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Lumière, Obscurité & Equilibre [PV Revan & Sarkiss Shan]

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Lun 18 Déc 2017 - 18:52
LUMIERE, OBSCURITE & EQUILIBRE
Grottes d'Alderaan - PV Revan & Sarkiss Shan






Je m'étais rapprochée de Luke et Mara. La jeune femme avait fait quelques prélèvements préliminaire. Les tests et observations n'étaient pas rassurants. Avec le matériel que nous avions et les soins prodigués par Maât et Qui-Gon nous ne pourrions qu'au mieux maintenir le jeune homme en vie. Nous avions eu une longue discussion et Mara soutenait qu'elle devait aller dévaliser un laboratoire pour pouvoir créer l'antidote. La recette n'en était pas compliqué mais certains composants étaient rares. Qui-Gon et moi étions totalement opposés à cette idée tandis que Maât tentait de temporiser. Mara ronchonna puis se remit aux côtés de son fiancé.

Plus tard Revan était de retour avec deux nouvelles personnes. Celle de sexe masculin irradiait dans la Force. Je n'avais jamais vu une telle affinité et une telle puissance. Inconsciemment j'avais porté une main en visière. Revan, qui était pourtant l'une des personnes les plus puissantes dans la Force qu'il m'ait été donné de voir avait presque l'air fade à côté de Anakin. Je n'arrivais pas vraiment à déterminer les fils de Force qui le composait, c'était plus comme si cette personne irradiait, comme s'il était le fils de la Force et qu'elle s'était concentrée en lui. Je ne m'étais pas rendue compte que je m'étais figée. Je fus rappelée à moi quand Maât me secoua et m'indiqua Luke. Le garçon était seul et je ne voyais aucune de trace de Mara.

- Par la Force !!!

La jeune femme avait profité de l'interruption pour se fondre dans les ombres et mettre son idée stupide à exécution. Je secouais la tête :

- C'est même pas la peine d'essayer de la retrouver, si elle est aussi douée que je le pense, elle est partie camouflée dans la Force. Il n'y-a plus qu'a espérer qu'elle réussisse.

La jedi hocha la tête silencieusement et je la laissais. Je devais moi-même rassembler mes idées et mes Forces. Je m'écartais dans un coin sombre et méditais.


...


Lorsque je sortis de ma méditation, Revan était de retour, il était seul dans un coin. Un droïde avait rejoint notre campement mais pas de trace de Bastila. Je ne savais pas ce qu'il s'était passé mais je sentais bien la peine de l'ancêtre de mon époux. Nous avions des vivres mais rien pour l'oubli. Je m'approchais de lui et m'assis en face :

- Revan, que se passe-t'il ? La Force n'est pas stable en toi actuellement.
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Lun 18 Déc 2017 - 19:34
Une fois tous les éléments récupérés donnés à bail Organa pour monter le plan, Revan s’installa sur un rocher dans un coin, assit, puis ferma les yeux, méditant d’abord un long moment avant suivre les flux de la Force pour savoir où en était Alek et tâcher, s’il le pouvait, de trouver une trace de Bastila. Le dos bien droit, il se concentra tout d’abord sur Bastila. Elle ne pouvait tout de même disparaître ainsi, sans la moindre raison ni explication logique. Il sonda la Force en profondeur, partant aussi loin qu’il le pouvait, appelant la femme qu’il aimait à travers elle, sans que cet appel ne trouve le moindre écho… La Force restait sourde, silencieuse, rien, pas même un frémissement ne lui parvenait. Il poursuivit néanmoins son exploration, gardant au fond de lui un espoir, ne se résignant que peu à peu. Partie… Il rouvrit les yeux, la gorge assez serrée par la peine, et secoua la tête, enlevant son masque pour le poser à côté de lui et se frotter les tempes. A quoi bon la faire venir ici si c’était pour l’arracher ensuite de ce temps si brutalement ?! Avait-elle achevé son rôle ? Et si oui, quel était-il ?

