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Mar 18 Avr 2017 - 19:06
Réflexion faite, rester enchaîné durant des jours et des jours restait moins pénible que de ne pas savoir ce qui arrivait dehors. Alek avait presque complètement la notion du temps, seulement conscient qu’il était là depuis plus de deux semaines maintenant, en revanche, il se doutait bien que la situation bougeait, comme la guerre, les intrigues, les complots, la Force elle-même et ces fichues failles. Voilà des jours qu’il n’avait plus vu le Muun dingue, ni Nazénie, sans doute l’avait-il emmenée dans une autre prison, un autre laboratoire, pour faire des expériences sur elle… L’idée qu’elle soit entre ses griffes le rendait malade, surtout qu’il ne pouvait absolument rien faire ! Ça aussi, Alek le supportait mal, d’être réduit à l’impuissance la plus totale. Ici, le silence était presque total, on n’entendait que le grésillement des éclairs sur les parois du champ de force l’entourant, en un long et peu large tube, dans lequel il était enfermé. Pas la place de s’allonger ici, l’espace était très restreint et il n’y avait pas d’autres moyens de se reposer que de se plonger dans une méditation profonde.

Entravé également aux mains, songer faire quelque chose devenait délicat. Du moins, pas dans l’immédiat, il avait besoin d’une occasion plus propice. A nouveau, une vague de colère le traversa, la colère de ne pouvoir rien faire, de ne pas pouvoir aider ses amis, de rester coincé ici à prendre la poussière en la charmante « compagnie » des Siths. Les dents serrés, il soupira assez fort et redressa la tête, ayant envie de frapper à nouveau contre le champ de force, bien qu’il sache que ça ne servira à rien du tout à part se blesser tout seul comme un grand. Bon sang… Et qu’arrivait-il à Nazénie, pendant qu’il était enfermé ici, à y pourrir ?! Et si elle était déjà… Non. Non, non, ne pas penser à ça. Si l’autre pur cinglé de Muun avait voulu la tuer, il n’aurait pas attendu pour le faire ! Cela dit, qu’il ait pris la peine de l’emmener avec lui n’était pas plus rassurant. Ça ne l’avançait pas plus. Alek se retint de justesse de frapper contre le champ de force, s’obligeant à prendre de longues inspirations pour se calmer un peu. Ils s’en sortiront, tous les deux, ils trouveront forcément un moyen…

Une bonne heure plus tard, le bruit grinçant de la porte le tira de la méditation dans laquelle il était plongé. Alek grimaça et rouvrit un œil, voyant le type de d’habitude entrer. Ils n’avaient donc personne d’autre pour jouer les nounous des prisonniers, dans cet endroit ?! Ou bien ce mec-là se plaisait à venir interroger ses victimes ? Alek soupira un peu en se redressant, regardant le Sith d’un air de plus en plus sombre. Autant, au début de sa captivité, il parvenait à maintenir une certaine distance, autant, depuis quelques jours, le simple fait de ressentir la présence de l’un d’eux à proximité lui donnait de profondes envies de meurtre. Le Muun horrible avait réveillé en lui une colère qu’il couvait depuis longtemps, depuis qu’il avait commencé à suivre Revan en guerre, en réalité, une colère de plus en plus alimentée depuis qu’il avait atterri dans cet endroit. Il s’en rendait parfois malade, lorsqu’être réduit à l’impuissance le mettait tant à vifs qu’il aurait pu en frapper tout ce qui bouge. Alek se leva souplement, serrant les poings devant lui en ignorant le frottement des menottes sur la peau à vif.

– Qu’est-ce que tu me veux, cette fois ? siffla-t-il d’un ton hargneux.
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Mar 18 Avr 2017 - 21:20
L'académie Sith. Un lieu qui semble hésiter entre le vestige qu'il est d'une gloire passée, et le point de départ d'un avenir prometteur. Cette académie a vu passer les plus grands des seigneurs Sith, mais pour chaque individu élevé à ce rang, combien ont péri et sont tombés dans l'Oubli. Le Sith Grodjirah a connu la grandeur de ces lieux, lui qui viens d'une époque lointaine. Il est difficile de constater à quel point les grandes civilisations disparaissent, périclitent, quand on vit ce qu'on pense en être une période de grandeur.
A peine le temps de s'habituer à cette époque si différente, qu'une importante mission lui a été attribuée. Lui arrivé accompagné de son maitre et son sabre laser, faisait dejà partie du regroupement des Sith de cette époque, et pouvais même commander un vaisseau de guerre. Cette capacité semble mystique aupres de bien des gens, mais elle est classique, presque banale, chez les Sith, car les plus faibles n'atteignent pas un tel rang.
Une chose qu'il a pu constater tres rapidement est le déclin de la peur qu'engendrent les Sith sur les populations. Il faut dire que nombreux sont ceux qui les pensent disparus. Alors, voilà une belle opportunité pour faire comprendre aux populations qu'elles doivent plier le genou, décimer, anéantir des mondes, au poste de commandement d'un croiseur, ou au sol avec les troupes, semant le trouble à l'aide du fameux sabre laser rouge.

Mais non....il faut réserver un traitement particulier à un prisonnier. Certaines missions semblent moins glorieuses que d'autres, mais une mission donnée par l'Empereur en personne est un honneur, et le fait de ne pas en percevoir l'utilité première ne doit pas entrer en ligne de compte. L'Empereur des Sith ne saurais agir inutilement, ou gaspiller l'apport d'un guerrier Sith sur une bataille. Alors il avançais, dans les couloirs, jusqu'aux cellules. Arrivé à la porte, il fut accueilli par le garde chargé de la surveillance du prisonnier qui lui ouvrit.
Il pu constater alors que le prisonnier etait enfermé dans une cellule sans confort. Apres tout, pourquoi des gens aussi hautains que les Sith feraient ils preuve de la moindre pitié envers leurs victimes.
Le prisonnier ouvrit la bouche et s'exprima d'un ton hargneux. Cela commençais donc bien. Mais le Sith qui lui faisais face n'était pas l'un de ceux qu'il avait dejà rencontré. De bonne stature, avec un plastron d'armure, une sorte de manteau à capuche caractéristique d'une époque reculée, des protections aux bras et jambes, et un respirateur. Une allure générale qui a pour fonction de protéger au combat, mais aussi d’impressionner et d'alimenter les rumeurs et les mystères tournant autour de ce culte.

