Ca plane pour moi ( Savage)

Je suis sur Ziost depuis un moment, j'ai perdue toute notion du temps et de l'espace. J'ignore depuis combien de temps je suis partie de Korriban. Sincèrement, il vaut mieux oublier cette histoire, ou au moins l'occulté tout au fond de mon esprit, du moins ce qu'il me reste d'esprit.

Mon vaisseau n'est plus qu'une épave depuis que je me suis craché ici, mais ce n'est pas grave, ça me sert d'abris. J'ai envoyé un sos, mais je crois qu'il n'a même pas été entendu par qui que se soit.

Depuis trois jours maintenant, j'ai terminé mes dernières réserves de bonbons et de nourriture, il me reste encore un peu d'eau potable, mais plus pour très longtemps. Allongée sur le sol à coté de mon vaisseau je réfléchie, je tente de comprendre encore et encore ce qui est arrivé sur Korriban, mais à chaque fois, cela finit en mal de tête épouvantable.

A la place, je regarde passer les nuages dans le ciel, le temps est légèrement humide, il va surement pas tarder à pleuvoir. Mais je m'enfiche, je n'ai pas envie de bouger, je préfère attendre la pluie, ça permettra de se nettoyer un peu le visage et la peau.

Je traine de planète en planète, faisant de petits boulots, de menus larcins. ça devient routinier. Tiens! un appel à l'aide. Il a l'air ancien, mais un vaisseau en perdition à piller me tente. C'est pas dans mes habitudes, ça va me changer. Peut être sont ils déjà mort, ça me facilitera la tâche. Quoi qu'un peu d'exercice...
Planète Ziost, petite, pas loin de Korriban. A mon avis il a déjà été secouru, ou alors pillé. Je vais peut être perdre mon temps, mais allons voir. Au moins je me dégourdirai les jambes. Vu de loin, c'est une épave. Je me pose à une centaine de mètres. Je m'équipe de mon sabre laser, d'un gros sac, et j'ouvre le sas.

Je somnole à moitié, lorsque j'entend au loin le bruit d'un vaisseau.  Au départ, je n'y prête pas attention, pensant juste que c'est un rêve. La pluie tombe doucement sur mon visage et au loin on entend  gronder le début d'un orage.

C'est agréable de sentir la pluie sur son visage, ça rafraichit les pensés, ça chasse la poussière. J'entend des bruits de pas se rapprocher doucement de ma position. On dirait que les secours que je n'attendais plus son enfin arriver. Me redressant, je m'assoie sur le sol pour faire passer un vertige qui me prend à nouveau. Je suis tellement fatiguée et j'en ai plus que marre de tout ce bordel.

On ouvre semble t-il le sas de mon vaisseau, ce qui me fais me relever doucement et approcher de l'étranger. Je reconnais de profil un visage familier, je suis vraiment surprise de le voir ici

Sav...age... Tu... fais quoi ici?? questionnais-je curieuse

Alors que je m'apprêtais à en découdre, sinon à me faire un joli petit butin à la vue de ce vaisseau pas si épave que ça, je me fais interpeller par mon nom. Je reconnais très bien cette voix sucrée...

Hé bien... comment dire... je fais un peu de piraterie! Je viens pour te prendre le peu qu'il te reste. Mouahahaha. Comment tu vas? que fais tu ici dans ce trou perdu?

Je regarde autour de moi voir ce qu'il reste du vaisseau et de sa cargaison. ça me permettra peut être de savoir pourquoi cet appel à l'aide.

Désolé mais j'ai pas de bonbons sur moi sinon je me serais fait un plaisir de t'en offrir

Mon frère est quoi?
Surpris de son propos, milles questions me passent par la tête. Et sans prendre le temps d'attendre sa réponse, j'aide mon amie. Je la prends par le bras et le passe sur ma nuque pour l'aider à marcher jusqu'à mon vaisseau. Là je suis amène de l'eau, et une ration.
Tiens bois et manges, ça va te faire du bien. Tu as quelques affaires personnelles à récupérer?
Je regarde son épave à moitié enterrée, me demandant dans quelles merdier elle a bien pu se fourrer pour en arriver là. Et mon frère qui n'est plus Sith? Quelque fois c'est vrai que l'autre côté est tentant. Pendant ma formation, le mot "pitié" ne signifiait rien, à mes dépends le plus souvent.
Et l'organisation est devenue quoi du coup?

Quand je la vois qui regarde son verre vide, je me permets:
Oui pardon tiens, prends en d'autre. Je suis désolé je n'ai pas d'alcool à te proposer, mais dans ton état je ne pense pas non plus que ce soit très recommandé.

Voyant son état de fatigue, je ne peux m'empêcher de compatir pour elle, puis de me reprendre. La compassion c'est pas du côté obscur normalement. En effet il se passe des choses bien étranges par ici.
Je l'aide à se relever et la pose sur ma couchette. Et pendant qu'elle dort, je me dirige vers mon cockpit et nous amène à Dathomir. On va y trouver de quoi se ravitailler.
Alors que je me prépare à descendre, je lui demande
Tu souhaites quelque chose de particulier?