Sa route avait fini par le ramener sur Nar Shaddaa. À croire que cette lune exerçait une attraction sur lui comme un aimant avec du métal. Peut-être finirait-il par passer un accord avec les Hutts afin d’y installer une succursale pour l’Aube Écarlate ? Peut-être. Non… trop dangereux, les Hutts mettaient leurs salles petites pattes absolument partout, surtout lorsque cela leur permettait de rafler davantage de crédits. Si encore ils n’étaient pas insensibles à la Force, la question ne se serait même pas posée : il aurait usé de suggestions appuyées par la Force pour les convaincre.
Mais là, c’était une autre histoire.
Portant sa tenue habituelle qui consistait à un haut de vêtement amples agrémenté d’une cape à capuchon assez lourde, il avait laissé le métal du bas de son corps entièrement à découvert. Une sensation qu’il avait appris à apprécier de temps à autre, lui permettait d’user de divers déguisements pour passer inaperçus. Après tout, les androïdes et autres humanoïdes à implants cybernétiques étaient nombreux sur la lune des contrebandiers.
Surtout que c’était justement pour ses ajouts cybernétiques qu’il était là. Bien sûr, il aurait pu commander ce genre de chose directement via l’holonet sur Dathomir. Mais cela le rendait traçable de plusieurs manières… et c’était bien la dernière chose qu’il désirait. User de crédits clinquants était la meilleure des options possibles, mais cela impliquait de se déplacer.
Le Zabrak sillonnait donc le marché local pour tenter de dénicher de l’huile particulière et quelque chose pour éviter à ses jambes de rouiller. Littéralement. Il discuta de temps à autre avec certains marchands, bien qu’il ne trouvât pas son bonheur. Tout à ses pensées, il manqua de peu de bousculer une jeune femme aussi pâle qu’une lune sur Naboo et s’écarta au dernier moment d’un pas vif, alerté par la Force.
« Veuillez m’excuser. »
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Mar 2 Avr 2019 - 0:40
Deus ex Machina
Nous sommes dans le vaisseau, d'une main d'habituer un grand sourire aux lèvres, je désactive les boutons pour éteindre notre petite merveille et active une sécurité de vol en plus d'être éloigné plus ou moins de la civilisation. Phile lui fait sont septique, il n'a jamais trop aimé sortir de son confort et visiter une planète qu'il ne connaît pas. L'inconnue représente pour lui un danger alors que moi ça symbolise une excitation qui me met de bonne humeur. J'enfile ma cape noir habituel avec ma tenu à col roulé parsemé d'une pierre blanche ovale. Les portes du vaisseau s'ouvrent, droite et fière le regarde vers le haut, je descends, pour ensuite rester figé au sol. C'est tellement la putain de classe de descendre. J'y exprime ma joie de cette badassitude le plus discrètement possible en me retenant de hurler et lève mes pouces vers le haut devant Phile. Celui-ci reste impassible, mais je sais que dans le fond... Il soupire comme un choupi. Je piétine le sol sur place pour me calmer tourne sur moi-même avant de partir en sautillant vers la civilisation de Nar Shaddaa, plus connu comme la planète des contrebandiers. Je n'y étais jamais allé, et j'avais plutôt hâte de découvrir ce monde inconnu si tristement célèbre. En quelque pas et me voici déjà parmis les commerces en tout genre. Alors que j'étais siiii enthousiasme d'être ici pour me procurer un max de matériel nécessaire pour le vaisseau, la planète des droïdes ET futur habitant des droïdes, je me colle instinctivement à mon meilleur ami. Celui-ci armé de son baton et vêtu de sa cape tout aussi noir me regarde. Chuis sûr qu'il est encore inquiet, mais c'est juste que je n'aime pas la foule...
« Tu es sensé trouvé quoi ici au juste ? »
« Des outils... Pièces détachées... Droïdes à libéré idéalement. »
« T'as troisième option est un poil trop optimiste pour un début. »
« Toujours viser plus haut Phile toujours visé plus haut... C'est de l’ambition. »
« J’appellerai plutôt ça du suicide. »
Ah la la... Parfois, je me remémore comment était Phile avant que ses souvenirs forgent sa personnalité, aujourd'hui on peu pratiquement croire que c'est un humain avec son comportement actuel. Je suis si fière de lui ! Mais au plus grand de mon damm, il avait raison, pas de droïde a libéré, seulement de banal emplette dans les coins approprié pour les outils et pièce détacher que mon fidèle ami porte en ce moment même. Jusqu'à ce qu'une masse noir et rouge nous fonce dessus pour subitement apparaître sur le côté en mode super éclair de la mort qui tue de voyage temporel. Il s'excuse alors qu'il ne m'a pas touché, je fronce les sourcils et sursaute quand Phile laisse tomber ce qu'il avait sous son bras pour brandir son bâton électronique sur lui. Les habitudes ont la vie dures... MAIS IL A PRESQUE PETE TOUT CE QU'ON VIENT DE PRENDRE LA NON?!
Sans même sur le coup lui ordonné de baisser son arme, je m’accroupis rassembler et vérifier le matériel, c'est à ce moment, je me fige comme hypnotisé... Ses jambes... Ses jambes sont robotiques... Elle... Elle... Elles sont magnifiques ! Je me redresse et m'interpose devant Phile avec un grand sourire crispé.
« Tout doux Phile... Tout doux, il s'excusait juste... Puis... »
Je me tourne soudainement vers l'inconnue et m'accroupis pour voir de nouveau ses jambes de près.
« Il a des jambes robotique juste subliiiiiiiime! J'en ai jamais vu d'aussi près ! J'ai limite une envie de toucher, mais ça ne se fait pas... Rooooh la la la la quel beau travail... Mais ça a sévèrement besoin d’entretiens...Faut prendre plus soin d'un tel bijou ! »
Phile baisse l'arme comme demandé et se baisse pour reprendre nos affaires pendant que moi, je me relève penchant ma tête vers la sienne avec un petit sourire crispé qui montre que je suis à la fois intimidé et contente de voir une chose aussi sublime.
« Tout excusé monsieur jambe de fer ! Ça m'a donné l'occaz d'admirer une belle, non que dis-je, de MAGNIFIQUE pièces ! J'espère réussir à en faire du même genre un jour ! Pour moi-même. Qui vous les a fournis ? Ou fabriqué ? Je ne reconnais pas le style première fois que je vois un modèle pareil !»
Bah, ouais, je ne vais pas aider d'autre personne qui pense que les droïdes sont des objets. Si je fais dans la prothèse, ce sera pour moi ou mes protégés pas plus ! Mais il faut que je sache où il s'est procuré ses jambes. Le style me dit quelque chose... Mais je ne suis pas sûr... Ça va faire des années que je n'ai vu que des droïdes au plus grand de mes bonheurs, mais pas de membre robotisé... En parlant de droïdes, je me tourne vers celui qui m'accompagne partout.
« Tu t'en sors Phile ? Il n'y a rien de casser ? Je me répète, mais je peux largement t'aider à porter ! »
Bah, ouais, c'est mon ami pas mon serviteur.
« J'insiste, je préfère tout te porter pour l'instant. »
Je pince les lèvres et soupire, il ne peut pas s’empêcher d'être serviable... Il est vraiment, mais vraiment adorable !
Le bâton électrique à quelques centimètres à peine de son visage, le Zabrak ne broncha pas. D’ordinaire, il aurait sans aucun doute riposté d’un coup de son sabre-laser dissimulé dans la « canne » qu’il avait toujours avec lui comme un vieil homme ayant besoin de son appuie. D’ordinaire, oui… mais il y avait longtemps qu’il n’était plus ordinaire. Ses yeux se plissèrent, faisant miroiter le cercle rouge autour de l’orange de ses iris.
Toutefois, les propos de la jeune femme eurent tôt fait de faire cesser ce malaise entre l’humanoïde et le machine. Machine qui se baissa pour ramasser les achats qu’il avait fait tomber tandis que l’humanoïde se demandait si celle qu’il avait été à deux doigts de bousculer savait qu’elle parlait à haute voix et que tout le monde pouvait l’entendre…. surtout le principal concerné.
Tandis que l’inconnue paraissait s’extasier sur les parties de son corps faites en métal, Maul fixa un moment ce couple étrange.
Ce droïde pour commencer qui semblait sortir tout droit de ceux présents durant la guerre des clones, mais avec des retouches et modifications apportées à sa personne. Des faits venant de la jeune femme ? Possible. Au vu de son babillage incessant, elle paraissait s’y connaître et pas qu’un peu. Sans compter cette étrange manière de considérer la machine comme… un égal. Surprenant. En particulier dans une galaxie ayant survécu difficilement contre les affres de la guerre et léchant encore ses blessures.
Puis, cette femme a proprement parler. Une humaine ? Sa signature dans la Force était différente de celle des humains qu’il avait côtoyés et qu’il côtoyait encore. Il ne parvenait pas à mettre le doigt dessus… s’il s’était s’agit d’une Miraluka, elle aurait dissimulé ses yeux vides par quelque chose. Peut-être se pencherait-il plus tard sur la question.
« Monsieur jambes de fer ? »
Ah oui, ses prothèses. Un grognement guttural étouffé par le bruit ambiant du marché résonna brièvement dans sa gorge. Lui rappeler ce genre de condition n’était guère agréable, surtout venant d’une inconnue. Quand bien même il était parfaitement conscient que c’était aussi de son fait : c’était lui qui avait choisi de ne pas dissimuler cette partie mécanique de sa personne. Pour une fois.
« Ce sont des droïdes médicaux de la planète Zanbar qui les ont faites. Ils ont… péris durant la guerre. »
Plus exactement, la base des mandaloriens qu’il avait rejoint à l’époque avait été annihilée par Grievious et ses soldats, ne laissant aucun survivant qu’ils soient organiques ou mécaniques. Rares avaient été ceux qui avaient survécu comme lui.
« Je les ai ensuite améliorées pour qu’elles conviennent à mon rythme de vie. »
Il dévisagea un instant le droïde qui avait ramassé ses bêtises, revenant ensuite sur la jeune femme. Peut-être pourrait-elle l’aiguiller ? Après tout, elle semblait s’y connaître s’il se fiait à ses dires. Surtout s’il pouvait trouver quelque chose comme une huile ou de quoi prendre soin du métal si particulier. Après tout et comme il l’avait souligné, ceux qui avaient conçu ces… merveilles pour reprendre ses dires, avaient péris durant la guerre.
« Vous êtes mécanicienne ? J'aurai besoin de vos lumières, si c'est le cas... pour en prendre soin. »
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Dim 7 Avr 2019 - 18:30
Deus ex Machina
Broudougoubidoufitouyadirajamaaaaaaaaaa ces jambes de ouf ! En tout cas ce qu'il est calme comme gars ! Comme quoi l'habit ne fait pas le moine ! Parce que concrètement, quand on voit sa tête, on ne se dit pas instinctivement que c'est un mec calme et sympa, et pourtant C'EST un mec calme et sympa. Même pas qu'il a bougé quand Phile a brandi son bâton en mode badass extrême. Mon surnom n'a pas l'air de lui plaire, mais peu importe, bah oui quoi ! Je ne connais pas son nom fallait bien que je lui en donne un ! Et monsieur jambe de fer ça lui va bien. En tout cas, il a l'air de ne pas avoir capté qu'il avait des jambes de fer. Je me frotte le menton et le fixe lui dans les yeux pour essayer de deviner si c'est du coup ressent ou pas. MH ouais non, trop calme et expressif à la fois, je lis mieux dans les yeux des machines... les êtres fait de chair j'ai toujours du mal. Toujours dans la même position, j'écoute sa réponse concernant les merveilles qu'il possède. Zanbar... Je devrai connaître ! Surtout, s'il y a des droïdes médical ! Euh non, médicaux ouais ça sonne mieux des droïdes médicaux. Alors que mes yeux sont écarquillés et que mon sourire crispé qui exprime ma joie était figer sur mon visage il revient automatiquement neutre lorsqu'il annonce qu'ils ont périe durant la guerre. Je baisse la tête de mon air vide habituel de tristesse et baisse la tête pour faire une pensée envers eux. Pauvre droïde... Pauvre personne serviable et si... Parfaite en leur genre. Puis je relève la tête et fait un signe affirmatif concentré.
