Que j’aime l’Archéologie Cela faisait plusieurs semaines que tu travaillais sur les recherches de ton ancien mentor. Il t’avait tout confier et tu tentes de protéger les secrets de l’histoire. Ton mentor avait commencé des recherches super importantes que l’université avait hésité à te laisser. Mais il faut avouer que ton mentor savait se montrer persuasif quand il le voulait. Tu es jeune, c’est vrai. Tu n’as pas non plus une bonne réputation sur ta planète natale, mais tu n’y es pour rien. Le BSI a foutu la merde dans ta vie et tu dois faire avec. Pourtant, ce projet ne te fait pas peur et puis ce métier, tu l’as choisi dans l’optique de partir loin d’Alsakan. Tu aimes ta planète, mais tu sais que tu n’y es plus la bienvenue et depuis que tu as été relâchée, tu n’y vas que pour déposer le fruit de tes recherches. Toujours dans tes fouilles, tu savais qu’une personne allait arriver, mais tu ne sais pas encore quand ni l’heure. Alors, tu avais demandé à ce qu’on te prévienne. Il se passe alors quelques heures avant qu’on ne te vienne te chercher. Tu remercies la personne et tu te fais remplacer par l’un de tes collègues tandis que tu te lèves. Tu avais un peu de route à faire à pied mais cela n’est pas grave. Et puis, tu es sous terre donc attention au matériel. Tu t’arrêtes plusieurs fois pour guider l’équipe que tu diriges sur ce projet. Il faut dire que tu tiens à finir toi-même ce projet. Il a occupé une partie de tes études alors on peut dire que tu es baignée dedans.
C’est aussi pour finir le travail de ton mentor. Tu vois ça comme un hommage et puis, cela te fait plaisir de le faire. Tu ne gagnes pas une grosse fortune, mais tu te débrouilles avec ce que tu as et tu sais que tu ne peux plus trop compter sur les richesses de ta maison sur Alsakan. Depuis que ton père a déserté, tout a été gelé et ton nom est devenu fantôme de tes origines. Pendant si longtemps, on t’a parlé du passé de ta famille, famille bafouée dans l’oubli et personne ne t’a aidé dans ta longue descente aux Enfers. Tu as réussi à surmonter ça mais ta mère est en centre spécialisé. C’est sûr que tu aurais préférée qu’elle soit avec toi mais les médecins t’ont dit que ce serait très très long et qu’il serait dangereux de la laisser seule. Mais cela ne t’empêche pas de prendre de ces nouvelles très régulièrement. Sifflotant sur le chemin, tu savais où tu devais te rendre. Tu savais que cette personne était envoyée par l’université dont tu dépends et qu’elle était là pour assurer tes arrières. Depuis que tu as quitté le BSI, tu psychotes un peu trop et tu te méfies de tout le monde même si tu fais ton travail d’archéologue comme il doit être fait. Ton mentor t’avait élevé en ce sens.
Arrivant sur place, tu remercies la personne d’avoir accueilli ton invité et tu entres dans la tente qui se trouvait là. Il s’agissait de la tienne. Observant la personne, tu montres malgré tout un sourire accueillant.
« - Bonjour. Bienvenue sur Ossus. Vous avez fait bon voyage ? »
Tu retires ta cape et ta capuche que tu jettes sur ton semblant de lit. Puis tu te tournes vers cette personne et tu tends ta main. Il faut savoir accueillir les gens de la façon la plus polie et courtoise qui soit. Et puis, elle n’a pas eu besoin de t’attendre longtemps. Te mettant non loin d’elle, tu le regardes sans la juger. Tu n’es pas là pour ça finalement et deux mains en plus, ce n’est pas de trop. Et avec ce qui s’est passé ici ses dernières semaines, cela rassurera peut-être l’université de la savoir à tes côtés. Prenant une grande inspiration, tu la regardes en lui demandant avec le sourire.
