| | | DARK DESIRE Cassian Andor & Darth Lunariss♫ Discuter avec Vitiate était intéressant mais elle devait aussi recruter des "volontaires" pour travailler chez elle et il lui fallait du matériel. Kaas City n'allait pas se reconstruire toute seule. De plus Lunariss avait des idées précises de ce qu'elle voulait car elle aimait ce côté nature et technologie. La dame Noire avait donc laissé Vitiate aux bon soins officiels de Orus et officieux de Kallig. A bord du Constantine, elle avait commencé à établir quelques contacts puis s'était dirigée vers la planète la plus pratique pour ce genre de commerce : Nar Shaddaa. Le voyage avait été plutôt calme. la twi'lek avait appris cette histoire de pandémie. Les Siths étaient tout de même les plus grands génies de toute la Galaxie. Darth Plaguéis avait réalisé une horrible prouesse qu'elle n'arrivait pas à catégoriser totalement maléfique car cela avait fait le tri entre les forts et les faibles tout en laissant des gens en vie sur lesquels exercer son pouvoir. Il n'avait pas juste détruit une planète, annihilant tout d'un coup sans possibilité de renaissance, sans laisser le cycle de la Force se poursuivre et entrer dans une phase de renaissance. une sorte de purification de ce côté du monde. De plus les situations géopolitiques semblaient avoir changé, bien qu'elle s'en fiche comme de son premier string, elle découvrit l'arrivée sur la scène une ascendance chiss et la déchéance programmée d'Onderon. Elle se doutait que Sidious avait du mettre à profit ce temps pour œuvrer dans l'ombre et ourdir de nouveaux plans désagréables. Le Constantine s'était posé au spatioport et Lunariss avait rencontré une limace. Ils avaient à peine commencé les négociations. Cela risquait de prendre quelques jours le temps que le hutt comprenne bien ce qu'elle voulait et comment elle voulait que ça se passe. Hors de question qu'il ène la danse. Elle était jeune, jolie et sexy mais elle était largement supérieur à ses déchets bouffeur de grenouilles. Elle n'avait, pour le premier jour pas fait étalage de son impatience ni de ses pouvoirs. Mais si la limace jouait trop il risquait de découvrir la patience des siths. Surtout que celui-ci povait lui fournir de la main d'oeuvre mais pas les matériaux dont elle avait besoin donc elle devrait perdre du temps avec un autre de ses pairs... Lunariss quitta l'antre du hutt et décida qu'elle avait besoin de se détendre. Se détendre sur Nar Shaddaa c'était la première économie des lieux. Elle prit un taxi speeder et se fit conduire dans le quartier rouge. Elle n'avait pas envie d'une sortie huppé et snob sur la promenade non elle voulait du trash, de la sueur et de la chaleur. Un endroit pour recharger ses batteries et quoi de mieux que de s'enfoncer dans des quartiers plus sulfureux. Le taxi la déposa devant un club : le Dark Desire. Elle pouvait sentir les effluves de l'extérieur. Son pouvoir ondula le long de ses courbes sensuelle. La Sith dépassa la file d'attente et se posta devant le vigile, une brute devaronienne au vu de sa carrure. Lunariss posa la main sur son bras et fit glisser son pouvoir en lui. le dévaronien se décala pour la laisser entrer et elle le gratifia d'une tape sur les fesses en passant. L'intérieur était une vaste salle dans la pénombre. Une musique électronique lancinante emplissait les lieux. Sur une piste au milieu se trémoussaient des danseurs dont certains ne faisait pas que danser au sens premier du terme. Sur des podiums, des twi'leks à la peau bleue tournaient autour de barre sensuellement seulement vêtues d'un bikini. Au dessus de la piste dans une cage, un togruta se déhanchait. La piste était entourée de petites tables luminescentes et un long zinc courrait sur un pan de mur. Les sens de la Dame Noire de la Luxure sentait des alcôves où des étreintes passionnées avaient lieu. Un lieu de détente idéal même si certains devaient probablement venir là pour faire des affaires à la vue de la tête de certains clients. Des regards concupiscents se tournèrent sur son passage et elle s'en gorgea, accentuant son déhanché naturellement sexy. Elle s'approcha du bar couru par un néon rouge sur toute sa longueur et interpella un serveur, déposant littéralement ses charmes sur le comptoir. Un humain à côté régla sa consommation et elle lui envoya un peu de pouvoir avant de l'envoyer sur la piste. Bientôt elle rejoindrait les danseurs et se laisserait aller. Bientôt elle transformerait cet endroit en une explosion des sens. Mais pour le moment elle se nourrissait des premières effluves, négligemment assise de manière sexy sur une table lumineuse. | Invité Mar 4 Sep - 21:27 | | | | Trois choses éternelles permettaient de troubler les hommes moins avertis et les moins attentifs : l’argent, l’alcool et les femmes. Les casinos, bars vifs et boîtes de nuit étaient les endroits réunissant ces trois critères et offrant un terrain des plus remarquables pour la chasse aux informations. L’atmosphère, pourtant, était presque étouffante… Pas une seule seconde ne se passait sans recevoir de plein fouet les odeurs mêlées de l’alcool et d’une foule en sueur, sans être abasourdi par la musique forte et lancinante, sans être collé d’un côté et de l’autre par des corps pris d’une sorte de transe ivre, vous baladant d’un coin à l’autre, sous le jeu des regards. Ça ne stoppait jamais, le bruit, la musique, les odeurs, la proximité, tout vous rentrait dans la peau à vous en faire mal. Cassian se sentait aussi à l’aise ici que le serait un chaton blessé au milieu d’un nid de scorpions.
Il était dingue de constater à quel point une personne, pourtant parfaitement à l’aise sur un champ de bataille en règle au milieu des tirs, des explosions et des morts, pouvait d’un coup suffoquer en se trouvant plongée dans un tel endroit. Le Rebelle préférait de très loin avoir un fusil entre les mains et une cible face à lui que devoir jouer avec les sensations des autres pour les amener à cracher des éléments utiles. Le sénateur qu’il avait en cible avait déjà les yeux rouges et brillants, le visage pourpre du celui qui a trop bu et ne peut plus réaliser son état, la voix très aigu et montant encore lorsqu’il lâchait un rire gras à de pauvres blagues ou se laissaient charmer par les techniques parfois grossières de quelques femmes ou hommes cherchant de nouvelles proies. Et pas seulement pour passer du bon temps, les gardes du corps de ce type avaient tout intérêt à le tenir à l’œil, ce soir.
Pour l’occasion, le militaire avait dû laisser tomber les tenues pratiques de la résistance et ne pas prendre plus d’armes que nécessaire, s’adaptant à la faune locale pour passer inaperçu. Et même s’il avait pu tirer du sénateur des informations on ne peut plus utile, ce dont il était au moins fier, il se sentait tout de même démuni, dans un pareil endroit. Comment être à l’aise lorsqu’on se trouvait si loin de son état naturel ? Après avoir pris à sa cible les dernières miettes de savoir qu’il pouvait encore lui extirper, il s’arracha à la petite foule amassée dans l’endroit puis traversa celle des danseurs, pour enfin arriver près des tables non loin du bar. Il commanda un verre pour ne pas se faire remarquer en restant là à ne rien faire puis se laissa tomber à une des tables. Décoiffé, le regard assez perdu, il souffla enfin, écarquillant un peu les yeux en voyant la Twi’lek d’un rouge sang, sublime, assise sur la table d’à côté, dans une « tenue » qui ne cachait pas grand-chose.
Tous les gars du coin vont vouloir vous sauter dessus avant la fin de la soirée, lança-t-il en levant son verre à sa santé.
Beaucoup sautaient comme de gros sauvages sur tout ce qui portait une jupe, ici, et même sur ce qui n’en portait pas. Cassian soupira un peu en reportant le regard sur la piste, buvant une longue gorgée en reprenant ses esprits. | Invité Jeu 6 Sep - 18:35 | | | | Lunariss savourait les odeurs musquées, les effluves d'envie, les vagues de plaisir. Sa peau s'illuminait et son teint gagnait en sensualité. Elle avait surpris quelques hommes qui faisaient mine de bouger. Pas qu'avoir une cour lui déplaisait, bien au contraire, mais il fallait savoir faire durer le plaisir. D'un regard, elle leur fit comprendre pas maintenant et du menton indiqua la piste avec un clin d’œil coquin. Elle fit un tour sur elle-même pour embrasser la salle. Sirotant son verre dans lequel il y-avait un charmant parasol rose et une olive. D'un œil elle avait suivi l'homme qui s'approchait d'un air un peu hagard et s'affalait sur le siège d'une table voisine. Le pauvre, il avait l'air d'avoir besoin de se détendre... Ou d'être détendu. Son esprit forma de suite des évènements intéressants faisant monter d'un degré l'air autour d'elle, air déjà bien réchauffé par l'ambiance du club. Elle reporta son attention sur la piste en appréciant le fantasme qui se déroulait dans son esprit et augmentait encore ses sens. - Cassian Andor a écrit:
- Tous les gars du coin vont vouloir vous sauter dessus avant la fin de la soirée.
Elle reporta son attention sur le brun voisin et le détailla. Jeune, agréable, d'une physionomie attirante et des muscles que sa tenue ne pouvait complètement cacher. Elle étira ses lèvres dans un sourire aguicheur et but en ne lâchant pas son regard des yeux. Puis elle se leva avançant lentement mais de sa démarche naturellement sensuelle vers l'homme. Son "pagne" en soie noir dansait autour de ses jambes et ses lekkus suivaient le mouvement donnant de l'amplitude à sa démarche. Elle s'installa sur le siège en face de lui et glissa lentement ses bras sur la table. - Et que penseriez-vous de moi si cela arrivait ?Les yeux jaunes et brillants de la twi'lek était une invitation au péché, sans compter que tout dans ses moindres attitudes étaient calculés pour parfaire cette invitation. Elle ne s'était pas méfiée de cet homme à l'air perdu et il avait attiré son attention. S'il n'avait pas été charmant à la vue, elle n'aurait probablement été aussi prompte à s'approcher. Elle but une nouvelle gorgée de son cocktail, découvrant élégamment sa gorge. - Je manque à toutes les politesses, je suis Lady Lunariss, dit-elle de sa voix qui coulait comme une pluie d'été D'un sourire sexy, elle ajouta : - Mais vous pouvez m'appeler Lunariss.Attendant qu'il se présente à son tour, sa charmante tête se balançant lascivement au rythme de la musique, elle but la dernière gorgée de son verre. | Invité Ven 7 Sep - 12:56 | | | | Sa seconde cible n’était même pas venue, à moins qu’elle ne s’incruste plus tard dans la soirée… Cassian en était plutôt agacé et frustré, sur le coup, il était vraiment difficile de prévoir les mouvements de foutu gouverneur et plus encore avec son caractère aussi imprévisible et influençable. Il suffisait qu’on lui dise blanc pour qu’il décide noir et vice-versa. Voyons voir, où pourrait-il bien se trouver ? Il lui laissait encore une heure ou deux avant de se pointer, comme il s‘agissait de sa boîte de nuit préférée, avant qu’il ne parte à sa recherche. Au moment où il décidait ça, la Twi’lek quitta sa place puis vint s’asseoir en face de lui, d’une démarche qui légèrement se décrocher la bouche du jeune homme l’espace d’un instant. Ouh là, oh, on se reprend ! Il n’était pas là pour baver sur les jolies femmes, après tout. Il se colla une gifle mentale en se répétant de garder son sang-froid, la situation était déjà assez dur comme ça.
