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Dim 4 Juin 2017 - 16:05
S'il y avait bien une chose qui ne changeait pas, peu importe l'endroit où se trouve, c'est que l'Empire mettait les moyens, lorsqu'il s'agissait de commettre des massacres ou d'effrayer les populations. De la fumée s'élevait encore des décembres et les habitants de la petite ville d'à côté étaient venus ne force, protestant contre l'assaut brutal et réclamant de pouvoir fouiller les débris pour retrouver d'éventuels survivants. Les soldats de l'Empire les maintenait à distance, tandis que d'autres recherchaient ce qui aurait pu être laissé intact lors de l'attaque, des indices pouvant mener au reste de la rébellion. Il y avait tant de monde, à présent, quelques officiers, beaucoup de soldats, les civils que l'armée Impériale s'acharnait à repousser chez eux, plus quelques curieux de passage, attirés par cette agitation tout à fait inhabituelle sur une planète aussi tranquille. Nulle doute qu'il y avait un rat dans cette base, comment l'Empire, sinon, aurait pu les trouver ici ? Bastila soupira un peu en observant les ruines, penchée légèrement sur le côté, le dos calé contre un énorme rocher.

Ces derniers temps, les assauts de ce type devenaient plus fréquents et brutaux. Bastila avait un très mauvais pressentiment, elle sentait que quelque chose préparait, de plus important encore que ce type d'attaque. Leurs ennemis éternels étaient longs à la détente, soit, mais une fois lancés, ils frappaient vite et fort. Une chose au moins était claire, l'Ordre ne pouvait pas se contenter de simplement attendre et voir venir, cela avait déjà causé trop de fois leur perte. Bastila avait fini par se résoudre, à admettre que Revan avait au moins raison sur un point : On ne maintient pas la Paix sans faire la Guerre. Aucune paix dans cette galaxie ne peut exister sans combat pour la défendre. C'était triste, mais ainsi, ils ne vivaient pas dans des mondes où tout est beau, rose et mignon ! Lèvres pincées, elle suivit du regard le mouvement de l'officier qu'ils avaient pour cible aujourd'hui. Convi Malo, responsable actuel pour l'Empereur de la propagande et des informations. Il venait étouffer une partie de l'affaire, ce genre de "publicité" n'était pas des meilleures, dans la Bordure Intérieure.

– Il nous le faut vivant, murmura-t-elle. Cette sangsue en sait beaucoup plus qu'on pourrait le croire.

Le plus gros avantage de Bastila, dans cette époque, était qu'elle pouvait se permettre de se balader tout à fait tranquillement et en plein jour au milieu d'une ville ou d'un village, sous le nez de stormtrooper, personne ne serait à même de la reconnaître. Si loin des siens et de son temps, elle était comme "invisible", ce qui était tout particulièrement pratique dans de nombreuses situations. En revanche, pour sa collègue... Bastila lui lança un coup d'oeil de biais, tiltant d'abord sur les cheveux roux flamboyant heureusement cachés sous une capuche, le visage fin, la peau très pâle parcourue de tâches de rousseurs et les yeux d'un marron soutenu, en forme d'amande. Mara avait travaillé si longtemps pour l'Empire et leur cible sera tout à fait à même de la reconnaître, tout comme de nombreux officiers, à ne point en douter. Bastila glissa ensuite le regard sur la silhouette de sa collègue, silhouette fine sinon un léger renflement, au niveau du ventre. Il fallait vraiment bien la regarder pour le voir, cela dit, il était là. A son époque, avec le Conseil en place, Mara aurait été chassée de l'Ordre bien vite, pour ça. Par ailleurs, elle ignorait même si Mara était bien consciente de ce léger détail.

– Nous avons très peu de temps. Le camp de base n'est pas très loin et nous avons des opportunités en cours de route de piéger notre homme. Allons-y, vous êtes prête ?
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Mer 7 Juin 2017 - 17:10
L'Empire n'y allait jamais de main morte... Mara se redressa un peu, ramenant sur le devant la capuche couvrant ses cheveux bien trop voyant, s'appuyant un peu des deux mains sur l'affleurement du rocher devant elle. Malo n'était pas bien loin... L'homme était sec et nerveux, les cheveux grisonnant aux tempes et marchant toujours de façon rigide et sévère. Elle l'avait déjà un peu côtoyé, principalement l'année dernière lors d'une mission sur Naboo, et s'ils ne s'étaient jamais apprécié, ce n'était pas non plus un homme foncièrement mauvais. En tout cas, il n'était pas cruel. Très loyal, néanmoins, obéissant sans se poser la moindre question et prônant un ordre strict. Bastila murmura qu'il leur fallait cet homme vivant, il sera sûrement des plus utiles si on pouvait le faire parler. Mara hocha la tête et recula, s’accroupissant à moitié derrière le rocher. La foule pourra les aider à passer inaperçu, Bastila sans doute plus aisément qu'elle-même. Tanaab était si tranquille, d'habitude, toute la ville voisine devait s'être rassemblée ici, les Impériaux auront du mal à étouffer l'affaire ou empêcher les communications d'atteindre les autres planètes.

Leur cible s'était arrêtée près d'un autre petit groupe d'officiers, dont Mara connaissait un ou deux, discutant avec entrain et une certaine colère, visible même d'ici. Leur base était toute proche d'ici, si leur homme pouvait s'éclipser un instant pour communiquer avec un destroyer en orbite près de la planète ou même avec Coruscant et l'Empereur, cela les arrangerait bien, ils leur fallait un temps où il sera seul, complètement seul, pour agir. Bon, à la rigueur, qu'il y ait quelques soldats à côté ne changeait pas grand-chose... Mara baissa un instant la tête, réprimant une nausée, puis se redressa avec un petit soupir. Ce n'était quand même pas normal d'être aussi fatiguée, en ce moment, alors qu'elle n'était pas tous les jours plongée en pleine bataille ! C'était comme ça depuis deux bons mois, maintenant, elle n'y comprenait rien. Bref, peu importe, elle s'en souciera plus tard. C'était ce qu'elle répétait depuis quelques semaines, "tu t'en occuperas plus tard", en espérant secrètement que ça passe tout seul. Et trouvez un médecin pour quelques nausées et de la fatigue était hors de question.

– Nous avons très peu de temps. Le camp de base n'est pas très loin et nous avons des opportunités en cours de route de piéger notre homme. Allons-y, vous êtes prête ?

– Bien sûr.

Se faufiler par l'arrière afin de ne pas être vues pris quelques minutes de plus, le temps de contourner le noyau le plus important de soldats puis attendre des chemins moins fréquentées et le bout de forêt, avant le camp Impérial. Leur cible était encore avec ses confrères, lorsqu'elles se mirent chacun en position, et la jeune femme grimaça en la voyant rentrer avec trois autres hommes plus toute une troupe de soldats. Ils comptaient reprendre leur vaisseau ? Voilà qui n'allait pas coller. Mara fit signe à Bastila qu'elles pouvaient entrer avant eux dans la base et piéger leur cible là-ba, puisqu'il ne daignait pas se balader seul. Il fallait faire très vite. Cette base était une installation devenue permanente car elle servait de relais pour l'Empire, pour le convoi de marchandises classées dangereuses ou nocives, en partance vers des usines et complexes des mondes du noyau. Mara se glissa dans un étroit passage puis le franchit à quatre pattes avant de sortir par un conduit et tomber dans un petit entrepôt. L'endroit était bruyant, de nombreux droïdes travaillaient ici. Une fois accroupie derrière des lourdes caisses, Mara sorti une petite éprouvette d'une poche intérieure.

