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Lun 25 Juin 2018 - 16:13
Pénibles… Vraiment très pénibles, qui allait encore réussir à faire mieux ? C’était une sorte de tradition locale qui allait encore durer des années, c’est cela ? Nat releva les yeux du message avec un soupir marqué, face au soldat qui lui restait parfaitement impassible, attendant visiblement qu’il le suive. Avait-il déjà précisé qu’il trouvait leur peuple des plus pénibles ? Sincèrement ? Et que ça ne datait pas d’hier ? Que même les modeleurs Yuuzhan Vong telle que Nei Rin l’étaient beaucoup moins ? Qu’ils considèrent ça comme un véritable exploit car ce peuple n’avait pourtant pas le caractère le plus simple qui existe. Soit… Il hocha la tête et répondit d’un ton très raide au type que c’est bon, il le suivait, une réponse qui était de toute manière la seule attendue, de ce qu’il put en juger. Nat avait beau se répéter que cette société n’était pas, pas encore du moins, celle qui avait connu la Guerre de l’Essaim, il ne parvenait pas à effacer une certaine méfiance sourde. La façon dont les deux Familles avaient été annihilées rendait difficile à croire que ce ne soit que la faute de leurs adversaires, du moins, pas entièrement la faute de leurs adversaires.

On pouvait arguer qu’il était difficile de comprendre la culture des autres peuples ou la mentalité, c’était vrai aussi et cela devait jouer, sans compter qu’il s’était écoulé du temps et que des détails ou faits avaient pu être oubliés par l’Histoire. Peut-être… Ce qui n’avait pas été oublié par le temps, en revanche, c’était bien ce genre de pratiques sournoises. Pour lui qui avait tendance à être très franc, voire bien trop franc, il avait encore plus de mal à digérer qu’on utilise ça contre lui, et peu importe qu’on le décore des jolis noms de « diplomatie » ou « politique ». En un seul message, ils avaient réussi l’exploit de mettre le doigt sur tous les points qui agaçaient ou lassaient le plus Nat, et ce sans même le connaître, incroyable. A moins que Formbi ne leur ait dit plus et qu’ils aient si bien réussi à le cerner juste grâce à ça ? Voilà qui ne l’étonnerait même pas. En arrivant à la petite navette, avec son accompagnateur du jour, il y retrouva aussi Larin, ainsi que le pilote. Parfait, au moins était-elle là, il aurait trouvé encore plus désagréable de se rendre à cette petite réunion en étant le seul membre de l’Ordre présent. Alors qu’il aurait suffit de simplement transmettre leur message, plutôt que d’en faire une grande discussion. Ce besoin de tout connaître et contrôler…

– Vous connaissiez déjà les Régions Inconnues, avant de venir ici ? demanda tout à coup le garde qui servait d’escorte, en Basic, avec un accent prononcé. C’est ce l’Aristocra a cru comprendre…

– Un peu, oui. J’ai connu certains peuples par le biais d’archives, d’autres en ayant eu le plaisir de les croiser en personne.

Le mot plaisir dégoulinait tant d’ironie que même un enfant de quatre ans aurait pu le remarquer sans aucune peine. Cela eut au moins le mérite de couper net la conversation et le Chiss n’insista pas, se contentant d’un vague hochement de tête sans plus rien ajouter. Merci bien. Nat aurait pu, sinon, ajouter qu’il était ravi de goûter à leurs techniques de fourbes mais on allait s’en tenir là pour le moment. Au moins, sa nouvelle élève n’était-elle pas encore rendue au même point que son peuple, il lui faudra sans doute même plus de temps pour y parvenir, étant donné son caractère, ce n’était pas plus mal. La navette se posa peu de temps après à leur Parlement, sur un des plus hautes plateformes, en douceur. Une réunion, donc, formidable… Il eut un très léger soupir, presque inaudible, lorsque le pilote lui lança que l’Ascendance voulait rencontrer un des maîtres de l’Ordre depuis longtemps. Il ne venait qu’à peine d’accepter de reprendre une élève, accepté depuis à peine plus de temps de revenir au sein de l’Ordre, il n’était pas donc pas convaincu d’être le mieux placé pour représenter les Jedis. D’autant plus qu’il n’était pas membre du Conseil et n’avait aucun intention de l’être un jour.

