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Interrogatoire à l'hôpital

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Mer 24 Nov 2021 - 10:39
Pour le moment, leur petite fille avait été confiée à Namia, qui avait très gentiment accepté de la garder avec elle, le temps que sa mère soit transférée sur Copero. D’ici quelques jours, environ. Il était plus rassurée en la sachant là-bas, pour le moment, qu’avec eux à l’hôpital. Lorsqu’ils seront de retour sur Copero, ça sera plus facile. D’ici là, il tentait de remonter un peu le moral de sa femme et la distraire, pour ces longues journées passées à l’hôpital. Il avait été prendre des nouvelles de tout le monde et lui avait même ramené des photos des jumeaux, dans leur couveuse. Namia lui avait confié inciter le jeune couple et ses deux nouveaux-nés à déménager, d’ailleurs. Une bonne idée, ça ne sera pas plus mal pour eux non plus. Pour eux aussi, par contre, ça devait attendre un peu. Le temps de trouver où loger ailleurs puis, si jamais les petits étaient encore en couveuse à ce moment-là, organiser leur transfert dans une autre maternité, de même type.

Pour ce matin, un autre soucis l’attendait. Un inspecteur de la police devait passer pour les interroger, Lorana et lui. Thrass n’avait jamais eu affaire à la police, de toute son existence, il ignorait donc comment ce genre de chose se déroulait… Il avait côtoyé des membres de l’armée, rien de plus, leur organisation était très différente de celle de la police. Installé sur une chaise près du lit d’hôpital, comme à son habitude, il discutait à voix basse avec sa femme, en attendant l’arrivée de cet homme. Cette fois, deux de leurs gardes du corps restaient avec eux dans la chambre, chacun dans un coin, en essayant de se faire le plus discret possible. Cette protection rapprochée avait beau être nécessaire, elle le rendait assez nerveux, au fond. Être suivi par des gardes du corps en permanence, ce n’était pas comme ça qu’il avait imaginé passer sa vie… Le sentiment de danger restait permanent, avec ça.

Un peu plus tard, ledit inspecteur arriva à l’heure convenue, quasiment à la seconde prêt. A son arrivée, Thrass se leva pour l’accueillir poliment et dans les formes, comme il se doit. Lorana devra se contenter de dire bonjour depuis son lit d’hôpital. Elle se sentait un peu mieux, maintenant, mais restait quand même très fatiguée. Thrass espérait donc que cet entretien ne dure pas des heures, il n’avait pas envie que son épouse en ressorte complètement épuisée, ce ne serait pas bon du tout pour sa santé. L’un des gardes avait prévu une autre chaise et une petite table pour que l’inspecteur puisse s’y installer, une fois passé les formalités d’usage, l’ancien politicien se rassit à sa place initiale, près de sa femme. Ils avaient bien fait de confier leur enfant à Namia, décidément, ça n’aurait pas été simple de répondre à la police tout en tenant dans les bras une fillette de deux mois qui ne restait pas forcément sage très longtemps.

"Très bien… Juste avant de commencer, pouvez-nous dire qui dirige cette enquête ?"

La question n’était pas forcément innocente. Thrass restait méfiant et avait besoin de connaître ce genre de détails, pour mieux préparer la suite…

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Ven 3 Déc 2021 - 13:44

Pnj Inspecteur de police, Co'lum'bo, 47ans.



L'inspecteur d'un âge qui devait faire dans la quarantaine pas mal entamé sorti tranquillement de son vieux speeder, dont il avait garé à proximité de l'hôpital, là où avait été envoyé pour un interrogatoire. Il fumait un grand cigare, puis par respect pour le lieu dans lequel il allait se retrouver, il l'éteignit en l'époussetant, et par réflexe il le rangeât dans la poche de devant, dans son vieux imperméable blanc cassé qui celui-ci lui arrivait jusqu'aux genoux. Il constata qu'il avait oublié un précédent cigare déjà entamer dedans, soupira un peu mais rangea le nouveau avec. Il observa un instant son reflet dans une des vitre de son speeder, essaya tant bien que mal de coiffer sa courte chevelure bouclée et désordonnée, mais rien n'y faisait, tant pis.

