisseau étaient en train de doucement se vider de leur air.

« De véritables amateurs… » lâcha-t-elle en se dévoilant, le souffle légèrement saccadé. Il allait falloir faire un peu de ménage, nettoyer quelques murs, mais le vaisseau allait bientôt être à elles.

Visas leva tout de même la tête vers les issues condamnées. Des coups se firent alors entendre contre les portes, depuis l’extérieur. D’abord déterminés, ils ne tardèrent pas à perdre rapidement en intensité…

« Il va tout de même falloir fouiller les derniers recoins du vaisseau à la recherche de survivants isolés. »


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Jets de dés
1.Se frayer un chemin vers la section Ingénierie. > 1
2. Les ordinateurs de bord ont-ils été verrouillés ? Non
2.a. Si oui, controle de l'esprit sur les pirates.

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Mar 1 Nov 2022 - 1:35


Une véritable promenade de santé. Travailler de concert avec Maître Marr était un véritable plaisir. Deux longues trainées sanguinolentes et invisible dansante et virevoltantes à travers les ponts, les salles, les corps. Interprètes parfaites et exacte d'une gigue que même celles écrites par le grand poète Vi'Yon semblent pâles à côté.

Nous nous répartissons le deuxième pont comme nous avons fait pour le précédent. Je remonte vers la poupe du vaisseau. La danse de la Mort que j’exécute me fait complètement oublié que nous sommes dans l'espace, le néant sidéral qui me rend habituellement malade. Je trace un chemin pourpre. A croire que ces idiots d’esclavagistes ne pensent pas à leur survie. Je finis par arriver à l'infirmerie. Je projette ma vision à travers la paroi. Un droïde médical et deux formes de vie. Un droïde médical ne sera pas pas perdu pour la cause et les formes de vie semble mal en point. Je déverrouille et entre.

- Ne bouge pas droïde et tu finiras pas en pièces détachées.

je porte un regard sur les humanoïdes :

- Ils sont mal en point : tes maîtres ?
- Celui-là est un maître, celui-là est son sac à organes, répond le droïde de sa voix mécanique et froide.

Il partira directement à la reprogrammation celui là. Je m'approche, une main au dessus de l'ordure et une autre au dessus du malheureux. J'appelle la Force. La violence de ma haine pour ce monstre qui se sert d'autrui comme d'une réserve de pièce de rechange est si prégnante qu'elle me répond aussitôt. J'extirpe le flux vital et le redirige. Le ganger tressaute sans que cela ne satisfasse ma soif de vengeance. Les sucs d'un sarlacc serait encore trop gentil pour lui. il a de la chance, sa mort est bien plus rapide que si j'avais eu le temps de m'attarder. Son corps devient soudainement rigide et retombe, sans une goutte de vie restante en lui. L'esclave quand à lui est tiré d'affaire ... pour le moment.

- Je suis ton nouveau maître. Si tu ne veux pas finir tes pièces installées dans des toasters et des réfrigérateurs, tu as intérêt de le patcher correctement. C'est clair ?

Le droïde acquiesce et je repars prendre possession de la poupe c'est à dire des commandes auxiliaires du réacteur principal. puis je remonte par le réacteur principal sur le pont principal et remonte vers la poupe. Mon bras commence à se faire lourd, ma tunique est poisseuse. le sang, c'est salissant. Sur le chemin je trouve encore quatre esclaves que je mets en sécurité avant de rejoindre Visas.

Enfin, le vaisseau est à nous.

- Maître Marr, c'est un véritable honneur et plaisir de nettoyer la galaxie à vos côtés. Vous êtes au delà de votre réputation et de tous les contes que j'ai entendu sur vous.


