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Nous sommes toujours en trêve !

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Sam 14 Juil - 19:29
– Dès lors que cette « coopération » sera brisée…

– Oui, vous recommencerez à tirer depuis vos destroyers sur toutes les bases Rebelles qui auront le malheur de se trouver sur votre chemin. En attendant, merci d’apposer votre signature là-dessus. Là, juste en bas.

Il adressa un sourire mielleux en réponse au regard noir que lui adressa son interlocuteur. Ils se trouvaient dans le hangar d’arrivée numéro quatre du Défiant, un super destroyer qu’il avait déjà eu l’occasion de survoler sans jamais y mettre les pieds. Le genre de bâtiments stellaires à l’allure assez dissuasive en elle-même pour décourager bien des groupes Rebelles et en pousser certains à se rendre, sans combattre. Soontir devait bien avouer qu’il trouvait particulièrement drôle et jouissif de se poser dans le hangar en venant à bord d’un X-Wing Rebelle, en escorte d’un cargo Corellien, tout en voyant les mines renfrognées des Impériaux qui auraient tant voulu leur tirer dessus sans somation. L’affront le plus total, que cette bande de Rebelles se posant chez eux. L’amiral lui affirma ensuite, d’un ton encore plus sec, qu’il n’y aura pas une seconde de répit pour eux, à la fin de la trêve.

– Vous dites cela comme si détruire la Rébellion était facile. Si c’était vrai, voilà longtemps qu’elle aurait cessé de vous narguer.

– Les vauriens qui se mêlent aux Rebelles sont une chose, les traîtres et les déserteurs en sont une autre. Vous êtes les premiers sur nos listes ! Vous et tous les déchets qui ont osé trahir l’Empire !

Soontir faillit lui lister tous les points qui faisaient que cet Empire était corrompu, mauvais, dirigé en grande partie par des attardés, mais il se retint, n’engageant pas le débat. Se retint à très grande-peine, jusqu’au départ de l’officier. Pfiou… C’était bien la première fois depuis longtemps qu’il arrivait à fermer sa gueule et ne pas s’engager dans une « conversation » houleuse et inutile. Il regarda l’officier partir au loin, puis laissa son regard dériver un instant sur le hangar et ceux qui y travaillaient, les chasseurs, vaisseaux… Il s’était senti comme un poisson dans l’eau, dans ce genre d’environnement, il y a quelques mois à peine, et avait mis un moment avant de vraiment écarter l’Empire de son esprit et arrêter, en partie en tout cas, de se demander s’il n’avait pas fait une énorme connerie, en désertant.

Plusieurs cours martiales, des emmerdes avec bon nombre de dignitaires et officiers qu’il avait croisé car il était incapable de savoir quand il valait mieux se taire, quelques rapides passages en prison, le BSI sur le dos, dans le fond, il avait toujours été un Rebelle. Certains avaient comme faiblesse le trop plein d’ambition, le manque d’instinct de survie, la confiance trop forte en le sexe opposé, pour lui, c’était son caractère de merde et son manque total de prudence. S’il arrivait quand même à vivre vieux, ce sera un miracle, tiens. Il reprit le chemin de son chasseur pour régler les derniers détails avant qu’ils ne repartent tous de cet endroit. Retour dans l’Espace Sauvage, ensuite. Ils auront tous plus qu’intérêt à surveiller leurs arrières, l’Empire n’allait pas leur faire de cadeau.

Une fois le cargo contourné, Soontir ralentit nettement en voyant la silhouette noire qui observait leur appareil, ayant comme l’impression que son coeur remontait brusquement pour lui rester coincé dans la gorge. Lui. Non… C’était impossible, il était censé être mort ! Non ? Ou il avait manqué un grand épisode ? Il songea à faire demi-tour aussi sec, mais c’était un peu tard. Très bien, du calme, ils étaient en trêve et Fel avait déjà croisé une fois un Sith, il n’en était pas mort pour autant. Juste un peu secoué.

