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Mer 1 Juin 2022 - 16:25
Cette mission aurait dû être confiée à l’Intendance, en toute logique, voire aux plus proches conseillers de la Reine… C’était assez troublant. Isobel avait dû prendre un temps pour préparer le planning des visites, afin de garder un ordre logique et ne pas s’éparpiller en trajets inutiles. Elle allait d’abord passer par les principaux orphelinats Alderaaniens, avant de se rendre sur Delaya. Le trajet sera court, à peine deux heures, elle pourra emprunter une des navettes publiques régulières, entre les deux planètes. Pour le moment, assise dans l’une dans d’entre elles, elle relisait les instructions données, tandis que le transport filait souplement, en survolant à peine la route, vers une grande ville voisine. Tout en poursuivant sa réflexion. C’était une période chargée, les suivantes avaient fort à faire, elle trouvait curieux d’avoir été envoyée maintenant sur cette mission. Alors que d’importantes rencontres devaient se dérouler cette semaine et que toutes les suivantes, chaque année, avaient un surplus de travail durant cette période. D’autant plus qu’avec ce qui était prévu, pour faire les choses bien, elle ne devrait pas rentrer au palais avant au moins deux semaines.

Un programme approuvé par leurs majestés, même s’il était assez long et malgré ce début de saison chargé en travail et événements à organiser… Certes, la mission était tout aussi importante, voire bien plus, mais c’était plutôt inhabituel. Elle rangea la tablette dans son sac en bandoulière puis reposa sa tête contre l‘appuie, légèrement tourné sur le côté, pour observer le paysage. Elle voyageait avec légèreté, les affaires essentielles tenant dans un sac et avait troqué ses habituels escarpins pour des chaussures aux talons moins élevés et plats. Un style plus simple, également, car même si elle était en service, elle devait se plier à d’autres types de contraintes, pour ne pas se faire remarquer et être plus à l’aise. A leur arrivée, elle déposa ses affaires dans la petite pension où elle dormir, ce soir-là, puis reprit un autre transport pour se rendre au premier établissement visé. Afin de ne pas influencer les personnes qu’elle allait rencontrer, que personne ne soit tenté de « cacher » certaines choses ou jouer d’autres jeux malsains, elle ne leur avait pas signifié qu’elle était à la recherche de la future fille de leurs altesses.

Elle fut reçue à l’accueil du premier orphelinat par le concierge, qui l’emmena vers un des soignants, devant lui faire visiter. Un soignant qui la détaille de haut en bas avant de demander un peu sèchement où était son mari. Déjà refroidie par l’accueil, elle se contentât de répondre qu’elle souhaitait adopter seule. L’homme se montra alors encore plus froid, commençant à déclamer un petit discours sur la difficulté d’élever un enfant seul, que ce n’était pas une bonne idée pour son développement, surtout avec une femme seule. Les doigts de la jeune femme commençaient de plus en plus à la démanger, elle aurait adoré pouvoir déjà réaliser ce truc de juste les agiter sous le nez d’une personne pour lui faire cesser ses commentaires. A la place, elle se contenta de lui faire un rappel de Loi, les personnes seules, hommes comme femmes, étaient autorisées à passer les examens pour obtenir un agrément et donc à adopter un enfant, une fois l’agrément obtenu, il n’avait donc pas à lui débiter un tel couplet. Un agrément qu’elle avait même avec elle, à son nom, signé en bonne et due forme.

C’est fou ce qu’il pouvait être pratique d’avoir, pour une mission comme celle-ci, le chargé aux affaires familiales, pouvant vous créer et signer votre agrément sur simple ordre de la reine…

