C'est un sauvetage mais en fait non [PV Arès]

Bien, on était en pleine mission de sauvetage, prêt à risquer la vie de centaines, de milliers, de personne pour en sauver une. Mon vaisseau le Poséidon, le croiseur léger Chir'daki, du nom d'un parasite dangereux de Ryloth, le Ghost, l'Aspiration et des dizaines de chasseurs, ainsi qu'un transport de troupe. Pour sauver une personne. La routine, je dirais. Après tout, on avait bien mobilisé toute la flotte rebelle juste pour Escorter Luke Skywalker, à Apatros. Et cela avait marché. Certes, je voyais bien tout ce qui pouvait mal tourner maiiis... on était pressé et Arès Fird avait tenté d'avoir plus d'information pour faire une approche plus subtile, vainement. Mothma avait promis , juste avant qu'on ne parte, de veiller à ce que els services secrets de l'Alliance s'implantent localement mais cela demanderait un peu de temps, et sera plus utile pour des opérations futures, ne serait-ce que pour savoir si l'Empire y emprisonnerait des sensitifs qu'il aurait capturé avant que leur arrivée, via une faille de la Force, ne nous soit connue.

Le Poséidon sorti au point Alpha, pour libérer les Y-Wing qui devaient escorter la navette d'assaut, contre la prison. Je jetais un oeil sur l'imposant Aspiration, sachant que ce qui nous attendait était plus dangereux encore. Je fis sauter le Poséidon une seconde fois, sitôt que les petits bombardiers se sont écartés, sortant de l'hyper au point Bêta, de l'embuscade. Je fis allumer le projecteur de gravité, alors que l'officier senseur déclarait détecter un unique destroyer en orbite de Myrkr, à quelques encablures de nous, proche de la limite de nos appareils, et des leurs normalement.

Le croiseur léger sorti, avec le ghost contre sa paroi, dans le champs d'interdiction, ce qui était normal vu qu'on avait prévu leur trajectoire ensemble. La général Syndula envoya son message de détresse, qu'elle coupa à la moitié, comme si son antenne de communication avait été détruite par un tir. L'instant fu crucial pour nous dans l'attente de la réaction du protecteur de la planète... qui sauta en hyper peu après. Gagné, le double appât -la possibilité de capturer ou détruire le Poséidon ainsi que de sauver une "transport alié" vu que c'était ce que le ghost envoyait comme transpondeur au navire impérial, en lieu et place du sien et de celui du croiseur léger- avait marché.

"Phase 1 réussie, lancer Aiguille," envoyais-je comme message aux commandos et à Fird.

Normalement, le transport et son escorte devaient maintenant sauter pour Myrkr à ce moment-là. Ils localiseront la prison, détruirons, si c'est possible, les défenses externes  puis les commandos l'attaqueront. De notre côté, je laissais Alturo faire pivoter le Poséidon et libérer nos chasseurs Aurek, et les Tie qu'Arès avait pu nous prêter, histoire de défendre les flancs et les réacteurs du croiseur lourd. Ce serait assez embêtant qu'on soit bloqués ici, même si on détruisait ce classe Imperial.

Puis on attendit. On était tous un peu anxieux, ce qui était normal, et je fis quelques plaisanteries avec Héra pour détendre un peu l'atmosphère.

Après quelques minutes, le vaisseau impérial sorti droit dans le champs d'interdiction, et on ouvrit le feu, même si ce fut à puissance réduite pour le Poséidon, afin de pouvoir gonfler la puissance de mes boucliers, réparti à 95% sur mon avant et à 5% sur mon arrière. Il faut ce qu'il faut pour résister à un destroyer de classe Impérial-II.

"Scalpel, on vous envoie la trajectoire."

Dis-je pour Fird, envoyant derrière la trajectoire qu'il devait prendre pour essayer de surprendre notre adversaire. Cela n'avait pas été si dur à préparer, ayant eu plusieurs minutes et donc le temps d'en calculer plusieurs plausibles, avec l'aide des astronavigateurs de mon vaisseau. Par contre, le capitaine d'en face... je fus un peu surprise qu'il n'enclenche pas immédiatement ses turbolasers, surtout en voyant qu'il n'y a aucun transport devant lui.