Et que penseriez-vous de moi si cela arrivait ?
Ce sera votre problème.
Quoi qu’il ne pense pas que ce vraiment un problème pour elle, bien au contraire. Il se demandait même comment il était possible que personne n’ait encore tenté de l’approcher plus que ça ou ne l’ait invité à danser, bon nombre d’hommes ici auraient été ravis de se lancer là-dedans voire d’aller plus loin, si affinités. Cassian avala difficilement sa salive et détourna un peu les yeux pour s’empêcher de la reluquer, buvant son propre verre et respirant un bon coup. Oui, c’était définitivement plus facile quand on était sur un camp de bataille, il confirmait. A côté, le soldat rebelle avait sans l’air d’un parfait illuminé… Littéralement perdu dans une ambiance qui ne lui correspondait pas, décoiffé, pas bien habillé, en bref, il n’avait rien à foutre là et tout le monde devait le savoir. Qu’on lui rende ses quartiers glauques à courir derrière un informateur, par pitié !
Je manque à toutes les politesses, je suis Lady Lunariss. Mais vous pouvez m'appeler Lunariss.
Hum, ravi… Il ne répondit même pas immédiatement, laissant passer quelques secondes de silence en la regardant avec un air encore plus perdu. Tout son être était une invitation à se laisser aller et passer du bon temps, une attitude qui lui fit passer presque instinctivement dans une sorte de bulle auto-protectrice, s’interdisant lui-même de ne songer ne serait-ce qu’une micro-seconde à se détendre effectivement. Il n’était pas là pour jouer. Par ailleurs, si Lunariss voulait un partenaire de danse, elle pourrait prendre qui elle voulait, dans ce bar.
Ravi de vous rencontrer, lady Lunariss. Je me nomme Nox Elur, se présenta-t-il enfin, usant d’une des nouvelles identités fabriquées pour ses récentes missions.
Il existait des petits trucs et astuces pour ne pas être trop déconcentré ou garder son sang-froid, des astuces utilisées généralement lorsqu’on était dans une salle d’interrogatoire, dans une chambre de torture ou pour résister à la pression. Des trucs tout bête et simple, dont le principal ramenait à la respiration et à comment contrôler pensées et émotions. Peu importe le camp qu’on servait, tous les espions connaissaient ces petites techniques. En revanche, il n’avait encore jamais testé pour demeurer en recul par rapport à une femme. Le tout était de ne pas avoir l’air trop étrange ou suspect… Il n’y avait pas que les fêtards, dans ce genre de lieux, mais aussi ceux qui étaient perdus et noyaient leur peine dans l’alcool.
Je crains de ne pas être d’une bonne compagnie, si vous cherchez à vous amuser. Je ne pense pas vous avoir déjà vue ailleurs, sur cette planète, vous êtes très facile à remarquer. Touriste de passage venue juste pour jouer, je suppose ? | Invité Mar 11 Sep - 13:09 | | | | Les yeux de la sith, mi clos observaient l'homme. Son corps réagissait aux phéromones de la twi'lek mais son esprit reprenait le dessus. Elle senti le changement d'attitude. La maîtrise. Hum un met délicat. Les pensée de la jeune femelle dérivèrent à nouveau vers un océan de plaisir. Un homme qui savait se maîtriser ainsi pourrait faire durer les ébats longtemps. Des ondes de plaisir et de langueur se propagèrent. Certains y étaient plus réceptifs que d’autres et des couples s'embrassèrent alors à pleines bouches autour de leur table. - Enchantée... Nox.Elle fit rouler son nom sur le bout de sa langue, l'érotisant. Nuit enneigée*. Un nom pleins de promesse. Dommage qu'il ne neige jamais sur Nar Shaddaa, mais ils pourraient jouer avec une toute autre forme de neige. Son regard brilla sous ses paupières. Une vision du corps de son interlocuteur et de chantilly passa dans son esprit. Lunariss l'observait tandis qu'il maîtrisait sa respiration. Elle lui sourit de plus belle de son sourire le plus innocent et sensuel. Elle vida son verre dans un frisson de plaisir. - C'est mon premier voyage sur cette planète. Je suis là pour faire affaire avec des hutts mais je n'allais pas manquer son côté débridé.La dame noire accrocha le regard d'une humaine derrière Nox. Cette dernière s'approcha, visiblement ravie. Elle se pencha vers Lunariss qui lui parla à l'oreille avant qu'elle ne rejoigne le bar puis revienne quelques instants plus tard avec le meilleur champagne que ce lieu pouvait offrir. La sith lui fit un clin d’œil accompagnée d'une poussée de Force et l’humaine partie se déhancher sur la piste rapidement prise en coller-serrer par deux hommes bien bâtis. - Vous savez, Nox, vous devriez vous détendre un peu. Mes yeux vous trouvent une compagnie si bonne que mon corps a envie d'en savoir plus.Lunariss servit les deux flutes et en fit glisser une sur la table vers l'homme. Se faisant, sa gnéreuse poitrine s'avança, sexy et offerte, sur la table lumineuse. A moitié alanguie sur la table face à lui, elle leva son verre : - A la nôtre Nox.Chaque mot prononcé avait la saveur des bulles du champagne qui éclosent sur la langue et procurent des frissons de bien-être à travers tout votre être. Elle porta sa flute à ses lèvres et but dans un geste empli de sensualité dans une invitation qu'approfondissaient sa gorge et la naissance de ses seins offertes. - Mais vous même, pourquoi êtes vous ici, si ce n'est pour vous amuser ? demanda-t'elle d'un air parfaitement intéressé mais toujours coquin. ------------------------------------------------------------------------------- Nox : Nuit (latin) Elur : Neige (basque) | Invité Mar 11 Sep - 14:52 | | | | C'est mon premier voyage sur cette planète. Je suis là pour faire affaire avec des hutts mais je n'allais pas manquer son côté débridé.
Et on se demandait bien à cause de quoi, ou de qui, cette planète avait un côté très « débridé », n’est-ce pas ? Cassian termina son verre en réprimant un petit frisson, trouvant décidément la Twi’lek bien trop à l’aise alors qu’elle était face à un parfait inconnu. Et si jamais il avait été un psychopathe prêt à lui tirer une balle entre les deux yeux ? Ou un Sith cinglé voulant massacrer tout ce qui bouge ? Quoi que la beauté féminine avait pour elle qu’on ne voulait la blesser, du moins, chez la plupart des personnes. Chez cette femme, ce n’était pas tant ça qui le retenait mais plutôt son regard… En fait… Il avait tout à coup l’impression d’être un oisillon tombé du nid face à un chat affamé, prêt à lui bondir dessus pour le gober en une seule bouchée. Oui, c’était bien ça, le regard, il n’y lisait pas qu’une envie de s’amuser mais aussi une sorte de menace couverte.
Il était rare qu’il se fasse des idées, sur ce genre de sujets, devenu doué au fil du temps pour définir à qui il avait à faire, écoutant pour cela un instinct dont il ne saurait même pas définir la nature. Ce n’était même pas une question de jugement, lui-même, après tout, avait un sens moral très douteux. Ravalant la remarque lui brûlant les lèvres, il recula un peu dans son siège, alors qu’une fille apportait une bouteille de champagne, avant de filer vers la piste de danse. Le chat était d’un rouge éclatant, bien trop peu vêtu, et surtout dans son élément naturel. Son regard en était happé malgré lui, alors qu’il devait rester sur ses gardes, concentré sur sa mission. Focalisé sur sa respiration, il compta les battements de son cœur, gardant un regard en travers vers l’entrée de la boîte.
Vous savez, Nox, vous devriez vous détendre un peu. Mes yeux vous trouvent une compagnie si bonne que mon corps a envie d'en savoir plus.
Cassian eut d’un coup une image mentale très précise, surtout lorsqu’elle s’allongea à moitié sur la table après avoir rempli les coupes de champagne et en faire glisser une vers lui. Gloups. *Ta mission, concentre-toi sur ta mission, abruti !* Il la reluqua quand même quand elle renversa un peu la tête en arrière pour boire, avant de se reprendre. Sa mission, oui. Le gouverneur en s’était toujours pas présenté, il pourrait le voir d’ici, aux tables de jeux. Le soldat rebelle but à son tour une petite gorgée de champagne, regrettant tout à coup de ne jamais avoir apprit comment réagir à ce genre de situations.
Mais vous-même, pourquoi êtes-vous ici, si ce n'est pour vous amuser ?
Ma femme m’a quitté. Je suis venu pour penser à autre chose.
Ah, et accessoirement, il était aussi venu pour espionner deux personnes, dont une qui se faisait attendre, poser un mouchard, récupérer des informations, tâter un peu le terrain chez les contrebandiers du coin, finaliser une opération entamée avec eux depuis longtemps et aussi recruter un jeune qui promettait et qu’il avait envoyé vers un de leurs indics. La routine, quoi ! Il avait horreur des boîtes de nuit, des casinos et de tous les lieux y ressemblant de près ou de loin… Et son cas ne s’arrangeait pas quand une Twi’lek aussi peu vêtue s’amusait à venir le déstabiliser. Il continuait de continuer chaque battement de cœur, contraignant du même coup une part de lui-même à rester concentré. Même s’il commençait à avoir sacrément chaud… On appelait ça un combat déloyal.