Il vérifia rapidement s'il avait tout ce qu'il lui fallait, son holopad dans sa première poche intérieure, super, deux œufs durs pour si jamais il avait un petit creux, dans une seconde poche, merveilleux. Il emboita le pas jusque dans l'hôpital, où il se frotta à une brochette de sécurité bien renforcé du clan Mitth, puis après avoir confirmé son identité et subit la fouille corporelle, il se rendit à la chambre que l'on lui avait indiqué. Enfin avant il s'arrêta un instant à une machine à boisson, histoire de se prendre un petit remontant bien chaud et sucré, il avait encore un tout petit peu de temps devant lui. Une fois servit il se dirigea en direction de la chambre de la victime de cet assassinat raté en beauté.

Il arriva pratiquement à l'heure convenue, il n'a jamais été en retard quand il s'agissait de son travail, être rigoureux c'était l'une de ses qualité. Il vit dans la chambre d'un premier temps les gardes du corps, dont on lui avait averti la présence auparavant, puis le dénommé Mitth'ras'safis qui s'était levé pour venir l'accueillir, avec toute les formes comme il se doit dans leur bonne vieille société. Son épouse, la victime, Mitth'lorana'Safis, ne pouvait que rester dans son lit avec son état et le salua depuis ce dernier. On lui présenta un petite table et une chaise qui avaient été amené et disposé à bonne distance rien que pour lui, il alla donc s'y installer, se trouvant face au couple, dont le mari se rassit auprès de sa conjointe. L'inspecteur prit un bref instant pour sortir son datapad le déposer devant lui et démarrer l'enregistrement de leur entretien, comme il est d'ordinaire dans la profession.

- Très bien… Juste avant de commencer, pouvez-nous dire qui dirige cette enquête ? Embraya le mari sans préambule.

Et aller, voilà quelqu'un qui cherche encore à se mêler des affaires qui ne le regarde pas et c'est tombé sur lui pour lui répondre afin de le remettre à sa place, non pas qu'il manque de tact, mais les merdeux dans son genre sont une nuisance dans son métier. Et mais attends une minutes, est-il possible que ce type ignore les protocoles des forces de l'Ordre de Csilla ?

- Pardonnez mon étonnement, mais dites-moi, vous n'avez pas l'air familier avec nos procédures ou je me trompe ? Non ? Bien alors vous devez savoir cher monsieur Safis qu'il n'est pas dans mes prérogatives de vous répondre pour une telle question et encore moins de subir un interrogatoire, c'est mon métier normalement... Néanmoins je peux parfaitement vous dire que j'ai été envoyé par le commissariat du septième district, vous pourrez éventuellement prendre contact avec mes supérieurs et voir s’ils sont autorisés à vous répondre là dessus. Mais je ne vous cache pas que comme ici vous êtes seulement témoins dans cette affaire sordide, il y a peu de chance que votre demande ne soit accordée.

Il but une bonne rasade sa boisson chaude avant de reprendre.

- Hum... Voilà, avant toute chose je tiens à vous avertir que notre entretien est entièrement enregistré pour la bonne tenue des procédures de l'enquête. Et ne vous en faites pas madame Safis, l'entretien ne durera pas des heures, j'ai bien conscience de votre état de santé précaire dans lequel vous vous trouvez, même pour une... Jedi ? C'est ça ? ... Hum vous savez si même ma femme venait à apprendre que je vous ai malmenés elle n’hésitera pas à me faire dormir sur le divan, vous auriez vu lorsqu'elle a appris que c'était moi qui était en charge de venir vous voir, elle était prête à venir prendre ma place pour vous donner des encouragements et euh... oh oui pardon je digresse... je digresse...

Il se racla bruyamment la gorge.

- Donc, je suis l'inspecteur de police Co'lum'bo, chargé dans la présente affaire de vous interroger pour apporter vos témoignage dans la dites enquête sur, à savoir la tentative d'assassinats sur votre personne, Madame Mitth'lorana'safis, une Jedi, épouse de Monsieur Mitth'ras'safis ancien administrateur du clan Mitth, ici présent pour témoigner. Tout ce qui sera dit ici, sera présenté devant un tribunal comme preuve pour l'enquête dans un éventuel procès. Madame, Monsieur Safis, jurez-vous que tout ce que vous me répondrez sera la vérité véritable et que vous signerez la décharge justifiant toute vos paroles ?

Il attendit un instant que le couple lui réponde par l'affirmative, avant de continuer.