Le soignant pris bien le temps de lire le fameux agrément, avant de lui rendre et enfin se décider à lui montrer les lieux et lui parler des enfants s’y trouvant. Son document indiquait spécifiquement agrément obtenu pour un enfant de zéro à six ans, mais ses ordres étaient de repérer une petite fille entre zéro et trois ans. Un peu moins de trois ans, au maximum. Sans doute par crainte qu’une enfant plus âgée ne parvienne pas à s’attacher au couple, elle ne jugeait pas. Il l’amena au troisième étage, où se trouvaient la pouponnière ainsi que le dortoir des tout-petits. Dès leur entrée, ils furent assaillis par toute une nuée de bambins, dans le couloir et les salles de jeux. Les plus grands avaient quatre ou cinq ans, jouant entre eux. Pas mal de petits savaient à peine marcher. Ils jouaient, se chamaillaient, criaient, pleuraient, riaient… A ses yeux, il n’y avait clairement pas assez de personnel pour s’occuper d’eux tous. C’était à vous fendre le cœur… Isobel n’avait pas un instant maternel très acéré mais voir tous ces petits orphelins quasiment livrés à eux-mêmes, comme ça, la rendait malade.

"Je m’attendais à voir moins de petits."

"Oh, ça… A compter de deux ans, ce sont souvent des gamins qui ont perdu leurs familles durant la pandémie. Ceux dont les familles ont été tués à cause de l'odieux bombardement orbital, par la faute des Rebelles et de Tarkin. Pour les bébés nés cette année, vous savez ce que c’est. On rencontre un beau jeune homme qui n’est là qu’en transit, le fameux amour d’un soir, puis on se réveille seule le lendemain. Le gars est parti et la gamine réalise qu’elle n’est plus toute seule malgré tout. Les enfants de ces idiotes finissent ici."

Isobel se promit intérieurement de s’occuper plus tard de ce cher soignant et de ses remarques sexistes… Il y avait mille moyens de lui pourrir la vie pour ça, sans qu’on ne puisse remonter jusqu’à elle. Surtout qu’il était un peu facile de rejeter toute la faute sur la femme, un enfant se faisait à deux, jusqu’à preuve du contraire. C’était en plus une attitude minable et méprisable, très insultante pour tous les couples désirant ardemment un enfant et ne parvenant pas à en concevoir. Enfin, avoir une telle attitude lorsqu’on travaillait avec des orphelins ou des enfants abandonnés, c’était tout sauf acceptable. Ce type n’avait aucune empathie.

"Je souhaite adopter une petite fille. De moins de trois ans, si possible."

"Il y a des enfants plus âgés, qui attendent désespérément. Il serait plus moral de d’abord songer à…"

"J’ai mes raisons de demander cette tranche d’âge et le bureau des affaires familiales a approuvé."

Il n’avait pas posé de questions, à vrai dire, il avait suivi les ordres reçus sans le moindre commentaire, lorsqu’elle était allée les trouver, peu de temps avant son départ. Rapides et efficaces, les employés du Bureau lui avait constitué un dossier parfaitement aux normes en moins d’une heure. Il prit à contrecœur la direction de la pouponnière et de la crèche, où étaient installés les bébés et les bambins d’un ou deux ans. La plupart étaient très craintifs, elle le ressentait parfaitement. Selon l’employé qui avait fait son dossier, même un bambin de deux ans pouvait déjà ressentir la déchirure de son abandon. Une blessure d’enfance sur laquelle il ne pouvait parfois pas mettre de mots avant des années entières. Elle commença par aller observer les fillettes présentes ici. Vraiment, ça donnait mal au cœur… Comme l’une d’elle ne cessait de pleurer, Isobel la prit dans ses bras pour essayer de la consoler et la câliner. Cette mission allait être plus difficile que prévu.

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Lun 6 Juin 2022 - 21:27
Une fois la petite redéposée dans son berceau, un peu plus calme, Isobel se contraignit à ne plus se focaliser sur ce qu’elle ressentait, chez ses enfants, pour se concentrer uniquement, dans un premier temps, sur les histoires des uns et des autres. Il y avait, disons, certains critères à respecter… L premier entre tous étant bien sûr que l’enfant sélectionnée soit réellement orpheline et qu’elle n’ait pas été placé ici après que ses parents aient perdu leurs droits. Il ne fallait pas non plus que l’enfant ait toujours de la famille, même éloignée, encore en vie. Peu importe que ce soit des membres de la famille qui ne puissent pas la prendre en charge, il était mieux d’avoir une enfant sans attache aucune. Les enfants nés d’unions illégitimes ou secrètes n’étaient pas mauvais, pour cela, même s’il serait mieux de sélectionner une fillette ayant absolument tout perdu durant le bombardement ou la pandémie. Elle prit le temps d’écouter les histoires des fillettes dans ce cas-là, notant sur son datapad les informations nécessaires. Elle pourra ensuite sélectionner le dossier de certaines, puis refaire un tri, plus tard, d’ensemble, afin de ne pas présenter une trop longue liste à leurs majestés.

