Se libérer de ses chaînes [PV Darth Lunariss & Sylas Koetis]

Lunariss et Marr avait fait bon voyage. L'ancien membre du Conseil Noir était d'une compagnie agréable et ses discussions qu'elles soient stratégique, politique, économique ou philosophique. Le voyage à bord du Constantine s'était passé sans accroc. La Dame Sith avait bien entendu emmenée avec son apprentie Ann'Aola pour continuer son enseignement, laissant le soin à son maître de s'occuper des autres.

Ils étaient arrivés depuis quelques jours sur Coruscant, un peu en avance pour la réunion des Sith convoquée par l'Empereur. La réunion serait probablement très très intéressante. Il devait être furieux et probablement fulminant de la trahison de son bras droit tout autant que de la destruction de ses derniers joujoux destructeurs de monde. Lunariss elle approuvait ces destructions. Régner par la mort et la crainte n'amenait jamais qu'à la destruction et à la chute. Elle avait assister à la destruction de Manaan et avait faillit devenir folle sous la pression des milliard de mort et de la brèche que cela avait créé dans la Force.

A leur arrivée, dès le spatioport, les deux siths avaient pu ressentir l'ambiance pesante, le triplement des contrôles. Cela allait être gênant, comment pourrait-elle visiter ses différents amants avec des agents collés aux basques. Elle chargea Orus de mettre en place une sécurité renforcée à son vaisseau et donna l'ordre de se tenir prêt à devoir partir à tout moment. Sentant l'ambiance, elle décida de confiner son apprentie au vaisseau, chargée de seconder Orus dans la gestion et d'apprendre. Elle se rendit à l'Académie de Coruscant. Sur son passage les habituels regards balançant entre haineux et envieux glissaient sur sa peau parfaite de d'alien. Elle regardait tout ce monde de haut avec dédain et mépris. Marr et elle faisait une paire singulière à traverser le spatioport puis à partager un speeder jusqu'à l'Académie. Lui en armure intégrale, le visage également masqué et elle vêtue de son bandeau, de son pagne et de ses cuissardes. Ils se séparèrent dans les couloirs, chacun gagnant les appartements qui lui avaient été préparé. Bien vite on lui demanda de rejoindre le bureau du directeur. De son pas chaloupé elle s'y rendit. Les étudiants détournant le regard devant cet alien autorisé dans les murs de leur Académie xénophobe. Elle entra dans le bureau du grand Amiral Declann, la marionnette de Sidious. L'homme à la peau d'ébène travaillait derrière son bureau dans son belle uniforme d'une blancheur immaculée et bardée de décorations. C'est à peine si il leva les yeux à l'entrée de la twi'lek. Les yeux mordorés de la séduisante sith brillèrent l'espace d'un instant. Sans attendre la moindre marque de respect de ce pathétique humain, elle s'installa dans le fauteuil en face de lui, le port altier et le dos droit. Le silence s'était prolongé. Les hommes de cet Empire étaient misogynes et anti-alien. Ne pas avoir attendu son invitation pour s'asseoir serait une insulte suffisante même si elle avait envie de le griller sur place. Un  véritable savait quand relâcher sa colère. Elle le fixa jusqu'à ce qu'il daigne lui parler. D'un ton sec et froid, il lui expliqua qu'une autre sith avait ramené un prisonnier sensitif au palais et qu'en l'absence d'autre Seigneur Sith, elle devait s'y rendre pour l'interroger. Découvrir qui il était, ce qu'il voulait et si il pouvait être converti. Dans ce but, il glissa le maigre rapport qui avait été établi. De ses longs doigts fins elle attrapa le pad et parcourut les éléments. Le nom de Darth Nekaryss lui parlait vaguement, une furie de mémoire, du temps de ces chers Vitiate et Scourge. Elle n'en savait guère plus. Elle devrait leur demander la prochaine qu'elle les croiserait. Zylak ? Ca ne lui disait rien, quand à Jedd'aï elle avait trouvé un vieux holocron dans le Temple Noir. Dans cet holocron se cachait de très anciennes connaissances au sujet de ces précurseurs aux siths et aux jedis. Elle avait dû se battre férocement et répondre à un tas d'énigmes avant de pouvoir le récupérer et l'étudier. Cela allait être intéressant. Souriant à Declann elle dit :

- Avec plaisir. Ou puis-je trouver ce charmant Jedd'aï ?