Leur guide les emmena à l’étage supérieur, dans une salle assez grande, dont la baie vitrée donnait une immense vue sur la ville souterraine. Nat, quoi que très raide et tout sauf ravi d’être là, fit un effort et salua l’Assemblée selon leurs propres coutumes, en se répétant mentalement que ça n’allait pas durer non plus des heures. Allez, dans très peu de temps, il aura quitté cette planète, l’Ascendance dans son ensemble, et sera de retour dans les affaires plus courantes. On se détend. Une fois assis à son tour, il lança un bref regard à Formbi, maintenant sûr qu’il avait répété l’essentiel de leur petite conversation de l’autre jour à ses confrères et consœurs. Jusqu’à dire qu’il avait achevé le travail de Thrawn ? Sans doute pas. Ce n’était pas le genre de petits détails qu’il était déjà prêt à mener, même si au fond de lui, certaines idées avaient déjà visiblement mené leur bout de chemin. Possible que pas mal de ces idées s’accélèrent, d’ailleurs, avec les failles, le retour de certaines personnes, des vieilles affaires pouvaient être déterrées. Il doutait, entre autres, que la jeune Lorana en reste là, elle voudra vérifier par elle-même si les colons allaient bien. Ayant donné sa vie pour eux… Il reporta le regard sur un des Aristocras, lorsqu’il prit la parole, après les formules d’usage.

– Les quelques soucis récents ont soulevé pas mal de questions, à la fois sur la Force et sur l’Ordre Jedi. Votre, hum… ancêtre, Anakin, avait déjà commencé à répondre à certaines d’entre elles. Pensez-vous qu’il…

– Non,
l’interrompit directement Nat. Il a disparu de nouveau, récemment. Je l’ai ressenti.

Cette explication en fit sourciller deux et donna un regard un peu éberlué à un troisième. Nat ne s’expliqua pas plus, silencieux, attendant qu’ils avalent cette information-là. Il s’attendait à ce que Anakin soit encore rejeté dans ce temps par la Force, mais plus en tant que Jedi, cette fois, et il était bien inutile de parler de ce petit détail à l’Ascendance. Les problèmes d’équilibre dans la Force ou de stabilité mentale tout court, au sein de leur Famille, devaient rester entre eux, c’était déjà assez compliqué comme cela à gérer. Or, niveau difficultés à conserver une bonne stabilité mentale ou émotionnelle, Vador était l’un des champions toutes catégories. Il haussa légèrement les épaules lorsque le type ajouta que dans ce cas, eux deux, en tant que membres de l’Ordre Jedi, pouvaient sans doute répondre à la plupart de leurs interrogations sur la Force. Ils auraient pu se contenter d’interroger rapidement Larin, qui était tout de même une des leurs, plutôt que de faire carrément une réunion avec tous leurs chefs de familles.

– Un point, tout d’abord, reprit le type de toute à l’heure. Avec quel peuple des Régions Inconnues avez-vous « travaillé » ? Il n’en existe pas tant que cela qui soient assez nombreux, comme vous le dites.

– Il s’agissait des modeleurs Yuuzhan Vong. Et avant que vous n’en fassiez la remarque, oui, je sais très bien qu’ils sont encore un peu agressifs, actuellement. Mais tous les peuples évoluent et modifient leurs règles ou traditions.


C’était sans doute encore très difficile à croire, pour eux, mais voilà, c’était ainsi. Plus d’un siècle s’était écoulé entre cette époque et la sienne, ça jouait énormément. Un siècle et demi comportant il ne savait combien de crises graves et de guerres…

– Que voulez-vous savoir, sur la Force ?
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Lun 25 Juin 2018 - 17:39
– C’est de la manipulation, marmonna Veron en lisant le message par-dessus son bras.

– Pas du tout, répliqua Veeren avec un sourire amusé. C’est de la politique.