"Amiral, il nous ordonne de nous rendre."

"Ah ? Dites-lui de se rendre en premier, lieutenant. Poliment bien sur."

"Bien, madame."

Cela énerva mon adversaire, sans compter le fait de subir nos tirs depuis une bonne demi-minute. Et il commença à donner la pleine puissance   à ses canons, sans bouger du champs d'interdiction. Il n'avait visiblement rien compris, le bougre, ou alors croyait-il que nous servions juste de diversion pour une attaque contre la prison et qu'il aurait le temps de nous détruire avant de prendre en tenaille les autres ? Allez savoir.

Il lâcha ses Tie juste après, se rendant compte que nos boucliers, les miens et ceux du Chir'daki qui était contre ma coque, tenait le coup. Je tâchais de diriger efficacement nos chasseurs, laissant à mon second et capitaine de pavillon le soin de surveiller le destroyer. Les Tie étaient toujours aussi redoutable mais nos appareils tenaient efficacement leur rôle, avec l'aide du Ghost dont les tirs faisaient des ravages. Ce qui était logique, vu que les deux artilleurs étaient des jedi. Bien qu'en nombre inférieur, mon expertise et le talent de mes hommes les empêchaient de mener une attaque efficace contre nos bâtiments, cibles pourtant faciles sinon. De fait, le Poséidon et le Chir'daki n'avaient pour l'heure que des dommages très légers, après plusieurs minutes d'affrontement. Mon croiseur lourd allait quand même devoir prendre le temps de passer par le chantier de Mon Calamari mais ce n'était encore que des dégâts mineurs.

"Allez, Fird, c'est le moment d'arriver," marmonnais-je, comme le décompte arrivait à zéro, et que je détournais mon regard, sur l'écran tactique, vers la zone située arrière du destroyer impérial indemne, et vide pour l'instant.

Poséidon contre les tirs du destroyer
12 à 18
chasseurs rebelles contre chasseurs tie
1 (non naturel) à 4
l'escadrille de complément : X-Wing (réussite) ou Y-wing (échec) ?
) Echec donc Y-wing

Le briefing avait été long et précis, afin de s’assurer que chacun soit à son poste, avec les bonnes directives afin qu’il puisse prendre les bonnes actions. Il savait ses pilotes prêts à accomplir l’impossible, du moins ceux qu’il n’avait pas temporairement transférés à l’amirale Demetries, avec leurs appareils. La perte de Mallix les avait profondément marqués, et tous souhaitaient venger sa disparition en accomplissant quelque chose de juste, quelque chose qui compte. Les impériaux avaient toujours jugés bons de décourager la camaraderie, de sorte que les pertes n’affectent pas le moral des troupes. Il était bien heureux de n’avoir jamais véritablement suivis ces directives. Ses hommes étaient à blocs, et la détermination à sauver l’une des l’autres était lisible sur le visage de chacun. Ils étaient prêts, et n’attendait que son signal pour passer à l’action. Un signal qu’il ne pouvait donner qu’au moment même où Demetries le lui le dirait, et pas une seconde plus tôt. Tout devait être parfaitement minuté. Plus que tout autre jour, cette fois-là chaque minute ; Non, chaque seconde comptait. Les deux mains fermement serrées autour de la rambarde de sécurité qui faisait le tour d’une des deux travées centrales, Ares gardait le regard fixé sur le chrono qui décomptait doucement, à son rythme, chacune de ces précieuses secondes.