Bien, très bien, on se calme. Il reprit sa posture et inspira lentement par le nez, se replongeant dans les flux et cette fois-ci, se concentra sur Alek. Il l’avait laissé sur une station orbitale, pour qu’on le soigne, qu’il y reprenne des forces avant que Revan ne le retrouve et s’assure de ce qu’il devait faire pour qu’il conserve tous ses esprits et sa santé mentale. Cette fois-ci, aucune disparition inexpliquée, mais… Non… Revan sentit son cœur se serrer à nouveau lorsqu’il ressentit la colère, non, la haine, gonflant dans le cœur de son apprenti et l’absence de la lumière dans son esprit. Alek… Il n’avait tout de même pas chuté, pas sombré à jamais. Revan quitta sa méditation avec un très léger tremblement, pinçant les lèvres. Ce qu’il redoutait le plus était arrivé, finalement. Etait-il arrivé dans ce temps pour combattre son apprenti une seconde fois ? Pourquoi cet abruti avait-il quitté la station ?! C’était donc pour ça qu’ils avaient quitté la planète si facilement, les Siths savaient très bien qu’Alek n’était plus qu’à un petit pas de perdre la lumière. Troublé, il réagit avec un temps de retard lorsque Sarkiss s’assit tout à coup en face de lui, l’esprit encore bien occupé.

– Revan, que se passe-t-il ? La Force n'est pas stable en toi actuellement.

Ah oui ? Il en connaissait un autre, chez qui la Force était tout sauf stable, et il avait sincèrement cru qu’ils n’en arriveront pas à un autre conflit. Il secoua à nouveau la tête avec un léger soupir, tournant le regard pour vérifier où en étaient les autres. Mara s’était éclipsée, plus de nouvelles depuis. La petite princesse était avec les Rebelles et son père. Son frère couché sur une couverture par terre avec du mal à respirer, Qui-Gon et Maât non loin. Le droïde général était aussi près d’eux, dans son coin. Il avait le sentiment que ce n’était pas encore terminé, la Force était trouble, autour de leur groupe. Il reporta le regard sur Sarkiss, les mains serrées contre ses genoux.

– Bastila a été « reprise » par la Force, cette nuit, murmura-t-il. Il y a eu une nouvelle déchirure, alors que nous étions tous les deux occupés avec les repérages, et elle a disparu. Juste… comme ça. Je n’ai rien pu faire, quand bien même j’aurai eu une opportunité pour. Et j’ai le sentiment que ce n’est pas terminé, la Force est encore trouble. Tu dois le voir, autour de Qui-Gon.

Il jeta un coup d’œil en biais au grand barbu, qui s’occupait de Luke avec Maât, avec cet air serein qui ne le quittait presque jamais. C’était presque infime, encore, un trouble bien réel mais si petit, discernable seulement pour qui se concentrait dessus. Lui-même n’y avait prêté garde en revenant que parce qu’il venait de le sentir avec force alors qu’il était prêt de Bastila. Il soupira un peu, les mains posées contre ses genoux, en couvant Sarkiss du regard. La suite n’allait pas lui plaire non plus, sachant qu’il l’avait assommée puis laissée sur une planète de passage pour rien du tout, au final.

– Et histoire de compléter le tableau, Alek a sombré. Et je pense qu’il va être trop tard pour le rattraper, cette fois-ci, je craignais d’en arriver là… Donc désolé, je vous ai jeté sur une planète inconnue pour rien.
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Lun 18 Déc 2017 - 20:49


Les épaules de Revan traduisait son trouble. Je le laissais s'exprimer. Je n'étais pas la plus empathique des créatures mais il était des moments où même moi je comprenais que les autres avaient besoin de juste savoir que quelqu'un les écoutait. La Force avait repris Bastila. Ainsi donc la maîtresse jedi avait terminé sa tache ici. Probablement que son devoir avait été d'aider au sauvetage et que la Force avait considéré celui-ci comme mené à bien. Puis il m'indiqua le maître jedi un peu plus loin qui donnait des conseils à la togruta. Je me concentrais sur lui. Les fils de Force étaient effectivement étranges. Ils ne le dessinaient plus correctement, semblaient entremêlés. Le rôle de Qui-Gon dans ce temps semblait se terminer lui aussi et je me pris à espérer qu'un jour je participerais à ce qui me permettrait de retourner chez moi et de retrouver Theron mais j'avais confiance en la Force, tout irait bien.