Je plisse les yeux quand il regarde Phile. Pourquoi il le regarde comme ça ? Il n'a jamais vu de droïde comme lui ou bien ? C'est mon ami ! Je lève les yeux au ciel un court instant, un jour oui un jour, ils comprendront que les droïdes et nous somme dans le fond pareil. Ils comprendront leur réelle nature et complexité qui les rends si attachant. Enfin complexe... Pour eux, pas pour moi. Alors que je m'apprêtai à partir en me tournant vers Phile, je me fige sur place. Il a... Demander mon aide ? Jamais de ma vie un être vivant n'a sollicité mon aide appart ma mère pour débarrasser la table. Chuis censé faire quoi ? Accepter ? Décliner ? Pour un droïde, je l'aurais fait sans hésiter, mais là, ce n'est pas un droïde. C'est un piège ? Une ruse ? Rien du tout ? Des cacahuètes ? Un baracounda ? Je m'égare, au final, je regarde Phile qui hausse les épaules. Merci mon ami, c'est une aide... Précieuse à la situation. Sans répondre, je m’accroupis de nouveau à ses jambes et une fois devant celle-ci, je lui réponds, un peu comme si je parlais à la ferraille plutôt qu'à lui. Faut dire que je suis plus à l'aise avec les droïdes que l'être vivant, sans doute par le fait que je suis resté longtemps sur cette planète au droïde où j'y abrite tous mes chouchous adoré sauvé lors de la fin de la guerre des clones.
« Je suis sénatrice des droïdes ! Défendeuse et protectrice de ces être incompris ! Gardienne des cartes mères et des circuits endommagés ! Mère de... »
Phile lui qui est débout et au niveau du visage de Zabrak ajoute, non, me COUPE pour une raison que j'ignore.
« Oui, elle est mécanicienne. »
Je me relève et me tourne vers lui.
« Phile, je n'avais pas fini ! »
Je soupir un grand coup et me fige quand je vois de nouveau le visage de mon interlocuteur. Bon sang, je ne savais pas qu'en fait, j'avais aujourd'hui un problème avec la communication avec un être de chair. Je savais que j'avais pris l'habitude à des visage fixe et de métal (au point d'avoir aujourd'hui du mal à sourire correctement). Mais au point de préférer de parler à une jambe robotique plutôt que l'interlocuteur de base... Je tousse un coup d'un air forcé pour me calmer et me donner contenance. Parce que j'ai UN avantage pour le conseiller convenablement faut que je regarde un peu plus voir décortiquer cette petite merveille pour pouvoir lui conseiller les huiles et graisse adéquates pour un entretien optimal. Je joins mes mains et prends un air figé, autrement dit sérieux. Heureusement là on parle d'un domaine sur lequel je suis à l'aise et qui me passionne.
« Qui dit prothèse personnalisé... Dit entretiens tout aussi personnalisé. On ne peut pas se permettre d'utiliser un seul et même produit d'entretien pour plusieurs métaux différent. Si mes souvenirs sont bon... Zanbar était une toute petite planète, je crois. Et malheureusement, je ne connais pas leur tendance ou spécialité dans la robotique. Sur le coup ça ressemble au style des mandaloriens, mais pour moi, ils n'utilisent pas ce genre de métal. On dirait... Que c'est du recyclage plus qu'ingénieux. Ce que je fais régulièrement sur mes petits protégés quand ils se blessent... »
Je m'accroupis de nouveau et me concentre sur ses jambes les yeux plissés. Oui plusieurs métaux différents, on été utilisé, et à tous les coups, c'est tout aussi différent au niveau du mécanisme. L'idée de pouvoir voir le fonctionnement me plaît savoir que c'est rattacher à un être de chair que je ne connais pas moins. Je soupire et croise les bras.
« L'idéal ça serait que je décortique ces jambes pour comprendre leur fonctionnement et le matériel utilisé. Et qu'on me face un bref résumé de votre rythme de vie pour concocter l'entretien idéal qui sera efficace le plus longtemps possible. »
Je pince les lèvres et sens soudainement une gêne.
« Mais démonter et remonter un mécanisme aussi beau et unique nécessitent une confiance de l'un envers l'autre et on se croise à peine dans des thermes pas des plus luisant. Et admettons que vous soyez assez fou ou confiant pour m'autoriser à faire cela, je ne viens pas d'ici, et ne connais donc aucun lieu tranquille pour le faire appart mon vaisseau. »
« Et elle n'a réparé que des droïdes pas des être vivant. »
Je me retourne en faisant une moue.
« Ses jambes sont mécaniques, j'ai juste à désactivé les terminaisons nerveuses reliées à lui et il ne sentira rien du tout, enfin s'il ressent quelque chose... »
Je me fige, merde, ce n'est pas avec ce genre de parole qu'il va accorder sa confiance bon ben... C'est mort.
« À moins que vous connaissiez tous les métaux et fonctionnement de vos jambes ? »
J'ai envie de partir en courant. Je me sens tellement ridicule la maintenant de suite.
Sénatrice des droïdes ? Il n’avait jamais entendu parler de ce genre de chose, hormis durant la guerre des clones. Et encore… ce terme n’avait jamais été utilisé. Probablement que la jeune femme qui lui faisait face s’était auto-proclamée de la sorte, ce qui paraissait l’option la plus envisageable. Il leva un sourcil inexistant, reporta son regard sur le fameux Phile qui lui confirma que, oui malgré tout son babillage sur les cartes mères et compagnies… elle était bien mécanicienne. Pour une « sénatrice des droïdes » cela paraissait logique.
Maul conserva le silence tandis que son interlocutrice repartait dans un profond monologue – à moins qu’il s’agît de ses pensées exprimées à haute voix ? – qu’il n’avait pas la moindre envie d’interrompre. Elle savait de quoi elle parlait, même un aveugle aurai pu le comprendre, et c’était tout ce qui comptait… pour le moment. Aussi resta-t-il parfaitement stoïque lorsqu’elle s’accroupit de nouveau pour observer ses fameuses jambes cybernétiques qui requérait toute son attention.
À la remarque concernant le fait qu’il suffisait de simplement désactiver certaines terminaisons pour faire en sorte qu’il ne ressente rien, le Zabrak ne put s’empêcher d’avoir un sourire amusé suivit par un léger ricanement.
« Il n’y a pas de mal. » déclara-t-il pour signifier qu’il ne prenait pas ombrage de la remarque concernant le fait qu’il pouvait ressentir quelque chose ou non.
Quant à la question des plus pertinentes qui concernant les métaux utilisés pour cette partie-là de son corps… à défaut d’y répondre dans l’immédiat, Maul glissa sa main dans les plis de la veste qu’il portait. Il en retira un petit holoprojecteur miniature dans lequel il avait entré bon nombre de données.
En particulier celles sur ses jambes.
Il activa ledit holoprojecteur et, aussitôt, un hologramme projeta une de ses deux jambes à échelle réduite. Hologramme qui détacha soigneusement chacune des pièces et afficha toutes les données concernant chaque pièce en question : alliage, poids, résistance… il y en avait pour tous les goûts.
« Est-ce que cela conviendrait ? »
Il appuya sur le bouton central deux fois pour afficher les circuits et réseaux qui parcouraient l’intérieur de ses jambes : un véritable enchevêtrement de câbles à la fois chaotique et monstrueusement bien ordonnés. Un nouvel appuie sur le bouton central et l’hologramme disparu ensuite alors que l’holoprojecteur venait de s’éteindre. Maul ne tenait pas à laisser ces informations à la vue de tous, en particulier sur la lune des contrebandiers.
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Mer 17 Avr 2019 - 0:38
Deus ex Machina
Oh Raaaaaage ! Oh Connerie ! Pourquoi vous êtes vous tous unis ? Dans ce même corps qu'est le mien... À dire des boulettes face à... Euh... Merde, je n'ai plus de rimes. J'étais dans un élan poétique par mon désespoir de la situation gênant, mais tout s'est barré comme ça... Pouf... Comme ça, ou fiouuuuuu, au gréééééé du vent. Qu'il n'y a pas. Mais j'aime m'imaginer qu'il y a du vent pendant cet instant précis. En tout cas, mon interlocuteur, dont je ne connais pas le nom, paraît calme. Tellement calme par rapport à moi s'en est troublant. Oh oh... OH ! OOOOOOOH IL A SOURIT ! POPOPOOOOOOOW ! Dreia Meeta a réussi l'exploit de faire sourire monsieur jambe de fer super calme comme un bouddhiste ! Ouais non trop long comme surnom. C'est marrant de savoir que je gueule dans ma tête, mais que mon visage lui reste figer un peu comme si j'étais à la fois dans une autre galaxie... Dans tous les cas, il en suit que j'ai merdé, et que jamais de la vie, il acceptera que je démonte ses jambes. J'en déprime d'avance... Alors qu'il passait sa main dans le revers de sa cape, Phile par réflexe saisit son bâton de combat, plutôt confiante et aussi pour être badass je pose ma main sur son bras pour l'empêcher de prendre son arme.
« Chuuuuu, calme Phile. »
Mon droïde adoré me fixe pour alterner son regard entre moi et l'inconnue qui sort... OH MON DIEU UN HOLOPROJECTEUR MIGNATURE ! Trop la classe, j'adore ce mec, entre ses jambes et maintenant ça !? J'ai presque envie de l’assommer et le kidnappée pour en faire de gré ou de force un associer pour libérer les droïdes. Mais ça ne se fait pas, je pourrais avoir des problèmes. Et je ne suis pas sûr qu'il y aura assez de nourriture pour deux organismes comme lui et moi. Je fixe les détails de sa jambe comme hypnotisé et retourne sur terre enfin non, on n'est pas sur la planète terre, mais on se comprend. Bref ! Chuis de retour mentalement quand il éteint sa petite merveille en regardant les alentours.
Du coup, la chuis partagé entre deux sentiments, la joie et la tristesse. La joie pour la possibilité de connaître tout les détails de ses jambes avec son petit bijou. Non pas ceux que vous pouvez. Mais à la fois triste pour ne pas avoir l'occasion de démonter ses jambes. Et les remonter bien entendue. Il n'est jamais pas de temps pour faire de la mécanique. Oui moi parler très bien l'humain very much oui oui. Les yeux écarquillés avec un sourire forcé partagé entre ces deux sentiments. Je secoue la tête pour me reprendre et emprunte l'holoprojecteur après avoir je crois la certitude de pouvoir l'emprunter enfin, je crois et regard Phile.
« Phile cache moi s'il te plaît faut que j'étudie tout ça, j'en ai pour une minute, deux grand max. »
« De suite. »
Le droïde regarde autour de lui reporte les achats pour les porter d'un bras et me couvre avec sa cape avec son bras de libre, j'allume de nouveau le petit engin et étudie de long en large les donnés en murmurant me notant mentalement l’essentiel pour trouver le bon cocktail d'entretien. C'est badass quand même cette capacité de retenir les choses en quelques coups d’œil. Une minute trente pétants plus tard, je me redresse faisant écarté Phile. Je tends l'objet à son propriétaire et souris à mon ami.