Son plus jeune fils lui rendit une moue très peu convaincue puis haussa les épaules en revenant à sa place initiale, se replongeant dans son bouquin. Veeren eut un sourire plus attendri en le regardant un instant se concentrer sur ses études, puis se remit à son travail encore vingt minutes avant qu’il ne soit temps de quitter la maison. Les moments simples en famille n’étaient pas très fréquents, son mari travaillait autant qu’elle et il était rare qu’ils aient tous les enfants à la maison, les deux aînés étaient déjà partis mener leur propre vie. Veron était encore là car il n’avait pas terminé ses études et aussi parce que Veeren rechignait quelque peu à le laisser partir trop jeune. A ses yeux, il restait son petit garçon, même s’il approchait doucement de ses dix-sept ans, elle n’était pas encore bien prête à ne plus le voir à la maison lorsqu’elle rentrait.

Une fois revenue au Parlement, elle ne tarda pas à retrouver ses pairs, reprenant le cours des affaires et donc son sérieux. Un « problème » de plus allait pouvoir être réglé, quoi qu’on ne pouvait pas vraiment appeler ça un problème, mais plutôt une opportunité de plus. L’ambiance générale n’était pas forcément plus détendue, en revanche, les récents événements avaient fait grincer des dents. Veeren salua Larin et le maître Jedi lorsqu’ils entrèrent à leur tour, puis chacun prit place. Skywalker put même saluer dans leur propre langue et méthode, ce qui la surprit pas mal, même si elle ne fit aucune remarque sur le sujet. Bien, voyons voir… Le chef de la Famille Csapla commença à demander si le Jedi déjà rencontré sur Nar Shaddaa pourrait poursuivre la conversation entamé mais leur invité humain répondit aussitôt que non, qu’il avair disparu.

Apparaître et disparaître comme ça, comme un rien, c’était à la fois perturbant et lassant. Même pour ces personnes, comment se construire une vie lorsqu’on savait qu’on pouvait la « perdre » à n’importe quel moment et partir dans une autre époque, sans crier gare ? C’était pareil pour cet homme, pour Chaf’ees’aklaio… Et pour Larin ? Les personnes natives de ce temps étaient-elles concernées par la menace d’un saut dans le temps ?

– Un point, tout d’abord. Avec quel peuple des Régions Inconnues avez-vous « travaillé » ? Il n’en existe pas tant que cela qui soient assez nombreux, comme vous le dites.

– Il s’agissait des modeleurs Yuuzhan Vong. Et avant que vous n’en fassiez la remarque, oui, je sais très bien qu’ils sont encore un peu agressifs, actuellement. Mais tous les peuples évoluent et modifient leurs règles ou traditions.

Veeren referma la bouche, le regard plus pensif. Les Yuuzhan Vong… Les peuples évoluaient, soit, mais ce peuple, précisément, pouvait-il évoluer assez jusqu’à collaborer avec l’Ordre Jedi… ? L’incrédulité devait très facilement se lire dans son regard, du moins pour d’autres Chiss, et elle n’était pas la seule à être emplie de scepticisme, stupeur et incrédulité. Elle se reprit ensuite, lorsqu’il leur demanda ce qu’ils voulaient savoir, sur la Force. Un sujet à la fois, le sujet de leurs ennemis des Régions Inconnues pouvait attendre, du moins pour le moment. Elle commença par jeter un très bref regard à ses notes, Formbi avait eu l’obligeance de leur fournir à tous un compte-rendu de ce qu’il avait pu apprendre sur cet humain. Un rapport qui rendait encore plus difficile à comprendre ce qui avait motivé leur confrère à accepter le maître Jedi chez lui.

– Tout d’abord, vous devez savoir que la Force n’est pas quelque chose de très bien accepté, chez les nôtres. Ceux qui y sont sensibles sont priés de ne pas le montrer.

Elle fit un bref signe de main vers Larin, très bien placée pour le savoir et confirmer cette introduction. La Force était considérée comme une tare, de façon générale, une sorte de maladie qui handicapait celui qui en était atteint et qu’il ne fallait ni entraîner ni utiliser. Une très grande partie de cette règle venait du fait qu’on ne savait pas grand-chose sur cette entité. Elle-même n’avait pu apprendre plus de choses que très récemment.