Votre employeur a une sacré chance de vous avoir, pour mener des affaires, vous savez attirer l’attention. Dommage que peu de personnes aient des arguments pareils. L’un de ces hommes, ce soir, sera votre prochaine affaire pour une nuit, je n’en doute pas. J’avoue vouloir voir ça, le spectacle sera intéressant. | Invité Jeu 13 Sep - 7:28 | | | | Lunariss fit un retrait stratégique en se retournant vers la piste, présentant sa chute de reins parfaite aux yeux de Nox avant de se rasseoir. Elle but gracieusement de sa coupe avant de dire : - Cher ami, je ne suis l'employée de personne. N'avez-vous point écouté ? Je suis Lady Lunariss et je suis mon propre maître, ma propre maîtresse en l'occurrence, glissa-t'elle coquine en se léchant sensuellement la commissure des lèvres pour rattraper une goutte de champagne. La sith était ravie de cet échange. Elle ressentait la puissance des émotions qui s'élevait et s'alourdissait les minutes et les heures passant. Elle se gorgeait bien plus de tout ce que les danseurs, joueurs, buveurs, couples et autres dégageaient que des verres qu'elle buvaient. Elle était encore bien loin de l'ivresse orgiaque qu'elle avait déjà atteinte mais elle avait de grands projets pour cette nuit. Et son projet avait déjà commencé avec toutes les ondes qu'elle envoyait, ceux qu'elle avait envoyé chauffer la piste. Ne restait plus qu'à l'agrémenter d'un dessert. Son choix s'était porté sur l'homme devant elle. Un bon choix, elle en était sûr. Il avait une volonté de fer et elle s'amusait du jeu. Elle aimait ça et cela ne faisait que faire grimper sa température. - Votre ex, elle sait pas ce qu'elle perd. Vous devriez vous amuser et pas vous morfondre Nox.Enfin si ex il y-avait. La twi'lek avait remarqué les regards fréquents de son charmant vis à vis vers les tables de jeu. - Ses danseurs, je pourrais les avoir là maintenant mais ils ne m'intéressent pas.Elle lui fit un clin d'oeil sexy en diable avant de se lever. - Vous seul avait osé m'adresser la parole, sans concupiscence ni envie.Elle s'approcha de lui sensuellement puis fit courir ses doigts fuselés sur la manche de sa veste. Elle se pencha alors lentement, d'un geste étudié dégageant son engageante poitrine et approchant ses lèvres de son oreille. Son souffle chaud vint lui caresser l'oreille et le coup juste à cet endroit qui fait frissonner, là où pulse les envies et la passion reliant le cerveau, le cœur et bien sur le lieu de tous les plaisirs que Lunariss désirait du plus profond de sa peau rouge et noire, de ses courbes et des palpitations de son être. - Voulez-vous aller jouer, je serais votre porte-bonheur Nox ?La peau douce de sa joue rencontra en un effleurement léger avec celle piquante de l'homme. Elle soupira doucement, il ne pouvait l'ignorer. Elle tourna légèrement son visage et leurs bouches étaient dangereusement proches, ses yeux dorés brillant de son désir le regardaient par en dessous, attendant une réponse. | Invité Jeu 13 Sep - 22:53 | | | | Rester concentré, quelque chose qu’il arrivait d’ordinaire sans aucun problème et qu’il trouvait maintenant incroyablement compliqué. Il avala avec une certaine difficulté une gorgée de son verre, histoire de faire passer la boule qui s’était formée dans sa gorge, hochant machinalement la tête lorsqu’elle lança qu’il devrait s’amuser, au lieu de se morfondre. Ces danseurs ne l’intéressaient pas, vraiment ? Là, il ne comprenait plus, il avait pourtant la très ferme impression qu’elle était venue ici uniquement pour se trouver un, voire plusieurs, partenaires pour cette nuit. C’était le cas de beaucoup d’autres, évidemment, cela dit, tout le monde n’avait pas la même force d’attraction. Pour ne pas paraître trop louche, il s’obligea à répondre à son sourire, même si l’impression de courir tout droit dans un piège en s’atténuait pas une petite seconde. Il commençait à en oublier de surveiller l’arrivée de sa seconde cible. Vous seul avait osé m'adresser la parole, sans concupiscence ni envie.C’était ce qu’on appelait une idée à la con. Vraiment. Marrant comment résister dans une salle d’interrogatoire était bien plus facile que de résister face à une femme pareille. S’il ne savait pas déjà que l’Empire n’embauchait pas de femmes aliens comme espionnes, il l’aurait classée directement dans cette catégorie. Lorsqu’elle se leva, puis s’approcha, il fallait bien bondir de sa chaise dans un réflexe purement idiot, pour se protéger, ne se retenant qu’au dernier moment car alors, tout le bar aurait vu en lui plus qu’un simple mec paumé et désabusé, venu là pour se bourrer la gueule avec du mauvais alcool et passer son temps à ruminer et pester contre le monde dans son coin. Il contrôla le réflexe avec un immense effort de volonté, même si cette dernière vacillait dangereusement. Ah, il était beau, le capitaine rebelle, ses chefs seraient contents en voyant ça. Il n’empêche qu’on avait beau être entraîné à pas mal de situations, personne ne vous apprenait jamais comment résister efficacement dans celle-ci. Il se sentait toujours autant comme un oisillon face à un chat affamé, sauf que cette fois-ci, le chat avait déployé ses griffes. Son cœur rata un léger battement lorsqu’elle se pencha juste contre son oreille, alors qu’il commençait à regretter de ne pas avoir choisi l’option de la fuite à tombeau ouvert. Maintenant, même s’il voulait courir, il serait bien en peine de le faire. Le murmure lui arracha un long frisson, parfaitement incontrôlable, et il regretta aussi d’avoir bu alors qu’il n’avait pas vraiment l’habitude. Sans réfléchir, lorsqu’elle tourna la tête, il se laissa un instant happé par ce regard, puis l’embrassa. Il lui fallut une bonne minute avant de réaliser ce qu’il était en train de faire et reculer un peu brusquement sa sur chaise. Comme si cé’tait le moment, abruti ! Je ne suis pas venu pour ça, mais pour… Pour…Les motifs qu’il s’était forgé avaient déjà fondus, littéralement, dans sa mémoire, et il préféra ne pas aller plus loin, aucune importance. A la place, il se leva d’un bond, vacillant dangereusement avant de se rattraper à la table pour ne pas s’écrouler par terre. Alcool plus grosse montée d’émotions, le cocktail parfait pour vous rendre un peu bizarre. La tête lui tournait. Il ferait mieux de s’allonger un peu avant de repartir. Sa cible n’était même pas venue… Il détestait ne pouvoir remplir que la moitié de sa mission. Navré, lady, vous êtes certes très attirante, mais j’ai à faire.Il préférait, cette fois, éviter de la regarder droit dans les yeux car cela le troublait. Réflexe de protection, une fois encore, il n’était pas exactement dans son état normal. ---------- Dés | Invité Jeu 20 Sep - 14:00 | | | | Les lèvres de Nox se refermèrent sur les siennes. Sans plus de contact qu'une passion dévorante. Lunariss se laissa transporter. Son corps en fusion sous la frénésie de ce simple contact de leurs lèvres collées et de leurs langues s'enroulant, jouant s'attaquant dans un combat des sensations. Ce baiser désiré était intense. les sens de la Sith commençaient à s'élever. Son pouvoir s'accrut et les collés-serrés sur la piste s'intensifièrent. Soudainement le contact fut rompu. L'homme était déstabilisé. Il ne semblait pas avoir l'habitude de céder à ses sens. Il tituba et se raccrocha à la table. La dame noire sourit tandis qu'il cherche une justification mais que rien ne semble venir. - Attirante ? voyons, j'ai bien senti le feu qui couve en vous.Sans lui laisser le temps de protester elle passe un bras souple dans son dos, sentant sous les vêtements ses muscles. Un humain qui ne se laisse pas aller. l'imagination galopante de la sith dresse déjà les contours de chacun des muscles dorsaux et de son fessier. On ne le dit pas assez mais un homme au corps entretenu et bien musclé est réellement sexy. - Vous avez besoin de vous allonger Nox, susurra-'t'elle au creux de son oreille. Lunariss entraina le brun vers une alcôve d'un mouvement bien plus ferme et fort que sa musculature pouvait le laisser penser. Mais elle profita de ce moment pour coller son corps lascivement à celui de l'homme. Ses lekkus dansaient sensuellement autour d'eux et son pagne voletait tandis que sa poitrine dardait généreusement contre le torse de Nox. Arrivant à l'alcôve, elle fit glisser leurs corps sur la banquette en cuir. Elle s'assit et posa délicatement la tête de l'homme sur ses cuisses mises à nues puis elle commença à jouer délicatement avec ses cheveux, massant son cuir chevelu tendrement, soufflant le chaud et le froid tandis que sa généreuse poitrine s'offrait au regard de l'homme ainsi que son ventre plat. Il n'avait qu'a tourner la tête pour la goûter. D'une voix enchanteresse légèrement chevauchée de pouvoir, elle soupira : - Détendez-vous, laissez-vous aller Nox. Je suis à vous pour une nuit. Acceptez le don qu'une femme vous fait.Lunariss le regarda dans les yeux, lui offrant un fébrilité toute féminine sous laquelle couvait la passion dévorante et les cris sensuels de son corps de femelle.. - juste pour une nuit. | Invité Mer 7 Nov - 22:38 | | | | Attirante ? Voyons, j'ai bien senti le feu qui couve en vous.
Et quel homme n’aurait pas réagi de la même façon, dans un tel contexte et plus encore après avoir un peu bu ? Cassian se détacha de la table, en se demandant s’il n’allait pas s’écrouler par terre dans une minute ou deux, il avait… très chaud, tout à coup. Au même instant, il sentit un bras rouge se glisser dans son dos, interrompant net le mouvement de bascule vers l’arrière, puis un murmure dans le creux de l’oreille, le faisant frémir. Il mit un instant de trop à réagir, son interlocutrice visiblement plus forte qu’elle n’en donnait l’air, l’entraînant avant qu’il n’ait eu le temps de protester ou se dégager. Une part de lui continuait toujours à gronder qu’il devait sortir de lui, une part un peu plus étouffée à chaque pas. Ou bien était-il simplement plus sensible car il n’avait plus approché la moindre femme, intimement, depuis plus d’un an.
Plus éloigné de la piste de danse et de la musique assourdissante, il se retrouva d’un coup allongé sur une longue banquette en cuir noir, sous une alcôve tout aussi sombre. Clignant des yeux, il se demanda comment il en était arrivé dans cette situation, la tête posée contre les genoux d’une femme jouant avec ses cheveux, comme s’ils se connaissaient depuis des années et pas depuis… dix minutes ? Il se sentait plus bizarre, depuis toute à l’heure, cette femme dégageait quelque chose que les autres n’avaient pas… Son intuition lui soufflait toujours « danger », et pourtant, il n’avait plus autant envie de partir, de s’enfuir, littéralement. Ce n’était pas qu’une question de physique ou il ne savait quoi, il y avait bel et bien autre chose, mais il ne saurait pas dire ce que c’était.
Détendez-vous, laissez-vous aller Nox. Je suis à vous pour une nuit. Acceptez le don qu'une femme vous fait. Juste pour une nuit.
Il ferma les yeux un petit instant, sa garde baissant encore un peu. Sa seconde cible était sûrement loin, à l’heure qu’il est, il ne la dénichera pas ce soir. Les autres rebelles aussi étaient loin, comme son vaisseau et son ami droïde. Pour une fois, juste pour une fois, il avait envie de laisser tomber la tension permanente de sa vie et se laisser aller. Sans rouvrir les yeux, il tourna juste un peu la tête pour embrasser cette peau d’un rouge vif si attirante, sentant bien mieux le parfum qui s’en dégageait. Très inexpérimenté avec les femmes, sa vie n’était faite que de combats depuis l’enfance, il agissait sans savoir s’il s’y prenait bien ou non. Il avait perdu sa dernière petite amie il y a deux ans, elle l’avait quitté pour partir loin des rebelles et de l’Empire, vivre sur une planète isolée, sans avoir à se soucier des combats.
C’est en pensant à ça que Cassian se dit qu’il en avait marre, lui aussi, de toujours devoir prendre garde à tout. Il ne comptait pas profiter tranquillement de la vie, mais en se retenant sans cesse par tension, peur ou colère, il ne vivait pas vraiment, tout n’était centré qu’autour de la guerre. Il allait passer son existence à courir d’un combat à l’autre, passer son existence à vivre par procuration, puis mourir en silence comme des milliers d’autres, sans rien avoir connu d’autre que le goût de la mort. Se redressant enfin, il se pencha pour embrasser franchement Lunariss à pleine bouche, laissant échapper une part de colère et de lassitude. La guerre et les rebelles pouvaient attendre quelques heures, la galaxie aussi. Il l’embrassa jusqu’à en perdre le souffle, une rougeur colorant son teint assez pâle, avant de reculer un peu.