Le militaire grimaça et lui donna le lieu et les pass pour qu'elle puisse s'y rendre. Les geôles sécurisées du Palais Impérial. Ce Zylak avait décidément eu droit aux plus grands égards... Elle se leva sensuellement, salua le directeur et quitta l'Académie pour se rendre en speeder-taxi au Palais toujours accompagnée de ses deux gardes du corps. Elle présenta ses sauf-conduits puis fut guidée aux tréfonds cachés de l'immense structure. Elle demanda au garde qui l'escortait de lui faire apporter deux verres, une boisson pétillante et une collation. Ils finirent par arriver au bloc de détention. Il n'y-avait pas grand monde dans la section où Zylak était détenu. En raison de son affinité à la Force, il avait été isolé des autres prisonniers et des menottes anti-Force lui avait été mise. Lunariss regarda à travers l'interstice l'homme aux cheveux bleus. Elle l'étudia un petit moment avant de faire signe au garde d'ouvrir la serrure magnétique. Ses propres hommes se postèrent à l'extérieur de chaque coté de la porte.

Alors que la porte s'ouvrait, elle s'avança, sa peau tatouée rougeoyante, ses yeux dorés brillant sous ses cils, le corps parfaitement détendu et son aura de sensualité fluctuante autour d'elle. La Sith sourit au jedd'aï et déposa la collation et la boisson sur le sol d'un mouvement gracieux et souple découvrant sa courbure parfaite.

- Bonjour Mr Zylak, je suis la Dame Lunariss.

Elle s'approcha et s'assit souplement en face de lui sur la couchette.

- J'espère que mon intrusion dans voter charmante petite retraite ne vous dérange pas ? Je souhaiterais échanger avec vous.

C'était une question rhétorique bien entendu. Le souhait n'était rien de moins qu'une façon polie de parler. La twi'leck préférait en premier lieu les approches agréables et badines et plus si affinités à l'approche violente.

- Je nous ai fais préparer cette petite collation pour rendre notre échange encore un petit plus agréable.

La sith sexy restait sage pour le moment, il s'agissait de ne pas effrayait l'homme en kimono.


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jets de dés :
- Connaissances sur Darth Nekaryss : 12
- Connaissances sur les Jedd'aï : 1
- Connaissances sur Sylas : 10

Lui qui n'avait pas résisté et que la seule envie qu'il avait était dans savoir un peu plus, il se demandait s'il ne s'était pas mis dans une drôle de galère. Quoi qu'il en soit, étant en prison et menotté, pas question de partir sans avoir eu de réponse. Pour patienter et ne pas se sentir démuni par ce changement de décor, il se reposait et réfléchit à tout et rien. Le gardien était peu causant et il n'avait eu guère de visite depuis son arrivé ici. Ce qui ne lui plaisait pas vraiment.

Plusieurs jours passèrent... Sylas commençait peu à peu à s'ennuyer au fil des jours. Peut-être était-ce là leur façon de faire pour que les personnes deviennent plus vulnérable. Cependant, il ne comptait pas l'être. Il restait vigilent autant que possible. Parfois, lorsqu'il s'ennuyait de trop, il se musclait autant que possible en utilisant le matériel à sa disposition. Aujourd'hui, encore une fois personne ne semblait venir le voir. Si bien qu'après une maigre séance de musculation, il se reposait sur son lit.

Ce qui le réveilla était nul autre que le bruit de sa porte. Cela l'interpellait tout simplement, car hormis pour avoir un repas, on n'ouvrait pas les portes. Or, ce n'était pas l'heure pour recevoir le repas. Il se redressait alors vivement en s'asseyant sur le rebord de la couchette en observant la personne qui venait d'arriver. Une twilek entra avec une boisson qu'elle déposa au sol. Ne sachant pas qui elle était, il n'allait rien dire pour le moment. Il se rappelait que Nekaryss n'avait pas été bien bavarde excepté pour crier.

Elle se présentait une fois qu'elle se soit assise en face de lui. Dame lunariss... Cela ne lui disait rien. Si c'était un titre, il était peut-être important de le retenir qui sait. PAr la suite elel faisait part de ses intentions ce qui était fort louable. Restant tout de même méfiant, il ne lui coûtait pas grand chose de parler. Au moins, cela lui fera de l'animation.

