Besoin d'informations

– Vous étiez là, lorsque ça s'est passé ? demanda le lieutenant Lyste en courant presque à côté de lui, dans le couloir. Durant le combat ?

– Non, j'ai été mis hors de combat par le Jedi, j'ai simplement vu les enregistrements de sécurité, rien de plus.

Il laissa son collègue dans le couloir le temps de rentrer dans la petite pièce qui lui servait à la fois de chambre et de petit bureau, lorsqu'il tenait à rester seul, soupirant très longuement et fermant la porte, avant de s'asseoir sur son lit. Il n'était revenu de Coruscant que le matin-même et encore secoué par ce qui était arrivé. Le maître Jedi s'était littéralement sacrifié, prenant tout sur son dos et mort ensuite face à l'Empereur et à la Garde Pourpre. La culpabilité serrait les tripes de Kallus, alors qu'il y repensait, regrettant de l'avoir laissé l'accompagner sur Coruscant alors qu'il y risquait tant, regrettant qu'il ait pris tous les risques pour lui et soit mort comme ça... Les Jedis étaient déjà si peu nombreux et Alexsandr n'avait fait que contribuer à leur disparition en acceptant d'en conduire un vers une mort certaine. Il ferma les yeux, retenant un très long soupir. C'était trop tard, à présent, le vieux maître était mort.

Il ne releva la tête que lorsqu'il reçut la confirmation de l'entretien demandé il y a déjà un moment à l'amiral Thrawn, un entretien qui ne lui servirait plus de rien depuis qu'il en savait plus grâce au maître Jedi, mais le refuser maintenant paraîtrait bien trop suspect. Il se leva puis alla se passer de l'eau sur le visage, arrangea comme il se doit son uniforme puis vérifia que rien ne dénotait de l'habituel. Evidemment, la mort faisait parti de son quotidien, bien sûr, c'était un risque connu et accepté par tous les Rebelles, mais terminer comme ça juste parce qu'il avait accepté de l'aide sur le terrain, c'était peu acceptable. En quittant sa chambre, il reprit un pas plus calme et ordinaire, se rendant au bureau de Pryce, où attendait Thrawn. Lorsqu'il put entrer dans le bureau, il salua l'amiral très formellement, tout comme le gouverneur Pryce. Tous deux étaient sûrement de très bonne humeur, après la nouvelle victoire Impériale à Honoghr, cette fois-ci. Et durant ce temps avait eu lieu une nouvelle bataille des temps passés, soldée par la victoire de l'Empereur.

– Je vous remercie d'accepter de me recevoir, Grand Amiral Thrawn.

Ton très formel, dos droit et mains dans le dos, il se comportait sans cesse comme si tout était normal, le "parfait archétype du bon petit Agent", pourrait-on dire, d'un homme conditionné dès le plus jeune âge dans cette même Académie. Il commença par rappeler brièvement l'affaire qui l'avait amené en premier lieu sur le Chimaera, songeant en son fort intérieur qu'il ne pourra jamais conclure ce rapport-ci.

– Le capitaine Pellaeon m'a renvoyé vers vous lorsque je lui ai demandé s'il avait déjà rencontré un dénommé Plagueis, Grand Amiral.

– Oui, le capitaine m'a parlé de votre intérêt pour le défunt seigneur Plagueis. Si j'ai souhaité vous rencontrer, c'était aussi pour vous parler de lui, Kallus, et vous recommander de ne pas vous intéresser aux sith en général, et à celui-ci en particulier. J'ai moi-même fait quelques recherches sur lui et elles se sont révélées... intéressantes.