Le Sith retira son demi masque respiratoire, pour révéler un visage dénué d'atrocité autre que la teinte de la peau dûe à l'influence du coté obscur. Et encore, celle ci était bien plus légère qu'a l'accoutumée. Ainsi retirer ce masque est une chose que les Sith font rarement. Une certaine manière de se montrer rassurant.

Il prit quelques secondes pour observer le prisonnier et sa cellule, puis finit enfin par prendre la parole.
"Bonjour à toi, prisonnier. Je suis ici pour discuter avec toi. Et je viendrais plusieurs fois, régulièrement ou non, dans ce but. Je sais que tu ne veut pas me parler, mais tu prefereras sans doute me parler plutôt que de rester ici sans voir personne, seul. De plus, peut être que tu pourras en tirer profit. Mais commençons donc pas une première question à laquelle j'attend une réponse sensée. Qui es tu ?"
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Mar 18 Avr 2017 - 21:46
Tous. Eux tous. Peu importe leur apparence, l’époque d’où ils venaient, ce qu’ils avaient accompli, leur rang, leur âge… C’était contre eux tous qu’Alek nourrissait une rancune et une colère de plus en plus vives. Pour le moment, il se fichait bien que ce soit tout sauf bon de ne rien faire pour gérer cette colère et la contrôler, la laissant déborder sans aucune honte. Après tout, elle lui avait déjà servi à de maintes reprises, lorsqu’ils combattaient, et bien d’autres, parmi les leurs, s’en étant aussi servi comme source d’une nouvelle force, lorsqu’ils étaient clairement en sous-effectifs. Le type ôta tout à coup son masque, faisant sourciller Alek. C’était nouveau ça, il était bien le premier qu’il voyait abattre cette barrière-là. Il espérait paraître plus « normal » ? Si c’était le cas, c’était raté. Le jeune homme secoua un peu la tête, le silence s’installant durant quelques secondes, tout en tâchant de se rappeler les conseils de Revan. S’agacer dans pareille situation ne servait pas à grand-chose. Dommage que son maître ne soit plus à même d’appliquer aucun de ces conseils à lui-même, ces derniers temps.

– Bonjour à toi, prisonnier. Je suis ici pour discuter avec toi. Et je viendrais plusieurs fois, régulièrement ou non, dans ce but. Je sais que tu ne veux pas me parler, mais tu préféreras sans doute me parler plutôt que de rester ici sans voir personne, seul. De plus, peut être que tu pourras en tirer profit. Mais commençons donc pas une première question à laquelle j’attends une réponse sensée. Qui es-tu ?

– Si tu attends une réponse « sensée », la mienne ne va pas te plaire.

Il n’avait pu s’empêcher d’afficher un large sourire ironique en lançant cela. Par ailleurs, en regardant bien ce type, il se doutait que lui non plus n’avait rien à dire de logique sur ses origines. Sa tenue à elle seule en disait déjà long… De toute manière, d’après ce qu’il avait étudié de l’Histoire de la galaxie depuis son arrivée ici, les seigneurs Siths à s’être fait connaître était bien rares, durant une longue période. Ce cher Sidious était finalement le premier à vraiment faire parler de lui, avant les failles, depuis des dizaines d’années. Alek voudrait savoir combien d’entre eux étaient revenus par les failles et si, comme il le pressentait, ils avaient enfin réussi à s’unir. D’abord Plagueis et son ami masqué, qui semblait le connaître, l’autre type ensuite, et maintenant celui-ci. Trop de beau monde au même endroit pour que ce ne soit qu’une coïncidence.

– Je suis un chevalier Jedi, si tu tiens à le savoir. Depuis quand les Siths viennent « discuter » avec leurs prisonniers ? On était plus guerre ouverte, à mon époque.
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Mar 18 Avr 2017 - 22:58
Le prisonnier semble peu enclin à coopérer et sa colère est palpable. Sans surprise, la réponse est prévisible, sans saveur. Il reste en surface. Il faut dire que cela est bien normal. Apres tout, quelles sont les chances pour qu'un geôlier vienne discuter philosophie avec un prisonnier de guerre ? Et c’était pourtant là l'intention du Sith. Mais comment le faire comprendre, sans trop en dire....Au moins, il aura appris qu'il avais affaire à un Jedi d'une autre époque, c'est déjà mieux que rien.

"Je te proposes, chevalier Jedi, de la compagnie, et des discussions. Les Jedi ne sont ils pas supposés chercher ce genre de chose ? La recherche du savoir, le point de vue de l'autre, la tolérance, l'écoute ne font elle pas partie de vos valeurs ? Préfères tu subir la torture ou une exécution ? J'ai donc une nouvelle question pour toi. Qu'est ce qui fait de toi un chevalier Jedi ? Réfléchit bien, il faut que ces séances soient intéressantes et me donnent envie de rester. A moins que tu ne préfères ne rien faire"

Grodjirah se doute bien que le prisonnier, à ce moment là, est perturbé par son attitude, et ne comprend pourquoi il devrais répondre correctement. Il verras bien comment les choses se passent. Difficile de prévoir à l'avance si sa méthode va fonctionner. Tout n'est pas encore bien fixé, certains détails restent à peaufiner.
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Mer 19 Avr 2017 - 12:54
– Je te propose, chevalier Jedi, de la compagnie, et des discussions. Les Jedis ne sont ils pas supposés chercher ce genre de chose ? La recherche du savoir, le point de vue de l'autre, la tolérance, l'écoute ne font elle pas partie de vos valeurs ? Préfères-tu subir la torture ou une exécution ? J'ai donc une nouvelle question pour toi. Qu'est ce qui fait de toi un chevalier Jedi ? Réfléchit bien, il faut que ces séances soient intéressantes et me donnent envie de rester. A moins que tu ne préfères ne rien faire.