– Seigneur Vader, le salua-t-il lorsqu’il fut assez proche. Si c’est l’amiral, que vous cherchez, il vient juste de repartir.

Que ce soit bien lui qu’il voulait voir et parte. Allez, hop, du balai ! Un Sith traînant autour de leur cargo, il n’aimait pas ça…

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Mer 18 Juil - 18:05
La vermine pullulait même ici, quel spectacle navrant. Le seigneur noir avait bien hâte que cette histoire de maladie se termine et qu’enfin, l’Empire puisse reprendre pleinement la guerre et abattre tous ces insectes. Comme il était frustrant de voir ses ennemis face à lui et de ne pas pouvoir les écraser comme on écrase de vulgaires insectes, d’un seul coup de poing, avant de les oublier tout aussi rapidement. Ces petits rats ignoraient la chance qu’ils avaient, en ce moment-même, mais patience… Il suffisait d’attendre la seconde où l’annonce, sur la fin de cette épidémie, sera faite, et les combats reprendront. Vader se fera alors une joie de se rendre dans cette petite station commune pour y détruire, un par un, tous les Rebelles et Jedis qui se trouveront sur son chemin. Ils n’auront pas le temps de fuir, dès la fin de la coalition. Le coup sera rapide et mortel.

D’ici ce si doux moment, tant attendu, il avait d’autres tâches à accomplir, ainsi que des affaires à suivre. La protection de l’Empire Sith était la priorité absolue, or, cette protection était sans cesse menacée par des traîtres et des déserteurs, par des soldats qui rejetaient l’ordre et la stabilité pour embrasser une cause perdue. Il s’était souvent demandé pourquoi ces petits rats quittaient le nid et ce jour-ci était l’occasion rêvée d’avoir enfin des éléments de réponse. Mieux encore, en interrogeant un homme qui était alors le meilleur pilote de l’Empire, à la tête d’un escadron de prestige. Il n’eut pas à attendre longtemps, près du cargo, avant de trouver celui qu’il cherchait. La peur exsudait de tout son être, tandis qu’il approchait. L’étrangler sur place, ce déserteur, avant même de lui adresser la parole était si tentant.

– Seigneur Vader, le salua-t-il lorsqu’il fut assez proche. Si c’est l’amiral, que vous cherchez, il vient juste de repartir.

– C’est vous que je voulais voir.

Il se tourna plus franchement vers lui, le jaugeant du regard. Un pur traître… Un homme qui s’était autant fait remarquer pour ses nombreuses cours martiales que pour ses exploits en combat.

– Je trouve… curieux cette soudaine fuite vers la Rébellion, qui n’a pourtant aucune chance de gagner, et vous en êtes parfaitement conscient. Pourquoi avoir fui malgré tout ?
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Jeu 19 Juil - 20:41
– C’est vous que je voulais voir.

Bizarre comme certaines phrases sonnaient comme des condamnations à mort. Ils étaient toujours en pleine trêve, le seigneur Sith n’était, sur le principe, pas censé le tuer sur place, ce qui n’empêcha pas Soontir de se préparer à esquiver si jamais il lui prenait l’envie de sortir son sabre laser. Ou bien il allait se contenter de l’étrangler à distance avec la Force, une hypothèse déjà beaucoup plus probable. Soontir s’arrêta à une distance respectable, attendant de voir ce qu’un Sith lui voulait, encore, et espérait que ça n’avait rien à voir avec une quelconque histoire de failles ou d’affiliations familiales. Il ne pouvait rien au fait d’avoir un descendant comme ça ! Il n’était même pas marié et ignorait avec qui il aurait pu faire des enfants, dans une autre « ligne temporelle ». Son travail ne lui avait pas permis de croiser beaucoup de femmes. Il y en avait bien une qui lui plaisait, mais il ne l’avait plus revue depuis si longtemps…

– Je trouve… curieux cette soudaine fuite vers la Rébellion, qui n’a pourtant aucune chance de gagner, et vous en êtes parfaitement conscient. Pourquoi avoir fui malgré tout ?

