Bagarre au bar

• Catégorie de la mission : Chère Diplomatie
• Titre de la Mission : Arbitrage
• Difficulté : Facile
• Participant(s) : Soontir Fel
• Méthode désirée : Classique
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Sur la demande de votre épouse Syal, qui vous a conseillé d'aller vous détendre après avoir passé du temps le nez dans le livre donné par la vice-amirale Faro, juste après une séance d'entraînement de la vice-amirale Steem, vous avez décidé d'aller dans ce petit bar, situé dans les tréfonds de la zone résidentielle, où apprécient de se rendre les pilotes affecté à la base de Nirauan quand ils ne sont pas de service, et où devraient être vos camarades de la 181ème.

En franchissant la porte, vous voyez qu'ils sont bien là mais pasd ans une position à laquelle vous vous attendiez : ils sont debout, trois en train de crier et maintenus par le reste des membres de l'unité, faisant face à d'autres plotes, de la 289ème, dont le capitaine, Dav Kalandro, est lui aussi en train de vitupérer à l'encontre de vos hommes.

La tension est palpable et le reste des personnes présentes tendent à se montrer discret, voir à faire des paris. Vous croisez le regard de votre second, capitaine Fel, et comprenez que vous devez réagir maintenant, avant qu'une bagarre n'éclate.

Environ 244 allers-retours plus tard dans la chambre, Anya s’endormait enfin à nouveau. La tête dans le gaz, Soontir continua encore un moment, avant d’aller, le plus doucement possible, la reposer dans son berceau. C’est hébété qu’il revint se coucher auprès de Syal, pour un restant de nuit bien courte. Leur petite faisait ses nuits, désormais, mais en ce moment, elle avait des coliques, ça n’avait rien de facile… Nuru aussi avait dû mal dormir, le pauvre. Rentrer pour découvrir que leur fille était malade lui avait fichu un coup, même s’il savait très bien que c’était fréquent, chez les bébés. Au moins, puisqu’il était là, il pouvait s’occuper d’elle la nuit ! Syal prenait déjà plus que sa part du travail, lorsqu’il était parti en mission. Il put prendre le temps de déjeuner avec sa petite famille, ce matin, puis de déposer Nuru à ses classes et la petite à faire garder, sa femme allant travailler elle aussi.

La journée fut assez classique. Du travail de bureau, une bonne partie dans le ciel de Nirauan à entraîner ses élèves, puis la prise en main de nouveaux sur les simulateurs, avant de devoir se rendre lui-même à ses propres séances d’entraînement, sans oublier la théorie à apprendre. Une journée qui avait beau être semblable à beaucoup d’autres, ces derniers temps, elles étaient plus épuisantes. Le soir venu, après avoir mangé, tôt pour une fois, avec sa famille, il suivit le conseil de Syal et repartit dans la base, vers un petit bar situé dans les tréfonds, où ses hommes se rendaient parfois pour se détendre. S’ils étaient bien là, ils pourront jouer aux cartes, boire un verre, se détendre un bon coup et aussi discuter tranquillement, juste entre eux, pour une fois ! Sans avoir besoin de s’interrompre pour il ne savait quel ennui.

Il passa la porte du bar, en desserrant légèrement le col de son uniforme, qu’il n’avait pas pris le temps d’enlever, avant de stopper net face à la scène, au milieu de la salle. Trois d’entre eux étaient en train de crier contre des membres de la 289 ème et leur capitaine, au passage, retenus par les autres. Le tout face à une salle oscillant entre être intriguée, médusée ou amusée, dont personne ne semblait vouloir se lever pour calmer les choses. Quoi, encore… Il vit l’air inquiet de Jafre, occupé à retenir un des trois, puis avança vivement. Ils n’allaient quand même pas se battre ici, il ne manquerait plus que ça ! Et Kalandro, là, il ne pouvait pas balancer à tout ce petit monde de se calmer, au lieu de se mêler à la bagarre, non ! Il était capitaine, lui aussi !

"Hey, hey, du calme !" s’écria-t-il en s’interposant entre les deux groupes. "Vous pensez vraiment que c’est le bon endroit pour ça, les gars, sérieusement ?!"