- Bien alors déjà madame Safis, je vous demande si vous en avez la force, de me décrire exactement les circonstances qui ont précédé votre attaque jusqu’au fait de celle-ci pour commencer, et si... L'inspecteur leur montra une à une les holo-projection des agresseurs. Si vous reconnaissez quelqu'un parmi ces gens ? Je vous précise que ce sont eux qui vous ont agressé.


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Ven 3 Déc 2021 - 17:48
Ils étaient arrivés depuis… Un mois, environ… Oui, ça devait être ça, environ un mois, dans l’Ascendance. Une tentative de meurtre à son actif en à peine quelques semaines, ce n’était pas mal, très rapide, ça vous mettait directement dans l’ambiance. Au moins, l’accueil avait été tout aussi piquant que le premier auquel elle avait eu droit, dans les Régions Inconnues. Maintenant qu’elle commençait à retrouver ses esprits, même si elle était toujours très fatiguée, ce petit détail ne manquait pas de lui tourner dans un coin de l’esprit. Comme d’imaginer la réaction de celles et ceux qui, au temple, s’étaient élevés contre ce départ, en arguant que ça pouvait être dangereux. Douce ironie du sort. Elle y pensa tout en parlant à voix basse avec Thrass, puis en lançant parfois des petits coups d’œil aux deux gardes du corps postés directement dans la chambre. En apparence, ils ne leur prêtaient pas attention, mais elle commençait à repérer les signes trahissant une attention accrue. Peut-être qu’à force de temps et de travail, elle arrivera mieux à repérer facilement tous ces petits détails, l’informant sur l’humeur ou les manies de son entourage.

Ils discutèrent jusqu’au moment où l’inspecteur de police annonça son arrivée. A l’heure, pile, comme elle vérifia rapidement sur l’horloge. Thrass se chargea de l’accueil, elle ne pouvait pas encore se lever et dû se contenter de le saluer depuis son lit d’hôpital. L’un des deux gardes du corps avait visiblement reporté son attention sur l’inspecteur s’installant à la table prévue pour lui, le second surveillait toujours la fenêtre et la porte de la chambre. Une surveillance renforcée à l’extérieur, comme lui avait confirmé Thrass. Décidément, l’Aristocra ne plaisantait pas, lorsqu’il avait dit avoir renforcer les moyens et que personne de suspect ne pourra plus les approcher à moins de deux systèmes. Sauf en se cachant avec soin ou en dissimulant ses intentions… Elle ne ressentait pas le même sentiment de danger immédiat avec cet homme qu’avec le docteur Borell, en tout cas. De toute manière, pourquoi se méfier aussitôt de tous et toutes… Il y avait cette attaque, d’accord, mais ce n’est pas pourtant qu’elle allait voir en chacun un criminel en puissance, il ne fallait pas être complètement paranoïaque.


« Très bien… Juste avant de commencer, pouvez-nous dire qui dirige cette enquête ? »

« Pardonnez mon étonnement, mais dites-moi, vous n'avez pas l'air familier avec nos procédures ou je me trompe ? Non ? Bien alors vous devez savoir cher monsieur Safis qu'il n'est pas dans mes prérogatives de vous répondre pour une telle question et encore moins de subir un interrogatoire, c'est mon métier normalement... Néanmoins je peux parfaitement vous dire que j'ai été envoyé par le commissariat du septième district, vous pourrez éventuellement prendre contact avec mes supérieurs et voir s’ils sont autorisés à vous répondre là dessus. Mais je ne vous cache pas que comme ici vous êtes seulement témoins dans cette affaire sordide, il y a peu de chance que votre demande ne soit accordée. »

Pourtant, c’était une question simple… Sur toutes les affaires qu’elle avait connu ou suivi de loin, la personne en charge de l’enquête ne se cachait pas derrière les inspecteurs de terrain. Ici, cependant, elle ne savait pas non plus comment les choses se déroulaient habituellement. L’inspecteur poursuivit sans attendre, après deux gorgées de ce qui semblait être du café, pour préciser que tout allait être enregistré. Bien entendu, c’était normal. Elle ne s’était par contre pas attendue à ce qu’il se mette tout à coup à parler de sa femme plutôt qu’enchaîner sur l’enquête en question. Bon, au moins, il avait un peu moins d’être un robot que certains… qu’elle ne citera évidemment pas. Il était déjà rassurant d’entendre que ça n’allait pas durer des heures et des heures… Si les cérémonies officielles étaient déjà interminables, elle avait eu de grosses craintes sur la durée d’un interrogatoire, même pour les témoins. Ou alors, c’était bel et bien sensé durer une bonne dizaine d’heures mais on avait ordonné à cet homme de faire plus court car le contexte était un peu particulier. Allez savoir.

