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Alors, fiston ; Que faisons-nous, à présent ? [PV Stefan]

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Lun 13 Mai 2024 - 15:06
Récemment, la Force et le Destin avaient tous les deux décidés de se foutre de sa gueule. Toute cette situation n’avait à vrai dire aucun sens. Tout d’abord, ils n’avaient rien trouvé d’intéressant sur Myrkr. Rey y était bien passé, mais repartit aussitôt. Stefan aussi, sans aucune raison, si ce n’est un échange effacé avec le centre impérial. La seule chose à peu près certaine à tirer de cette histoire était que l’Empereur devait la considérer comme importante. Au-delà de ça, ils n’avaient pas pu récupérer d’atouts utiles pour l’Alliance avant que les impériaux n’effacent totalement leur banque de données. En conclusion, Rey avait été déplacé la Force sait où, Stefan également, et ses hommes étaient depuis probablement morts depuis longtemps. Démetries avait été particulièrement remontée par cette absence totale de résultats. A raison. C’était un véritable fiasco impossible à digérer depuis des jours, presque deux semaines. Puis il y avait eu cette succession de nouvelles rocambolesques. Il se souvenait encore du moment où l’on était venu le réveiller en pleine nuit pour lui dire que les loyalistes venaient tout juste d’ouvrir deux primes, l’une pour Rey, et l’autre pour son fils. Le tout sous des motifs surprenants… Pour que, deux jours plus tard, la prime posée sur la tête de Stefan ne soit subitement retirée, ajoutant encore plus de confusion sur toutes cette affaire. Qu’est-ce que son fils, encore portées récemment aux nues par le BSI pour son travail affreux sur Alsakan, pouvait bien avoir commis d’irréparable pour se retrouver traquer, et immédiatement capturé par ses anciens collègues ? Et pourquoi est-ce qu’il n’avait pas essayé de le joindre, s’il était vraiment pourchassé ? Enfin, pourquoi la Jedi ne l’avait pas recontacté non plus ?

Aussi avait-il prit avec grand scepticisme l’information portée à son niveau par les espions de l’Alliance concernant le transfert de son fils vers Kessel, accompagné de l’itinéraire du navire pénitencier. Pourquoi une telle information fuiterait-elle aussi vite et facilement ? Et pourquoi son fils était-il considéré comme un prisonnier avec aussi peu d’importance par l’Empire après tout ce qu’il avait accompli pour eux, au point de finir dans une bétaillère en route pour l’abattoir ? Pourquoi prendre aussi peu de précautions ? Cette affaire sentait le piège, mais les éclaireurs envoyés le long de l’itinéraire n’avaient trouvé aucun artifice. Mh.. L’occasion était là, trop belle pour être ignorée. Mais celle-ci posait un dilemme moral qu’Ares n’était pas sûr de pouvoir résoudre : pouvait-il simplement utiliser encore une fois les ressources de l’Alliance, ce vaisseau et son équipage, pour aller résoudre une affaire personnelle pour la troisième fois, sachant que les deux dernières s’étaient soldées par des fiascos tonitruants ? Transmettre l’information au haut commandement pour les laisser régler cette histoire semblait la chose la plus judicieuse à faire compte tenu des circonstances, mais la réponse désintéressée qu’il reçut, et qui l’incitait à faire ce que bon lui semblait le surpris quelque peu. Il avait pensé Démétries, ou Ackbar plus consciencieux. Et surtout plus méfiants. Soit ; il s’était résigné à se lancer lui-même dans cette histoire, en prenant le risque d’un énième fiasco, et en acceptant la nécessité, au besoin, de simplement démissionner si jamais les résultats ne se révélaient pas être au rendez-vous.