Il y a trop de monde, ici, murmura-t-il. | Invité Sam 17 Nov - 12:01 | | | | Lunariss sentit les changements s'opérer en Nox. Ses muscles se détendaient et son visage exprimait les difficultés mentales qu'il avait à lâcher prise. Elle massait doucement son cuir chevelu et ses tempes pour l'aider à se détendre et se diriger vers la bonne décision quand soudain il gouta sa peau. Une myriade de courants électriques se mirent à courir dans son ventre. On vous parle sans cesse de papillons mais un envol de papillon n'est rien comparé à la sensation de courant vivifiant chaque terminaison épidermique, chaque petit muscle. Les baisers étaient maladroits mais avides, ce qui compensaient largement et la sith soupira de plaisir. L'excitation montant encore d'un cran dans cette alcôve sombre. Puis sans crier gare, le barrage lâcha et Nox se releva et vint cueillir ses lèvres gonflées de désir. Le baiser était passionné, empli de colère et de besoin. Lunariss ne se risqua pas à le couper dans son élan, lui offrant ce dont il avait besoin et acceptant ce combat de volonté. Elle lui rendit son baiser, avec la même passion mais sans colère et accompagné de désir. Le baiser était empli de sentiment ambivalent mais le désir du jeune homme était éveillé et lorsqu'il relâcha ses lèvres, ce ne fut que pour l'inviter dans un endroit plus à l'abri. Fort heureusement ils étaient dans un établissement qui avait ce genre de pièce. Le Dark Desire était un club dédié aux Plaisirs : danse, jeux, drogue, sexe... Elle sourit à Nox et souffla, son regard jaune empli d'envie de lui : - Venez.Elle se leva et l'attira contre elle. Ondulante elle fit courir ses doigts gracile sur les muscles de son dos. Ses sens lui indiquaient que la piste de danse était maintenant un lieu orgiaque ou les danses se faisaient tout autant allongées que debout. L'odeur du sexe était partout et elle s'en gorgeait, la rendant encore plus désirable. D'un pas sur elle guida Nox à travers une ouverture voilé de pourpre. Des couples dénudés se découvraient avant même d'avoir atteint une pièce. Lunariss dont le pouvoir était surchargé de tension,d détecta facilement une pièce libre. Elle entraina le brun et ils entrèrent dans une pièce tamisée. Les murs étaient tapissés de noir et de miroirs, de même que le plafond. Au centre trônait un énorme rond en cuir vert émeraude. Aucun doute sur la seule et unique activité de la pièce. Lunariss pris les mains rugueuses de Nox dans les siennes, douce. Un contraste qui la fit frissonner puis à reculons faisant face aux jeune l'entraina vers le rond. Puis elle se mit sur la pointe des pieds et et remonta le long des manches du jeune homme avant de redescendre sur son torse. Une caresse de surface tandis que le feu couvait dans ses yeux et que sa poitrine dardait sans équivoque. Elle glissa les main sous la chemise de Nox et rencontra enfin sa peau. Elle sourit gourmande et sans quitter les yeux de Nox des sien, se pencha et lui embrassa langoureusement le torse au fur et à mesure que ses doigts agiles faisait sauter les boutons. Elle s'attarda longuement, cherchant les points qui faisait soupirer le jeune homme avant de monter jusqu'à son cou et de lui provoquer un peu cet endroit ou pulsait sa vie de quelques coup de langues experts. avant d'onduler sensuellement contre lui. Puis elle bascula en arrière, enroulant ses jambes de danseuse autour de lui, l'entrainant dans sa chute contrôlée sur le lit. Le cuir les accueillit et tandis que son bassin dansait contre son intimité de mâle et l'embrassa avec fougue. Elle avait été douce depuis qu'ils avaient franchi la porte mais sa nature repris le dessus et elle l'embrassa à perdre haleine. Sa langue cherchant et jouant avec la sienne. Ses mains l'attirant à elle augmentant leur frustration de son pantalon entre eux. | Invité Jeu 29 Nov - 19:01 | | | | Une partie de son esprit soufflait faiblement qu’il ne devrait pas, vraiment pas, qu’il ferait mieux de sortir d’ici et de prendre l’air, vomir dans un coin s’il le fallait, récupérer le total contrôle de ses sens, puis… Puis… Y prêter attention était presque impossible, une barrière était tombée, il ne pouvait plus revenir en arrière. La jeune Twi’lek guidait à présent complètement la situation, il n’avait sans doute jamais été aussi démuni face à une personne, et surtout, jamais il ne s’en était aussi peu rendu compte. Il se retrouva sans comprendre à l’intérieur d’une autre pièce, plus tamisée que la piste de danse et le bar éclatant, dont le seul meuble se résumait à un gros canapé rond, d’un vert profond. C’est à ce moment que Cassian croisa brièvement son regard dans un des miroirs, légèrement brillant, ne se reconnaissant même plus lui-même. Qu’est-ce que…
Recouvrer ses esprits ne fut cependant pas une occasion donnée, bien au contraire. Il recula un peu avec elle, la sentant d’un coup plus proche, plus pressante, il n’avait que son parfum dans les narines et le son de sa respiration dans les oreilles. Et n’ayant plus été aussi proche d’une femme depuis si longtemps, il resta un instant coi, sans plus savoir comment réagir. Un détail qui ne parut pas gêner sa partenaire du soir car elle avait déjà pris les choses en main, faisant courir ses mains d’abord par-dessus la chemise puis dessous. Il eut un frisson marqué lorsque les mains fines de la demoiselle touchèrent sa peau, avant de réaliser qu’un de ses blasters était tombé au sol en même temps que sa veste. L’idée se faufila dans son cerveau qu’il pouvait paraître un peu trop armé, pour l’homme qu’il prétendait être, avant que cette idée ne s’évanouisse quand elle se mit à l’embrasser tout en ôtant les boutons un à un.
Un gémissement étouffé lui échappa lorsqu’elle nicha son nez dans son cou puis bascula tout à coup avec elle, contre le « lit » de cuir, les pans de sa chemise maintenant complètement ouvertes. Il eut juste le temps d’inspirer avant que sa partenaire ne fonde sur lui, dans un baiser cette fois bien plus passionné. Le désir montait, quand il la sentait ainsi contre lui, il se laissa plus aller, jouant des mains à son tour et découvrant cette peau rouge, couverte de tatouage. Le fait que la demoiselle était à peine « habillée » facilitait grandement les choses, il avait de suite accès à des territoires plus intimes. Son propre corps réagissait, alors qu’il réalisait que son second blaster, et une petite arme de poche, avaient été rendus visibles par le dérangement. Sur cette planète, après tout, ça pouvait sans doute passer, elle était on ne peut plus dangereuse. Il fit glisser le malheureux pagne qui la « couvrait » encore, se laissant pour une fois guidé par le désir.
Tu es…
Le vouvoiement s’était envolé sans qu’il n’en prenne garde, son cerveau hésitant entre deux mots, magnifique et dangereuse. Oh, et puis arrête de réfléchir… Il attira la Twi’lek contre lui pour l’embrasser de nouveau à pleine bouche, ne reprenant qu’un bref instant son souffle, respirer, puis reprendre. Sa main libre partait littéralement en exploration des territoires interdits, il n’avait plus touché une femme depuis si longtemps que les gestes étaient parfois hésitants, parfois très lents, d’autres fois plus rapides. Sa propre chemise termina bientôt au sol, chiffonnée, avec une partie de sa volonté, elle aussi rangée au placard, pour une fois. Il ne fut que vaguement réveillé par le bip régulier de son comlink, dans sa veste au sol, sans faire mine pour autant de le récupérer. A la place, il se redressa et se mit à califourchon sur Lunariss, embrassant chaque parcelle de peau à disposition. | Invité Sam 29 Déc - 20:04 | | | | Lunariss ne prêtait pas attention aux armes qui tombaient au sol, bien plus intéressée par cette chemise qui s'ouvrait, ses pectoraux qui s'offraient à ses caresses. Lorsque Nox s'abandonna totalement, le tourbillon de sa passion la dévora littéralement. Ses mains calleuses hésitantes comme si elles retrouvaient des chemins longtemps oubliés la faisait frémir. Ses sens se saturaient de sa bouche, ses baisers, ses caresses. Par la Force ! Cet homme avec son assurance et ses hésitations, soufflait un froid et un chaud charmant. Le corps offert de la jeune femelle frissonnait sous le feu de Nox. Lunariss atteint des sommets sous les explorations sensuelles du brun. Elle n'était pas du genre à se taire et la Passion était un partage, une communion. Ceux qui n'avaient jamais compris ça ne comprendraient jamais l'acte charnel. D'un mouvement du bassin, elle fit basculer Nox sur le côté et se lova contre lui. Elle glissa sa bouche contre son oreille et lui mordillant le lobe elle souffla : - A ton tour.Et elle entreprit de souffler le chaud et le froid sur toutes les parties de son corps masculin et sexy disponibles. Ses longs doigts dessinaient sur son torse frivoles, ses lèvres papillonnantes déposaient mille baisers dans son cou, son souffle le caressait et serpentine elle glissa le long du buste de Nox. D'un regard coquin, elle entreprit de lui ôter ce pantalon qui l’empêchait d'atteindre ses objectifs. Il disparut de même que tout dessous qu'il pouvait porter. Le son du tissu alourdit par ce qu'il devait avoir dans ses poches se fit entendre tandis que, ne lâchant pas son regard, elle s'attacha à lui rendre le Plaisir qu'il lui avait procuré, exploratrice à son tour. Sa Passion et sa Fougue le dévorèrent. Son corps, ses lèvres d'un rouge plus sombre et ses yeux lumineux et enfiévrés. - Je te veux, dit-elle d'une petite voix mi-suppliante mi coquine avant que son corps ne recouvre le sien et que la danse ne s'accélère encore. La twi'lek perdit le fil de qui se fondait en en qui. Elle était là danseuse sensuelle qui s'offrait à cet homme et lui son ancre qui communiait avec elle. Il y-avait tellement longtemps qu'elle n'avait surfé sur autant de vagues, atteint de tel sommets et reposé sur d'aussi doux nuages. Allongée à demi sur Nox, Lunariss était rassasiée... pour le moment. Elle dessinait des arabesques sur son torse, les yeux mi-clos, sa tête reposant dans le creux de son épaule. Son corps souple épousait celui de l'homme et un léger sourire flottait sur ses lèvres gonflées. Leurs corps étaient trempés de leurs danses mais elle n'y trouvait aucun inconfort, bien au contraire, l'odeur épicé qui se dégageait de son amant de cette nuit donnait une note d'encore à la pièce. - Merci, c'était une expérience vraiment très agréable.Elle ne mentait pas, elle avait vraiment passé un moment plus qu'agréable. Et ses batteries de pouvoirs étaient au top. D'ailleurs pour qui y regardait de prêt, sa peau était plus douce, ses yeux plus lumineux et sa voie plus sensuelle encore. Se glissant sensuellement sur lui à califourchon, elle dit : - Il y-avait longtemps que je n'avais eu d'amants si... exaltants. Je me doutais que sous ton armure d'homme désabusé se cachait un feu qu'on ne peut étouffer.Elle regarda ses effets éparpillés au sol. Elle ne se souvint pas précisément à quel moment elle avait finit aussi nue que lui. Son regard s'attarda sur le nombre d'arme qu'il avait, enfin, qu'elle voyait. - As-tu besoin d'autant d'armes pour te protéger de la mégère qui a osé quitter un amant tel que toi ? Je peux te faire protéger si tu veux, ou te débarrasser d'elle.Elle n'allait pas se mentir, elle ne croyait pas vraiment à cette histoire de divorce. Sa façon de faire l'amour n'était pas de celle des hommes mariés, et elle en avait eu quelques un. Mais elle décida de jouer le jeu. Quoiqu'il ait à cacher, serait-ce pire qu'une seigneur sith achetant des matériaux pour reconstruire et fortifier son domaine en vur de se protéger contre Sidious ? Elle ne pensait pas. Lunariss lui offrit un sourire coquin et un regard ensorceleur tandis que ses lekkus pendaient sur ses épaules, leur pointe caressant son buste. | Invité Ven 11 Jan - 23:56 | | | | C’était une drôle de sensation, avoir à la fois le corps en corps en feu, mais aussi apaisé, avec des courbatures à faire hurler un mort. Même après des heures d’entraînements avec les rebelles, il n’avait jamais eu à ressentir ça. Battant un peu des paupières, c’était comme s’il sortait d’un songe à la fois mouvementé et étrange, où il commençait tout juste à recouvrer le contrôle total de ses sens. Il tourna un peu la tête vers Lunariss, pendant que la réalité se frayait enfin un chemin à travers son cerveau jusqu’ici embrumé par un élan qu’il n’avait toujours pas saisi. Et la réalité, c’était la planète sur laquelle ils se trouvaient, la rébellion, son ami droïde qui devait attendre au vaisseau en se demandant où il avait encore bien pu se fourrer et s’il avait des ennuis. La réalité, c’était aussi d’autres missions qui l’attendaient, c’était la guerre civile, en bref, c’était tout sauf se prélasser au lit en compagnie d’une femme.