« Merci ! C'est niquel maintenant direction emplette ! »
Je ne demandais pas tellement son avis, mais l'inspiration pour des jambes aussi unique que les siennes demande minutie précision et inspiration digne d'elle. Un challenge que je VEUX relever. Je commence à marché et m'arrête net et tourne mon buste vers mon défi. Je fixe les jambes... Me reste plus qu'une info pour savoir si je dois lui dire de prendre un produit pour rattraper de possibles dégâts.
« À quand remonte le dernier entretiens ? »
Pour l'instant, je me fais déjà un listing de ce qu'il lui faut sûr et certain.
« Et vous ne m'avez pas dicté brièvement votre mode de vie afin que j'adapte le tout pour que ça arrange au mieux. Vous êtes du genre combattant ? Calme ? Pressé ? Genre votre quotidien ça vous permet d'avoir la possibilité d'entretenir vos merveilles une fois tout les combien de temps. Et surtout est-ce que quelqu'un peut vous le faire ou vous vous débrouillez vous ? »
Après ces questions j'entame la marche partant de l'optique qu'il me suivra. Phile en tout cas le fait, toujours en portant mes achats à un bras. Quel homme ce Phile, qu'est-ce que je serai sans lui ?
Il hésita quelques instants à lui laisser son holoprojecteur miniature entre les mains – après tout, elle avait elle-même dit qu’elle aurait été ravie de démonter et remonter ses propres jambes pour voir leur fonctionnement donc pourquoi ne ferait-elle pas de même avec ceci pour pouvoir le reproduire ensuite plus tard ? – mais se garda de tout commentaire lorsque le droïde s’en mêla. Mieux valait éviter de faire la moindre vague, quand bien même ils se trouvaient sur une lune dont la présence impériale était réduite.
Ainsi donc, le Zabrak resta immobile et silencieux tandis que la mécanicienne analysait le moindre élément. D’ailleurs, à bien y réfléchir… ils attiraient assez l’attention sur eux, de cette manière. Après tout, ce n’était pas tous les jours que l’on croisait une demoiselle qui se faisait abriter sous cape par un droïde qui semblait avoir appartenu aux séparatistes durant la guerre, et que cette demoiselle s’abritait volontairement des regards indiscrets. Étrangement, il regarda la présence de Xzul… il aurait dû accepter sa requête de l’accompagner sur Nar Shaddaa.
Maul récupéra son bien qu’il rangeât à l’abri des regards indiscrets ensuite avant d’emboîter le pas de la jeune femme. Ses réflexes le firent arrêter à temps pour l’empêcher de percuter – encore une fois – la mécanicienne qui avait stoppé net sa marche. Décidément, cette humanoïde était vraiment très… particulière. Humanoïde qu’il dévisagea un instant, assez surpris par la pertinence de ses questions.
« Cela dépend ce que vous entendez par ‘dernier entretien’, sénatrice. D’ordinaire, je veille à les nettoyer et huiler quotidiennement. Mais pour un nettoyage en profondeur… ce serait plutôt une fois par mois. »
Voyant qu’elle reprenait sa route, il fit de même pour la suivre, synchronisant son pas avec celui du droïde à côté duquel il marchait. Droïde sur lequel il gardait un œil, n’ayant pas vraiment l’envie de se retrouver encore une fois menacé par un bâton électrique. Qui sait… son sabre-laser pourrait un peu trop le démanger si l’assemblage de circuits imprimés venait à avoir des envies de grandeur.
« Je travaille pour une entreprise qui emploie régulièrement des gardes du corps ou pour exécuter tous types de contrat. » répondit-il concernant son rythme de vie en déformant de manière particulièrement aisée la réalité des choses, même si d’un certain point de vue… il s’agissait belle et bien de la réalité. « Mon quotidien peut être aussi calme qu’agité, je peux aussi être amené à combattre. »
Il resta un instant silencieux, réfléchissant intérieurement à son propre quotidien pour lui offrir la réponse la mieux adaptée.
« Non, il n’y a que moi qui puisse m’occuper de mes jambes. Vous l’avez vu vous-même, sénatrice : une personne qui ne s’y connaît pas risque de faire des dégâts, même involontairement. Vous n’êtes pas une humaine, n’est-ce pas ? » demanda-t-il en changeant radicalement de sujet.
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Lun 29 Avr 2019 - 23:53
Deus ex Machina
Cooooooooncentration Dreia. Concentration absolue parce qu'il ne faut pas ce planté ! Je déteste me planter quand il sagit de la mécanique ! Mon visage se fige lorsque je remarque qu'il m'a appelé sénatrice... J'adore, J'ADORE BORDEL ! Mon visage se fige les yeux rond avec un petit sourire en coin. Sénatrice des droïdes... Ouais, c'est ce que je suis. Mais quand on y réfléchit bien, c'est normal qu'il m'appelle comme ça... Je me suis présenté comme tel sans dire mon vrai nom ! Et aussi, bah, je ne connais pas le siens. C'est donnant-donnant ! Moi s'est sénatrice et lui jambe de fer. C'est très bien comme ça ! Bon, concentration, je frotte mon menton et fixe ses jambes tout en l'écoutant. Bon, c'est cool, il prend plus soin du matos que ce que j'ai cru. Ça veut dire que ses jambes, on mine de rien vécu ! Je reprends la route me doutant bien que s'il veut de l'aide bah, il me suivra, et c'est ce qu'il fait bien évidemment... Punaise moi qui ai cru rien comprendre au être de chair, organique quoi ! Bah pas tant que ça en fait ! Ça doit être sa moitié robotique... Ouais, c'est ça sûr ! La partie robotique ça fait que j'y arrive mieux ! En plus, il est calme comme Phile ! D'ailleurs, il a l'air de bien l'aimer, il reste à côté de lui... Oh mon dieu, je pourrais presque croire que lui aussi, il estime les droïdes pas le genre de l'être organique en général... Méfiannnnnce... Méfiaaaaaaaance.
Les yeux dans le vide recherchant de temps en temps si le produit que je venais de voir est celui que je recherche, je lui fais des oui de tête à ses dires. Pour cette fois, j'étais bien silencieuse, fallait que je ne rate aucune info pour trouver les produits d'entretients le plus approprié. Je tourne subitement quand je trouve une des huile approprié à ses articulations, une huile liquide mais épaisse de sorte à ce que ça nourrisse les jointures de plus longtemps possible. Idéal pour le métal que j'ai mémorisé sur le squelette de ses jambes. Je lui montre simplement le produit du doigt pour ne pas le couper et entame le pas de nouveau seulement lorsqu'il a pris ce que je lui aie montré. Quand j'ai l'impression qu'il avait finie parce qu'il ne parlait plus je lui dit donc un truc histoire qu'il voit que j'ai saisie l'idée de son quotidien.
« Mh, oui ok, je vois le genre. »
Puis vient le sujet de qui s'occupe de ces merveilles. Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. Il le fait donc lui-même, c'est donc qu'il a involontairement ou pas de connaissance en mécanique... C'est cool... Tellement cool... Trop cool même. Mais dans un autre sens ça veut dire qu'aucun chanceux n'a pu l'aider à monter et remonter, un renfermé... Mmh... J'ai un droïde de renfermé sur la planète au droïde... Comme quoi les êtres mécaniques et organiques ne sont pas si différents ? Mh, non, non, c'est parce qu'il a les jambes robotique c'est sûr. Pour ça que je suis plus ou moins à l'aise, chuis dans mon élément et en plus de ça il est moitié robotique ce qui lui donne le côté calme, enfin je crois. Alors que j'étais de nouveau silencieuse donc jusqu'à ce qui me pose une question trop chelou et sur moi en plus.
« Baaaaaaaaaaaah... »
J'écarte les yeux et regarde le vide entre ouvre la bouche pour la refermer et dit en rigolant.
« Chuis aussi humaine que vous ! Enfin non, vu que vous avez de super jambes mécanique contrairement à moi... Moi, je n'ai rien de robotique. »
Et pourtant, j'aurais tellement aimé avoir un membre robotique ! Mais chuis nulle en biologie pour le faire moi-même! Et en plus de ça bah même si je trouverais un droïde pour me le faire ce n'est pas le genre de chose qu'il faut faire qu'en cas de réel nécessité, du style après amputation ou que genre le membre est foutue... Il ne faut pas faire pour juste être robotique ça serai hypocrite de ma part. Je n'ai pas besoin d'avoir une partie robotique pour avoir besoin de comprendre les droïdes ! Y'a qu'à voir je les comprends mieux eux plutôt que les être qui respire comme moi... OH BORDEL, C'EST BEAU CE QUE JE PENSE !
« Vous n'êtes pas humain non plus, ça se voie plus que moi. Mais en vrai, bah, je m'en fous ! Chuis pas fan de l'être humain en général... »
Mouais bon, pas besoin d'en dire plus. On n'est pas là pour faire connaissance ! Mais pour aider à entretenir les merveilles que son ses jambes ! En tant que sénatrice des droïdes tout ce qui peut-être moitié robotique on droit d'être aidé ! Je m'arrête net et me dirige vers un autre ''boutique'' aillant vu deux produits qui correspond à ce que jambe de fer à besoins.
« Ce que je vous aie fait prendre la tout à l'heure, c'est pour huiler les articulations. »
Je montre les autres produit et montre au fur et à mesure des explications.
« Celui-là c'est pour empécher la rouille pour scquelette à l'intérieur. Avec cette merveille, vous pouvez plongé à l'eau tranquille sans craindre la rouille. Ça te met un film protecteur malléable qui va protéger ce métal la précisément. Et celui-là, c'est pour l'entretient du mois pour la surface de votre jambe, ça nourrit poli et ravive. »
Je regarde ses jambes et réfléchis encore à ce qui manque pour que tout soit bon. Je pense à un produit en particulier, mais ce n'est pas des masses... Facile à trouver... En fait, je ne pense même pas que je pourrai trouver ça dans un magasin ou un stand... Je regarde Phile pour voir comment il allait, je n'ai pas l'habitude de le mettre autant appart.
Elle était humaine ? Il plissa légèrement le nez… avant de comprendre que le terme « humain » n’était pas vraiment celui qu’il avait choisi le mieux. Amusant. Peut-être de manière volontaire ou non – bien qu’il eût quelques doutes sur le fait que ce soit volontaire – elle jouait sans le moindre mal avec les mots de ses interlocuteurs. Quelque chose de typiquement droïde, ma foi, puisque ces derniers n’étaient pas équipés d’un logiciel filtrant le sarcasme. Du moins, très peu.
« Je parlais de votre race, sénatrice. »
Mais qu’importe, ce n’était pas vraiment le cœur du sujet. Le Zabrak la suivit donc ici et là, se laissant porter d’étal en étal de marchands. Il ne chercha pas à discuter ni à poser la moindre question : la dame semblait connaître son office sur le bout des doigts. À la place, il fixa un moment son attention sur le droïde qui l’accompagnait pour le détailler.
Droïde qui semblait être passé en mode silencieux, d’ailleurs. Étonnant étant donné son côté quelque peu « bavard » quelques instants plus tôt. Pourquoi que voir l’entrain de leur guide l’avait fait taire ? D’ailleurs, était-ce sa maîtresse ? Sa créatrice ? Non, cette dernière option n’était pas envisageable… à moins qu’elle ait récupéré des morceaux ici et là pour le raccorder.
Maul détacha son regard de ce fameux Phile pour reporter son attention sur la jeune femme. Il écouta ses recommandations et conseils, observa chaque huile qu’elle lui désigna. Muettement, il refit le tour sur ce qu’elle venait de lui dire : articulations, entretien et polissage. Bien.
« Concernant les chiffons pour enlever l’excédent, que dois-je prendre ? »
Après tout, ce genre de chose pouvait être aussi bien important que le reste. Sans compter que prendre un morceau de tissu lambda et guère adapté pouvait ruiner tout un effort… cela, il l’avait déjà expérimenté à son grand dam.