Les Siths avaient bien changé… Alek revoyait son jugement, finalement, le vieux Muun était « normal », suivant les critères connus, du moins, normal dans le sens où il avait le comportement qu’on attendait d’un type de son espèce. Le chevalier s’était attendu à peu près à tout sauf à ça, à ce qu’on vienne très tranquillement dans sa cellule pour discuter. La colère avait laissé en partie place à un certain trouble, oscillant entre méfiance et interrogation. Lancer en avant de belles valeurs, c’était simple, mais ça ne suffisait guère. Alek ne s’était jamais étouffé avec les valeurs de l’Ordre et n’avait jamais hésité non plus à s’asseoir dessus lorsqu’il le fallait, étant légèrement, très légèrement, influencé par Revan sur le sujet. Alek observa plus attentivement la tenue de son vis-à-vis, sans parvenir à définir exactement l’époque d’où il venait, bien qu’il se doute qu’elle ne devait pas être bien éloignée de la sienne. Songer à ça lui rappela son histoire, ce que lui-même était devenu… Amer, il se rassit au sol, jetant un coup d’œil froid au Sith. Peut-être avait-il goûté des bâtons de la mort, ça expliquerait cette soudaine envie étrange de discussion. Ou bien, autre hypothèse, il avait été embauché par Plagueis pour tenter de le rendre fou. Plus qu’il ne l’était déjà.

– J’ai vu pas mal de choses étranges mais là, félicitations, tu surpasses tout. Un Sith qui vient me parler des valeurs Jedis, j’avoue que c’est inédit. Et à quoi bon ? Tu réfutes nos valeurs comme je réfute les vôtres et ce n’est pas prêt d’évoluer. Se connaître n’y changera pas grand-chose.

Au fond, le chevalier était toujours agacé de ne pas savoir qui était « l’ami » du Muun dingue, venu la dernière fois avec lui, celui qui semblait le connaître, et connaître Revan, alors qu’Alek n’avait aucun souvenir de lui, aucun souvenir de cette voix, rien. De quoi accroître la pression car cela voulait dire qu’ils s’étaient peut-être connu du temps où le jeune homme avait sombré avec son maître. Bref, peu importe pour le moment, il le saura sans doute bien assez tôt. Il secoua légèrement la tête avec un petit soupir, déjà las de ce petit jeu. Alek ne craignait pas la mort, ni la torture, mais il craignait de sombrer. De devenir celui qu’il souhaitait éviter à n’importe quel prix.

– On m’appelle Alek, ce nom ne dira probablement rien, mais passons. Si tu veux discuter des valeurs, tu pourrais par exemple expliquer en quoi massacrer des innocents est si drôle, je n’ai jamais compris cette passion.
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Mer 19 Avr 2017 - 14:10
Bien, le prisonnier semblais se calmer et commencer à discuter un peu. Il faudra bientôt le quitter temporairement, afin de lui laisser le temps de méditer, de réfléchir. Apres tout, que peut donc faire d'autre un prisonnier dans de telles condition.
Grodjirah songeais fortement à améliorer les conditions de vie de ce chevalier Jedi. Au moins, lui libérer les mains, au mieux, lui trouver une cellule avec plus de confort. Cela dépendais néanmoins de deux choses : le niveau de coopération du détenu, et l'approbation du Seigneur Plagueis. Esperons qu'il accepte de continuer ce qui semble être un jeu en attendant d'y trouver un quelconque interêt.

La réflexion commençais à se faire. Les valeurs des Jedi. Il a mordu, nous pouvons avancer sur ce point. Evidement, il répond en plaçant en opposition les valeurs supposées des Sith. Les Jedi sont pour la plupart relativement prévisibles, tout comme le sont les Sith, apres tout.

"Et bien, donc, un Sith n'est donc pas censé connaitre les valeurs des Jedi, et savoir à quoi elles correspondent ? Il y a une condition nécessaire pour que nos echanges se déroulent au mieux. Je sais que ce n'est pas une chose simple, mais il faut être capable de rester rationnel, logique, sans interférence des sentiments. Car les sentiments peuvent obscurcir le jugement, et transformer un concept neutre en monstruosité."

Le choix des phrases n'est pas anodin. La capacité de jugement sans interférence des sentiments est la base du credo des Jedi. Et les premiers mots du Code Sith en sont l'exact opposé, pour qui ne l'analyse pas correctement. En théorie, un Jedi est donc censé pouvoir raisonner sans que ne viennent en ligne de compte la colère, l'attachement, la peur, les notions de bien et de mal.

"En ce qui concerne la passion dont tu parles, nous y reviendrons plus tard. J'y répondrais, mais je dois partir. Je reviendrais demain. D'ici là, je te suggère de mediter sur ma première question. Car je ne t'ai pas demandé ton nom, j'ai demandé qui tu es. Je t'ai aussi demandé ce qui fait de toi un chevalier Jedi. Les notions de communauté et de représentation viendrons bien assez tôt."

Il etait temps de partir. Le laisser réfléchir est primordial. Mais comprendra-t-il le sens de ces deux questions ? Un chevalier Jedi, un être sensible à la Force, capable de communier et communiquer avec une entité mystique. Cela n'est pas à la portée du premier venu. Cela n'est pas anodin. Il faudras peut être un peu plus longtemps que prévu sur ce point, mais il est crucial.
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Mer 19 Avr 2017 - 20:01
– Et bien, donc, un Sith n'est donc pas censé connaitre les valeurs des Jedi, et savoir à quoi elles correspondent ? Il y a une condition nécessaire pour que nos échanges se déroulent au mieux. Je sais que ce n'est pas une chose simple, mais il faut être capable de rester rationnel, logique, sans interférence des sentiments. Car les sentiments peuvent obscurcir le jugement, et transformer un concept neutre en monstruosité.

Tiens donc, c'est qu'il s'y connaissait vraiment. Enfin, ça restait logique, il fallait toujours connaître ses ennemis, aussi bien qu'on se connaissait soi-même. Alek ne prit pas la peine de répondre, levant légèrement les yeux au ciel. Tout ça était bien beau et restait de belles paroles, de la théorie, des "valeurs" qu'on ne pouvait pas toujours appliquer sur le terrain, il l'avait appris à ses dépends. Le Sith se lança à nouveau dans un petit discours, rappelant ses "questions" et déblatérant sur le fait qu'il reviendra le lendemain. Après la folie très nette de Plagueis et ses envies de charcuter tout ce qui bouge, c'était au tour d'un Sith passionné de philosopher et pensant pouvoir discuter. Cette galaxie ne tournait plus rond. Alek lança un regard noir à la porte lorsqu'elle se referma derrière son geôlier, laissant retomber sa tête contre le mur de pierre derrière son dos. De nouveau le silence, presque absolu. Mieux que la compagnie d'un ennemi ? Oh ça, oui, le jeune homme n'était pas désespéré au point d'apprécier d'avoir ce genre de type à moins d'un mètre. Il resta un bon moment sur ses gardes, s'attendant à voir débarquer un autre fou, histoire de continuer la série, cependant, il n'y avait plus aucun bruit dans le couloir, tout était très calme.