Revan poursuivit en parlant de son apprenti. Ainsi donc cet ingrat avait décidé de se jeter dans le côté obscur. Et voilà que le jedi s'excusait. J'esquissais un sourire.

- J'en ai vu d'autre mais excuses acceptées.

Je tendis le bras pour faire venir à nous deux gourdes d'eau. Je bus une lampée avant de la reposer.

- Tu reverras Bastila. Vous avez une descendance à laquelle je suis unie. C'est une piètre consolation mais le cœur de Bastila est tien. Et votre descendance comptera quelques grands jedis. Ma belle-mère est grande maître de l'Ordre tu sais.

Je pensais à Satele, qui n'avait pas été une si bonne mère pour Theron et lui avait longtemps caché qui était son père. Il avait été dur pour lui d'être le fils de sa mère mais plus encore celui de Jayce Malcom.

- Concernant Alek, ce n'est pas étonnant. Il suffit de voir combien il est facile de tomber dans le côté obscur sans discernement par Amour. Nous en avons un exemple ici même, dis-je en montrant Leia qui discutait avec son père. L'Amour est la faiblesse des jedis, les siths le savent. Ils l'exploitent.

Mon maître avait su parfaitement remuer le couteau dans la plaie, avait parfaitement su comment diriger ma haine et ma soif de vengeance.

- Je ne connais pas Alek comme toi mais il semble qu'il ait choisi son chemin. Retourner le chercher serait une folie. Parfois il est nécessaire de sombrer pour trouver sa route et revenir sur un chemin moins destructeur.

Ce qui m'inquiétait plus était la succession d'évènements et l'impact que cela pourrait avoir sur Revan. La Force présentait en lui des fluctuations dangereuses. Sa peine, sa déception, ses émotions, tout était à vif. Il le cachait bien mais si les siths peuvent ressentir la colère, la haine ou les passions, les Miralukas voyaient la Force. Ce n'était pas pour rien si nous avions été génocidés.

- Revan, toi qui a vu ce que la Lumière fait de mieux et l'Obscurité de pire, et vice et versa, ne penses-tu pas que chacun doit expérimenter les bons côtés pour se faire son chemin à travers la Force ?
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Mar 19 Déc 2017 - 10:15
Il haussa un peu les épaules, lorsqu’elle répondit qu’elle en avait vu d’autres, la remerciant lorsqu’elle lui donna une des deux gourdes d’eau qu’elle fit léviter jusqu’à eux. Il pouvait se consoler et se rassurer en se disant que Si Bastila était repartie, c’est que la Force avait considéré que sa mission ici était terminée et qu’elle était pouvait enfin reprendre le cours normal de son existence. Par contre, pour Alek… Sa mission ici était donc de créer le plus de bordel possible ? Mais qu’est-ce qui lui avait pris ?! Pourquoi ne s’était-il pas contenté de se reposer tranquillement à la station et de l’attendre ? Il aurait pu l’aider ! Mais non, cet immonde abruti s’était lancé seul et à l’heure qu’il était, sûrement déjà retombé dans les griffes des Siths, comme ils l’avaient prévu. Misère… En plus de ça, s’ils s’arrangeaient pour qu’il retrouve le même état d’esprit qu’autrefois, la galaxie n’avait pas fini d’en baver. C’est Démétriès qui allait être heureuse, tiens, quand elle saura ça. Revan avait le sentiment d’avoir complètement échoué, avec Alek, sentant un goût amer et brûlant lui remplir la bouche alors qu’il buvait un peu, comme s’il avalait de l’acide. La prochaine fois qu’il lui tombera dessus… Son regard s’assombrit un peu et il grinça des dents. Très bien, très bien, puisqu’il devait en être ainsi, très bien ! Il pouvait le vaincre et le savait, ça allait être âpre mais il le pouvait.

– Tu reverras Bastila. Vous avez une descendance à laquelle je suis unie. C'est une piètre consolation mais le cœur de Bastila est tien. Et votre descendance comptera quelques grands jedis. Ma belle-mère est grande maître de l'Ordre tu sais.