- Je ne vois pas d'inconvénient à converser avec vous dame Lunariss. Cela fait toujours du bien de pouvoir parler un peu. Le gardien est peu loquace.

Ne s'engagea pas plus loin que ca, Sylas continuait de la regarder. Ne pouvant pas user de la force, il devait faire autrement pour savoir ce qu'elle souhaitait de lui.

Le je'daï était sur la défensive. Le rapport ne contenait pas beaucoup d'informations sur son arrestation. Il faudrait probablement rappeler à Nekaryss que les rapports ne s'écrivent pas tout seul et que les détails peuvent être important. Enfin si ses souvenirs étaient exacts, elle n'était qu'une des ces brutes de plus qui tapent d'abord et réfléchissent après. Espérons qu'elle ai un peu plus de classe que les espèce du genre. Marr était un charmant guerrier, un de ceux qui ont cerveau. Il était peut-être une exception à la règle qui sait ?

La sith s'adosse contre le mur en duracier froid. Un frisson remonte de son dos et fait darder son opulente poitrine vers l'humain.

- Je suis ravie que vous soyez d'accord avec moi. Parler est toujours une activité si agréable.

Lançant un coup d’œil vers la porte, elle ajouta :

- Je ne suis pas sûre que la conversation des gardiens de prison soit des plus intéressantes. Enfin, il y-a toujours des exceptions. Mais ici il sont plus choisis sur leur loyauté que sur leur capacité à penser par eux-mêmes.

Les yeux mi-clos laissant juste passer un faible lueur jaune entre les cils se reportent sur Zylak. croise une jambe sur la couchette, son pagne dévoilant par intermittence ses cuisses souples.

- J'ai lu les conditions de votre arrestation. J'ai l'impression que ma consœur n'a pas été très courtoise avec vous. Vous savez ce que c'est, les gens qui pensent plus avec les muscle de leur bras que ceux de leur boîte crânienne...

Lunariss prononça la phrase en baissant régulièrement le ton comme si c'était un secret en approchant le buste et le visage de son interlocuteur. Elle laissa la phrase en suspens dans un silence de connivence. Quelques instant après elle reprit :

- Si vous permettez, j'aimerais en savoir plus à propos de vous, de votre arrivée en ce temps. Je sais que vous êtes un je'daï hors cet ordre est éteint depuis plus de 20 000 ans ce qui fait de vous un voyageur du temps grâce à la Force.

Pour mettre en confiance l'homme , elle décida de dévoiler des éléments.

- Je suis une Seigneur Sith pour ma part. Formée au Côté Obscur, au Bogan il me semble pour les vôtre. Je sais que les votre réprouve l'utilisation exclusive de l'Ashla ou du Bogan mais c'est ainsi, aujourd'hui il n'y-a que peut de gens et je ne crois pas en avoir rencontré qui savent ce qu'est un je'dai ou qui prône un idéal d’équilibre. Vous avez l'ordre Jedi qui suit la Lumière, votre Ashla et les Siths qui suivent le Bogan. il y-a des sectes mineures, peut-être encore existantes mais qui généralement penchent d'un côté ou de l'autre. Nous autres Siths, et qui plus est les Siths érudits tels que moi ou le Seigneur Vitiate sommes intéressés par la connaissance et l'échange.

En souriant elle poursuit :

- Et donc si vous me contiez ce que vous faisiez chez les je'dai et comment vous en êtes venu à travailler pour un marchand en mécanique sur notre Coruscant actuelle ?

Bien qu'il restait sur la défensive, il n'en restait pas moins très ouvert à la discussion. Et si parler pouvait l'aider à en savoir plus et bien soit. Néanmoins, elle semblait en dire beaucoup sans qu'il ne vienne à dire quoi que ce soit. Le silence était s'en doute salutaire en fin de compte. A croire que le conseil de Nekaryss était relativement bien avisé en fin de compte... Mais il allait avoir du mal à se taire. Depuis le temps qu'il n'avait pas pu parler, il n'était pas question que tout cela s'achève dans une discussion à sens unique.

Elle lui parlait de la raison du manque de conversation des gardes, ce qui le radoucit et abaissait légèrement sa prudence. Mais ce qui lui ôtait tout doute était simplement le fait qu'elle parle sans aucun détour. C'était une chose qu'il appréciait et qu'il faisait la plupart du temps. Malgré que pour le moment, il n'avait rien dit de son vrai nom, il était à certains moments tenté de le dire.