Au moins un point sur lequel toutes les factions tombaient d’accord, ne pas trop s’intéresser aux Siths lorsqu’on n’était pas armé pour le faire, et ne pas trop s’intéresser au Muun, pour tout le monde cette fois-ci. Il aura moins réussi l’exploit de mettre tout le monde d’accord sur un sujet. Cela dit, ce qu’ajouta l’amiral ensuite n’avait pourtant pas de quoi inciter à laisser tomber toutes recherches sur lui. Pas tant l’idée qu’il ait fait installer des laboratoires en secret, facile de se douter de ça, en revanche, l’Agent s’inquiétait plus des travaux qui y avaient été menés. Le fichier le moins sécurisé de tous concernait la création d’un virus, alors qui sait quelles étaient les autres horreurs laissées en héritage ? Sur quoi des équipes avaient-elles été mobilisées et qu’est-ce qui attendait les planètes ouvertement hostiles à l’Empire ? On pouvait s’attendre à tout… Mais ce ne sera sans doute pas à lui de poursuivre sur ce terrain.

– Je compte prochainement envoyer une unité enquêter directement dessus. En attendant, je suis assez curieux de connaître la manière dont Obi-Wan Kenobi vous a abordé, agent Kallus.

L’Agent s’était douté que cette affaire-là allait très vite retomber sur le tapis. Il croisa brièvement le regard de Pryce, pendant que l’amiral se tournait vers la fenêtre en tenant sa bestiole bizarre dans les bras. Il pouvait s’interroger sur la vraie raison de la présence du maître Jedi sur Coruscant, oui… Kallus avait été interrogé là-dessus et ses supérieurs en avaient conclu qu’il fallait remettre cette affaire, l’Ordre, aux mains de l’Ordre Sith reformé, si les Jedis s’amusaient maintenant à manipuler les agents. Et dire que le vieil homme n’avait même pas hésité une seule seconde… Lorsque Kanan avait appris la nouvelle, Alexsandr avait très clairement entendu la douleur dans sa voix avant qu’il ne coupe la communication. Le maître avait dû compter pour lui, peut-être avait-il été un ami, un guide, ou un conseiller, un mentor, il n’en avait aucune idée. Il savait juste qu’il était l’un des rares à avoir survécu au massacre. Sa mort en devenait presque ironique, au vu des circonstances.

– Pourriez-vous me raconter ce que vous en savez, agent Kallus ?

– Cet homme s’était fait passer pour un chercheur, et j’ignore pourquoi, je n’ai eu aucune difficulté à le croire, j’ai cru comprendre à Coruscant que les Jedis ont le pouvoir de vous persuader de nombreuses choses avec la Force. Nous nous sommes rendus sur Coruscant et il a été découvert. Je ne pensais pas qu’un vieillard pouvait frapper les gens comme ça si fort, juste en levant la main… L’Empereur l’a combattu et tué, par la suite. Voilà tout ce que j’en sais.

Il était moins dangereux de passer pour un crétin à l’esprit assez faible pour se faire manipuler de cette façon qu’autre chose, après tout. Le gouverneur Pryce fit tout à coup un bref mouvement, brusque, avant de revenir à sa posture initiale et il la devina très frustrée que ce soit « tout », rien de plus à dire, car la version officielle s’arrêtait ici également. Un Jedi recherché de longue date s’était introduit sur Coruscant et avait combattu l’Empereur en personne avant d’être tué. Point final, au revoir et merci, Kallus se doutait bien que les holos allaient tous être mystérieusement effacés.

– Lui aussi s’intéressait aux travaux de ce Muun, Plagueis. L’Empereur a toutefois signalé à notre service, tout comme vous, de ne pas nous mêler des travaux des Siths. Je suis donc au regret de clore l’affaire d’agression contre votre pilote, liée également à tout cela. Concernant Kenobi en lui-même, je sais peu de choses. Je n’ai vu personne de plus jeune qui aurait pu être son élève, contrairement au Rebelle Jedi qui sévit sur Lothal. Mais les deux ont sans aucun doute collaboré. Nous allons poursuivre nos recherches dans ce sens et trouver les sujets de recherche du Muun qui intéressent ces Rebelles, dans cette affaire.

