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My home ! Where is my home ? [PV Darth Lunariss & Takara Hilts]

 :: Bordure Médiane :: Centre Médian :: Espace Hutts :: Nar Shaddaa
Mer 28 Nov 2018 - 18:34
Fouiller le Omen s’avérait être une réelle perte de temps. La Tribu avait déjà retrouvé ce vaisseau s’en dessus-dessous au cours des deux derniers millénaires qu’il n’y avait aucun espoir de trouver quoi que ce soit qui ait pu échapper à sa vigilance. Mon père, pourtant, était convaincu que nous avions manqué quelque chose d’important. Il n’y avait pourtant rien à récupérer. La technologie à bord du vieux vaisseau de transport de troupes était inerte et inutilisable depuis l’époque même du crash, sinon nous aurions utilisé le vaisseau pour garder notre maîtrise des sciences et de l’ingénierie. Parlan avait proposé de venir avec moi pour parcourir le vaisseau plus rapidement, et lancer un défi entre nous sur qui trouverait un indice le premier. J’avais accepté, trouvant réconfortant de le savoir près de moi. Et puis nous étions les deux mains du Grand Lord, il était normal de travailler ensemble.

C’est en fouillant seule une des soutes encore miraculeusement intactes que je fus aveuglée par une puissante lumière blanche qui me fit reculer contre le mur de la pièce. J’eus à peine le temps d’hurler le nom de Parlan que je sentis un immense frisson parcourir mon corps au moment où la Force se déchaîna autour de moi. Je ne saurais dire si j’avais perdu connaissance à ce moment, mais lorsque j’ouvris de nouveau les yeux, je compris que quelque chose d’anormal venait de se passer. En effet, le puissant mal de tête passé et la nausée quelque peu calmée, je pus enfin me redresser. Car je n’étais plus debout à cet instant, et je jetais un coup d’œil autour de moi. J’étais dans une pièce de petite taille, bien plus étroite que celle dans laquelle je me retrouvais… avant. Si j’avais perdu connaissance, ce qui ne me semblait pourtant pas être le cas, alors j’avais sans doute été transportée. Il était alors vraisemblable qu’un certain temps s’était écoulé. Quelques minutes, quelques heures tout au plus, probablement. Si c’était le cas, alors Parlan m’avait sans doute transportée dans un autre endroit car le design de la pièce était radicalement différent de celui du Omen. Les murs n’étaient pas d’un métal rouillé mais parfaitement lisse et presque brillant. Il y avait également un mobilier sommaire que je fouillais rapidement pour n’y trouver qu’une serviette, quelques indications bizarres mais surtout des objets ou systèmes qui m’étaient inconnus.

« Parlan ? »

Ma voix résonna confuse dans la pièce. Je ne comprenais pas ce qui se passait, et j’ignorais totalement où j’étais. Je m’accrochais donc à la seule chose, dans ce cas-là la seule personne, que je connaissais. N’obtenant pas de réponse, je décidais rapidement de prendre les devants. Je fis d’abord l’inventaire de ce qui m’appartenait : mon sabre-laser était toujours à ma ceinture, sans doute un peu trop visible ; mon vibro-couteau était caché mais lui aussi toujours présent. Je portais mes vêtements habituels, mais le sac que j’avais sur le dos et qui était tombé n’était pas là. Si Parlan m’avait déplacé, il l’avait peut-être oublié dans la précipitation.

Parlan. Je devais le retrouver. Il aurait sans doute une explication. Je me dirigeais donc vers la porte de la pièce, tout aussi lisse que les murs, pour m’y arrêter bêtement à la recherche d’une poignée. Je commençais à m’agiter en envisageant la possibilité qu’il ne s’agissait pas là d’un refuge mais d’une prison, car c’était généralement là que l’on trouvait des portes condamnées de l’extérieur. Cependant, qui serait assez stupide sur Kesh pour m’emprisonner sans me retirer mon sabre-laser ? Quelque chose clochait, et je m’en rendis compte lorsque la porte s’ouvrit toute seule en coulissant devant moi et me dévoilant un couloir qui donnait sur une autre porte, bien plus grande.

« Parlan ?! Parlan où es-tu ! »

« Shut tonka ! Ce n’est pas finis tout ce raffut ? » lança en retour une voix relativement féminine mais rude et âpre, depuis un angle, non loin de la porte.

Elle m’était inconnue, et je vis un homme, ou du moins un individu surgir de ce qui devait être une forme de bureau. J’écarquillais les yeux de surprise en réalisant que ce n’était pas un humain, et encore moins un keshiri. Il était… différent.

« D’où sortez-vous ? Je ne vous ai jamais vu dans mon établissement et vous n’êtes clairement pas entrée par la porte ! »

« A vous de me le dire, je l’ignore. Qui êtes-vous ? Et où suis-je ? » rétorquais-je aussitôt en plissant le regard.

Je ne savais pas de quelle espèce il était, mais c’était surement un membre des Condamnés même si je ne ressentais pas de présence excessive dans la Force. Il éclata soudainement de rire, mais il n’y avait strictement rien de drôle.

« Où on est ? Elle est bien bonne celle-là ! Je suis Krill, je dirige cet établissement. Et vous, qui que vous soyez, vous n’êtes pas invitée. »

« Je ne reçois d’invitation de personne, et certainement pas de vous, pour me déplacer sur Kesh, Condamné. »

« Kesh ?! Les condamnés ? On est sur Nar Shaddaa ! Toi, t’as trop goûté aux bâtons de la mort, rouquine, et ce n’est pas bon pour mes affaires… »

Il porta sa main à sa hanche, et je ressentis soudainement le danger lorsqu’il se saisit de ce qui devait être une arme.

« Je n’ai pas que ça à faire, alors tu dégages de chez moi où je te troue la p… »

Il n’eut pas le temps d’aller plus loin que je déchaînais la Force sur lui, le projetant le long du couloir. Ironie du sort, la porte d’entrée coulissa et il fut jeté au dehors. J’avais suivi le mouvement, mue par la colère, et je me retrouvais au-dehors, et sur lui, le maintenant au sol à l’aide de mes jambes.

« Nah Shaddaa ? C’est quoi ça, Nar Shaddaa ? » lançais-je, agacée.

Je me rendis alors compte que nous étions observés, et c’est en relevant les yeux que je vis une petite foule hétéroclite autour de nous. Et puis autour d’eux, un monde que je n’avais encore jamais vu, ni même imaginé : des bâtiments partout et grimpant haut dans le ciel. Des éclairages partout. Des appareils volants dans tout les sens. Je restais bouche bée, terrassée par la surprise. Je ne savais pas où donner de la tête. J’étais juste… sidérée. C'était... impossible ?

« Par les cieux… »
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Takara Organa-Hilts
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Jeu 29 Nov 2018 - 13:45


L'air vicié de Nar Shaddaa emplissait les poumons de Lunariss. Cet après midi, elle se déplaçait à pied laissant son aura de puissance et de sensualité coulait autour d'elle, son sabre et son fouet laser bien en vu, au cas où il prendrait l'envie à des drogués de l'assaillir. Le quartier rouge était toujours aussi mal famé. Les néons des établissements projetais des éclats multicolores sur les immeubles, leurs donnant des teintes bien plus riches qu'ils ne l'étaient à la réalité. La pauvreté se voyait ça et là, entre les drogués trainant dans les ruelles au milieu de détritus et les prostitués bas de gamme contrôlés par des colliers d'esclave. ici les Barons du crime régnaient sous la houlette des maisons Hutt qui avait toujours une part dans le business ou en retirait quelque chose.

La Sith avait décrété qu'il était plus sûre pour elle de se déplacer à pied plutôt qu'en speeder. L'armement que pouvait posséder les gangs pouvant aller de blasters miteux à artillerie lourde de bonne qualité. Elle était en chemin pour les bureaux d'un esclavagiste. Oui elle avait besoin de main d’œuvre et de repeupler sa planète. Acheter des gens et leur offrir la "Liberté" en échange de leur Loyauté lui semblait une bonne affaire et elle serait une bonne maîtresse. ses sens étant déjà aux aguets, elle ressentit la déchirure dans la Force. Un coup puissant, puis une déchirure et enfin plus rien. La Dame noire s'appuya sur un lampadaire pour reprendre son souffle. Elle inspira puis expira relâchant les tentacules de son pouvoir. Ses yeux jaunes luisirent. Effets d'optique dû aux lumière de la ville ? Sa main glissa le long de son corps jusqu'à son sabre. D'un mouvement lent et sensuelle, elle ondula. Son pouvoir brûlant glissa, coula le long des rues, traversant les immeubles. Elle trouva facilement le lieu de la déchirure. Un flash. Une fille aux cheveux rouges. Suivant son pouvoir elle se mit à dévaler les rues et ruelles en vitesse accélérée d'un galop de douce gazelle, effectuant de gracieux sauts par dessus les obstacles. Son pagne volait dévoilant par moment son string en cuir noir et son sabre grésillait. La déchirure était assez proche et elle arriva sur les lieux rapidement, suffisamment pour voir un alien voler à l'extérieur d'un établissement de plaisir privé. Darth Lunariss s’arrêta et rappela à elle son pouvoir mais ne rétracta pas son sabre laser. De sa démarche chaloupé elle s'approcha de la victime et du bout du pied tourna sa tête. Il était sonné mais encore conscient. Puis elle jeta un oeil à la fille qui sortit. Jolie, cheveux rouges et combinaison en cuir moulante. La jeune twi'leck se lécha les lèvres sensuellement. Et une sensitive. faire l'amour avec des sensitifs était un plaisir rare et extatique, une drogue pour des gens atteint de profonde luxure comme elle. Lunariss mis négligemment un coup de talon dans la tempe du type au sol pour l'envoyer dans les vapes puis s'avança d'une démarche sensuelle vers la jeune femme.

- Ce n'est pas prudent d'attaquer des gens comme ça... surtout ici... dit-elle de sa voix suave.

Elle s’arrêta devant la jeune femme une main sur la hanche, aguicheuse.

- Voulez-vous faire un bout de chemin avec moi ? Avant que tous les hommes de main du coin ne vous tombe dessus ? Ce serait fort dommage qu'un joli minois comme le vôtre se fasse mutiler alors qu'il vient tout juste d'arriver.

Lunariss fit un clin coquin et un mouvement du cou gracieux faisant joliment bouger ses lekkus..
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Jeu 29 Nov 2018 - 22:59
Quelque chose s’était vraiment passé. Je n’étais clairement pas au même endroit. Je n’étais plus du tout dans le Omen, ou même tout endroit connu sur Kesh. A moins qu’il ne s’agissait que d’un rêve, ou d’une quelconque vision que certains d’entre-nous avaient parfois. Mon environnement me semblait pourtant bien réel : les bâtiments étaient physiquement là, grimpant vers l’espace, et j’étais bien entouré par une dizaine de personnes, peut-être plus. Mon regard mordoré les parcouru les uns après les autres tandis que je libérais mon pouvoir pour les sonder. Au premier coup d’œil il ne s’agissait pas là de membres de la Tribu, et je ne les caserais clairement pas dans la case des gens civilisés. Deux d’entre eux avaient le visage mutilé ou alors appartenait à des espèces qui m’étaient inconnues mais particulièrement répugnantes. Certains portaient des colliers, comme les esclaves les plus utilisés de Kesh, mais en plus sophistiqués. Ces derniers me regardaient d’un air craintif là où les autres semblaient bien plus déterminés à en découdre. Plusieurs d’entre eux avaient même un regard plutôt illuminé, comme s’ils étaient drogués. J’étais certaine qu’ils étaient tous armés et prêts à en découdre. Sauf les esclaves, évidemment. De tous, il n’y avait qu’un ou deux humains et aucuns keshiris.