– En comptant Feesa, cela fera donc trois des nôtres à se trouver impliqués dans l’Ordre Jedi. Avant d’en venir au reste, ce que nous souhaitons savoir dans un premier temps, ce sont les valeurs et idéaux des Jedis, leur façon de fonctionner. Autant pour l’ancien temps, celui que vous avez connu, Learel’ari’nuruodo, que le nouveau, celui d’où vous venez, maître Jedi. J’ai cru comprendre qu’il y avait de nettes différences ?

Elle envoya un regard interrogateur à la jeune Chiss, tout en tapotant légèrement son crayon contre ses documents.
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Mar 10 Juil 2018 - 17:30
C'était bien la première fois que j'entrais dans une salle où se trouvait autant d'Aristocra. Cela aurait pu être intéressant si maître Skywalker ne semblait pas aussi... renfrogné. Je pouvais le comprendre, vu qu'on ne semblait pas lui laisser beaucoup de choix.. Cela dit, si on l'avait écouté, il ne serait surement pas venu et comme je suis un peu "entre deux chaises", comme on dit, je ne peux représenter l'ascendance auprès de l'Ordre et inversement. Pour un maître jedi, je le trouvais peu motivé à faire ce qu'il devait faire. Etait-il réellement capable de former quelqu'un ? J'avais un léger doute mais comme il semblait avoir la confiance des autres maîtres de l'Ordre, je devais taire cela.

– Les quelques soucis récents ont soulevé pas mal de questions, à la fois sur la Force et sur l’Ordre Jedi. Votre, hum… ancêtre, Anakin, avait déjà commencé à répondre à certaines d’entre elles. Pensez-vous qu’il…

– Non. Il a disparu de nouveau, récemment. Je l’ai ressenti.

Cela, il me l'avait dit, ce qui témoignait qu'il existait un lien important entre eux deux, et pas que familial. En effet, percevoir le départ d'une personne à une telle distance n'était jamais banal.

– Un point, tout d’abord. Avec quel peuple des Régions Inconnues avez-vous « travaillé » ? Il n’en existe pas tant que cela qui soient assez nombreux, comme vous le dites.

– Il s’agissait des modeleurs Yuuzhan Vong. Et avant que vous n’en fassiez la remarque, oui, je sais très bien qu’ils sont encore un peu agressifs, actuellement. Mais tous les peuples évoluent et modifient leurs règles ou traditions.

Les gens, les sociétés et les croyances changent avec le temps, ce n'était pas nouveau. Toutefois, de ce que j'en savais, les yuuzan vong actuels n'étaient pas du genre à accepter de discuter : l'Ascendance avait tenté, mais toujours vainement, d'entamer des négociations avec eux. Toutefois, le savoir que pouvait avoir maître Skywalker à leur sujet pourrait se révéler utile pour l'avenir.


– Que voulez-vous savoir, sur la Force ?


– Tout d’abord, vous devez savoir que la Force n’est pas quelque chose de très bien accepté, chez les nôtres. Ceux qui y sont sensibles sont priés de ne pas le montrer. En comptant Feesa, cela fera donc trois des nôtres à se trouver impliqués dans l’Ordre Jedi. Avant d’en venir au reste, ce que nous souhaitons savoir dans un premier temps, ce sont les valeurs et idéaux des Jedis, leur façon de fonctionner. Autant pour l’ancien temps, celui que vous avez connu, Learel’ari’nuruodo, que le nouveau, celui d’où vous venez, maître Jedi. J’ai cru comprendre qu’il y avait de nettes différences ?


"Ce sont de légères différences philosophiques, principalement. Les jedi que je connais ont tous le même sentiment du devoir de protéger et de conseiller les peuples désireux de libertés. C'est ce qui nous unis malgré nos différences."

Il y avait, bien sur, des discutions sur des sujets que certains pensaient sensibles mais qui me semblaient plus hors de propos. Enfin, maître Surik avait fait part, déjà, de son opinion sur le sujet, de façon... hum... très peu diplomatique.
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Ven 13 Juil 2018 - 13:18
– Tout d’abord, vous devez savoir que la Force n’est pas quelque chose de très bien accepté, chez les nôtres. Ceux qui y sont sensibles sont priés de ne pas le montrer.