Mmh… Tant mieux si leurs enfants et descendants aient eu une vie moins agitée que la leur, après tout, c’était toujours ça de gagné. Et il est vrai qu’il était plutôt encourageant d’entendre ça, Revan n’aurait pas aimé apprendre que sa descendance avait eu autant de problèmes, voire plus, que lui-même. Il jugeait vraiment horrible d’entendre dire ça, tes enfants, petits-enfants et leurs enfants à eux n’ont jamais eu une vie plus paisible que toi et c’est en partie ta faute, puisqu’une part des actions menées dans ta vie ont conditionné la leur. Comme toujours, c’était bien facile de reporter les fautes des ancêtres sur les descendants, comme si ce qu’avait fait une personne, en bien ou en mal, pouvait vraiment être amputée à un de ses petits-enfants ou un descendant plus loin encore, comme si ces derniers pouvaient y changer quoi que que ce soit ou porter un fardeau qui n’était pas le leur. Or, ce jugement-là, il l’avait observé des centaines de fois, partout où il s’était rendu, encore trop de personnes ne regardaient pas les actions seules d’une personne mais aussi celle de toute sa famille, avant de la juger. Ridicule, selon lui.

Quant à l’amour, ce sentiment à la fois beau et destructeur… Oui, ça, sombrer avec l’amour était simple, il ne disait pas le contraire, mais ce n’était pas non plus un passage obligé et général, bien des personnes aimaient et aimeront encore sans pour autant basculer dans le Côté Obscur. L’amour n’était pas seul en cause, chez Alek, il avait eu en plus la joie de goûter durant des semaines à l’hospitalité Sith sur Korriban. Des semaines à se faire laver le cerveau, affaiblir, regarder avec impuissance sa petite amie se faire charcuter de toutes les façons possibles par Plagueis. Cette fille avait eu un sacré caractère, en tout cas, c’était ce qui avait dû plaire à Alek. Il secoua la tête en se souvenant du moment où elle lui avait collé son poing dans la figure parce qu’il l’avait traînée de force dans le vaisseau alors qu’elle voulait rester à se battre et aussi parce qu’il avait dû blesser Alek. Il préférait ne pas imaginer l’agonie qu’elle avait dû subir aux mains du scientifique cinglé, en revanche, au moins pouvait-on se dire qu’elle avait dû tout faire pour lui tenir tête. Et ce décès n’avait fait que précipiter son ancien apprenti plus avant dans les ténèbres. Quel abruti.

– Je ne connais pas Alek comme toi mais il semble qu'il ait choisi son chemin. Retourner le chercher serait une folie. Parfois il est nécessaire de sombrer pour trouver sa route et revenir sur un chemin moins destructeur.

– Peut-être…


Il doutait sincèrement que le jeune homme qu’il était encore revienne un jour sur le chemin de la lumière, de ce qu’il avait ressenti chez lui, il ne croyait plus aux principes qu’il avait étudié, il ne croyait plus en rien, dévoré par son envie de vengeance et une haine croissante. Entre les mains des Siths, il ne sera plus qu’un jouet, ils savaient tous comment manipuler ce genre d’émotions pour écarter tout sentiment encore plus clair. Il avait « choisi », oui, disons plutôt qu’il s’était convaincu que c’était là le meilleur moyen de ne plus être « faible » et donc de ne plus jamais revivre le genre de situation qui avait conduit à sa capture et le décès de la jeune femme. C’était un échec pur et simple, rien de plus, rien de moins. Il avait voulu éviter ce qui était survenu une fois et au final, n’aura sans doute contribué qu’à la précipiter. Il porta le goulot à sa bouche pour boire une longue gorgée d’eau glacée, tout en songeant qu’il ne devait plus faire quoi que ce soit, désormais, qui puisse reproduire une telle erreur. Ne plus laisser une personne qui en avait besoin se retrouver seule, ni la laisser au pire moment possible, comme pour Alek. Il s’en sentait responsable.

– Revan, toi qui a vu ce que la Lumière fait de mieux et l'Obscurité de pire, et vice et versa, ne penses-tu pas que chacun doit expérimenter les bons côtés pour se faire son chemin à travers la Force ?