J’étais profondément troublée, et je commençais à me demander si je n’avais pas été transporté ailleurs dans la galaxie. Dreypa puis Parlan avaient parlé d’un monde dénommé Coruscant, et d’une soi-disant République dont nous n’avions jamais vu la couleur depuis le crash de notre vaisseau et la guerre menée contre elle par Naga Sadow. Mais tout cela faisait partie des légendes. Je laissais néanmoins toutes ces choses de côté pour me concentrer sur l’instant présent et la situation dans laquelle je me trouvais : seule et encerclée par cette petite foule dont je pouvais sentir l’animosité et le stress croître un peu plus chaque seconde. J’avais bien mon sabre-laser à la ceinture mais je n’étais certaine d’être en mesure de me défendre contre tout ces gens, surtout que j’ignorais de quelles armes ils disposaient. La Force m’hurlait que le danger me guettait.

Je me redressais alors que je commençais à établir un plan. L’individu au sol était encore sonné par son vol plané pour m’offrir la moindre réponse et les autres commençaient réellement à s’impatienter. Il était sans doute préférable que je fasse demi-tour pour trouver refuge dans le bâtiment et de les attendre dans le couloir où je pourrais facilement m’en débarrasser. J’avais même déjà fait quelques pas en arrière lorsque la foule s’écarta vivement, pour laisser place à une femme à la démarche chaloupée et qui possédait dans sa main une arme que je ne connaissais que trop bien. Malgré sa peau rouge, il me fut très simple d’identifier son espèce puisque les Condamnés avaient eux des Twi’leks dans leurs rangs. En faisaient-elles partie, d’ailleurs ?

Je n’avais jamais vu un de ces twi’leks se montrer aussi provocateurs puisque celle-ci ne portait pour ainsi dire rien, et n’hésitait pas à me reluquer.

« Ce n'est pas prudent d'attaquer des gens comme ça... surtout ici... »

Sa voix suave me sortit de mes pensées. Je relevais la tête, portant une main à mon sabre sans pour autant m’en saisir. Je ne l’avais pas sentis venir, ni même entendu son sabre grésiller à son approche. J’étais trop troublée pour cela. Je plissais les yeux, pour lui offrir un regard suspicieux.

« Est-il réellement prudent de votre part d’aborder les gens de la sorte ? Et de vous avancer vers moi avec votre arme à la main ? »

J’avisais sa démarche sensuelle avant qu’elle ne s’arrête devant moi, aguicheuse. Je rêvais, où elle me faisait des avances ?! Ignorait-elle qui j’étais, pour oser s’avancer de la sorte ? C’était une possibilité, vu comme tout semblait différent autour de moi…

« Voulez-vous faire un bout de chemin avec moi ? Avant que tous les hommes de main du coin ne vous tombe dessus ? Ce serait fort dommage qu'un joli minois comme le vôtre se fasse mutiler alors qu'il vient tout juste d'arriver. »

Non… Je ne rêvais pas du tout, en fait. Elle était vraiment en train de me draguer… Devant ces gens qui, s’ils avaient d’abord été surpris par son arrivée, commençaient doucement à retrouver leur contenance… Ce n’était tellement pas sérieux que j’affichais un rictus, amusée autant que surprise, à son attention. Il était évident que je devais l’ignorer, mais sa petite tentative était accompagnée d’une opportunité qui me permettait de me soustraire à la situation dans laquelle je m’étais fourrée. Et j’avais noté ses dernières paroles, intrigantes au sujet mon arrivée. Quelle arrivée ? Où était passé Parlan ? Il était avec moi dans le vaisseau. Il devait bien être quelque part.

Je jetais un regard distrait à la petite foule dispersée autour de nous. La manière dont elle avait assommé l’homme au sol ne leur avait visiblement pas plu, et si la menace du sabre-laser les avaient faits reculés, ils semblaient de nouveau désireux d’en découdre. Je pouvais sentir leur colère, leur rage. Si nous restions ici, ça risquait de mal finir. D’un côté ou de l’autre.

Mon regard mordoré revînt donc sur elle :

« Bougeons, oui. Cet endroit m’a l’air plutôt mal famé. »
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Takara Organa-Hilts
Ven 30 Nov 2018 - 23:25


Les Hommes de main du malfrat commencèrent à grommeler. Le regard de Lunariss se fit plus lumineux même si elle ne lâchait pas la rouge des yeux. De sa démarche naturellement sensuelle, légèrement hypnotisante de la gente masculine habituellement, elle recula et commença à traverser l'attroupement. Elle n'avait pas peur de ces déchets, d'ailleurs avait-elle réellement peur de quoique ce soit ? Après s'étre éloignée un peu dans la ruelle par laquelle elle était arrivée elle dit doucement à l'intention de la fille :

- Un instant.

Il ne fallait pas laisser de témoin, surtout ici. On ne savait pas pour qui ils travaillaient. La Sith tandis ses deux bras en croix et s'éleva légèrement du sol. Son pouvoir grésilla puis s'abattit en tempête de foudre sur les hommes de main. Certains eurent suffisamment de résistance pour lever leurs armes et tirer mais pas viser. La foudre violette continua au milieu des cris jusqu'à ce que ne reste qu'une odeur de cochon grillé. La jeune femme regarda, satisfaite le résultat de ses derniers apprentissages. Cela lui avait demandé beaucoup d'énergie, mais c'était efficace. Ces gangsters avaient fait une bonne cible d'entrainement.

- Venez, je vais vous offrir un verre.

La Dame Noire toucha subrepticement le bras de la sensitive et lui fit un signe gracieux de tête avant de se mettre en marche.

- Je ne sais pas d'où vous pouvez bien arriver mais un conseil, évitez d'attaquer tout ce qui bouge quand vous n'êtes pas chez vous.

C'était dit sur le ton de la conversation. Pas de jugement.

- Au moins, grâce à vous j'ai pu m'amuser un peu. Avez-vous senti le pouvoir de leur agonie ? N'était-ce pas délectable ? Les limaces qui s'amusent à torturer les plus faibles sont délicieuses quand elles découvrent qu'il y-a plus forte qu'elles et qu'elles vont mourir.

Lunariss eut un petit rire cristallin. Son pouvoir se gorgeait de la vie et du sexe mais comme tout bon Sith, elle savait apprécier un bon carnage. Elle arrivèrent devant un bar : le "Kitty Danceclub" dont le logo représentait une humaine à quatre pattes avec des oreilles de chat, une nuisette qui jouait avec une pelote de fil. Lunariss passa franchement son bras sous celui de la fille et l'entraina sans lui laisser le temps de protester. Le vigile, un Nikto plutôt costaud, les reluqua et les laissa passer. Elles pénétrèrent dans un bar à strip tease. Lumières tamisées, un bar avec un néon bleu, une estrade avec une barre sur laquelle s'effeuillait une esclave twi'leck à la peau bleue. La sith soupira de bien être. L'énergie sexuelle de la pièce était palpable et il y-avait surement des backrooms pour de la prostitution, elle pouvait en sentir les effluves. tout en observant les réactions de la fille aux cheveux rouges, elle la guida à une table dans un coin sombre et surtout tranquille. Elle se glissa sur la banquette en velours bleu roi.

- Vous avez des questions, j'en suis sûre. Allez-y.

Le regard de Lunariss allait de la twi'leck sur scène à la sensitive. Elle mordillait sans s'en rendre compte sa lèvre.
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Lun 3 Déc 2018 - 14:48
Elle était là, toute proche de moi, à me regarder droit dans les yeux, ne donnant l’impression de ne souhaiter qu’une seule chose. Une chose que je ne partagerais pas, pas ici, pas maintenant, et pas avec elle. Son pouvoir était puissant et grandissant. Je pouvais le sentir facilement du fait de sa proximité. Je n’avais croisé qu’une seule et unique personne avec un tel pouvoir, et il avait tenté de détruire mon foyer avec ses monstrueuses abominations. Cette personne était un potentiel danger pour ma personne, et je devais m’en méfier à chaque instant. Son approche n’avait pas été des plus nettes, et maintenant qu’elle reculait lentement, il me suffisait de regarder la manière dont elle attirait l’attention de la vermine avec son déhanché pour comprendre qu’elle avait une influence sur eux. Vous me direz, vu le peu de cervelles qu’ils devaient avoir dans le crâne, il était prévisible que ce soit un autre organe qui guide leurs pensées… Pourtant, il y avait clairement quelque chose avec cette twi’lek, et je devais à tout prix m’y soustraire. Elle restait néanmoins la seule personne « amicale » des environs, et je la suivis donc selon le petit accord tacite que nous avions conclu.

Nous traversâmes la foule en rogne sans qu’elle ne prenne la moindre mesure contre nous. Ils étaient presque tous hypnotisés par la démarche provocatrice de la peau rouge et restèrent donc là sans bouger et j’en profitais pour les étudier plus en détail. Je ne m’intéressais pas à leur personne mais plutôt à leurs tenues et leurs équipements. Les armes qu’ils avaient à a ceinture et que certains devaient sans doute cacher dans leur veste m’étaient inconnues mais du même acabit que celle que ma victime avait tenté de dégainer. Il n’y avait pas de sabre ni de lames. Aucune arme connue sur Keshtah, Alanciar ou Eshkrene.

« Un instant. »

Nous avions fait seulement quelques mètres dans la ruelle lorsqu’elle s’arrêta à nouveau. J’écoutais son murmure puis je me retournais. La sith avait fait quelques pas dans la direction du groupe de racailles lorsqu’elle leva les mains au ciel. Je ressenti la Force être aspirer autour de nous, vers elle, au moment même où ses pieds décolèrent du sol. Je fus surprise par le soudain déchaînement de foudre qui semblait chuter du ciel et fis un pas en arrière. Mon regard glissa de la foule hurlant de douleur vers la twi’lek suspendue dans les airs. Je n’avais déjà vu un tel déchaînement de puissance qu’une seule fois, lorsque Remulus Dreypa avait détruit seul l’intégralité de la garnison d’Eorm. Etais-je en face de l’une de ses semblables ? Si oui, alors nous étions tous en danger.

J’avisais finalement le tas de cadavres fumant que la peau rouge laissait derrière nous et je ne pus réprimer un sentiment primaire de satisfaction à voir cette vermine inutile joncher le sol. Mon regard mordoré brilla plus intensément pendant un instant. Ils n’étaient en rien utile à la société, à laquelle ils nuisaient. Ils avaient eu le sort qu’ils méritaient. La méthode employée, par contre, me semblait plus qu’excessive et pas discrète pour un sou. Je fis un tour d’horizon à la recherche d’autres témoins ou de personnes alarmées par les hurlements de détresse, avant d’entendre de nouveau la voix de la peau rouge :

« Venez, je vais vous offrir un verre. »

Un frisson me parcouru lorsqu’elle me toucha subrepticement le bras, et fit naître en moi non pas de l’attirance mais un sentiment de rejet soudain dû à une crainte nouvelle qui se mua en une remarque guère réfléchie et purement orgueilleuse. On ne me touchait pas. Pas sans mon autorisation.

«Au moins, grâce à vous j'ai pu m'amuser un peu. Avez-vous senti le pouvoir de leur agonie ? N'était-ce pas délectable ? »

« Si vous comptiez m’impressionner, sachez que j’ai connu bien plus surprenant que votre petit tour. Sans parler qu’au lieu de nous faire passer inaperçu, vous avez sans doute alerté tous les baroudeurs du coin. »

Mon regard se fit menaçant l’espace d’un instant, avant que je ne secoue légèrement la tête. Je chassais mon envie de la remettre à sa place car la cause de mon malaise n’était pas son action meurtrière, que je pouvais aisément cautionner, mais bien le mouvement fait dans ma direction. Je n’étais pas n’importe qui, et encore moins une femme facile que l’on pouvait sans doute trouver au coin de cette rue.

« Ce n’est pas que ça me dérange, bien au contraire. Cette vermine ne servait pas la société, elle ne méritait pas de vivre. Tant mieux si cela a pu vous distraire. »

Je fis un pas en arrière, et je levais le bras sur ma gauche pour l’inciter à reprendre notre marche. Cet incident ne devait pas remettre en question le fait que j’avais accepté de la suivre pour qu’elle me sorte de cette situation. En y repensant, j’aurais pu m’en sortir toute seule contre cette racaille mais c’était son irruption au cœur de la situation qui l’avait rendu incontournable. J’ignorais tout d’elle, tout comme je ne connaissais rien à l’environnement qui m’entourait. Tout semblait si… technologique, si évolué. Le ciel était parcouru par une multitude d’appareils qui allaient et venaient, comme ce que j’avais pu voir à Tahv lorsque Parlan avait fait décoller le vieux vaisseau jedi caché sous les jardins du palais de mon père.