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Mer 8 Mai 2019 - 20:00
Deus ex Machina
Je me fige quand mon interlocuteur me dit qu'il ne parlait pas de la partie robotique, mais de ma race. Ah, il voulait connaître ma race ?! Ah bah... Oups ? Moi, je voulais juste lui dire que je n'ai rien d'humain comme lui. Les noms des races moi chuis pas une experte, y en a trop, beaucoup trop, comme le nombre de planètes y en a trop et je trouve ça déjà pas mal que j'en trouve quelques-unes ! Enfin bon ! Tant pis hein, toute façon ce n'est pas le sujet principal de notre échange. Je suis la pour l'aider à entretenir ces magnifiques jambes et après, on ne se reverra sans doute plus jamais.
GENRE parce que quel son les chances pour qu'on se recroise un jour par pur hasard et qu'on retape la discute mh ?
Du coup dans cette réflexion, qu'il sache que je suis une Umbarienne n'a aucune importance. Enfin sauf si ce monsieur par de l'optique que tous les Umbariens sont pareilles avec leur réputation de manipulateur... Ouais, non, c'est bien avoir changé de sujet rapidement quand on y pense. Faut que j'arrête de penser, ça fait que je ne parle pas et n'aime pas monsieur jambe de fer. Je regarde Phile remarquant qu'il ne parlait plus, ah bah en voilà une bonne ! Il boude parce que je lui ai dit de se calmer par rapport à sa méfiance sur le monsieur gentil. Enfin gentil... Trop tôt pour le dire, mais la, il n'a rien de bien menaçant. Je fixe alors mon interlocuteur qui pose une question pertinente. Je souris, avec un sourire figé bien entendu et lui dit honnêtement.
« J'adore vos questions ! Ça montre à quel point vous êtes sérieux. Pas vrai PHILE ?! »
Je lui donne un coup de coude pour le faire réagir, il me regarde sans broncher.
« Roh ça va arrête de bouder ! »
« Je ne boude pas. »
« Mais bien sûr... »
OH PUNAISE, J'AI FAILLI OUBLIER JAMBE DE FER ! Je me tape la tête pour me concentrer de nouveau. Non mais sérieusement, tu as l'air de quoi là hein ?! Pour Phile tu verras après tu l'as tout le temps près de toi tu pourras donc voir sa bouderie plus tard !
« Ahem, pour le chiffon, il faut en prendre un avec de sa fibre serré pour que ça n'enlève pas l'intégralité de votre traitement. »
Je regarde autour de moi et me rapproche un peu plus pour dire un peu plus bas.
« J'en pense à un en particulier, mais il n'est pas trop légal... C'est un mh... Disons tissu issu d'une espèce protégé. Une sorte de cuir en fait, idéal pour les entretiens quotidien et pratiquement impossible à l'user. Ce chiffon on la à vie et il est ultra résistant. »
Phile pose la main sur mon épaule.
« Sauf que pour s'en procurer, il faut aller au endroit malfamé, et c'est bien trop dangereux. »
« Mais il lui en faut un ! J'en ai bien un moi ! Et je ne vais pas lui donner, c'est à moi ! »
Phile soupire et regarde les affaires qu'il tient toujours à une main. Je le regarde en plissant les yeux et comprends le problème. Je lui tapote l'épaule.
« Attends-moi au vaisseau si tu préfères, ou déposes les affaires et rejoins nous là ou tu sais. »
Phile regarde l'inconnue un peu comme s'il n'était pas rassuré de me laisser seul avec lui. Je lève les yeux au ciel. Il est tellement choupinet quand il s'y met ! Je l'adore, je ne comprendrais jamais pourquoi on traite les droïdes comme des objets, vraiment.
« Hey, oh, tu vois bien qu'il n'a aucun intérêt à me faire du mal, on l'aide... Allez ! Fait moi confiance. »
Phile reste figé un instant il fixe monsieur jambe de fer puis les affaires.
« Je fais au plus vite. »
Et fini par partir. Moi, je me tourne vers l'inconnue comme un robot avec se sourire figé que je n'arrive pas à faire autrement.
« Bon assez perdu de temps... Allons-y, sauf si vous ne voulez pas ! »
La manière dont elle avait de sourire était assez… étrange, il fallait bien l’avouer. Avait-il dit quelque chose de travers ? Apparemment non, au vu de la réaction de la jeune femme quant à sa remarque qu’elle trouva on ne peut plus pertinente.
Le Zabrak regarda ensuite le droïde qu’elle taquina de jaloux. La remarque le surprit quelque peu, comme si un droïde pouvait éprouver des sentiments comme la jalousie, la colère et autres. Après tout, ils n’obéissaient qu’à un programme qui leur dictait donc ce qu’ils devaient faire ou « penser » : ce n’était qu’une simple suite d’algorithme qui prenait en compte la situation présente. De là à dire qu’un droïde pouvait « bouder », c’était un peu fort de caf.
Toutefois, cela soulevait aussi une certaine question : le programme d’un droïde pouvait-il devenir évolutif et donc l’IA devenir autonome ? Vaste sujet d’éthique. Et cela ne le regardait pas. En revanche, cela l’amusait. Il était même tenté d’en jouer quelque peu, il fallait bien l’avouer.
Lorsque la Sénatrice demanda à ce Phile de retourner au vaisseau et donc de les laisser seul, Maul eut un sourire amusé à l’adresse de la machine. Glissant un bras autour des épaules de la jeune femme comme pour montrer qu’il ferait le travail qu’il fallait, il s’adressa à lui :
« Ne t’en fais pas, Phile : je veillerai sur la Sénatrice. Il ne lui arrivera rien. »
Sans compter que les endroits mal famés de Nar Shaddaa, ça le connaissait. Pas qu’un peu, d’ailleurs. Il avait bon nombre de contacts là-bas et ce, grâce à l’organisation qu’il gérait. Fort heureusement pour lui, personne n’avait jamais vu son véritable visage et il suffisait qu’il dise le nom de l’Aube Ecarlate pour que certaines portes s’ouvrent.
Phile choisissant enfin de les laisser tranquille, le Zabrak relâcha l’épaule de la jeune femme.
« Allons-y. Après vous, Sénatrice. Je suis votre ombre. »
Façon de dire qu’il la suivait de près et ne la quitterait pas des yeux. Mine de rien, il ne tenait pas vraiment à se mettre un ancien droïde séparatiste à dos. Il les savait redoutable au combat – pour en avoir déjà affronté – et ne tenait pas à réitérer l’expérience.
Il s’enfonça donc avec elle dans les dédales de rues et autres couloirs de plus en plus désertés par les marchands de surface. Loin de la Promenade entourée de ces casinos, l’ambiance était bien plus glauque. Les espèces humanoïdes qui vivaient dans la contrebande bien plus nombreuses. Devaroniens, Rodiens… même certains Duros s’adonnaient à cette activité. Lorsqu’un Neimodien les approcha pour tenter de leur vendre des produits bas de gammes tombés d’un vaisseau, Maul lui montra simplement le symbole de son organisation. Cela suffit à faire fuir la créature qui se répandit en excuses au passage.
HJ : Merci de ta patience !
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Mar 11 Juin 2019 - 0:49
Deus ex Machina
C'est vraiment sympa de la part de monsieur jambes de fer à m'aider pour convaincre Phile de nous laisser continuer sans lui. Moi qui pensais que les être organique était tout méchant et cruel... Bah, il m'a prouvé le contraire, un beau sourire expressif l'inconnue m'aide pour je ne sais quelle raison et fait... Euh... Un truc d'être organique ? Son bras sur mon épaule, j'alterne mon regard entre son bras et Phile les yeux plissés. Celui-ci d'ailleurs fixe aussi le bras de l'homme sans rien dire... Ok donc les bras sur l'épaule, c'est censé signifier quelque chose... Mais... Quoi ? Je me frotte le menton continue à fixer son bras puis mon meilleur ami en quête de réponse. Mais rien ne me vient, je ne sais décidément pas ce que signifie ce signe distinct. Mes paroles et surtout ceux que mon... Euh... Nouveau coéquipier ? Finissent par le convaincre et il part au vaisseau à pas de courses. Plongé dans ma réflexion, je sursaute quand il me signale que nous pouvons y aller.
« Oh ! Oui, oui, oui... Allons-y... »
J'entame le pas essayant d'arrêter de réfléchir à ça. Mais comment ne pas y réfléchir !? Je suis moi-même un être organique, même plus organique que lui ! Alors pourquoi je ne sais pas ce que signifie ce bras sur mon épaule ?! C'est censé être naturel chez moi ! Est-ce que mes années sur la planète des droïdes m'auraient fait perdre toute évidence organique ? Non... Non, il n'y a qu'à voir Phile, il les comprend en général, même mieux que moi alors... Puis les droïdes n'ont juste aucune possibilité d'être expressif facilement comme moi aujourd'hui ! C'est la seule chose qu'ils ont de différent des êtres vivant. L'homme peut lui aussi être programmé ! Nous appelions ça un lavage de cerveau ! Le même principe qu'une reprogramation pour un droïde ! Je regarde derrière moi sourcils froncés et marche de nouveau devant moi jusqu'à ce qu'un vendeur vienne à ma rencontre, je ne lui laisse pas le temps de parler que je lui demande directement.
« Vous vendez du tissu cuir naturel rare d'une espèce en voie de disparition? Je ne retiens jamais le nom, mais tout le monde sait de quoi il s'agit. »
Je fixe l'inconnue avec de gros yeux, il tenait plusieurs fioles dans le revers de sa veste qu'il avait commencé à ouvrir.
« Euh... N... Non mais j'ai d’excellents poisons et lotion à vous proposer. »
Il regarde celui qui m'accompagne et murmure.
« Voir même rien que pour vous des philtres d'amour... »
Je me redresse et croise les bras.
« Pourquoi est-ce que je voudrais une chose pareille ?! Puis ça ne peut pas exister ça de base ! »
Je lève les yeux au ciel et continue ma marche, pas de tissus super génial d'une espèce en voie de disparition ? Pas intéressé. Et puis pourquoi me proposer un truc pareil est-ce que... Est-ce que ce ne serait pas en rapport au bras sur mon épaule de tout à l'heure qu'il aurait vu au loin ? Est-ce qu'en fait ça voudrai dire une chose plus... Apte à prendre un philtre d'amour ? Ou alors c'est ma réaction à moi qui aurait laissé entendre que j'étais d'accord ? Il fallait que je rejette son bras de mon épaule ? C'était une demande en fiançailles ? Ou de dormir sur un même lit ? Raaaaaaaaaaah, mais dans quel embrouille, je me suis mise moi encore ?! Alors que je m'avançais dans le but de trouver ce tissu parfait pour mon interlocuteur, je m'arrête net et me tourne vers lui l'index en l'air.
« J'ai besoin de savoir un truc ! Ça va vous paraître bizarre, mais je dois savoir... »
Je m'approche de lui inspirant un grand et lui demande en me penchant vers lui en murmurant honteuse de demander ce genre de chose. J'ai toujours préféré avoir les réponses moi-même, mais la, je suis à cours d'idée concrète à la situation.
« Pour les... Être organique comme vous et moi... Euh... Le bras sur l'épaule comme vous avez fait... Ça veut dire quoi pour les gens comme nous ? J'ai... Ahem... Disons euh... »
Raaaaaaaah la honte cette gêne !!! Je me frotte la nuque et force un sourire figé.