– Poison paralysant, murmura-t-elle. Non létal mais efficace, je l'ai souvent utilisé. Notre cible a un rituel. Tous les midis, après avoir mangé, il se prépare une boisson de chez lui, une fois tranquille dans ses quartiers pour prendre un peu de repos avant l'après-midi. S'il avale le poison, il n'aura pas le temps de crier ou appeler à l'aide.
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Mer 7 Juin 2017 - 19:00


J'avais eu vent de la présence des ascendants de mon époux ici. Je ne comprenais pas encore tout mais dans ce que j'avais pu récupérer comme info depuis ma sortie de Korriban c'était que la Force propulsait ici des Jedis et des Siths de tous les temps. Pourquoi ? Et comment retourner à notre époque ? En tout cas, j'avais découvert que Revan et Bastila Shan avaient été envoyés dans ce temps. Je me doutais que je ne pourrais pas accéder à Revan mais Bastila ? Fomentant un plan dans ma tête, j'avais suivi des pistes, épluché des centaines d'enregistrements Holo. C'était Theron qui m'avait appris. Mon espion d'époux avait des avantage sur moi dans le domaine grâce à ses multiples implants mais j'avais fini par la repérer. Bastila Shan débarquant sur une planète récemment ravagée par le Nouvel Empire Sith. Empire qui avait réussi là où Vitiate, mon ancien empereur avait échoué. J'avais loué les services d'un contrebandier. Enfin plutôt emprunté. Merci la Force... Il m'avait déposé au spatioport et j'avais repris ma traque. Finalement je trouvais ma cible assez aisément. Elle ne se cachait pas. Pas plus que moi. Elle n'en avait pas besoin. J'avais cherché les Shan mais n'en avait trouvé aucun. Ainsi personne ne se souvenait d'eux sauf peut-être quelque jedis ou siths propulsés ici, comme moi. Elle était accompagnée d'une autre femme. La Force était forte en elles deux. Néanmoins une deuxième vie en formation apparaissait dans la seconde. Une jedi enceinte. Cela me rappela Satele. La Grand Maître de l'Ordre jedi. Elle avait transcendé le côté lumineux elle aussi et avait su faire alliance avec Marr. Je trouvais dommage que leur dynastie se soit éteinte. Peut-être que si je trouvais le moyen de rentrer... alors je pourrais changer les choses ?

Je m'enveloppais dans mon manteau, tirais la Force autour de moi, me rendant invisible aux yeux du monde. Je suivais ma cible. Je les regardais de loin. Leurs mouvements finirent par me paraître assez limpides. J'avais assassiné, exécuté ou kidnappé suffisamment de monde pour mes anciens Maîtres pour comprendre. Elles avaient beau être deux. Contre cette garde elles allaient avoir du mal. Surtout avec l'Humaine enceinte. Quelle idée de l'avoir mené sur le champs de bataille. En tant que Miraluka et suite à mon passé d'esclave hutt, je pensais que les enfants qu'ils soient nés ou à naître devait être préserver. Un éclat de colère me traversa devant tant de bêtise. Je décidais de m'approcher et sortis des ombres suffisamment proche mais hors de porté de sabre :

- Maître Bastila. Puis-je vous apporter mon aide ?

J'ajoutais pour éviter tout malentendu :

- Sarkiss Shan, j'espérais avoir une conversation courtoise avec vous mais cela peut attendre la fin de votre mission.

Ma tenue ne laissait pas présager de mes allégeances. J'avais passé une cape sombre, à la mode de l'Empire, par dessus ma bure noire à broderie d'or. sous ma capuche se voyais très bien ma peau d'ébène et mon masque d'or à pendant de rubis, assortis à mes cheveux. C'était Theron qui avait réveillé en moi la femme et j'avais fait en sorte d'être belle pour lui et je continuerais jusqu'à ce que je le retrouve.
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Mer 7 Juin 2017 - 19:45
– Bien sûr.

Il faudra tout de même que Bastila puisse trouver un petit moment pour… lui parler. De certains détails. Car au vu de son comportement, rien ne lui avait effleuré l’esprit. Hum. Un peu plus tard, de toute façon, là n’était pas le bon moment. Elles reprirent toutes deux leur route mais leur cible avait finalement lui aussi repris son chemin en étant cette fois solidement accompagné. C’était agaçant mais cela ne faisait que retarder son sort. Rentrer dans la base fut moins difficile que prévu, néanmoins, un garde malchanceux et très réceptif s’écarta gentiment et alla patrouiller ailleurs, lorsque Bastila usa de la persuasion de Force sur lui, avant de suivre Mara à l’intérieur du complexe. L’entrepôt où elles arrivèrent grouillait de droïdes, aussi fut-il pus prudent de s’écarter dans les recoins à l’ombre, loin de toute cette agitation. Bien. Bastila vérifia sur une carte l’endroit où elles étaient entrées, précisément, puis la position de leur cible, grâce au traqueur qu’elles lui avaient collé. Il était encore entouré des autres officiers, au beau milieu du centre de commandement. Pas le bon moment encore. Sa jeune collègue rousse sortir une minuscule fiole de sa poche, rempli d’un liquide fin et incolore. Sûrement pas de l’eau. Quand même pas du poison ? Pour une Jedi, elle ne… Oh, oui, elle avait servi l’Empire également, ce devait être certaines habitudes bien ancrées qui remontaient.

– Poison paralysant, murmura-t-elle. Non létal mais efficace, je l'ai souvent utilisé. Notre cible a un rituel. Tous les midis, après avoir mangé, il se prépare une boisson de chez lui, une fois tranquille dans ses quartiers pour prendre un peu de repos avant l'après-midi. S'il avale le poison, il n'aura pas le temps de crier ou appeler à l'aide.

Mara allait répondre lorsqu’elle s’interrompit net, une autre présence se faisant ressentir. Sabre prêt à être activé, elle se plaça en position de défense, observant d’un regard alerte et suspicieux la silhouette sortis des ombres devant eux. Une autre femme. Qui l’appela par son prénom en proposant d’apporter son aide. Bastila n’activa pas son arme pour éviter qu’elles ne soient repérées mais ne dériva pas de sa garde pour autant. Par réflexe, elle s’était placée légèrement en avant devant Mara, car même si sa consœur savait très bien se défendre, Bastila n’oubliait guère son état.

– Sarkiss Shan, j'espérais avoir une conversation courtoise avec vous mais cela peut attendre la fin de votre mission.

Shan ? Bastila sourcilla nettement, sans bouger aussitôt, jaugeant la femme leur faisant face de haut en bas. Elle ne… Bon, ne pas attaquer tout de suite, pas tant qu’aucun geste menaçant n’avait été mis, ni aucune parole pouvant prêter à une certaine confusion. Autre fait, également, que cette femme ait pu la reconnaître prouvait qu’elle ne mentait pas… Aucun Sith ou affilié n’était au courant de l’arrivée de Bastila dans cette époque, elle était tombée presque directement sur Revan. Par ailleurs, même en sachant qu’elle était là, encore fallait-il être à même de reconnaître son visage ou son aura. Cela voulait dire qu’elle avait vraiment eu des enfants avec Revan ?! Sérieusement ? Il le lui avait soutenu, bien sûr, mais au fond, Bastila avait eu du mal à y croire.

– Au risque de paraître grossière, dit-elle d’un ton froid, demander une « conversation courtoise » me semble gonflé, de la part de quelqu’un suivant ainsi d’autres personnes comme une espionne. De même, de notre côté, il ne nous viendrait pas à l’idée d’échanger des paroles de politesse avec notre cible. Partant du principe que vous n’êtes pas une ennemie, n’êtes-vous ici que parce que nous partageons un nom ou pour une autre raison ?

Tout en parlant, elle fit un petit signe à Mara pour qu’elle reste en arrière, car elle ressentait son envie profonde d’agir et surtout une nette compréhension à être ainsi repoussée dans le dos de quelqu’un, alors qu’elle savait se battre. Navrée, ma chère, si elle réalisait qu’elle n’était plus vraiment seule dans son corps, elle comprendrait aussi cette réaction.
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Mer 7 Juin 2017 - 21:26
Qui... Mara se redressa brusquement, prête à avancer et faire face à l'inconnue sortie des ombres lorsque Bastila se plaça juste devant elle en lui faisant signe de rester en arrière. D'où lui venait cet excès de protection, tout à coup ? Mara était capable de se défendre et l'avait déjà prouvé plus d'une fois ! Son sabre en main, ne l'activant pas pour éviter la venue des droïdes ou gardes, elle reporta le regard sur la nouvelle venue, sa capuche glissant de ses cheveux dans le mouvement. La nouvelle venue semblait connaître Bastila, ce qui rendit Mara aussitôt assez méfiante. Comment et où avait-elle pu la voir ? Si elles étaient de la même époque, la Jedi l'aurait reconnu et ne tiendrait plus cette position de défense. Du coin de l’œil, la rouquine s'assura que le mouvement n'avait attiré l'attention de personne, dans l'entrepôt, mais non, personne ne les avait remarqué, aucun garde ne traînait non plus dans le coin. Cela dit, ce n'était guère une raison suffisante pour se détendre, il suffisait d'un rien pour se faire repérer. Leur cible n'allait plus tarder à rejoindre ses quartiers personnels, par ailleurs, s'i elles voulaient agir, il ne fallait pas perdre de temps.

– Sarkiss Shan, j'espérais avoir une conversation courtoise avec vous mais cela peut attendre la fin de votre mission.