Oh, c’était ça, alors. Soontir ne put s’empêcher de se sentir profondément soulagé, tant c’était un sujet « normal », qui n’avait rien à voir avec les failles, la Force, sa descendance présumée ou il ne savait quoi encore. Il en sourit même, quoi que faiblement, même si donner le sentiment à un seigneur Sith qu’il était en train de se payer sa tronche n’était pas ce qu’on appelait communément une bonne idée. La voix de la raison lui hurlait en boucle de rester prudent, intérieurement, il ferait mieux de l‘écouter, pour une fois. Mais comment répondre pour éviter une mort douloureuse et lente sur place ? Le pilote avait peut-être quelques tendances suicidaires de temps à autre, cela dit, il tenait un minimum à sa peau. Quitte à mourir, autant que ce soit au milieu d’un combat et pas en étant le jouet d’un seigneur Sith.

– Je sais que la Rébellion a très peu de chances, oui. Et fuit tout de même car j’ai perdu foi en l’Empire. Le bombardement orbital de la planète Alderaan, la destruction de Manaan, et d’autres menus détails dus à une collaboration entre l’Empire et certains seigneurs Siths. J’ai personnellement un peu de mal avec les maniaques aux tendances génocidaires qui n’ont pour seul but que de ravager la galaxie.

Tout en parlant, il s’était décalé de quelques pas, histoire de voir, mine de rien, si ses collègues étaient toujours dans le coin, vivants, et pas effondrés au sol, tués par étranglement. Par bonheur, il les aperçut, tous à bonne distance et jetant des regards effrayés vers Vader. Il se sentait si soutenu, d’un coup ! Un regain d’énergie le secoua, alors qu’il reportait le regard sur cet horrible type. Il avait lui aussi une réputation d’assassin cruel et froid, s’amusant à terrifier ses hommes.

– Tant que certaines méthodes Siths seront appliquées, les désertions vont se multiplier. L’Empire est indéfendable et « vous en êtes parfaitement conscient », n’est-ce pas ?

Il lui adressa un autre sourire, cette fois très ironique, sans pouvoir s’en empêcher.
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Ven 20 Juil - 12:34
Cette petite vermine osait-elle se payer sa tête ? Vader posa la main sur son sabre, approchant d’un pas en voyant le minuscule sourire, vite disparu, sur le visage de son interlocuteur. Trêve ou non, il ne comptait pas laisser un sale traître s’en tirer si facilement, s’il ne restait pas à sa place. Si ce type n’était pas capable de comprendre son intérêt à répondre vite et calmement, soit, Vader pouvait lui arracher les informations voulues par la force, puis se débarrasser de lui. Qu’il crève de maladie ou à cause de son caractère, quelle importance ? Les Rebelles ne pourront pas rompre la coalition et leur propre fin sera signée dès lors que le virus sera éradiqué. Fel ignorait complètement ce qu’il pouvait subir, entre leurs mains…

– Je sais que la Rébellion a très peu de chances, oui. Et fuit tout de même car j’ai perdu foi en l’Empire. Le bombardement orbital de la planète Alderaan, la destruction de Manaan, et d’autres menus détails dus à une collaboration entre l’Empire et certains seigneurs Siths. J’ai personnellement un peu de mal avec les maniaques aux tendances génocidaires qui n’ont pour seul but que de ravager la galaxie.

Les Rebelles et ces stupides principes de paix de non-destruction, quelle plaie ! Même s’il fallait bien reconnaître que lancer une pandémie détruisant autant leurs adversaires que les soldats de l’Empire était d’une absurdité sans nom. Affaiblir l’Empire Sith au lieu de le renforcer était un crime impardonnable ! Plagueis, ce nom était déjà entachée de nombreuses horreurs et cette dernière « création » était le summum. Bien qu’elle ait certains avantages… Vader retint mentalement le nom et le visage de ce petit pilote, pour s’en occuper personnellement dès que cette trêve idiote sera achevée. Il avait bien hâte… Quel dommage qu’il faille attendre, avant de pouvoir s’en occuper.