« Donc, je suis l'inspecteur de police Co'lum'bo, chargé dans la présente affaire de vous interroger pour apporter vos témoignages dans ladite enquête sur, à savoir la tentative d'assassinat sur votre personne, Madame Mitth'lorana'safis, une Jedi, épouse de Monsieur Mitth'ras'safis ancien administrateur du clan Mitth, ici présent pour témoigner. Tout ce qui sera dit ici, sera présenté devant un tribunal comme preuve pour l'enquête dans un éventuel procès. Madame, Monsieur Safis, jurez-vous que tout ce que vous me répondrez sera la vérité véritable et que vous signerez la décharge justifiant toute vos paroles ? »

« Bien sûr. »

Heureusement que Thrass l’avait aidée, plus tôt, à se mettre dans une position semi-assise, ça lui évitait de se tordre le coup pour être capable de regarder l’inspecteur droit dans les yeux.

« Bien alors déjà madame Safis, je vous demande si vous en avez la force, de me décrire exactement les circonstances qui ont précédé votre attaque jusqu’au fait de celle-ci pour commencer, et si... Si vous reconnaissez quelqu'un parmi ces gens ? Je vous précise que ce sont eux qui vous ont agressé. »

Si elle examina les projections, par pur acquis de conscience, elle savait déjà qu’elle ne pourra pas reconnaître ces personnes. Elle ne connaissait encore que très peu de monde, dans l’Ascendance, il était déjà évident qu’elle n’avait jamais pu croiser ses agresseurs auparavant. Même par hasard, dans la rue.

« Je ne reconnais aucun d’entre eux. Pour ce qui est des circonstances, j’avais passé la journée, comme d’habitude, au chevet d’une amie hospitalisée à la maternité à ce moment-là, Tayla Vanto. Je suis sortie en début de soirée, là encore comme d’habitude, pour rentrer à son appartement, où je vivais le temps de mon séjour sur Csilla. C’est à la sortie sud de la maternité, sous la galerie et le parking couvert, que les agresseurs attendaient, à la sortie. Juste avant le petit parc. Ils m’ont tiré dessus une première fois, puis une autre fois, quand j’étais déjà à terre. »

Sans réussir à la tuer, autant par un coup de chance incroyable car ils l’avaient fait à bout portant et grâce à l’intervention inopinée de ses deux anges gardiens. Dont elle n’avait pas encore la moindre idée qu’ils la suivaient discrètement. Au final, les circonstances de l’attaque étaient très simples. Un groupe de six personnes, venus lui tirer dessus en plein jour, devant témoins et pire encore, devant la porte d’une maternité. Ce qu’elle pardonnait le moins. Une fusillade éclatant alors que des mères et leurs bébés étaient dans les parages… C’était complètement écœurant.

« Il n’ont qu’à peine parlé. J’ai juste pu les entendre dire, avant la fin, qu’ils ne se rendront pas vivants. »

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Ven 3 Déc 2021 - 21:10
"Pardonnez mon étonnement, mais dites-moi, vous n'avez pas l'air familier avec nos procédures ou je me trompe ? Non ? Bien alors vous devez savoir cher monsieur Safis qu'il n'est pas dans mes prérogatives de vous répondre pour une telle question et encore moins de subir un interrogatoire, c'est mon métier normalement... Néanmoins je peux parfaitement vous dire que j'ai été envoyé par le commissariat du septième district, vous pourrez éventuellement prendre contact avec mes supérieurs et voir s’ils sont autorisés à vous répondre là dessus. Mais je ne vous cache pas que comme ici vous êtes seulement témoins dans cette affaire sordide, il y a peu de chance que votre demande ne soit accordée."

Non, en effet, il n’était pas habitué aux procédures de la police, n’ayant jamais eu affaire avec elle une seule fois de toute son existence et n’ayant jamais songé non plus y avoir affaire dans de telles circonstances ! Il n’avait fait qu’étudier le fonctionnement du tribunal militaire à une époque, parce qu’il s’inquiétait pour son frère, mais sinon… Bras croisés, il ne répondit rien et écouta simplement la suite, tout en se disant qu’il devra trouver un moyen de creuser cette question par d’autres moyens, un peu plus tard. Avec leur petit loin et en sécurité, sa femme sous la protection de ses gardes du corps, il pourra partir en ville avec un peu de soucis en tête. Même s’il devra rester sous la surveillance de son clan, coupant court ainsi à la discrétion, mais soit… Impossible d’y couper, dorénavant. Il ne tentera pas non plus de les semer… S’il osait le faire, difficile de dire qui, entre Mitth’san’suazee, sa femme ou son frère arrivera à le tuer en premier.