Merci, c'était une expérience vraiment très agréable.
Cassian n’eut pas vraiment le temps ou l’occasion de répondre, se sentant d’un coup un peu bizarre, écartelé entre ce qu’il fichait et ce qu’il devrait faire, à cette heure ici, le contraste était si violent qu’il s’apparentait à un gouffre énorme, dans lequel il viendrait de sauter sans parachute. Il rouvrait la bouche pour répondre et fut coupé dans son élan lorsque son amante d’un soir se remit à califourchon sur lui, ses formes plus que généreuses envahissant son champ de vision. Ce n’est là qu’il prêta vraiment attention aux nombreux tatouages d’un noir profond, courant sur la peau d’un rouge sang, et se demanda s’ils avaient une signification particulière. Des Twi’lek, il en connaissait pas mal, aucun n’arborait ça, ça ne pouvait donc pas être une sorte de tatouage locale, de leur planète, ayant une quelconque signification traditionnelle.
As-tu besoin d'autant d'armes pour te protéger de la mégère qui a osé quitter un amant tel que toi ? Je peux te faire protéger si tu veux, ou te débarrasser d'elle.
Je doute franchement que tu puisses me débarrasser d’elle. C’est le genre de mégère toujours habillée en noir et bien plus puissante que son apparence le laisser penser, une mégère de pouvoir capable d’écraser ceux qui se trouvent sur son chemin et qu’on ne peut pas sous-estimer. Il semble qu’il y en ait plusieurs, des mégères de son genre, c’est plus qu’une bonne raison pour se balader armé.
Le principal problème de sa mégère était aussi qu’elle avait quand pas mal d’hommes sous ses ordres et qu’un seul de ses ordres suffisait à détruire toute une planète ou à la faire raser. Il leva un peu la main pour effleurer un des lekkus pendant vers lui, répondant faiblement au sourire qu’elle lui offrait. Le temps de l’amusement était terminé, il ne pouvait pas s’autoriser trop d’écarts, car justement, sa mégère l’attendait de pied ferme.
Si tu connais des solutions pour calmer les mégères un peu électriques, je suis toute ouïe. | Invité Lun 14 Jan - 12:24 | | | | Lunariss ferma les yeux sous la caresse de Nox. Un frisson lui parcourut le dos. Elle se mordilla la lèvre. Elle était toujours prête pour d'autres rounds mais les humains mâles avaient besoin de temps. Elle pencha la tête de côté inconsciemment pour profiter de sa caresse, sa main gauche s'appuyant contre son torse. Elle rit à la description de sa mégère. - Oui c'est le genre de personne dont on a du mal à se débarrasser. Les coincés en jupe et cape sorti de holo-livre de cape et de sabre laser mais à la fin les héros finissent toujours par s'en dépêtrer.Elle commença à suivre les abdominaux parfaits de l'homme du bout des doigts, glissants presque sagement. - Pour se débarrasser de ce genre de mauvaise personne il y-a pleins de solutions, il suffit d'être créatif. Si elle est puissante alors il faut se créer un contre-réseau, trouvez des gens suffisamment manipulable ou suicidaire ou masochiste pour infiltrer son réseau. Ce genre de personne, il ne suffit pas de les battre à plate couture à coup de blaster ou d'éclairs. Même au fond de leur tombe ils continuent à pourrir la vie des vivants, il faut donc d'abord les discréditer avant de les exterminer. Un peu comme ce qu'a fait l'Empereur quand il a désintégré les jedis il y-a quelques années.Lunariss se pencha tout soudain et sa langue frôla les pectoraux de Nox avant de remonter jusqu' à sa bouche pour un baiser enflammé. Ses yeux dorés brillaient d'étincelles d'envie d'encore pour ce corps et cet homme. - Et pour ça il faut des alliés. Des alliés puissants, des alliés faibles, des alliés en tout genre. On a tous notre mégère a éradiquer.Sa poitrine collée aux pectoraux de Nox, Lunariss avait faim. Mais pas encore. Peut-être tout à l'heure. Il lui fallait se restaurer avant de se rejeter de manière inconsidéré sur son amant. Tournant la tête vers la porte, elle lacha son pouvoir qui glissa sur elle, puis Nox avant de couler sur le lit puis le sol. Elle finit par trouver un vigile non loin et établit une liaison télépathique, commandant une collation. Elle avait fermé les yeux pour mieux contrôler son pouvoir mais elle étant rassasiée, ce n'était qu'une précaution. Nox pouvait sentir que son corps s'était légèrement échauffé mais cela ouvrait tout autant être du au fait qu'elle le tenait entre ses cuisses parfaites. - Mais je comprend le sur-armement. Efficace pour se défendre mais je suis pas sûre que ça marche contre toutes les mégères. On en a tous une. La mienne est du genre à faire désintégrer des planètes par caprice. C'est fatiguant de devoir traité avec elle.Lunariss partit d'un rire de gorge en imaginant Darth Sidious dans une robe noire, une voilette et brandissant un rouleau à pâtisserie criant : - Tuez les tous !Son rire sembla inonder de bonne humeur la pièce. Elle se redressa, sa peau contre la peau de Nox : - Désolée, je viens d'avoir une image très ... amusante de ma mégère.A cet instant, on frappa discrètement à la porte. | Invité Mar 29 Jan - 16:29 | | | | Sa mégère les attendait toujours, hors de ce petit univers très calfeutré et contrôlé par les Twi’lek rouges, il n’avait pas à la faire attendre, ça serait tellement malpoli. Il était épuisé, pourtant, le corps encore en feu, l’esprit encore un peu malmené, mais surtout très fatigué. Sa compagne d’un soir reprit la parole, visiblement plus légère et vive que lui. D’un seul coup, tandis qu’elle parlait, le sentiment de danger revint au galop, comme si on venait justement de le frapper d’un bref éclair. Un doute s’insinua dans son esprit, tel un serpent, se tordant pour se faufiler absolument partout, jusqu’à en envahir la moindre de ses pensées. Il ouvrait la bouche pour répondre lorsqu’elle la lui vola dans un nouveau baiser qui lui coupa presque le souffle. Lorsqu’elle le laissa de nouveau respirer librement, il croisa son regard brillant et d’un doré inquiétant. Il avait entendu dire que… Par Luke, que les yeux…
Et pour ça il faut des alliés. Des alliés puissants, des alliés faibles, des alliés en tout genre. On a tous notre mégère à éradiquer.
Et ce n’est qu’avec les récentes informations sur certaines factions très cibles que Cassian comprenait maintenant dans quel guêpier il venait de se fourrer. Même s’il n’avait encore aucune preuve directe, son instinct lui hurlait de se sauver en courant, maintenant, tout de suite, de se bouger ! Mais si elle avait compris qui il pouvait être, s’il comprenait qui elle était, pourquoi… ne le tuait-elle pas tout de suite ? Elle en avait le pouvoir, il en était plus que certain. Ce n’était pas un avec un blaster qu’on pouvait sérieusement faire mal à ce genre d’êtres, sauf en les prenant par surprise, comme l’avait fait la princesse Leia. Chez ceux-là aussi, il devait y avoir des luttes de pouvoirs féroces, ou simplement de la haine et des envies de vengeance, ce qui pouvait produire des… intérêts communs. Terrain incroyablement risqué et glissant.
Mais je comprends le surarmement. Efficace pour se défendre mais je suis pas sûre que ça marche contre toutes les mégères. On en a tous une. La mienne est du genre à faire désintégrer des planètes par caprice. C'est fatiguant de devoir traiter avec elle.
Il eut franchement du mal à répondre au rire éclatant qui lui échappa juste après, sans comprendre non plus comment on pouvait imaginer Sidious dans la moindre scène amusante. Cet instant fut néanmoins interrompu lorsqu’un type frappa à la porte, avant d’entrer avec un plateau chargé d’un petit-déjeuner local typique. Il ne réagit même pas en les voyant dans cette position et état, se contentant de poser le tout sur un petit chariot, qu’il poussa vers le lit central, avant de disparaître à nouveau et refermer la porte. Cassian n’avait pas réagit plus, l’esprit en feu et toute trace de fatigue envolée. La vie avait décidément l’art de se foutre de sa gueule, surtout quand il ne s’y attendait vraiment plus du tout. Il se redressa enfin, posant un regard en biais sur Luna.