- Votre consoeur n'appréciait pas trop que je parle. Tout du moins, c'était l'impression que je ressentais. Mais avec vous, cela semble être quelque chose de normal. Sylas lui parlait sans détour en la regardant droit dans les yeux. Et bien que par moments, son regard voulait regarder plus bas, il n'en faisait rien. Par ailleurs, pour que cela ne vienne à arriver, il avait brièvement fermé les yeux pour les rouvrir et observer le ventre de Lunariss.

Ne disant plus rien, il continuait d'écouter ce qu'elle disait et cela était des plus intéressants. Selon les dires, il serait d'un temps anciens de plus de 20000 an en arrière... Cela était déroutant et en même temps fascinant. Il comprenait mieux pourquoi le nom de jed'aii ne disait rien à Nekaryss. Elle lui expliquait alors les deux nouveaux ordres qui avaient émergés suite à la disparition de celui dont il faisait partie.

- Et bien par où commencer... J'ai vu le jour dans une famille de Je'daii et élevé parmi eux sur Tython. En grandissant, je me suis découvert un certain talent pour apprécier le fait de faire des recherches. Tout ce qui pique ma curiosité m'intéresse. C'est l'une des raisons qui a poussé mon ancien maître à me prendre pour apprenti. Il s'agissait de maître Quan-Jang. Un des maître du temps et un alchimiste de talent. Il m'a d'ailleurs appris comment utiliser l'alchimie de force.

Trouvant qu'il en avait assez dit pour le moment, il l'a regardait de nouveau dans les yeux.

- Et vous que pouvez me dire sur vous et cette planète. Si je viens bien de 20000 an en arrière, je risque d'avoir a apprendre beaucoup de choses.

---- lancé de dé -----

où se porte mon regard:

1-4  tête
5-8 poitrine
9-12  bras
13-16 ventre
17-20 - pied

résultat: 16

Farouche mais pas fermé. Lunariss observait l'homme. Ce dernier luttait pour ne pas se laisser absorbé par sa peau nue et offerte. Elle étudiait ses regards, ses positions, le renfoncement ou la détente de ses épaules. Le corps transmet les tourments de l'esprit si on y prend pas garde. La sith prenait bien soin d'adopter une posture volontairement offerte au regarde, perdant son interlocuteur dans la contemplation ou la lutte pour se détourner et donc être moins attentif à ce qu'il partage.

A l'idée que Nekaryss ne souhaite pas parlé, elle soupira mentalement. Les guerriers étaient vraiment de simples outils. Des outils puissants et utiles mais limités. Elle commençait à comprendre pourquoi Sidious ne s'entourait que de ces sortent de brutes, plus faciles à contrôler. Donner leur une cible et elles seront contentes. Grodjirah avait probablement était un des pire directeur de Korriban. Vader était une boîte de conserve limitée. Nekaryss semblait elle aussi malheureusement de ce bois. Elle ne partagea pas ses pensées avec le prisonnier mais continua de bouger subtilement pour attirer le regard de son interlocuteur là où il tentait de ne pas aller. Elle sentait que lui parler avait été la bonne solution, il se détendait au fur et à mesure. Elle pouvait aussi voir dans son attitude que cela le faisait réfléchir.

- Tython a été perdue. De ce que je sais elle a été l'une des planètes ayant abrité les jedis pendant longtemps mais de nos jours nous ne la connaissons plus. Elle a probablement dérivée des coordonnées que vous connaissiez. Les jedis l'ont probablement délaissée sans la rendre pour autant aux suivants de Bogan.

Insinué par petites touches que les jedis ne sont pas des chantres de la bonté et de la bienveillance serait plus efficace sur ce type d'esprit déjà formé et éduqué que de les accuser d'être de vils terroristes dévoyés comme le proclamait la propagande impériale.

Pendant qu'il commençait à s'ouvrir, j'écoutais avec grande attention enregistrant ses dires tout en caressant longuement et lentement mon lek droit avec la main droite. Ma main gauche était posé délicatement sous mon menton. Chaque mouvement calculé et sensuellement mis en œuvre.

Je n'avais pas lu ou entendu parler de son maître mais l'alchimie oui et même plutôt deux fois qu'une.

- Coruscant ? Qu'y-a-t'il a dire sur cette planète ?

Je fis mine de poser mon doigt long et fin sur ma lèvre inférieure rouge carmin comme un stylo lorsqu'on réfléchit.

