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Dim 6 Mai 2018 - 18:09
L’officier du BSI n’en menait pas large, gardant la tête baissée sur son rapport, assis à l’autre bout de la salle de conférence, dans un silence presque religieux. L’Empereur n’était, pourtant, pas en colère… Il s’était attendu à ce genre de réactions et cela n’avait pas une très grande importance. La désertion d’un seul pilote, aussi doué soit-il, ne bouleversera pas le cours entier de la guerre. Il finit par renvoyer l’officier de la pièce, ressentant son soulagement avec exactitude, appelant ensuite le Grand Moff Tarkin à rentrer. Ils se trouvaient à bord de l’Étoile noire, en route pour une nouvelle destination, à présent que les quelques menus soucis dans le secteur de Manaan étaient réglés. D’autres Rebelles n’étaient pas venus dans le secteur, après l’annihilation de la planète, pas plus que des Jedis, ces derniers s’étaient finalement révélés assez sages pour ne pas lancer une quelconque cation suicidaire, quand bien même ils avaient dû tous ressentir avec puissance la mort de tant de Selkats. Tout comme les Siths, d’ailleurs, mais eux n’allaient guère s’en émouvoir. Bien des mondes avaient ainsi été rasés et détruits, au cours de l’Histoire, et cette petite planète océanique ne sera pas la dernière à subir ce sort, à n’en point douter.

Sheev commença par parler de ces résultats avec le Grand Moff, puis passa ensuite sur les autres projets de l’Empire, en cours de tests, de constructions ou d’essais sur le terrain. L’arme qui était attendue était un tracteur de vaisseau depuis la vitesse-lumière. Quelques essais avaient été menés, sans que rien ne soit vraiment concluant, pour le moment. Ils avaient également, en cours d’étude, un projet pour tracer les vaisseaux en hyperespace, là encore une arme des plus utiles pour traquer Rebelles et autres groupes pirates venant jouer avec eux. La plupart de ces armes étaient en embryon dans des centres de recherches ultra-secrets, dont seuls une poignée de personnes connaissaient l’existence. Trois autres de ces centres n’étaient connus que de l’Empereur et du Grand Moff, tout dépendait de leur degré d’importance et des sujets sensibles y étant travaillés. L’ingénieur Erso avait fait du très bon travail, avec cette station orbitale, et il avait déjà été mis sur d’autres projets, avec son équipe de chercheurs et d’ingénieurs en armement. Palpatine espérait accélérer certaines des recherches, il avait prévu les fonds pour et commençait à faire rassembler plus de ressources très spécifiques. Le marché noir n’était pas utile qu’aux Rebelles.

Puisqu’ils en étaient parler de projets, il y en avait un, beaucoup plus spécifique, que l’Empereur songeait à concrétiser. Tout en parlant des affaires Impériales, il observait son vieil allié, le jaugeant du regard, l’analysant, plongé dans une longue réflexion. Il avait de l’expérience à la fois sur des potes à responsabilités civiles et militaires, ce qui en faisait un collaborateur précieux, et avait également une vision semblable à la sienne pour l’avenir de cet Empire. De tous les outils que l’Empereur s’était forgé et taillé au cours de son existence, le Grand Moff en était l’un des plus affûtés et aujourd’hui, un nouveau tranchant devait être ajouté afin que l’arme puisse servir en d’autres occasions. Après avoir parlé des ressources à prendre pour les projets prioritaires en cours, l’Empereur ferma le dossier, de son ordinateur, puis porta le regard sur le Grand Moff. Il y avait un autre point, tout aussi important si ce n’est plus, qu’ils devaient tous deux aborder. Il commença par dire d’une voix grave qu’ils travaillaient ensemble depuis bien longtemps, maintenant, et que le Grand Moff avait assisté personnellement à tous les changements opérés, pour faire chuter la République et ronger son pouvoir.

