Entraide inattendue [feat orah]

Entraide inattendue

La force n'est rien sans un esprit bien préparé

Cela faisait maintenant un petit moment que je n'étais plus à mon époque. Une époque distante de plusieurs milliers d'années de la mienne. Rentrerais-je chez moi ? Je n'en avais aucune idée, et honnêtement je ne me posais pas vraiment la raison. On m'avait formé pour faire face à n'importe quelle situation, même si celle-là semblait irréaliste. Formée à garder mon sang froid, formée à réagir en toute conscience et avec rapidité. Fort heureusement, il y avait toujours un empire, empire auquel je m'étais empressée de rejoindre. Apparemment je n'étais pas la seule à vivre cette expérience. Je fus donc vite affectée au service secret actuel de l'Empire. J'avais pour l'instant un nouveau responsable. Mais au fond de moi seul Cerbère était mon véritable responsable. J'espérais que lui aussi avait subit la même chose que moi, et j'étais bien déterminée à le retrouver, peut importe le nombre d'année que cela prendrait.

Quand j'avais rejoins les Services Secret Impérial, j'avais prêté allégeance à un Empire digne de diriger la galaxie, un empire capable d'y instaurer la paix. Mais cet empire était différent de l'empire d'aujourd'hui. Mon responsable m'avait questionné sur l'empire de mon époque. Lui ayant tout dit, il était d'accord avec moi qu'un tel empire devait renaître de ses cendres. Les services secrets avaient une liste d'individus qui nuiraient à coup sûr à cette résurrection. Et certains appartenaient à l'Empire actuel. D'ailleurs ma première mission fut d'aller retrouver l'un deux et de l'éliminer. Un Twi'lek nommé Ulas Yzalli, un sénateur originaire de la planète Ondéron. J'avais ma mission, j'avais mes ordres, j'avais tout ce qui me fallait. Je quittais donc le QG, me dirigeant vers mon vaisseau le Ghost X-70B. Mon seul regret était que mon équipage, mes partenaires de voyages n'étaient plus là. Étaient-ils restés à mon époque ? Ou étaient-ils ici éparpillés dans la galaxie ? Bref, allant au poste de pilotage, j'entrais donc les coordonnées de la planète Ondéron.

Le voyage allait durer plus de deux jours. J'avais les rations nécessaires pour tenir ce voyage et j'avais de quoi m'occuper. Vérifier mon équipements et l'entretenir, me préparer pour ma mission. Une fois ce délai passé, le Ghost sorti de l'hyperespace. Ondéron était devant moi, je me dirigeais donc vers le spatioport de la ville d'Iziz, capitale d'Ondéron. M'étant préparée et équipée, je sortis du vaisseau, prête à commencer ma mission. Pour réussir une telle mission, on devait respecter trois étapes importantes : le renseignement - l'infiltration et l'assassinat. Ma première tâche consistait donc à me renseigner sur ma cible, son domaine etc. Armée de patience, je mis un certains temps avant d'obtenir toutes les informations voulues. A l'extérieur de la ville, je m'étais mise couché au haut d'une plaine, jumelle en main, observant le domaine de cet Ulas Yzalli. Il était vraiment beaucoup trop protégé pour un simple sénateur impérial.

- "Tss .. fais chié ... je vais avoir besoin d'aide ..."

Bien sûr, j'aurai pu m'infiltrer dans ce domaine, mais voilà je suis une Chiss et sur cette planète çà ne court pas les rues. Et même si je possédais une ceinture de camouflage, rien ne me garantissais que ce sénateur ne possédait pas une technologie permettant de me repérer malgré tout. J'avais besoins d'aide et toutes les villes ont un point commun. Besoin d'aide ? Allez recruter à le cantina. Me redressant je me dirigeais de nouveau vers Iziz, direction la cantina, espérant trouver une quelconque aide.
     