- C'est la capitale de l'Empire. Elle est dominée par le palais de Darth Sidious, le chef officiel de l'Ordre Sith. C'est le palais dans lequel Vous êtes bien entendu. La planète était autrefois la capitale d'une République corrompu par l'argent, gangrenée par la bureaucratie et selon les dires de l'Empereur, secrètement fourvoyée par les jedi jusqu'à leur tentative de coup d'état contre lui. A part cela, Coruscant est une planète ville. Pas un seul mètre carré n'est pas recouvert d'usine, immeuble ou autre construction. C'est une planète comme une autre avec des pauvres, des riches, des aliens, des anti-aliens etc...

Bougeant sa jambe, elle frôla délicatement la jambe du je'daï comme par inadvertance de la pointe de sa cuissarde.

- Et donc votre maître était un grand alchimiste ? C'est très fascinant. Connaitriez-vous vous aussi cet art ?

Cela pourrait être une compétence qui pourrait lui valoir un intérêt aux yeux de l’Empereur et des siths. Souriant et dirigeant la lueur dorée de ses yeux sur la joue droite tatouée de l'homme.

- Est-ce que votre tatouage y serait lié ? Certains rituels nécessitent que cela soit apposé à même nos peaux.

Le corps de la twi'lek pulsa doucement de son aura rougeâtre.

- Puis-je ? demanda-t'elle en capturant le regard de son interlocuteur


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jets de dés :
- Connaissance sur maître Quan-Jang : 12

Ce qu'elle lui disait le laissait pantois. Tython avait été perdu ? Comment pouvait- on perdre une planète ? A croire que bien des choses étaient arrivées comme événement majeur depuis qu'il était tombé. Posant l'une de ses mains contre son front le regard ailleurs, Sylas tentait d'assimiler tout ça et se focaliser uniquement sur l’instant présent, mais cela n’était pas chose aisée. Après tout, Tython était à la fois sa planète natale, mais aussi le berceau des Je’daii. Il était ainsi difficile d’imaginer pour lui qu’on aurait pu perdre une planète comme ça du jour au lendemain.

Bien qu’il tentait de penser à autre chose, des multitudes de questions venaient l’assaillir de toutes parts dans sa tête. Et à peine commençait-il à faire un peu d’ordres dans les idées qu’ils avaient et des questions qu’il se posait que Lunariss répondait à une autre des questions qu’il avait posé. L’écoutant avec attention en faisant de son mieux pour éviter de regarder le haut de son tronc, ses yeux s'écarquillent légèrement. Si ce monde avait été corrompu à ce point, ce Darth Sidious avait bien agi.

Bien qu’il savait pertinemment que les siths étaient du côté Bogan, il ne pouvait pas nier qu’il croyait les dires de Lunariss. Ce qu’elle venait de lui dire était très intéressant. S’en doute devrait-il se méfier des jedis qu’il viendrait à croiser. Si jamais il venait à interagir avec l’un d’eux. Se reprenant et entendant sa question, Sylas redressait la tête et s’arrêta brièvement sur sa poitrine avant de la regarder droit dans les yeux.

- Oui, mon maître trouvait que j’avais un talent certain pour cet art.

Sylas remarquait qu’elle semblait regarder sa cicatrice et la question qu’elle fini par lui suffir comme réponse.

- En effet, mon maître m’a apposé ce tatouage. Selon lui, je me donnais trop dans le bogan lorsque j’utilisais l’alchimie de force.


---- jet de dé ----

Croit-il Lunariss - 7

Le jed'ai ne rejette pas la demande de la sith. Elle approche délicatement ses doigts de la marque et caresse la peau. Il a la peau plutôt douce. Concentrée sur le contact de sa peau, Lunariss tente de percevoir la magie rituelle du tatouage. Le verrou est complexe et les rouages nombreux. Elle n'arrive pas à percevoir la  logique et les cheminements. Il va falloir consulter Darth Vitiate et Darth Sidious pour lever cette chaîne. Comment un maître peut-il volontairement brider son élève. Peur qu'il tombe dans le côté obscur ? Dans ce cas pourquoi lui apprendre a utiliser quelque chose d'aussi puissant que l'Alchimie ? Ce maître a plutôt voulu enchainer son élève parce qu'il a eu peur de sa puissance et de ce qu'il pourrait le surpasser. Il faudra convaincre Zylak d’ôter ce tatouage.