« Madame Carden, » finit-il par héler calmement à travers le pont alors que les chiffres du chronomètres viraient rouge. « Equipage aux postes de combat. »

Sa seconde par intérim acquiesça, avant de faire répéter le message à travers tout le vaisseau, tandis que l’équipage de passerelle accéléraient le rythme des préparatifs, vérifiant et annonçant une dernière fois l’un après l’autres que tous les systèmes étaient prêts et opérationnels. Ares en profita pour se déplacer, faire le tour des fosses pour venir rejoindre Carden vers l’avant du pont, vers les baies vitrées donnant sur l’espace froid et sombre qui englobait l’Aspiration, le transport de commandos et son escorte. La jeune brune n’était pas aussi expérimentée que Lase, mais son assiduité et sa capacité à ne pas flancher sous la pression pour prendre les bonnes décisions l’avaient rendu incontournable à son poste en l’absence de son vieil ami. Mais nul doute que ce dernier avait fort à faire à gérer les affaires courantes en son absence.

« Nous venons tout juste de recevoir un message de l’amirale. » fit-elle en lui tendant son datapad pour qu’il en prenne connaissance.

Ares le parcouru en diagonale, y reconnaissant le code attendu.« Bien, lancez-les. »

« C’est déjà fait, monsieur, » ajouta-t-elle avec sérieux, en pointant le transport et son escorte prenant de la vitesse au-dehors, avant de se faire aspirer par la vitesse-lumière.

« Excellente initiative, lieutenant-commandeur, » salua-t-il, avant de s’écarter légèrement.« Ce sera bientôt notre tour. Préparez-vous à entrer les coordonnées sans délais. »

Carden acquiesça, avant de s’enfuir à petits pas vers l’une des fosses pour rejoindre les spécialistes et préparer le saut. Ares, lui, resta à observer l’horizon sombre, vide et froid en essayant de se projeter sur ce qui les attendraient de l’autre côté. Malgré le temps perdu, Rey se trouvait peut-être encore là-bas. Peut-être qu’il pourrait au moins sauver quelqu’un. Son équipage était soudé, et tous ceux qui l’accompagnait savait qu’il pouvait compter sur lui pour ne jamais les abandonner. Il était prêt à remuer le Chaos si nécessaire. Perdu dans ses pensées, il entendit dans son dos quelqu’un affirmer que tout les postes répondaient présents et prêts au combat. Comme attendu. Il leva la main, pour faire signe qu’il avait prit le message, avant de doucement se reculer pour retrouver sa place au centre de son pont.

« Commodore, l’amirale nous donne le feu vert ! »

La voix d’un lieutenant le fit s’interrompre, et il se frotta doucement les mains avant de faire un tour d’horizon des hommes et des femmes sous ses ordres.

« Il serait peu courtois de la faire attendre. Vous savez tous ce qui est attendu de vous aujourd’hui. Il s’agit de sauver l’une des nôtres, et peut-être bien d’autres encore inconnus de tous. N’hésitez pas, ne flanchez pas. » Il marqua une brève pause.« Madame Carden, exécutez le saut. »

Il y eut une série d’acquiescements, d’ordres donnés avant que l’Aspiration ne se jette dans les tréfonds de l’hyperespace en direction du combat, son équipage prêt à en découdre, et ses griffes prêtes à lacérer le moindre impérial qui se dresserait sur son chemin. Malgré la courte distance, dans l’esprit de tous le voyage sembla durer une éternité. Chacun savait ce qu’il avait à faire, tout allait bien se passer. Le navigateur était prêt à ne pas résister et lâcher les commandes lorsque le vaisseau serait pris dans le puit gravifique. Les artilleurs étaient sur le qui-vive. Les pilotes dans leurs appareils, prêts à bondir hors du hangar…

… De la même manière que L’Aspiration se jeta hors de l’hyperespace, au point précis envoyé par l’Amirale, directement dans l’ombre du destroyer stellaire impérial. Ares n’eut même pas le temps de donner l’ordre que toutes les batteries ouvrirent le feu de concert, dans un bal de tracés ioniques et turbolasers pointés directement sur le bloc propulseur et la tour de commandement de l’adversaire, là où ses boucliers étaient naturellement les plus faibles vis-à-vis de la menace qu’il était en train de traiter face à lui. Il y eut immédiatement une série d’explosions, après que les propulseurs principaux eurent scintillés. Ceux de secours tentèrent de prendre le relai, avant de s’éteindre à leur tour sous l’effet ionique cumulatif et les ravages provoqués par les turbolasers. Les chasseurs ne furent guère plus lents à réagir, s’extirpant des hangars pour se jeter sur l’objectif secondaire qui leur avait été assigné, à savoir les générateurs de boucliers dans une passe initiale, avant de se redéployer pour appuyer les appareils de Demetries.