Même enfermé, même enchaîné, même affaibli, sa situation était loin d'être aussi catastrophique que celle de Nazénie et c'était bien cela qui l'angoissait. Bien sûr, il ne la connaissait que depuis peu de temps, il ne lui avait même pas énormément parlé, c'était juste... Il n'en savait rien. Elle avait été l'un de ses premiers points de repère retrouvés, voilà tout, étant donné que ses "retrouvailles" avec Revan dans cette époque avaient un mal démarré. Preuve était son bras gauche à moitié mécanique. De plus, son maître n'était pas une personne qu'on pouvait qualifier de douce, ça n'aidait pas, dans certaines situations. Avec la Jedi Grise, ça s'était bien passé très vite et il l'aimait un peu. Bien. Beaucoup. Et aujourd'hui... Alek serra les poings en l'imaginant souffrir entre les mains du Muun, la gorge serrée. Si seulement il pouvait faire quelque chose pour la soutenir, n'importe quoi ! Elle ne savait peut-être même pas qu'il l'aimait, jamais il n'avait pu le lui dire en face. Troublé, il tâcha ensuite de dormir un peu, de grailler le maximum de repos, dès qu'il pouvait, toujours en guettant l'occasion de s'enfuir.

Les heures défilèrent, toujours dans un silence oppressant, Alek oscillant entre sommeil agité et phases de méditation où il s'apaisait. Ses angoisses du moment se résumaient à deux choses et c'était déjà suffisant pour l'empêcher de se reposer. Première peur, que Nazénie meure. Seconde peur, que Revan soit assez dingue pour venir à sa recherche jusqu'ici. Plongé dans ses pensées, il mit quelques secondes à émerger en entendant la porte s'ouvrir à nouveau. Quoi, cette fois ? Sans bouger, il glissa un regard vers sa droite, revoyant en effet le philosophe et un autre type... dont la silhouette le fit grimacer. Encore lui. L'autre type de la dernière fois, celui qui était venu avec Plagueis. génial, une journée qui commençait parfaitement bien. Cette fois-ci, il ne prit même pas la peine de se lever, appuyé contre le mur, les mains sur le côté, le regard aussi sombre que maussade.

– Foutez le camp, marmonna-t-il. "Discuter" ne sert à rien.
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Mer 19 Avr 2017 - 23:40
– Foutez le camp, marmonna-t-il. "Discuter" ne sert à rien.

A peine entré dans la pièce, ces mots fusèrent vers moi depuis le jeune jedi. Enfin, Jedi... si tant est qu'il n'ait pas déjà basculé ; sa peur, sa colère et sa haine étaient palpables. Peur pour son amie, entre les mains de Plagueis, peur pour son maître, colère contre lui-même, contre sa propre faiblesse. Et il nous détestait pour ce que nous étions. En plus, il me haïssait particulièrement. Bien. De bonnes choses de faites. Maintenant, encore fallait-il le retourner à notre avantage. Et c'était là le but du travail de fond que j'entendais bien mener à terme.

Tirant un siège, je m'assis face à la cellule, suffisamment près pour laisser deviner les contours de mon visage, mais suffisamment éloigné pour garder mes traits masqués. Certains usaient de leurs masques pour se cacher, à titre personnel je préférais l'obscurité. Qu'il continue à se demander qui je suis, il le saura bien assez tôt. Une fois assis, je le regardais, et jetais un coup d’œil à mon accompagnateur qui ôtait son masque avant de revenir au prisonnier. Ainsi le Sith à mes côtés, Grodjirah m'avait-on dit, chargé de s'occuper de Malak venait discuter et Malak ne voulait pas...

- Pourtant, Malak, la discussion est essentielle. La discussion, c'est l'échange de mots, les mots, c'est l'information, les informations c'est la compréhension, la compréhension c'est le lien, le lien c'est la société. La discussion c'est la création d'une forme de société, on crée un lien, même temporaire, entre plusieurs personnes. La discussion c'est la matière essentielle de toute relation, toute société, toute civilisation ; Si l'on regarde attentivement chaque espèce vivante, toutes celles dans lesquelles on retrouve une forme de communauté ont vu l'apparition d'une forme de langage, d'un moyen de discussion. Et pour toi, la discussion ne servirai à rien ? Et nous qui souhaitions tant discuter avec toi... dommage.

Je l'observais, me demandant comment il réagirait. Après tout, je ne faisais qu'énoncer là des vérités : la discussion c'est créer du lien, c'est comprendre, c'est apprendre, c'est connaître. Et pour parvenir à mon but, je voulais tout connaître de lui.
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Ven 21 Avr 2017 - 0:00
Vitiate avait voulu s'inviter à la chose. Ce qui pouvait ruiner mes plans. Mais pouvait on refuser vraiment quoi que se soit à l'Empereur Immortel des Sith ? Mais d'ailleurs, pourquoi ce n'est pas lui, l'Empereur actuel ? A quoi joue-t-il ? Pourquoi se contenter d'un rôle mineur ? Les chemins des Sith sont toujours tortueux, même chez le plus droit et le plus honnête d'entre eux. Et j'en sais quelque chose, me considérant comme tel.
Et pourquoi venir interroger un prisonnier ? N'a-t-il pas mieux à faire ?

Bon.....il semble que le prisonnier ne soit pas tres coopératif. Dommage, car la reussite de la mission repose grandement sur ce point. Il semble supporter étonnamment bien les conditions d'enfermement. Un peu trop, ce n'est pas logique. Les Jedi sont resistants, mais tout de même.