Oh, une de ses descendantes ? Et comment l'avait-elle trouvée ? Et pourquoi venir dès maintenant et ne pas avoir attendu que toutes soient sorties de cet endroit ? Une Miraluka pouvait-elle être une descendante directe de Bastila et si oui, à combien de générations de distance ? Ou peut-être était-elle une descendante par alliance, par mariage. Mara resta sur ses gardes, prête à réagir au moindre geste un tant soi peu agressif, regardant tour à tour Bastila et cette femme, Sarkiss comme elle s'était présentée, cherchant entre elle des ressembla,ces, sans pour autant en trouver. Il était aussi curieux que si Revan et Bastila aient eu une descendance, seul le nom de Bastila ait été transmis. La tension était palpable.

– Au risque de paraître grossière, demander une « conversation courtoise » me semble gonflé, de la part de quelqu’un suivant ainsi d’autres personnes comme une espionne. De même, de notre côté, il ne nous viendrait pas à l’idée d’échanger des paroles de politesse avec notre cible. Partant du principe que vous n’êtes pas une ennemie, n’êtes-vous ici que parce que nous partageons un nom ou pour une autre raison ?

Mara fut incroyablement tentée de lui lancer qu'elle n'avait aucune raison valable de se placer devant elle ainsi comme si elle n'était pas capable de se battre ou parer la moindre attaque, aucune raison de sans cesse lui faire signe de rester en arrière. Mara n'était ni malade ni blessée, jusqu'à preuve du contraire, et tout autant capable qu'elle de faire front ! Certes plus fatiguée en ce moment, malade, bon, peut-être un tout petit peu, mais ça, personne n'était censé le savoir. Assez agacée, elle se contint de lui balancer tout cela, car ce n'était pas le moment, et surtout, face Sarkiss qui pouvait aussi bien se révéler alliée comme ennemie, ce n'était ni le lieu ni le moment pour ce genre de débats. Jugulant son agacement, Mara avança malgré tout d'un pas, observant la nouvelle venue d'un regard vif.
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Jeu 8 Juin 2017 - 21:27


Je m'attendais à une réaction hostile mais en fait, je m'en fichais. J'avais compris à leur petit jeu qu'elles ne voulaient pas être repérées et c'était donc pour moi le moment idéal pour sortir de l'ombre. Un léger sourire flotta sur mes lèvres. Le mouvement de Bastila indiquait clairement qu'elle se mettait en protection de la femme enceinte. Elle semblait au moins consciente du handicap que cela pouvait représenter ou du potentiel danger que j'aurais pu représenter... si je l'avais voulu. D'ailleurs des vagues de mécontentements flottait autour de la deuxième femme. Je sortis mes mains de sous ma cape, montrant par la même mes considérations non-violentes. Bien qu'un ancien sith de mon espèce  n'était jamais réellement désarmé même les mains vides.

- Je serais ravie de discuter famille avec vous mais ce n'est pas vraiment ma priorité. Pour tout vous dire, je cherche votre époux.

Une légère brise soufflait et faisait onduler nos capes et nos cheveux.

- Je n'ai aucunes intentions hostiles, rassurez-vous.

Mon visage se tourna par dessus leurs épaules avant de glisser à nouveau sur elles tout en passant par la vie en formation :

- Mais pour l'heure, je vous propose de vous assister, je pense que mon sabre ne sera pas de trop, on ne sait ce jamais qu'ils pourraient réserver à des proies de choix comme vous.

Un Maître Jedi dont le nom a traversé les âges et un Jedi enceint. De nombreux seigneurs siths seraient ravis de les disséquer mentalement, physiquement et d'expérimenter sur l'enfant à naître. Cette dernière partie était celle qui me révoltait le plus. Les Enfants étaient sacrés et je ne comprenais toujours pas comment on pouvait être suffisamment irresponsable pour venir dans cet état sur le terrain.
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Sam 10 Juin 2017 - 10:54
– Je serais ravie de discuter famille avec vous mais ce n'est pas vraiment ma priorité. Pour tout vous dire, je cherche votre époux.

– Nous ne sommes pas mariés.

Et ils étaient encore très loin de l’être, pour autant que ça puisse arriver un jour. Leur invité surprise avait légèrement levé les mains devant elle, en posture de non-agression, pendant que Bastila continuait à la dévisager. Son peuple lui était familier, il y en avait tout de même un certain nombre à servir l’Ordre Jedi, et très peu avaient décidé de tourner le dos au Conseil pour suivre Revan. Si c’était lui qu’elle cherchait, gare à sa santé mentale, son « époux » ayant une fâcheuse tendance à faire virer dingue ceux et celles qui le côtoyaient de trop près. Bastila était très méfiante de nature, même face à une personne se présentant clairement comme non agressive. Face à Revan, qui n’avait pas réagi à ses attaques et s’était contenté de se défendre, elle avait eu bien du mal à croire aussi en sa bonne foi. Cela dit, il ne l’avait pas aidé… Demander une femme en mariage alors qu’elle s’évertuait à le tuer, c’était original, Bastila avait perdu presque toute foi en sa capacité à conserver son équilibre mental depuis ce jour, bien qu’elle s’efforce de l’y aider.

– Mais pour l'heure, je vous propose de vous assister, je pense que mon sabre ne sera pas de trop, on ne sait ce jamais qu'ils pourraient réserver à des proies de choix comme vous.

La Jedi s’inquiétait peu de son propre sort, en revanche, Sarkiss marquait un point sur le fait qu’avoir de l’aide pour écarter Mara de certains risques ne sera pas de trop. Silencieuse, elle lança un bref regard en arrière vers sa partenaire rousse, laquelle s’agaçait très nettement d’être protégée comme ça, puis le reporta sur Sarkiss. Soit… Pour le moment. Leur cible était prioritaire, il s’agissait de ne plus perdre de temps. Quittant avec lenteur sa posture défensive, Bastila hocha la tête puis fit signe qu’il fallait y aller. Elle vérifia à nouveau où était leur cible, grâce au traqueur, puis constata qu’elle se remettait enfin en mouvement vers ses appartements. Parfait, appliquer l’idée de Mara sera le plus simple, bien que la maître Jedi ne raffole pas des poisons. En route, elle chuchota rapidement pour savoir si sa consœur utilisait souvent les poisons, comme ça, obtenant alors la confirmation qu’elle avait apprit cela auprès de ses anciens maîtres. Charmant.

Leur cible était seule, enfin, dans une pièce à l’écart. Bastila se faufila à nouveau dans un long conduit au sol grillagé, progressant avec lenteur puis s’arrêtant à un moment, levant la main pour indiquer aux deux autres femmes de faire de même. Un courant d’air marqué passait dans le conduit, ainsi qu’une légère odeur de souffre. Sous elles, l’officier était occupé à consulter un document, marmonnant entre ses dents d’un ton concentré. Tout en faisant, il était occupé à préparer une sorte de boisson, exactement comme l’avait dit Mara. Il était bien bon de connaître les habitudes et manies de leurs adversaires, ça ne changeait pas. Bastila l’observa puis consulta la position des autres avant de se redresser. Peu de temps mais cela suffira, elle avait déjà procédé à ce genre de manœuvre dans sa propre époque, le contexte n’était pas si différent.

– Je vais l’attirer ailleurs l’espace de quelques instants. Pendant ce temps, glissez le poison dans sa tasse.
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Mer 21 Juin 2017 - 20:24
– Je serais ravie de discuter famille avec vous mais ce n'est pas vraiment ma priorité. Pour tout vous dire, je cherche votre époux.

– Nous ne sommes pas mariés.

Ils avaient de bonnes chances de l'être, d'ici quelques années. Enfin, ce n'était pas vraiment le sujet du moment et cela ne la concernait pas non plus, mieux valait éviter de se mêler des histoires de famille des autres, ça n'apportait que des ennuis. Mara observa la nouvelle venue de haut en bas, notant sa posture non-agressive et son calme tout en hésitant toujours sur l'attitude à adopter. Par ailleurs, le temps les pressait et elles ne pouvaient rester là durant des heures à discuter. Il n'y avait que si peu de temps à disposition pour atteindre leur cible, donc les deux femmes pourront discuter famille plus tard, là, ce n'était pas le moment.

– Mais pour l'heure, je vous propose de vous assister, je pense que mon sabre ne sera pas de trop, on ne sait ce jamais qu'ils pourraient réserver à des proies de choix comme vous.