– Cet homme s’était fait passer pour un chercheur, et j’ignore pourquoi, je n’ai eu aucune difficulté à le croire, j’ai cru comprendre à Coruscant que les Jedis ont le pouvoir de vous persuader de nombreuses choses avec la Force. Nous nous sommes rendus sur Coruscant et il a été découvert. Je ne pensais pas qu’un vieillard pouvait frapper les gens comme ça si fort, juste en levant la main… L’Empereur l’a combattu et tué, par la suite. Voilà tout ce que j’en sais.

Le chiss ne dit rien : il connaissait ce pouvoir qu'ont les jedi et les sith pour manipuler autrui. Que ce soit C'Baoth ou Palpatine, il avait pu constater l'efficacité d'une telle méthode, et apprit deux-trois petites choses aussi. Cela dit, il notait aussi ce que l'agent impérial ne disait pas. Les non-dits sont aussi instructifs que les révélations.

– Lui aussi s’intéressait aux travaux de ce Muun, Plagueis. L’Empereur a toutefois signalé à notre service, tout comme vous, de ne pas nous mêler des travaux des Siths. Je suis donc au regret de clore l’affaire d’agression contre votre pilote, liée également à tout cela. Concernant Kenobi en lui-même, je sais peu de choses. Je n’ai vu personne de plus jeune qui aurait pu être son élève, contrairement au Rebelle Jedi qui sévit sur Lothal. Mais les deux ont sans aucun doute collaboré. Nous allons poursuivre nos recherches dans ce sens et trouver les sujets de recherche du Muun qui intéressent ces Rebelles, dans cette affaire.

"Concernant l'agression du capitaine Callista, je vous remercie de vos efforts, bien que je me doutais déjà que vous arriveriez à ce point là. Il est heureux que le jedi de la cellule Phénix ne possède pas ce genre de pouvoir. Cela dit, nous allons faire de petits arrangements dans nos services de sécurité. Gouverneur, Agent Kallus, vu l'importance du projet Défender, voici ce que j'ai décidé."

Le chiss se tourna et s'avança vers le bureau. Il appuya sur une touche, faisant apparaître une projection holographique de l'usine de Lothal. Elle produisait des chasseurs, des bipodes, des speederbike pour l'Empire, entre autre. C'était l'un des mondes les plus importants de ce quadrant pour l'industrie impériale.

"Je vais affecter une partie des stormtrooper du Chimaera qui prendront en charge la sécurité des installations. Je sais, gouverneur, je sais." Dit le chiss en levant une main, devançant les protestations de l'humaine. "Toutefois, mes hommes auront du matériel qui assurera que les jedi ne s'infiltreront pas dans l'usine. Quand à vous deux, je souhaiterais que vous accentuez vos recherches sur les rebelles du système. Je ne pense pas me tromper en disant que, bientôt, quelqu'un pourrait venir et demander à en savoir plus sur eux."

"Il y a trop de système pour cela, Amiral."

L'image holo changea, montrant une représentation de la région galactique, une petite centaine de planètes rouges et le reste gris.

"Ceci est la liste des planètes où peuvent être les rebelles, gouverneur. Je pense pouvoir la réduire de moitié, prochainement. Cette liste, la seule existante, sera sous votre garde, gouverneur, au cas où l'envoyer voudrait la voir en mon absence. Agent Kallus, je vous demande de ne pas hésiter à organiser des expéditions pour les explorer. Et si vous avez la moindre piste pouvant mener à des rebelles : explorez là et informez moi. "

Le chiss les regarda tous deux, voulant savoir, dirait-on, s'ils ont la moindre question à lui poser. Après tout, il n'était pas le genre à interdire ce genre de chose, au contraire. Il tenait à ce que ses hommes comprennent exactement ce qu'il attendait d'eux.

– Concernant l'agression du capitaine Calista, je vous remercie de vos efforts, bien que je me doutais déjà que vous arriveriez à ce point là. Il est heureux que le jedi de la cellule Phénix ne possède pas ce genre de pouvoir. Cela dit, nous allons faire de petits arrangements dans nos services de sécurité. Gouverneur, Agent Kallus, vu l'importance du projet Défender, voici ce que j'ai décidé.