« Whoa ! » s’exclama Carden en constatant les premiers rapports de dégâts sur le deestroyer stellaire. « Dégâts critiques à la propulsion et aux déflecteurs, commodore ! Ils n’iront nulle part ! »

« Excellent. On plonge, concentrez notre puissance de feu sur le hangar principal, maintenant ! » rétorqua Ares en frappant dans ses mains au milieu des éclats de joies, avant d’appeler tout le monde au calme et à la concentration. Puis il attrapa son communicateur. « Veuillez nous excuser pour le retard, Amirale. Je vous suggère de leur sommer de se rendre avant qu’il ne soit trop tard, ou je me ferais un plaisir de m’occuper de leurs cas. »



Lancers de dés :
- Ouverture du feu : 3
- Lancer les chasseurs et assister ceux de Julia : 8

"Bouclier dans le Rouge !!!"

Averti l'officier en charge du contrôle de nos boucliers déflecteurs. Le Poséidon fut secoué par un tir qui passa notre défense, mais sans trop de gravité estimais-je d'après la légère secousse.

"L'Aspiration est  là !"

Je hochais la tête, souriant. Il était sorti dans le champs gravitationnel de mon croiseur pile derrière notre adversaire. A ses distance, autant dire qu'il était imposssible de rater sa cible, même avec des canonniers aveugles et sourd.

« Veuillez nous excuser pour le retard, Amirale. Je vous suggère de leur sommer de se rendre avant qu’il ne soit trop tard, ou je me ferais un plaisir de m’occuper de leurs cas. »

]J'allais justement le faire, quand je fus interrompue par une voix qui sortie du communicateur, pleine de panique.

"Ici le Cerbère, on se rend, ne tirez plus, on se rend !!! Je répète , ne tirez plus !!!"

Je me retins de rire, car je n'avais jamais entendu un officier impérial s'exprimer sur ce ton, au point que cela en était comique. Je fis signe à Alturo, après m'être assuré qu'effectivement, le dsi rappelait ses chasseurs. Nos lasers cessèrent de franchir l'espace nous séparant de ses boucliers. J'allumais la fréquence d'urgence, celle normalement dévolue aux vaisseaux en détresse, et qu'avait utiliser ce capitaine de vaisseau pour nous signifier sa reddition, de peur qu'Arès ne le détruise sans attendre.

"Ici le Poséidon ! Dites à vos chasseurs de prendre la direction de Myrkr et d'aller s'y poser. Et faites évacuer votre batiment, sans enclencher le système d'autodestruction."

"J'ai ordonné l'évacuation et redirigé mes chasseurs, madame" me fut-il répondu après une minute d'attente. "Toutefois, je ne puis vous laisser mon vaisseau. Afin de laisser mes hommes s'éloigner assez, j'ai mis un délai de dix minutes, madame. Cela vous laissera aussi le temps de vous éloigner. Cerbère, terminé"

Je hochais la tête. Tant pis.

"Arès, si vous avez entendu, éloignez vous."

Bon, je devinais qu'il était capable d'envoyer une équipe pour désactiver le mécanisme qui fera exploser ce destroyer mais je préférais qu'il ne le fasse pas. Cela n'en valait pas tellement la peine : remettre ce destroyer en état nous demanderait trop de ressource, alors qu'on essayait déjà de construire nos propres croiseurs lourds. Enfin, je ne lui interdisais pas totalement d'essayer, il est assez grand pour le comprendre.

"Amiral, nous avons un premier rapport de l'équipe au sol." Je me tournais vers Alturo, alors qu'on voyait les premières capsules d'évacuation sortir du dsi, et que le Poséidon annulait son champs d'interdiction pour pouvoir s'éloigner. "Ils ont trouvé la prison. Elle est sous un dôme en plastacier transparent et très lare, plusieurs dizaines de kilomètres."