– Pas à ce prix-là. Une personne qui sombre mais qui ne devient pas une sorte de bombe détruisant tout sur son passage, peu importe, il faut des personnes liées au Côté Obscur comme d’autres le sont au Côté Lumineux. Mais Alek n’est pas comme ça. Le laisser « expérimenter », ce sera juste assister à de nouvelles destructions et génocides. Peu importe le chemin choisi, dans la Force, il y a des choses qu’on ne peut pas laisser faire, pas s’il faut l’acheter avec le sang des peuples.


Des Jedis Noirs ou même des Siths « peu dangereux », il y en avait eu et il y en aura encore, ceux-là n’étaient pas son problème. Revan referma la gourde et la laissa tomber par terre à côté d’eux, avant de s’asseoir en tailleur sur le plat de son rocher, joignant les mains entre ses genoux. Merci à la Force, au moins les autres tarés du type de Mandalore étaient plus calmes en ce moment, ils avaient déjà assez à s’occuper avec l’Empire en place et leurs ennemis éternels.

– On peut aimer sans sombrer, cet abruti n’a juste rien compris à la façon dont ça fonctionne, voilà tout. Tu aimes aussi et pourtant, tu n’es pas devenue cinglée. Ce qui détruit, c’est de se cacher, de ne pas accepter l’aide de certaines personnes, comme Anakin, par exemple. Ou bien de ne rien y capter, comme Alek. Mais peu importe, je l’affronterai, je ne crois pas qu’il puisse revenir à la raison. Gardes-tu encore un pareil espoir ?
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Mar 19 Déc 2017 - 18:47


J'écoutais Revan, analysant ses paroles. Je scrutais aussi le flux en lui et j'avais l'impression que parler lui apporter un peu de bien. J'étais d'accord avec lui. Il y-aura toujours des siths et des jedis car la Force est à la fois Lumière et Obscurité. Il lui fallait un équilibre. Mais je croyais aussi moi-même qu'il était possible de marcher sur les deux voies sans se perdre : la voie de l’Équilibre. Il s'agissait d'accepter que nous étions capable des pires atrocités comme du meilleur et que la Force pouvait être maîtriser ou contrôler et tel un funambule ne pas sombrer dans l'excès de l'un ou le fanatisme de l'autre. Mais je revins sur un point avant de poursuivre ma réflexion :

- Si Theron venait à être tué dans le cadre de ses fonctions ou même autre et non pas d'une cause naturelle, je pourchasserais ses tueurs et je les tuerais tous sans exception, sans remord, eux et ceux qui les ont aidé. Je ne suis pas une jedi. La Paix ne m'intéresse pas, je sais que ce n'est qu'une utopie juste bonne pour des idéalistes comme Luke. Une marotte que les jedis agitent devant le nez de leur padawan tandis que les siths s'en servent pour mieux contrôler et dominer. C'est dans la nature du monde et de la Force de changer, d'évoluer et d'avancer et ça ne se fait pas grâce à la Paix. Un monde de Paix c'est un monde de stagnation et de décadence.

Je pensais chaque mot. Je vengerais mon époux et pas de la manière la plus propre. je raserais la galaxie s'il le fallait car en tant qu'espion, il avait un certains nombre d'ennemis et tant pis si au passage je fauchais des "pseudos" innocents. Cela n'atténuerait pas ma peine mais je ne croyais pas à la Justice.

- Je pense que l'Amour c'est comme la Force. A cause de lui nous sommes capables du pire comme du meilleur. L'Amour ne m'a pas sorti du côté obscur, il m'a donné une raison de chercher une autre Voie. Autre voie qui me permet de marcher sur les chemins lumineux et obscurs en même temps. Comme toi. Mai de manière plus stable que toi j'en ai l'impression. Je me demandais si tu pouvais me guider plus avant sur ta façon de gérer tes affinités lumineuses et obscures mais je ne suis plus très sûre que tu saches toi même comment tu navigues entre les deux.

Je croisais les jambes et m’adossais contre une pierre.

- Alek n'est pas ta faute. Tu sembles prendre la responsabilité de ses actes et tu ne devrais pas. Alek est un homme, pas un enfant. Tout affaibli qu'il était, il n'était plus un padawan. S'il n'a pas sombré pour aller punir ceux qui ont détruit la femme qu'il aimait et qui se sont amusés avec lui alors il devra se trouver une raison de ne pas sombrer plus mais ce n'est pas de ta faute.