La Force avait-elle pu réellement me transporter ailleurs dans l’espace, comme elle l’avait fait avec le Omen lors de la guerre de Naga Sadow ? Pouvait-elle m’avoir transporté sur un des mondes qui étaient référencés dans le vaisseau jedi ? Je n’arrivais pas à le concevoir. Nous n’allâmes guère loin du bâtiment où je m’étais réveillé, et l’environnement n’avait guère changé. J’avais l’impression de croiser les mêmes personnes et les mêmes… commerces, dont seules les devantures changeaient.

« Tout ici est-il si… dépravé ? » lâchais-je pour moi-même, révulsée.

Ce genre d’endroits ne devraient pas exister. A Thav, je les aurais faits fermer dans le sang, à titre d’exemple. La dépravation entraînait une forme de déchéance. C’état un danger, au même titre que la criminalité.

La peau rouge m’attrapa subitement et fermement le bras alors que nous arrivions devant une enseigne guère plus recommandable que les autres. Ce mouvement quelque peu intime et qui entraînait une proximité que je refusais fit grimper ma frustration et mon aversion pour son comportement. Mais ayant besoin d’informations sur ce qui m’était arrivé, je ne pouvais pas tout simplement la laisser en plan. Elle avait des réponses que peu de personnes pourraient me fournir. Je pouvais le sentir, j’en avais la conviction. J’attendis que nous ayons passé le contrôle à l’entrée de l’établissement, dont je compris très vite l’utilité en voyant une femelle de la même espèce que la peau rouge danser sensuellement et en reniflant l’odeur de sexe qui empestait le lieu, avant de la repousser cette fois-ci avec fermeté, en nous déliant les bras :

« Ne refaites jamais ça. C’est compris ? »

Pour qui se prenait-elle, à m’opprimer de la sorte ? Je voyais clair dans son jeu, et ce depuis le début. Du moins, j’aimais à le penser. Ce lieu de discussion n’était pas anodin. Elle m’y avait emmené exprès. Oh elle pourrait essayer autant qu’elle le souhaitait, elle n’obtiendrait rien de la sorte de ma part. Maintenant que nous avions pris place l’une en face de l’autre, et non côté à côté, j’espérais bien qu’elle en avait pris la mesure.

« Vous avez des questions, j'en suis sûre. Allez-y. »

Enfin, les questions. Je fis en sorte de me concentrer sur elle et uniquement sur elle. Je voulais savoir ce qui c’était passé. Ce qui m’était arrivé. Le reste n’avait strictement aucune importance.

« Qui êtes-vous ? Je ne vous ai jamais vu, tout comme je n’ai jamais entendu parler de cette région. Où sommes-nous ?

Vous avez parlé de mon « arrivée ». Que je n’étais pas « chez moi. » Que vouliez-vous dire ? Tahv est-elle si loin d’ici ? »


Tahv. Mon foyer. Je m’y accrochais fermement malgré qu’à chaque instant de plus passé dans cet endroit. Je ne pouvais pas être ailleurs. C’était impossible.
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Takara Organa-Hilts
Mer 5 Déc 2018 - 22:13


Elle était mignonne à s’effaroucher du peu de contact entre elles. Cela amusait beaucoup Lunariss qui au final n'en avait que faire. Elle était tactile et si elle acceptait de ses égaux qu'ils minimisent le contact, les inférieurs étaient là pour son bon plaisir. Et là p'tite rouquine pouvait dire ce qu'elle voulait, elle était inférieure. Mais il ce point de détail serait pour plus tard.

Sur scène, la twi'leck s'effeuiller avec sensualité au rythme d'une musique lancinante. Ses mains glissaient le long de son corps et ses lekkus s'enroulaient gracieusement autour de son cou. Ses pieds chaussés de talons de douze bougeaient subrepticement, donnant le rythme à son corps de liane. Lunariss appréciait le spectacle.

Sans surprise Red lui balança une série de questions. Ces dernières par contre étaient précises et elle ne se cachait rien. Lunariss aimait les préliminaires et ce début de mise à nu lui convenait bien. Elle dessinait nonchalamment des arabesques sur la table. Il fallait s'y connaître en sorcellerie sith pour y deviner des symboles augmentant la tension sexuelle de la danseuse. Tout en continuant, elle planta son regard luisant dans celui de la jeune femme. Il était assuré et avait une pointe de quelque chose d'envoutant. Sur son visage flottait un sourire.

- Je suis Lunariss, Dame Noire des Sith. Quelle tristesse que vous ne m'ayez vu avant mais je vous en prie, vous pouvez m'admirer maintenant que vous m'avez toute à vous.

Sur scène la danseuse avait finit par se mettre à nu et les billets pleuvaient à ses pieds. Il y-avait toujours de riches hères et même des pauvres pour un moment de rêve. La sith allait leur en offrir un.

- Actuellement vous êtes avec moi, cela devrait vous ravir mais précisément nous sommes dans un club de strip-tease du Quartier Rouge de Nar Shaddaa une planète sous contrôle du Cartel des Hutts.

La danseuse s'enroulait maintenant autour de la barre de danse dans des position de plus en plus suggestives et sexuelle. Bientôt elle n'y tiendrait plus. La dame noire ralentis ses arabesques, se gorgeant de la tension émanant de la twi'lek et des clients qui étaient là pour profiter du spectacle.

- Je n'ai jamais entendu parler de Tahv et pourtant je possède une bibliothèque assez importante.

Ce qui était un euphémisme puisque Lunariss possédait les archives de Kaas City, du moins ce qui avait survécu et celles du Temple Noir. Lunariss suspendit ses gestes tandis qu'un serveur approchait. Elle lui commanda télépathiquement deux verres de vin d'Alderande qu'il ramena bien vite.

- Vous êtes arrivée par une faille dans la Force, ça lui arrive de temps en temps. Nous avons essayé de comprendre mais personne n'a jamais compris ce qu'il lui arrivait. Elle projette des sensitifs venu du passé ou du futur chez nous, ce qui est tout de même sacrément ennuyeux... sauf quand ce sont de jolies flammes comme vous que nous trouvons. je serais plus que ravie d'en savoir un peu plus sur vous... dans un but de vous établir une chonologie bien sur.

Lunariss leva son verre :

- A votre arrivée Mademoiselle ?
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Ven 7 Déc 2018 - 16:14
« Je suis Lunariss, Dame Noire des Sith. Quelle tristesse que vous ne m'ayez vu avant mais je vous en prie, vous pouvez m'admirer maintenant que vous m'avez toute à vous. »

Une Dame Noire des Sith ? J’haussais un sourcil et offrait à la Twi’lek un regard intrigué. Je n’avais lu ce terme que dans les légendes ou les plus anciennes archives de Kesh. Heureusement que j’avais bien appris les leçons d’histoire que mon père m’avait dispensé, où je ne n’aurais sans doute pas réagi de la sorte. Personne n’avait eu l’audace de s’autoproclamer ce titre, et les Condamnés ne se seraient jamais présentés de la sorte. Lunariss devait avoir quoi, une vingtaine d’année ? Son pouvoir était puissant, oui. Je pouvais le sentir se diffuser autour d’elle, mais ce n’était la puissance brute seule qui faisait de vous un véritable dirigeant. Cet avis ne tenait qu’à moi et je ne connaissais pas encore le passif de cette twi’lek pour dresser un portrait fiable mais mon éducation, la culture de la Tribu, et mon expérience me laissait à penser qu’elle se surestimait peut-être. Après tout, c’était une étrangère. Seul les humains sith pouvaient prétendre au pouvoir sur Kesh…

« Il n’y a plus eu de Seigneur Noir des Sith depuis le temps de Naga Sadow, et ça fait déjà deux mille ans maintenant… Comment pourriez-vous être ce que vous prétendez être, dans ce cas ? » demandais-je calmement, et sans la moindre animosité.

Je persistais à croire que j’étais toujours sur Kesh. Peut-être loin de Tahv, sur un continent lointain et inconnu, mais toujours sur Kesh. Je fixais Lunarris de mes yeux mordorés, l’étudiant aussi bien physiquement que mentalement en sondant plus activement son aura obscure. J’ignorais complètement notre environnement pour ne pas me laisser distraire par la danseuse qui avait commencé à se dévêtir de façon inconsidérée et devait très probablement être nue à l’heure qu’il est. J’essayais de ne pas sourire aux avances faites par la twi’lek mais je ne pus retenir un petit rictus amusé à la voir ainsi tenter de m’attirer. Décidément, elle ne s’arrêtait jamais.

J’y restais plutôt insensible, bien que j’eusse pu remarquer depuis notre arrivée que Lunariss agissait sur la danseuse, et ce sans que je ne comprenne comment. Je pouvais sentir la Force, profondément obscure, se déverser entre elle mais je ne savais comment interpréter cette influence.

« Actuellement vous êtes avec moi, cela devrait vous ravir mais précisément nous sommes dans un club de strip-tease du Quartier Rouge de Nar Shaddaa une planète sous contrôle du Cartel des Hutts. »

« Une autre planète ? »

Je pris un air encore plus circonspect, alors que les mots « Quartier Rouge, Nar Shaddaa » mais surtout « planète » étaient prononcés. J’étais sur une autre planète ? C’était tout simplement impossible, et ce malgré les évidences ! Je ne pouvais pas avoir été transporté dans le temps et dans l’espace d’un claquement de doigt. Je me redressais dans le fauteuil de velours et laissais mon regard glisser vers la danseuse et ses courtisans. Je fis la moue de dégoût, ce que je voyais se devant d’être réservé à l’intimité et non être effectué en public. Cet endroit était dégradant, et si toute cette planète était comme ça, si c’était bien ne autre planète et non un mensonge, alors je prendrais volontiers le premier moyen de transport qui m’en éloignerait. Et ce fameux « Cartel des Hutts », c’était quoi ? Une organisation ? Des bandits ? Un gouvernement ? Qui commandait réellement, ici ?

Avec toutes ces révélations, la réaction de Lunarris au sujet de Tahv ne me surpris pas. Si Nar Shaddaa était une autre planète, alors sa population devait tout ignorer de la Tribu, de Kesh. A moins que nous soyons parvenus à quitter la planète depuis le temps ? Car je ne pouvais pas être dans le passé. Au mieux étais-je dans le présent mais la technologie que j’avais vu jusqu’à maintenant me semblait bien trop étrange, bien trop avancée pour y être encore.

J’avisais l’aller-retour du serveur, qui revînt avec deux verres de vin. La Twi’lek devait probablement avoir utilisé la télépathie pour passer commande, nous faisions la même chose sur Kesh avec les serviteurs keshiris. Je remarquais également que la Force cessa de se diffuser entre Lunariss et la danseuse au moment même où la Twi’lek cessa de jouer avec ses doigts sur la table. Intriguée, j’inclinais très légèrement la tête mais je restais silencieuse face à un phénomène que je ne parvenais pas à expliquer. Il était clair pour moi qu’il y avait là un lien de cause à effet, que la sith agissait sur elle de cette manière, mais j’ignorais exactement comment.

J’acceptais le verre qui m’était tendu par le serveur sans rien dire et attendit qu’il reparte. La rouge avait repris son explication en allant cette fois-ci droit au but.
Des failles dans la Force. C’était donc ça, ce qui m’étais arrivé ? La Force m’avait happé hors de mon temps, de mon époque, pour me projeter ici ? Dans quel but ? Pour quelles raisons ? Elle affirmait ne pas avoir les réponses à ces deux dernières questions, mais elles devaient bien exister, quelque part. A condition que tout ceci ne soit pas un énorme mensonge… Ou une hallucination étrangement trop réelle.