Je hochais la tête, comprenant la raison : l'Empire avait décidé de sauver les ysalamiris couvrant la prisons, rien de plus.

"L'escadron doré a détruit les quelques tourelles défenses et les commandos se sont posés près d'un portail. Ils nous diront quand ils auront pris la prison. J'ai envoyé leur rapport au commodore Fird."

"Parfait. Que Nuage les suive à distance durant une minute ou deux."

Je me tournais pour surveiller le destroyer, afin de m'assurer qu'il ne fasse plus rien, mais avec ses boucliers baissés et son équipage qui s'éloigne à bord de navettes et de capsules d'évacuations, ce n'est plus qu'une coquille vide. Je ne craignais pas que les Tie se mêle des histoires du commando, vu qu'il leur faudra minimum deux heures pour rejoindre Myrkr, et qu'ils voudront peut-être protéger les fragiles coques de leurs camarades.


Demande de reddition
)> 2
sinon : suite du combat
Poséidon vs dsi
)> 13
Chasseur rebelle  vs chasseur impériaux
)> 5
Convaincre l'impérial de ne pas activer le système d'autodestruction
)> 14

Planète :
frappe contre lles défenses du dôme de la prison
)> 6

Cet acte là ne dura guère longtemps, les impériaux ayant compris d’eux-mêmes que la bataille était déjà perdue. Cela arrivait de plus en plus fréquemment, ces derniers temps. Comme si certains officiers avaient perdu leur détermination aveugle à servir leur Empire. Peut-être que l’influence du BSI avait drastiquement diminuée, leur présence également, ce qui laissait plus de marge de manœuvre à ces militaires-là. Difficile à dire, depuis sa seule position. Il fera remonter son observation, si jamais l’Amirale Démetries ne le faisait pas elle-même. Peut-être que l’Alliance disposait ici d’une carte à jouer, pour grossir ses rangs et peser un peu plus sur l’échiquier galactique. Même si la rébellion entretenait de bonnes relations avec les FID, il serait naïf de laisser ces officiers et leurs bâtiments rejoindre et renforcer Thrawn. Il devrait peut-être songer, aussi, à obtenir ses propres renseignements concernant les officiers originaires de son monde servant encore l’Empire. Peut-être que certains pouvaient être approchés, pour préparer l’avenir. Ares nota cette idée dans un coin de sa tête, avant de faire un signe d’approbation de la tête vers Carden, pour qu’elle ordonne de cesser le feu, et de rappeler les escadrilles au moment souhaité, en leur faisant prendre le moins de risques possibles.

Que le capitaine du Cerbère, après avoir accédé aux demandes de Démetries, refuse de laisser son navire intact entre leurs mains l’étonna beaucoup moins. C’était la moindre des choses à faire, et à sa place il aurait sans doute pris la même décision. De toute façon, ce bâtiment serait un fardeau à remettre en état pour la Rébellion. Il suffisait de voir les travaux lancés sur l’Immortel, pour s’en rendre compte. Lase lui avait dit qu’à ce rythme, pour ne pas préempter sur les opérations en cours et les réserves stratégiques, il faudrait au moins six mois à un an pour retrouver un bâtiment prêt au combat. Bien que ce n’était pas vraiment le but d’Ares, pour ce cas particulier. Là encore, il fit donner les ordres nécessaires pour éloigner l’Aspiration, et le mettre en route vers Myrkr. Bien qu’il faudrait un peu de temps pour se placer en position d’appui pour les équipes au sol, il était préférable d’imiter les mouvements potentiels des impériaux, au cas où ils décideraient de tenter quelque chose de stupide.