– Les récentes actions orchestrées par l’Ordre Sith vous rendent inquiet pour la stabilité de l’Empire, je l’entends bien. Il est vrai que le seigneur Plagueis est bien loin d’être un exemple de stabilité mentale, son précédent retour lui a malheureusement fait perdre beaucoup de ses facultés. Néanmoins, certaines de ses travaux demeurent utiles. Il n’est guère un bon exemple de ce que doit être un membre de cet Ordre, du moins, il ne l’est plus.

Le fait était qu’à ce niveau, l’Empereur était mal entouré. De tous les Siths revenus dans ce temps, si peu pouvaient servir… Vitiate était reparti vers ses précédents amours dans les Régions Inconnues et ne donnait guère signe de vie. Scourge, de son côté, était désespérément peu utile, ces derniers temps… Le seigneur Grodjirah avait de l’expérience dans des domaines précis et avait beaucoup travaillé pour le recrutement et l’entraînement d’une toute nouvelle génération, comme à l’installation de bases, mais il manquait d’expérience dans le commandement ou pour mener de vastes Flottes en guerre. Quant à Plagueis, on pouvait encore lui faire confiance qu’à tous les autres réunis.

– Dites-moi, que savez-vous actuellement de la Force et de ses pouvoirs ?
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Dim 13 Mai 2018 - 12:19
C’était l’un de ces jours où le Grand Moff avait le pressentiment que l’Empereur avait pris une décision pouvant porter à larges conséquences. L’un de ces jours où en quelques mots, bien des sujets étaient scellés pour l’avenir et pouvaient donner une direction très différente à ce qui était initialement prévu. Avec l’expérience, et la force de l’habitude, le Grand Moff pouvait aisément reconnaître ce genre de moments. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, le regard seul de l’Empereur suffirait à lui faire comprendre que quelque chose se tramait. Un regard calculateur, posé sur lui depuis son entrée dans cette pièce, un regard qui l’analysait froidement, pensif et réfléchi. Un regard qui vous pesait, vous jugeait, vous observait, cherchant à déterminer quelle nouvelle place dans le puzzle vous alliez occuper, une fois le plateau de jeu réorganisé dans une toute nouvelle configuration. Un regard familier, si on puis dire, nombre de fois Palpatine l’avait ainsi jaugé avant d’en arriver à lui parler de sujets graves ou importants, pour l’Empire mais aussi certains sujets moins officiels. Il n’émettait aucun commentaire, attendant simplement, tout en continuant à travailler sur les projets Impériaux.

Il n’y avait, de toute manière, pas un nombre élevé de sujets que l’Empereur puisse vouloir aborder avec une telle gravité. Le principal problème de l’Empire n’était pas la Rébellion ni les divers groupes d’opposants, non, le problème était l’Ordre Sith. Le problème venait d’un Sith, un seul, un Sith qui a lui seul avait terrorisé un nombre incalculable de soldats, poussé à des désertions, commis des meurtres sanglants au sein même du Palais Impérial et menaçait la stabilité du régime tout entier. Un Sith dont il avait appris le départ pour l’Espace Sauvage, il y a quelques jours de cela, pour y mener ses tests et ses expériences immondes. Fera-t-il moins de vague dans ce trou ? Bien au contraire, pour le Grand Moff, il était convaincu que ces simples « tests » allaient dégénérer gravement et que coruscant allait bien être contacté pour signaler qu’il fallait rapatrier des dizaines de soldats en urgence pour les faire soigner dans les hôpitaux les mieux équipés de la capitale. Palpatine termina tout à coup le sujet des armes pour lui dire d’une voix grave qu’ils travaillaient ensemble depuis un bon nombre d’années, où ils avaient suivi chaque petit changement menant à la chute de la République. Soit… Tarkin ne réagit pas, se contentant de relever le regard pour croiser celui de l’Empereur.

– Les récentes actions orchestrées par l’Ordre Sith vous rendent inquiet pour la stabilité de l’Empire, je l’entends bien. Il est vrai que le seigneur Plagueis est bien loin d’être un exemple de stabilité mentale, son précédent retour lui a malheureusement fait perdre beaucoup de ses facultés. Néanmoins, certaines de ses travaux demeurent utiles. Il n’est guère un bon exemple de ce que doit être un membre de cet Ordre, du moins, il ne l’est plus.