– Tant que certaines méthodes Siths seront appliquées, les désertions vont se multiplier. L’Empire est indéfendable et « vous en êtes parfaitement conscient », n’est-ce pas ?

Le seigneur Sith stoppa le geste qu’il avait entreprit, pour partir, reposant le regard sur le pilote et son sourire chargé d’ironie. Il leva la main vers lui avec une certaine lenteur et lui enserra le cou avec la Force, comme il l’avait déjà fait des dizaines de fois. Pas assez pour le tuer mais assez pour le faire souffrir, suffoquer, chercher désespérément le moindre soupçon d’air, jusqu’à le faire s’écrouler au sol en cherchant vainement à respirer. C’était un dosage très précis, lorsqu’on voulait seulement torturer une victime plutôt que de la tuer au plus vite en lui écrasant la gorge. Mmh, il virait déjà au violet, un peu trop fort, donc. Vader desserra un tantinet la pression avant de s’approcher, le surplombant de toute sa hauteur.

– Seuls les faibles et les lâches ont à craindre nos méthodes, déclara-t-il tranquillement. Ainsi que les idiots qui ignorent rester à leur place, ceux qui ne peuvent pas s’empêcher de l’ouvrir, et les naïfs idéalistes qui croient pouvoir changer le monde sans véritable lutte.

Il le relâcha sèchement puis activa son sabre rouge sang, le pointant vers le pilote en tenant la lame juste assez proche pour que le bout ne soit qu’à un centimètre de sa gorge, prêt à la transpercer.

– J’ai entendu dire qu’en plus d’être un déserteur, vous aviez aussi aidé un gamin, un Padawan de l’Ordre Jedi, à s’enfuir. A votre avis, quelle souffrance cela va vous valoir ?
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Ven 20 Juil - 18:22
Ce fut d’abord l’impression qu’une main invisible se serrait tout à coup autour de sa gorge puis se resserrait brutalement. Soontir porta la main à son cou en ouvrant la bouche par réflexe, cherchant de l’air, luttant pour respirer. Un drôle de son étouffé lui échappa avant que ses jambes ne se dérobent sous lui et qu’il tombe au sol, à genoux devant le Sith, une main plaquée à plat par terre pour se tenir et l’autre contre sa gorge. Son coeur s’emballa de plus en plus et il commença à voir des petites lumières danser devant ses yeux, alors qu’il luttait pour réussir à respirer. La pression se desserra à peine, quand il commença à se sentir partir. Une flopée de jurons tous plus inventifs les uns que les autres lui vinrent en tête, renforçant la frustration de ne pouvoir les crier à ce sale type. Il en tremblait de tous ses membres, à deux doigts de l’évanouissement. Ce sale Sith s’était approché, négligemment, avec sa démarche de robot.

– Seuls les faibles et les lâches ont à craindre nos méthodes. Ainsi que les idiots qui ignorent rester à leur place, ceux qui ne peuvent pas s’empêcher de l’ouvrir, et les naïfs idéalistes qui croient pouvoir changer le monde sans véritable lutte.

Le pilote s’écroula à moitié lorsque la pression sur sa gorge stoppa, toussant violemment et prenant une grande goulée d’air. Toujours à genoux par terre et luttant pour ne pas s’effondrer de tout son long, il reprit son souffle avec pas mal de peine, la gorge douloureuse et la vue encore trouble. Le bruit sifflant d’une lame qu’on activait lui fit se retourner un peu et il se figea complètement, avec la lame rouge bien trop proche de sa gorge à son goût. Il devrait. Vraiment. Apprendre. A la fermer. Encore très essoufflé et tremblant, il s’efforça de ne plus bouger d’un militaire, louchant un peu sur le sabre laser couleur sang, avant de relever les yeux vers le visage masqué du seigneur Sith. S’il se tirait de ce guêpier vivant, les Jedis seront sûrement ravi de savoir que ce maudit Sith était de retour dans cette galaxie. Et au service de l’Empereur génocidaire, pour couronner le tout.