Carden était déjà à l’affût, justifiant un peu plus le choix qu’il avait fait en la sélectionnant parmi le pool d’officiers potentiels et correspondant aux attentes. Cela lui offrait le temps nécessaire pour se concentrer sur les actions de l’équipe au sol, dont le second de Démetries venait tout juste de lui faire part du rapport initial. Jusque-là, rien de bien surprenant. La disposition des lieux était prévisible, compte tenu de la situation planétaire. Du reste, les impériaux devaient encore être en train de sortir de la torpeur qui avait dû les prendre en constatant que leur seule protection sérieuse venait d’être neutralisée. Bien, il était donc temps d’y aller. Il pivota sur lui-même, sur sa droite, pour dire à un de ses officiers de pont de mettre les communications de l’équipe au sol en écoute, pour qu’ils puissent avoir un compte-rendu de la situation à mesure qu’elle se déroulait, laissant soin à Carden de veiller sur ce qui se passait autour d’eux. Ce n’était pas très réglementaire, il coupait un peu le protocole, mais il n’avait pas prévu de s’exprimer et d’interférer avec leur mission. Seulement de savoir ce qu’il se tramait.

Les voix des chefs d’équipe et d’escouades échangeant sur la préparation de leur assaut se répercuta sur la passerelle, calmes, maitrisée et professionnelles. Ares hocha doucement la tête, jetant de temps à autre un regard vers l’extérieur, Carden, et d’autres membres de son équipage, tous concentrés et focalisés sur leurs tâches respectives. Leur progression entre l’extrémité du dôme et les premiers bâtiments se déroula sans accroc, là où il s’était attendu à les voir pris à partis par les défenseurs. Une preuve de plus que leur attaque soudaine et rapide les avaient pris de court. L’assaut en lui-même se déroula sans trop de problème, et malgré le fait que leur commando était en sous-nombre flagrant. Leur entrainement, ainsi que la surprise, néanmoins, jouèrent énormément en leur faveur. Les chefs de groupes rapportèrent quelques blessés, dont un grave qui avait dû être évacué vers le transport qui les attendaient toujours en périphérie de la prison. Côté impérial, le bilan était plus lourd, les défenseurs ayant été mis en déroute, et pourchassé dans le reste du périmètre des baraquements et des cellules. Le rapport, à ce sujet, fut particulièrement décevant…

« Vides ? Toutes les cellules ? » commenta-t-il, surpris, la gorge un peu serrée.

Il y eut un blanc, avant que la voix du chef du commando ne grésille dans les haut-parleurs, du fait de la distance, et des murs épais de la prison.

« Affirmatif, monsieur. Toute la prison est vide de prisonniers, mais les registres récupérés sont flous, et ont subis un effacement récent. Deux jours sont manquants, mais certaines données annexes laissent à penser qu’un prisonnier a été réceptionné, puis transféré. »

« Une idée de son identité ? »

« Négatif, ces données-là ont été entièrement effacés des banques de données à notre disposition. Quand aux prisonniers, ils confirment qu’une femme a bien été transférée, mais ils ne semblent pas en savoir plus. »

Ares hocha doucement la tête, le visage fermé. Ok, une femme, pendant deux jours. Il y avait de grande chance que ce soit elle, et que les impériaux aient découvert quelque chose de suffisamment important à son sujet pour décider de la sortir aussitôt de leur prison la plus adaptée à détenir des sensitifs. Quoi, cela restait à déterminer. Peut-être le fait qu’elle vienne du futur ? C’était une chose à creuser.

« Entendu. Assurez-vous que les prisonniers soient ramenés avec vous, pour un interrogatoire plus poussé… Amirale Démetries ? » demanda-t-il, en sachant que l’amirale était elle aussi à l’écoute sur la fréquence. « J’aimerais votre autorisation pour pousser les recherches au-delà des ailes pénitentiaires. Si nous pouvions accéder aux informations de l’ordinateur central, et récupérer les disques de données, nous pourrions en apprendre plus sur les déplacements, et les communications récentes des impériaux. Ce serait aussi un moyen pour nous d’obtenir les codes et les fréquences utilisés par l’Empire dans ce secteur, afin d’obtenir un avantage même temporaire contre eux, sur d’autres opérations à venir. »

C’était, aussi, et de façon inavouée, un moyen d’obtenir quelque chose de concret de cette opération, plutôt que de repartir plus ou moins bredouilles. Il ne comprenait pas pourquoi l’Empire avait bien pu décider de l’amener ici, pour l’évacuer aussitôt ailleurs. Se pourraient-ils qu’ils n’en aient pas avertit l’Empereur, et que ce dernier ait décidé de l’interroger ? Ou bien y avait-il un sombre secret au sujet de Rey qu’ils ignoraient ?