"Des" ? Une, plutôt, Mara ne se considérait absolument pas comme une proie intéressante pour leur ennemis, n'ayant que l'étiquette de traître à porter et restant simple Jedi. Au pire, Palpatine sera très énervé car elle était partie et voudra la tuer, rien de plus. Elle croisa le regard de Bastila, refoulant son agacement d'être ainsi surprotégée sans aucune raison valable, puis se détendit un peu, tout en continuant de surveiller Sarkiss du coin de l’œil. La mission d'abord... Elles reprirent leur progression, toujours lente car même s'il y avait bien moins de gardes et de patrouilles ici, il n'en fallait pas moins faire attention à toutes les alarmes et systèmes de sécurité. Grimpant dans un conduit, en seconde position juste derrière Bastila, la jeune femme en profita pour laisser tomber sa capuche sur ses épaules, mourant de chaud ici et profitant que personne ne puisse voir son visage. Sur le chemin, Bastila lui demanda tout à coup si elle utilisait souvent les poisons, comme ça. Oui... Enfin, un petit moins maintenant mais oui, c'était une méthode qu'elle appliquait très régulièrement et qui avait le mérite d'être efficace. S'il y avait bien une leçon qu'elle avait retenu au contact de Palpatine, c'était celle-ci. Après de longues minutes, elles arrivèrent finalement près de leur cible, s'arrêtant, dans le conduit, sur un sol grillagé. Parfait. Mara fit glisser sa cape de ses épaules pour ne pas être gênée dans ses mouvements, révélant une tenue noir serrée au corps, renforcée à certains endroits, qui lui servait principalement pour des missions de ce genre.

– Je vais l’attirer ailleurs l’espace de quelques instants. Pendant ce temps, glissez le poison dans sa tasse.

Très bien. Bastila s'éloigna dans le conduit, toujours en silence, pendant que Mara continuait de surveiller l'officier, tenant le poison en main. Elles avaient déjà perdu bien du temps à traquer ce type puis à enfin obtenir une occasion de l'approcher. Le silence devint vite lourd, la jeune rouquine était tout sauf à l'aise d'avoir Sarkiss à proximité, quand bien même elle n'ait dévoilé aucun signe agressif. Dès que le grabuge commença, plus loin, l'homme bondit de sa chaise en lâchant tout ce qu'il tenait, répondant au cri d'alerte lancé par un de ses subordonnés, dans le couloir. Mara ne perdit pas de temps, terminant d'ôter un morceau du sol grillage, tirant sur la lourde grille puis sautant au sol. Poison en main, elle en versa par pure habitude une dose calculée pour l'effet voulu, tournant un peu la tasse pour que le produit se mélange avant de la reposer. Revenant vers le trou, elle fit un saut de Force pour remonter dans le conduit puis refermer avec la grille. Parfait. C'est à ce moment-là qu'un tiraillement dans le bas du ventre la fit légèrement grimacer. Comme si c'était le moment. Enfin bon, elles avaient encore du temps avant que le complexe ne se calme et l'officier revienne dans cette pièce.

– Pourquoi avoir suivi ? murmura-t-elle en tournant la tête vers Sarkiss. Vous auriez pu vous contenter d'attendre dehors, avant de parler à Bastila. Rien ne vous oblige à faire ça.
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Ven 23 Juin 2017 - 23:58


Les deux jedis finirent par accepter mon assistance. Bastila semblant se rendre à mon argument. La femme enceinte ne dit rien et accepta sans broncher la décision de la Maître Jedi. Je tirais à nouveau sur la Force dès qu'elles eurent le dos tourné. Je protègerais l'arrière garde, autant dire leurs fesses, et cela ne serait que plus efficace si l'on ne pouvait me voir. Bien sûr les deux femmes étaient informées de ma présence et sauraient me trouver facilement maintenant qu'elles le savaient.

Je les suivis dans les conduits, rampant tel l'assassin que j'étais. Je notais l'aisance de la jedi enceinte. Elle aussi avait dû être formée à la discrétion. Nous progressions et la chaleur augmenta. En même temps à trois dans un conduit d'aération, rien d'étonnant. Bastila finit par bifurquer en nous expliquant rapidement son plan. Je ne répondis pas mais suivis la jeune femme que je soupçonnais avoir une carrière similaire à la mienne. 1+1 faisant 2, j'avais associé sa discrétion et sa connaissance des poisons. Elle avait été formée pour être une assassin. Cela m'étonna car ce n'était pas une méthode de jedi, du moins, pas les jedis que j'avais connu. Leur Ordre aurait-il changé au point d'accepter les méthodes siths ? Je savais qu'ils avaient des espions mais pas des assassins. Un nouveau point à éclaircir. Pendant ma réflexion, nous étions arrivées et elle avait ôté la grille avant de descendre et de verser le poison dans la tasse. Je la regardais faire tout en surveillant les alentours et surtout la porte, prête à jaillir à la première marque de danger. Mais rien ne se passa. Je m'écartais de l'autre côté de la grille pour la laisser revenir. Alors qu'elle entrait j'entrepris de remettre la grille en place. Elle m'interrogea.

- Ce n'est pas vraiment le moment, lui répondis-je.

Je lui fis signe d'avancer mais j'avais comme dans l'idée qu'elle ne lâcherait pas le morceau. J'avais l'impression qu'elle n'était pas une jedi comme j'en avais croisé chez Maître Zho. Je chuchotais :

- Vous ne devriez pas être là mais dans une infirmerie, aussi douée que vous le soyez.

Il ne m'appartenait pas de lui dire quoique ce soit bien que mon visage marque à cet instant une certaine gravité et sévérité. Je ne cautionnais pas sa présence irresponsable dans son état ici. Elle devait protéger la vie en elle et elle était un maillon faible en cas de combat.

- Je vous protège plus que je ne m'inquiète pour l'ancêtre de mon époux. Et si ça ne vous plaît pas, faites un check-up dès que vous le pouvez. Êtes-vous satisfaite ? Pouvons-nous avancer ?

Mon expression signifiait clairement qu'elle ne tirerait rien de plus de moi.
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Sam 29 Juil 2017 - 12:33
Il était inutile d’en faire trop, elles n’avaient besoin que de quelques minutes et pas de mettre tout le complexe en état d’alerte maximal. Bastila visa un des aides de camp d’un officier un peu bourru, le manipulant grâce à la Force pour le forcer à commettre un peu de remous, un « léger coup de folie ». Le surmenage, vraiment, cela provoquait des dégâts terribles. Les hommes et femmes de la base n’étaient plus autant en état d’alerte, la récente attaque avait dû les convaincre qu’aucun rebelle ne traînait encore dans le coin, ce qui n’était pas spécialement faux. Lorsqu’elle vit leur cible du moment arriver pour calmer le jeu et renvoyer le petit jeune « responsable » du bazar, elle recula pour se glissa à nouveau comme une ombre pour s’éloigner et rejoindre les deux autres. Quelques minutes, c’est ce qu’il fallait à Mara pour glisser le poison dans la tasse de l’officier. Et dès que les effets agiront, il faudra l’emporter de là vite fait. Une mission simple, pourtant, un « détail » avait le don d’angoisser Bastila et de la rendre légèrement plus paranoïaque que nécessaire. Ce n’était pas à cause de la venue surprise de Sarkiss, non, mais plutôt un malaise latent depuis qu’elle avait compris que sa jeune collègue rousse était enceinte. Si Bastila avait su ça plus tôt, jamais elle n’aurait accepté qu’elle soit présente pour cette mission.

Le retour fut plus rapide que prévu et elle revint retrouver Sarkiss et Mara, notant aussitôt qu’une certaine tension s’était développée entre elle, mélange de méfiance, d’agacement et d’une pointe de colère. Allons bon. Pas le temps de discuter, de toute façon, il fallait surveiller leur cible. La Jedi ne fit donc aucun commentaire et reprit son poste. L’officier revint au bout d’une quinzaine de minutes, refermant la porte derrière lui d’un geste exaspéré puis s’assit, prenant sa tasse. Au début, rien ne se produisit, il buvait tranquillement tout en continuant de travailler sur ce qui devait être un rapport, puis peu à peu, il fut plus lent, les gestes moins vifs. Encore quelques minutes et il finit enfin par s’effondrer sur son bureau, totalement inerte. Bastila ôta à nouveau la grille et descendit, allant d’abord verrouiller la porte du bureau puis se penchant sur leur homme pour contrôler sa respiration. Son état de santé global était, à vu de nez, correct, il respirait correctement et gardait les yeux clos, frémissant légèrement. Même si la Jedi n’était pas une adepte des poisons, il fallait reconnaître que c’était efficace.

– Très bien, sortons de là.