« - Souhaitez-vous boire ou manger quelque chose ? »
Je plisse un peu les yeux, j'ai un peu de mal à savoir si Tresk Orok'rey plaisante ou s'il regrette déjà cette mission. Mais je verrai cela plus tard, pour le moment nous allons rencontrer notre client. Et je pense que le bothan va me laisser parler, afin de jauger notre client. Grande Université de Xenvaer, capitale de la planète Alsakan. Par réflexe, j'ai jeté un coup d'oeil à leur programmes, en venant. Et sans surprise, j'ai constaté qu'il y a avec mon université une différence sur les élèves d'environ deux ans. De moins chez moi qu'ici, pour un programme et un diplôme identiques. Allez, stop la nostalgie, nous sommes introduits devant une assemblée de vieillards à la mine inquiète. On envoie les banalités d'usage et les bonnes manières pour entrer dans le vif du sujet. Ils ont autorisé une série de fouilles, les plus importantes depuis des décennies, et ils sont inquiets du bien être de leur chercheuse.
Bon, jusque là, rien ne m'étonne. De fouilles archéologiques, il y en aux quatre coins de l'Univers, j'ai même entendu parler qu'il y en avait sur Nar Shaadda. Et non, ce n'est pas là que leur groupe de recherche est allé. Ossus. De prime abord, ce nom ne me dit rien, Tresk me glisse à l'oreille qu'il s'agit d'une planète presque inhabitée, désertique. Bon. Ok. Il s'agit donc de protéger un groupe de chercheurs -notamment la cheftaine de ces fouilles- sur une planète désertique. J'ai l'impression que cette mission va être assez facile. Et rentable, l'Université semble prête à mettre les moyens. Parfait. - Que préconisez-vous comme protection ? Il est marrant, lui... Je n'ai qu'un bref résumé, il ne fait même pas mention du nombre de personnes sur place. Je laisse passer quelques secondes, un verre d'eau en main, avant de répondre.
- Vous n'avez aucune idée du type de protection que vous voulez... Votre équipe est sur une planète désertique, dispose t-elle de vivres et d'eau en quantité suffisante ? De médecins, de matériel médical ? Craignez vous plus les animaux errants, les habitants curieux, les voleurs opportunistes ? Le terrain en lui même est il sûr, ou sujet à des modifications comme des tremblements ou des éboulements, par exemple ? Les découvertes vont elles susciter des convoitises ? Celles des habitants, de d'autres universités, de musées, de criminels ? Leur airs gênés sont révélateurs, ils ne pensaient surement pas à tout cela en demandant une protection pour leur chercheurs. inutile d'en rajouter une couche avec la loyauté de chacun des membres de l'équipe. Si un opportuniste se trouve parmi eux et qu'il veut vendre des biens, mettons au Soleil Noir, alors les problèmes ne sont pas loin. Je vais peut-être devoir me préparer au pire...
Mais du coup, à la fin de cet entretient, nous avons obtenu une rallonge de budget. Nous allons pouvoir préparer du matériel, un peu plus que prévu initialement. Une fois dehors, je me tourne vers Tresk. - Une menace à écarter, il faut savoir si d'autres sont intéressés par ces fouilles, et dans ce cas à quoi sont ils prêts. C'est plus pour toi, non ? Tresk a un sourire, que je qualifierais d'amusé. - Sans problèmes, gamine. Je mène l'enquête, et on se contacte régulièrement. Le voila parti, alors que j'ai des courses à faire, et pas nécessairement sur Alsakan. Je fais un crochet sur Mandalore, qui dispose de bons équipements... D'ailleurs ce trajet me permet de faire grossir la liste du matériel nécessaire. Car tout problème a sa solution.