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Jets de dés

- Temps pour trouver les survivants isolés : 10
- Certains se rendent-ils : Non
- Y-a t'il d'autres esclaves: Oui
- Combien : 5

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Sam 19 Nov 2022 - 19:51
Une fois l’air vidé des compartiments exposés au vide sidéral qu’elles n’avaient pas eu le temps de fouiller ou de contrôler, les derniers signes de vies des tortionnaires pirates s’estompèrent rapidement, entrainant avec eux quelques âmes innocentes qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Ce genre de choses arrivaient, et ceux qui pensaient qu’il était possible de sauver tout le monde quelque soit le scénario se berçaient d’illusions. Elles avaient peut-être été un peu trop extrême, cela Visas était prête à l’admettre. Cependant, la miraluka leur avait laissé le choix dès le début, en offrant l’opportunité aux gardes de la laisser passer. Elle se serait contentée de prendre la navette, pour quitter cette planète sans faire d’histoires. Puis, elle avait aussi découvert ce qui se faisait dans ce complexe, ce qui n’avait fait que l’énerver un peu plus. Elle n’avait rien contre le fait d’exploiter à son profit certaines qualités utiles, si besoin. Mais l’esclavage restait en soi une forme assez abjecte, et surtout, guère rentable. Désormais, elle était juste haineuse, et rage qui bouillonnait en elle s’était désormais effacée pour laisser place à un froid glacial venu des profondeurs du Côté Obscur.

Une fois l’oxygène revenu à bord, elle avait donc laissé Sarkiss se lancer à cœur joie dans la traque des derniers pirates survivants. Pour sa part, elle avait pris la direction de la salle de commandement et de pilotage qui devait désormais être libre d’accès. Autour d’elle, les couloirs était jonché ici et là de cadavre gelé, brulé et asphyxiés qui n’avaient pas été directement aspirés dans le vide sidéral. Seuls des esclaves épargnés car enfermés dans des compartiments isolés, pouvaient être entendu sangloter, ou parfois crier. Ce n’est qu’en arrivant devant la porte sas du poste de pilotage qu’elle dégaina à nouveau son sabre, la lame venant éclairer le couloir faiblement illuminé et entourer son ombre d’un halo rougeoyant. La porte en elle glissa ouverte d’un seul coup lorsqu’elle l’éjecta avec la Force dans son logement d’un simple mouvement de sa main libre. Un tir fusa, aussitôt intercepté et retourné à l’envoyeur par sa lame. Le responsable tomba lourdement au sol, mort, sous le regard désabusé de son collègue qui, voyant l’ombre passer la porte, se recroquevilla à genoux en sanglotant.

Elle n’avait que faire de ces gens-là. Pathétiques, et sans réel intérêt. Il ne ferait même pas un bon serviteur. Elle lui brisa la nuque sans même le toucher, et sans se soucier de son trépas, pour venir libérer les commandes et s’assurer que tout était en règle. Une fois cela fait, elle entra les corrodonnées d’une zone d’attente, plus loin dans le système, loin de la planète et des éventuels géneurs. Le pire serait de voir des impériaux débarquer… Ou elle ne savait quoi d’autre. Cela fait, elle verrouilla les commandes à l’aide d’un code qu’elle partagerait avec sa comparse miraluka un peu plus tard, une fois que le vaisseau serait en ordre et qu’elles seraient certaines qu’il n’y avait pas de pirates survivants.

Elle tacha ensuite e finir la fouille de son côté, avant de retrouver Sarkiss Shan non loin de la salle des machines, et visiblement très enthousiaste.

« Maître Marr, c'est un véritable honneur et plaisir de nettoyer la galaxie à vos côtés. Vous êtes au delà de votre réputation et de tous les contes que j'ai entendu sur vous. »

Si elle avait eu des yeux, Visas l’aurait regardé sans vraiment comprendre. D’où pouvait bien venir cette réputation dont elle parlait ? Du passé, bien évidemment. Enfin, de son futur à elle, qu’elle n’avait pas encore connu….

« Je ne suis pas ici pour faire le ménage qui devrait être fait par d’autres depuis fort longtemps. J’ignore ce que vaut réellement cette réputation, mais je doute qu’elle représente qui je suis réellement. »

Sa voix, un peu froide mais dénouée d’animosité pour sa comparse, résonnait désormais contre les parois des couloirs silencieux. Elle devait cependant calmer un peu les espérances de Shan. Elle n’était sans doute pas la Visas Marr qu’elle avait pu connaître. A moins que ce ne soit le cas, auquel cas Surik ne lui aurait peut-être pas tout dit… Bref, ça n’avait pas vraiment d’importance.