Leur homme commença à ronfler très légèrement par à-coups, lorsqu’elles le transportèrent. Même si ce n’était pas assez pour attirer du monde, Bastila préféra lui fourrer un bâillon dans la bouche pour éviter les bruits suspects, vérifiant juste qu’elle ne l’étouffait pas, puis l’attacha. Le transporter fut la partie la plus pénible, sans aucun doute, dommages qu’elles ne puissent pas juste quitter le complexe par la porte d’entrée, comme des fleurs, en portant l’impérial sous le bras. En chemin, Bastila s’arrêta pour vérifier que leur cible était toujours bien évanouie et demanda à Mara combien de temps en tout le poison allait faire effet. L’officier semblait plongé dans un rêve très agréable, de son côté, son visage se contractant parfois sous l’effet de certains sentiments. Pour le reste, néanmoins, il était un poids mort compliqué à traîner, tant il était grand et plutôt costaud. Il leur fallut presque deux heures avant d’enfin se tirer de là, deux heures à se cacher, progresser puis stopper, attendre, détourner l’attention, manipuler certains puis sortir en toute discrétion avec leur homme.

Une fois enfin à l’extérieur, s’enfoncer dans la forêt puis vers la combe où était dissimulé leur vaisseau fut la priorité. Bastila attendit d’être assez éloignée du complexe militaire pour laisser retomber l’homme à terre et contrôler à nouveau son état. Ramener une cible morte ne servirait à rien à la Rébellion. Se relevant, elle jeta un regard à Sarkiss, toujours assez tendue.

– Si vous recherchez Revan, je ne pourrai pas vous aider, du moins pas dans l’immédiat, et reste à savoir ce que vous lui voulez. Quant à vous, ajouta-t-elle en tournant la tête vers Mara, dès qu’on aura livré cet homme, vous me ferez le plaisir d’aller trouver un médecin.
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Mar 1 Aoû 2017 - 13:18
– Ce n'est pas vraiment le moment.

Peut-être bien, ça ne le sera même jamais, cependant, Mara ne pouvait avancer tant qu’elle n’avait pas un minimum de réponses, pas alors que cette femme était dans son dos et restait imprévisible. Elle ne bougea donc pas pour le moment, se contentant d’attendre, près de la grille, accroupie dans le conduit. Sarkiss finit enfin par répondre, lui rétorquant que la place de Mara n’était pas ici mais dans une infirmerie, la faisant sourciller légèrement. De un, elle ne voyait en quoi son état de santé pouvait bien concerner qui que ce soit, sinon elle, et de deux, peu importe le problème, s’il y en avait vraiment un, il ne regardait en rien une femme qu’elles venaient de rencontrer il y a à peine quelques minutes de ça. Elle n’avait pas non plus à afficher un air aussi grave, comme si un peu de fatigue était un problème très important et insurmontable, pouvant compromettre la mission toute entière. La fatigue n’empêchait pas d’agir, et aux yeux de Mara, ce n’était pas non plus un motif suffisant pour passer ses journées dans un lit.

– Je vous protège plus que je ne m'inquiète pour l'ancêtre de mon époux. Et si ça ne vous plaît pas, faites un check-up dès que vous le pouvez. Êtes-vous satisfaite ? Pouvons-nous avancer ?

La Jedi ne répondit pas, se contentant de lever les yeux au ciel et poursuivre son chemin. Bref, peu importe. Elles retrouvèrent rapidement Bastila, il n’eut ensuite plus qu’à atteindre que l’officier revienne et reprenne le cours de sa journée, tout à fait tranquillement. Assis à son bureau, il but son thé en continuant son travail, sans se douter de quoi que ce soit, apparemment. Mara se pencha encore un peu, les yeux rivés sur lui, attentive aux signes qui n’allaient pas tarder à survenir. La dose avait été un peu forcée, pour prendre en compte l’âge et la taille de cet homme, il fallut une ou deux minutes supplémentaires avant que les premiers effets ne soient très visibles. Lorsqu’il s’effondra complètement sur son bureau, Bastila s’y laissa glisser la première puis verrouilla la porte, allant ensuite vérifier si leur homme respirait toujours correctement. Mara sauta à terre à son tour, il fallait maintenant le tirer de ce bureau puis l’emmener à l’extérieur, puis à leur navette, laissée bien plus loin. Le trajet pour sortir de la base fut bien plus long, avec un corps à traîner, cependant, la base n’était pas en état d’alerte. Pas encore. Après un passage particulièrement compliqué car l’aile du complexe était plus fréquentée, Bastila, en tête du groupe, stoppa le mouvement pour contrôler l’état de leur prisonnier, puis demanda combien de temps le poison allait encore faire effet. Mara pinça les lèvres puis se pencha, tendant les mains pour prendre le pouls de ce type.

– Encore quatre heures, environ. Il a une bonne constitution et est solide, donc je dirai trois heures trente. Peut-être un peu moins.

Elles le traînèrent à l’extérieur après un très long temps passé dans le complexe sans se faire voir, l’arrivée à l’air libre produisit un soulagement infini. Une fois au-dehors, elles s’enfoncèrent dans la forêt, prenant la direction de la combe où était la navette. Mara marchait un peu moins vite, profitant des moments où les deux autres ne la voyaient pas pour glisser la main contre son ventre et masser, gênée par les tiraillements qu’elle ressentait dans le bas-ventre. La tension se déplaçait peu à peu dans les reins et le bas du dos, c’était très agaçant, comme de grosses courbatures arrivant par vagues. Au bout d’un moment, où elles étaient déjà bien éloignées de la base, Bastila laissa à nouveau retomber l’homme à terre, contrôlant encore. Mara ferma les yeux une petite minute pendant qu’elle procédait à ses vérifications. Très bien, ça ira, une petite heure de repos et ce sera reparti.

– Si vous recherchez Revan, je ne pourrai pas vous aider, du moins pas dans l’immédiat, et reste à savoir ce que vous lui voulez. Quant à vous, ajouta-t-elle en tournant la tête vers Mara, dès qu’on aura livré cet homme, vous me ferez le plaisir d’aller trouver un médecin.

– Je ne suis ni malade, ni blessée, merci bien, répondit Mara en contenant son agacement. Et nous ferons mieux de repartir.

S’accroupissant auprès du type, elle sortit deux petites fioles puis prépara une nouvelle dose de poison pour la lui faire avaler, en prévision du voyage, ne regardant plus l’air réprobateur que tirait Bastila. S’il y avait bien une chose qu’elle détestait, c’est être couvée de cette façon, surtout sans raison…
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Ven 1 Sep 2017 - 23:54


Nous rejoignîmes Bastila puis récupérâmes l'officier. J'assistais en protégeant leurs arrière mais aucun impérial ne détecta quoique ce soit. Cette partie de leur plan sembla tout aussi fructueuse que la première. Nous étions entrées et sorties de cette base ni vues ni connues. Nous traversâmes un bois jusqu'à un vaisseau. Là Bastila largua le poids mort. Je jetais un œil méprisant à l'officier. Un bon à rien dans un uniforme... Sa base était un gruyère et il méritait le sort qui lui pendait au nez. Je restais néanmoins aux aguets. Tant que nous serions sur cette planète, nous ne serions pas en sécurité. Et je m'incluais car je les avais assistées. Je ne pensais pas que l'empereur de ce temps apprécie tant que cela les Siths ayant tourné le dos aux traditions. Les Empereurs ayant une désagréable tendance à ne pas aimer ce qui ne va pas dans leur sens.

Je regardais la potionneuse faire ce qu'il fallait pour maintenir l'officier en poids mort. Elle semblait douée et bien connaître son affaire. Je n'avais jamais été très poison, bien que j'ai dû, comme tout assassin sith, appris dans les laboratoires de l'Académie l'herboristerie et les secrets chimiques des poisons. Je préférais être la souris invisible qui transperçait de sa lame sa cible.

Puis Bastila se décida à parler. Un sourire ironique flotta un instant un instant sur mes lèvres avant que mon visage ne redevienne impassible quand à l'énervement clairement visible de sa compagne. Ainsi mon aïeule par alliance avait elle aussi compris et ne semblait guère apprécier la situation. Je n'ajoutais rien à cela mais répondis à Bastila :

- Pour être franche avec vous, je cherche à le rencontrer pour discuter. Revan était une légende à mon époque. Un jedi passé du côté obscur et qui en est revenu. Certaines personnes, dont je fais partie, pense que nous pouvons trouver un équilibre dans la Force non pas en étant Sith ou jedi mais les deux à la fois. Nous nous appelions les revanites et avions vocation à rendre l'Empire plus humain. Je souhaite discuter avec celui qui a inspiré notre philosophie..

Je me penchais quand la femme enceinte eut terminé et me charger du fardeau à mon tour.

- Mais si vous avez des enseignements ou des discussions que vous souhaiteriez partager, je suis encline à échanger.