– J’ai entendu dire qu’en plus d’être un déserteur, vous aviez aussi aidé un gamin, un Padawan de l’Ordre Jedi, à s’enfuir. A votre avis, quelle souffrance cela va vous valoir ?

Sûrement beaucoup, il était déjà au courant. Dès l’instant où il avait littéralement ramassé le petit Chiss, sur Lothal, il avait su que ça lui vaudra de sacrés emmerdes si jamais ces chers Siths étaient mis au courant. Et il ne le regrettait absolument pas.

– Pour vous autres, ne pas exécuter ou laisser exécuter un enfant, c’est un crime impardonnable. Si c’était à refaire, Padawan ou pas, ce sera sans la moindre hésitation !

Il le défia du regard, refusant d’ores et déjà tout net de faire marche arrière ou déclarer qu’il avait commis une erreur, il était fier, au contraire, fier d’avoir pu aider au moins un enfant à fuir les Siths.
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Sam 21 Juil - 11:04
– Pour vous autres, ne pas exécuter ou laisser exécuter un enfant, c’est un crime impardonnable. Si c’était à refaire, Padawan ou pas, ce sera sans la moindre hésitation !

La plupart des Rebelles avaient décidément cette manie de ne pas et capable de la fermer et calmer fièrement que leur cause était juste, qu’ils ne craignaient pas de mourir pour leurs actes qu’ils récidiveront à la première occasion. Chez un Rebelle « classique », c’était déjà on ne peut plus agaçant, chez un déserteur qui avait déjà un dossier long comme le bras et connu pour être aussi doué que pénible, en service dans l’Empire, c’était bien pire… Très bien, après tout, même s’il y avait une trêve en ce moment, rien ne les empêchait de « discuter » un peu. Même s’ils ne pourront sans doute pas le garder, ou le tuer, à cause de la coalition, ils pouvaient très bien profiter d’un instant en privé… Vader fit signe à des gardes de s’approcher, de sa main libre, puis leur désigna le pilote qu’il tenait toujours sous la menace de son sabre.

– Jetez-moi ça dans une cellule.

Il recula un peu pour que les stormtroopers puissent se saisir de Fel et lui tordre les bras dans le dos pour le menotter, avant de le traîner avec eux vers le ventre de l’immense vaisseau et ses cellules. Le seigneur Sith, quant à lui, se rendit sur la passerelle de commandement, pour juger où en étaient les derniers préparatifs. Ils n’étaient en orbite de Naboo que pour une très brève escale et il sera bientôt temps de partir. Avec un passager en plus. Le responsable des quartiers cellulaires le contacta d’ailleurs peu de temps après pour l’informer que le pilote déserteur était bien bouclé au frais et demandait vers quel service il était destiné, si c’était pour une prison en particulier. Non, non… Ils risquaient de ne pouvoir le garder que peu de temps, donc inutile de se fatiguer avec divers transferts ou attente, on allait passer directement à la suite du programme.

– Contactez le service de contre-espionnage de Coruscant et prévenez-les que nous leur amenons un déserteur. Il faudra, sur place, une personne prête à travailler quand Fel y sera conduit.

– Très bien.