Il existe toute une catégories de mégères à la fois dangereuses et électriques. Les plus connues étranglent des gens à distance, détruisent des planètes ou créent des maladies pouvant exterminer une partie de la galaxie. Partant de là, difficile de croire que les autres membres de la catégorie puissent avoir quoi que ce soit de différent. Et pour quelles motivations, surtout ? | Invité Sam 16 Fév - 10:55 | | | | Le regard de Nox et son odeur changèrent brusquement. Lunariss eut un instant un air peiné dans le regard mais cela pouvait passer pour une illusion du à l'éclairage tellement cela fut bref. Au moins n'exhala-t'il pas la peur à pleine aura. La Sith se leva de sa démarche chaloupé, offrant sa chute de rein et ses fesses arrondies aux yeux de son amant. Elle lui avait offert une nuit de passion et il se méfiait d'elle. Pire elle n'avait pas même utilisé ses pouvoirs sur lui. Elle servit élégamment un café pour Nox et un verre de lait pour elle même et revint vers lui, fixant ses grands yeux dorés sur lui. L'envie couvait à nouveau, une invitation à être son biscuit qu'il pourrait savourer tout son saoul. Elle s’allongeât sur le ventre à son côté, ses longues jambes fines et galbées relevées élégamment. Elle lui glissa un coup d’œil aguicheur en fronçant le nez, mutine en lui tendant la tasse. - Je vous en ai déjà beaucoup dit alors que vous me cachez qui vous êtes.Elle lapa une goutte de lait puis continua. - Je me suis totalement offerte à vous Nox, si cela est votre véritable nom. Ne savez-vous donc pas que les miens ne sont pas tous des êtres ignobles et infâmes. Vous ai-je fait le moindre mal qui pourrait vous pousser à avoir méfiance ou peur ?La voix mélodieuse de Lunariss exprimait une pointe de déception. Elle n'admettait pas d'être mise dans le panier que les destructeurs de planètes. - Je n'ai rien de commun avec les gens que vous citez, mais je pensais que vous l'aviez remarqué durant nos combats nocturnes... dit-elle avec un soupçon de désir dans la voix. Elle se releva et but d'un trait le verre de lait frais, dégageant sa gorge et offrant à nouveau une vue imprenable sur son buste nu et sa chute de reins spectaculaire. - D'ailleurs si j'avais été de ceux là, vous ne seriez déjà plus de ce monde après vos insinuations mais je ne vous en veux pas, ces trois là nous font une réputation d'Enfer.Elle laissa glisser le verre et au sol et posa son menton dans ses mains détaillant le corps musclé de l'homme. L'envie et le désir dansaient toujours au fond des yeux dorés de la jeune femelle. - J'aime la vie et la liberté. Mais si vous m'en disiez un peu plus sur vous, j'ai l'impression de ne parler que de moi.Elle recommença à dessiner ses muscles du bout des doigts, sa mâchoire et elle se mordillait la lèvre pour s'empêcher de s'enrouler à nouveau autour de lui. Tous les hommes avaient besoin de temps et celui-là se posait beaucoup trop de question pour avoir l'esprit à une tâche bien plus libertine. - Par exemple : ces muscles sont-ils une arme contre votre mégère ? Ou qu'est-ce qu'un homme tel que vous, c'est à dire ni joueur ni séducteur ni danseur ni alcoolique, fait dans ce genre de lieu ? Ou avez-vous appréciez la nuit ? | Invité Jeu 21 Fév - 16:33 | | | | La peur, comme n’importe quel autre sentiment, se contrôle, et c’était bien pour ça que le capitaine ne s’était pas enfui en courant. De un, il savait qu’il n’aura pas le dessus dans un combat contre elle, de deux, il n’était pas en assez bonne forme physique pour échapper de même à tous les lourdauds de Nar Shaddaa tout en ayant une Sith à ses trousses, de trois, s’il agissait ainsi, il grillerait ses dernières chances de passer incognito au milieux des impériaux du système. Et si elle ne l’avait pas tué immédiatement, après cette nuit, que comptait-elle faire maintenant ? La peur, toujours refoulée et maîtrisée, restait malgré tout à la lisière de son esprit, accompagnée par ce faible instinct de survie, un instinct n’ayant plus une très grande force depuis bon nombre d’années. Impossible d’en avoir un efficace lorsqu’on était dans les rangs rebelles.
Il ne bougea, ainsi, pas d’un pouce tandis qu’elle-même se levait et servait ce qui faisait office de petit-déjeuner comme si elle était très tranquillement chez elle un matin comme un autre. Il prit par pur automatisme la tasse de café et la déposa ensuite sur le côté sans y toucher, la gorge bien trop serrée pour avaler quoi que ce soit. A la place, il l’observa, attentivement, chacun de ses gestes, sa position, en se demandant si elle l’aurait tué dès le début, dès hier soir, en apprenant à qui allait sa loyauté. Alors non, elle ne lui avait rien fait de mal, pour autant, le mot « Sith » était bel et bien associé à la peur, à l’infâme, la destruction, la maladie et la mort. Manaan était le résultat de la mauvaise humeur d’un Sith. La pandémie était le résultat de la folie d’un des leurs.
Je n'ai rien de commun avec les gens que vous citez, mais je pensais que vous l'aviez remarqué durant nos combats nocturnes… D'ailleurs si j'avais été de ceux là, vous ne seriez déjà plus de ce monde après vos insinuations mais je ne vous en veux pas, ces trois-là nous font une réputation d'Enfer.
A vrai dire, Cassian s’étonnait encore d’être en vie, c’est vrai… Et il s‘étonnait plus encore de ne toujours pas avoir ni un sabre laser sous la gorge à quelques millimètres de la peau, ni être encerclé par des dizaines de soldats, ni même… Enfin bref, d’être… Vivant, entier. Toujours immobile, seul son regard bougeait, accroché par le moindre mouvement de la Twi’lek. Sans savoir s‘il était seulement possible qu’un de ces êtres ne soit pas à la botte de Sidious, difficile d’être plus détendu. Elle savait, de toute façon, qu’il n’était pas celui qu’il prétendait, si tant est qu’elle y avait cru ne serait-ce qu’une seconde, et si elle le voulait, elle pourrait le tuer avant qu’il ne puisse seulement réagir. Conscient de ça, si elle ne faisait rien de tel, pouvait-il espérer qu’elle ait été sincère et qu’ils aient une mégère en commun ?
Du peu qu’il en savait, selon surtout ce que Luke lui avait déjà dit, les Siths n’étaient pas très unis. Ou faisaient semblant de l’être. Tout le jeu, maintenant, était de savoir si certains d’entre eux pouvaient être des menaces potentielles de plus à l’égard de leur bien-aimée mégère en noir. C’était un jeu extrêmement dangereux… Il déglutit avec un peu de peine, presque tétanisé maintenant. N’importe quel homme, dans une situation pareille, aurait l’impression d’être une souris prise au piège devant un félin particulièrement agile. Il baissa un peu la tête sur les doigts qu’elle recommençait à glisser sur lui, autant attiré de nouveau par elle qu’il était freiné par le peu d’instinct de survie lui restant.
Par exemple : ces muscles sont-ils une arme contre votre mégère ? Ou qu'est-ce qu'un homme tel que vous, c'est à dire ni joueur ni séducteur ni danseur ni alcoolique, fait dans ce genre de lieu ? Ou avez-vous appréciez la nuit ?
Plus qu’apprécié la nuit.
Il ne dira pas le contraire, ce serait idiot. En revanche, pour le reste, il ignorait toujours sur quel pied danser. Ce pouvait aussi bien être une opportunité à saisir, en y mettant toutes les formes nécessaires, qu’un piège semblable à un immense gouffre sans fond où il chutera à corps perdu. Quitte ou double, cher public, qui était joueur dans la foule ? Et si lui l’était, il n’y engagera pas la rébellion, seulement son cas personnel. Sa voix avait été un peu rauque, voire tremblante, c’est pourquoi il saisit d’abord la main dansante de la Twi’lek pour la reposer sur le lit, sans pour autant la lâcher. Il pariait sur face et espérait ne pas se tromper. Dans le cas contraire, il y laissera sa vie.
La douce réputation des vôtres ne peut qu’inciter à deux choses, la méfiance ou la peur. Je connais mes limites et moyens de défense, ces derniers ne pourront pas faire grand-chose contre ma mégère. La grande question est de savoir s’il existe, dans cette galaxie, des groupes plus… spécifiques que le mien, pouvant lutter de concert contre les mégères en noir. Vous ne m’avez pas tué aussitôt, c’est vrai, reste à découvrir pourquoi. Ramener des personnes vivantes et en état de parler ou envie de laisser ces mêmes personnes lutter par tous les moyens possibles contre les mégères ? Dans ce second cas, j’y vois un chemin plus intéressant, pour vous comme pour moi.
Il s’était un peu redressé, tout en parlant, s’efforçant aussi de rester très concentré.
Puis-je oser croire que votre mégère et la mienne ne font qu’une ? | Invité Jeu 28 Mar - 13:45 | | | | Lunariss ne protesta lorsqu'il lui prit la main pour faire cesser ses caresses. Il avait probablement besoin de rassembler ses idées. Mais elle apprécia qu'il ne lâche pas sa main. Le contact de sa main rugueuse contre sa peau douce était sensuelle. Elle appréciait aussi qu'il contrôle sa peur. Elle était vraiment fatiguée de cette horrible réputation que certains leur faisaient. Il allait vraiment falloir travailler là-dessus et elle nota dans un coin de sa tête d'en parler avec le Seigneur Scourge si leur entrevue se passait comme prévue. Puis elle laissa son pouvoir chaud couler autour d'eux. Si Lunariss n'avait aucun soucis avec l'exhibitionnisme ou toute sorte d'autres choses, la discussion prenait un tournant qui pourrait être dangereux, pour eux deux. Le rebelle pouvait sentir le pouvoir plein de vie autour d'eux. La peau de la twi'lek rougeoyait et ses yeux étaient bien plus luisants. Elle tissait une bulle de Force autour d'eux. Bien plus pratique pour être à l'aise et parler sans mots couverts. Une fois qu'elle eut terminé, elle fit un charmant sourire contrit et expliqua : - J'ai insonorisé l'espace autour de nous. Vous pouvez tomber le masque en toute sécurité. Je ne veux pas vous imposer quoique ce soit. J'aime que les gens qui sont avec moi soit consentants, même si vous travailler au corps fut extrêmement grisant.Le souvenir de la soirée augmenta encore son désir. Ondulante au-dessus de son amant, elle écouta ce qu'il disait. Son regard était si... sombre. Elle avait envie de s'y noyer une fois encore. Fermant ses yeux dorés, elle se concentra sur sa voix. La lumière se fait alors dans l'esprit de Lunariss. Elle avait mis la main sur un Rebelle. Quelle cocasse situation. Cela rendait la nuit encore plus affriolante et exquise à son goût. Elle se pencha, frôla son torse de ses seins lourds de désir et vint déposer un chaste frôlement de lèvre contre les siennes sa main toujours emprisonnée dans celle de Nox. Elle glissa ses lèvres sensuelles contre son oreille, lui mordilla tendrement le lobe avant de chuchoter : - Si votre mégère a des milliers de soldats, un service de propagande extrêmement efficace, un service de renseignement très compétent, aime détruire des planète, est maniaque du contrôle et qu'en plus elle est extrêmement hideuse, alors nous parlons de la même.D'un mouvement rapide elle enserra l'homme entre ses cuisse puis bascula sur le dos, ne prenant pas garde au café se renversant et plaçant le brun sexy au-dessus d'elle, leurs mains toujours enlacées. Il s'agissait d'une marque pour lui prouver qu'elle pouvait être digne de confiance. Oh bien sûr elle avait toujours la Force pour l'envoyer promener à l’autre bout de la pièce ou la sorcellerie pour aspirer sa vie, néanmoins, dans un jeu de domination elle lui offrait la possibilité d'avoir le dessus. Elle voulait aussi lui montrer que si elle était létale, elle était aussi un individu. Et puis la perspective de l'avoir entre ses cuisses et d'avoir un autre angle de vue sur lui était aussi un puissant aphrodisiaque. - Vous et moi, pourrions définitivement travailler ensemble.D'un sourire coquin et d'un petit mouvement de tête gracieux, elle ajouta : - Nous ferions une excellente équipe.Le feu du désir brûlait dans les yeux mordorés de la belle sith. Elle mordilla sa lèvre inférieure sous l'envie que son corps avait de celui du brun musclé. Les mots qui suivirent furent comme une sorte de supplique brûlante de sexualité pure. - Décidez-vous vite, je vais pas tenir ma fougue intérieure encore très longtemps, j'ai envie de vous Nox, s'il vous plaît. | Invité Mer 3 Avr - 0:45 | | | | Marrant, comme sentiment, et un peu trop fréquent au cours de sa vie, celui de marcher en équilibre au-dessus d’un gouffre sans aucune protection. Un de ses jours, il faudra vraiment qu’il s’efforce de travailler sur ce qui lui servait d’instinct de survie, ne serait-ce que pour éviter de se fourrer dans les jambes des personnes qu’il ne fallait pas, ou du moins, pas sans avoir de bons moyens de défense derrière. Quoi que se fourrer dans les jambes d’une femme comme ça n’était pas un châtiment, très loin de là. Elle avait un don incroyable pour lui voler le peu de concentration qu’il arrivait à réunir, dans une situation pareil, et eut ainsi un brusque frisson lorsqu’il la sentit mordiller légèrement son oreille. Contraste presque violent entre la danse de leurs corps et le sujet de leur discussion, jamais il n’aurait pu s’imaginer dans une situation pareille. Le désir revenait se mêler à la peur qu’il éprouvait toujours, dans un curieux mélange de sentiments.