Des animaux rodeurs ? Détecteurs et alarmes. Des habitants trop curieux ? Détecteurs, caméras et hauts parleurs. Des criminels ? Quelques blasters, des gardes régulières. Des objets précieux sortis des fouilles ? Un inventaire précis, des caméras. On se questionne sur le terrain, stable ou pas ? Une série de tests me répondra. Une fois que j'ai tout acheté et rangé dans mon vaisseau, je le contemple, amusée par l'ironie de la situation. Les Ghtroc ont souvent été utilisés par des explorateurs et des aventuriers, une mission archéologique est pour lui comme un retour à ses origines. J'occupe le temps du voyage vers Ossus pour consulter au maximum ce que nous savons d'Ossus. Cette planète a été ravagée il y a plusieurs millénaires, par quelque chose d'inhabituel, et pas du tout naturel. Toutes les archives sont assez floues sur le sujet, mais il est clair que depuis, Ossus est tombée dans l'oubli.
Mon arrivée est très remarquée, d'une part je ne cherche pas à être discrète et j'ai fait deux tours complets du site de fouilles durant mon approche, en restant à une altitude correcte pour ne pas soulever de nuages de poussières, ce qui aurait pu gêner leur travail. Puis je me suis posée à coté de l'autre vaisseau, et j'ai été rapidement accueillie par trois hommes soupçonneux. Mais non armés. Ca commence bien... Le courrier de l'université les a rassurés, et ils m'ont guidé vers la responsable des fouilles, ou du moins son campement. Vide. Je patiente en observant le campement, comment ils l'ont organisé, et j'observe les rares personnes qui ne sont pas sur les fouilles. Je remarque enfin une jeune femme qui se dirige vers moi. Allez, c'est le top départ de la mission. « - Bonjour. Bienvenue sur Ossus. Vous avez fait bon voyage ? »
J'acquiesce d'un signe de tête. - Sans encombres, je n'étais jamais venue ici, les renseignements de l'Université étaient très précis. Je la laisse poser sa cape et je serre la main tendue. - Nomi Fird, donc ? Je suis In'Rya Zai'Rhamm. A l'oral, les apostrophes de mon nom passent quasiment inaperçus. Et même si Nomi les repère, il y a peu de chances qu'elle sache que c'est parfois, sur certains mondes, une marque d'appartenance à la classe dirigeante. Alors que sur Alsakan, j'ai vu le nom de Fird noté dans leurs archives... J'ai des questions en réserve, mais que je poserai plus tard. J'ai mémorisé la plupart des holo fournis par l'Université, en commençant par Nomi qui semble être la plus à protéger, du moins par l'un des vieillards de l'Université.
Le court trajet de mon vaisseau jusqu'à la tente m'a confirmé une chose... L'Université n'a pas les holo de tous les travailleurs ici. Et donc, la mission commence avec un problème. « - Souhaitez-vous boire ou manger quelque chose ? » Cette fois ci, je refuse. - Non, j'ai déjà pris un repas avant d'arriver. Je voudrais plutôt faire un tour sur le site de fouilles. Parlez moi de votre équipe, pour commencer. Et si vous avez rencontré des problèmes, faire le point sur ceux ci. Votre équipe sait elle pourquoi je suis là ? inutile de tourner autour du pot, si l'Université a fait appel à des chasseurs de primes pour une mission de protection, c'est qu'il y a déjà eu des problèmes.
Ou alors les responsables de l'Université veulent être sûr que les fouilles seront rentables.
Que j’aime l’Archéologie Tu avais du travail ici et tu savais très bien ce que tu fais ici. Tes recherches étaient importantes pour terminer les recherches de ton mentor. Et autant dire que l’Université avait mis les moyens mais le groupe était composé de personnels civils essentiellement non armés. Tu étais armée, mais tu sais pourquoi. Par ailleurs, ton invitée peut clairement voir ton blaster à la cuisse. C’était ton père qui t’avait filé l’astuce et tu ne te balades jamais sans ce dernier. Il faut dire que tu t’attends toujours à tout et tu te sais surveillée par le Bureau de Sécurité Impériale. C’est un peu eux qui ont tenu à t’exiler loin de ta planète natale. Mais tu sembles bien plus épanouie loin de toute cette pression impériale. Il n’y a encore pas si longtemps, tu aurais dû intégrer les Forces Navales Royales de ta planète mais cela ne sera plus du tout possible. Tu le sais et pourtant, tu n’as pas peur. Cependant, tu connais les conséquences et tu as en quelque sorte déshonoré ton nom. Ce nom de famille que tu portes sur les épaules mais qui a été bafouée par ce même bureau. Tu portes encore le poids de ce nom réputé, mais tu assumes. En même temps, tu ne peux pas faire autrement. Tu lâches un soupir de contentement. Cela fait quelques semaines que tu es ici. Tu hoches la tête lorsque l’invité te donne ton identité. Oui, c’est bien ton nom. Tu réalises alors que tu ne t’es pas présentée et tu te pinces les lèvres. Tu commences bien.