Je posais mon regard pénétrant sur l'aïeul de mon époux.

- Tu as fait ce que tu as pu pour lui. Il a refusé d'écouter. Le sang des morts qu'il fera, car je ne doutais pas qu'il en ferait, ne sera pas sur tes mains mais sur les siennes. Quand à sa rédemption, ce n'est pas à toi ni moi d'y croire, mais à lui. Ce que j'ai appris de mes enseignements c'est que tu ne peux pas vouloir quelque chose pour autrui s'il ne le veut pas.

Cela me paraissait très étrange. C'était moi qui cherchait l'enseignement de Revan et je me retrouvais à discuter de son ancien padawan, de rédemption et de philosophie. Je comprenais sa peine mais mon côté rationnel m'empêchais d'éprouver une grande empathie pour cet Alek. Je connaissais les méthodes des siths, peut-être pas celle de leur Plaguéis, mais j'avais travaillé en tant qu'assassin et j'étais donc rompu aux méthodes d'interrogatoire déjà peu orthodoxe. Bien sur qu'il avait été charcuté physiquement et mentalement de même que la fille. Mais s'il n'était pas capable de dépasser son traumatisme et de revenir à une pensée cohérente, alors il mériterait la mort qui l'attendrait indéniablement au bout du chemin : violente.

- Que veux tu faire de ton ami ? Tu as déjà essayé de le sauver une fois. Il faudrait peut-être qu'il essaie de se sauver lui même parce que s'il a sombré c'est qu'il le voulait. Il savait pouvoir compter sur l'un des plus grands sensitifs que la Galaxie ait vu pour l'aider et il a préféré retourner sa veste. Que tu le veuilles ou non c'est son choix.
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Sam 23 Déc 2017 - 23:13
Et oui, elle n'était pas une Jedi, pas besoin de lui re-préciser ça, et il était bien convaincu qu'elle pensait et vivait chacun des mots énoncés présentement. Il posa le pied gauche au bord du rocher et une main contre son genou replié, l'autre contre lui après avoir de nouveau fait léviter la gourde jusqu'à lui. La Paix était-elle vraiment une utopie ? Peut-être... Il ne savait pas réellement, à vrai dire, simplement certain d'une chose, c'est que la paix ne pouvait exister sans la guerre. C'était tout ce qu'on pouvait en tirer, la paix, la guerre, il y en aura toujours, ce qui comptait est ce pour quoi on combattait. "Tout n'est qu'une question de point de vue", comme il avait entendu dire maître Kenobi au Temple, juste avant de partir pour Alderaan. Pour sa part, il considérait cependant qu'il n'y avait pas que la guerre qui servait à évoluer, il suffisait de regarder des planètes comme Alderaan pour s'en convaincre. Pouvait-on dire que cette planète était "stagnation et décadence" ? Oh non, bien au contraire. Cette planète était l'une des plus belles de cette galaxie, même si ce pacifisme l'exposait à tous les dangers et tous les tarés qui passaient dans le coin. C'était le principal défaut dans ce genre de système.

– Je pense que l'Amour c'est comme la Force. A cause de lui nous sommes capables du pire comme du meilleur. L'Amour ne m'a pas sorti du côté obscur, il m'a donné une raison de chercher une autre Voie. Autre voie qui me permet de marcher sur les chemins lumineux et obscurs en même temps. Comme toi. Mais de manière plus stable que toi j'en ai l'impression. Je me demandais si tu pouvais me guider plus avant sur ta façon de gérer tes affinités lumineuses et obscures mais je ne suis plus très sûre que tu saches toi-même comment tu navigues entre les deux.