Sans blague. Il le savait, oui, ce n’était pas une tradition qui allait bouger avant longtemps, quand bien même des liens diplomatiques ou amicaux s’étaient tissés avec l’Ordre Jedi. Il glissa un bref regard à Larin en biais lorsqu’elle fut désignée par cette sentence, les bras croisés et le dos bien appuyé contre le dossier de sa chaise. Il se demandait combien de fois Larin avait dû s’amuser à cacher sa nature ou se retenir d’utiliser la Force, par mégarde, à moins qu’il ne lui ait été très naturel de ne « pas le montrer » et ne s’en servir que chez elle. Bah… Dans l’absolu, après tout, ça ne changeait pas grand-chose, pas tant que la Force était considérée comme une sorte de maladie bizarre dont étaient affublés certains. Nat imaginait bien ce que les personnes, ici, pensaient actuellement de la Force, s’ils avaient tous été éduqués dans son rejet comme Formbi. A se demander pourquoi ils faisaient malgré tout l’effort de poser des questions sur le sujet… et surtout, pourquoi en poser à lui. Larin était des leurs, ça devrait leur suffire, la parole d’une femme de leur peuple et qui connaissait bien la Force. A moins qu’il n’ait manqué un détail.

– En comptant Feesa, cela fera donc trois des nôtres à se trouver impliqués dans l’Ordre Jedi. Avant d’en venir au reste, ce que nous souhaitons savoir dans un premier temps, ce sont les valeurs et idéaux des Jedis, leur façon de fonctionner. Autant pour l’ancien temps, celui que vous avez connu, Learel’ari’nuruodo, que le nouveau, celui d’où vous venez, maître Jedi. J’ai cru comprendre qu’il y avait de nettes différences ?

Elle n’avait en tout cas toujours pas compris la phrase « Vous pouvez m’appeler par mon prénom, au pire mon nom de famille, plutôt que par maître Jedi ». L’ingénieur se retint de lever les yeux au ciel, déjà lassé par cette discussion. Maître, maître… Par chance, aucune personne n’était au courant que Kenobi lui avait demandé d’entrer au Conseil, ça n’aurait fait qu’en rajouter à la sauce, quand bien même il avait refusé. Une petite conversation rapide, à distance, pour exprimer ses réticences lorsque Obi-Wan avait abordé le sujet, il ne l’avait ensuite pas croisé en face à face, évitant de remettre le sujet sur le tapis. Oui, c’était une fuite pure et dure, et il l’assumait totalement. Mieux que ça, il était même prêt à continuer de littéralement esquiver son confrère Jedi aussi longtemps que ça lui sera possible pour ne pas aborder la question du Conseil. C’était de personnes sérieuses, dont Kenobi avait besoin au Conseil, il en trouvera sûrement tôt ou tard, patience.

– Ce sont de légères différences philosophiques, principalement. Les jedi que je connais ont tous le même sentiment du devoir de protéger et de conseiller les peuples désireux de libertés. C'est ce qui nous unis malgré nos différences.

– Juste. En ce qui concerne l’organisation, les plus jeunes étudient d’abord au Temple comme novices, puis ils suivent ensuite un de leurs aînés pour apprendre à se maîtriser et contrôler la Force. C’est ainsi dans toutes les époques. Ce qui change, finalement, d’une époque sur l’autre, ce sont les priorités de l’Ordre et la façon d’agir avec les autres factions.


Plus, bien sûr, la manière dont chacun gérait les sentiments, mais ça, c’était un autre sujet.
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Jeu 16 Aoû 2018 - 21:08
– Ce sont de légères différences philosophiques, principalement. Les jedi que je connais ont tous le même sentiment du devoir de protéger et de conseiller les peuples désireux de libertés. C'est ce qui nous unis malgré nos différences.