Entraide inattendue

La force n'est rien sans un esprit bien préparé

Les Services Secrets Impérial m'avait envoyé en mission sur Ondéron afin de tuer un sénateur impérial nommé Ulas Yzalli, considéré comme un traitre de l'Empire aux yeux de nos services. Mais une fois arrivée, je m'étais vite rendue compte que ce scélérat était bien retranché dans une forteresse très bien gardée. A vrai dire, il y avait bien trop de gardes et une bien trop grosse défense pour un sénateur uniquement. Cette bâtisse aussi impressionnante qu'elle pouvait paraitre devait cacher d'autres secrets. Mais ma seule mission était d'assassiner cet homme. Après si mon chemin devait croiser la route de ces fameux secrets, alors je pourrais considérer cela comme une mission bonus. Quoi qu'il en soit, en cet instant présent, m'engager pour infiltrer cette forteresse seule serait du suicide. Me retirant de la zone ennemie, je me dirigeais vers la cantina d'Iziz, l'endroit le plus rapide pour trouver de l'aide imprévue. Je n'avais jamais mis les pieds sur Ondéron, et une fois arrivée en ville, je mis un certain temps avant de trouver cette foutue cantina. Bien évidemment, étant donné que cette mission devait rester aussi secrète que possible, je pris soin de m'habiller comme un vulgaire mercenaire. Pour toutes missions, il fallait faire en sorte que nul ne soupçonne l'Empire et encore moins les Services Secrets Impérial.

Je venais d'entrer dans la cantina, et comme toutes ces congénères, l'ambiance était présente. Ayant arrêté mes pas, je regardais autour moi. Ni l'Empire, ni la République ne contrôlaient cette planète, et cela se voyait. De la racaille à perte de vue. Allais-je réellement trouver de l'aide ici ? Dans le pire des cas, je prendrais un troupeau d'inexpérimenté que j'enverrai au casse pipe. Le temps qu'ils se fassent tous descendre, je devrais de mon côté avoir le temps de m'infiltrer et d'assassiner ma cible. D'ailleurs en parlant de racailles, trois déchets se mirent devant moi. Regardant discrètement derrière moi, j'en vis deux autres derrière moi. J’étais pris en sandwich comme le dirait certain. L'un d'eux, celui qui me faisait face eut un sourire proche de la perversité et prit la parole.

- "Et bien, qu'avons-nous là ? Ce n'est pas très prudent de se balader seule ma jolie. Mais rassure toi, on va très bien s'occuper de toi, tu vas nous suivre gentiment à nos appartements"

Ce déchet d'humain me faisait comprendre que je n'avais pas le choix. Soit je les suivais gentiment, soit ils utiliseraient la force brute. Mais ces nazes avaient omis une troisième solution, celle où j'allais les étaler. Et c'est bien ce que je comptais faire. Des déchets en moins ne manqueront à personnes, et en plus je rentrais services à la société. Hm ce n’est  pourtant pas mon genre de faire du bénévolat. Après une courte observation de la situation, j'avais envisagé différentes possibilités, mais l'une d'entre elle me donna satisfaction. J'avais maintenant bien la ferme intention de les éliminer, sans pour autant dévoiler mon identité. D’ailleurs seul mon responsable connaissait mon vrai nom. Concernant mon nom de code Opérateur 9, peut-être était-il connu, mais ceux qui avaient mit un visage à ce nom étaient déjà tous et toutes morts. Je fis un sourire jovial et charmeur, m'avançant pas à pas vers ma proie qui ferait office de jouet. Plongeant mon regard dans le sien, je pris à mon tour la parole.