« Je ne me suis pas engagé à quoi que se soit en le laissant sur l'épaule hein ? Ça va faire des années que je n'ai pas... Ahem... Pas parlé avec des êtres organiques. »
Je me frappe le front comme pour me punir de cette révélation que je viens de donner à un inconnu. Me traitant intérieurement d'idiote et comme pour me calmer, je fixe ses jambes et la HOP magie, voir de la mécanique me calme instantanément. Je reprends alors la route écoutant bien sur ses explications s'il décide de m'expliquer.
HJ: ce n'est rien tu m'avais prévenu de toute façon
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Lun 1 Juil 2019 - 15:30
Deus ex machina
« Darth Maul & Dreia Meeta »
Maul emboîta le pas de ladite Sénatrice. Cette dernière semblait savoir où elle se rendait, aussi ne lui fit-il pas la moindre remarque à ce sujet. C’était rare qu’il se laisse guider ainsi par une parfaite inconnue, surtout dans un endroit aussi hostile que l’était Nar Shaddaa envers les visiteurs un peu trop curieux, mais ce n’était en rien déplaisant. Bien au contraire, cela lui changeait. Heureusement, le lieu où la jeune femme les conduisit ne lui était pas inconnu. Pas non plus le meilleur endroit pour faire ses emplettes – le véritable marché noir de la lune des contrebandiers n’était pas accessible à tout le monde et heureusement – mais c’était un bon début. Il devait reconnaître qu’elle avait de bonnes adresses.
Ses yeux se plissèrent à la vue du vendeur qui s’avança vers eux. Lentement, sa main libre se porta progressivement vers le pommeau de la canne qu’il avait dans son autre main et qui dissimulait son sabre-laser, prêt à dégainer l’arme et à parer à toute éventualité. On n’était jamais trop prudent.
Il n’en eut pas besoin. Plus encore, le Zabrak eut la surprise de voir la mécanicienne s’avancer droit vers ce vendeur et l’aborder pour savoir s’il avait le produit qu’il recherchait. Il arqua un sourcil aux propos de ce dernier. Des fioles de poisons et lotions ? Intéressant, si on avait besoin de supprimer quelqu’un. Restait à savoir si ces produits étaient aussi efficaces que ceux soigneusement concoctés par leur albinos scientifique Sith dans son laboratoire – et il en doutait fortement – mais soit.
Le Zabrak plissa le nez à la mention de « philtre d’amour » … ce genre d’idiotie marchait vraiment avec les touristes locaux ? À croire que oui. Il se retint de sourire devant la déconvenue de la Sénatrice et reprit sa marche à sa suite, laissant le vendeur esseulé avec une marchandise qu’il tenterait de refourguer à des visiteurs un peu plus crédules. Après tout, il y avait toujours des idiots pour croire à ce genre de chose.
Encore une fois, Maul manque de percuter la jeune femme qui venait soudainement de s’arrêter devant lui. À croire que c’était une habitude de sa part que de s’arrêter brutalement de marcher… enfin, qu’importe. Il baissa ses yeux jaunes sur elle pour l’observer un instant, attendant qu’elle pose enfin la question qui semblait lui brûler les lèvres et la démanger aussi sûrement qu’une piqûre d’insecte nuisible.
« La main sur l’épaule ? » répéta-t-il en écho aux paroles de sa vis-à-vis.
Bon sang, mais de quoi parlait-elle ? Il n’avait pas… Oh. Ooh. Ce geste-là ? Il dut se faire violence pour ne pas rire, bien qu’un ricanement lui échappe toutefois. La situation était bien trop cocasse pour s’en empêcher.
« Non. Non, rassurez-vous : vous ne vous êtes pas engagée dans quoi que ce soit, Sénatrice. C’est simplement un geste qui signifie la protection. Pour faire simple, j’ai fait comprendre à Phile par mes paroles et mes actes que vous ne risquiez rien avec moi. »
Un sourire germa et étira ses lèvres. Il se pencha vers elle, rapprochant son visage du sien, mains croisées dans le dos.
« Pourquoi ? Vous vous attendiez à autre chose ? » demanda-t-il en mettant volontairement du velours dans le timbre grave de sa voix.
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Mer 10 Juil 2019 - 0:01
Deus ex Machina
Ça fait bizarre quand même de se rendre compte comme ça que je n'arrive plus à comprendre l'être vivant, mes semblables. Je n'ai pas duuuuuuuuu tout la notion du temps. Je sais que je suis resté perpet avec mes protégés et j'ai remarqué depuis que j'ai rejoins de la civilisation que mes expressions de visage son... pas comme eu, bloqué. Je ne suis plus à l'aise avec les être organique parce que contrairement au droïde, je ne parviens pas à les comprendre... Mais avec jambes de fer ça passe crème ! Justement, parce qu'il a des jambes de fer ! Idéale pour se remettre dans le bain, je suppose. J'essaye de prendre le moindre indice autour de moi pour comprendre certaines choses, comme le bras sur mon épaule pour dire à Phile qu'il pouvait partir, j'avais beau réfléchir, je ne voyais pas. Alors quand le gars m'a proposer un philtre d'amour, j'ai paniqué. Est-ce que je viens de m'engager à une sorte de relation ? geste amoureux me paraît peu probable, parce que l'amour, c'est les bisous et des gros câlins dont je ne comprends pas encore la signification... Histoire donc d'être sûr je m'arrête et décide de lui demander. Je le fixe droit dans les yeux quand il me répond... Par une question. AH ! ah... ah...
« Oui la main, le bras sur l'épaule. »
C'est bien de s'assurer d'avoir bien compris la question. Au moins la, je suis sûr qu'il ne me dira pas n'importe quoi. Je fronce les sourcils quand il ricane ne comprenant pas pourquoi pour ensuite les haussés suite à son explication.
« Oh ? C'est tout ? D'accord. »
Pourquoi est-ce que ce gars la, m'a proposer ce philtre alors ? Ça n'a aucun sens ! Soit y'a autre chose, soit on me ment soit, le plus plausible, c'est un très mauvais vendeur ! Me frottant le menton en regardant le vide, je sens une ombre approché, je me tourne vers mon interlocuteur pour voir et... OH PUNAISE ! DEPUIS QUAND IL EST AUSSI PRÊT ?! ET POURQUOI IL SOURIT ?! ET IL PARLE PAS COMME IL Y A DEUX SECONDES! POURQUOI ?! POURQUOI?!
« Euh... »
Je reste figé sur place et ne bouge plus. Parce que si je bouge, je le touche, et qui sait ce que ce toucher peu signifié pour les être vivant pourvu d'organe ! Bon aller, on se calme, concrètement... Maintenant que j'arrête enfin de fixer ses superbes jambes... Son visage... Cette partie fait en chair n'est frachement pas désagréable à regarder... Tous ses signes sur sa peau... C'est jolie. J'aime bien, c'est de la peinture ? Je pointe le doigt pour vérifier ça un peu comme hypnotisé et me stoppe de suite rangeant ma main derrière le dos et écarquille les yeux.
« Je me demandais pourquoi ce gars me proposait un philtre d'amour. Du coup, j'ai cru que ça avait un lien avec ce geste de l'épaule. Qu'il avait peu être vu et que ça voulait dire quelque chose en particulier. »
Mais si ce n'est que genre la protection... Ce gars est juste un très mauvais vendeur... Toujours la main dans le dos tenant le poignet pas l'autre main, tête basse et décidée, je remboîte le pas. Faut ce concentré sur la raison pour laquelle on est ici. Trouver mon ancien fournisseur il y a des années de ça... Auxy. Je vivais encore à Umbara quand j'étais venu le voir pour ce cuir/tissu si particulier. Je ne connais pas d'autre fournisseur que lui, mais je réalise que maintenant que depuis le temps, il n'est peu être plus ici ? Oh Merde... Crotte... Chiotte... Flute à bec... Je regarde autour de moi en plissant les yeux, les lèvres pincées faisant appel à ma mémoire, on est censé ne plus trop être loin. Je m'engage dans la ruelle que je pense connaître et... Rien.
Je fais les yeux ronds et tourne sur moi-même. Bon, de toute évidence, il a l'air d'avoir changé de cachette, j'aurais du m'en douter... Je grimace à cette constatation et force un rire pour détendre l'atmosphère. Où irait Auxy plus de dix ans plus tard pour ses ventes de chasse illégal qui m'arrange ? Je sors précipitamment de la ruelle et me cogne violemment contre quelqu'un au point d'en tomber par terre.
« Aïe. »
Je lève la tête et vois une personne grande, très grand, trop grande. Je suis tombé sur un géant ? Il n'a pas l'air content... Oups... Je tente un sourire qui reste malheureusement bizarre et figé.
« Je crois que je suis censé dire pardon là... Non ? »
L'inconnue craque ses points et moi du coup, je me lève avec mon visage neutre et cherche la personne que j'aide du regard jusqu'à ce que par une chance inespérée, j'entends une voix que je crois reconnaître.
« Dreia ? C'est toi ? »
Je lève un peu plus la tête et me rend compte que le géant alien bizarre était Auxy, la personne que je cherchais.
« Oh punaise Auxy, je ne t'ai pas reconnue ! T'as plein... De train en plus, surtout au visage ! »
« Tu en auras aussi un jour des rides si tu survis assez longtemps. »
Je hausse les épaules et viens de suite dans le vif du sujet.
« Bah, je te cherchais ! J'ai besoin de ton tissu/cuir d'une espèce en voie de disparition que tu chasses ou chassais, c'est pour un... »
Je me tourne vers jambe de fer et me rends compte que je ne saurais pas du tout comment le présenter ou le cité. Je le présentais en tendant ma main vers lui, mais je reste figé constatant que je ne sais pas VRAIMENT PAS comment le présenter. Ami ? Mec cool ? Jambe de fer ?
Lancé de dés: Dreia va t-elle connaitre un autre fournisseur que celui d'il y a plus de 10 ans? ECHEC
Tombera t-elle par hasard sur le même fournisseur qu'elle malgré les années passé? Chance 3
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Jeu 11 Juil 2019 - 16:04
Deus ex machina
« Darth Maul & Dreia Meeta »
« Pour des personnes extérieures à notre conversation, Sénatrice, cela signifie que vous et moi sommes proches. Très proches. Intimes, pourrais-je dire. » dit-il pour de plus amples explications concernant le geste qu’il avait eu à son égard et pourquoi le vendeur de tout à l’heure lui avait proposé une telle chose. « Cet alien a dû nous voir et penser que nous étions ensemble, alors qu’il n’en est rien pour Phile. Les apparences sont souvent trompeuses. » ajouta-t-il en s’écartant légèrement pour cesser de se pencher sur elle.
La conversation à ce sujet parut close puisque la jeune femme qui lui servait accessoirement de guide – quand bien même il n’en avait guère besoin dans cette partie de l’espace mais cela ne faisait jamais de mal de se laisser porter – reprit sa marche dans l’espoir de dénicher leur fameux vendeur de tissus.
Maul continua donc d’observer patiemment autour de lui, mémorisant chaque couloir et chaque embranchement. Au cas où. Qui sait s’il pourrait avoir besoin de s’y rendre de nouveau ? Ce n’était pas comme s’il était perdu, après tout. Mais il était toujours utile de savoir où dénicher certains fournisseurs de leurs tanières. En parlant de fournisseur…
Bien qu’il se tînt à quelques pas de la Sénatrice, il la vit percuter un individu massif qui leur tournait le dos au point qu’elle chuta à terre. Glissant lentement une main en direction de la cachette de son sabre-laser, il observa l’individu alien faire lentement volte-face pour affronter l’humanoïde à terre mais.. non, il sembla la connaître. Elle aussi, d’ailleurs. Apparemment, il s’agissait du fameux contact qui pouvait leur fournir ce tissus si rare et précieux qu’ils recherchaient.
La main du Zabrak retomba lentement, s’éloignant du manche de son arme tandis qu’il s’approcha pour sortir de l’ombre alors que la mécanicienne le présentait.