Si votre mégère a des milliers de soldats, un service de propagande extrêmement efficace, un service de renseignement très compétent, aime détruire des planète, est maniaque du contrôle et qu'en plus elle est extrêmement hideuse, alors nous parlons de la même.
Les Jedis lui avaient dit une fois qu’une des grandes spécialités des Siths était de comploter entre eux, que ce soit pour prendre le pouvoir, se débarrasser d’un adversaire gênant ou pour gagner en influence, visiblement, c’était on ne peut plus vrai. A moins qu’il ne se fasse complètement manipuler et que… Le cours de ses pensées fut brusquement interrompu lorsqu’elle le fit basculer au-dessus d’elle, renversant plus loin la tasse de café déjà peu stable et ce qu’il y avait d’autre sur le lit. Un détail auquel il ne prêta aucune attention, le cœur battant un peu plus vite que de coutume. Il lui tenait toujours la main et l’avait plus serrée, dans un réflexe. Peur et désir ne faisaient décidément pas bon ménage, il ne se souvenait pas d’avoir déjà été aussi troublé, au cours de sa vie. Ce serait même plutôt l’inverse, il était un homme de sang-froid et ne se laissait pas décontenancer facilement. Mais la rébellion ne lui avait pas appris à traiter avec des seigneurs Siths.
Dans tous les cas, il y avait un pas à franchir, et il n’engageait que lui, personnellement. Passer au-dessus de ses a-prioris et ses peurs si cela lui permettait d’avoir des alliés de plus, contre la tyrannie de Palpatine. Et même s’il se trompait, s’il était manipulé, s’il devait payer de sa vie une pareille erreur, au moins aura-t-il tout tenté dans cette guerre. Il pourra quitter la vie sans aucun regrets. La façon dont il se pencha pour l’embrasser avec une fougue renouvelée était une réponse, en soi. Une façon de pactiser avec le diable, même. Vivre et combattre toujours comme s’il s’agissait de son dernier jour dans cette galaxie. Il l’embrassa jusqu’à en perdre le souffle, presque l’esprit, durant de longues minutes avant de se reprendre un peu. De toute manière, elle savait déjà qu’il était un rebelle, il s’était condamné depuis longtemps et n’avait plus qu’à espérer que tout cela puisse apporter quelque chose.
Mon nom est Cassian Andor, murmura-t-il dans un bref souffle.
Un nom qui n’apparaissait nulle part encore dans les avis de recherche, il était l’un des ces piliers discrets et stables de la Rébellion, un de ces très nombreux hommes qu’on pensait mort ou disparu depuis des années et dont personne ne se souciait. Elle pourrait chercher tant qu’elle voudrait, il était un ces innombrables invisibles, dont on ne se préoccupait jamais, un anonymat parfait étant donné son rôle dans la rébellion. | Invité Sam 27 Avr - 14:45 | | | | Un baiser passionné. Des frissons électrisant son corps. Leurs mains enserrées. Leurs corps se frôlant, lui pesant sur elle, elle offerte. Une acceptation, un abandon. il n'y-avait ni vainqueur ni vaincu dans ce combat. Juste deux corps et deux esprits se joignant dans un moment de compréhension et de confiance. Un soupir : - CassianLe corps de la twi'lek se contractait. - S'il te plaît.Le tutoiement vint naturellement, sans même qu'elle y pense. Ils étaient passé à un niveau d'intimité supérieur, se dévoilant plus qu'ils ne l'auraient tous 2 pensé. Son bassin se releva et vint à la rencontre de Cassian. Sa main libre s’accrocha à ses muscles fermes. Son regards doré était une supplique de désir et d'envie. La sith décolla le buste du lit et embrassa furieusement le rebelle. Ils replongèrent. - Tu es un mâle très intéressant Cassian, dit-elle dans un souffle. Qui aurait pu penser que venir se détendre après des tractations avec un hutt aurait été aussi excitant. La twi'lek, alanguie, posa sa tête dans le creux de l'épaule de son amant. Après une nuit de plaisir, la fatigue physique commençait à poindre même si ses batteries mystiques étaient, elles, au top. Elle ferma les yeux, respirant doucement, recentra ses émotions, ses sensations. - Il y-avait longtemps que je n'avais pas passé une nuit aussi passionnante.Sa voie n'était guère plus qu'un soupir mais dans le silence les entourant, il ne pouvait pas ne pas l'entendre. Son souffle chaud caressait le cou de Cassian. - Je suis une Seigneur Sith mais je pense qu'il faut que je t'en dise plus. Tout d'abord, saches que nous ne sommes pas tous pareils. Celui-qui-nous-gouverne ne fait pas tant l'unanimité qu'il pourrait le faire croire. Il pervertit ce qu'est d'être sith et notre ordre est un pantin.Lunariss eut un sourire méprisant à ce sujet. Les tenir dans le rang et leur faire croire qu'il avait un quelconque intérêt à voir des siths dans le coin. N'importe qui ayant rencontré Sidious ne pouvait pas ne pas avoir perçu a folie de cet homme qui avait l'intention de régner sans partage sur la Galaxie. - Ne croit pas un instant que je ne suis pas capable de tuer ou d'attaquer la première si besoin mais je ne suis pas génocidaire. Ce qu'il a fait à Manaan... Elle suspendit ses mots... Il n'y-avait pas de mot pour décrire l'horreur de Manaan. Lunariss avait faillit en mourir, happée par un gouffre sans fond de noirceur. La sith vouait une haine sans nom à ce dictateur infâme. Elle n'aurait d'apaisement que lorsqu'il serait enfermé quelque part jusqu'à la fin de temps. - Et il a été incapable de tenir le seigneur Plaguéis. Toutes ces morts inutiles... soupira-t'elle. Ce que je veux dire, c'est que la Galaxie ne survivra pas avec ce fou à sa tête et nous devons travailler pour le faire disparaître proprement, lui et son astre destructeur.Et ce n'était que la partie émergée d'un iceberg profond. On ne pouvait pas juste se débarrasser de ce sith mais il faudrait le remplacer, faire rentrer dans le rang les impériaux qui ne voudraient pas suivre un nouvel ordre. Cela allait provoquer le chaos. Lunariss n'avait pas peur du Chaos. Cela risquait de rendre la Galaxie plus intéressante, peut-être même certains systèmes se désolidariseraient. Lunariss serra son corps parfait contre celui de Cassian, sa main posée sagement sur son torse. Elle releva la tête et déposa un chaste et tendre baiser sur sa joue. | Invité Dim 19 Mai - 16:09 | | | | Tu es un mâle très intéressant Cassian.
Merci ? Il ne répondit pas vraiment, encore plus épuisé que toute à l’heure après une nouvelle « épreuve sportive » à deux. Allongé sur le dos, dans le lit, la Twi’lek contre lui, sa tête dans le creux de son épaule, son souffle contre son cou. Il n’aurait pas pu bouger, même s’il l’avait voulu. Tout comme elle, voilà très longtemps qu’il n’avait plus passé ce genre de nuit, d’autant plus avec la brûlante sensation de l’interdit. Et pas des moindres ! Terminer dans les bras d’un seigneur Sith… Après tout ce qu’il avait entendu sur eux… La vie avait décidément un sens de l’humour très particulier. Cela dit, même si la peur ne l’avait évidemment pas quitté, il la voyait désormais moins que l’opportunité qu’il était possible de saisir. Même sans y engager la rébellion toute entière. Après tout, la seule chose qui comptait, c’était de vaincre leur bien-aimé Empereur actuel, rien de plus, rien de moins. Ils avaient besoin de plus d’alliés.
Je suis une Seigneur Sith mais je pense qu'il faut que je t'en dise plus. Tout d'abord, sache que nous ne sommes pas tous pareils. Celui-qui-nous-gouverne ne fait pas tant l'unanimité qu'il pourrait le faire croire. Il pervertit ce qu'est d'être sith et notre ordre est un pantin.
Mmh…
Que Palpatine ne plaise pas à tout le monde, ça, c’était l’évidence même. Mais pour ce qu’il en était de leur Ordre, de leurs règles, de la place de chacun et de comment le tout devait s’articuler, qu’en savait-il ? Quel commentaire à faire là-dessus ? Il n’était pas sûr, non plus, de vouloir vraiment le savoir… Par ailleurs, combien de Siths désapprouvaient ce qui était arrivé à Manaan et comment en être sûr ? Il connaissait mal ce milieu, mal leurs façons de faire… Et il ignorait combien d’entre eux étaient prêts à s’engager fermement contre Palpatine. En bref, le flou était très grand, il n’était sûr de rien et ne savait pas non plus ce qu’il était possible de réaliser. Il hocha doucement la tête à ce que dit Lunariss, fermant les yeux lorsqu’elle déposa un bisou sur la joue, très sage après tout ce qu’ils avaient fait.