Il fusilla ses hommes du regard, avant de se retourner vers ceux de Kalandro et lui-même, retenant un soupir. Normalement, dans ces cas-là, on était censé empêcher la situation de s’envenimer, pas l’inverse !

"Qu’est-ce qui se passe, capitaine Kalandro, c’est une histoire de paris perdus ou d’un jeu qui a mal tourné ?"

Le capitaine Kallandro remarque votre présence seulement, capitaine Fel et il tourne la tête vers vous, avec un léger sourire amusé.

Ah, et voilà le fameux héros ! Non, rassurez-vous, capitaine, rien d'aussi grave. Vos pilotes ont juste du mal à accepter de voir de meilleurs pilotes monter en grade. Plusieurs de mes hommes ont été jugés suffisamment méritants pour obtenir leur propre escadrille, alors que pour la votre... combien de vos... pilotes ont été promu, rappelez-moi ?

Vous remarquez l'énervement de vos camarades, capitaine, qui répliquent par des insultes, pas aussi vulgaires qu'ils pourraient le faire, devant un tel dénigrement de votre unité, y compris vous-même, qui n'a effectivement pas vu la moindre promotion depuis quelques années. Vous sentez d'ailleurs que seule votre présence retient vos amis d'en venir aux mains sous les provocations de Kallandro et les rires de la 289ème. La situation reste très explosives

Une minute… C’était ça, genre, c’est tout, une bête histoire de jalousie et de rivalité ? Et ils étaient prêt à en venir aux mains pour ça ! En fait, ce n’était pas tant que ses hommes et ceux de la 289ème soient prêts à le faire qui le dérangeaient, les bagarres pour des motifs aussi idiots, surtout dans un tel contexte, ce n’était pas étonnant, soyons honnête. Lui aussi en avait eu plusieurs, avant de devoir s’arrêter pour ne pas rajouter d’ennuis aux ennuis déjà existants et pour beaucoup plus lourds. Même si, au fond, c’était surtout depuis qu’il avait eu une enfant qu’il s’était apaisé là-dessus… Non, le vrai problème, là-dedans, c’était de voir un confrère, de voir un autre capitaine, en rajouter une couche au lieu d’apaiser la situation. Il y a quoi… Deux ou trois mois à peine, il n’aurait pas relevé. Mais aujourd’hui, ça le dépitait profondément.

"Rien d’aussi grave, vous dites, donc pour vous, une simple affaire de jeux, c’est plus grave que de voir un officier encourager des tensions entre différentes unités et s’en amuser ? Non pas que je doute de votre sens des priorités ou même de votre volonté à faire correctement votre travail, bien entendu ! Je vais vous laisser le bénéfice du doute et faire semblant de ne pas avoir compris ce que vous sous-entendiez. Je vais aussi faire semblant de ne pas voir le climat de compétition délétère que vous semblez entretenir entre vos propres hommes, même si les dégâts sont déjà visibles."

Il tourna brièvement la tête, juste le temps de poser la main sur l’épaule de Kolian, le plus énervé de sa propre unité, à en juger par sa tête.

"Il y a bien pire qu’obtenir sa propre escadrille, les gars, c’est d’être jugés assez fous pour devoir participer à des cérémonies officielles avec des alliés et représenter l’ensemble des pilotes des FID au passage," sourit-il, avant de reporter le regard sur son confrère. "C’est adorable de votre part de vous inquiéter, capitaine Kallandro. Bien que j’avoue avoir du mal à comprendre toute cette agressivité si vraiment vous vous jugez tous supérieurs, vous ne devriez même pas prendre la peine de venir agiter les esprits. Du moins, vos hommes, soit, passons. Mais vous ? Vous comptez avouer honnêtement ce que vous agace réellement ? Ou juste continuer ce cirque devant autant de témoins ?"

Il fit signe, tout en parlant, à Jafre de tenter d’éloigner, au moins un peu, les plus agacés du tas. Dehors, s’il pouvait, ou au moins plus loin dans le bar, qu’ils aillent se faire une partie quelque part, boiren un coup, prendre l’air, aucune importance.

Kallendro vous regarde, se contrôlant visiblement avec difficulté pendant que vous cherchez à l'apaiser. Votre ton calme et votre volonté de mettre un terme à tout cela semble avoir un effet bizarre sur votre homologue, un peu comme si vous lui montriez justement ce qui l'irrite le plus.