Vitiate prend la parole. Ses mots sont pertinents. Mais apres tout, il s'agit bien de celui qui a su faire basculer de grands chevaliers Jedi par le passé.
Du coup, autant rester silencieux pour le moment, impassible.
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Ven 21 Avr 2017 - 8:11
Ça ne servait sans doute à rien, ils n’allaient pas sortir juste pour ça, Alek n’avait tout simplement pas s’empêcher de le grogner. Devenir à moitié dingue à cause de la solitude était une option largement préférable que de supporter la compagnie de deux seigneurs Siths venus jouer avec ses nerfs, il en était convaincu, et à quoi bon ? Il allait vraiment finir par tourner fou, à force. Parfaitement immobile, il se crispa d’autant plus lorsque le type vint s’assoir tout près de la cellule, gardant encore une large part de son visage dans l’obscurité, alors même que l’autre ne semblait pas se soucier de ça. Sur qui était-il tombé ? Sur les nerfs, il jeta un regard à l’un et l’autre, sans parvenir à trouver un indice. Il ne les avait jamais vu dans son passé, ni l’un ni l’autre, doutait même d’avoir déjà entendu parler d’eux, alors même qu’il était persuadé que tous deux venaient d’une époque très proche de la sienne, voire de la même époque.

– Pourtant, Malak, la discussion est essentielle. La discussion, c'est l'échange de mots, les mots, c'est l'information, les informations c'est la compréhension, la compréhension c'est le lien, le lien c'est la société. La discussion c'est la création d'une forme de société, on crée un lien, même temporaire, entre plusieurs personnes. La discussion c'est la matière essentielle de toute relation, toute société, toute civilisation ; Si l'on regarde attentivement chaque espèce vivante, toutes celles dans lesquelles on retrouve une forme de communauté ont vu l'apparition d'une forme de langage, d'un moyen de discussion. Et pour toi, la discussion ne servirait à rien ? Et nous qui souhaitions tant discuter avec toi... dommage.

C’était comme se prendre une claque en pleine figure, se retrouver face à un type qui avait l’air de le connaître alors que lui-même nageait encore dans l’ignorance. Quel Sith pouvait savoir qui il était avant de devenir Darth Malak, à leur époque ? Quelques noms lui virent vaguement en tête puis il les écarta, étant pour l’instant sans preuves qui puissent étayer l’une ou l’autre hypothèse. Se redressant comme il le put, il jeta un regard noir au Sith. Son côté raisonnable lui soufflait de se calmer un peu, l’autre côté plus vif de hurler à ce sale type qu’il ne s’appelait pas Malak et ne sera jamais Sith.

– Darth Malak est mort et enterré depuis très longtemps, siffla-t-il sur un ton noir de colère. Et rien ne le fera revivre ! Je ne compte pas trahir mon maître ni reproduire ce qui a pu arriver !

Il perdait son sang-froid, car au fond, il était conscient qu’il n’avait jamais réussi à étouffer cette part plus sombre de lui-même. Tendu comme un arc, il s’appuya contre le mur rocailleux en contrôlant son souffle, les poings serrés, la peau de sa main valide rendue blanche tant elle était tendue. Clignant des yeux et s’efforçant de se reprendre, il chassa aussi bien que possible la colère, histoire de ne pas perdre plus de contrôle bêtement.

– Vous n’avez rien de mieux à faire que de passer du temps ici, tous les deux ?! Ou bien vous ennuyez-vous tellement que c’est votre seul plaisir ?
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Dim 7 Mai 2017 - 17:18
- Darth Malak est mort et enterré depuis très longtemps. Et rien ne le fera revivre ! Je ne compte pas trahir mon maître ni reproduire ce qui a pu arriver !

Sans même avoir besoin de le sonder je savais ce qui bouillonnait en lui : de la colère. Cette rage qu'il n'avait jamais su contrôler et qui avait autrefois causée sa perte. Et parler de son alter-ego semblait attiser cette colère, notais-je mentalement, il me faudra m'en souvenir. Poing serrés, appuyé sur le mur et tendu comme s'il devait produire un effort surhumain pour se retenir de nous sauter à la gorge, il nous dévisageait, Grodjirah et moi, le regard fou. Visiblement notre présence dans la pièce lui tapait sur les nerfs et lui minait le moral. Ou la constatation que nous le connaissions mais que lui ne nous connaissait pas. Tournant mon regard vers mon accompagnateur, je sentis plus que je ne vis ses inquiétudes quant à la réussite de ses plans.

– Vous n’avez rien de mieux à faire que de passer du temps ici, tous les deux ?! Ou bien vous ennuyez-vous tellement que c’est votre seul plaisir ?

Je ramenais mon regard sur le prisonnier. Décidément, la coopération et lui, ça faisait deux, en ça il n'avait clairement pas changé. Je m'étais toujours demandé si c'était Revan qui avait choisi son apprenti en fonction de cela ou si c'était plutôt l'Apprenti qui avait acquis cet entêtement auprès de son maître. Bah, un jour je mettrais la main sur le maître et j’aurais ma réponse. En attendant, l’Apprenti était le plus important. Reprenant la parole, je me levais et m'approchais plus près de la geôle.

- Et bien décidément, tu es toujours aussi entêté, en cela les millénaires ne t'ont pas adouci. Pour répondre à ta question, je n'ai effectivement pour l'instant pas d'affaires requérant mon attention ailleurs, toutefois là où tu te trompes c'est en sous-estimant le plaisir que peuvent m'apporter ces discussions avec toi, ça me rappelle d'agréable souvenir d’antan.
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Mar 9 Mai 2017 - 11:57
Ainsi donc, ce prisonnier à la piteuse allure est le légendaire Malak. Et bien il semble que le temps a tendance à mettre en valeur des éléments finalement vulgaires. Ou cela est dû à sa condition de Jedi. Apres tout, un Sith est issu d'un période de tests et de selection particulièrement dangereux, pendant laquelle il peut à tout moment être tué par ses maitres et par les autres élèves. Chez les Jedi, ils vivent paisiblement, confortés dans leurs certitudes. Cela provoque forcément un écart entre les deux.

Il semble etre attaché à une femme qui est en ce moment entre les mains de Plagueis. Peut etre que lui reveler ce qu'elle subit en ce moment pourrais le rendre plus coopératif. Mais peut être que Vitiate a son propre plan et que cela pourrais le gêner.
Pour le moment, il n'est pas possible de se concerter sur le sujet. Autant le laisser agir à sa guise, nous verrons bien ce qui en ressort.