« Je te laisse convaincre ceux que nous venons de libérer de nettoyer le vaisseau. C’est la moindre des choses qu’ils peuvent faire en échange de notre intervention. Puis il faudra voir où il souhaiterait qu’on les dépose, pour ceux qui ne veulent pas rester. Pour ma part, je vais nous éloigner de cet endroit. »

Avant de tourner les talons, Visas leva la main pour la poser sur l’épaule de sa comparse.

« C’était du bon travail, néanmoins. Il va falloir s’éloigner d’ici, puis je prendrais la navette pour poursuivre mon chemin. Ce vaisseau est bien trop imposant pour moi seule. »

Katarr. Elle devait encore voir ce que son monde était devenu. C’était bien trop important pour elle. Elle ne parvenait pas à s’en détacher. Retrouver sa planète natale lui permettrait sans doute de tourner la page une bonne fois pour toute.

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Jeu 22 Déc 2022 - 23:39


Nous nous retrouvons et remontons les coursives.

- En effet, nous sommes des déjections de la Force mais la lutte contre l'esclavage est toujours une cause valant le coup de se battre. Dans le passé ou ici.

Ma voix se teinte légèrement d'amertume. Elle a été la marionnette de Nihilus, son esclave sans en avoir le collier. Elle doit savoir de quoi je parle. Je passe la main sur mon cou, là où reste une légère cicatrice de chair brûlée puis fait mine de me masser. Je suis tout de même effaré qu'en 3 000 ans l'esclavage n'est toujours pas été éradiqué. Bon en même temps de ce que j'ai compris, l'Empire et la République ne cessent de guerroyer ne s'occupant pas du reste du monde.

- Oui nous avons quelques esclaves. Je vais faire le nécessaire pour qu'il regroupe les corps dans un sas et que nous ayons plus qu'à les envoyer dans l'espace sidéral.

J'écoute la suite le visage fermé jusqu'à ce qu'elle pose sa main sur moi et me félicite. Un bref instant mon masque d'impassibilité se brise sous la surprise et la félicité que ce simple geste m'apporte. Les contes sont peut-être perdus aujourd'hui, mais de mon temps Visas était célébrée. Je me reprends rapidement.

- Merci Maître Marr.

Elle souhaite poursuivre son voyage ? Peut-être pourrais-je lui être d'utilité ?

- Je vais faire venir mon pilote et ma navette qui sont encore au sol. Ensuite nous pourrons nous éloigner et je pourrais faire récupérer la navette par les miens.

Nous nous séparons. Pendant que je rejoins les salles dans lesquelles j'ai confiné les esclaves, j'active mon communicateur et contacte Bemm. Le togruta répond dans la seconde. J'entends ses moteurs démarrer. Il me confirme se bloquait sur mon communicateur et arriver le plus rapidement possible. Puis je rassemble les esclaves. Ils ne sont pas bien nombreux, à peine une petite 15zaine. Sur ce nombre il y-en a un en état critique à l'infirmerie, une petite moitié de malnutri et une moitié de bien portant. Leur regard sont néanmoins fuyants voir hagard pour ceux qui sont là depuis le plus longtemps. Je lève la main dans laquelle je tiens la clé. Je prends mon temps pour les libérer l'un après l'autre. C'est important. Puis je les répartis par équipe et leur ordonne de ramasser tous les cadavres et de les rassembler dans le SAS d'évacuation de chaque pont. Une fois la tache terminer, ils devront me rejoindre sur le pont de commandement. Je les remettrais au bon soin de ma poupée loyale. Sarkiss Sith frétille sur mon épaule au souvenir de comment j'ai écrasé sa volonté et de comment nous avons survécu au bombardement de Korriban.

Je rejoins Visas et je me propose de l'accompagner. En effet, je ne connais l'histoire de notre peuple qu'à travers les contes et légendes qui ont bercé mon enfance. De plus même il y-a 3 000 ans nous ne nous promenions pas souvent en dehors de notre système. Je n'avais pas eu le temps de me renseigner beaucoup concernant les nôtres dans cette époque. Tout ce que j'avais pu apprendre c'est que les miralukas avaient disparus de Alpheridies quand l'Empire s'était un peu trop intéréssés à eux. Et ils avaient bien couvert leurs traces, les rares pistes avaient été dead-ends. Peut-être qu'en allant sur place nous pourrions trouvé d'autre chose ? Commençons par Katarr.