« Je serais plus que ravie d'en savoir un peu plus sur vous... dans un but de vous établir une chronologie bien sûr. »

Une chronologie, mais bien sûr ! C’était surtout un bon moyen de me soutirer des informations qu’elle ignorait, oui ! On entrait là dans le vif du sujet, et je comptais bien la jouer finement pour essayer d’en savoir plus, et donc de vérifier si ce qu’elle venait de m’expliquer était solide. Mais ça devait l’être, je devais l’admettre. La rupture entre ce que je connaissais avant mon exploration du Omen et ce que j’avais pu entrevoir depuis quelques dizaines des minutes était saisissante. Lui donner quelques informations à mon sujet me permettrait peut-être dans savoir plus sur ce qui m’était arrivé, mais surtout comprendre où j’étais, mais surtout à quelle époque exactement.

Je soulevais don mon verre en hochant la tête, avant de le porter doucement à mes lèvres pour en goûter le vin sans trop en prendre. Je me méfiais toujours. Le serveur était venu sans qu’elle n’ait rien demandé verbalement. Elle pouvait très bien lui avoir suggéré d’empoisonner mon verre, ou que sais-je ? Le vin, néanmoins, ressemblait beaucoup à celui que nous avions commencé à produire sur le continent d’Alanciar, en un peu plus fruité…

« Hilts. Takara Hilts, sabre Sith et fille du Grand Lord Varner Hilts, dirigeant absolu de mon peuple. » répondis-je d’abord à sa question avec une contenance retrouvée et une fierté renouvelée.

Je souriais légèrement, avant de passer une main distraite le long de ma chevelure rousse.

« Vous avez dit ne pas connaître la capitale Tahv, vous ne devez donc pas connaître la planète Kesh. Dans ces conditions, il va m’être difficile de vous fournir des détails qui pourront vous être utile, à l’exception de ce que je vous ai déjà dis à propos de ce Naga Sadow. »

Je posais mon verre avait avoir goûté une nouvelle gorgée de vin, et portait mon regard vers le plafond un instant, avant de plonger de nouveau mes yeux mordorés dans ceux de la Twi’lek. Je ressentais la tension sexuelle qui régnait dans le club. Il était facile de prévoir ce qui allait se passer, mais cela ne me concernait pas.

« Vous êtes la première sith que je rencontre qui ne soit pas native de Kesh. Et qui ne soit pas humaine. Nous sommes les seuls à y maîtriser la Force… »

Mensonge. Dreypa était sith. Je l’avais affronté alors qu’il menaçait de tout détruire. Nous l’avions tué avec Parlan. Nous avions sauvé Kesh et nous étions devenus des héros célébrés par tous. Dreypa n’était pas natif de Kesh, tout comme elle. Peut-être en avait-elle entendu parler ? Si oui, c’était peut-être là un moyen de me prouver sa bonne foi. Si seulement cette chose existe chez les siths...

Je croisais les jambes, et posait une main sur la banquette de velours, avant de poser la question test :

« Vous dîtes posséder des archives. Avez-vous entendu parler d’un certain Remulus Dreypa ? Son nom revient dans plusieurs de nos légendes… »
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Takara Organa-Hilts
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Ven 4 Jan 2019 - 14:37


Lunariss s'amusait des réactions de la nouvelle arrivée. Méfiante, elle ne voulait pas trop en dire. Mais dans sa situation la rétention d'information ne facilitait pas les choses. La twi'lek pencha la tête sur le côté d'un mouvement naturellement sensuel.

- Naga Sadow. Oui ça fait un bail qu'il est mort lui. De mémoire, quelque chose comme cinq millénaires. Donc je dirais que vous venez d'à peu près 3000 ans en arrière plus ou moins quelques siècles.

La sith avait repris ses dessins mystiques et de nouvelles vagues de sensualités touchaient les danseuses. La première avait été rejointe par deux autres, une humaine à la peau laiteuse et une zabrak à la peau rougeoyante. Toutes trois dansaient autour de la barre, simulant une danse érotique. Le pouvoir de Lunariss les caressa, attisa leurs terminaisons nerveuses et électrisa leurs peaux qui se frôlaient. Bientôt la simulation fut dépassée et leurs touchers se firent plus réels.

- Donc vous venez d'une planète oubliée et d'un autre temps. plus vite vous accepterez cette réalité et plus vite vous pourrez vous adapter.

Lunariss porta son verre à ses lèvres pulpeuses et but une gorgée. Ses yeux se posèrent sur la jeune femme.

- Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas la première et vous ne serez probablement pas la dernière que la Force arrachera à son temps. Le Directeur de l'Académie Sith vient du passé par exemple ainsi que le Seigneur Scourge. Il y-en d'autres. Et il se passe la même chose chez les jedis. En bref, toute personne un tant soit peu sensible à la Force peut se retrouver dans ce temps et en être arraché en même temps.

Lunariss laissa alors la femme s'exprimer, contemplant le spectacle sur la scène. les trois danseuses avaient entamé un ballet de mains, de baisers et de passion. Les quelques spectateurs étaient pour l'instant encore bien sage, plutôt ébahi par cette danse mais tôt ou tard ils succomberaient à l'appel comme out un chacun dans cet établissement. Les gens étaient si faible face à la sorcellerie de la luxure. Mais la sith avait tressé une bulle autour de leur table, elle ne forcerait pas la nouvelle, elle aimait que ses conquêtes soit parfaitement volontaires, elle en tirait bien plus de plaisir et de pouvoir.

- Remulus Dreypa, non. Ça me dit rien mais mon Maître aura peut être des informations. Il faudra aller jusqu'à ma planète si vous souhaitez en parler avec lui, il ne peut pas voyager.

Kallig était à jamais lié au temple Noir et s'il pouvait se déplacer sur Dromund Kaas, nous savions que les rituels qui le retenait là étaient bien trop puissant pour qu'il puisse être libéré.

Alors que la sith allait ajouter quelque chose, son corps se raidit et son esprit fut emporté dans les archives de Kaas City. Un vieil homme pianotait sur un ordinateur quand soudain il fut avalé par une faille. La vision fut intense et brève. Le sort qu'elle lançait fut brisé mais les débats étaient bien trop engagés pour que les clients et danseuses y mettent un terme d'eux-mêmes. Le souffle court, elle haletait. Son regard brillait d'une lueur jaune surnaturelle. Sa main la brûla et elle lâcha le verre qu'elle tenait tandis que le rituel de serment se dissipait et des lueurs violettes s'en échappèrent. Des gouttes de sueur perlaient sur le corps sublime et parfait de la twi'lek.
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Sam 5 Jan 2019 - 17:29
Naga Sadow, mort depuis cinq mille ans. J’encaissais la nouvelle avec étonnement, même si après ce que j’avais vu depuis mon tout récent réveil je devais me douter que ce devait être vrai. Cela voulait dire, qu’effectivement, j’avais fait un bond de près de trois millénaires dans le futur. Tous les éléments semblaient aller en ce sens, et il m’était devenu difficile de le renier. Ce que je ne comprenais toujours pas, c’était pourquoi ? Pour quelles raisons la Force m’avait-elle choisie pour m’envoyer ici, à cette époque, et à cet endroit ? On m’avait toujours appris qu’elle n’agissait jamais sans raison, même si la connaissance de mon peuple sur la Force était assez limitée. Mes ancêtres avaient tout perdus lors du crash du Omen et le massacre des sith de sang pur.

« Trois millénaires… Je dois admettre que tout ceci me dépasse. Mon monde est effectivement perdu, oublié. Il l’est depuis cette époque où le vaisseau de nos ancêtres s’est écrasé, et personne n’est jamais venu nous chercher, tout comme nous n’avons jamais pu le quitter. »

La rouge venait de reprendre ses arabesques qui n’avaient aucun sens pour moi et je ressentais de nouveau la Force tordre autour de nous. Mon regard glissa immédiatement vers les danseuses, qui étaient indéniablement la cible de cette nouvelle manifestation que générait je ne sais de quelle manière la sith. J’étais à la fois émerveillée et inquiète de ce que je pouvais observer car personne sur Kesh n’était capable d’influencer les autres de cette manière, pas même mon père ou un quelconque Lord.  La manifestation de la Force, cependant, ne m’étais pas totalement étrangère. Dreypa, encore une fois, était une référence dans ce domaine puisque la Force s’était déjà courbée de cette manière lorsqu’il avait fait surgir les léviathans du fond de la caldera pour les lancer contre les forces militaires alors dirigées par ma mère. L’inquiétude reprit soudainement l’ascendant sur la fascination et je me redressais, prenant une nouvelle gorgée en écoutant la suite des propos de la twi’lek à la peau rouge.

Elle me regardait désormais et la question me brûlait les lèvres. J’avais envie de savoir ce qu’elle faisait actuellement avec la Force, comment, et dans quel but. Elle était forcément à l’origine de ce qui se produisait. Je m’inquiétais de pouvoir être atteinte par ce qui frappais actuellement les danseuses et commençait doucement à se répandre aux clients qui les observaient. Du coin de l’œil, je pouvais déjà en voir plusieurs qui grimpaient sur la piste de danse alors que les danseuses se lançaient dans des manœuvres plus passionnées et attentionnées. Mon regard revînt se fixer sur la twi’lek, d’abord pour lui répondre :

« Tout les siths viennent-ils du passé ? Il n’en existait plus, à cette époque ? Qu’en est-il de cette galaxie ? Je ne l’ai jamais exploré, nous n’en avons jamais eu la capacité. J’aimerais vraiment en savoir plus sur elle, le statut des sith, de ces… jedis. Bref, de quoi m’intégrer puisque je dois rester. En échange, je vous en dirais plus sur d’où je viens, et qui je suis. »

Un prêté pour un rendu. J’étais toujours méfiante, mais j’avais définitivement besoin d’informations. De toute manière, je ne risquais pas de mettre grand monde en danger. Je ne savais pas si ma planète existait encore, et mon peuple avec et même si c’était le cas, je n’en connaissais pas la position.

Déjà, la rouge affirmait ne pas connaître de Dreypa, ce qui confirmait un peu plus le fait que je n’étais plus à mon époque, mais dans un temps plus lointain. Je notais également sa proposition, bien que je n’eusse pas besoin de fouiller dans les archives pour connaître le passé de cet individu dont j’avais cité le nom uniquement pour tester la rouge. Je connaissais déjà tout ce qu’il y avait à savoir de ce fou de Remulus Dreypa.

Je m’attendais à ce que Lunariss me réponde, mais cette dernière se raidit sous mon regard comme si elle venait d’être frappée à mort dans le dos, comme si quelque chose venait de la pétrifier sur place. Ça ne dura qu’une poignée de secondes, mais ce fut suffisant pour que je pusse noter le reflet jaune intense de ses yeux, et sa main qui venait de renverser son verre était couverte d’une lueur violette qui semblait s’en échapper. Je m’étais instinctivement levée de ma banquette, une main posée sur mon arme, pour me pencher un peu en avant.  

Je ne devais rien à cette femme, et l’envie était grande de la laisser là à son sort, haletante. Mais qu’aurais-je fais ensuite ? Je ne connaissais rien de la galaxie à l’exception de Coruscant, dont j’avais entendu à mainte fois le nom sortir de la bouche de Dreypa et de Parlan. La rouge m’était encore indéniablement utile, à condition qu’elle fut encore en état de faire quoi que ce soit.

« Est-ce que tout va bien ? Votre main… » dis-je, en pointant du doigt sa main et ce tout en restant sur mes gardes, toujours méfiante.
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Ven 11 Jan 2019 - 19:19


Lunariss savait que ce qu'elle ressentait là était infime comparé à ce qu'elle aurait pu ressentir si l'un d'entre eux avait brisé de sa propre volonté le lien de sang. Elle regardait les bulles de lumières violettes qui quittait sa main comme autant de promesses de pouvoirs et connaissances qui lui échappaient. Takara était là et Lunariss posa son regard sur la fille. Elle pouvait sentir sa méfiance. mais elle avait besoin d'un conduit pour le pouvoir. La sith fit un effort pour retirer son regard de la fille. Non elle ne dévorerait pas la sensitive. Elle reporta sur les yeux vers la scène orgiaque puis tendit les mains vers les participants.