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Lancers de dés :
- Attaque rebelle : 6
- Défense Impériale : 15
- Récupérer des infos : 12
- Faire des prisonniers : Oui – Valeur des prisonniers : 20.

Je gardais les yeux tournés vers le Cerbère, alors que le Poséidon s'en éloignait tranquillement, mes Aurek volant à ses côtés, tel des chatons escortant leur mère. Certes, il semblait que le destroyer avait été totalement évacué mais il fallait rester prudent. Il y avait de vrais fanatiques au sein de l'Empire, capable de tours bien tordus, surtout s'ils not la possibilité de s'enfuir avant, e tant pis pour leur équipage.

Dans le même temps, j'écoutais les communications, comme celle entre l'équipe à terre et l'Aspiration ce qui était logique car c'était ses hommes et non les miens.

« Vides ? Toutes les cellules ? » commenta Arès, d'une voix clairement surprise, ce que je pouvais comprendre.

« Affirmatif, monsieur. Toute la prison est vide de prisonniers, mais les registres récupérés sont flous, et ont subis un effacement récent. Deux jours sont manquants, mais certaines données annexes laissent à penser qu’un prisonnier a été réceptionné, puis transféré. »

« Une idée de son identité ? »

« Négatif, ces données-là ont été entièrement effacés des banques de données à notre disposition. Quand aux prisonniers, ils confirment qu’une femme a bien été transférée, mais ils ne semblent pas en savoir plus. »

Ares hocha doucement la tête, le visage fermé. Ok, une femme, pendant deux jours. Il y avait de grande chance que ce soit elle, et que les impériaux aient découvert quelque chose de suffisamment important à son sujet pour décider de la sortir aussitôt de leur prison la plus adaptée à détenir des sensitifs. Quoi, cela restait à déterminer. Peut-être le fait qu’elle vienne du futur ? C’était une chose à creuser.

« Entendu. Assurez-vous que les prisonniers soient ramenés avec vous, pour un interrogatoire plus poussé… Amirale Démetries ? » demanda Fird. « J’aimerais votre autorisation pour pousser les recherches au-delà des ailes pénitentiaires. Si nous pouvions accéder aux informations de l’ordinateur central, et récupérer les disques de données, nous pourrions en apprendre plus sur les déplacements, et les communications récentes des impériaux. Ce serait aussi un moyen pour nous d’obtenir les codes et les fréquences utilisés par l’Empire dans ce secteur, afin d’obtenir un avantage même temporaire contre eux, sur d’autres opérations à venir. »

"Je vous accorde une heure. Rester plus longtemps sera trop dangereux. Et on va se placer en orbite."

Je fis signe à mon second de rappeler les chasseurs, les miens n'étant pas capables de saut en hyper, tous comme els ties qu'utilisaient encore certains pilotes de l'Aspiration. Je trouvais plus sage que l'on soit sur place pour le départ des commandos, pour le cas où des renforts ennemis arriveraient. Cette mission était un véritable gâchis, un effort et des risques pris pour rien. Le genre de chose que je déteste, car dorénavant, toute mission similaire sur cette prison sera bien plus difficile : l'Empire ne peut qu'en tirer une leçon et renforcer, considérablement, les défenses locales. Et l'Empereur va surement bien rire en apprenant notre action.

Depuis l'orbite de Myrkr, mais hors du champs gravitationnel, j'appris l'explosion du Cerbère, repérée par nos senseur. L'agacement restait toutefois bien présent en moi, et je fermais les yeux, regrettant de ne pouvoir me commander une tasse de café. Cela me ferait du bien mais je n'allais pas en demander une alors que mes hommes devaient rester en poste. Qui sait quels mauvaises nouvelles on allait encore recevoir.

Est-ce que des vaisseaux impériaux sont assez proches pour intervenir ?
)> Echec