J'avais transféré une partie de mes vivre dans la navette de Visas et mes maigres effets. Le togruta était en charge de ma corvette. Il allait rejoindre un point de rendez-vous révanite pour être tracté jusqu'à Ashash. A peine 10 hommes valides ça allait être léger pour la ramener. Il serait en charge de faire la transmission du rapport à S1 qui allait devoir enregistrer la corvette sous le nom de Serenity. Bemm était promu Capitaine de cette corvette et il avait dorénavant la charge de constituer l'équipage à partir des affranchis présents et ci-besoin d'établir avec S1 un programme de recrutement. Je lui avait rappelé qu'il n'avait pas intérêt à me décevoir. Il s'était incliné bas, servile et la loyauté vibrante dans la voie. Je lui caresse doucement le front. Tandis que ma Sarkiss sith se gonfle de plaisir.

Je monte avec Visas direction Katarr. Une fois que nous avons mis le cap, pour occuper je décide de présenter qui je suis et d'où je viens à la miraluka de légende.

- Comme vous je suis issue des failles mais je vous suis postérieure d'à peu près 300 ans. Je voue une haine éternelle aux esclavagistes. Voyez-vous j'ai été réduit en esclavage quand j'étais enfant et vendue avec ma famille à un hutt avant de m'enfuir et d'être récupéré par les siths qui bien qu'ils m'aient formée ne me considéraient pas mieux. Quand j'étais enfant, c'étaient les histoires que mon père et notre peuple racontait à votre sujet qui permettait de tenir. Visas Marr, la Miraluka qui a sauvé le monde après avoir été l'esclave d'un infâme mais néanmoins extrêmement puissant Sith. Et pus l'Académie de Korriban, la transformation en outil d'un seigneur sith que j'ai finit par réduire en bouillie et dont j'ai recupéré les titres et possessions ce qui m'a permis d'aller détruire un hutt. Puis j'ai quitté l'Empire, parcouru la galaxie, rencontré mon époux qui m'a présenté un Maître jedi. J'ai été initié à leur voie, un peu comme vous en fait. Je suivais vos pas, de seigneur sith à chevalier jedi. Mais la Lumière et l'obscurité, je ne les conçois plus comme 2 éléments séparés. Nous avons tous les 2 en nous. Aussi je marche sur le fil de l'équilibre, du moins j'essaie.

Je me racle la gorge.

- Bref. J'ai côtoyé de prêt et de loin ceux qui ont combattu l'Empereur Immortel : Tenebrae, Vitiate, Valkorion. Il avait plusieurs noms, plusieurs corps, plusieurs vies. Et j'ai fini aspiré ici. Je sais qu'il est dans ce temps, il s'est montré pendant la pandémie galactique. Il a l'apparence de Valkorion, un corps d'ancien paternaliste, mais se fait appeler Vitiate comme si son trône lui manquait. Il n'a cependant pas encore attaqué de front l'Empereur Palpatine. il doit tisser sa toile. Après tout la dernière fois il a fait ça pendant des milliers d'années avant de tenter de détruire la galaxie.

Je hausse les épaules. Des Sith voulant détruire la galaxie ce n'est qu'un éternel cycle.


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Jets de dés

- Percevoir l'incompréhension de Visas : 14
- Nombre d'esclaves total ayant survécu à l'assaut : 17
-Renseignement : Destin de la communauté sur Alpheridies : 12
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Sam 31 Déc 2022 - 15:43
Visas n’avait rien dit, lorsque Shan annonça venir avec elle, comme si la chose n’était pas à débattre. La miraluka n’était pas certaine que ce soit une très bonne idée. L’amener sur Katarr revenait à prendre un risque important pour sa santé. D’un autre côté, le désastre était quelque chose de connu au sein de leur peuple. Si elle venait, ce serait à ses risques et périls. Elle n’était pas une chaperonne, et Shan était définitivement capable de prendre soin d’elle seule. Ce serait surtout l’occasion de mieux connaître la seule autre membre de son espèce encore en vie qu’elle connaissait, et qui semblait en connaître tout un rayon sur sa vie, alors qu’elle ne savait absolument rien de la sienne. Ce serait aussi l’occasion de peut-être en savoir plus sur ce qu’était devenu leur espèce après sa disparition, et le sauvetage de la galaxie de son ancien maitre, Nihilus.