« Un client. » termina-t-il.
Maintenant qu’il l’avait en face de lui, Maul put détailler son interlocuteur. Un Klatooinien, de toutes évidences. Bien plus massif que ces congénères et il dut admettre être assez surpris de trouver l’une de ces créatures libres, mais se souvint que la lune des contrebandiers était aussi aux mains des Hutts... ce qui pouvait expliquer la présence d’un Klatooinien sur Nar Shaddaa.
Klatooinien dont il perçut le regard se poser sur le seul bijou qu’il portait à ce moment-là autour de son cou et qui symbolisait sa propre organisation. Il vit les pupilles s’étrécirent, sentit la peur de l’alien à travers la Force. De toutes évidences, leur interlocuteur semblait savoir à qui il s’adressait. Peut-être un des contacts de l’Aube Écarlate sur cette lune ? Allez savoir.
« J’accompagne simplement la Sénatrice qui a aimablement accepté de m’aider à obtenir certains produits d’entretien. » déclara-t-il pour calmer la crainte de son vis-à-vis et le mettre en de meilleures dispositions. « Si vous pouviez nous aiguiller, je vous en saurais gré. »
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Dim 21 Juil 2019 - 0:50
Deus ex Machina
Je pensais que l'explication de l'épaule était terminée, mais en fait non pas du tout. Il commence à ajouter des trucs bizarres, que pour ceux qui ne connaissent pas le contexte comme l'autre vendeur bizarre, ça pouvait être un signe d'intimité, proche. Mais qu'il en est rien pour Phile. Atta atta ! Seulement pour Phile ?! Et lui, il en pense quoi du coup ? Et moi, j'en pense quoi ? Je ne peux pas savoir une chose pareille voyons, on se rencontre à peine et je connais à peine ses magnifiques jambes de métal ! Et puis j'ai peur de mal comprendre le côté proche qu'il dit. S'est genre, proche qu'on fait des bisous et câlin ? Jamais connus ça et franchement je n'ai de toute façon pas que ça à faire ! Je dois avant tout libérer les droïdes et faire valoir leur droit pour qu'ils vivent libres et indépendants de nous les être organique abominable et puant ! BAH OUI MÊME MOI, JE SUIS PUANTE ! Embarrassée par ce genre de révélation, sans capter que je rougis, parce que tout d'un coup, j'ai chaud. Je change de sujet en continuant la route sur ce que nous cherchons.
Alors que je commençais à capter que ce fournisseur en question n'était plus ici, je fonce dans ce même fournisseur/chasseur. Bon ben niquel ! Suffisait de flipper comme à chaque fois que j'étais allé voir Auxy avant que je fonde la planète aux droïdes ! Je fais donc les salutations remarquant ses changements et me fige quand je me rends compte que je ne sais pas comment présenter jambes de fer. Bien heureusement il le fait lui-même ! Un client, à bah ouais pas con, pas con du tout. Mais pourquoi il recule d'un pas en le voyant ? Je penche la tête sur le côté essayant de comprendre son comportement, mais il devient de nouveau lui-même quand jambe de fer explique la raison de sa venue en ma compagnie. Il ricane et décroise les bras. Oh punaise, s'il n'a pas évolué entre temps, il va encore dire une connerie.
« Sénatrice ? Sérieusement ? »
Il commence à rire le con, je croise les bras et lève les yeux au ciel. Malgré ça, il continue.
« Donc … T'as vraiment quitté Umbaran pour ces foutus droïdes de combat en te proclamant sénatrice de ces objets ?! »
Alors qu'il éclate de rire moi très vite, je perds patience, non seulement, il se moque de moi, il insulte les droïdes et en plus de ça, il snobe complètement la demande du client ! Je sors alors mon arme que je tiens par le canon pour le frapper par le manche. Bien entendue, il bronche à peine, mais je déteste quand on manque de respect au droïde.
« Reparle d'eux encore une fois de la sorte et je mettrais en pratique ce que tu m'as appris avec cette arme il y a dix ans. Une balle entre les deux yeux et je me servirais moi-même. »
Auxy a l'air de regarder derrière moi et semble cette fois beaucoup plus gêné. Il se calme et regarde autour de lui avant de nous faire signe de le suivre.
« Venez, j'vous emmène à la réserve. »
Ok donc en dix ans, il n'a toujours pas changé de lieu, bon à savoir, en général, il n'est pas imprudent ne pas déménager ne comporterai du coup pas tant de risque que ça. On finit par arriver devant une porte et il se tourne vers nous pour demander.
« Vu ce que je vends, je suppose que t'es venu pour qu'il ait le même cuir que toi, attendez ici, je vais voir s'il m'en reste. »
« Pas dehors ! »
Il regarde jambe de fer et la exceptionnellement accepte après un soupire, il nous fait entrer dans une première pièce et nous demande d'attendre la le temps qu'il aille à sa salle de stockage. Toute contente et pleine de curiosité, je regarde la pièce autour de moi, des trophées de chasse que je n'ai jamais vu... Je plisse les yeux en me frottant le montant essayant de deviner les races. Ce qui ne fait pas long feu vu que je n'y connais rien. Puis attend... Comment ça se fait qu'il ne parle pas à jambe de fer ? Ce n'est pas dans son habitude de ne pas parler à ses clients et de servir aussi vite... C'est comme s'il voulait vite se débarrasser de nous.
Plaît-il ? Avait-il bien entendu ? Umbaran ? Ses yeux orangés dévisagèrent un instant ladite sénatrice qui montrait un tout nouveau visage : celle d’une femme qui pouvait se montrer des plus dangereuse pour peu que l’on dise du mal des droïdes dont elle défendait la cause. Le réflexe qu’elle montra en usant uniquement de la crosse de son arme plutôt que le canon ou de tirer directement sur le malheureux lui fit faire le parallèle avec les Umbariens.
Ces humanoïdes qui ressemblaient traits pour traits aux humains mais dont la peau était nettement plus pâle avec de légers reflets bleutés et des yeux clairs. Maintenant qu’il la regardait plus attentivement, cela collait parfaitement avec les données qu’il connaissait concernant les Umbarans. Quel imbécile… c’était tellement flagrant !
Le fameux Auxy le sortit de ses réflexions en les invitant à le suivre dans son échoppe. Le Zabrak n’émit pas la moindre protestation et suivit le pas pour se retrouver à l’intérieur de la boutique, la Sénatrice ayant insisté d’une simple remarque pour ne pas obtenir ce fameux cuir dehors. À juste titre, les badauds de Nar Shaddaa avaient des oreilles traînantes et certains ne se seraient pas gênés pour les dérober immédiatement après avoir obtenu le précieux tissu de cuir pour le revendre ensuite à bien plus cher ou pire… l’apporter aux Hutts.
Alors que le Klatoonien s’éloignait pour se rendre dans ladite réserve afin d’aller chercher l’objet de leur convoitise tout en évitant de le regarder attentivement dans les yeux, Maul reporta son attention sur la jeune femme.
« Ainsi donc, vous êtes Umbarienne, Sénatrice. Pourquoi ne pas me l’avoir dit lorsque je vous ai demandé si vous étiez humaine ? » demanda-t-il poliment. « À moins que vous ayez honte de vos origines mais je ne vois pas pourquoi… »
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Ven 16 Aoû 2019 - 16:26
Deus ex Machina
Je fixe donc monsieur jambe de fer dont je ne connais pas le nom, et reste ainsi, un peu comme si je vais finir par comprendre pourquoi il me regarde de cette façon maiiiiiiiiiiiis, non. Non, je ne comprends toujours pas pourquoi il me regarde comme ça. Je fronce les sourcils même si on sait très bien que ça ne m'aidera pas à plus comprendre. Froncer les sourcils... Normalement, je le fais sur un cas robotique compliquer, mais pour un cas d'expression du visage complètement inconnue. On entre, ah bah cool ! Pour une fois, qu'il accepte ! Mais pourquoi là, aujourd'hui, il est d'accord ? Son bizarre les gens la maintenant de suite ! Du coup, la maintenant de suite, on est seul jambe de fer et moi, vu qu'Auxy est partie fouiller la réserve. Et la, il décide de ne plus me regarder, non mais pourquoi ? C'est une blague ? C'est quoi ce changement de comportement la soudainement ? Il a peur de se faire bouffer ou quoi ? Il prend enfin la parole. Donc... Si je comprends bien, c'est d'apprendre soudainement mes origines qui le fait changer comme ça ? C'est... Une bonne chose ou pas ? Arf ! Pour une fois, que j'ai besoin de Phile sur le coup ! Avoir son avis m'aurai pas mal aidé. Bon faut que je réponde quand même à sa question, je fixe le sol pensive et hausse les épaules. Qu'est-ce que je suis censé répondre à ça moi ?!
« J'ne pense pas que se soit de la honte, non. Ça va faire genre quoi... Dix ans ou plus que je ne suis pas retournée chez moi. Y a aucune honte là-dedans du coup mais... »
Je plisse les yeux et fouille dans ma mémoire, j'ai pas souvenir de m'y être sentie bien sur cette planète avec mes parents, ça commençais à aller mieux quand les séparatistes, on conquit notre planète avec les droïdes et que les Umbarans accepte enfin de faire partie du côté que moi et ma famille, on convoitait. On avait enfin notre place à vrai dire... Mais... C'était, il y a des années et des années, qu'est-ce qu'il en est aujourd'hui ? Est-ce que je dois y retourner pour voir ce qu'il en est ?
NON !
Non ! Je ne trouverai pas repos et la famille tant que je n'aurais pas libéré tout les droïdes ! C'est la priorité absolue ! Je relève la tête et essaye de lui sourire, bien que comme toujours ça fait un sourire figé, j'espère que ça fait quand même amical.
« Puis si je vous l'aurez dit dès le début, qu'est-ce que ça aurait changer ? Mh ? »
Je soupire croise les bras et tire la tête en arrière.
« Le comportement très certainement, vous n'aurez pas été aussi sympathique que tout à l'heure, y'a qu'à revoir votre regard de tout à l'heure quand Auxy à ouvertement dit ma planète d'origine... »
Je soupire et redresse la tête.
« Et puis je ne connais même pas votre nom, quand je vous cite dans ma tête, c'est monsieur jambe de fer. Donc je suppose qu'on ne se connaît pas assez pour que je vous parle de moi comme ça et inversement. »
Ça me fait penser qu'en fait je ne sais plus trop pourquoi je l'aide. Très certainement pour être sûr que ses magnifiques jambes reste en bon état. Mon côté justicière des droïdes et que le fait qu'il soit moitié robotique m'a pousser à l'aider... Ouais... Je ne suis pas bien compliqué moi au moins. T'as un truc robotique et tu n'insultes pas les droïdes on peu avoir directement ma sympathie. Je jette un œil vers ce rideau auquel est partie Auxy pour trouver ce qu'on est venue chercher. Après ça, encore deux ou trois produit et il aura tout. S'il faut, on ne se reverra plus jamais... Donc bon... Faire connaissance ou autre ça mènerait à quoi concrètement ?
Plus de dix ans qu’elle n’était pas retournée sur sa planète natale ? C’était… surprenant. Le simple fait qu’elle ait quitté sa planète d’origine était déjà surprenant en soit, bien qu’il eût ouïe dire que certains membres du Sénat proche de l’Empereur actuel étaient ou avaient été des Umbarans ce qui laissait sous-entendre que certains s’étaient volontairement mis à son service. Mais cette femme… c’était à se demander si elle était vraiment une Umbarienne. Elle n’en avait pas le comportement à proprement parler, bien que certaines de ses réactions démontraient qu’elle avait été formée par le passé : le corps avait une mémoire différente de celle de l’esprit. C’était comme se retrouver à piloter un vaisseau après être resté sur la terre ferme pendant très longtemps.