L’inspecteur semblait plus… Comment dire… Plus tranquillisé que ceux dont il avait l’habitude. Thrass restait un peu méfiant, c’est vrai, mais bien loin d’au même point qu’avec les docteurs de cet hôpital. Il était d’ailleurs très heureux que le patriarche de leur Clan ait imposé des médecins en qui il avait une parfaite confiance, pour s’occuper de sa femme. Il devrait vraiment se détendre, plutôt que suspecter tout le monde… Ce type appartenait à la police de Csilla, ce n’était pas un des médecins de cette association, il n’avait donc aucune raison de s’en méfier. On respire tranquillement ! Il décroisa les bras, posant la main droite contre celle de son épouse, sur le bort du lit. Ils pouvaient faire confiance à la police, au moins, ils ne pouvaient pas être mêlés à de sombres histoires d’expérimentations médicales douteuses. D’ailleurs, s’il avait mieux réagi, plus jeune, il aurait justement dû aller parler à la police des problèmes de leur père.

"Bien alors déjà madame Safis, je vous demande si vous en avez la force, de me décrire exactement les circonstances qui ont précédé votre attaque jusqu’au fait de celle-ci pour commencer, et si... L'inspecteur leur montra une à une les holo-projection des agresseurs. Si vous reconnaissez quelqu'un parmi ces gens ? Je vous précise que ce sont eux qui vous ont agressé."

"Je ne reconnais aucun d’entre eux. Pour ce qui est des circonstances, j’avais passé la journée, comme d’habitude, au chevet d’une amie hospitalisée à la maternité à ce moment-là, Tayla Vanto. Je suis sortie en début de soirée, là encore comme d’habitude, pour rentrer à son appartement, où je vivais le temps de mon séjour sur Csilla. C’est à la sortie sud de la maternité, sous la galerie et le parking couvert, que les agresseurs attendaient, à la sortie. Juste avant le petit parc. Ils m’ont tiré dessus une première fois, puis une autre fois, quand j’étais déjà à terre. Il n’ont qu’à peine parlé. J’ai juste pu les entendre dire, avant la fin, qu’ils ne se rendront pas vivants."

"Tayl’avan’to, de son nom Chiss," précisa-t-il. "La femme de Eli’van’to, le jeune humain qui a intégré la Flotte de Défense, il y a quelques temps. Elle a été hospitalisée avant la naissance de ses enfants."

Même s’il n’était pas spécialement agréable de rappeler que Thrawn avait envoyé un couple humain dans l’Ascendance, mieux valait le préciser quand même, histoire de bien situer le contexte. Ainsi, cet inspecteur pourra comprendre très facilement pourquoi Lorana était restée à son chevet, à la maternité. Étant la seule autre humaine de l’Ascendance et de surcroît déjà passée par la maternité, rien de plus logique à ce qu’elle soit venue l’accompagner durant son hospitalisation. Une information ajoutée d’un ton assez rapide, d’ailleurs, car n’était qu’une mise en contexte.

"Ces hommes ne sont sûrement que des pions. Le seul ayant vraiment eu une attitude suspecte, finalement, est l’ancien docteur retraité, Mib’orel’lux. Même s’il n’a pas été agressif directement, sa manière de faire et son attitude sur des événements passés sont assez troubles. Il a en plus déjà commis des actes de négligence par le passé, en donnant à notre père un soi-disant traitement qui le rendait très malade."

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Mer 12 Jan 2022 - 16:54


Pnj Inspecteur de police, Co'lum'bo, 47ans.

- Je ne reconnais aucun d’entre eux. Pour ce qui est des circonstances, j’avais passé la journée, comme d’habitude, au chevet d’une amie hospitalisée à la maternité à ce moment-là, Tayla Vanto. Je suis sortie en début de soirée, là encore comme d’habitude, pour rentrer à son appartement, où je vivais le temps de mon séjour sur Csilla. C’est à la sortie sud de la maternité, sous la galerie et le parking couvert, que les agresseurs attendaient, à la sortie. Juste avant le petit parc. Ils m’ont tiré dessus une première fois, puis une autre fois, quand j’étais déjà à terre. Ils n’ont qu’à peine parlé. J’ai juste pu les entendre dire, avant la fin, qu’ils ne se rendront pas vivants.