Ce qui était le plus désagréable, c’est qu’elle avait le sentiment de suivre une liste de course, pour choisir au mieux les enfants… C’était des êtres Humains, pas une robe de plus… En quittant ce premier orphelinat, elle se sentit assez mal et prit le temps d’aller se poser un peu, pour boire un café. Une fois un peu plus calme, elle reprit ce qu’elle avait reçu comme informations, pour faire un premier tri. En s’efforçant de mettre de côté son malaise. Elle avait un travail à faire… Simplement. Une fois cela fait et son café avalé, elle se rendit au second orphelinat, bien plus petit celui-là, pour une autre visite. Cette fois-ci, sachant à quoi s’attendre, Isobel s’obligea d’emblée à se couper de tous les ressentis. Cela marcha… Au moins sur une dizaine de mètres, le temps de grimper au second étage et d’arriver dans la section réservée aux enfants de moins de cinq ans. Dès lors, finalement, que des tous petits approchèrent pour tirer sur les pans de sa jupe avec leurs toutes petites mains, en tendant les bras. Là où les plus âgés étaient souvent plus réservés et hésitaient clairement approcher les nouveaux venus. Restons professionnelle… en partant vite de ce couloir.

Cet établissement n’avait que quelques bébés, en ce moment, deux garçons et une fille. En questionnant la nourrice, elle apprit qu’ils étaient frères et sœurs, des triplés, confiés à l’orphelinat à cause d’un « contexte familial difficile ». En ce cas, ça ne sera pas possible… L’enfant qui sera adoptée ne devait pas avoir de frère ou de sœur non plus. Elle joua tout de même le jeu jusqu’au bout, parlant des autres petits, les plus jeunes, leurs histoires… Ils étaient beaucoup moins nombreux mais leurs histoires résonnaient de la même manière. Isobel réalisait peu à peu le nombre tout à fait affolant de parents ayant été fauchés par la pandémie… Il semblait que la maladie avait été à peine moins mortelle pour les enfants que les adultes, même si la différence ne représentait pas grand-chose, cela donnait maintenant un nombre effarant d’orphelins. Était-ce aussi le cas sur d’autres mondes ? Et où allaient-ils, lorsqu’il n’y avait pas ces structures pour les récupérer ? Dans les rues… ? Complètement livrés à eux-mêmes ? Mais combien allaient atteindre l’âge adulte ? Ou éviter d’être piégés par des trafiquants et des exploitateurs ?

Ce fut très amère qu’elle ressortit de cet autre établissement, deux bonnes heures plus tard, car la directrice lui avait fait faire le tour complet, en insistant pour également lui présenter les enfants plus âgés. La jeune femme avait laissé faire, sans avoir le cœur, cette fois, de refuser. Plus tard encore, au bord d’un lac, elle déjeuna d’un rapide sandwich, tout en réfléchissant à cette situation. Une fillette pourra avoir une meilleure vie, d’ici quelques temps, mais une seule… Ils ne pouvaient pas juste ramener beaucoup d’enfants au Palais, ce serait juste un autre orphelinat et rien de plus, dans ce cas-là. Redonner le sourire à un enfant abandonné était déjà difficile, le faire avec une dizaine d’un seul coup… Ils ne pourraient donner assez de temps, de soin et d’attention à chacun d’entre eux. Ce fut pas mal remuée qu’elle poursuivit le travail « administratif » entamé pour cette première journée, puis se rendit à le pension le soir pour s’y reposer. Elle devait impérativement se construire une carapace pour ces deux semaines, afin de mener à bien son travail…