Mais telle une éclaircie au milieu de la tempête, la Force et le Destin semblèrent enfin s’accorder pour lui offrir un peu de répit. L’embuscade, préparée à la limite de l’Espace Hutt dans l’idée de brouiller les pistes au-cas où les choses ne se dérouleraient pas comme prévu, se déroula sans le moindre accroc. Peut-être un peu trop, d’ailleurs… Quoiqu’il en soit, le croiseur léger se jeta droit dans leur gueule, émergeant de l’hyperespace pile à l’endroit où il était attendu, une lame sous la gorge. Ares s’était attendu à essuyer un refus à sa demande de reddition sans condition et de devoir mener un combat étrange, à sa défaveur malgré les apparences, pour ne pas abimer le navire transportant son fils, mais les impériaux ne firent pas d’histoire et acceptèrent les termes aussitôt, sans doute peu désireux de sacrifier leur vie loin de chez eux pour quelques prisonniers sans importance à leurs yeux. Une fois le croiseur abordé, l’équipage fut désarmé sans anicroche. Puis ils furent accompagnés jusqu’aux cellules, pour y découvrir l’ambiance qu’il y avait de l’autre côté des barreaux, avec la promesse d’être libérés plus tard pour ceux qui le désiraient, et qui avaient refusé l’offre de rejoindre le combat du côté de l’Alliance. La seule exception était pour les officiers, qui avaient refusé de donner tous leurs codes avant de se faire arrêter. Enfin, bien sûr, les anciens prisonniers furent transférés dans des cellules à part le temps d’être identifié, hormis pour son fils, qui une fois identifié, fut transféré par navette à bord de l’Aspiration, direction les profondeurs des geôles du destroyer pour lui donner l’opportunité de poursuivre son séjour découverte des différentes prisons galactiques. Une mesure de précaution évidente de son paternel, qui n’allait tout de même pas l’accueillir à bras ouvert, des cadeaux pleins les mains, pour le féliciter d’avoir fait liquider tant d’honnêtes personnes sur leur monde natal.

Ce n’est qu’une fois la situation entièrement sous contrôle, et l’Aspiration en route pour une zone sûre qu’Ares accepta de laisser le vaisseau entre les mains de Carden. Toute une avalanche d’émotions contraires s’abattit enfin sur ses épaules une fois les portes du turboascenseurs refermées, direction les profondeurs du navire où se trouvait le centre de détention. Un profond soulagement, d’abord, d’avoir pu récupérer son fils avant qu’il ne soit trop tard. Qui sait ce qui lui serait arrivé sur Kessel. Tout le monde savait que les gens qui y entraient n’en revenaient jamais. De la honte, aussi, de ne pas avoir voulu organiser une telle opération plus tôt. De l’avoir laissé, lui et son épouse, à la merci du BSI. De la frustration, de ne pas avoir pu l’empêcher de se faire endoctriner par ses amis au COMPNOR quant il était plus jeune. Enfin, de la colère, profonde, pour ce qu’il avait continué de pratiquer sur Alsakan. C’est cette dernière pensée qui s’installa, une fois arrivée dans le complexe de détention, à regarder son fils tourner en rond dans sa cellule, au travers du prisme d’une des caméras de surveillance. Il n’avait cependant pas eu le courage, ni même la volonté de l’enfermer dans l’une des nombreuses cages à lapin, et avait fait placer Stefan dans une cellule plus grande, avec le minimum acceptable, mais surtout une grande ouverture vitrée triplement renforcées en transparacier qui donnait sur le couloir adjacent. Ares resta un moment à le regarder, sans rien dire, comme pour s’assurer qu’il était bien là, qu’il s’agissait bien de lui, malgré les évidences. Il avait du mal à faire la part des choses, à dissocier les souvenirs de son fils de ce qu’il était devenu. Sa première décision avait d’ailleurs été d’interdire l’accès à Nomi, pour éviter tout quiproquo à l’avenir. Tout comme il ne serait pas celui qui superviserait son interrogatoire, et sa réintégration ; si cela était encore possible, cela dit… Une autre équipe, à bord d’un autre vaisseau, viendrait le récupérer plus tard, une fois les contrôles de sécurité effectués. Question d’éthique.