Quelles informations avait-il obtenu lui-même sur cette agression ... ? Kallus le suivit du regard alors qu'il affichait un plan holographique de l'usine de Lothal, de moins en moins à l'aise, même s'il ne le montrait pas. Il était toujours plus sur le qui-vive avec cet officier, précisément, qu'avec d'autres, marchant avec prudence sur une pente où il serait extrêmement facile de lisser à tout instant. Il reporta ensuite le regard sur le plan, alors que Thrawn ajoutait qu'il allait affecter une partie de ses hommes à la défense de l'usine, avec du matériel qui leur permettra de contrer d'éventuels Jedis. Du "matériel" pouvant empêcher un utilisateur de la Force de s'introduire là-dedans ? Alexsandr ne voyait pas quel matériel pouvait bien être utilisé dans ce cas de figure, cela dit, il n'était pas un expert dans le maniement de la Force, ce devait être possible. Pour autant, une usine d'armement n'était pas ce qui intéressait le plus les Jedis en ce moment, ce genre de cible attirait bien plus les Rebelles. Cette usine, plus particulièrement, était déjà revenue plus d'une fois dans les conversations et il savait qu'elle était sur la liste de l'escadron Phénix. Des opérations de sabotage y étaient déjà en cours, si Thrawn venait fourrer son nez dans cette affaire, ça sentait mauvais.

– Quand à vous deux, je souhaiterais que vous accentuez vos recherches sur les rebelles du système. Je ne pense pas me tromper en disant que, bientôt, quelqu'un pourrait venir et demander à en savoir plus sur eux.

– Il y a trop de système pour cela, Amiral.

L'amiral changea l'hologramme, dévoilant une nouvelle carte de la région, avec des planètes grisées et d'autres, bien moins nombreuses, en rouge. Kallus ne put pas les compter, ce n'était pas le moment, mais il en dénombrait au moins une bonne centaine, à vu de nez. Atollon était marquée en rouge, ce qui lui pinça l'estomac en comprenant combien avait progressé le grand amiral. Cette base avait déjà mis si longtemps avant d'être trouvée, et même si ce n'était pas une base importante ni très grande, elle était tout de même centrale pour bon nombre de rebelles de ce secteur, si elle était détruite, ce serait encore un coup dur portée à l'Alliance Rebelle. Déjà trop de bases comme celle de cette planète avaient été détruites, secteur par secteur, forçant les Rebelles à se maintenir en mouvement et puiser donc d'autant plus sur leurs ressources. Ce n'était pas ainsi que l'Alliance allait conserver puis faire croître ses forces, en perdant trop de ressources, trop de troupes, trop de moyens.

– Ceci est la liste des planètes où peuvent être les rebelles, gouverneur. Je pense pouvoir la réduire de moitié, prochainement. Cette liste, la seule existante, sera sous votre garde, gouverneur, au cas où l'envoyé voudrait la voir en mon absence. Agent Kallus, je vous demande de ne pas hésiter à organiser des expéditions pour les explorer. Et si vous avez la moindre piste pouvant mener à des rebelles : explorez-la et informez-moi.

"La réduire de moitié prochainement"... Il était bien plus avancé que ce que Kallus avait cru, c'était inquiétant. Il ne voyait pas qui pourrait être cet "envoyé" dont parlait Thrawn, en revanche, espérant juste que ce n'était pas un Sith. Il avait bien compris, "Sith = danger", pas approcher, pas toucher. Mais surtout, il se demandait si la présence d'un de ces types ne raviverait pas l'histoire avec Kenobi et que l'interrogatoire ne serait pas poussé plus avant. Sur coruscant, il avait eu une certaine chance, d'autres avaient été blessée dans la fuite du Jedi et les préoccupations s'étaient plus centrées sur éviter que les détails du combat contre l'Empereur ne s'ébruitent.