Lunariss lâcha la bride à sa faim. Les rythmes s'accélèrent, les soupirs et les râles se firent plus profonds, les corps se tendaient. Une danse infernale et sensuelle. La sith se leva et rejoignit la scène et telle une succube se plaça au milieu de l'orgie. Le pouvoir était en fusion et des auras vaporeuses violettes tourbillonnaient autour d'elle, s'élevant d'eux à ses pieds. Elle avait besoin de se renforcer, elle ne pouvait pas être faible alors, elle leur prit tout. Les poussant au plaisir et à l'orgasme, elle absorba leur jouissance, absorba leur vie, absorba leur partage. Elle se gorgea de leur Passion. Elle était luisante, belle et sensuelle drapée et revigorée de leur Luxure. Tandis qu'elle quittait la scène, elle les laissa là. Ils l'avaient bien servis, elle ne les tuerait pas.

Jetant quelques crédits sur le comptoir, elle fit signe à Takara :

- Venez, nous allons prendre la route du Spatioport. Si vous le souhaitez je peux vous conduire à ma planète mais e pense que vous serez plus intéressée par ma destination.

La sith se dirigea vers la sortie et dit :

- Le centre de la galaxie, Coruscant. Les festivités pour la Fête de l'Empire vont pas tarder à commencer. Quand à votre question sur les Siths, si il y-en a de ce temps, moi par exemple.

Souriante et pleine de fougue, elle fit un clin d'oeil à Takara et sortie du "Kitty Danceclub". A l'extérieur on ne savait toujours pas si on était le jour ou la nuit à cause de la pollution visuelle et la saturation lumineuse de Nar Shaddaa. Lunariss attendit de voir ce que Takara déciderait.
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Lun 14 Jan 2019 - 0:14
Je n’avais aucune idée de ce qui venait de lui arriver, n’ayant jamais subi ce genre de choses. En revanche, je savais lorsque je me trouvais face au danger et le regard que la twi’lek me portait en cet instant était plus qu’énonciateur de la menace qu’elle représentait soudainement. Je pouvais voir le désir dans ses yeux alors que la puissance de la Force se décuplait autour de nous. Je la fixais, prise par la peur, incapable de déterminer ce qui allait suivre. Mes mouvements ne furent que réflexes, ma dextre s’emparant de mon sabre, prête à dégainer pour faire face à ce que je ressentais comme une menace.

Je détournais pourtant son regard vers la scène et un profond soulagement se répandit en moi alors que le carcan oppressif de la Force se détournait vers d’autre proies, que le danger se faisait moins imminent. Je sentis le déchaînement, orienté vers les danseuses et leur cour et je me tournais de côté. Mon sabre lame éteinte en main, j’assistais à un spectacle des plus étonnant mais aussi des plus effrayants. Cette femme était réellement dangereuse, peut-être autant que le sith que j’avais pu affronter sur Kesh et qui avait manqué de tous nous détruire. J’avais été bête de la sous-estimer et de vouloir temporiser ses ardeurs à notre arrivée. J’avais de la chance, au final, qu’elle ne m’ait pas tout simplement brisé en deux à la première de mes remarques.

Le regard rivé sur elle, je n’avais même pas fait attention aux autres. J’avais senti l’échange entre eux et la sith, le fait qu’elle se… nourrissait ? - Oui, c’était bien le terme, je n’étais pas folle – qu’elle se nourrissait de leur essence, de leur vie, de leur… plaisir ? Lorsque mes yeux osèrent quitter la sith du regard, que je reprenais réellement conscience de mon environnement, je réalisais que les participants, à l’exception de la twi’lek elle-même, jonchaient le sol autour d’elle. Oh ils n’étaient pas morts, mais vidés comme ils l’étaient, c’était tout comme.

- Venez, nous allons prendre la route du Spatioport. Si vous le souhaitez je peux vous conduire à ma planète mais je pense que vous serez plus intéressée par ma destination.

Ce fut presque mécanique, mais je fis les quelques pas me permettant de quitter notre coin et de la rejoindre vers la sortie. J’avais raccroché mon sabre. Quitter cet endroit avait sans doute été la meilleure idée que la rouge avait pu me proposer et je me dépêchais de sortir tout en l’écoutant.

- Le centre de la galaxie, Coruscant. Les festivités pour la Fête de l'Empire vont pas tarder à commencer. Quand à votre question sur les Siths, si il y-en a de ce temps, moi par exemple.

Coruscant ? Elle venait de dire Coruscant ? Mes yeux s’illuminèrent, donnant un peu plus d’éclat à mes pupilles mordorées. Elle connaissait Coruscant ?

« Coruscant, vous avez dit ? Je ne connais pas votre planète mais ce nom-là par contre, je l’ai déjà entendu à plusieurs reprises. Lorsque Remulus Dreypa a voulu détruire mon monde, et lorsque Parlan a détruit notre seul moyen de quitter notre planète. »

Je déglutissais en réalisant ce que je venais de dire, mais après tout ne lui avais-je pas affirmé que j’allais lui en dire plus sur moi, sur qui j’étais et d’où je venais, si elle m’en disait plus sur les sith et sur l’état de la galaxie ? Une fois encore, je ne risquais pas de mettre des connaissances en danger. Il me suffisait de regarder autour de moi pour me rendre à l’évidence que je n’étais plus à la maison, et encore moins à mon époque. Si elle pouvait m’aider, alors je devais lui en dire plus. Au pire aurait-elle une histoire supplémentaire à raconter si elle refusait de m’en dire plus.

Je l’invitais donc à me guider vers ce… spatioport, avant de reprendre plus calmement :

« Oui, j’ai connu cet individu. Il ne faisait pas que partie des légendes de mon monde. Il était parmi ceux qui ont débarqué les premiers sur Korriban et qui ont fait plier les peaux rouges sous leurs bottes. Lorsqu’ils ont découvert Kesh, bien avant notre arrivée, ils étaient poursuivis par des jedis. Leur guerre a ravagé la planète mais finalement les deux camps ont fait la paix. Dreypa a refusé, et a été enfermé dans une sorte de prison dans une relique jusqu’à ce qu’un membre de ma tribu, qui souhaitait renverser mon père, ne le libère. »

Je fis une pause. Mon regard glissait de droite à gauche alors que je me maintenais à la hauteur de la rouge.

« J’étais la responsable de la police dans la capitale et des services de renseignement en général. Je maintenais l’ordre, et j’ai dû faire face à ce monstre. Dreypa voulait le pouvoir pour lui-même et a déchaîné des abominations contre nous. Il ne cessait de répéter qu’il voulait détruire Coruscant, la République et les Jedi. Mais alors que tout semblait perdu, nous l’avons vaincu. Je l’ai vaincu et sauvé mon monde, ma tribu, par la même occasion. »

Nouvelle pause. Ce que je devais dire devais l’ennuyer… Je ne savais même pas si la Tribu existait toujours, et s'ils avaient atteint les étoiles...

« Je suis devenu le bras droit du Grand Lord, la main exécutrice de mon père. J’étais en train d’explorer l’épave du vaisseau qui nous avait échoué sur ce monde deux mille ans auparavant, et je me suis réveillée ici. Mais je suppose que ce que j’étais n’a pas beaucoup d’importance pour vous…

Que pouvez-vous me dire de cet Empire ? Est-ce celui des Siths ? »

_________________


My home ! Where is my home ? [PV Darth Lunariss & Takara Hilts] Taka-sign-4
Spoiler:

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#C4370B
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Takara Organa-Hilts
Mar 29 Jan 2019 - 15:13


Lunariss se sentait bien. Ce n'était pas souvent qu'elle se nourrissait à la source de son pouvoir. Sa beauté sensuelle donnait aux rues un éclat plus attrayant que leur gris illuminé par les néons. Takara sortie et lui emboîta le pas. Bien, elle en avait plus en elle qu'elle voulait le dire. Le pagne de la sith dansait autour de ses jambes et les lekkus ondulaient dans son dos. Elle écoutait ce que raconter la jeune femme sans en avoir l'air. Ainsi donc, tout un peuple dominé par des utilisateurs de la Force attendait sur une planète primitive. Voilà une information très intéressante. Ils n'avaient pas la technologie du voyage spatiale. Une planète que l'Empire aurait tôt fait d'annexer... cela ne devait pas arriver, sous aucun prétexte Sidious ne devait savoir cela.

- Les peaux rouges ? Vous voulez parler des Siths de sang purs ? il n'y-en a quasiment plus aujourd'hui. Le seul que je connaisse est le Seigneur Scourge, un très puissant sith venu du passé. Quand à Korriban, c'est là que se trouve l'Académie des Sith. Quand aux jedis, ils sont ici considérés comme des terroristes et sont alliés à l'insecte nécessaire de toute machine impériale : une opposition sous forme de rébellion, faible et désorganisée.

La jeune femme enchaina sur son propre CV. Intéressant, une sorte de mélange entre une Furie de l'Empereur et d'un Cerbère. Elle ferait un excellent seigneur sith une fois qu'elle serait correctement formée. Peut être même qu'elle pourrait tenir un poste important, un lien entre je ne sais plus quel bureau des services secrets et le conseil noir. M'enfin, elle aurait beaucoup de chemin pour cela.

Elles arrivèrent à une station de taxi speeder et la twi'lek monta dans l'un d'entre eux.

- Spatioport Mezenti s'il vous plaît, dis-je au chauffeur humain en lui faisant un clin d'oeil sexy.

La coque du speeder se ferma et il commença à s'élever pour rejoindre une des nombreuses files de véhicules volants. La sith s'installa sur le cuir rèche comme s'il s'était agit du plus luxueux et fin des tissus.

- Que dire de Coruscant. C'est le centre de l'empire Galactique. Ici nous sommes dans ce qui est communément appelé l'espace Hutt. C'est une zone de la galaxie dirigées par des larves géantes qui puent mais sont extrêmement riches et ... créatives.

La créativité des Hutts. Lunariss aimait bien cette façon de dire les choses. Ces larves étaient ce qu'ils se faisaient de mieux en terme d'hommes d'affaire, ils n'avaient pas peur d'aller sur les plates bandes de leurs voisins, possédaient des réseaux immenses, une fortune à faire pâlir d'envie n'importe qui, certains étaient des scientifiques de génie. Mais tous avait un pont commun : ils n'avaient aucun moralité. Un Hutt est un individualiste dont la seule ambition dans la vie était de devenir le plus puissant, le plus riche, le plus intelligent etc... d'entre eux. Mais surtout chaque hutt est membre du Cartel des Hutt, puissance politique, économique et... mafieuse. Enfin heurusement que ces saleté étaient là, cela évitait à Lunariss de passer par des canaux un peu trop officielle pour ses commandes et c'étaient tant mieux.

- Mais les Hutts sont intelligents, ils ne s'attaqueront pas à l'Empire. étrangement, leur coin de la galaxie fait partie des plus stables politiquement. Quand à l'Empire des Siths, il n'existe plus depuis longtemps. L'Empire actuel est dirigé par l'Empereur Palpatine, sith connu sous le nom de Darth Sidious.

Le regard de la twi'lek se fixa sur Takara.

- Je ne vous ferais pas l'affront de vous dire ce que vous devez en penser. Ne comptez pas sur moi pour vous dire combien cet Empire est le plus fort ni combien c'est le plus injuste. Je ne fais que la politique nécessaire pour que l'on ne vienne pas ennuyer mon coin de Paradis. Je n'ai pas de point de comparaison. Enfin sauf dans les archives de Dromund Kaas et de Korriban mais ces dernières sont incomplètes. Il y-a un simulacre de Conseil Noir que l'Empereur a plus mis là pour occuper les puissants siths qui arrivaient, les occuper lui permet de ne pas les avoir dans ses jupes. L'Empire est bureaucratique à l’extrême de ce que j'en ai vu, très hiérarchisé et, point commun qu'il semble partager avec votre planète, raciste. La planète centrale est donc Coruscant. Faites attention à tout ce que vous dites là bas. Plus dangereux que l'Empereur lui-même et son armée, il y-a les services secrets de l'Empire. Ils servent à tout et pour tout : leurs missions principales étant la police et la police secrète. Néanmoins vous les retrouverez partout. Il n'y-a pas vraiment de justice dans l'empire, sit vous êtes coupables, soit innocents et les services secrets vous rangeront dans la bonne catégorie.