Après ce qui se révéla être une éternité, il se décida enfin à passer les sas de sécurité pour s’avancer, l’air fermé, grave, songeur, dans le long corridor. Il fit quelque pas, avant de s’arrêter une première fois, au coin de la vitre, un regard réprobateur coulé dans la direction de son fils. Il resta là un bref instant, le temps de refouler toutes ces émotions qui lui hurlaient de faire une connerie, quelle qu’elle fut. Il inspira grandement, avant de finalement s’avancer sous le feu de la lumière du plafond, visible depuis l’intérieur. Son attitude, sa désapprobation n’avait pas disparu. Il jeta un bref regard vers le bouton d’intercom permettant de discuter avec l’intérieur de la cellule mais ne fit aucun mouvement dans sa direction. Il resta planté là, le regard scrutateur, du genre à vouloir percer un trou dans votre crâne pour y découvrir tout ce qui s’y cache.

Alors, fils. Comment est-ce que tu vas appréhender cette situation, à présent ? Toujours envie de me sauter à la gorge ?


Lancers de dés :
- Demander aux impériaux de se rendre : 1.

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Ares Fird
Lun 13 Mai 2024 - 18:33
Pour une fois, Stefan était heureux de se retrouver dans une celle, même rebelle, car ça lui laissait un peu de temps seul pour réfléchir. Il s’était fourré dans un pétrin… Abominable, il n’y avait pas d’autres mots. Si toute la mission lui avait paru évidente, face à l’Empereur, durant le voyage et même en atterrissant ici, il commençait à douter d’être capable de le faire. De pouvoir se rapprocher de son père à nouveau, de faire croire à qui que ce soit qu’il pouvait être un fils parfait… Qui allait y croire ! Le voir lui donnait la nausée et il devrait… ! Sa tête résonnait comme un marteau, alors qu’il maudissait Rey une énième fois. En attendant… En vérité, il avait même du mal à croire que ça ait fonctionné, que des Rebelles aient réellement pris la peine d’intercepter le vaisseau puis l’emmener ici. Il s’était dit, durant le trajet, que l’Empereur l’avait simplement manipulé, joué avec lui, qu’il souhaitait en réalité le voir mourir sur Kessel et point final. Qu’aucun rebelle n’allait prendre la peine d’utiliser des ressources pour ça, que ça ne pouvait pas fonctionner. S’il était déjà ébahi du fonctionnement du plan, il le fut encore plus en apercevant qui venait de se pointer dans le couloir, derrière les vitres blindées.

Non, il n’avait pas cru que les Rebelles puissent se donner la peine d’intercepter le vaisseau et il avait encore moins cru que son père allait s’en charger lui-même. A moins qu’il ne veuille juste le plaisir de le faire exécuter directement et en personne ? Stefan parvint à conserver son sang-froid et ne pas craquer, ne rien laisser paraître, alors même qu’il bouillonnait littéralement intérieurement. Il avait chaud et froid en même temps, un mince filet de sueur lui coulant dans le dos, le long de la colonne vertébrale, son ventre était terriblement noué, au point de lui faire mal. Crispé comme jamais, il croisa doucement les bras, en une attitude défensive, supportant le regard de son père, lèvres pincées. Quoi qu’il puisse arriver et peu importe les ordres, même avec la meilleure volonté du monde, il serait juste incapable de jouer aussi tôt une meilleure image d’un fils dévoué, à lui sauter dans les bras ou il ne savait quoi. Pas alors que la rancœur le hantait de tout son être et qu’il mettait toute son énergie à conserver son sang-froid.

Ce qui l’insupportait le plus était le regard que lui jetait son père. Comme s’il avait encore la moindre légitimité à lui reprocher ses actes ou le travail mené, alors que lui était parti commettre des actes terroristes dans toute la Bordure Extérieure ! Le jeune homme ne pouvait être plus convaincu que cela qu’il avait agi pour le bien de leur monde, qu’il avait tout mis en œuvre pour éviter un sort funeste aux habitants, qu’il avait agi dans leur intérêt, pour éviter des représailles de la part de l’Empire ! Il lui fallut un effort considérable pour décoincer un tantinet sa posture, concentré sur le calme qu’il devait conserver.

"Si c’est de Rey, dont tu veux des nouvelles," dit-il en un bref souffle, "elle a décidé de partir avec Darth Plagueis, lorsque nous avons croisé sa route. Cette fille est la descendante de Palpatine. C’est sa petite-fille."

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Garder son sang-froid, 5.

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