Il ne disparaître pas proprement, quoi qu’il arrive. L’Empire va éclater, l’armée n’acceptera personne d’autre qu’un autre type de son cercle proche, ce qu’on ne peut pas accepter non plus. La guerre est encore très loin d’être terminée. Même Tarkin est devenu aussi monstrueux, pas étonnant que ce soit à lui que l’Empereur ait confié son Étoile Noire. Il l’a bien trouvé, ce type, on se demande lequel des deux est le plus prêt au pire.
Tarkin frappait plus les imaginaires que l’Empereur car on le voyait beaucoup plus souvent. Cassian n’aurait sans doute pas le même avis s’il avait eu l’occasion de voir Palpatine de près, de lui parler ou autre chose… Le duo, dans tous les cas, représentait un danger mortel. Même Vador paraissait normal, à côté, car il était plus une arme qu’autre chose. On l’envoyait ici et là régler des problèmes, il frappait, intimidait, lacérait, mais n’avait pas cet impact destructeur à très large échelle, son pouvoir se distillait d’une autre manière. Il était l’âme damnée de cet Empire, une ombre sans cesse dans le coin du regard, plus insidieuse et donc plus fourbe. Un danger différent, plus complexe, plus noir, et bien moins visible au grand jour.
Et donc, qu’est-ce qu’être Sith ? Les exemples actuels et connus en sont pas encourageants. Palpatine qui fait détruire des mondes entiers à coup d’explosifs, Plagueis qui s’attaque à la galaxie, Vador, l’âme damnée de l’Empire… Qu’es-tu ? Que devez-vous tous être ? | Invité Lun 27 Mai - 13:26 | | | | Il était rare que Lunariss reste après le sexe mais sa curiosité avait été piquée. Qu'est-ce qui rendait cet homme différent ? Le fait qu'il soit un rebelle ? Non elle se moquait des affiliation de ceux qui partageait sa couche. Mais elle le sentait différent, dangereux et mystérieux. Un brin trop curieux pour sa santé. Elle sourit, un sourire qu'il ne pouvait vois, sa tête calée au creux de son cou. Oui faire tomber l'Empire était bien au delà de ce que les rebelles pouvaient faire. Surtout avec leurs effectifs réduits grâce au Génie des Miasmes. Et oui les militaires ne se rendrait pas sans combattre. Ils tenaient le véritable pouvoir dans l'Empire. Lunariss avait bien l'intention de phagocyter la bureaucratie et l'administratif mais les coincés de l'armée c'était franchement pas son truc. - Je suis sûre que Tarkin a un point faible. Il ne doit pas être aussi infaillible que sa froideur le laisse voir. Juste il le cache mieux que les autres. Et oui pour avoir eu le déplaisir de lui parler, c'est franchement un sale type même s'il n'est pas l'objet principal de mes envies de meurtre. Il est un outil dans les mains de celui-qui-nous-gouverne. Nous sommes tous ses outils et ses pions.Et voilà, elle sentait la haine bouillonner à nouveau en elle. Elle ne serait le pion de personne, elle était son propre maître et elle écraserait ce sith impie et ses sbires. S'il n'avait été qu'un politicien, elle ne doutait pas qu'il serait arrivé là où il en était tout de même. Sa plus grande force était qu'il était le plus grand manipulateur qu'elle eut jamais rencontré. La Force n'avait été, elle en était certaine, qu'un autre moyen d'atteindre une fin. Non ce qui rendait Sidious dangereux était son esprit. - Il n'y-a pas de pire ou de meilleur dans ce cas, juste l'ordre dans lequel ils disparaîtront.Mais au moins il n'auraient pas besoin de chercher une prison pour contenir le grand moff. D'un geste de la main, la sith fit voler depuis un meuble un drap. Son corps, bien que toujours chaud, se refroidissait un peu alors elle se dit que son amant ne devait pas avoir chaud. * Pardon ? Depuis quand tu te préoccupes du bien-être des gens qui partage ta couche ? Réveille toi ma fille ! * Elle fit taire la petite voix de son inconscient rapidement ramenée à la réalité par la question de Cassian. Qu'est-ce que c'est qu'être sith. Elle répondit le premier mot qui lui vint à l'esprit : - Libre. Être sith, c'est être libre.Oui bon c'était pas vraiment une définition mais c'était l'essence même des siths pour elle. Être libre de faire ce qu'on veut, quand on veut avec qui on eut. Être libre d'être soi, libre d'apprendre, de découvrir. D'accord c'était aussi être libre d'écraser, tuer et montrer sa supériorité mais bon elle allait pas l'effrayer non plus le pauvre chou. - Nous avons un code, comme les jedi, mais comme pour eux c'est plutôt une philosophie plus ou moins flexible. Suivre le code à la lettre, c'est un peu impossible à mon avis et je pense qu'il y-a autant d’interprétation du code sith qu'il y-a de sith comme il y-a autant d'interprétation du code jedi qu'il y-a de jedi.Elle se pelotonna conter le torse de l'homme, caressant son torse sous les draps, savourant la naissance de sa barbe contre son front et la peau douce de son torse sous ses doigts. Un frisson de plaisir la parcourut, remontant du bas de son dos jusqu'à la pointes de ses lekkus. - Mais dis moi cher Cassian, ne serais-tu pas en train d'essayer de me soutirer des informations sur l'oreiller ?Sa voix s'était faite malicieuse car c'était une de ses armes à elle. - je veux bien jouer à donnant-donnant mais je n'aime pas trop perdre, ajouta-t'elle en déposant un baiser sur sa carotide avec un petit coup de langue, affolant son pouls. Être une sith est ce que j'ai toujours été. Mais ce n'est pas le cas pour tous. Par exemple notre mégère, je pense qu'il est politicien avant d'être sith. J'ai lu sur ceux qui sont de grands érudits, ceux qui furent des stratèges ou d'autres des puits de malheur. Il n-a pas beaucoup de différence entre un jedi et un sith tu sais. Certes ils utilisent le côté lumineux et nous le côté obscur mais à part ça ? Ils ont des guerriers qui tuent tout autant que les siths. Ils ont des érudits puissant tout comme nous. Notre seul différence fondamentale, c'est que nous avons du pouvoir, nous l'assumons et n'avons pas peur de nous en servir en toute situation...Prévenant une remarque, elle ajouta très sérieusement pour qu'il n'y-ait pas d’ambiguïté, parce qu'elle ne savait pas pourquoi mais ça lui semblait important de préciser : - ... et non je n'ai pas utilisé mes pouvoirs pour te séduire. A ton tour, Cassian. Qu'est-ce que tu faisais ici à lorgner les tables de jeux ? | Invité Dim 16 Juin - 23:57 | | | | De temps en temps, Cassian avait l’impression d’être noyé dans une affaire qui le dépassait complètement, où il avait juste le loisir de s’enfoncer encore un peu plus avant sa fin. Des moments d’angoisse que beaucoup avaient, évidemment sans l’avouer, et qui avaient le don de le rendre malade. Durant ces moments, il s’isolait, s’autorisait parfois à craquer un bon coup, puis la vie continuait. Il gardait tout ça pour lui, dans un coin de sa tête, comme maintenant. Une grande question, qu’est-ce qu’il foutait, à discuter au lit avec une Dame Sith ? A discuter des ponts faibles de leurs ennemis, de la guerre, de… La situation était complètement improbable et il n’arrivait pourtant pas à juste se lever et partir. Avec ça, il fallait bien l’avouer, la curiosité qu’il éprouvait était encore plus puissante que sa peur. Plus forte que le plus élémentaire instinct de survie.
Ou bien il était fou. C’était une possibilité aussi. Rendu fou par une vie déjà explosive, alors qu’il n’avait que vingt-six ans, rendu fou par les combats, la guerre, les massacres. Comme si rien n’avait d’importance, au final. Il fallait bien mourir un jour. Les yeux à demi-fermés, il baissa la tête vers elle, nichée contre lui, glissant un bras contre son dos d’un rouge profond. Ce corps presque entier était recouvert de tatouages, qui avaient peut-être une signification rituelle. Elle parlait d’abord de liberté, pas le premier truc auquel il aurait pensé. Tout le monde pouvait être libre, en y mettant l’énergie nécessaire et les moyens, sensitif ou pas. A moins qu’elle ne parle d’une autre sorte de liberté, qu’il ne comprenait pas. Ce qu’il savait, c’est que la vraie liberté avait toujours un prix considérablement élevé.
Nous avons un code, comme les jedi, mais comme pour eux c'est plutôt une philosophie plus ou moins flexible. Suivre le code à la lettre, c'est un peu impossible à mon avis et je pense qu'il y-a autant d’interprétation du code sith qu'il y-a de sith comme il y-a autant d'interprétation du code jedi qu'il y-a de jedi.
Sans connaître le contenu ni de l’un ni de l’autre, difficile de comprendre de quoi elle parlait. Il ne réagit donc pas, pas plus qu’à la remarque suivante, laissant juste un faible sourire effleurer ses lèvres. Oui, il était curieux, sans doute trop, c’était bien pour ça qu’il avait été intégré à la branche des Renseignements et qu’il en était devenu capitaine. Il ne pouvait cesser de chercher des informations, se renseigner sur tout et n’importe quoi, vouloir comprendre, où que ce soit et peu importe le sujet. Il ferma complètement les yeux, frissonnant au petit coup de langue passé dans le cou. Il ne comprenait comment la Force avait une telle influence sur le mental des gens, selon de quel « côté » ladite personne était placée, avec quelle influence. Il voyait la Force comme une sorte de courant mystique qui pouvait en rendre cinglés certains.
... et non je n'ai pas utilisé mes pouvoirs pour te séduire. A ton tour, Cassian. Qu'est-ce que tu faisais ici à lorgner les tables de jeux ?
Je ne t’ai pas soupçonnée de ça.
Il aurait pu. Il aurait dû, plutôt. Il aurait dû ne pas se laisser entraîner dans ce jeu-là, tout court, mais trop tard. Rouvrant les yeux, il bougea un peu pour mieux la voir et pouvoir la regarder dans les yeux en s’adressant à elle. Vieux réflexe, les yeux étaient pour lui le miroir de l’âme, il n’accordait jamais aucune confiance à une personne fuyant son regard en lui parlant. Quant à ce qu’on pouvait lire dans un regard, c’était encore une autre affaire.
C’est le lieu idéal pour récolter des informations de la part de politiciens trop soûls, trop arrogants et trop imprudents. Le lieu idéal pour amasser des informations, tout court, comme tu le sais déjà. Ma cible ne s’est pas présentée, malheureusement, puis j’ai eu l’attention détournée par une Twi’lek particulière. Une rencontre sûrement plus utile que ce que j’aurai pu récolter, je n’en doute pas.
Malgré tout, ça allait poser quelques soucis… techniques. Une légère grimace lui vint, en y pensant, et il soupira.
En revanche, mes amis n’apprécieraient pas de savoir que je suis prêt à traiter avec toi pour lutter contre les mégères électriques. Je dois avouer avoir parfois une morale douteuse, la plupart l’accepte, mais il y a des limites. Tout le monde n’est pas prêt à accepter tous les moyens possibles de combat. Comment imagines-tu les choses ? Tes propres alliés acceptent que tu prennes des nouveaux un peu partout ? | Invité Jeu 25 Juil - 10:28 | | |
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