Lunariss réfléchit un moment puis ajouta :

- Hum, un point important, nous autres siths avons une réputation biaisée. L'armée ne nous aime pas après le séjour de Darth Plaguéis dans leur rang. Ne me demandez pas pourquoi je n'en sais rien donc méfiez-vous des militaires, ils se méfieront quoiqu'il arrive de vous.

Puis elle lui sourit :

- Quand à votre importance, ce sera à vous de la prouvez. Néanmoins si vous voulez un conseil, inventez un mensonge crédible. Si vous parlez de votre planète inconnue et sous-développée, qui sait si une flotte d'invasion n'y sera pas envoyée. Personnellement, moi je vous trouve mignonne, je pense que vous avez des capacités intéressantes mais vous semblez cruellement manquer d'entraînement à la Force. Sinon ça va ? Pas trop peur du vol ?
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Mer 30 Jan 2019 - 15:42
Cette twi’lek était définitivement bien étrange, à se déplacer sans gênes aux trois-quarts nue dans les ruelles de ce monde qui semblait de plus en plus décadent et dégradant de minute en minute, et c’était sans compter son énigmatique pouvoir lié à son extrême désir sensuel et… sexuel. Une femme comme je n’en avais jamais vu, et qui, si elle n’avait pas orienté ses facultés sur les danseuses et leur cour masculine, m’aurait probablement envoûtée avec facilité, et ce sans m’en rendre compte avant qu’il n’eût été trop tard pour faire machine arrière. Je n’avais jamais eu d’attirance pour les femmes, aucune pour celle-ci en particulier, et Parlan avait été ma seule relation vraiment sérieuse avec un homme, et pourtant mon regard ne cesser de se détourner vers cet être qui, il fallait l’admettre, était une très belle plante qui savait comment mettre en valeur ses atouts. Je comprenais pourquoi les hommes, et certaines femmes, se retrouvaient hypnotisée sur notre passage. C’était là une arme très redoutable, mais à mes yeux j’aurais plutôt dit une dépendance vu ce qui c’était produit dans le club avant notre départ. Quoiqu’il en fût, sa démonstration avait suffi à me convaincre qu’elle était réellement dangereuse et qu’elle ne plaisantait pas lorsqu’elle avait affirmé à mon arrivée être une Dame Noire.

Je l’écoutais attentivement, même si je laissais glisser mon regard de droite à gauche pour en apprendre plus sur cet environnement que je ne connaissais pas, ces devantures de magasins, ces lumières clignotantes et éblouissantes ou ces bruits inconnus qui en aurait effrayé plus d’un. J’offrais néanmoins un regard suspicieux, et étonné lorsqu’elle désigna les peaux rouges comme « de sang purs ». Sous-entendait-elle que nous étions tous, elle comprise, des parias ? Des imposteurs ? Savoir qu’ils avaient tous disparus à l’exception d’un seul me soulagea, cela voulait dire que certains secrets concernant les origines de ma tribu étaient bien gardés. Les explications qu’elle me donna sur l’académie des siths et sur le statut des jedis n’étaient pas tombées dans l’oreille d’une sourde, tout comme l’existence d’une rébellion contre cet Empire qu’elle avait mentionné plus tôt.  

Nous arrivâmes finalement devant une petite aire où étaient stationnés des petits appareils et la twi’lek n’hésita pas à monter dans l’un d’entre eux, à l’arrière avant de m’inviter à la rejoindre. Ce fut avec hésitation que je la suivis, prenant place à bord avant qu’elle n’indiquât une direction à notre chauffeur. Bien évidemment l’appareil était tout juste assez large pour deux personnes, et la rouge profita de la situation pour s’affaler sur la banquette de cuir, me forçant à me tenir partiellement contre elle pour garder une place décente et mon regard entendu dans sa direction n’y changea rien. Il était évident qu’elle profitait une fois de plus de la situation pour me titiller, mais ça ne fonctionnerait pas. Je n’appréciais pas vraiment le contact physique avec les autres, mais j’allais devoir m’y faire pendant quelques minutes… le trajet ne prendrait pas plus de temps, si ? Bref, passons…

Imaginez alors ma panique lorsque l’appareil se mit en branle et s’éleva à une vitesse ahurissante dans les airs, à l’instar d’un uvak mais fonctionnant à l’essence et vrombissant comme le Last Hope. J’écarquillais les yeux de surprise pendant quelques secondes, avant de rapidement faire l’analogie entre cette chose et l’appareil que Parlan avait crashé sur Kesh, à la différence que celui-ci ne devait pas être fait pour l’espace. Un rapide coup d’œil par-dessus l’habitacle pour observer l’immensité de la ville située sous nos pieds et je reprenais le fil de la discussion en me tenant le plus possible à l’écart du corps de la twi’lek, ce qui était assez cocasse considérant l’étroitesse de la banquette arrière. C’était donc quelque peu distraite que j’apprenais que Coruscant était toujours à cette époque le centre de la galaxie, une galaxie qu’une fois encore, je n’avais jamais vu auparavant, ou encore que nous fussions loin de celle-ci, dans un espace appartenant à… une espèce de larves géantes ?

La rouge put lire à cet instant tout mon dégoût se lire sur mon visage alors que j’imaginais dans ma tête des limaces géantes sauter sur un tas d’or tout en observant un cortège de danseuses en petites tenues, car c’était bien cela qu’elle entendait par « créatives », n’est-ce pas ? Dans tous les cas, s’ils parvenaient à maintenir la stabilité de leur espace sans chercher les problèmes avec cet empire si puissant dont elle me parlait, c’était qu’ils devaient effectivement être très intelligents. Ou malins. Mais les deux font souvent la paire. Le fait était que plus elle m’en disait, et plus je constatais mon ignorance. Il allait me falloir apprendre, et vite, si je ne voulais pas finir rapidement dans un fossé. Je ne comprenais pas tout, bien évidemment, mais il était clair que ce Sidious était tout en haut de la chaîne et que cet Empire était bien différent de ce que j’avais pu connaître auparavant.

Je m’étais donc contenté de rester silencieuse, avalant les informations pour les stocker quelque part dans un coin de ma tête et subissant ce regard envoûtant fixer sur ma personne. Je ne voulais pas l’interrompre, et attendit qu’elle ait terminé de donner son avis sur moi pour envisager de prendre la parole, toujours gênée par cette proximité inattendue dans ce « taxi ». Il faut dire que ma tenue faite en partie de pièces de plates légères n'aidait pas beaucoup. Je profitais de sa conclusion pour me lancer :

« J’ai… déjà voyagé dans un appareil de ce genre. Enfin, au-dessus, accroché à la coque, avant qu’il ne s’écrase… Mais je n’ai pas peur du vol. J’avais l’habitude de chevaucher des uvaks sur ma planète, ils me permettaient de traverser l’océan séparant les continents et d’intervenir plus rapidement sur tout le territoire d’Alanciar. En vérité, je trouve cet engin fascinant, mais trop étroit... »

Je détournais le regard pour observer l’extérieur pendant un bref instant avant de reprendre :

« Ma maîtrise de la Force est plutôt brute, je l’admets. J’ai quelques habitudes, que je maîtrise, mais le reste me vient assez spontanément. Je ne tiens pas à finir comme celui qui a voulu anéantir mon monde. Il me semblait… fou, et cette folie venait de sa maîtrise dans la Force, de ce que la Force lui a fait. C’est dangereux, et profondément destructeur. »

Je devais admettre que mon orgueil était revenu au galop lorsqu’elle avait parlé de mes capacités, mais elle avait raison de les nuancer. Je soupirais, refusant de commenter ce qu’elle venait de me dire sur cet Empire. J’avais très bien compris pourquoi ce Sidious souhaitait gouverner seul et avait évincé les autres sith en les plaçant dans ce « conseil ». Ma tribu c’était affronté pendant des siècles pour désigner un dirigeant, avant que mon père ne mette un terme au massacre en réformant le système. Et en transformant notre société en modèle méritocratique, et non lié à l’influence et à l’héritage.

« J’ai dirigé des services similaires, comme je vous l’ai dit et notre justice également était très… rigide. Je ne prenais mes ordres que du Grand Lord. Je saurais reconnaître ces individus, je ne m’en fais pas trop. C’est plutôt mon manque de connaissance de cette époque qui va me poser problème.
J’ai une question, justement. Si l’empire est dirigé par un sith, quel est notre rôle, à nous, en son sein ? A l’exception de ce Conseil dont vous m’avez parlé, bien entendu. Y avons-nous une place, au moins ? Et surtout, que pouvez-vous me dire sur ce Sidious ? Il doit être redoutable, pour être parvenu à se maintenir à la tête d’un Empire galactique. »


De ce que j’avais compris, Darth Lunariss cherchait à rester éloigner de la politique, mais elle devait tout de même en savoir un minimum, non ? J’avais cruellement besoin d’information, ne serait-ce que pour inventer une histoire crédible car elle avait raison sur un point : si cet empire était si fort, si injuste, et que l’armée n’appréciait guère les siths malgré que leur dirigeant en soit un, la connaissance d’un monde inconnu en regorgeant serait immédiatement prit pour cible pour mettre au pas la menace. Fort heureusement, j’ignorais la position de mon monde, et je ne savais même pas s’il existait encore…

« Si Coruscant est loin d’ici, j’imagine que nous allons prendre un vaisseau ? Votre vaisseau ? »

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Mer 6 Fév 2019 - 23:06


- Des uvaks ?

Lunariss n'avait jamais rien lu ayant trait à cette espèce. Pour sa culture, elle invita Takara à lui détailler un peu la bestiole. La créature avait l'air fascinante. Cela renvoya la jeune twi'lek à son terentatek. Elle se souvenait de la première fois qu'elle avait rencontré, comment était né leur amitié et comment la bête était l'une des rares choses en lesquels la sith avait confiance.

Red expliqua son lien à la Force, un lien brut et instinctif. Lunariss sourit, elle aurait besoin d'un maître qui soit plus dur. Son lien ne semblait pas suffisamment souple pour qu'elle apprenne les subtilités de la sorcellerie encore que cela pouvait se travailler si elle le désirait vraiment.

- On ne devient que ce qu'on veut. Et la peur ? C'est un sentiment qui nourrit un sith. Si vous éprouvez ce genre de choses, vous serez faible face à un autre sith.

Lunariss ne dit rien de plus mais ne pas vouloir apprendre la voie de la Force parce qu'on avait peur de finir comme un autre lui paraissait stupide. Au contraire, il fallait se servir de ce qu'il avait fait comme d'un enseignement. Ne pas en avoir non mais le dépasser pour ne pas répéter ses erreurs et sombrer dans sa folie.

Elle laissa l'humaine poursuivre, se délectant de l'étroitesse du taxi, sa jambe nue contre la cuisse musclée de la jeune femme. Les yeux mi-clos elle l'observait l'air de rien, riant de son sentiment d'inconfort. Il était si fort qu'il suintait par tout son être. Magnanime, elle se redressa, libérant un peu d'espace. Contrairement ce qu'elle disait, voler sur un animal auquel vous êtes liée ne devait en rien être comparable à être enfermé dans une machine. Lunariss se souvenait encore de la première fois qu'elle avait pris un transport terrestre, elle s'était sentie oppressée bien loin de la liberté que lui offrait une chevauchée sur son terentatek.

Nous ? Bien, elle s'incluait donc dans les Siths, ce qui était une excellente chose. Même si elle semblait avoir des compétence qui lui permettrait d'intégrer une administration tel que BRI ou BSI ou Comporn ou une autre de ces institution bureaucratique et politique et judiciaire, elle semblait se tourner vers les siths.