Je fis un signe de tête aux deux jedis pour leur signaler qu'il était temps d'y aller. Nous aurons tout le temps de reprendre cette conversation plus tard et les sentinelles impériales finiraient bien par se rendre compte de la disparition de leur chef.
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Mar 5 Sep 2017 - 16:16
– Je ne suis ni malade, ni blessée, merci bien. Et nous ferons mieux de repartir.

Elle pouvait bien s’agacer autant qu’elle le voulait, dès qu’elles auront rejoints les rebelles, Bastila la poussera à aller voir un droïde médical ou un médecin, elle l’y traînera de force s’il le faut, ce n’est pas ça qui lui posera le moindre problème de conscience. On ne jouait pas et on évitait les imprudences, lorsqu’on portait un enfant, c’était pourtant la base ! Sa consœur détourna le regard puis s’accroupit souplement près du type pour lui préparer et faire avaler une nouvelle dose de poison, avant le voyage, afin de le maintenir dans cet état. Mmh… Bastila croisa les bras puis releva les yeux vers Sarkiss, attendant, de sa part aussi, quelques réponses. Donc, à quoi bon vouloir chercher Revan ? Il était légèrement… occupé, ces derniers temps. D’autant plus qu’il alternait entre périodes de lucidité et périodes où ses troubles ressortaient avec pas mal de violence, il convenait de bien choisir son moment, avant de songer à lui parler. Enfin…

– Pour être franche avec vous, je cherche à le rencontrer pour discuter. Revan était une légende à mon époque. Un jedi passé du côté obscur et qui en est revenu. Certaines personnes, dont je fais partie, pensent que nous pouvons trouver un équilibre dans la Force non pas en étant Sith ou jedi mais les deux à la fois. Nous nous appelions les revanites et avions vocation à rendre l'Empire plus humain. Je souhaite discuter avec celui qui a inspiré notre philosophie..

D’accord, Bastila comprenait un peu mieux, cette fois, même si ça ne changeait pas le problème de base. Revan pouvait parfois s’enfoncer si loin dans ses accès de folie qu’il en perdait tout contrôle ! Une main sur la hanche et l’autre serrée sur le manche de son sabre, la jeune femme soupira n peu en disant que c’était bon, très bien, elle l’aidera si elle le pouvait. En attendant, dès que Mara fut redressée, Sarkiss se pencha à son tour pour se saisir du bonhomme, plongé dans une inconscience bienheureuse dont il ferait mieux de profiter tant qu’il le pouvait. Bastila hocha vaguement la tête lorsqu’elle ajouta qu’ils pourront discuter ou échanger, mais plus tard, oui. Inutile de s’attarder sur cette planète maintenant qu’elles avaient leur homme. Le vaisseau n’était plus très loin, à présent, et une fois à l’intérieur, la première chose à faire fut d’attacher leur prisonnier et le jeter dans un coin. Une fois fait, la jeune femme se glissa sur le siège du pilote puis actionna les moteurs, réfléchissant en même temps à l’itinéraire qu’elles devaient prendre. L vaisseau décolla avec une certaine grâce avant de fuser vers le ciel puis vers l’espace, quittant l’atmosphère de cette planète. Très bien.

En chemin, Bastila reprit contact avec la Rébellion et les nouvelles n’étaient pas très bonnes… Hésitante, elle jeta un regard derrière, pour voir où était Mara, puis le reporta sur le tableau de bord, son casque sur les oreilles. Sa consœur était enceinte, si elle lui disait maintenant où était son compagnon, elle allait courir l’aider et mettre du même coup la vie de son enfant en danger ! Elle ne pouvait pas ignorer ce danger-là, Luke était sans doute capable de s’en tirer, il aura de l’aide, par contre, le bébé, lui, dépendait entièrement de sa mère et si elle était capturée ou blessée… Pouvait-on ne rien lui dire ? Il faudrait trouver un moyen pour qu’elle ne l’apprenne pas par hasard non plus. Bastila ôta le casque et se frotta un peu les yeux, mettant le vaisseau en pilotage automatique pour le moment. Déjà, faire comprendre à leur consœur qu’elle devait faire plus attention à elle. Pas de test de grossesse sous la main, mais elle pouvait toujours lui fournir la preuve en lui faisant une petite analyse de son sang, elles avaient le matériel pour. A moins qu’elle ne le lui dise platement, c’était une option.

– Mara ?

Bastila se leva et se tourna vers elle, voyant déjà venir le choc, mais ce n’était pas bien grave, tant qu’elle comprenait qu’elle ne devait plus se mettre en danger.

– Je m’en veux d’avoir compris si tard, sans quoi je vous aurai empêché dès le début de venir sur Taanab. Donc. La fatigue que vous ressentez, plus tout le reste, c’est assez simple à expliquer, vous êtes enceinte. Pas de beaucoup, un mois ou deux selon moi, mais c’est certain.Donc une fois que nous serons arrivées, il vaudrait mieux que vous restiez tranquille… sachant que l’Empereur éprouve une certaine haine pour votre compagnon, il serait sûrement ravi de s’en prendre à ce bébé et vous-même, s’il vous met la main dessus. D’autant plus depuis que vous l’avez trahi, en revenant à la Lumière.
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Ven 8 Sep 2017 - 15:45
– Pour être franche avec vous, je cherche à le rencontrer pour discuter. Revan était une légende à mon époque. Un jedi passé du côté obscur et qui en est revenu. Certaines personnes, dont je fais partie, pensent que nous pouvons trouver un équilibre dans la Force non pas en étant Sith ou jedi mais les deux à la fois. Nous nous appelions les revanites et avions vocation à rendre l'Empire plus humain. Je souhaite discuter avec celui qui a inspiré notre philosophie..

On ne pouvait pas lui reprocher de ne pas vouloir rater la chance de rencontrer en personne celui qui avait pu l'inspirer, en tout cas, ce point-là était clair. Jedi et Sith à la fois... Mieux valait avoir une santé mentale en béton, avant d'oser l'imaginer, et surtout être parfaitement certain de son équilibre personnel. Bastila hocha la tête puis déclara qu'elle l'aidera, si elle pouvait. Elle était sûrement la mieux placée de toute pour prévoir les futurs déplacements et actions de Revan, même s'il possédait un caractère un peu particulier en soit. Mara se leva et s'apprêtait à soulever de nouveau leur prisonnier lorsque Sarkiss passa devant elle et s'en chargea elle-même, avant d'ajouter qu'il était bien temps d'y aller. Pendant le reste du trajet, jusqu'au vaisseau, la rouquine resta parfaitement silencieuse, plongée dans ses pensées. Elle réfléchissait aux conséquences possibles, sur l'Ordre Jedi et les Siths, avec toutes ces arrivées et parfois disparitions, nouveaux départs. La galaxie allait-elle replonger dans une nouvelle guerre, confrontant les utilisateurs du côté obscur et ceux du côté lumineux ? Et s'ils en arrivaient là, comment stopper le conflit avant qu'il ne dégénère aussi puissamment que par le passé ? Savoir ce qui pendait au nez de chacun n'était jamais assez pour éviter une guerre, ils étaient coincés, tant que le dialogue ne s'installait pas.

Une fois dans le vaisseau, elles attachèrent le prisonnier dans un coin puis Bastila s'installa au siège pilote, s'occupant rapidement des préparatifs de départ. Après leur décollage, Mara l'entendit aussi prendre contact avec la Rébellion, n'écoutant pas ce qu'elle racontait et s'éloignant un peu vers l'arrière, vérifiant qu'aucune des deux autres ne faisait attention à elle. Une fois assurée d'être tranquille, elle passa une main sous sa tunique pour se masser un peu le ventre et respirer à fond. Une fois, deux fois, tranquillement, profondément. Remettant sa tenue en place, elle regarda encore derrière puis s'étira un peu, les yeux fermés, avant de se reprendre, affichant un air calme, comme si de rien n'était. Tout allait très bien. Revenant vers le poste de pilotage, elle se pencha sur leur prisonnier au passage pour contrôler son état, rassurée en le voyant toujours enfoncé dans ses songes. Le temps qu'elles arrivent, il sera toujours endormi, il suffira de le livrer à la Rébellion puis chacune pourra poursuivre ses propres missions. Bastila allait sûrement accompagner Sarkiss, à la recherche de Revan, et elle-même comptait rejoindre les autres membres de le Temple pour s'assurer que Ben allait bien avant de poursuivre sur autre chose.

– Mara ?

– Qu'il y a-t-il ?

La jeune femme se redressa en jetant un coup d'oeil à sa consœur, tout à coup plus inquiète en voyant son air extrêmement sérieux. Il y avait eu un problème au Temple ou avec la rébellion ? Un vaisseau de l'Empire était juste derrière pour venir les massacrer ? Non, si c'était le cas, elle aurait juste lancé de s'accrocher avant de filer pour leur échapper.