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Ven 10 Juin 2022 - 18:01
Les fenêtres grandes ouvertes, de cette chambre d’hôtel, laissaient passer les rayons du soleil, accompagnés par un très léger vent. Il faisait doux, peu de bruit arrivait de l’extérieur et aucun fracas ne se faisait entendre dans les couloirs. L’ordinateur, toujours allumé, gisait sur un coin de la table, repoussé par un coup involontaire de sa part à la lecture du message. Depuis, Isobel s’était allongée sur le dos, sur le lit, les bras devant les yeux, la bouche pincée. Si la colère n’avait pas perdu, la confusion était toujours bien présente. Elle ne parvenait juste pas… à… C’était… Comme si elle n’avait pas réellement intégré ce qu’elle avait reçu. Accepter cette réalité-là. Son monde s’était littéralement écroulé une seconde fois et pourtant, elle avait l’impression d’être coincée sur un gros rocher, à l’abri alors que l’eau frappait violemment de toutes parts. Au point qu’elle finissait par se demander s’il n’y avait pas quelque chose qui clochait, chez elle… Elle se retourna d’un coup sur le ventre, enfonçant la tête contre l’oreiller avec un très long soupir.

Jamais elle n’aurait pensé que son fiancé puisse en arriver là… Evidemment, voilà longtemps qu’il était en colère et qu’il se méfiait beaucoup, mais de là en à arriver à des actes aussi graves ! Elle ne comprenait pas… C’était comme si elle avait vécu avec un parfait inconnu, depuis deux ans. Une larme roula sur sa joue, tandis qu’elle inspirait assez fort pour garder son calme. Un petit miaulement se fit alors entendre et elle rouvrit les yeux. Le petit chaton, recueilli tout ce juste ce matin dans la rue, avait grimpé tant bien que mal sur le lit et venait la renifler. Elle lui sourit puis tendit doucement la main pour le caresser. Elle l’avait trouvé dans la ruelle près de l’hôtel, tout tremblant et abandonné. Après l’avoir toiletté avec un linge humide et nourri, il avait déjà l’air d’aller un peu mieux. Elle s’était dit que Sucre Roux serait content aussi, d’avoir un petit sur qui veiller… Si du moins il était toujours là lorsqu’elle rentrera… La gorge serrée, elle se remit assise sur le lit, les cheveux en bataille, l’air dévasté.

Le chaton mordillait un petit bout de sa robe, en sautant sur le lit. Elle le fit glisser sur elle, où il continua à jouer. C’était une petite présence mais elle avait le mérite d’être très réconfortante… Au moins, les animaux n’étaient pas hypocrites, ils ne s’amusaient pas à vous gaver de promesses, vous laisser entrevoir un bel avenir, alors qu’ils étaient en réalité remplis de haine… Comme les enfants, d’ailleurs, ils ne pouvaient pas avoir un esprit aussi mauvais que les adultes… Elle se sentait si trahie… Elle lui avait fait confiance et lui… Il s’était révélé être… Comment avait-il pu ?! S’il ne pouvait plus supporter la vie au palais, il aurait pu démissionner ! Aller vivre loin de la planète ! Mais s’en prendre au Chambellan ? Avec des complices ? Se comporter comme un… Non, pas « comme », il était un terroriste ! Elle avait fait confiance à un terroriste. Pire encore, elle l’avait sincèrement aimé… Elle tendit de nouveau la main pour caresser le chaton, qui essaya de lui mordiller le pouce.

"J’avais confiance…" murmura-t-elle au petit chaton.

Comme une automate, elle finit quand même par se lever et laissa la petite boule de poils jouer sur le lit, avec un foulard. Prendre une longue douche, se coiffer, se maquiller… Se préparer… Elle se trouvait désormais sur Delaya, prête à visiter le dernier orphelinat. Avant de partir, elle récupéra tout de même son petit chat, pour l’installer dans la poche avant de sa tenue. Elle n’allait tout de même pas le laisser ici tout seul, le pauvre, pas alors qu’elle venait tout juste de le secourir. Sur le chemin, elle déjeuna rapidement, puis arriva à l’heure convenu à la nouvelle structure. Se présenter, monter son agrément, préciser qu’elle avait une certaine préférence pour les plus petits car elle aimerait beaucoup pouponner, comme dans les autres établissements. Rester de marbre lorsque la directrice ne put s’empêcher de lui lâcher qu’elle lui trouvait un « air fatigué » et lui proposer un café. Oh, elle, fatiguée ? Elle venait juste de perdre son couple, après tout… Qui pourrait être tendu ou fatigué dans une telle période ?