- Et bien, Sidious nous a donné des assignations à chacun. Le Seigneur Scourge est chargé de la chasse au jedi, Grodjirah de l'académie et de l'incorporation de sith à l'armée par exemple. Vu votre historique, vous pourriez être un atout précieux, nous n'avons pas de sith infiltré dans les services secrets à ma connaissance.

Lunariss se crispa l'espace d'une micro seconde.

- Oui il est puissant. Très. Mais surtout, c'est un fin politicien et un fin manipulateur mais au fond de lui je pense qu'il y-a un besoin de destruction.

La destruction de Manaan était encore bien présente dans l'esprit de la Sith. La mort de tant d'être arrachés à la Force, une planète entière détruite. La plaie que cela avait causé était encore très vivace dans la sith qui célébré son pouvoir dans les passions humaines.

- Vous aurez l'occasion de l'apercevoir si vous m'accompagnez au Bal du Jour de l'Empire.

La sith sourit à sa dernière question :

- Oui, nous allons prendre mon petit vaisseau. Il ne paie pas de mine à côté d'un destroyer stellaire mais il est confortable, bien armé et surtout rapide.

Le taxi entama une descente vers une plateforme.

- D'ailleurs nous arrivons au spatioport. Nous prendrons une navette, le Constantine est resté en orbite.

Lunariss paya alors le taxiste qui ouvrit la bulle de protection. La sith en sortie et elles rejoignirent un ascenseur VIP, un endroit où le visage de Lunariss leur permettrait de passer sans trop de question. D'ailleurs le soldat impérial qui était en charge de leur chemin eut droit à une petite manipulation mentale pour ne pas poser trop de question. Elles arrivèrent devant un ascensseur et la sith se tourna sensuellement vers Takara :

- C'est votre dernière chance de faire marche arrière dit-elle de sa voix envoutante.

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Jeu 7 Fév 2019 - 13:22
C’était vrai. Voler assise sur le dos d’un uvak ne ressemblait pas vraiment à un vol confortablement installé dans un de ces speeders, bien que la stabilité soit assez similaire en vol de croisière. Il me manquait ce sentiment de liberté, et de communion avec l’animal, surtout depuis que j’avais développé cette faculté à me faire comprendre d’eux. Je pouvais leur parler, et ils me comprenaient. Chose qui était impossible avec un engin de métal dénué de vie. J’hochais de la tête en souriant, mes mains s’agitant comme pour décrire physiquement la bête :

« Ce sont des animaux natifs de ma planète, des créatures ailées capable du vol sur de très longue distance. Ils ont été domestiqués, ce qui nous a fourni un moyen de transport rapide et fiable pour les dignitaires et certaines unités de l’ost. Leur apparence dragonesque et la réputation de ces unités suffisent généralement à mater les rares révoltes paysannes sans bain de sang. »

Je n’avais que quatre ans lorsque j’en avais vu un pour la première fois de mes propres yeux déferler du ciel en hurlant. J’avais été terrifiée, alors imaginez simplement ce qu’une meute d’une centaine de ces bestioles pouvait instiller chez des paysans équipés de fourches et de lances lorsqu’elles plongeaient des cieux en criant, amenant avec eux tout un bataillon de Siths armés de sabre-laser. En général, les levées paysannes se dispersaient, la démonstration de force se suffisant à elle-même. J’imaginais facilement que ces speeders devaient, militairement, avoir un rôle analogue : celui de transporter des troupes rapidement au plus près de l’ennemi, voir de les appuyer depuis le ciel. L’évolution technologique dans laquelle semblait avoir baigné la galaxie était impressionnante pour quelqu’un qui venait, comme moi, d’un monde particulièrement arriéré. Oui, à un moment, il fallait cesser de se voiler la face. Si je n’avais pas été Sith, si je n’avais pas eu l’enseignement des élites de la Tribu, alors probablement aurais-je vu là la main des dieux, ou une quelconque sorcellerie, tout comme des millénaires avant ma naissance les keshiris s’étaient prosternés de leur propre chefs aux pieds de mes ancêtres après leur crash. Au final, ce n’était que de la technologie que mon peuple avait soit perdu, soit jamais eu. Nous avions stagné à un stade antérieur de l’évolution.

Bref, tout ça pour dire que je me sentais toujours perdue, comme dans un rêve pourtant bien réel. Je ressentais une fatigue probablement provoquée par ce… transfert soudain et violent qui m’avait projeté à cette époque, et à cet endroit. Coincée dans mon coin de speeder, j’étais à la fois émerveillée et perturbée par ce que je découvrais : la preuve que nous venions bien des étoiles, et que celles-ci étaient peuplées de vie. Mon père avait toujours voulu retourner dans l’espace, surtout depuis qu’il avait réussi à unir la Tribu.

Finalement la twi’lek finit par s’écarter, constatant ma gêne ou ayant tout simplement pitié de moi -j’étais restée stoïque malgré sa jambe nue collée contre la mienne et j’avais pu sentir son amusement sans trop de réelle difficulté. Elle s’était délectée de la situation- pour d’abord me faire gentiment la leçon puis pour répondre à ma question sur la place des Siths dans ce fameux Empire. Pour ma part, je secouais légèrement la tête, tout en récupérant la place qui s’était libérée. Quoiqu’elle en dît, je n’avais jamais eu peur de la Force et de ce qu’elle pouvait faire, de ce que je pouvais la forcer à faire, pourtant Dreypa avait été une forme de déclic, la réalité d’un fait que même la twi’lek ne pouvait pas nier : plus on plongeait profondément dans le Côté Obscur et plus on attisait son besoin de domination et de destruction. Preuve en était sa réaction à la fois à mon arrivée puis dans le club. Elle avait foudroyé sur place tout un groupe de raclures en déchainant sa puissance plus que nécessaire. Puis, à l’intérieur du lieu de débauche, elle avait agi des plus… bizarrement. Ce qu’elle disait de ce Darth Sidious, cet Empereur, ne faisait que confirmer ma pensée. La Force était pernicieuse par nature, tout comme nous les Siths.

Bon, l’écouter était pour l’instant la meilleure chose que je pouvais faire. Je notais dans un coin toutes les informations, les contradictions et surtout les propositions. J’étais flattée de sa proposition, alors même que je débarquais dans cette époque et que je n’avais aucune preuve pour étayer mes propos. Soit elle me faisait totalement confiance, ce qui pour un sith était paradoxal, soit elle sentait que je disais la vérité. Il était vrai qu’intégrer les services secrets de cet Empire tombait sous le sens, vu mes compétences et le fait que c’était justement mon rôle dans ma vie avant ce chamboulement. Mais je devais aussi admettre que je ne connaissais strictement rien de cet Empire, et la parole d’une Sith, une fois encore, était à prendre avec des pincettes. Surtout lorsque cette Sith était puissante et potentiellement très influente.

Le taxi finit par amorcer sa descente, conformément à ce que venait de me dire la twi’lek rouge. Un énorme bâtiment, avec des vaisseaux plus ou moins gros en transit fit soudainement son apparition dans mon champ de vision et je restais une nouvelle fois ébahie devant pareil spectacle. Le speeder finit par s’arrêter, et le chauffeur par ouvrir la bulle de protection. Je laissais Lunariss en sortir avant de l’imiter, ma main glissant le long de ma hanche pour m’assurer que mon sabre ne restait pas à bord du véhicule mais bien accroché à ma ceinture. Je la suivis, ne sachant trop où aller, jusqu’à l’entrée VIP, où je pus sentir la torsion dans la Force inhérente à la manipulation subtile de l’esprit que je pratiquais souvent moi-même pour faciliter mes enquêtes. J’avais également profité de cette courte halte pour observer en détail le militaire, son uniforme, son équipement, tout ce qui pouvait m’être utile pour identifier ses semblables à l’avenir.

Puis une fois face à l’ascenseur, la twi’lek s’arrêta, posant une question que je n’avais cessé de me poser depuis mon arrivée : pourquoi lui faire confiance ? Pourquoi la suivre ? C’était légitime de se le demander. Je pouvais très bien, là tout de suite, faire demi-tour Rebrousser chemin et me livrer à Nar Shaddaa. Mais pour y faire quoi, au juste ? J’étais une étrangère et ça risquais de vite se remarquer. Je ne connaissais ni les us et coutumes, ni les systèmes en place. Faire demi-tour maintenant, alors qu’en face de moi se tenait un semblant de similitude bancal avec le monde que je connaissais déjà, ne m’apporterais rien de bon. S’il existait des Sith dans cette galaxie, le meilleur moyen de me faire une opinion sur eux, de savoir s’ils étaient différents de Dreypa dans le passé était encore de les rencontrer. J’haussais donc les épaules en retour tout en écartant les bras :

« Marche arrière. Je le ferais bien si je pouvais seulement retourner dans mon époque. Mais pour le moment cela m’est impossible, et ce monde… ne me sied guère. Votre proposition, en revanche, m’intéresse. »

Tout comme son savoir, ses connaissances, et celles de cet Empire. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et j’y glissais à l’intérieur, poussant un des bras de la twi’lek qui, une fois encore, essayait de m’amadouer.

« Vous avez dit qu’il y avait un bal en préparation où je pourrais apercevoir l’Empereur. J’aime cette idée, même si je ne partage sans doute pas ses… besoins. Mais peut-être serait-il préférable que j’en apprenne plus sur l’Empire et ces services secrets au préalable si je veux me rendre utile. »

Les portes se refermèrent et l’ascenseur démarra. Les sensations furent… étonnantes mais je parvins cette-fois-ci à ne pas trop paraître surprise. Ces engins n’existaient pas chez moi, mais ils avaient une utilité évidente. Prenant mes distances avec la twi’lek, j’essayais de me convaincre définitivement de mettre le passé de côté pour l’instant. De vivre dans ce nouveau présent, comme si j’y avais toujours vécu. Ca n’allait pas être facile, mais j’allais devoir le faire.

« A part l’Empereur et les services secrets de part leur nature.. y-a-t-il d’autres personnes dont je devrais me méfier en particulier, plus que les autres ? Ou des personnes que vous connaissez et à qui je pourrais m’adresser en particulier ? »

J’étais de nature à me méfier de toute le monde mais la question n’était pas pour autant dénuée d’intérêts. Je ne connaissais rien, et c’était là un véritable défaut. Je devais apprendre cet univers, cette galaxie, ces coutumes, ces manières… et la twi’lek était pour l’instant la seule en mesure de m’aider dans cette tâche…

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Dim 17 Fév 2019 - 12:11



Ça pour sûr, le retour en arrière ne serait possible que quand la Force ou la mort l'atteindrait. Et ses paroles montrait qu'elle acceptait cette fatalité de manière positive. Il est vrai que Lunariss ne pouvait pas savoir ce que cela faisait d'être projetée ici, après tout on n'avait encore jamais entendu parlé de sensitifs natifs de ce temps envoyés ailleurs.

- Bien allons-y.

Elle appela l’ascenseur.

- Tout à fait un bal. Avec tous les plus grands dignitaires de l'Empire Galactique, la plupart étant des humains et des militaires. Espérons juste que celui de cette année se terminera mieux que celui de l'an dernier.

La porte de l'ascenseur s'ouvrit et elle y entrèrent. La sith appuya sur les boutons et la cage d'acier commença à monter. La sith surveillait Takara d'un oeil out en étant nonchalamment et gracieusement adossée à la paroi en métal. Elle ne savait pas si elle était claustrophobe. La question fit sourire la sith :

- Vous devriez vous méfiez de tout le monde. D'abord les siths, la plupart d'entre nous ont des buts non avoués, d'autres sont de véritables psychopathes et/ou sociopathes. De plus nous sommes suffisamment de Seigneurs pour mettre a feu et à sang n'importe quelle planète. Il ne faut jamais oublier qu'un Sith est un être indompté.

Première leçon : un sith n'obéit que s'il le souhaite, dans la mesure de ce qu'il aura envie de faire et de ce que cela lui rapportera.