Qu’il l’ait été ou non un jour ne changeait strictement rien, au regard de Tarkin. Tout ce qui comptait étaient les dégâts considérables que ce maudit Muun, ou ex-Muun, pouvait provoquer à lui seul. Sa majesté Impériale pouvait avoir des raisons de le maintenir dans leurs rangs mais qu’elle ne lui demande pas de l’apprécier ni simplement de collaborer à nouveau avec. Tarkin pinça légèrement l’arrête du nez, une moue de mépris le prenant en pensant à la tête immonde de ce type, tout en rangeant ses documents. Il y était plongé lorsque Palpatine reprit la parole, lui demandant ce qu’il savait de la Force et de ses pouvoirs. Quel intérêt de lui demander cela à lui ? Il n’était guère un sensitif, quand bien même il avait passé une bonne partie de son existence à en côtoyer, aujourd’hui comme autrefois. Siths, Jedis, cinglés ou neutres… Il en avait vu beaucoup et ça ne s’était pas toujours terminé de manière très heureuse. Il prit quelques instants pour réfléchir à cette question, rassembler ses souvenirs et ce qu’il avait pu observer. Aujourd’hui, il n’était plus très loin de considérer la Force comme un poison, influençant toute la galaxie, plutôt que comme une simple puissance neutre.

– Ce que j’en sais, c’est qu’il s’agit d’une puissante présente partout, chez tous les êtres, plus ou moins sensiblement selon les personnes. Ces dernières peuvent s’en servir comme d’un vecteur pour influencer leur environnement, les esprits ou améliorer leurs propres capacités.

Il répétait là ce qu’avait un jour expliqué un Jedi, il ne se souvenait plus lequel par contre, peu de temps avant la fin de la Guerre des Clones et du massacre de l’Ordre. Il ajouta ensuite ce qu’il avait pu observer des uns et des autres, d’une voix plus lente. La différence entre les deux Ordres était plutôt flagrante, pour avoir observé les deux en action, le Grand Moff comprenait sans difficulté leurs philosophies respectives et la façon dont ils les mettaient en pratique. Quant aux pouvoirs qu’ils utilisaient, et bien… Les Jedis pouvaient guérir les blessés, augmenter leurs capacités physiques personnelles, influencer leur environnement ou d’autres personnes, combattre dans la plus parfaite obscurité, avaient des réflexes plus aiguisés que la normale ou pressentaient l’avenir. Les Siths pouvaient eux aussi augmenter force, rapidité, réflexe et repousser la fatigue, combattre avec rage et ne pas se laisser prendre par la pitié, utilisaient des pouvoirs plus violents et destructeurs, pour soumettre leurs ennemis, les briser mentalement ou « jouer » avec eux pour les faire plier à leur volonté. Deux doctrines, pour les deux faces d’une même pièce, Lumière contre Obscurité, avec une faible poignée maniant les deux à la fois. Et des millénaires de conflit entre les deux Ordres.

– La plupart de vos confrères ne sont pas aussi fous, c’est vrai… Mais rien ne nous garantit qu’ils ne perdent pas à leur tour leur stabilité mentale. J’ai le sentiment que cela arrive encore plus facilement aux Siths qu’aux Jedis, si j’en juge par tout ce que j’ai pu observer jusqu’ici. Comment comptez-vous faire en sorte que la collaboration entre Siths et agents de l’Empire soit plus efficace et sans heurts violents ?
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Mar 29 Mai 2018 - 19:17
– Ce que j’en sais, c’est qu’il s’agit d’une puissante présente partout, chez tous les êtres, plus ou moins sensiblement selon les personnes. Ces dernières peuvent s’en servir comme d’un vecteur pour influencer leur environnement, les esprits ou améliorer leurs propres capacités.