Les doigts léger de la sith dessine les tours et contours du tatouage, goutant à la peau de l'homme. Elle s'approche légèrement. Tout son corps se tend vers le jed'ai. Sa voix est un soupir.

- Ainsi vous êtes si doué dans votre art qu'il faut vous brider ?

Elle approche lentement, son buste mis en exergue. Sa joue frôle dans un frisson léger et sensuel celle sans tatouage tandis que l'autre est toujours caressée par sa douce main. Ses lèvres s'approche de l'oreille de l'homme et elle dit dans un souffle :

- Vous êtes, à n'en point douter, un être d'exception.

Elle se retire en prenant le temps, laissant le soin à Zylak la possibilité d'intervenir dans son jeu. Elle conserve cette proximité leurs espaces vitaux entremêlés. Elle prononce alors son nom, celui qu'il a donné, le fait rouler sur sa langue, lui donnant des sonorités érotiques. Puis elle lui demande :

- Zylak. Dites m'en plus sur vous. J'aimerais vous découvrir plus avant. Je vous en prie, je suis à votre écoute. Vous êtes un alchimiste chevronné et vous me disiez être un chercheur ? Vous recherchez des objets ? Des connaissances ? Des plaisirs ? La Vérité ?

Elle appuie de manière sibylline sur ces derniers mots. Il avait brièvement dit être un chercheur et un alchimiste venant de Tython mais il n'en avait guère dit plus. Elle était avide de savoir ce qu'il aimait, ce qui le faisait vibrer, ce dont il avait besoin.


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jets de dés :

- Sentir l'alchimie du tatouage et ses rouages : 19

Lorsqu’elle commençait à toucher son tatouage fait par son maître, Sylas ne se sentait pas bien. Pas sur le fait qu’on lui inflige quelque chose… Quoique dans un sens si. Mais plus sur le fait qu’une femme le touche ainsi. Certes, il n’était pas réticent au fait qu’on puisse observer son tatouage ou même poser des questions dessus. En revanche, il n’avait jamais été aussi proche que ça d’une femme et ne savait pas vraiment comment réagir à l’instant présent. La rougeur montait peu à peu et il ne savait plus très bien où se mettre. Il restait simplement assis.

Aux mots de la twi'lek, il ne réagissait pas de suite. S’il était doué n’était pas tout à fait une évidence pour lui. Même si son maître lui avait déjà avoué qu’il avait des facilités pour utiliser l’alchimie, il soulignait toujours le fait qu’il fallait toujours travailler sur ses acquis afin de ne pas les perdre. Mais si elle pensait aussi qu’il était doué, peut-être qu’il y avait un fond de vérité. Il ne saurait dire le vrai du faux. Et alors qu’il réfléchissait à tout ça, lorsqu’elle s’avançait en mettant en avant son buste, il ne put s’empêcher de la regarder et de rougir légèrement. Étant nerveux, il se tortillait les pouces en croisant les doigts.

- Si je suis un être à part, je ne le suis pas autant que vous.

Ne résistant pas plus au charme que lui faisait la twi’lek depuis tout à l’heure, il lui avait répondu d’une voix calme et sereine avec un léger sourire aux lèvres. S'il rentrait dans son jeu, cela ne voulait pas dire pour autant qu’il allait s’y prendre comme un rancor. Il l’a regardait, sans vraiment d’insistance et l’écoutait. Aux nouvelles questions il souriait avant de poser sa main sur la sienne pour la caresser en douceur.

- Bien que je puisse utiliser l’alchimie de force, je recherche avant tout l’inspiration pour créer de nouvelles choses. Que ce soit utile ou non. Auparavant je ne venais en aide qu’à mon ancien maître qui faisait aussi partie du conseil des neufs maîtres des temples. Je n’avais que peu de liberté.

Une fois tout cela dit, il fait une pause avant de retirer sa main de sur la sienne et reprend la suite.

- Je ne cherche qu’à assouvir ma soif de connaissance. Je mentirai si je ne recherche pas non plus une part de vérité ainsi que du plaisir. Bien que ce soit des notions assez évasives et me faisait défaut. Tout comme l’art du combat.


---- jet de dé ----

Rentre t-il dans jeu: 19 (1 à 10 il résiste au dessus, il ne résiste pas)
A quel degré rentre t-il dans son jeu : 3