- Tayl’avan’to, de son nom Chiss. La femme de Eli’van’to, le jeune humain qui a intégré la Flotte de Défense, il y a quelques temps. Elle a été hospitalisée avant la naissance de ses enfants. Ajouta le mari en guise de précision.

- Merci pour cette information, je pense que ce sera un de mes collègues ou peut-être bien moi-même qui ira voir madame To, pour juste faire corroborer votre témoignage. Oh vous allez voir que ma femme voudras sans doute que j'insiste pour y aller, quand elle a une idée en tête je peux vous garantir qu'elle ne me lâche pas pendant longtemps, comme la fois où je devais repeindre la chambre de notre fils en vue de sa naissance, c'était il y a plus de vingt ans et elle passait son temps à... Oh euh désolé je digresse encore, je digresse...

Il se racla la gorge et bu d'autres gorgées de son café.

- Bien sinon je vous remercie Mme Safis pour votre témoignage, revivre un tel épisode traumatisant est une épreuve et vous en avez suffisamment dit. Je ne reviendrai pas dessus, si ce n'est que vous venez de dire corrobore déjà avec les preuves et témoignages déjà recueilli.

- Ces hommes ne sont sûrement que des pions.

- Euh oui, oui effectivement c'est ce que je m'apprêtais à vous dire, selon les premières conclusions dont nous avons dégagé. Nous sommes donc sur la piste du ou des commanditaires, à l'heure actuelle...

- Le seul ayant vraiment eu une attitude suspecte, finalement, est l’ancien docteur retraité, Mib’orel’lux.

- Je...

- Même s’il n’a pas été agressif directement, sa manière de faire et son attitude sur des événements passés sont assez troubles. Il a en plus déjà commis des actes de négligence par le passé, en donnant à notre père un soi-disant traitement qui le rendait très malade.

L'inspecteur resta un instant silencieux, il ne s'était pas attendu à ce que l'époux balance ça comme ça, là mon coco tu viens de te jeter à plein puissance droit vers un soleil, l'ancien administrateur a-t-il oublié qu'il était enregistré ? Non c'est pas ça, il doit simplement être désespérer pour se confier ainsi à un inspecteur qu'il vient tout juste de rencontrer. C'est une aubaine inespéré à ne pas laisser filer.

- C'est... Ce sont des accusations graves que vous faîte là Monsieur Safis. J'imagine que vous avez des preuves de ce que vous venez d'avancer contre ce...Mib’orel’lux, c'est ça ? Vous avez déjà été déposé une plainte contre cette personne ou pas encore ? Si ce n'est pas le cas, en vertu de ce que vous venez de déclarer, je n'ai pas d'autre choix de vous apporter mon aide à aller effectuer cette formalité dans mon commissariat. Et si je ne le fais pas, outre le fait que ce serait criminel, j'aurai sans aucun doute le droit à sermon de la part de ma femme qui... euh pardon.

Bien entendu qu'il l'emmènera porter son témoignage au commissariat, en revanche comme il ne doit avoir aucune preuve de ce qu'il avance il risquera bien d'être aussitôt arrêté pour avoir proférer des calomnies à l'encontre d'une personne bonne et honnête dans leur société.

- Mais avant de vous y emmener, vous pouvez me dire exactement de quoi il retourne ? J'aimerai bien comprendre si vous le permettez, de savoir comment en êtes-vous arriver à la conclusion que cette personne soit lié à des actes de négligences à l'encontre de votre père et aussi être lié à la présente affaire contre votre femme ? Vous pensez à un motif plus personnel c'est ça ?