Apres tout, je suis un guerrier, pas l'un de ces manipulateurs qui aiment tirer les ficelle.
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Sam 13 Mai 2017 - 20:24
Le type se leva sitôt qu’Alek lui ait craché sa phrase à la figure, se rapprochant sans toutefois dévoiler son visage et donc son identité au peu de lumière présente dans cette cellule. Le Jedi ne se leva pas pour autant, autant par refus de se laisser mener que par volonté de présenter autant de forces que possible en prévision des heures à venir. Tant qu’il ignorait si ces deux-là n’allaient pas le faire combattre pour le plaisir ou autre chose du même genre. En allait-il venir d’autres ? Combien d’entre eux étaient revenus dans cette époque ? Combien étaient déjà prêts à l’affrontement ? Il eut un bref frisson en pensant à l’Alliance Rebelle et à tous les systèmes libres qui se battaient encore aujourd’hui, ils ignoraient tout de ce qui pouvait leur tomber dessus.

– Et bien décidément, tu es toujours aussi entêté, en cela les millénaires ne t'ont pas adouci. Pour répondre à ta question, je n'ai effectivement pour l'instant pas d'affaires requérant mon attention ailleurs, toutefois là où tu te trompes c'est en sous-estimant le plaisir que peuvent m'apporter ces discussions avec toi, ça me rappelle d'agréable souvenir d’antan.

Un doute de plus en plus persistant assaillait Alek, un doute sr qui ce type était vraiment, un nom, surtout, lui venait en boucle, un nom que Revan avait quelques fois craché avec autant de lassitude que de dégoût, et peut-être, au fond, une certaine crainte. A moins que ce ne soit de la rancœur, il l’ignorait. Ce serait si réconfortant de se dire « Impossible ! », mais non, c’était bel et bien possible, ces failles avaient permis cela, si eux étaient revenus, pourquoi pas lui ? Alek laissa retomber la tête contre le roc derrière, inspirant avec lenteur pour ne pas laisser déborder ses sentiments sans aucun contrôle. Admettons que ce soit vraiment lui, que ce soit vraiment l’Empereur… Alek ne pouvait se baser que sur ce qu’il avait lu et entendu, cette partie-la de sa vie lui était inconnue, il avait basculé dans les failles avant de sombrer. Et ça ne l’arrangeait pas, car de ce fait, il ignorait comment, exactement, cet homme s’y était pris, avec Revan et lui. Toujours silencieux, une légère pâleur vint colorer ses joues, le doute venant remplacer en partie la colère, tout comme la peur de commettre les erreurs qu’il tenait à éviter, dans cette nouvelle vie, cette autre chance.

– Tu choisis mal tes cibles, répondit-il finalement en levant la tête pour le regarder. J’ai glissé dans ces failles avant de devenir Malak, avant même que Revan n’aille trop loin dans sa folie… Si tu souhaites recruter plus d’adeptes au côté obscur, pourquoi ne pas cibler des personnes plus douées en ce sens ? La nostalgie n’excuse pas tout.

Il s’interrompit un peu brusquement pour calmer la vague de peur et de colère menaçant de lui faire perdre son sang-froid une fois de plus. Par-dessus tout, par-dessus sa propre situation et le mauvais pas où il se trouvait, il pensait à elle. Alek ignorait comment elle avait pu le toucher à ce point et surtout pourquoi, c’était… comme ça. Il n’y avait aucune explication rationnelle, aucune logique non plus, c’était comme ça. Lorsqu’il s’était éveillé dans le vaisseau de son maître, avec elle occupée à le soigner, lorsqu’il l’avait vu tenir tête, donner un coup de poing à Revan en pleine figure, lorsqu’elle s’était endormie sans crainte à côté de lui, il avait su qu’elle comptait autant pour lui que ses plus proches amis.

– Si vous voulez que l’histoire se répète, pourquoi vous en prendre aussi à Nazénie ?! Elle n’a rien à voir avec tout cela, elle ne travaille même pas pour l’Ordre Jedi. Je peux comprendre que vous vous en preniez à moi, pour piéger mon maître, mais pourquoi elle ?
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Mar 23 Mai 2017 - 17:00
Alors que je m'étais approché et que je lui parlais, son regard ne me lâchait pas, une ombre de doute planant dans ses yeux. Visiblement il se doutait de mon identité, son maître ayant vraisemblablement craché ses malédictions et ses menaces à mon encontre maintes et maintes fois. Toujours était-il que le prisonnier semblait assez peu réactif, préférant rester adossé contre les murs de sa cellule et bouger le moins possible. Pour méditer ? Pour économiser ses forces ? Décidément, il n'était pas aussi impulsif et rageur que le Alek qui était venu à moi en compagnie de Revan. Mais la colère et la fougue étaient toujours présente, même cachées. Et que ce soit moi ou Grodjirah, l'un de nous finira bien par mettre le doigt sur un point sensible qui permettra d'agir un peu. Un point sensible comme la femme avec qui il avait été capturé ?

– Tu choisis mal tes cibles, répondit-il finalement en levant la tête pour le regarder. J’ai glissé dans ces failles avant de devenir Malak, avant même que Revan n’aille trop loin dans sa folie… Si tu souhaites recruter plus d’adeptes au côté obscur, pourquoi ne pas cibler des personnes plus douées en ce sens ? La nostalgie n’excuse pas tout.

- Disons que j'ai mes raisons de m'intéresser à toi et de penser que tu es un candidat de choix.

La nostalgie ? Ha ! Non, la nostalgie n'était qu'un prétexte. Mes véritables buts étaient ailleurs. Comme les pensée de notre "invité" qui visiblement pensait énormément à une personne lui étant proche. Et pour qui il avait peur. La prisonnière de Plagueis ? Une idylle naissante... Ou une simple amie ? Qu'importe. Après tout un moyen de pression reste un moyen de pression. L'important était qu'il tienne à elle.

– Si vous voulez que l’histoire se répète, pourquoi vous en prendre aussi à Nazénie ?! Elle n’a rien à voir avec tout cela, elle ne travaille même pas pour l’Ordre Jedi. Je peux comprendre que vous vous en preniez à moi, pour piéger mon maître, mais pourquoi elle ?