– Je m’en veux d’avoir compris si tard, sans quoi je vous aurai empêché dès le début de venir sur Taanab. Donc. La fatigue que vous ressentez, plus tout le reste, c’est assez simple à expliquer, vous êtes enceinte. Pas de beaucoup, un mois ou deux selon moi, mais c’est certain. Donc une fois que nous serons arrivées, il vaudrait mieux que vous restiez tranquille… sachant que l’Empereur éprouve une certaine haine pour votre compagnon, il serait sûrement ravi de s’en prendre à ce bébé et vous-même, s’il vous met la main dessus. D’autant plus depuis que vous l’avez trahi, en revenant à la Lumière.

Il y avait de ces moments où des phrases, pourtant simples, peinaient à vous monter jusqu'au cerveau car vous aviez tout à coup l'impression qu'on étouffait toutes vos pensées avec du coton. Mara fixa Bastila avec le vif espoir qu'elle s'écrit "C'est une blague !", espoir qui mourut cependant bien vite. Elle avait reposé les deux mains sur son ventre sans même le réaliser, sans rien dire, essayant d'assimiler ce que venait de lui dire la Jedi. Elle était enc... Une minute, non, stop, c'était parfaitement impossible ! Se retournant vivement, elle fila dans le vaisseau vers le petit poste de contrôle médical, en ôtant ses gants un peu vite pour se piquer le doigt et mettre un peu de sang dans l'appareil. Ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas être... Pas... En attendant les résultats, elle tâcha de rester calme et stoïque, tapotant du bout des doigts sur le bord de l'appareil et repoussant ses longs cheveux roux derrière ses épaules. Lorsque la machine daigna enfin rendre réponse, Mara se mordit les lèvres si fort qu'une légère goutte de sang en jaillit, pâlissant un peu.

– Comment avez-pu deviner que j'étais... murmura-t-elle très bas.

Elle releva sa tunique pour mieux regarder son ventre, en tremblant un peu, sans rien voir du tout. Elle n'avait même pas pris de poids ! Il n'y avait que ce tiraillement régulier et persistant, la fatigue, les nerfs parfois, rien de plus. Donc c'était pour ça que les deux autres s'étaient comportées ainsi. Mara soupira assez fort en rebaissant sa tunique, fixant l'ordinateur de bord en reprenant son calme. Donc elle était bel et bien enceinte... Très bien. D'accord. Léger imprévu à gérer.

– Je sais ce que je risque avec l'Empereur, reprit-elle d'un ton plus calme. Je ferai tout pour préserver ce bébé.

Son bébé... L'idée avait encore un peu de mal à faire son chemin, mais d'accord, très bien...
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Sam 9 Sep 2017 - 21:10


Je suivis Bastila jusqu'à leur vaisseau camouflé. Nous montâmes à bord et elle m'indiquèrent l'endroit où déposer l'impérial. Je l'installais du mieux que je pus tout en faisant bien attention que chaque menottes et liens étaient indétachable par la personne attachée. Puis je rejoignis un siège et m'installais à mon tour pendant que Bastila prenait d'autorité la place de pilote. Cela m'arrangeait fortement car je pouvais étudier cet étrange duo tout en restant suffisamment proche de l'officier de propagande pour réagir rapidement si nécessaire. Nous décollâmes et entrâmes dans l'immensité de l'espace sidéral. Un poids inconscient s’ôta de ma poitrine. Il allait falloir que je me fasse à être prche de l'Empire sans plus en être. J'avais conscience de ma particularité et après ce que j'avais vu sur Korriban, je n'avais aucune envie de finir dans les mains d'un quelconque psychopathe. La Maître Jedi appela sa base puis nous passâmes en hyperespace. Les choses allaient devenir intéressante d'une seconde à l'autre. Voilà ce que je me disait quand elle s'adressa à Mara.

Un sourire dépité traversa mon visage quand Bastila s'exprima. Même moi qui était une ancienne sith aurait eu plus d'empathie et de tact. J'avais croisé quelques fois Satele et je comprenais maintenant d'où provenait le manque de diplomatie et de sentimentalisme dans cette famille. De vrais banthas... Heureusement que Theron était différent. Mon esprit divagua. Que faisait-il ? Comment avait-il réagit à ma disparition ? Une boule se forma dans ma gorge et je pris une grande inspiration. Pourvu qu'il ne lui arrive rien. Theron était ma vie, ma raison d'être, mon âme. J'expirais et me réfléchis. S'il lui arrivait quoique ce soit, je devais faire confiance en la Force pour me l'apprendre. Après tout, je m'étais totalement laissée guidée par Elle depuis qu'elle m'avait envoyée ici et cela avait été plutôt une réussite.

Mara Jade a écrit:
Je sais ce que je risque avec l'Empereur, reprit-elle d'un ton plus calme. Je ferai tout pour préserver ce bébé.

Je levais le visage vers la dénommée Mara. Je n'avais même pas eu conscience de m'être détournée. Elle semblait accepter la chose facilement. Peut-être un peu trop. Je me permis de lui dire :

- Les enfants sont le bien le plus précieux que la Force et l'Amour puissent offrir. Ce petit être n'aura que vous pour l'aimer, le chérir et le protéger. .

Ma voix était différente. Sincère, vivante. Pas celle que j'utilisais habituellement pour cacher mes émotions. J'offris un bref sourire à la future mère :

- Ne doutez jamais, faites toujours de votre mieux pour lui et faites confiance à la Force. Vous verrez que tout ira bien et vous serez une très bonne mère.

Sur ces mots que j'avais espéré réconfortants et rassurants, puisé dans mon côté lumineux et le souvenir de ma mère, je quittais mon siège et me dirigeais vers le prisonnier pour faire mine de vérifier les effets du poison. Ce voyage dns le futur était décidément beaucoup chargé en nostalgie. D'abord Korriban, puis Revan et maintenant la maternité. Qu'est ce que la Force me réservait par la suite ? Ce voyge initiatique promettait d'être très intéressant.
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Jeu 12 Oct 2017 - 15:58
Peut-être aurait dut-elle se montrer un tantinet moins brute, finalement, mais Bastila n’avait pas l’habitude de garder la langue dans sa poche et s’exprimait toujours de façon très claire, pour ne pas dire très cash et brutale, das la plupart des occasions. Sa consœur la fixa en appuyant les deux mains sur son ventre puis se retourna vivement pour aller a petit poste de contrôle médical, se piquer le doigt pour faire une rapide analyse de sang. Bastila ne bougea pas de sa place en attendant, les bras croisés, sentant monter la crise de panique ou d’angoisse. Ça devait sans doute faire beaucoup… Ancienne élève de Palpatine, ancienne meurtrière et espionne, devenue Jedi après être tombée amoureuse de celui qu’elle devait assassiner, et se découvrant maintenant enceinte de lui. Car oui, le père ne pouvait être que ce blondinet un peu naïf croisé rapidement au Temple… Toujours silencieuse, la jeune femme attendit, la regardant prendre connaissance du résultat du test, positif, bien sûr, et l’avaler, surtout. Elle en était en train de soulever sa tunique, comme si la seule force du regard pourrait lui permettre de voir le fœtus. Elle se calma néanmoins, enfin, en apparence… Bastila fronça un peu les sourcils en sentant la tension extrême qui se dégageait d’elle, inutile même de manier la force pour le réaliser, tout son corps la trahissait. Hum, finalement, il ne serait peut-être pas inutile que Bastila apprenne à annoncer les choses un peu moins platement.

– Je sais ce que je risque avec l'Empereur, reprit-elle d'un ton plus calme. Je ferai tout pour préserver ce bébé.

– Les enfants sont le bien le plus précieux que la Force et l'Amour puissent offrir. Ce petit être n'aura que vous pour l'aimer, le chérir et le protéger.

Elle et son père, s’il survivait à Palpatine, néanmoins. En tout cas, la nouvelle semblait avoir éveillé quelque chose en Sarkiss, elle devait bien être la seule à être déjà capable de se réjouir très sincèrement de la nouvelle. Mara était sous le choc et Bastila s’inquiétait surtout de savoir les horribles expérimentations que pourraient commettre certains Siths sur une Jedi enceinte. Avec ça, ce qui l’inquiétait également était de trouver le moyen d’éviter que ladite Jedi enceinte ne se précipite au secours de son mari, ou futur mari, enfin bref, du père du bébé, dès qu’elle apprendra ce qui était arrivé. Lui mentir, oui, mais ça ne tiendra pas longtemps, hélas… Peut-être assez longtemps pour l’empêcher de partir avec eux en mission, néanmoins, ils devaient s’arranger pour cela. Bastila connaissait assez peu sa consœur mais déjà bien assez pour savoir qu’elle fera tout pour venir et aider son petit ami, enceinte ou pas enceinte.