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Mer 26 Jan 2022 - 22:02
Thrass enchaîna après elle pour préciser le nom Chiss de Tayla et quelques autres détails. Elle ne pensait pas forcément à le donner, de son côté. C’était la même chose pour leur fille, elle avait beau en avoir un, Lorana continuait de l’appeler par le nom humain qu’elle lui avait donné à sa naissance. Tout comme Thrass. Très bien, c’était fini, donc ? Si oui, c’était bien, car avant l’arrivée de cet homme, elle s’était imaginée que ça allait durer des heures et des heures… Elle tourna un peu la tête vers son mari lorsqu’il ajouta que ces hommes n’étaient, probablement, que des pions. Sans doute, oui, comme le confirma en plus l’inspecteur. Mais ils n’avaient pas encore de preuves, à leur échelle, pour en affirmer plus, malheureusement. Aussitôt que cette pensée s’évapora dans son esprit, son mari choisit ce moment pour parler du docteur. Heu… Maintenant, là, ce n’était pas la meilleure idée qui soit ! Elle serra la main qu’il avait glissé dans la sienne, sur le rebord du lit, mais il ne parut pas s’en rendre compte. Ou plutôt, il ne comprit pas le message.

« Même s’il n’a pas été agressif directement, sa manière de faire et son attitude sur des événements passés sont assez troubles. Il a en plus déjà commis des actes de négligence par le passé, en donnant à notre père un soi-disant traitement qui le rendait très malade. »

Ils devaient encore attendre un peu, avant d’en parler à des officiels ou à la police… Ils n’étaient pas face au docteur lui-même, qui reconnaissait sans une once de honte avoir administré durant des années un traitement aussi handicapant et sévère. Leurs gardes du corps avaient toqué, eux aussi, elle eut le temps de l’apercevoir du coin de l’œil juste avant qu’ils n’affichent de nouveau un air impénétrable. Même l’inspecteur marqua un temps de silence, avant de reprendre sur un ton moins assuré. Ce qu’elle comprenait bien, bien sûr que c’était des accusations graves et non, ils n’avaient pas encore de preuves formelles. Pour le moment. Elle secoua la tête pour dire non lorsqu’il demanda s’ils avaient déposé plainte. Pour le moment, en tout cas. Les soupçons, sa vision, ce qu’elle avait entendu ou ressenti, rien de tout cela ne sera accepté, ça ne faisait aucun doute. Devoir attendre lui faisait mal au cœur, mais d’un autre côté, elle savait que précipiter les choses gâchera tout, purement et simplement. Elle ne voulait pas encore attirer des ennuis à son entourage. Allez porter plainte maintenant, ce n’était pas… une très bonne idée.

« Mais avant de vous y emmener, vous pouvez me dire exactement de quoi il retourne ? J'aimerai bien comprendre si vous le permettez, de savoir comment en êtes-vous arrivé à la conclusion que cette personne soit liée à des actes de négligences à l'encontre de votre père et aussi être liée à la présente affaire contre votre femme ? Vous pensez à un motif plus personnel c'est ça ? »

La jeune femme hésita un bref instant sur l’attitude à adopter. Elle ne ressentait aucun danger particulier, comme depuis le début de cet entretien, la force ne lui soufflait rien de particulier. Pour le moment, tout se passait bien. Mais dans le même temps, elle aurait préféré que ce sujet ne soit pas abordé, ou plutôt, pas dès maintenant, comme ils n’avaient rien.

«  Ça ne servirait à rien de porter plainte, dès maintenant. Pour ce qui est du docteur, cela vient de ce qu’il a parlé lui-même, sur la période où il traitait mon beau-père. Il a admis il y a quelques temps que c’était effectivement assez fort et contraignant. Nous avons eu un bref échange crispé à ce sujet, quelques jours avant mon agression. Il n’y a pas grand-chose à en dire de plus pour le moment. »

Tout en parlant, elle continuait de serrer la main de Thrass dans la sienne. Un geste affectueux en apparence, dont elle espérait qu’il allait comprendre de ne pas en rajouter aujourd’hui, merci beaucoup. Ils iront trouver la police dès qu’ils auront plus de cartes en main, mais pas maintenant. Même si cet homme était plutôt à l’écoute et n’avait pas balayé directement ces affirmations d’un revers de main, ce n’était quand même pas le moment.