« Beaucoup de choses... ou aucune. » murmura-t-il en premier lieu concernant ce qui aurait changé ou non si elle lui avait dit être d’Umbaran lorsqu’il lui avait demandé si elle était humaine.
Elle n’avait pas tort sur le reste de ses propos. Son comportement aurait probablement été différent. Sympathique ? Il ne se considérait guère comme tel. Il était tout sauf sympathique, amical et avenant. Ce n’était pas dans sa nature, et ça ne le serait probablement jamais.
Cela étant, les propos de son interlocutrice laissaient à davantage de questions pour le moins… peu communes. En outre, pourquoi être aussi loin de sa planète natale ? Avait-elle été bannie ? Non, d’après ses dires, son voyage loin de ses paires semblait être délibéré. Alors quoi ? Était-ce parce qu’elle avait décidé de s’auto-proclamer Sénatrice des droïdes – comme Auxy l’avait sous-entendu grandement – et de défendre donc la cause de ces synthétiques ? Étant lui-même à moitié droïde, il ne pouvait pas les insulter de boîte de conserve… sa survie avait longuement reposé sur ses appendices métalliques.
« Maul. Et vous vous prénommez Dreia. »
Une remarque simple concernant son identité. Il est vrai que « jambes de fer » était assez long comme nom à lui donner. Quant au prénom de la jeune femme, le Zabrak avait prêté l’oreille aux propos du klatoonien lorsque celui-ci avait reconnu la Sénatrice. Il n’était donc pas bien difficile de faire le rapprochement.
« Maul, Dreia. Dreia, Maul. » fit-il en portant une main à sa propre personne avant de la tendre vers elle, suivant leurs noms. « À présent, on se connaît au moins un minimum. »
Une présentation certes assez sommaire mais qui mettait les bases. Il n’ajouta rien, son regard orangé se reporta sur la porte que le fameux Auxy avait franchi afin de dénicher le fameux tissu qui était l’objet de leur recherche. Il plissa les yeux, comme cherchant à voir ce que trafiquait ce type à travers la porte de la réserve.
« Votre ami est long, Sénatrice. »
Une simple phrase mais qui en disait long sur ses pensées. Certes, elle était Umbarienne. Certes, elle était potentiellement très dangereuse - potentiellement car il n'avait détecté aucune menace émanant d'elle sauf lorsqu'on insultait ces précieux droïdes - si elle prenait la mouche sur ses protégés. Est-ce que cela changerait son comportement vis-à-vis d'elle ? Non. En réalité, il trouvait ce petit jeu assez amusant et le continuerait jusqu'à ce qu'il se lasse.
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Dim 25 Aoû 2019 - 20:45
Deus ex Machina
J'y connais rien à l'être vivant, même de ma propre espèce, je pense. En fait, je ne sais clairement pas pourquoi il a changé soudainement de comportement quand il a appris mes origines à mon insu. Les expressions de visage... Les gestes... Je ne sais clairement plus ce que ça signifie pour un être organique. Je me suis éternellement habitué au visage inexpressif de mes protégés statique, au point d'avoir aujourd'hui moi-même du mal à exprimé des expressions faciale d'une manière naturel. Mais cette rencontre avec jambe de fer me faire prendre conscience que savoir ce genre de chose pourrait m'être utile pour défendre ma cause. Je ne suis clairement pas à l'aise avec les être fait de chair... Parce qu'ils sont compliqué bon sang ! La en ce moment, je suis complètement perdu, tellement perdu que je regarde ses jambes pour me rassurer. Pour me rappeler qu'il n'est pas entièrement organique, me rappeler pourquoi je suis là et pourquoi j'ai décidé de l'aider sans rien attendre en retour.
Je sursaute et relève la tête quand il prend la parole un peu plus fort que les murmures que j'avais à peine écouté. Je fais une grimace étrange sans trop me contrôler quand le constate qu'il dit nos noms respectifs. J'avais les bras croisé tout en me frottant le menton d'une main. Comme d'hab' j'étais dans mon monde de réflexion. Sans doute pour fuir le fait que cet homme en sait plus sur moi que ce que je souhaitais. Parce qu'après tout en quoi, c'est important ? Le plus important, c'est de libérer les droïdes, faire tout le nécessaire pour que leur vie en esclavage cesse enfin. Suprise, je le fixe sans rien dire de plus, Maul... Bien plus court que monsieur jambe de fer. Mettre enfin un nom sur ce visage me donne une sensation étrange... Une sensation que j'ai sans doute déjà connue pendant la guerre des clones. Mais que je n'ai plus ressenti depuis un bon moment. Par contre ne me demandez pas ce que s'est je serais tout simplement incapable de vous le dire. Ma grimace disparaît par un léger sourire amusé. Je décroise les bras pour les poser à ma taille et inspire un grand coup.
« Maul... »
Merde j'ai dit ça a voit haute, j'espère sincèrement que ça ne veut pas dire un truc qui m'échappe ! Pensive, j'ajoute après sa réflexion que nous nous connaissions un minimum à présent.
« Je n'aurais jamais pensé qu'on en arriverait là... Dans ce cas... Mh... Enchanté Maul. C'est bien ce que les être fait de chair sont censé dire, je crois... Non ? Je ne m'en souviens plus trop. »
Depuis que je connais à présent une partie de son identité, soudainement sans prévenir, un peu comme si mon intérêt pour lui s'intensifie. Des questions entrent soudainement dans mon crâne. Pourquoi est-ce qu'il a des jambes robotique ? Pourquoi Auxy a fait une expression bizarre en le voyant ? Qu'elle est sa race de base ? C'est quoi son vrai métier au juste ? Qu'est-ce qu'il pense des Umbaran pour changer de comportement aussi soudainement ? Je ne me suis jamais posé autant de questions sur une personne en particulier. Généralement je m'en fiche, mais savoir comment cette personne que j'aide s’appelle active une curiosité que je n'aurais jamais soupçonné. Je relève la tête quand celui-ci reprend la parole me faisant la réflexion qu'Auxy prenait un peu trop son temps. Il n'avait pas tord, pas tord du tout même. Je soupire un peu agacé par cette approbation et me redresse décidé.
« Je vais aller voir ce qu'il fabrique. »
Sans attendre, je franchis le rideau et regarde autour de moi. Je ne suis jamais allé aussi loin dans le repère d'Auxy, mais ne pas le voir de suite en train de fouiller ou râler me donne un mauvais présentiement. Entendant sa voix dans une autre pièce je m'approche doucement surprise qu'on est, enfin de compte, pas seul. Doucement je m'approche de la porte entre ouverte.
« ...ube écarlate attend à côté, j'ai même l'impression qu'il en est le chef... Est-ce que ça réduira ma dette ? »
J'écarquille les yeux comprenant vite cette fois ce qu'il est en train de faire. Chuis pas chef de l'aube chais plus quoi, donc il doit sans doute parler de Maul. Je peste, et après, on ose me demander pourquoi je préfère largement les droïdes. Sauf que mon dégoût m'a fait repérer, les hommes qui parlaient avec Auxy se précipitent vers la porte. Surprise, je tombe en arrière sur le sol et grimace. Je sors mon arme, mais l'un d'eux me donne un coup de pied qui me désarme sur le coup. Je roule sur le côté pour esquiver de justesse une attaque de je ne sais pas quoi. Tout ce passe-vite et l'un d'eux met le pied violemment contre mon ventre pour me maintenir au sol ma respiration se coupe. Et je ne remarque pas au loin mon fournisseur qui à l'air de ne pas aimer le tournant de sa trahison. Par contre, je l'entends clairement crier.
« NON ! »
Je relève la tête et remarque le canon dirigé sur mon visage, malgré la douleur et par réflexe, je profite que mes jambes soient encore libres pour donner un énorme coup entre les jambes. Plié par la douleur, je suis enfin libéré de son pied sauf qu'il ne fût pas seul, je cours vers mon arme que je saisis de nouveau accroupi alors que j’entends des tirs lumineux apparaître la comme ça l'air de rien. Je renverse le premier meuble que j'avais sous la main et frustré de constater quelques égratignures sur moi à cause des tirs, je crie alors.
« T'appelles ça un tissu cuir toi ?! Ça ressemble plus à de la trahison qu'autre chose ! »
« Je dois des crédits Dreia ! Beaucoup de crédit ! Tu n'étais pas censé être mêlé à ça ! »
Je l'ignore totalement et profite du semblant de répit pour courir et traversé le rideau pour vite prévenir Maul de la situation.
« Faut s'en aller d'ici ! Il t'a dénoncé de je ne sais pas quoi ! »
Un homme me saisit le bras armé, je le bouscule donc contre le rebord de l'entrée pour qu'il me lâche serrant mon emprise contre ma seule arme. Mais ils sont combien bon sang ?!
Lancé de dés: Réaction de Dreia à la trahison de Auxy, comment est-ce qu'elle saura se défendre face aux hommes des Hutts? Résultat : 8
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Ven 6 Sep 2019 - 20:16
Deus ex machina
« Darth Maul & Dreia Meeta »
Le Zabrak ne put s’empêcher d’avoir un sourire en coin quelque peu amusé lorsque son interlocutrice répéta son identité. Il confirma d’un bref signe de tête que c’était bien le fameux protocole qu’on utilisait d’ordinaire lorsqu’un inconnu – plus si inconnu que cela maintenant – se présentait à soi.
Ensuite, l’attente. Non pas que celui lui déplaisait de se trouver comme celui-ci – c’était toujours bien plus appréciable de se trouver à l’intérieur d’une boutique quelconque plutôt que de faire le pied de grue dehors – mais son temps lui était quelque peu compté. Il ne tenait pas particulièrement à prendre racine sur Nar Shaddaa, ses hommes l’attendaient sur Dathomir pour de nouvelles instructions quand bien même il savait qu’ils pouvaient parfaitement bien se débrouiller sans lui. Jusqu’à un certain point. Après tout, c’était lui la tête pensante et le pilier de cette organisation.
Quelque chose semblait clocher.
Pouvait-on prendre autant de temps pour trouver un simple morceau de tissus aussi rare soit-il ? Pas à sa connaissance. Surtout lorsque ce taudis était censé être le pied-à-terre et le commerce d’un trafiquant du marché noir. Maul plissa les yeux, fronça le nez. Décemment non, quelque chose ne tournait pas rond.
L’Umbarienne dût le sentir aussi car elle proposa elle-même d’aller voir ce que son soi-disant ami faisait. Il ne l’en empêcha pas. Cependant, le moindre de ses sens étaient en éveil et il avait un très mauvais pressentiment à ce sujet. Il la laissa donc sortir de la pièce où ils se trouvaient pour rejoindre la suivante. Il patienta quelques longues secondes et minutes, trouvant parfaitement inutile d’attendre sagement quelque chose qui visiblement ne viendrait jamais. Il se redressa en entendant soudainement des bruits de tir de blaster et armes à concussions et manqua in extremis de percuter une nouvelle fois la jeune femme qui venait de débouler dans la pièce où il se trouvait.
Une trahison ? Il gronda. Tant pis pour le tissu.
Ses yeux orangés se posèrent sur l’homme qui venait de saisir la Sénatrice par le bras. Sénatrice qui le repoussa sans plus de cérémonie. Le Zabrak écarta doucement mais fermement l’Umbarienne d’une main. Son regard se posa brièvement sur elle.