Elle accepta tout de même le café et en profita pour discuter, avec la directrice, des enfants qui étaient présents ici, pourquoi ils s’y trouvaient, ce qu’ils avaient vécu auparavant. Puis la traditionnelle visite débuta. Ce lieu-là était visiblement mieux pourvu en personnel que tous les autres déjà visités. Il y avait un peu plus de classes et de personnes à donner les cours, les plus petits étaient occupés dans des salles de jeux et d’éveil, et non pas livrés à eux-mêmes sans savoir quoi faire. Un établissement déjà bien mieux géré et de très loin. Comme toujours, elle commença par la pouponnière puis observer les petites filles de moins de trois ans. Ecouter leurs histoires, se renseigner sur elle… Tout en sélectionnant déjà mentalement les noms à ajouter dans le document qu’elle présentera plus tard à leurs majestés. Ce fut là aussi que le petit chaton l’aida beaucoup à inciter ces petits à s’approcher, pour pouvoir leur parler un peu et juger de leur état d’éveil. Le petit rescapé à poil se prêta particulièrement bien à l’exercice, ronronnant de contentements sous les multiples caresses reçues.

Voyant qu’une des enfants, un petit garçon blondinet qui devait avoir trois ou quatre ans, n’osait pas approcher avec les autres, elle lui tendit la main avec un sourire, pour l’inciter à approcher. Il semblait tout timide, le pauvre… Il approcha à peine et elle s’assit au sol, pour se mettre à la même hauteur que lui. Etant donné qu’elle avait déjà mené son travail, en réparant des noms, elle se permit alors de jouer un peu avec lui, sous le regard attendri de la directrice de l’orphelinat. Jouer avec ce petit garçon pourrait lui changer les idées, après tout, c’est ce dont elle avait besoin de toute urgence, dans l’immédiat. Quant à lui, quand bien même il restait bien sûr sur la réserve, il semblait content que quelqu’un s’occupe de lui. Il s’appelait Waljan et avait tout juste quatre ans, de ce qu’elle apprit en jouant avec lui. Durant tout un temps, Isobel parvint à oublier ses soucis personnels et ses devoirs, occupée à donner le sourire à ce petit garçon. Un temps qui passa si bien et si vite qu’elle ne revint à la réalité que lorsque les nourrices annoncèrent que les enfants devaient aller à la douche, avant de manger.

Un peu confuse, elle embrassa quand même le petit Waljan sur le front, avant qu’il ne parte avec leurs nourrices. C’est le moment que choisit la directrice pour revenir et lui demander, avec un large sourire, si ça s’était bien passé. Isobel hocha la tête mais mit tout de même un moment avant de se souvenir de la véritable raison de sa venue ici. Elle devrait déjà être repartie depuis longtemps. Elle se pencha pour récupérer son petit chaton et le remettre dans sa poche. Une poche dont il redépassa la tête immédiatement, pour miauler un peu.

"Waljan est avec nous depuis un moment, vous savez. Il a perdu sa famille lors de la pandémie. Ils voyageaient beaucoup et malheureusement, ils se trouvaient dans des régions très reculées de la galaxie, lorsque cette maladie a commencé à se répandre. Vous avez eu l’air de bien vous entendre. Vous souhaiterez revenir le voir ?"

"Je le souhaiterai. Je travaille à la capitale d’Alderaan alors je…"

La directrice lâcha une petite moue dépitée, avant de soupirer en disant que oui, ça compliquait quelque peu les trajets, même si les deux planètes étaient, somme toute, assez proches. Isobel ne voyait pas quoi lui dire de mieux, pour le moment. Elle devra… y penser… Mais aussi mettre de l’ordre dans sa propre vie avant toute chose.

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Dés, état émotionnel suite message : 2

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