Bien, très bien, il avait là une vision plus juste et précise que bien des personnes au sein de la Marine, même parmi ceux ayant déjà vu l’Ordre Jedi à l’œuvre. L’Empereur l’écouta sans l’interrompre, alors qu’il détaillait plus lentement les pouvoirs qu’il avait pu observer, ceux dont il avait simplement entendu parler et ce qu’il avait observé comme effets, à la fois pour les Siths et pour les Jedis. Toutes ces techniques n’étaient là que les manifestations les plus « courantes », si on pouvait parler ainsi, ce que les personnes les plus attentives avaient pu tenter de décrypter. Les pouvoirs les plus intéressants de la Force n’étaient pas les plus visibles ou les plus violents. Les éclairs Sith, entre autres, étaient une manifestation puissante sans être des plus représentatives. La tension de Tarkin était, quant à elle, plus palpable que d’ordinaire, le sujet de la Force était tout particulièrement sensible. Certes, sans ces failles, la vie aurait été plus simple pour tout un chacun, mais c’était ainsi, ils devaient composer leurs plans en prenant ces paramètres en compte. Étrangement, les Jedis évitaient les actions de masse en compagnie des Rebelles, et plus étrange encore, les Siths eux-mêmes restaient dans leur coin, mis à part Grodjirah et Plagueis. Ce dernier allait peut-être se calmer un peu, s’il n’avait que ses expériences à mener, dans l’Espace Sauvage.

– La plupart de vos confrères ne sont pas aussi fous, c’est vrai… Mais rien ne nous garantit qu’ils ne perdent pas à leur tour leur stabilité mentale. J’ai le sentiment que cela arrive encore plus facilement aux Siths qu’aux Jedis, si j’en juge par tout ce que j’ai pu observer jusqu’ici. Comment comptez-vous faire en sorte que la collaboration entre Siths et agents de l’Empire soit plus efficace et sans heurts violents ?

– Les actions communes, dans un premier temps, vont être plus accentuées. Il me faut des officiers éclairés et compétents, pour diriger ces actions en coopération. En ce moment-même, plusieurs personnes sont préparées à cela. Des officiers sélectionnés avec soin, comme vous pouvez vous en douter. Les missions communes ne pourront se faire à grande échelle, bien entendu, les effectifs disponibles, du côté des Sith, ne sont pas encore assez élevés pour cela.


Il tendit la main pour activer l’affichage holographique, au milieu de la salle de réunion. L’image d’une salle de cours s’afficha, même si le terme « salle de cours » tait quelque peu abusé. Différents officiers s’y trouvaient, certains assis devant des écrans d’ordinateur, d’autres dans le fond à s’entraîner, et une femme passait au milieu des petits groupes en marchant d’un pas lent. Un visage que le Grand Moff connaissait très bien, lui aussi. Ysanne Isard était dorénavant la Directrice des Renseignements Impériaux, et depuis récemment, celle à qui il avait confié « l’éducation » des officiers choisis pour mener des opérations communes avec l’Ordre Sith. Le plus important était de s’appuyer sur des personnes ne se laissant pas abattre par quelques contrariétés ou par les scrupules. Ce programme de formation avait débuté alors que les Flottes du Grand Moff et de Thrawn partaient s’occuper des insurgés, sur Corellia et Onderon. D’un ton tranquille, il parla des grandes lignes de cette rééducation au Grand Moff, le regard dérivant sur l’hologramme. Isard était très efficace, pour formater comme il se doit les esprits ou bien pour les briser, en cas de besoin.

– Former des officiers à coopérer avec l’Ordre Sith n’est qu’un moyen parmi d’autres de mettre un lien ferme en place. Un autre est d’avoir des officiers de la Marine Impériale, eux-même Siths, mais cette fois disposant à la fois des capacités de commandement et de la force mentale nécessaire, pour diriger les opérations qui se mettront en place. Bien évidemment, ces officiers ne s’afficheront pas aussitôt en tant que tels auprès des agents impériaux, du moins, il faudra attendre que la coopération se soit étendue.

Pourquoi effrayer dès le début les politiques ou les petits officiers sans importance, après tout. Palpatine retint un rire malveillant, détournant le regard de l’hologramme pour le poser sur le Grand Moff.