« Restez derrière moi et, surtout, ne vous éloignez pas. »
Il n’attendit pas une quelconque réponse pour s’avancer. Pas plus qu’il attendit que les hommes de mains des Hutts – car il s’agissait bien de cela, il les reconnaitrait aisément sans le moindre mal – reprennent leurs esprits et lui tirent dessus. D’un geste circulaire comme s’il chassait l’air présent devant lui, Maul usa de la Force pour projeter les soldats les plus proches contre le mur voisin. Un craquement sinistre retentit alors que deux d’entre eux venaient de se briser la nuque contre la paroi.
Sans une once de répit et laissant les trois autres hommes de main à terre à reprendre leurs esprits, il bondit en direction du Klatoonien qu’il attrapa à la gorge pour le hisser sans mal – et avec l’aide du Côté Obscur – au-dessus du sol, les pieds de l’individu battant désespérément l’air vide.
« Je te laisse en vie parce que tu connais la Sénatrice. Recommence, et je te tue. »
Il relâcha Auxy et, sans le moindre regard en arrière, sortit aussitôt de l’antre du traître non sans avoir fait signe à l’Umbarienne de le suivre sans plus attendre.
« On va couper par les boyaux. Les taxis aériens vont être surveillés. »
Non pas que cela lui plaisait de faire davantage de marche mais les entrailles de la lune des contrebandiers avaient un avantage non négligeable : outre le fait qu’ils permettaient de passer outre la surveillance en surface, ils pouvaient aisément se fondre parmi la populace locale de cette manière.
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Mer 18 Sep 2019 - 23:39
Deus ex Machina
Je sursaute quand il pose la main sur moi pour me pousser sur le côté. Ce n'était pas violent ni rien hein, mais le contact humain, j'en ai perdue l'habitude et en plus avec ce que je viens de vivre la, la paranoïa est plutôt au rendez-vous ! Qu'est-ce que ça voulait dire encore ça ? Un signe de protection ? Ou plutôt de le laisser passer vu comment il me passe devant l'air de rien. Il est en colère ? Frustrer ? Ou un autre truc dans le genre ? Je ne sais pas et plus j'y réfléchis et plus j'ai potentiellement mal à la tête. Donc... Un peu beaucoup perturbé, je l'écoute et fait un signe d'affirmation.
« Euh... Ok. »
Il avance de suite, c'est qu'il est pressé d'un coup ! Je garde mon arme en main et écarquille les yeux quand je le vois faire. Devant lui, comme un aimant contre aimant, les hommes volent et percutent le mur avec un craquement qui me fait deviner sans mal qu'ils ne se relèveront plus jamais. Parce qu'ils sont clairement mort, contrairement aux trois autres qui arrivent à peine à ce lever. Les yeux écarquillés, je le regarde, comment il a fait ça ? Je ne savais même pas qu'un être en partie de chair pouvait faire ce genre de chose ? C'est dû aux jambes ? Non, non, c'est autre chose... Alors que nous nous dirigions vers le traître Auxy, mon regard se tire ailleurs...
Le tissu.
Je le vois, trôner fièrement sur une étage touuuut en haut... Je soupire, évidemment que c'est en hauteur ce ne serait pas drôle sinon. Je regarde autour de moi et fixe Maul étrangler Auxy. J'en profite pour me diriger vers l'étagère et l'escalade plus ou moins pour saisir le bien qui nous a, de base, fait venir ici. Juste.... Pourquoi j'ai une sorte de chaleur aux joues dès que j'ai entendu dire qu'il laisse la vie d'Auxy, sauve juste... Pour moi ? Enfin, vous avez compris quoi ! Il est en vie parce que c'est mon, soit disant ami... Je suis censé comprendre ça comment ? Je secoue la tête et ignore le battement de mon cœur un peu trop rapide. C'est l'adrénaline, oui, c'est ça. L'adrénaline. Et s'il a dit ce genre de chose, c'est très clairement par son côté robotique, tout de chair, jamais il aurait agi et dit comme il le ferait. Alors que j'attrape ce que nous convoitons, l'étagère ce casse d'un cran et me fait de suite tomber en hauteur. Je me relève l'air de rien et me dépoussière et serre les dents en grimaçant. J'ai une douleur à l'épaule... La belle affaire... Je presse au niveau de la douleur dans l'espoir que ça me soulage ensuite, mais rien... La pouass, mais au moins j'ai pu avoir le tissus. Je regarde Maul et vois un des hommes commencer à se lever, mais je le remets à terre en lui donnant un magistral coup de pieds dans la figure.
Je rejoint mon cohéquipier sans rien ajouter l'air de rien et fixe un moment mon ancien ami en train de tousser à mort, retrouvant enfin la respiration. Sans rien dire je suis donc mon nouveau et temporaire protecteur qui explique par quel moyen nous partirons d'ici. Je lève alors la main armée pour lui faire comprendre que je souhaite faire une chose avant. Un signe simple que les droïdes comprennent aussi.
« Une petite seconde, monsieur jambe de f... Monsieur Maul. »
Je lui tends le tissu de mon autre main et serre les dents, ce geste à relancer ma douleur au niveau de l'épaule, mais fallait mieux que je le donne maintenant avant que je ne l'oublie. Ça serais dommage qu'il parte sans alors que c'était pour lui de base.
« C'est à vous ça à présent, bonne chose de faite. »
Une fois le tissu donné, je fouille le revers de ma veste et regarde ma montre gousset fabriqué par mes soins couvert de rouage en mouvement perpétuel. Connaissant Phile, il ne va pas tarder à essayer de nous rejoindre... Et à tous les coups, il fera au plus vite quand il verra nos agresseurs.
« Je vous suis maintenant...Phile ne peinera pas à nous rejoindre le connaissant. »
En espérant qu'on ne croisera pas encore d'autre personnes du même style que tout à l'heure... Parce qu'ils avaient l'air vachement motivés de capturer, si j'ai bien compris, Maul. Peu importe, sa moitié robotique fait que je dois l'aider. Pas nécessaire de ce posé plus de question. Ce pouvoir bizarre, son importance envers ces personnes... ça importe peu pour moi, là de suite.
Lancé de dés: Voir le tissus qu'ils recherchent pas loin et le voler Résultat : 11
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Mar 12 Nov 2019 - 19:19
Deus ex machina
« Darth Maul & Dreia Meeta »
Alors qu’il allait s’engouffrer dans l’une des ruelles sordides de Nar Shaddaa, il s’arrêta en voyant l’Umbarienne faire un geste que seul les anciens membres d’un corps armé – en plus des androïdes mais cela était lié à leur programmation basique – celui intimant muettement de se stopper.
Le Zabrak fit donc lentement volte-face vers elle, pivotant sur ses talons de métal. Il la dévisagea un instant, une arcade sourcilière relevée en un signe interrogatif. Ses yeux orangés se baissèrent sur le morceau de tissu qu’elle lui tendit, la raison de tout ce remue-ménage et pourquoi ils fuyaient ainsi comme des fugitifs sur une lune déjà bien hostile en temps normal.
« Maul suffira. » déclara-t-il simplement quand elle usa du “monsieur” avant son identité.
Nul besoin de se montrer aussi pompeux. Envers ses hommes, il pouvait exiger un minimum de respect dû à un supérieur. Envers cette femme qu’il connaissait à peine, un simple nom suffisait amplement à la situation.
« … merci. »
Si cela avait été comme lui arracher un hameçon de la bouche et l’écorcher au passage ? Plus ou moins. Il ne remerciait jamais. Ou pas. En réalité, il ne remerciait sincèrement que les personnes en qui il avait pleine confiance. Le reste n’était que formalité et simple parole.
Leur fuite sembla se passer de manière plutôt… efficace.
Maul marchait d’un pas rapide à travers le dédale de rues et de ruelles des plus mal famées de la lune des contrebandiers. Il n’avait pas de boussole ni aucun plan à proprement parler mais il se fiait à la Force pour le guider. Son objectif restait simple : regagner une zone suffisamment constitué de passants pour pouvoir s’y mêler sans crainte de se faire remarquer et encore moins poursuivre. Surtout qu’avec certains hommes des Hutts à ses trousses… il ne pouvait qu’espérer que ceux qu’ils avaient neutralisés n’aient pas eu le temps de divulguer son apparence. Encore moins son faciès.
Le Zabrak accéléra davantage le pas, se retenant à grand peine d’user de la Force pour dissimuler sa présence. En temps normal, il l’aurait fait. C’était une chose des plus aisées pour lui et lui permettrait de quitter la lune sans le moindre problème. Mais… il y avait la présence de la sénatrice à prendre en compte. Jusqu’à ce qu’elle regagne son propre vaisseau, il ne pouvait pas user d’un tel stratagème.
Alors qu’il tournait à un embranchement, il porta aussitôt la main à son sabre et se retint de peu de trancher en deux le fameux Phile qui venait de les rejoindre. Maul se détendit brièvement, jeta ensuite un regard à la jeune femme qui l’accompagnait.
« Votre garde du corps nous a rejoint, Sénatrice. »
Ses yeux orangés glissèrent lentement sur l’être de métal qui lui faisait face. Androïde qu’il toisa un instant.
« Je te la confie, il vaut mieux que nos routes se séparent maintenant. Sénatrice, » ajouta-t-il en se tournant de nouveau vers son interlocutrice. « Ce fut un plaisir de faire votre connaissance. Je suis certain que nous serons amenés à nous revoir… un jour. »
Il inclina légèrement son buste face à l’Umbarienne, un sourire indescriptible sur ses lèvres.
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Dim 8 Déc 2019 - 20:07
Deus ex Machina
Mon épaule me fait un mal de chien. Rien d'insurmontable bien entendue et heureusement jambe de fer n'avait pas l'air de remarquer quoi que se soit. Il m'informe que l'appeler Maul est suffisant et m'a remercier pour le tissu. Ça me faisait vraiment bizarre, sans doute le contact avec un être mi-organique mi-mécanique. Il faut dire aussi que pendant des années, je me suis habitué à fréquenter que des droïdes. Oui ça doit être ça... Je ne disais donc rien de plus et me contentais de le suivre en silence. Histoire que ni lui ni moi, nous faisons prendre. Je ne comprenais pas trop comment il choisissait son chemin, mais un ressentit, un instinct me disait que je n'avais pas d'autre choix que de lui faire confiance. Et j'avais bien fait, alors que je le suis comme je peux en tenant mon épaule, on fini par croiser Phile qui nous cherchait. Je n'ai clairement pas remarqué que Maul tenait son à sa main son arme. Je souris quand il appelé Phile comme étant mon garde de corps et rectifie simplement amusé.
« Phile n'est pas vraiment mon garde du corps, mais mon ami. »
Mon premier ami à vrai dire. Phile fixait Maul et s'approchait de moi comme pour me reprendre sous son aile comme il a l'habitude de faire. Il remarque rapidement que j'avais mal à mon épaule.
« Tout va bien ? »
Je lui fais un signe de tête pour le rassurer et regarde de nouveau Maul qui nous informe que nos chemins doivent se séparer ici.
« D'accord. Vous avez tout ce qu'il vous faut pour bien entretenir vos jambes de toute façon, même le tissu idéal. »
Quand il annonce qu'il a la certitude que nous nous reverrons, je hausse les sourcils. La galaxie était grande, et même s'il avait l'air d'être important pour être poursuivi comme ça. Je n'avais pas la certitude de le recroiser avec mon objectif. Je tente alors un sourire qui est comme toujours crispé et maladroit et lui dit innocemment.
« Peut-être un jour, oui, qui sait... »
Puis nos chemins finissent par se séparer. Je rentre à mon vaisseau et me soigne l'épaule avec l'aide de Phile et repart à la conquête de la liberté des droïdes. Ces soins n'ont pas été une mince affaire, on était sur le coup tous les deux maladroit mais on a fini par s'en sortir au bout de quelques semaines de repos. Il faut vraiment que j'envisage de savoir aussi réparer ce qui est organique... Ne serait-ce que pour moi-même.
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