Veeren aurait aimé savoir ce qui avait motivé, à la base, ce Devoir… Comment était née une telle faction, car bien peu de ce type survivaient au temps, en étant confrontés à la dure réalité du monde. A ses yeux, il y avait un idéalisme certain à penser qu’une poignée de personnes avait de réels moyens d’actions, à travers toute la galaxie, pour « protéger et conseiller » les peuples, comme le disait Larin, et comme le confirma ensuite le maître Jedi. Il y avait tant de paramètres à prendre en compte que cela donnait le tournis… Avant de pouvoir aider un peuple, il fallait le connaître, le comprendre, savoir d’où il tirait ses racines, quelle était son Histoire, ses joies et ses difficultés, être capable de penser à sa façon, somme toute. Si ce n’était pas le cas, prétendre le « connaître » serait bien orgueilleux.

Tout le monde ne comprenait pas ça, néanmoins, et beaucoup d’Humains avaient certaines difficultés à s’ouvrir aux autres, de ce qu’elle en avait vu. Comme leur propre peuple avait l’isolationnisme si profondément ancré dans le sang qu’il leur était difficile de simplement accepter de recevoir des étrangers. Elle-même avait mis aussi bien du temps pour s’y faire, l’apprentissage d’autres langues et l’expérience gagnée l’avaient aidée à s’ouvrir l’esprit et élargir le champ des idées. Un processus long, si on tenait à ce que se soit fait dans les règles de l’art. Elle en avait pris le temps car certaines espèces étaient délicates à comprendre, d’autant plus celles ne prenant pas la vie avec autant de logique et de recul qu’il le faudrait.

–En ce qui concerne l’organisation, les plus jeunes étudient d’abord au Temple comme novices, puis ils suivent ensuite un de leurs aînés pour apprendre à se maîtriser et contrôler la Force. C’est ainsi dans toutes les époques. Ce qui change, finalement, d’une époque sur l’autre, ce sont les priorités de l’Ordre et la façon d’agir avec les autres factions.

– C’est là où nous voulons en venir, maître Jedi.

Le chef des Csapla enchaîna ensuite, d’un ton posé, pour expliquer aux deux Jedis, dans les grandes lignes, ce qui avait incité ce Conseil à vouloir entrer initialement en contact avec l’Ordre Jedi et se renseigner plus avant sur qui ils étaient et ce qu’ils faisaient. Un résumé rapide, jamais ils e seraient posé de questions sur la Force et son utilisation s’il n’y avait pas eu cette histoires de failles temporelles et plus encore, des failles temporelles impliquant deux des leurs. Dont une qui s’était retrouvée entre les mains d’un Sith fou… ce léger « détail » avait été la goutte de trop, pour eux, pour leur peuple, et il était temps de se préparer. Veeren en avait, pour le moment, assez entendu pour ne jamais accorder la moindre once de confiance en l’Ordre Sith. Ou envers les utilisateurs du Côté Obscur.

– Ce que nous souhaitons pour l’instant, c’est un premier pas envers l’Ordre Jedi, se connaître… un peu mieux, pour commencer. Vous pouvez transmettre ce message à votre Conseil ou à votre chef actuel.

Elle fit glisser vers Skywalker une datacarde, où ils avaient rédigé ledit message à l’intention du Conseil de l’Ordre. Pour ce qui était d’apprendre à se connaître, ils avaient noté quelques pistes, tout en restant encore très réservés pour le moment. A vrai dire, ce serait sans doute plus facile de traiter tout d’abord avec des personnes soit les ayant connu dans ce temps, comme Lorana, soit les ayant connu dans un autre, comme Skywalker. Les barrières sociales et culturelles seraient, dans ce cas, un peu plus aisées à faire tomber. Elle ajouta ce point de vue, toujours sur un ton calme, bien qu’elle sente d’ici l’irritation du maître Jedi à l’idée de pouvoir servir de lien.

– Nous ne comptons pas nous impliquer dans cette guerre, simplement entreprendre certaines actions. Il faut du temps pour mener à bien nos projets et protéger l’Ascendance. Et nous aimerions garder un œil, même distant, sur ceux des nôtres impliqués dans l’Ordre Jedi. Pouvez-vous transmettre ce message ?
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Dim 26 Aoû 2018 - 14:57
– C’est là où nous voulons en venir, maître Jedi.