- Ainsi elle s'appelle Nazénie ? Un joli nom pour une jolie femme, qu'en penses-tu Grodjirah ? L'as-tu déjà vue ? Non, elle ne travaille pas pour l'Ordre Jedi, mais qu'importe ? Après tout, pour Plagueis un cobaye reste un cobaye.
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Mar 23 Mai 2017 - 18:37
Bien que cela ne semble pas être le cas, la situation est tendue. Ma réponse doit être choisie car le prisonnier écoute. Mais quelle est la bonne réponse ? Ah que je deteste ces tours et ces détours qu'affectionnent les plus manipulateurs.
Faut il dire la vérité ? Faut il mentir ? Que faut il dire ? Et dans quel but ?
La franchise....l'une des faiblesse de ce guerrier Sith.

Je n'ai pas pu la voir directement, car le seigneur Plagueis tiens à ses secrets et l’état de cette fille ne devait pas être beau à voir. Je lui ai demandé un message de la part de sa victime, d'encouragement envers notre prisonnier ici présent. Je comptais améliorer les conditions de vie de ce Malak, avec une cellule plus confortable, et un message porteur d'espoir, auquel se rattacher. Mais aucun des deux ne souhaite coopérer.
Lui refuse d’écouter, et elle a refusé de lui délivrer ce message. Cela est regrettable, peut être qu'elle ne partage pas les sentiments que vous supposez qu'il a pour elle.
Si aucun des deux ne coopère, de toute façon, il est préférable qu'il l'oublie, car le seigneur Plagueis n'est pas du genre à lâcher ses jouets avant d'en avoir exploré tous les rouages.


Le choix de la vérité. Mais il est fort probable que Malak n'en croie rien, et que Vitiate ai tout le talent pour exploiter ces éléments.
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Mar 6 Juin 2017 - 17:33
– Ainsi elle s'appelle Nazénie ? Un joli nom pour une jolie femme, qu'en penses-tu Grodjirah ? L'as-tu déjà vue ? Non, elle ne travaille pas pour l'Ordre Jedi, mais qu'importe ? Après tout, pour Plagueis un cobaye reste un cobaye.

Plagueis… Le Sith qu’il n’avait vu que quelques heures et qui avait déjà pris la tête de liste des personnes qu’Alek haïssait le plus dans cette galaxie. Pour ça, oui, il le croyait sans problème, un cobaye est un cobaye… Qu’il soit Jedi, Gris, simple citoyen ou même Sith, pas sûr que ces petites différences de fonction atteignent le dingue aux éprouvettes. Alek s’efforça de contenir sa peur pour la jeune femme, se répétant qu’elle était forte, qu’elle pouvait résister, tenir, se… Entre les griffes de ce dingue… Même si sa propre situation n’était guère brillante, il s’estimait tout de même moins malchanceux. Les deux types ne semblaient pas vouloir le tuer tout de suite. «  Grodjirah », il n’avait jamais entendu ce nom-là, Revan ne lui en avait jamais parlé non plus, ça ne lui servait à rien. Quant à l’autre, Alek commençait à éprouver de gros doutes sur son identité. *Réfléchis* s’admonesta-t-il très vite en les regardant. Que pouvait-il faire, maintenant, pour aider son amie et se sortir de là lui-même ?

– Je n'ai pas pu la voir directement, car le seigneur Plagueis tiens à ses secrets et l’état de cette fille ne devait pas être beau à voir. Je lui ai demandé un message de la part de sa victime, d'encouragement envers notre prisonnier ici présent. Je comptais améliorer les conditions de vie de ce Malak, avec une cellule plus confortable, et un message porteur d'espoir, auquel se rattacher. Mais aucun des deux ne souhaite coopérer. Lui refuse d’écouter, et elle a refusé de lui délivrer ce message. Cela est regrettable, peut-être qu'elle ne partage pas les sentiments que vous supposez qu'il a pour elle. Si aucun des deux ne coopère, de toute façon, il est préférable qu'il l'oublie, car le seigneur Plagueis n'est pas du genre à lâcher ses jouets avant d'en avoir exploré tous les rouages.

Que Nazénie ait refusé de parler ne l’étonnait pas, elle était bornée, bien assez pour ça. Par contre, c’était dangereux, entre les mains du fou, le provoquer n’était pas la meilleure idée du monde. Alek se mordit la lèvre jusqu’au sang, le cœur battant à vive allure, puis se redressa.

– En admettant que je… coopère, s’obligea-t-il à dire, il me faut des garanties qu’elle restera en vie et en bonne santé.

Sans doute allait-il s’en vouloir pour avoir dit ça dès les prochaines minutes, enfin, peu importe, ce n’était plus le moment de reculer. Il ne tenait pas à la voir morte, il refusait son image, raide et blanche, étendue au sol, inerte, c’était juste intolérable. Il voulait la revoir vivante, souriante, aussi souriante qu’elle le pouvait, en forme, vivace. Et vu leur situation, il n’y avait pas cents solutions se présentant à eux.

– Qu’attendez-vous de moi ?
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Sam 24 Juin 2017 - 0:46
– Je n'ai pas pu la voir directement, car le seigneur Plagueis tiens à ses secrets et l’état de cette fille ne devait pas être beau à voir. Je lui ai demandé un message de la part de sa victime, d'encouragement envers notre prisonnier ici présent. Je comptais améliorer les conditions de vie de ce Malak, avec une cellule plus confortable, et un message porteur d'espoir, auquel se rattacher. Mais aucun des deux ne souhaite coopérer. Lui refuse d’écouter, et elle a refusé de lui délivrer ce message. Cela est regrettable, peut-être qu'elle ne partage pas les sentiments que vous supposez qu'il a pour elle. Si aucun des deux ne coopère, de toute façon, il est préférable qu'il l'oublie, car le seigneur Plagueis n'est pas du genre à lâcher ses jouets avant d'en avoir exploré tous les rouages.

Ainsi donc la Grise résistait… Une chance pour nous et pour Plagueis. Tant que la jeune femme resterait en vie, nous aurions un moyen de pression sur Alek, et Plagueis ne viendrait pas réclamer son ancien prisonnier comme nouveau cobaye. En revanche cette absence de réponse était à manier avec précaution : L’on pouvait tabler sur la tristesse d’Alek… Après tout, comme le suggère Grodjirah, pourquoi ne pas appuyer sur cette absence de réponse pour faire douter Alek des sentiments de la Grise à son égard ? Ou pour instiller le doute quant à son état de santé puisque Plagueis refuse qu’elle soit vue. Pourquoi pas les deux solutions ? Ah que l’esprit du Jedi était compliqué… Décidément il avait été amené trop tôt, il était encore trop stable. Faire vaciller son esprit prendrait du temps. Un temps qui commençait à manquer avec les Jedi toujours plus nombreux à revenir.