- Ensuite les militaires. Déjà en tant que sith, même apprentie, ils ne vous feront pas confiance et se méfieront de vous. Ils ont peur de nous parce qu'il ne savent pas l'étendue de ce que nous pouvons faire, ils ont eu des expériences déplaisantes avec l'un des nôtres et collent la même étiquette de psychopathie à tous, ce qui est très drôle quand on sait que leur Empereur est lui même un seigneur sith. Les militaires sont néanmoins la première puissance de l'empire.

L'ascenseur s’arrêta et les portes s'ouvrirent sur une plateforme au dessus de cette section de la planète-ville. La navette de transport était gardée par 2 de ses gardes, armures d'un noir profond avec des liserais rouge.

- Bien. Prête à aller dans les étoiles Takara Hilts, Main du Grand Lord ?

Coquine, Lunariss plaqua une main douce à la fesse de la jeune femme et lui fit un clin d’œil amusé et aguicheur avant de s'avancer de son pas de reine, comme si le monde lui appartenait.

- En route Messieurs, Mlle Hilts sera notre invitée, tenez-vous bien.

La twi'lek monta à bord et attendit que la jeune femme la rejoigne pour terminer.

- Dans l'Empire, tout le monde peut-être un danger pour tout le monde. La confiance n'est pas la valeur la plus valorisée. Sinon il y-a aussi de puissantes mafias tels que le Cartel des Hutts chez qui nous étions, mais aussi le Soleil noir ou l'aube écarlate. A utiliser avec parcimonie mais pratique quand on ne veut pas passer par l'Empire. Enfin méfiez-vous des rebelles. Une frange d'opposition mêlant des républicains-démocrates et des jedis. L'Empire les considère comme des terroristes et les membres connus valent d'importantes sommes. Personnellement, je pense que Darth Sidious ne veut pas réellement les exterminer. Il en a besoin pour asseoir son Empire basé sur l'Ordre et la Sécurité. S'il n'a plus d'opposition, alors quelle légitimité aura-t'il au tout sécuritaire ?

La navette trembla légèrement et décolla Lunariss acheva rapidement. Elle se souvenait de son tout premier vol spatial. Takara ne serait plus avec elle bien longtemps devant l'immensité et la beauté des étoiles.

- La dernière faction connue est l'Ascendance Chiss qui a été découverte assez récemment même si l'un de nos grands amiraux  est de cette espèce, l'un des rares avec un tel grade. Nous ne connaissons ni leurs buts ni leurs intentions mais ils semblent non-agressifs.

La navette quitta l’atmosphère de Nar Shadda offrant la beauté de l'espace au regard de Takara. Lunariss se tue pour partager avec elle cette beauté. Rien ne valait un premier vol dans l'espace. La navette n'était pas grande mais la saveur de rencontrer pour la première fois les étoiles. La navette vira soudain en direction du Constantine, un croiseur léger de classe Guardian plus de toute première jeunesse mais on pouvait voir les améliorations qui lui avait été apportée. La navette fut avalée dans le hangar.

- Bienvenue à bord, dit Lunariss à la jeune femme.

Un jeune homme roux, borgne, capé de noir et en armure de combat, tenant son casque à la main s'approcha. Il s'inclina devant sa maîtresse.

- Commandant Orus, voici Mlle Hilts. Elle sera notre invitée pour ce vol, Faites préparer la cabine attenante à la mienne. J'attends votre rapport dans une heure dans mon bureau.
- Bien Ma Dame.

Lunariss invita Takara à la suivre.

- Vous êtes en parfaite sécurité ici. Rassurez-vous je n'ai pas pour habitude de forcer les gens qui ne sont pas consentants. Je vous aime bien Takara, certains diraient que j'aime tout le monde. En tout cas, n'hésitez pas à me poser toutes les questions que vous souhaitez, si je peux y répondre je le ferais.

La sith avait guidé la jeune femme au poste de pilotage.

- Je pense que vous apprécierez la vue. Je sais ce que sais. L'univers est magnifique. Si sombre et si lumineux. Une beauté duale, je comprend que l'on en tombe amoureux.

Elle lui sourit, lui déposa un baiser sur la joue et après lui avoir dit de ne pas hésiter à la déranger et ordonner à un de ses hommes de s'occuper des moindres désirs de Takara, elle partie à son bureau. Elle avait du travail.


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FIN pour Lunariss
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Jeu 21 Fév 2019 - 12:08
Un bal, avec toutes les personnalités importantes de cet Empire dont l’Empereur lui-même. Mon regard glissa sur ma tenue de rouge et de noir qui me servait autant de tenue de travail que de tenue d’apparat lors des cérémonies de la Tribu. Même lors de ces évènements particuliers j’était toujours au travail, en mission. Et c’était ainsi que j’avais débarqué dans cette temporalité, dans cet univers que je méconnaissais. Je n’avais rien d’autre que cette tenue et les quelques affaires que je portais sur moi au moment du « transfert ». Je me surprenais d’ailleurs presque à accepter aussi facilement ma nouvelle situation, mais en y repensant ce n’était aussi farfelu que l’histoire d’un sith enfermé dans une amulette pendant des millénaires qui finit par être libéré et par reprendre son entreprise de destruction comme si rien ne lui était arrivé. Mon corps, pourtant, avait de plus en plus de mal à suivre le rythme. J’avais ressenti des nausées dès mon arrivée. Rien d’insurmontable, mais l’ascenseur n’arrangea pas les choses. Je commençais à me sentir de plus en plus fatiguée, sans doute épuisée par une téléportation dans l’espace et le temps.

A la sortie de l’ascenseur j’avisais immédiatement les deux gardes en faction, tout deux vêtus d’une sorte d’armure noire aux liserés rouges. Si Lunariss était vraiment la sith qu’elle prétendait être, alors il s’agissait probablement des membres de sa garde personnelle. Après tout, même mon père, d’où je venais, avait la sienne et j’en avais été la cheffe. Ce moment d’inattention laissa le temps à la twi’lek d’apposer sa main sur mes fesses en m’offrant un clin d’œil aguicheur. Ma réaction ne se fit cependant pas tarder, ma main gauche venant chasser cette chose baladeuse. Un air réprobateur associé à une grimace suivit, alors que la twi’lek s’avançait déjà vers son appareil.

Je secouais doucement la tête avant de la suivre. Décidément, j’avais un don pour prendre des décisions à la va-vite, et j’en oubliais souvent les conséquences. J’aurais très bien pu faire demi-tour, et explorer cet univers par moi-même. Pourtant je continuais à la suivre, pour l’instant. J’étais mue par un besoin de connaissances. Un besoin d’en apprendre le plus possible et le plus vite possible. Je voulais en savoir plus, et rien ne pourrait ne faire dévier de ce but. En ce point j’étais effectivement une sith. J’étais indomptée, avec mes propres objectifs, mais en rien psychopathe ou sociopathe. C’était justement ce que je voulais à tout prix éviter.

Se méfier des siths était une évidence. Une fois encore, je ne connaissais que trop bien ce dont ils étaient capables pour atteindre leurs objectifs. Me méfier des autres était dans ma nature. Je saurais me débrouiller face à eux comme face aux miliaires bien qu’il fût dommageable de constater que leur confiance était déjà entachée et que ceux-ci se méfieraient de moi par principe. Sur Kesh j’avais l’habitude d’œuvrer dans un climat de méfiance malgré la stabilité de notre société mais je savais pouvoir me reposer sur des piliers de confiance. Ici, visiblement, ces fondations n’existaient pas…

Une fois à l’intérieur, je ne pus m’empêcher de me coller à une des vitres en transparacier qui donnaient sur l’extérieur. Je voulais manquer ce moment pour rien au monde. Parlan m’avait parlé de la beauté de l’espace, de son immensité. Il était hors de question de rater cette première fois. Je paraissais écouter la twi’lek d’une oreille distraite alors que le vaisseau commençait à s’élever dans les airs mais je ne ratais en réalité pas une miette de ce qu’elle m’expliquait. Elle saisissait mieux pourquoi cette planète lui semblait vivre dans une forme d’anarchie contrôlée. Pourquoi elle l’avait rebuté. Elle représentait tout ce qu’elle détestait : le désordre, l’indiscipline, l’inculture. Un monde de criminels, dirigé par des criminels. C’était peut-être une vision un peu extrême et sans nuances, mais c’était ce que j’en avais compris. L’Empire, malgré le côté non engageant qu’elle en donnait, était ce qui me parlait le plus. Quand aux rebelles, d’une certaine manière sont explication faisait sens. Il n’y avait rien de mieux qu’une opposition pour galvaniser un peuple, pour l’unir. Néanmoins, une telle méthode laissait exister une mouvance qui, si elle parvenait à s’enraciner, pouvait engendrer une déstabilisation et une instabilité qui croîtrait avec le temps.

« Je vous remercie pour ces informations. Je saurais les garder et en faire bon usage. Cependant, si la méthode de l’Empereur peut paraître la bonne… Attiser volontairement une rébellion pour focaliser les esprits permet en effet de garder une poigne de fer mais il y a d’autres méthodes pour maintenir l’ordre et la cohésion sans engendrer un risque d’instabilité. La menace d’un ennemi caché et redoutable par exemple. Ou alors la stigmatisation forcée d’une frange de la population. Ce qui, si j’ai bien compris, ai déjà le cas. »

Ou, comme nous l'avions fait sur Kesh, se faire passer pour des dieux vivants.

Finalement, plus la navette s’éleva et plus le silence se fit. Sous mes yeux, le ciel perdait déjà sa teinte et s’assombrissait à vue d’œil. Puis la courbure de la planète commença à se distinguer et j’écarquillais les yeux devant le spectacle qui s’offrait à moi. Rapidement le paysage devînt d’une profonde obscurité, laquelle ne fut brisée d’abord par les quelques lumières du Constantine, puis par sa teinte plus claire lorsque nous nous en fûmes approchée. J’étais sidérée. Sidérée de me retrouver là où seul Parlan était déjà allé. Repenser à lui me donna le tournis, et la nausée fit sa réapparition.

A partir de cet instant j’étais en pilotage automatique, masquant au mieux ce léger malaise. En descendant de la navette, découvrant le côté immaculé du hangar, j’avisais l’homme qui nous accueillait. Probablement le chef de la garde noire de la twi’lek. Un peu déboussolée, je suivis le mouvement après avoir maladroitement ignoré ce jeune homme roux qui s’était incliné devant la rouge.

« Je suis.... j'étais... avec quelqu'un.» lâchais-je un peu brusquement et en hésitant, avant de me racler la gorge pour rebondir sur la suite de sa remarque.« Je le ferais, à n’en pas douter. Mais ça peut attendre. Je dois d’abord m’habituer à ces… changements. »

Nous arrivâmes alors dans le cœur du vaisseau, là où celui-ci était piloté. Elle disait que je pouvais avoir confiance en son équipage, que j’étais en sécurité ici. J’eu envie de rire, alors que la twi’lek avait insisté quelques temps plus tôt sur la nécessité de ne surtout pas faire confiance aux siths. Je ne fis néanmoins aucun commentaire, me contentant de paraître la moins surprise possible face à ces technologies dont j’ignorais le fonctionnement, et plus généralement face à ce nouveau monde qui s’offrait à moi.

Je fus néanmoins prise au dépourvu lorsque la rouge s’approcha pour la dernière fois. Initiant un mouvement de recul instinctif et primaire, le baiser déposé sur ma joue manqua de me faire rougir. Et accessoirement de me mettre hors de moi. Je pouvais sentir la colère et la frustration naître à nouveau en moi avant que je ne les fasse taire. Ce n’était ni l’endroit, ni le moment adéquat. La voyant s’éloigner, mon regard se riva sur l’espace, puis sur l’ensemble du personnel qui travaillait là. La fatigue commençait à vraiment me gagner. La nausée également.

J’aurais souhaité passer plus de temps à observer l’espace, mais je dùu me résigner à me tourner vers un des hommes d’équipages pour qu’il me mène à mes quartiers… Ce n’était que partie remise.


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FIN pour moi aussi également

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