– Vous pouvez être l’un des ces officiers hauts placés dont nous avons besoin. Assurer la force et la sécurité de l’Empire exige que nous ayons des officiers hauts placés ayant autorité, légitimement, à la fois sur la Marine Impériale et sur les guerriers de l’ordre Sith, en plus de connaître les rouages politiques dont cette galaxie dépend tant. Il est possible d’éveiller la Force chez une personne, par un rituel.
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Jeu 31 Mai 2018 - 10:58
– Les actions communes, dans un premier temps, vont être plus accentuées. Il me faut des officiers éclairés et compétents, pour diriger ces actions en coopération. En ce moment-même, plusieurs personnes sont préparées à cela. Des officiers sélectionnés avec soin, comme vous pouvez vous en douter. Les missions communes ne pourront se faire à grande échelle, bien entendu, les effectifs disponibles, du côté des Sith, ne sont pas encore assez élevés pour cela.

Pour le moment, non, en effet. Quant à « préparer des officiers » à tout cela, il supposait qu’une partie du programme d’entraînement était dirigée par un des Siths ? Ou par l’Empereur en personne, plutôt, assisté par ses conseillers et proches collaborateurs. Coudes sur la table, mains serrées l’une dans l’autre contre son menton, le Grand Moff ne fut pas véritablement surpris en découvrant Isard sur l’hologramme. Elle était l’une de ceux dont il s’était attendu à voir intégré dans ce type de programme secret, tout comme, par ailleurs, la plupart des officiers qu’il voyait sur cette image. Un regard non exercé y verrait un assemblage hétéroclite de personnalités mal choisies, mais qui connaissait mieux chacun des ces hommes, il était très facile de comprendre pourquoi ils avaient été désignés. Isard était dans son élément, elle aussi, nul doute qu’elle avait accepté cette nouvelle affectation sans sourciller ni hésiter, ne serait-ce qu’un petit instant. Il écouta l’Empereur lui parler du programme de formation et rééducation, suivi par ces hommes, un programme ayant débuté avant l’envoie de forces vers Onderon et Corellia. Plutôt récent, donc, ceci étant, débuter plus tôt aurait été compliqué, les esprits s’étaient échauffés très vite dès le début. A nouveau, merci à leur « scientifique » cinglé, quel beau travail de sape ! Fort heureusement, Grodjirah n’était pas dans le même état, évitant ainsi au Grand Moff d’activer les quelques « précautions » prises, au cas où le Sith se révélait lui aussi être un pur cinglé.

– Former des officiers à coopérer avec l’Ordre Sith n’est qu’un moyen parmi d’autres de mettre un lien ferme en place. Un autre est d’avoir des officiers de la Marine Impériale, eux-même Siths, mais cette fois disposant à la fois des capacités de commandement et de la force mentale nécessaire, pour diriger les opérations qui se mettront en place. Bien évidemment, ces officiers ne s’afficheront pas aussitôt en tant que tels auprès des agents impériaux, du moins, il faudra attendre que la coopération se soit étendue.

Et que les officiers en question aient toutes les cartes en main, formés avec soin sur tous les plans, et connaissant chaque aspect à prendre en compte. Voilà donc où l’Empereur voulait en venir, voilà pourquoi il avait débuté par cette petite question sur la Force et ses différents pouvoirs. Il était donc possible de rendre sensible à la Force une personne qui ne l’était pas dès le plus jeune âge ? Voilà un point qu’il ignorait, jusqu’alors… Toujours immobile et silencieux, il attendait la suite, sentant bien que Palpatine n’en avait pas terminé. Son regard brillait d’une lueur malveillante, que la Grand Moff connaissait très bien, cette même lueur venait raviver son regard lorsqu’il assistait à l’agonie d’une personne lui ayant déplu ou lorsqu’il savait tenir entre ses mains une nouvelle voie pour augmenter la force de l’Empire. Ce regard, peu de personnes l’avaient vu. D’un côté, des officiers qui, à son instar, s’étaient retrouvés face à un plan très peu sain ou étaient devenus les instruments de ce dernier, et d’un autre côté, les misérables qui avaient été les victimes personnelles de l’Empereur, après une faute ou une erreur commise.