– La volonté d'attaquer l'usine de Lothal sera plus du côté des Rebelles que celui des Jedis, selon moi. Qui sera cet envoyé dont vous parlez ? Je souhaite savoir s'il y a des limites pour la collaboration, s'il faut... fermer les yeux sur certaines affaires, entre autre. Concernant le reste, très bien, nous resterons en alerte.

– Concernant le sith, nous le saurons quand il se présentera à nous. Nous lui apporterons toute l'aide qu'il demandera tant qu'elle n'est pas exagérée et ne met pas la vie de nos hommes en danger inutilement. Pour le reste, vous vous trompez sur un point, agent Kallus.

Il aurait aussi beaucoup aimer se tromper et que l’envoyé en question ne soit pas un Sith. C’était une impression étrange, que de ressentir un danger s’approcher de plus en plus, sans qu’on ait encore la clé pour s’en tirer sans trop de peine. Et ce danger ne venait pas seulement des Siths, mais aussi de Thrawn, Alexsandr avait un mauvais pressentiment, à propos de tout ça. Que le Chiss précise qu’il s’agissait du seul exemplaire de la liste était en soit un détail assez parlant, mais en y ajoutant le fait qu’il précise cela seulement à lui et à Pryce dans ce bureau, aujourd’hui… Si d’autres avaient eu droit à la même petite scène, ils étaient donc suspectés d’être des traîtres. La carte disparut ensuite, avant que l’amiral ne rejoigne tranquillement son siège. Qui soupçonnait-il le plus, Pryce ou lui-même ? Et cette carte… Impossible de savoir si les autres planètes étaient juste un leurre et s’il ne savait pas déjà plus précisément lesquelles abritaient les Rebelles. Il serra un peu ses mains l’une contre l’autre, dans son dos, imperturbable mais avec une légère lueur d’inquiétude au fond des yeux.

– Les jedi et les rebelles vont s'associer beaucoup plus que vous ne le pensez. Leur succès commun sur Alderaan le prouve.

– La bataille d'Alderaan est une victoire de l'empire, amiral.

– Une victoire ? Voyons gouverneur, une victoire se définit en fonction de l'atteinte ou non des objectifs. Sur Alderaan, le but des rebelles n'était pas de battre nos forces mais d'empêcher une exécution et d'en libérer les personnes désignées. C'est donc un succès pour eux et un échec pour la confédération qui avait le même but. D'ailleurs, l'échec du plan confédéré est dû à son manque une mauvaise coordination avec les rebelles. User d'un largage kamikaze pareil n'est efficace que sur un ennemi surpris.

Même sans Alderaan, l’escadron Phoenix avait lui aussi prouvé l’efficacité d’une coopération. Ils tenteront une attaque contre l’usine, c’était certain, mais est-ce qu’ils bénéficieront de plus de soutien de la part de l’Alliance, ça, ça restait à déterminer. Il imagina un instant une attaque en règle, avec un escadron Rebelle, en retenant une grimace. Non, pas avec autant de troupes pour les accueillir, ce serait du suicide. Ezra saura-t-il se faufiler, si Thrawn mettait ses fameux moyens anti-Jedi aux entrées ?

– Ce succès d'une mission conjointe jedi-rebelle et l'échec sur Honogrh convaincra les rebelles d'accepter les jedi. Quand à eux, ils aideront car c'est dans leur nature, tout simplement. Et les succès de l'escadron Phénix ne peuvent que démontrer l'efficacité de leur alliance. C'est pour cela que je prend personnellement le contrôle de la sécurité des installations de Lothal. Autre chose, gouverneur Pryce, agent Kallus ?

– Non, grand Amiral.

Il reprit confiance en se souvenant à quel point les Rebelles pouvaient imaginatifs et imprévisibles, lorsque la situation l’exigeait, et qu’ils pouvaient aussi recevoir de l’aide de l’intérieur. Il salua donc son supérieur de façon très formelle, comme à son habitude. La priorité était la base proche d’être découverte… La base puis cette fameuse usine. Il devra reprendre contact avec l’escadron Phoenix très rapidement.