Que de questions philosophiques sur ce qui était, au final, une très grande questions de ressentis, de moments de réflexion comme d'improvisation, de doutes et de certitudes, d'aide de la part des proches et d'intuitions. En résumé, un équilibre qui n'était jamais très sûr mais qui tenait sur le long terme, voilà tout. Il ne s'était jamais demandé quelle était la meilleure façon de gérer, pas dans le sens où elle l'entendait, du moins. La stabilité, ça aussi, ce n'était qu'une question de point de vue ! Un sourire ironique vint étirer ses lèvres à cette pensée, sourire qui s'effaça ensuite lorsque Sarkiss revint sur le sujet d'Alek. Bien deviné, oui, il s'en sentait responsable et malgré ce qu'elle disait, ne pouvait pas être certain que ce n'était pas sa faute. Homme ou pas, formé ou non, il existait un moyen simple d'empêcher les personnes de sombrer dans le Côté Obscur et c'était en les entourant, tout simplement, ce qu'il n'avait pas fait. Il ne reproduira pas cette erreur encore une fois, c'était un serment... Si Alek n'était pas resté seul... S'il avait pris le temps dès le début de s'occuper de lui plutôt que de se lancer sans attendre dans cette opération alors que d'autres y étaient déjà prêts, qu'il aurait pu s'abstenir, il aurait pu faire parler son ex-apprenti et l'aider, mentalement.

Forcément, Sarkiss ne pouvait pas avoir le même point de vue sur le sujet, pas la même éducation, pas les mêmes maîtres, pas les mêmes combats ni la même époque, et pourtant, les voilà parler de philosophie et des choix qu'on pouvait être amenés à  faire dans une situation extrême. C'était... Il leva légèrement les yeux au ciel en buvant à la gourde, appuyé contre un autre gros rocher dans son dos. Avait-il fait tout ce qu'il avait pu, réellement ? Non. Avait-il refusé d'écouter ? Sans doute. Tuera-t-il ? Oui. Croyait-il que le chemin de la lumière pouvait être le meilleur à fouler ? Non, plus depuis la mort de sa copine. Au fond, il avait toujours possédé cette envie de gagner en pouvoir... Mais Revan avait cru que cette époque serait pour lui l'occasion de tout effacer, comme une seconde jeunesse et une autre chance. La Force avait décidément un sens de l'humour grotesque.

– Que veux-tu faire de ton ami ? Tu as déjà essayé de le sauver une fois. Il faudrait peut-être qu'il essaie de se sauver lui même parce que s'il a sombré c'est qu'il le voulait. Il savait pouvoir compter sur l'un des plus grands sensitifs que la Galaxie ait vu pour l'aider et il a préféré retourner sa veste. Que tu le veuilles ou non c'est son choix.

– Tu ne le vois sans doute pas, mais il y a effectivement d'autres moyens que j'aurai pu mettre en oeuvre pour l'aider et que je n'ai pas fait. C'est trop tard, soit... Donc je le combattrai, s'il recroise ma route.

Il songeait aussi à légèrement "forcer" cette rencontre si jamais son apprenti, enfin ancien apprenti, se faisait un peu trop désirer, connaissant son tempérament, il mordra facilement à l'hameçon avec un peu de provocation, plus ou moins subtile. Revan se redressa tout à coup, portant un regard plus sérieux sur sa descendante par alliance.

– Comment définis-tu la stabilité ? Non, tu as raison, je ne me suis jamais demandé comment gérer quoi que ce soit car c'est en se posant ce genre de questions que je me perdrai. Je vis, voilà tout, même si j'ai des périodes beaucoup plus troublées, des souvenirs qui m'échappent ou des moments de doute... Ce qui fait la différence, sur des planètes comme Korriban, par exemple, c'est de me tenir au but que je me suis fixé. Et la volonté de ne pas décevoir Bastila. Tu l'as dit toi-même, on peut changer et s'accrocher, si on a quelqu'un qui nous aime et qu'on aime. Est-ce que je la vengerai si elle était assassinée ? Sûrement. Est-ce que je pense que la paix ne mène qu'à la décadence pour autant ? Non. Regarde cette planète.

Il fit un bref signe de la main pour montrer le décor, même s'ils étaient dans une grotte, elle connaissait bien la planète et savait la paix qu'on pouvait trouver ici, lorsque l'Empire n'était pas occupé à un bombardement orbital.

– Je n'éprouve aucun besoin de "savoir" comment naviguer entre les deux côtés de la Force. Ce qui compte, à mes yeux, c'est l'usage qu'on en fait et les limites personnelles à ne pas dépasser, quoi qu'il arrive.
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