- "Merci à vous d'avoir autant d'attention envers moi, je vous promet d'être douce. Mais on va faire çà avec ma méthode. Tu es le leader de ces merdeux n'est ce pas ? Voilà ce qui va se passer, je vais te planter mon couteau dans le cou. Les deux trous duc à tes côté, je les soupçonne d'être tes meilleurs hommes et aussi gardes du corps. Après quoi je retirais mon couteau, tournoyant sur moi-même et après que tu ais mis genoux à terre, ma lame tranchera leurs gorges. Les deux autres derrière moi seront habités par la peur et déguerpiront la queue entre les jambes et pour finir je me ferai un plaisir de les abattre comme de pauvres petits Jawas apeurés. Quel dommage pour toi que je sois une mercenaire … kiss ma poule"

- "Sale chienne d'alienne !! Je vais te dress?? Arrgggg !"

Première erreur à ne jamais commettre, sous-estimer sa cible. Et ces cafards venaient de le faire. L'homme n'avait pas apprécié ma parole, mais je ne lui avais pas permis de finir sa phrase que la lame de mon couteau vint se planter sur le côté gauche de son cou. Le retirant aussitôt, je tournais sur moi-même pendant que maître cafard tomba à genou. A la seconde qui suivit, ma lame vint trancher la gorge des deux hommes qui se trouvaient à ses côtés. Mon regard se retournant, je vis les deux derniers prendre peur, peur de mourir. Léger sourire sur mes lèvres, je les vis fuir la queue entre les jambes. Avec dextérité et rapidité, je vins à lancer mon couteau qui vint se planter dans son dos, au niveau de son cœur. Après quoi, je dégainais mon fusil blaster, visant le dernier homme et l'abattant sans le moindre scrupule. Deux tirs, un en direction du cœur, et l'autre dans la nuque. Rengainant mon arme, je vins récupérer mon couteau que je pris soin de nettoyer sur leur vêtement. Bien sûr,  je pris le réflexe de les dépouiller de leur crédit. Après tout, je m'étais mis dans un rôle de mercenaire, et il y a de tout chez les mercenaires.

L'ambiance de la cantina reprit pratiquement quelques secondes après. Je me dirigeais vers le bar central, commandant un Brandy Corellien. Une boisson bien alcoolisée, une liqueur bien répandue dans les dominations impériales, enfin répandue partout dans la galaxie mais principalement chez les impériaux. Prenant ma commande en main, je regardais le patron de la cantina en lui demandant à qui je pouvais m'adresser pour certaines missions très complexes. Me regardant, il me montra du doigt un individu ayant une cape sur lui. J'haussais un sourcil sur le moment. Je ne voyais pas de qui il s'agissait, mais à toute évidence il s’agissait probablement d'un Jedi. Et merde, m'allier avec un Jedi ? Il y avait une limite à la connerie, mais ma mission était au dessus de ce que je pouvais ressentir. Après tout, j'étais avant tout un agent impérial, j'étais l'Opérateur 9. Et puis, je vins à me dire qu'un Jedi n'irait jamais contre ses fameuses règles où on ne tue pas impunément. Peut-être s'agissait-il d'un ancien Jedi, d'un Jedi gris. Et puis merde, plus vite cette mission sera finie, plus vite je pourrais me tirer d'ici. Toujours mon verre à la main, je me dirigeais vers cet individu. Prenant place à sa table, je vis son visage. Une nouvelle fois, j'haussais les sourcils mais en étant étonnée.

- "?? Un droïde ??"

     

Entraide inattendue

La force n'est rien sans un esprit bien préparé

J'étais sur Ondéron pour une simple raison, ou plutôt pour une simple mission : assassiner  un Twi'lek nommé Ulas Yzalli, un sénateur originaire d'Ondéron. Il s'agissait d'un sénateur impérial, mais il représentait un danger et une menace pour notre Empire. Et c'était avec joie que j'avais accepté cette mission. Mais cette mission ne savourait au final pas aussi simple que prévue. Mais pas d'inquiétude en temps qu'agent des services secrets je sais m'habituer. Ce sénateur était retranché dans son bastion, un bastion aussi bien gardé qu'une prison où demeurent les pires raclures de la galaxie. Il me fallait de l'aide et rien de tel qu'une cantina pour recruter. A mon arrivée, un troupeau d'humain stupide s'en sont prit à moi. Un troupeau d'humain qui devint vite un troupeau de cadavre. Après m'être renseignée auprès d'un barman, je me dirigeais vers un potentiel allié pour cette mission. Mais j'avoue que la surprise m'envahit un cours instant lorsque je vis qu'il s'agissait d'un droïde.