– Vous pouvez être l’un des ces officiers hauts placés dont nous avons besoin. Assurer la force et la sécurité de l’Empire exige que nous ayons des officiers hauts placés ayant autorité, légitimement, à la fois sur la Marine Impériale et sur les guerriers de l’ordre Sith, en plus de connaître les rouages politiques dont cette galaxie dépend tant. Il est possible d’éveiller la Force chez une personne, par un rituel.

Le Grand Moff prit le temps d’y réfléchir posément, toujours dans un silence parfait, presque religieux. S’il comprenait le cheminement de pensées de l’Empereur et les moyens à mettre en place pour assurer une meilleure coopération, et à terme, la fusion totale entre les deux parties, il restait rebuté par cet Ordre et ses méthodes. Plagueis lui avait laissé une telle mauvaise impression que l’image de l’ordre Sith dans son ensemble s’en était retrouvée salie. Leurs méthodes lui donnaient plus envie de vomir qu’autre chose… Mais c’était là le chemin qu’allait prendre cet Empire, qu’il le veuille ou non, Palpatine était lui-même un Sith et chef de cet Ordre, de surcroît, la fusion se fera, quoi qu’il arrive. Le seul point restant à définir est si cette fusion continuera de se faire dans la douleur ou si elle pouvait mieux se dérouler. Et s’il pouvait avoir une certaine influence pour éviter la plupart des écarts… Les yeux légèrement plissés, il commença par dire d’une voix lente à l’Empereur que cela méritait réflexion, refusant pour le moment de s’engager fermement. Il devait, avant toute chose définir ce que cela apportera à l’Empire, en bien comme en mal, et si les bénéfices étaient supérieurs aux contraintes. Si ce n’était pas le cas, il ne servira à rien de poursuivre dans cette voie.

– Si cette voie doit être suivie, j’ai des conditions. Tout d’abord, que chaque nouveau Sith aussi instable que peut l’être Plagueis soit immédiatement éliminé, avant qu’il ne puisse nuire à cet Empire. L’utilité de ce Muun n’est pas assez conséquente pour faire passer les inconvénients qu’il apporte. Tous les nuisibles de ce type, qu’ils soient Siths, Jedis ou simples civils, devront être soit éliminés, soit réduit à l’impuissance, dans un endroit d’où ils ne pourront s’échapper, à jamais.

Cette première condition était la plus essentielle, Tarkin refuserait tous les arguments au monde essayant de lui faire accepter que Plagueis pouvait être plus utilise qu’il n’était nocif, il y avait déjà eu bien trop de preuves qu’il n’était rien de plus qu’une maladie s’insinuant partout, incontrôlable. En le laissant agir, il arrivera un moment où il deviendra une telle plaie que la galaxie toute entière en sera noircie et changée à jamais, y compris la Marine et les mondes que l’Empire tenait sous sa coupe. Le Grand Moff était convaincu que même les Jedis ou les Rebelles étaient d’accord sur le sujet, il y avait ainsi différents Siths qui avaient ce don pour unir des ennemis communs contre lui.

– Ma seconde condition est de poursuivre dans mes propres méthodes. Nous savons tous les deux à quel point la politique peut être un outil puissant et retords, c’est là une arme que souhaite continuer à utiliser dans bien des situations, que ce soit sur Coruscant ou à travers la galaxie, avant de devoir en arriver à des moyens plus écrasants. Ma troisième condition est de prendre… le temps. Le temps d’apprendre, le temps de mettre la coopération en place. Enfin, la dernière est que vous fassiez en sorte que cela ne se sache pas, à la fois dans la Marine et à l’extérieur, sinon les désertions pourraient se multiplier. Vous avez pu le faire pour vous-même au temps de la République, vous pourrez le faire aujourd’hui.