La navette en elle-même n’était pas très grande, juste le nécessaire pour y vivre en dehors du poste de pilotage. Un tout petit coin cuisine et salon se trouvait juste derrière, ainsi qu’une couchette sommaire et un dernier, encore plus petit, pour les besoins primaires. Shan devrait coucher sur la banquette, si le voyage venait à prendre plus de temps que prévu. Katarr n’était pas bien loin, et les voies de navigation étaient bien plus navigables, et rapides, qu’à son époque. Les provisions qu’elle avait emmenées avec elle rentrait à peine dans les compartiments de stockage, mais ça ferait l’affaire. Une fois à Sarkiss à bord, et ses instructions transmises aux esclaves libérés, Visas avait fait décoller la navette hors du hangar, entré les coordonnées de Katarr, et laissé le vaisseau entrer de lui-même en vitesse-lumière.

Puis, elle s’était levée pour préparer de quoi se sustenter. Rien de bien extraordinaire. Il n’y avait pas de thé, seulement du caf’ lyophilisés qu’elle fit chauffer sans grand enthousiasme, avant d’en proposer à Shan. Puis elles s’étaient installées sur la banquette, où la miraluka l’écouta raconter brièvement son passé. Elle comprenait désormais mieux pourquoi Sarkiss vouait une telle haine envers l’esclavage, bien plus qu’elle-même, qui ne voyait pas l’intérêt d’asservir à tour de bras des populations. Elle préférait, de loin, s’arrêter sur une poignée d’individus compétents. Le reste était tout aussi intéressant. Shan avait donc connu une période sith elle aussi, ce qui expliquait sa détermination et sa froideur lors de l’attaque qu’elles avaient mené ensemble. Elle trouva cependant un peu désolant de voir que sa « légende » l’avait poussé à l’imiter, pour suivre une voie qui lui semblait difficile à saisir.

Non pas parce que c’était compliqué à comprendre, mais parce qu’elle ne voyait pas d’avantage particuliers à jouer à l’équilibriste entre les tentations de la lumière et de l’obscurité… Puis il y avait cette histoire de seigneur sith qui voulait conquérir la galaxie. Ou l’anéantir… Ce n’était pas nouveau, cela avait toujours existé, mais elle notait tout de même dans un coin de sa tête les informations que Sarkiss pouvait bien lui donner à son sujet.

« Est-ce que j’ai l’air de me comporter comme une Jedi ? » finit-elle par lâcher, snob, en venant se saisir de la tasse de caf’ qu’elle s’était servi.

Elle grimaça. Non, décidément, il n’était pas très bon.

« Vous devriez faire attention. La Force est peut-être un tout, mais c’est votre santé mentale que vous mettez en jeu, à vouloir absolument rester à l’équilibre, comme vous dîtes. Il y a hélas une raison pour laquelle les jedi et les siths existent. La galaxie n’est pas faite pour être à l’équilibre. »

Décidément, elle ne voyait pas ce qui pouvait être assez attirant pour accepter de devoir lutter contre les inconvénients que cela impliquait. De devoir résister à tort et à travers aux tentations de la lumière et de l’obscurité, et d’accepter d’embrasser l’un ou l’autre côté, mais avec modération… Non, elle ne comprenait pas, mais n’avait pas vraiment envie de savoir. Ca ne l’intéressait juste pas.

« Preuve en est de l’existence de ce sith dont vous parlez. Il n’était pas le premier, et n’a clairement pas été le dernier à vouloir cela. Cela ne veut pas dire qu’il y parviendra ici… Merci, néanmoins, pour cette information. »

Visas inclina la tête en signe de remerciement, tout en reposant sa tasse sur la petite table rectangulaire qui avait plus l’apparence d’un comptoir qu’autre chose. Puis elle avala sa salive.