– En admettant que je… coopère, s’obligea-t-il à dire, il me faut des garanties qu’elle restera en vie et en bonne santé.

Des garanties ? Mais quelles garanties pourrait-il bien espérer ? Espoir illusoire que de croire que nous ne pourrions pas manipuler les preuves si nous le souhaitions. C’est bien là la marque de l’optimisme et de la naïveté Jedi.

– Qu’attendez-vous de moi ?

- Que pourrions-nous attendre de toi ? Bien vaste question. Des tas de choses.

Maintenant comment l’amener à nous… Sa coopération était déjà un bon point, mais encore fallait-il s’en servir correctement. A ce point de mes réflexions, un droide arriva, annonçant qu’il avait un message à l’intention de Grodjirah et moi-même de la part du Seigneur Plagueis, me faisant craindre le pire quant à la prisonnière, tandis que je glissais un regard vers le prisonnier, jaugeant sa réaction à l’annonce de mon identité.
Nous prîmes rapidement connaissance du message, accompagné d’un enregistrement holographique étant, d’après le message l’accompagnant un enregistrement de Nazénie à l’attention d’Alek. Parfait.
Reportant mon attention sur le prisonnier, je m’assis sans mot dire laissant Grodjirah prendre la direction de la suite des opérations.
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Dim 25 Juin 2017 - 14:49
Le message montrait Nazénie, faible, s'efforçant de parler avec clarté, disant à Alek qu’elle pensait à lui, qu’il ne devait pas succomber, surtout pas, de tenir en pensant à ceux qu’il aimait. Ensuite elle laisse retomber la tête contre la couchette.

"Tu penses que nous les Sith sommes tous des menteurs et des manipulateurs. Certains le sont, la plupart le sont. Mais tu estimes un peu trop rapidement que nous sommes tous ainsi. N'est il pourtant pas dans les principes Jedi de se méfier des généralisations et des jugements hâtifs ? Ce message est restitué avec exactitude. Pense tu qu'il est dans notre intérêt de la laisser te dire de ne pas succomber ? Non pas que cela soit nécessairement notre but que cela arrive, mais c'est une idée intéressante qui serait tout à fait dans notre intérêt.
Mais nous l'avons laissée, pour te prouver que ce message n'a subit aucune retouche.
Et maintenant, voici de quoi réfléchir. Tu es intelligent, tu sais ce qui arrive aux prisonniers qui se retrouvent dans les cellules de l'académie des Sith. Tu sais donc comment faire en sorte de la revoir.
"
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Sam 8 Juil 2017 - 14:52
– Que pourrions-nous attendre de toi ? Bien vaste question. Des tas de choses.

Sans blague. Alek se redressa, s’efforçant de reprendre à la fois son sang-froid et une once de réflexion. Surtout la réflexion, sachant très bien qu’il était plus du genre à foncer dans le tas plutôt que de réfléchir avant d’agir. Avant qu’il ne puisse répondre quoi que ce soit, un droïde entra à son tour dans la cellule, annonçant être porteur de la part du seigneur Plagueis, à l’intention de Grodjirah et de Vitiate. Alek pâlit encore plus en entendant le nom et tourna la tête pour regarder le Sith encapuchonné, lèvres serrées. Que du beau monde… Revan n’avait franchement pas intérêt à se ramener ici ! Reportant l’attention sur le droïde, il l’écouta délivrer un message court, de la part de Nazénie, l’encourageant à ne pas se laisser faire, à tenir. Elle était vivante, bien vivante, mais dans un sale état… Même ce petit hologramme en laissait assez voir et Alek pensait bien que Plagueis n’était pas non plus du genre à avoir pitié de ses victimes. Les poings serrés, oscillant entre la soulagement de l’avoir vue, même avec un simple message, et la colère sourde à l’encontre de Plagueis, Alek avait du mal à savoir où il en était. Plagueis… Ce seul nom lui collait des nausées et l’envie dévorante de le tuer.

– Tu penses que nous les Sith sommes tous des menteurs et des manipulateurs. Certains le sont, la plupart le sont. Mais tu estimes un peu trop rapidement que nous sommes tous ainsi. N'est il pourtant pas dans les principes Jedi de se méfier des généralisations et des jugements hâtifs ? Ce message est restitué avec exactitude. Penses-tu qu'il est dans notre intérêt de la laisser te dire de ne pas succomber ? Non pas que cela soit nécessairement notre but que cela arrive, mais c'est une idée intéressante qui serait tout à fait dans notre intérêt. Mais nous l'avons laissée, pour te prouver que ce message n'a subit aucune retouche. Et maintenant, voici de quoi réfléchir. Tu es intelligent, tu sais ce qui arrive aux prisonniers qui se retrouvent dans les cellules de l'académie des Sith. Tu sais donc comment faire en sorte de la revoir.

Les principes des Jedis, ceux des Siths, la vérité, le mensonge, l’emprisonnement, la liberté, tout cela n’avait, en cet instant précis, plus aucune valeur aux yeux d’Alek tant il était dévoré tout vif par l’envie de trouver la sangsue de scientifique et mettre fin à sa misérable vie de la façon la plus douloureuse possible. Même savoir que Vitiate se trouvait présentement à un peine un mètre de lui le mettait moins sur les nerfs que de savoir que son amie était entre les mains du Muun dingue. Il se leva finalement, supportant de moins en moins de rester inactif. Ne pas sombrer, c’était facile à dire…

– Je reconnais au moins que la plupart d’entre vous ont changé de méthode, même si ça n’en reste pas moins vicieux. Donc maintenant ? Vous comptez juste m’achever comme des lâches ou vous avez l’intention de jouer avant ? Ou faire comme votre ami le scientifique dingue, me faire combattre quelques uns de vos « élèves ». Si non, commencez par dire clairement ce que vous voulez, car cette « discussion » n’amène à rien. Et ce que toi, tu veux, Vitiate… Pensez au « bon vieux temps » doit bien t’amuser.
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