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Décision aux dés
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Jeu 21 Juin 2018 - 9:31
Les collaborateurs assez utiles, pour certains cas très particuliers, n’étaient pas très nombreux, cela dit, tous avaient le mérite d’être efficaces. On pouvait dénicher des profils extrêmement variés parmi les personnes entraînées secrètement au Côté Obscur de la Force ou parmi celles qui servaient l’Empire d’une manière n’ayant nulle besoin d’être dévoilée au grand public, pas plus qu’aux officiers de la Marine Impériale, peu importe leur rang. Soldats, pilotes de haut rang, agents du Renseignements, Civils, chercheurs… Une petite armée de l’ombre placée sous ses ordres directs dont les membres étaient inconnus de tous. Aucun Gouvernement, peu importe son type, ne peut se passer de telles personnes, tout le sel d’un pouvoir central puissant consiste à posséder des yeux et des oreilles pour accomplir des tâches fines et dangereuses, en plus d’une volonté de fer pour étouffer dans l’œuf les ennuis les plus délicats. Ni le BRI ni le BSI ne savaient tout ce qui se tramait dans le cœur de cet Empire, très loin de là, et ne savaient pas plus les identités et natures réelles de ces agents particuliers. La plupart n’étaient pas sensibles à la Force mais possédaient des atouts spécifiques qui avaient beaucoup intéressé Palpatine.

Bien entendu, il y avait parfois des ratés, des échecs, comme celui de Mara Jade. Il avait ou apprendre récemment qu’elle s’était échappée et attendait maintenant de savoir ce qu’elle comptait faire… Il songeait qu’elle voudra achever sa mission malgré tout, ce qui serait dans son intérêt. En cas de réussite, il reverrait son jugement sur elle et pourrait, peut-être, lui laisser la vie sauve. Si elle se contentait de se cacher en oubliant où devait aller sa loyauté, elle mourra de la plus atroce des manières, il en faisait le serment. Il posa un regard calme sur le Grand Moff, lorsque ce dernier déclara d’une voix plus lente que cela méritait réflexion. l’Empereur n’attendait pas d’engagement précis dès aujourd’hui, il ne comptait pas non plus mener le rituel aussi vite. Prochainement, oui, en revanche, pas dans les jours à venir. Outre le fait que c’était un rituel qu’il n’avait encore jamais mené, il lui restait quelques points à s’assurer au préalable. Tuer par accident un allié comme le Grand Moff serait contrariant, il ne pouvait juste pas effectuer un test sur lui comme il l’aurait pu sur un autre soldat, de moindre valeur.

– Si cette voie doit être suivie, j’ai des conditions. Tout d’abord, que chaque nouveau Sith aussi instable que peut l’être Plagueis soit immédiatement éliminé, avant qu’il ne puisse nuire à cet Empire. L’utilité de ce Muun n’est pas assez conséquente pour faire passer les inconvénients qu’il apporte. Tous les nuisibles de ce type, qu’ils soient Siths, Jedis ou simples civils, devront être soit éliminés, soit réduit à l’impuissance, dans un endroit d’où ils ne pourront s’échapper, à jamais.

Incroyable, la façon dont Plagueis était parvenu à marquer aussi durement les esprits… Il avait certes eu plus de temps à disposition que les autres seigneurs Siths et avait toujours agi à visage découvert, mais tout de même, on avait là un talent certain pour inspirer la peur, avec seulement quelques actions bien précises. Sans oublier le talent de réunir tous les groupes possibles contre lui, peu importe leurs buts et aspirations. Enfin… Tous les Siths ne rêvaient pas de détruire la galaxie ou de la ronger de maladies diverses, la plupart, aujourd’hui du moins et parmi ceux revenus des failles, étaient même considérés comme « normaux ». Contrôlant leurs nerfs, pouvant travailler avec d’autres soldats sans vouloir les exterminer à la première occasion ou par simple envie de jouer. Même Vador pouvait être considéré comme normal, si on exceptait ses côtés cruel et dépressif. Sa corruption avait été parfaitement accompli, néanmoins, cette histoire lassante avec Amidala l’avait aussi rendu dans un état mental lamentable, lui qui n’avait déjà jamais été très stable émotionnellement par le passé. Ce qui n’était pas peu dire. Palpatine en aurait presque un peu de pitié pour Kenobi. Presque.