« De plus, ça ne servirait pas non plus à faire progresser cette histoire, la recherche de vérité. »

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Ressentir une menace : 17

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Sam 29 Jan 2022 - 14:47
Il ne savait pas trop si la police pourrait les aider dans cette histoire, pour savoir ce qui s’était vraiment passé. Ils pouvaient peut-être avoir des dossiers sur l’accident, par exemple, ou des personnes qui se souvenaient bien de cette histoire ou encore… Il ne savait pas trop. Quelque chose, même un petit élément. Et puis, qui de mieux placé pour aider à trouver ça ? Il y eut un moment de silence, assez court, durant lequel sa femme lui serra d’un coup bien plus fort la main. Il retourna la tête vers elle, inquiet, car elle devait avoir plus mal à l’une de ses blessures, si elle faisait ça. Elle voulait qu’il appelle un médecin ? Ou l’infirmier ? Si cette conversation durait trop longtemps et que ça l’épuisait encore plus… Ils pouvaient peut-être demander à la poursuivre plus tard ou encore à répondre au reste des questions, s’il y en avait d’autres, par écrit, peut-être. Tant que ça l’épuisait moins et qu’elle n’avait pas besoin de forcer.

"C'est... Ce sont des accusations graves que vous faîte là Monsieur Safis. J'imagine que vous avez des preuves de ce que vous venez d'avancer contre ce… Mib’orel’lux, c'est ça ? Vous avez déjà été déposé une plainte contre cette personne ou pas encore ? Si ce n'est pas le cas, en vertu de ce que vous venez de déclarer, je n'ai pas d'autre choix de vous apporter mon aide à aller effectuer cette formalité dans mon commissariat. Et si je ne le fais pas, outre le fait que ce serait criminel, j'aurai sans aucun doute le droit à sermon de la part de ma femme qui... euh pardon."

Il secoua la tête vaguement, pour dire non, à la question posée. Porter plainte ne l’intéressait pas encore, il voudrait juste trouver, autour d’eux, un peu plus d’aide pour mettre cette histoire au clair et obtenir des preuves, rien de plus. Pour le moment, en tout cas. Mis à part dans les rangs de la police, qui pourrait se souvenir de quelque chose de probant… Il ignorait à quel autre médecin s’adresser et en qui avoir confiance, dans ce milieu, dorénavant. Ils n’avaient pas encore pu savoir qui faisait partie de l’association, au juste. C’était d’ailleurs pas mal agaçant… Il retint un petit soupir, en essayant de ne pas trop montrer la lassitude sur le sujet. L’inspecteur reprit la parole pour demander plus de précisions, la minute suivante, sur le passé et sur leur affaire présente, ce à quoi sa femme répondit avant qu’il ne puisse ouvrir la bouche. Pour une réponse brève, qui coupait court au sujet. Et en continuant de lui serrer fort la main. Elle voulait… Allons, tous ceux qu’ils rencontraient n’étaient pas forcément tous corrompus ou impliqués là-dedans. Cet homme faisait partie de la police, tout de même ! Si ne plus en parler ici la rassurait, pourquoi pas, mais bon… Il faudra sans doute le faire tôt ou tard.

"C'est vrai qu’il n’y a pas encore beaucoup à en dire."

Il ne saurait pas vraiment dire, là, de suite, si elle était très stressée ou si elle avait tout simplement mal, bien qu’il voit qu’elle était plus tendue. Pour lui, ça devait à cause de la douleur et de la fatigue accumulées, simplement. Une raison suffisante en soit pour ne pas que cette entrevue soit trop longue. Ça devait être pour ça qu’elle lui broyait presque la main depuis toute à l’heure. De toute manière, elle pouvait se permettre de le dire à voix haute, il n’y avait aucun problème à demander à ce que ce genre d’entretien soit court, lorsqu’on était hospitalisé. L’inspecteur pourra certainement le comprendre sans aucune difficulté. Au fond, il avait surtout peur que sa femme ne fasse un malaise, ne s’évanouisse ou autre chose, tant elle avait l’air tendue, maintenant.

"J’espère simplement que les choses pourront aller vite, maintenant. Pour pouvoir tirer un trait sur toute cette histoire."

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Dim 22 Mai 2022 - 19:47
Vos propos ont été enregistrés et il est temps pour l’inspecteur de vous laisser. Il vous salue, réaffirme son soutien et répète qu’il sera bon, le plus tôt possible, de passer au commissariat avant d’éclairer au mieux toute cette triste affaire. Après son départ, vos gardes du corps se détendent quelque peu. Tendus, comme toujours, lorsque des personnes dont la confiance n’a pas été parfaitement établie s’approchent de vous et de votre enfant.

Pour sa part, l’inspecteur quitte l’établissement avec de nouvelles questions en tête mais aussi la sensation que son rapport devra être délivré plus pressamment qu’initialement escompté. Après tout, pour le bien de l’Ascendance, le bien du plus grand monde, certains problèmes devaient être réglés au plus vite…

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