Ce qui m'énerve chez vous, Fel ? Voyons, le fait qu'alors que je fais plus de mission que vous, que moi et mes hommes soyons en patrouille chez le Cygne, désignant ainsi avec un mépris évident la Coalition de Nevil Cygnu, mais que ce soit vous qui soyez chouchouté par Thrawn, Yularen; Vader et les autres amiraux ? Vous qui bénéficiez d'entraînement supplémentaire et qui allez pouvoir vous reposer dans ces entraînements avec les chiss ? Et qui me traitez comme si vous m'étiez supérieur alors que nous avons le même grade !

Il se recula d'un pas, vous toisant avec un mépris évident. Ses propos enragent davantage vos hommes, et seule votre présence les retient de foncer sur l'autre escadrille, qui semblent tous du même avis que leur commandant. Kallendro termine, avec une certaine lueur dans son regard.

En plus, vous vous pavanez sans arrêt d'être avec cette petite actrice. J'imagine que ça doit vous aider à vous sentir supérieur, de pouvoir jouer avec tous les soirs.

Finit-il de persifler, croisant els bras devant sa poitrine, ayant terminé d'expliquer tous ce qu'il vous reproche, toute la jalousie qu'il ressent envers vous.

"Ce qui m'énerve chez vous, Fel ? Voyons, le fait qu'alors que je fais plus de mission que vous, que moi et mes hommes soyons en patrouille chez le Cygne, mais que ce soit vous qui soyez chouchouté par Thrawn, Yularen; Vader et les autres amiraux ? Vous qui bénéficiez d'entraînement supplémentaire et qui allez pouvoir vous reposer dans ces entraînements avec les chiss ? Et qui me traitez comme si vous m'étiez supérieur alors que nous avons le même grade !"

Chouchouté par… Chouchou… Soontir faillit exploser de rire, se retenant d’extrême justesse, en se pinçant la langue entre les dents, mais sans pouvoir garder un air parfaitement neutre. Tout en repensant à tous les savons traversés, ces derniers mois, dans un bureau ou un autre, ce qui faillit encore plus le faire craquer. Reeespireeeer. Oui, voilà, respirer. Du calme, respirer, pfiou, voilà, tout va bien. Et sinon, il pensait que les entraînements supplémentaires, c’était une récompense ?? Mais il n’allait pas bien ! Mais bon, ça encore, passons, c’était stupide mais pas autant que le reste. Respirer, a-t-on dit ! Ses hommes s’énervaient encore plus, bizarrement, il n’y allait rien qui allait, ce soir ! Son confrère, toute son unité, bon, boarf. Mais eux, quand même, allez, les gars ! Il lui fallut un effort monstrueux pour ravaler son rire, même si la face rougeaude de son interlocuteur ne l’aidait pas du tout.

"En plus, vous vous pavanez sans arrêt d'être avec cette petite actrice. J'imagine que ça doit vous aider à vous sentir supérieur, de pouvoir jouer avec tous les soirs."

"Ça va mieux ?"

Il était juste jaloux, c’est ça ? Bon, ça allait, alors, Soontir avait d’abord cru à un vrai problème, quelque chose de grave, finalement ! Mais si c’était juste de la jalousie, ça n’allait pas lui gâcher la soirée.

"Durant une minute, vous vous moquez que je n’ai pas obtenu de promotion depuis longtemps et la minute suivante, que je serai le chouchou des hauts gradés, il faudrait savoir. Ça se voit que vous n’avez jamais assisté à une de ces rencontres, pour sortir un truc pareil. Enfin bref, si c’est ça, qui vous bouffe, vous n’avez qu’à me suivre dans ces entraînements. Je n’ai pas choisi de les avoir et je suis convaincu qu’une personne de plus ne gênera pas les instructeurs, bien au contraire. Quant ua missions en cours, qu’est-ce qui vous empêche d’aller en discuter avec les responsables, pour demander à en mener de plus dangereuses ? Jusqu’à preuve du contraire, je ne décide pas de vos affectations."

Il jeta ensuite un nouveau regard à ses hommes, pour leur dire, une seconde fois, de s’en aller. Ça ne pourra leur faire que du bien et diminuer la tension ambiante.