Comment chasser le collecteur d'impôt [rp solo]

Je rejoignis la passerelle du Poséidon, alors que le vaisseau ne quittera l'hyperespace que dans une dizaine de minutes. J'étais un brin nerveuse mais je me rassurais vite : mes hommes et femmes, même les droïds, étaient sereins et déterminés. Je fis signe à Alturo, qui me rejoint pour me signaler que le navire est prêt au combat et que nos pilotes sont en train de finir de se préparer et de monter dans leurs chasseurs.

Ce n'est pas mon premier combat, loin s'en faut, mais c'est que j'ai tant perdu depuis notre réveille. De ma force initiale, le Poséidon, l'Orion, le Persé, trois escadrilles d'Aurek, il ne restait plus que le premier bâtiment et une unité de chasse. Et l'Alliance refusait toujours de nous renforcer, ne serait-ce que de quelques chasseurs ou bombardiers. J'ai d'ailleurs parfois la crainte de voir mes subordonnés se réunirent et voter la fin de notre soutien à l'Alliance, en vertu de la loi de notre monde natal, qui n'existe certes plus mais dont nous continuons à perpétuer l'héritage. Mais ils n'ont pas l'air d'en avoir encore envie, heureusement. Nous serions dans une position délicate, si c'était le cas.

Mais bref, nous sortîmes en espace normal, arrivant en orbite de notre destination, le monde de Massaner VI, dont la cellule avait demandé de l'aide, une force impériale étant venu piller toutes les réserves de nourriture de la planète. Une chose qui commençait à devenir courante depuis une dizaine de jours, depuis que ce nouveau fléau s'est abattu sur la galaxie, et neutralisé une bonne part des jedi. Hélas, on ne peut tous les soutenir et sommes obligés de diviser fortement nos effectifs pour empêcher ce pillage en règle des mondes de la bordure par l'Empire. Notre seul avantage est que l'ennemi n'ont plus ne peut lancer tant de moyen que cela dans cette opération, vu qu'il déploie ses vaisseaux de transports et de patrouille/escorte surtout sur la bordure médiane.

La preuve en est que nous ne trouvions face à nous que deux croiseurs légers, et non un destroyer qui aurait été un ennemi trop gros pour nous, qui attendaient que les quatre transports quittent l'atmosphère de la planète. La malchance pour eux voulu qu'ils n'aient pas bougé d'un pouce depuis l'appel de détresse et que mon navigateur ait réussi un saut parfait, nous amenant juste à la verticale de leur formation, et qu'ils viennent visiblement tout juste d'achever leur tâche sur ce monde.

"A toutes les batteries, ouvrez le feu ! Déployez les chasseurs pour intercepter les transports ! Allumez le générateur de gravité !"

Le Poséidon présenta son flanc aux croiseurs ennemis et déclencha une tempête de lasers rouges sur les vaisseaux en contrebas, chaque tir touchant les boucliers, heureusement levé, des arquitens. Je croisais les bras dans mon dos, regardant la scène, les bâtiments impériaux se séparer pour tenter d'échapper à ce déluge implacable tout en commençant à riposter.

Alturo ordonna qu'on concentre les tirs sur l'un d'eux et je hochais la tête, alors que mes douze Aurek traversaient l'espace où le duo de pilleurs se trouvaient, se dirigeant vers les transports que j'espérais bien arrêter. Ce monde commençait déjà à souffrir de problèmes graves, et visible depuis l'orbite, et il ne devait pas le faire sans aucune réserve alimentaire !

L'un des croiseurs légers finit par exploser, comme son bouclier lâcha et que la pluie rouge s'abattit sans pitié sur son blindage. Oui, je n'allais pas me montrer gentille avec des individus prêts à laisser des gens mourir de faim alors qu'à mes yeux, le rôle d'un soldat est de protéger les civils. Le Poséidon réorienta ses tourelles pour bombarder le second bâtiment, dont la riposte était bien faiblarde, se dirigeant vers la limite de saut, préférant abandonner les transports qu'il devait escorter. Un bon choix de la part du commandant mais qui n'empêcha pas son vaisseau de subir des dommages juste avant qu'il ne disparaisse dans l'hyperespace.

"Ouvrez moi une fréquence avec les navires marchands."

J'attendis la rapide confirmation que c'était fait avant de me tourner vers le générateur holographique, pour le cas improbable où ces navires en avaient un, t ils auront le message audio au minimum.

"Ici l'amiral Démétriès, de l'Alliance Rebelle. Je vous laisse deux options : ou ous faites demi-tour et vous posez sur Massaner VI immédiatement, vous livrant ensuite aux autorités locales, ou bien vous continuez et je détruis votre propulsion avant de vous arraisonner et de vous arrêter pour piratage."

Le générateur de gravité était branché, et ils devaient le voir sur leur scanner gravitationnel, bloquant toute chance pour eux d'imiter le croiseur survivant. Et puis, douze aurek rapides et agiles tournaient autour d'eux. Les quatre transports n'étaient pas armés mais pas idiots : ils firent demi-tour et regagnèrent l'entrée de l'atmosphère, se dirigeant vers leur zone d'atterrissage. Je soupirais de soulagement et j'entrais en communication avec les autorités locales. Bizarrement, le gouverneur impérial avait tenté de partir avec l'un des transports.

Une fois cela fait, j'entendis mon second approcher, avec un air grave qu'il n'arbore que rarement.

"Navré, amiral, mais le Conseil nous a contacté. On doit se rendre sur Onari II dès que possible, pour la même raison. D'après nos registres, on devrait y être dans deux jours."

"Je vois," dis-je avec un soupir audible. "Répond que nous partirons dès que la situation sera complètement sous contrôle ici."

Je me tournais vers mon ordinateur, pour étudier la situation de ce nouveau monde à protéger.

Force de Julia
)> 2
Force impériale
)> 16
renforcement des effectifs de Julia
)> échec