Ne pas relever… Ne rien dire et tout ira très bien. Nat plissa un peu les lèvres puis écouta un autre Chiss enchaîner, expliquant ce qui les avait poussés à faire ce premier pas et entrer en contact avec l’Ordre Jedi. Puis à se renseigner ainsi sur qui ils étaient et leurs buts. L’ingénieur comprenait très bien leurs motivations, voir la tête d’une des leurs sur un avis de recherche, dans cet état, avait dû les énerver légèrement, sans compter que maintenant, ces failles les touchaient directement. Très bien, qu’on passe à la suite et qu’on en finisse, Nat avait toujours détesté les trop longues réunions et se retrouver pris dans une autre avec ce peuple, plus particulièrement, n’avait rien pour le rendre très heureux. Il ne parvenait pas encore à faire entièrement la part des choses, à ne pas oublier que l’époque était différente et que l’Ascendance n’avait pas encore connu certaines périodes. Il y arrivera sûrement, ça oui… Dans quelques temps. D’ici là, moins il voyait les Chiss et mieux il se portait ! Feesa toute seule, ça suffisait, pas besoin de plus. Et encore, elle n’avait pas le même genre de caractère que ses semblables, ça aidait beaucoup.

– Ce que nous souhaitons pour l’instant, c’est un premier pas envers l’Ordre Jedi, se connaître… un peu mieux, pour commencer. Vous pouvez transmettre ce message à votre Conseil ou à votre chef actuel.

– Très bien.


Il récupéra la datacarde que l’Aristocra lui tendit puis la glissa dans la poche intérieure de sa veste, sans se départir de son air éternellement renfrogné. Un air gagné il ya quelques années de cela et qui ne le quittait plus, plus particulièrement encore dans cette époque. Il était… encore difficile de digérer se retrouver plongé à nouveau dans les affaires de l’Ordre et celles de la galaxie, dans une époque pareille, alors qu’on avait pourtant réussi à refaire sa vie, fonder un foyer heureux, adopter des enfants, avoir un travail plus tranquille et stable, qui vous plaisait beaucoup. Il ne dit rien lorsque la Chiss ajouta que bâtir un début de lien sera déjà plus facile s’ils traient avec des personnes ayant déjà côtoyé leur peuple, que ce soit Lorana ou lui-même. Avec Lorana, ce ne sera très bien, ce sera même parfait, même s’il n’avait absolument aucune idée de ce qu’elle avait bien pu faire avec les Chiss par le passé, il était convaincu qu’elle se débrouillera tout de même très bien. Il ne voyait que vaguement qui était Lorana, à vrai dire, n’ayant passé qu’encore trop peu de temps au Temple pour bien connaître tous les revenants.

– Nous ne comptons pas nous impliquer dans cette guerre, simplement entreprendre certaines actions. Il faut du temps pour mener à bien nos projets et protéger l’Ascendance. Et nous aimerions garder un œil, même distant, sur ceux des nôtres impliqués dans l’Ordre Jedi. Pouvez-vous transmettre ce message ?

– Je m’en chargerai, oui.


Il ne restait plus qu’à espérer qu’ils ne « protègent » pas l’Ascendance de la façon dont il pensait… méfiant, l’ingénieur ? Oh, si peu. Il n’était pas le seul, de toute manière. Nat ne parlait pas le Cheuhn, par contre, il en connaissait une poignée de mots et ceux qu’il repéra dans ce que lança un des chefs de famille lui fit lever les yeux au ciel. Personne ne le remarqua, cependant, et il put reprendre son expression habituelle avant que la conversation ne revienne en Basic. Du moins, ceux qui le parlaient et traduisaient aux autres. Nat parlait aussi le Sy Bisti mais n’avait pas jugé utile faire part de ce petit détail. Lorsqu’il était dans ce genre de situations, ses efforts se trouvaient réduits au minimum, d’autant plus qu’il n’appréciait guère ce peuple. Quant aux « liens », à maintenir, il laissera les diplomates, comme Lorana ou Maât, s’en charger, ça se passera sûrement beaucoup mieux qu’avec lui.

– Bien, en avons-nous terminé ? Non pas que votre compagnie me déplaise, mais j’ai à faire.

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Dés
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