Il y avait plusieurs questions, dont le seigneur Sith aimerait obtenir la réponse. Pour commencer, où et comment Fel avait récupéré le petit Padawan, comment lui avait-il fait quitter la planète et où l’avait-il conduit ensuite pour qu’il s’échappe. S’il avait ou non des liens avec d’autres Jedis et si oui, lesquels. Qui l’avait incité à rejoindre les Rebelles. Et s’il était possible de le faire revenir à la raison, bien sûr. Perdre un pilote d’élite ne faisait qu’affaiblir l’Empire et ça, le seigneur Sith ne le tolérait pas.
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Dim 22 Juil - 10:14
Un bref instant s’écoula, dans le silence le plus complet, le seul geste du seigneur Sith fut un signe de main vers quelque chose que Soontir ne put de toute façon pas voir, étant donné qu’il était toujours sous la menace du sabre et n’osait bouger. La réponse vint vite, cela dit, lorsqu’il recula et que des stormtroopers firent leur apparition. Le pilote grommela un juron lorsqu’ils lui tirèrent les bras dans le dos et qu’il sentit la morsure froide du métal sur les poignets. Ils le tinrent ensuite pour le relever puis l’entraîner dans le destroyer. Soontir avait une bizarre impression de déjà-vu, ça s’était passé exactement comme ça, le jour où il s’était fait arrêter juste après l’affaire d’Ondéron, mais ce jour-là, il n’avait alors rien fait qui justifie qu’on l’arrête. Ici… Il aurait dû fermer sa gueule, pour une fois, ou au minimum trouver une réponse un poil plus diplomatique.

Pour avoir été déjà plusieurs fois conduit dans ce genre d’endroits, principalement avant certains envois en Cour Martiale, il ne fut pas spécialement apeuré ou refroidi par l’atmosphère de plus en plus glauque, à mesure qu’on s’enfonçait dans les quartiers cellulaires. Un de ses anciens supérieurs bien-aimé lui répondrait, en sachant ça, qu’il était juste trop idiot pour réaliser la gravité de la situation dans laquelle il se fourrait. Pas faux non plus. Peu de temps après un bref passage dans le centre de contrôle, on l’emmena le long de plusieurs traverses noires et grises, avant de le jeter dans une des cellules, sans même enlever les menottes. Une fois la porte refermée, le silence retomba, brutal. Bon… Soontir reprit enfin complètement son souffle, en se laissant tomber assis sur la banquette en fer contre la cloison du fond, de la cellule.

Provoquer un seigneur Sith n’était sûrement pas la meilleure idée du siècle, cela dit, ça se saurait si les pilotes Impériaux, ou ex-pilotes Impériaux, avaient un minimum d’instinct de survie. Les yeux fermés et la tête appuyée contre la cloison, il ressentit plus tard le frémissement presque infime du destroyer, signe qu’ils étaient passés en hyperespace. Soontir passa le voyage, court finalement, à se préparer mentalement à la suite. Il s’attendait presque à débarquer dans une base remplie d’autres Siths furieux et fut donc plutôt surpris quand, en venant le chercher, l’officier et les stormtroopers le firent grimper dans une navette qui fila vers Coruscant. Bon, c’était… mieux que les Siths, on allait dire ça. Encadré par les troopers, il avait comme une bizarre impression de déjà-vu. Le capitaine en tête de leur petit groupe, Vader n’était sans doute pas loin non plus, ils finirent par arriver dans les profondeurs et les quartiers moins… agréables à visiter.

– Encore vous, sergent ? soupira le premier officier du BRI qui vint les « accueillir » à l’entrée. C’est la troisième fois.

– La quatrième, corrigea Soontir avec un maigre sourire. Et je ne suis plus sergent.

Le type maugréa un « Bouclez-la » d’un ton las, avant qu’on l’envoie dans une petite pièce d’interrogatoire simple, avec une grande vitre sans tain contre le mur. Très bien, s’ils suivaient la procédure classique, ils allaient le faire mariner un moment tout en définissant les solutions les plus adaptées contre ce qu’ils appelaient communément « des pourritures de traîtres », gentille appellation réservée aux déserteurs. Il redressa la tête pour regarder la vitre sans tain, en se demandant si Vader était derrière, à observer, et si c’était lui qui comptait mener cette charmante affaire jusqu’au bout. Si c’était le cas, il ne sera pas déçu… Quitte à y rester, pas question que ce soit en s’écrasant, face à un Sith.
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