– Ne doutez jamais, faites toujours de votre mieux pour lui et faites confiance à la Force. Vous verrez que tout ira bien et vous serez une très bonne mère.

Sans doute… Elle n’avait peut-être même plus de souvenirs de sa propre mère et personne dans l’Ordre pour lui donner des conseils à ce sujet. Penser à ça lui ramena en mémoire le cri joyeux de Revan lorsqu’il avait affirmé qu’ils avaient eu un fils, lui et elle. La présence même de Sarkiss ici prouvait que c’était vrai, qu’ils avaient une descendance. L’instinct maternel n’ayant pas encore pris Bastila, elle avait le plus grand mal à s’imaginer à la place de Mara, apprenant une grossesse et devait composer avec le fait d’avoir un bébé grandissant dans son ventre. C’était… un peu trop étrange. Beaucoup trop. Bien trop. Se réinstallant au siège pilote, Bastila se concentra plutôt sur le voyage, durant un temps, échangeant parfois quelques communications avec une des bases rebelles, où elles se rendaient, pour livrer le colis. Durant tout le temps du trajet, grâce à leurs « bons soins », leur prisonnier resta inconscient et fut donné comme ça, lorsqu’elles purent atterrir. Bastila incita très fortement Mara à rentrer de suite dans la base pour voir un droïde médecin puis arrêta Sarkiss par le bras, lançant un regard à la rouquine qui s’éloignait.

– Revan et moi allons participer à une mission de secours, dont nous devons voir le plan avec les Rebelles. Trois des nôtres et un des leaders de la Rébellion ont été capturés par l’Empire, dont, dans le tas, le père du bébé que porte Mara. Elle voudra sûrement y aller, il faudra l’en empêcher. Mais si vous souhaitez revoir Revan… Serez-vous des nôtres ?
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Ven 13 Oct 2017 - 18:58


Le reste du vol se passa doucement. Chacune resta dans son coin, n'ajoutant mots. Pour montrer ma bonne fois, je n'avais pas cherché à découvrir où le vaisseau se rendait. la sortie d'hyper espace nous mena devant une planète parcourut d'une Force plutôt claire et apaisante. Je cherchais dans ma mémoire mais j'étais quasiment sûre de n'être jamais venue ici. Je me sanglais, n'intervenant en rien dans le pilotage et regardant la Maître jedi faire son approche. Elle parlait avec des gens dans son micro, récupérant les diverses informations pour se poser. J'étudiais la planète au fur et à mesure que nous approchions. Je pouvais deviner qu'elle n'était que peu habitée mais détectais un gros puits de Lumière. Nous nous posâmes et j'aidais les deux jedis à remettre l'impérial à des gens qui se chargeraient de le faire parler.

Je ne dis rien et restais en retrait tandis que Bastila persuadait sa compagne de rejoindre l'infirmerie le plus rapidement possible pour faire les check-up nécessaires. La future mère ne fut pas très difficile à convaincre. Alors que Mara s'éloignait, l'ancêtre de mon époux m'attrapa pas le poignet. Je ne réagis pas même si instinctivement j'eus un mouvement de recul. Je n'avais pas pour habitude d'être touchée. Seul Theron avait su m'apprivoiser. Sans quitter Mara des yeux, la Maître jedi me parla.

Je posais mon regard sur la jeune femme qui disparaissait dans un bâtiment avant de regarder Bastila.

- Je vous porterais assistance Maître Bastila. J'ai déjà vu Revan à l’œuvre il y-a quelques temps sur Korriban. Je pense que je pourrais vous être utile. Quand à votre amie, il serait en effet souhaitable qu'elle ne s'implique pas dans quelque chose d'aussi dangereux qu'une mission de sauvetage.

Nous n'avions pas bougé du terrain d’atterrissage. Une légère brise me caressa le visage.

- Maître, qu'allez-vous dire concernant ma présence ? Je ne suis ni Sith, ni Jedi. Aucun camp n'accepte les gens comme moi et je tiens à revenir à mon époque auprès de mon époux lorsque la Force aura décidé ma mission ici terminée.

Mes mots semblaient parfaitement maîtrisés derrière mon masque d'impassibilité qui s'était remis en place dès que nous étions sortis d'hyperespace. Pourtant, l'inquiétude raisonnait en moi. Je n'avais pas eu l'intention d'approcher les Jedis d'aussi prêt ni même leur rébellion. Mais je suivais la voie tracée par la Force.

- De plus, y-aurait-il une cantina où je pourrais loger en attendant que vous m’indiquiez les détails du plan et que nous partions ?
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Mar 24 Oct 2017 - 10:15
– Je vous porterais assistance Maître Bastila. J'ai déjà vu Revan à l’œuvre il y a quelques temps sur Korriban. Je pense que je pourrais vous être utile. Quand à votre amie, il serait en effet souhaitable qu'elle ne s'implique pas dans quelque chose d'aussi dangereux qu'une mission de sauvetage.

Mettons qu’il faudra surtout faire en sorte qu’elle n’apprenne rien, ou plutôt, qu’elle l’apprenne trop tard pour faire quoi que ce soit. Si elle n’était pas enceinte, Bastila aurait accueillie sa présence à bras ouverts. Enfin… Bastila hocha vaguement la tête, sans cesser de fixer l’endroit où avait disparu sa jeune consœur, le regard un peu plus sombre. Elle repensa ensuite à ce que venait de dire leur descendante, « déjà vu Revan à l’œuvre ». Comment se faisait-il qu’elle n’était pas restée plus longtemps avec lui pour discuter, si elle y tenait tant ? A moins que Revan… Oh, c’était sûrement ça, oui. Elle se retint à très grande-peine de lever les yeux au ciel en imaginant ce que son probable-futur-époux avait bien pu faire pour écarter sa descendante de son chemin. L’avait-il jetée dans une capsule de sauvetage, abandonnée sur une planète quelconque, assommée puis abandonnée sur une planète sur son chemin ? La question lui brûla un petit instant les lèvres puis elle finit par soupirer légèrement. Bah, peu importe le moyen, après tout, à quoi d’autre pouvait-on s’attendre d’un homme qui avait osé posé le genou à terre au milieu d’un combat pour la demander en mariage. Cet épisode la choquait toujours, il ne s’était reculé à temps que d’un millième de seconde avant qu’elle ne le coupe en deux. Au moins avait-il d’excellents réflexes.

– Maître, qu'allez-vous dire concernant ma présence ? Je ne suis ni Sith, ni Jedi. Aucun camp n'accepte les gens comme moi et je tiens à revenir à mon époque auprès de mon époux lorsque la Force aura décidé ma mission ici terminée.

– Simplement que vous êtes une mercenaire, personne n’y trouvera rien à y redire si vous venez avec Revan.

D’une façon plus générale, personne, une fois que ce cher Revan se trouvait dans les parages, ne trouvait rien à dire sur les bizarreries des autres, car le maître Jedi les collectionnait tant à lui seul que chacun avait l’air tout à fait normal, à côté de lui. Du côté Sith, c’était pareil avec Plagueis. A côté du Muun, tous les Siths semblaient normaux et sains d’esprit. Enfin bref. A présent, Bastila comptait aller retrouver les chefs de la Rébellion qui comptaient se mêler à l’affaire d’Alderaan et obtenir plus de renseignements, ce qui s’était passé exactement, qui était impliqué, pourquoi, comment et ce qui était déjà prévu. Elle n’aura sans doute pas les détails tout de suite mais voulait en revanche avoir un résumé précis de la situation de base et des forces en présence.

– De plus, y aurait-il une cantina où je pourrais loger en attendant que vous m’indiquiez les détails du plan et que nous partions ?

– Suivez-moi, dans ce cas, je vais vous indiquer, c’est sur mon chemin.

Elle lui fit signe de venir avec elle, marchant d’un pas rapide, plongée dans ses pensées. Alderaan… Elle connaissait finalement peu la planète, du moins, elle la connaissait comme champ de bataille, pas comme un terrain en paix servant de moyen de pression pour l’Empire. Le plus inquiétant dans cette affaire était le manque absolu d’armée, sur cette planète, ils allaient être des proies si faciles pour l’Empire ! Le pacifisme, c’était très bien, un concept des plus jolies, sauf lorsqu’il était poussé à un tel point que vous en deveniez de simples proies. Bastila soupira un peu puis montra à Sarkiss où elle pouvait manger et se reposer, avant de poursuivre son chemin de son côté. Voyons voir les forces des Rebelles, à présent…
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