« J’ignore tout de mon histoire après avoir été enlevé de mon temps, et je ne le regrette pas vraiment. Même si les jedis de ce temps, et ce qui les ont précédés n’y sont pour rien, leurs ancêtres sont à l’origine de la destruction de Katarr. Ils ne l’ont pas voulu, certes, mais ils ont été incapables de l’en empêcher. Saviez-vous cela, ou bien l’histoire a-t-elle déjà été altérée, dans votre temps ? »

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Visas Marr
Jeu 9 Fév 2023 - 0:46


Je ne rebondis pas sur son assertion sur ma philosophie de vie. Jusqu'à récemment, cela se passait plutôt bien. Pourquoi avait-il fallu que la Force me renvoit sur Korriban ...

Maître Marr semble avoir une dent contre les jedis qui selon elle serait à l'origine du massacre de Katarr. Peut-être, je n'ai pas vraiment approfondie cette partie là. Après tout, même si je peux me considérer comme une spécialiste de Maître Marr que ce soit à travers nos contes et légendes ou les études menées, il est vrai que l'origine de la destruction de Katarr n'avait pas fait partie des choses que j'avais pu lire. Mais aussi, la plupart de ce que j'avais pu mener datait de mon temps chez les Siths et les jedis... Comme les siths ils maquillaient l'histoire pour être plus blancs que blancs.

- Je ne connais pas les origines du massacre. Comme vous le dites, personne n'aime avoir le mauvais rôle. J'apprécierais d'entendre ces faits de votre part. Vu l'obscurantisme régnant ces jours ci, cela m'étonnerait que nous trouvions encore des écrits sur le sujet dans quelques factions du monde d'aujourd'hui.

Je me levais et fait quelques pas dans le petit espace.

- Si vous le souhaitez, Maître, je pourrais vous conter les légendes de notre peuple à votre sujet. il n'y-a pas des milliers de héros miraluka. Votre nom est connu de tous les petits. Vos exploits sont chantés.

Je me retourne et esquisse un sourire.

- Excusez moi par avance, cela ne faisait pas partie ni de mes enseignements sith ni jedi.

J'inspire et entonne un chant guerrier racontant comment Visas accompagnée d'une jedi s'est interposé entre Nihilus et le reste de la galaxie. Je sais que ce chant comporte des erreurs. Il est fait pour donner du courage et rendre les miralukas fiers. De plus, ma voix n'est pas exceptionnelle et je suis sûre que je ne la chante pas franchement au mieux. Après les courtes trophes, je m'arrète et farfouille dans mon sac pour en retirer ma gourde et boire.

- Je vous l'ai dit, je suis une piètre interprète mais cela vous donne une petite idée de comment les miralukas de mon temps vous voient.


Après quelque temps de voyage et très peu de discussions - il semble que nous partagions ce trait commun de peu parler même si il est vrai que je me suis beaucoup livré lors de notre rencontre, en même temps, quand vous rencontrez votre héroïne de toute une vie, ça vous chamboule - le pilote automatique annonça l'arrivée imminente dans le système Vensori.

Je m'approche de Maître Marr qui a repris place dans le siège du pilote. Je me demande bien comment elle fait pour piloter. Je déteste l'espace sidéral, cette impression de n'être dans rien et de flotter au milieu du vide... Un frisson remonte vers ma colonne.

- Il y-a peut être un espoir. Une planète dévorée par Vitiate a réussi à reprendre vie. Avec le nombre de millénaire entre le ravage de Nihilus et aujourd'hui, la Force aura peut-être repris ses droits.

Le "peut-être" raisonna encore entre nous à la fin de ma phrase. J'avais beaucoup médité pendant le voyage pour me préparer à être coupée de la Force. Quelque part mon expérience sur Korriban a été bénéfique pour moi sur ce point, je sais déjà ce que ça fait, d'être amputée d'elle.

Le silence se ré-installe tandis que Katarr apparait dans nos champs de vision.


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Jets de dés

- Connaissance historique sur Katarr et les jedis : 13
- Chant : 14
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