- "On se calme la bleue ! Je suis pas un simple droïde de pacotille ! Tu t'es bien débrouillée avant ! Que puis-je faire pour toi ? J'espère ne pas te déranger quand je te tutoie ! A moins que vous voulez que je fasse pour vous O la bleue ? Ou devrais-je dire l'Opérateur 9."

Ce droïde était très agile et de plus il s'agissait d'un droïde de combat indépendant. Un cas très intéressant. Bien que j'aurai pu contre-attaquer de sa prise, j'avais non seulement été formée par l'armée Chiss mais aussi par les Services Secrets Impériaux. Mais j'étais ici pour acquérir de l'aide et non pas repartir bredouille. Il me tenait sa lame contre ma gorge, mais ce n'est pas pour autant que je montrais une seule once de peur. A l'académie Chiss on nous avait apprit à nous défaire de toute peur. Un soldat accompagné de la peur ne sera jamais fiable. Cependant j'haussais légèrement un sourcil lorsqu'il m’appela par mon nom de Code. Mais il semblait n'avoir que cette information à mon sujet. Élément très intéressant à savoir, même pour mes futures missions. Nom de code Opérateur, des codes qui étaient donnés à des agents mais sous l'ancien empire, un empire qui avait existé il y a plusieurs milliers d'années. Aujourd'hui ce genre de code au sein de l'Empire n'était plus du tout utilisé. Mais j'allais peut-être bientôt avoir réponse à une question, la base des données qu'on les droïdes vont-elle aussi loin dans le passé ?

Le droïde semblait faire de l'humour. Il vint à ranger sa lame et s'assoir de nouveau à sa chaise. Décidément ce droïde était vraiment un cas très intéressant. Il me le fallait comme allié pour cette mission. Je le regardais puis un sourire se dessina sur mes lèvres. Je vins à m'assoir en face de lui. Je l'observais, il était toujours sur ses gardes. Même s'il était fait de métal, je pouvais d'ors et déjà dire qu'il s'agissait d'un professionnel. M'adossant sur ma chaise, croisant mes jambes, je continuais à lui sourire pour enfin prendre la parole à mon tour.

- "Bien puisque tu sais apparemment qui je suis, on va gagner du temps sur les présentations."

Mais avant de continuer la conversation, je sortis de ma poche une sorte de sphère de que je mis sur la table. Sphère que j'activais aussitôt. A vu d’œil rien ne se passait, mais juste à vue d’œil.

- "Hm une petite merveille que j'ai dérobé à l'Empire lors d'une de mes missions. En gros une sorte de champs énergétique nous entoure, afin d'éviter que les murs ne nous écoutent comme on dit. Maintenant on peut parler librement. Je ne vais pas tourner autour du pot, j'ai une mission à effectuer. Disons qu'une certaine personne souhaite la mort du sénateur impérial Ulas Yzalli, vivant ici même aux abords de la ville, retranché dans son bastion. Je reconnais que seule, la tâche s'avère très ardue. Et une aide me serait utile. Dans l'éventualité où tu accepterais, que souhaiterais-tu avoir ? Crédits ? Bidons d'huiles ? Munitions ?"

Mon regard n'avait pas lâché le sien. Je lui avais tout dit concernant ma mission, du moins tout ce qu'il avait à savoir. Il accepterait, tant mieux, il voudrait négocier son tarif, il y aurait négociation. Il refuserait, je partirais illico presto sans demander mon reste. J'attendais maintenant sa réponse.