– Ma seconde condition est de poursuivre dans mes propres méthodes. Nous savons tous les deux à quel point la politique peut être un outil puissant et retords, c’est là une arme que souhaite continuer à utiliser dans bien des situations, que ce soit sur Coruscant ou à travers la galaxie, avant de devoir en arriver à des moyens plus écrasants. Ma troisième condition est de prendre… le temps. Le temps d’apprendre, le temps de mettre la coopération en place. Enfin, la dernière est que vous fassiez en sorte que cela ne se sache pas, à la fois dans la Marine et à l’extérieur, sinon les désertions pourraient se multiplier. Vous avez pu le faire pour vous-même au temps de la République, vous pourrez le faire aujourd’hui.

Très bien, ils étaient sur la même ligne de pensées sur les points les plus importants… L’Empereur commença par dire qu’il ne comptait pas affirmer ce projet dans l’immédiat et que ce n’était là qu’une simple discussion sur le sujet. Oh, il le fera, oui, patience… Quant à dissimuler ce point, une fois que tout sera effectivement en place, il pourra effectivement s’en charger, ayant déjà procédé ainsi pour ne pas se dévoiler à l’Ordre Jedi avant le moment propice, lors du temps de la République, tandis qu’il était Chancelier. Aujourd’hui, cela n’avait aucune importance dans son cas mais il pouvait masquer ce point pour le Grand Moff, comme il le faisait déjà pour certaines autres personnes bien choisies. Les Jedis étaient plus méfiants à présent, ce qu’il en restait du moins, ceci étant, même si l’un d’entre eux découvrait l’affaire, qui irait les croire ? Après la petite affaire de Corellia et le travail de sape qu’y avait mené Grodjirah avec les apprentis Siths, leur réputation était des plus salies au sein des populations civiles, on les voyait comme des meurtriers arrogants qui ne se souciaient pas des civils, bien au contraire. Or, plus personne ne pouvait se renseigner sur eux, à présent, toutes les traces avaient été effacées. Rares étaient les personnes à les avoir côtoyé assez souvent dans le passé pour bien les connaître et donc comprendre que ce qui s’était déroulé sur Corellia ne pouvait venir réellement d’eux. La manipulation de masse était si efficace, lorsque bien maniée.

– Je m’occuperai du cas de Plagueis. Il est dans l’Espace Sauvage, pour le moment, afin d’y mener quelques tests, pour deux mois.

Plus le temps nécessaire au voyage, cela leur laissait le temps de l’oublier un peu et de laisser respirer le palais, plus particulièrement la section de recherches, en plus d’avoir le temps de régler quelques affaires. Comme celle de la gamine dont il s’était servi comme cobaye, celle sur qui il avait posé un nouvel avis de recherche. Un cas lassant, l’Empereur apprécierait que le peuple de cette fille se contente de rester dans son coin sans venir les fatiguer, il n’avait aucune intention de se soucier d’eux et savait qu’eux-mêmes auraient préféré ne jamais entendre parler non plus du reste de la galaxie, chacun chez soi et tout se passera bien. D’autant plus qu’il avait pu apprendre qui avait fait barrage lorsque l’Aristocra Veeren avait voulu entrer contact avec lui, et ce malgré l’aide reçu de « l’interprète » de l’amiral. Une tête allait voler et tout le service diplomatique du palais impérial aura l’honneur de venir assister au spectacle. Une petite distraction d’un tel type renforçait toujours la motivation des troupes et leur volonté à ne jamais se retrouver sur la liste des futures victimes, ça les encourageait à travailler bien mieux, par la suite. L’Empereur, après tout, avait autre chose à se faire que se soucier d’un peuple du fin fond des Régions Inconnues venu réclamer réparation.

En attendant leur retour sur Coruscant, ceci dit, et le travail qui l’y attendait, Sidious allait commencer par montrer certaines choses au Grand Moff et commencer à lui expliquer plus précisément ce qu’étaient la Force et le Côté Obscur. Ils avaient du temps devant eux avant de mettre bien des choses en place, ce qui comptait était de le faire dans les règles…
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