« — C’est bien ça. Enchantée de faire votre connaissance ! »
Tu lui fais signe de prendre place alors que tu restes un moment debout. Tu devais de toute façon revenir à ta tente afin de passer les commandes de nourriture et compagnie même si tu as un petit stock. Tu sais très bien que c’est jamais perdu. Si cela ne sert pas pour ton expédition, cela servira pour une autre. L’université n’a pas qu’une seule expédition en cours. Tu sais pourtant que ton expédition est importante. Tu te sers un verre d’eau et tu t’assois en face de ton invitée. Elle te dit qu’elle a déjà mangé et tu respectes. Par contre, elle ne tourne pas autour du pot. Tu apprécies et tu es un peu comme ça aussi. Tu es donc presque sûre de t’entendre avec elle mais ce n’est que votre première rencontre. Cependant, tu hoches la tête avant de répondre presque immédiatement.
« — Je vous ferais visiter le site après. »
Tu te relèves tout en gardant ton verre d’eau pour aller dans un coin de ta tente. Tu poses le verre sur le sol à côté de toi. Tu n’avais pas encore bu, mais tu avais soif. Tu redoutes toujours un empoisonnement et même ton père t’avait toujours dit d’être prudente. Te baissant, tu déverrouilles avec ton empreinte digitale le coffre dissimulé qui contient certaines choses qui ne doivent pas tomber entre de mauvaises mains. Puis tu regardes ta montre qui permet alors d’ouvrir le coffre. Tu préfères garder ton matériel personnel sous surveillance et grâce à ce système, tu sais si on tente de le déplacer sans ton accord où qu’on tente de l’ouvrir. Et ce ne serait pas la première fois que cela arrive. Une fois ouverte, tu finis par attraper un datapad et tu sais ce qu’il contient. Tu n’es pas folle et tu sais ce que tu fais. Tu refermes tout et tu réamorces la protection avant de te relever. Tu reprends ton verre et tu reviens prés de l’invité. Tu te rassieds et tu lui tends le datapad. Tu savais très bien ce que cela contenait.
« — Vous trouverez toute la liste du personnel affecté sur le site. »
Tu gardes toujours des traces de ceux qui ont travaillé pour toi. Dans cette liste, tu as tous les profils y compris le mien. Elle y découvrira les identités, leur qualification civile, leur diplômes, leur autorisation et leur secteur d’activité. Elle aura les profils détaillés Actuellement, elle est composée de 6 personnes de l’université. Il y a deux apprentis et le reste sont des archéologues confirmés. Le reste est composé d'aide de camp et administratifs. Mais le strict minimumn soit environ 15 personnes. Il faut que les recherches sont importantes que cela soit pour toi comme pour l’université. Certains pouvaient être étrange mais tant qu’ils s’en tiennent à leur contrat, il n’y a aucune raison que cela se termine mal. Concernant les problèmes, il y en a eu plusieurs qui ont blessé l’équipe, mais il fallait trouver une solution pour se défendre.
« — Ils savent que des renforts arrivent et concernant les problèmes, attaques des locaux, vol à l’intérieur même du site, on a même eu des cadavres… »
C’est assez varié, mais tu reconnais que cela ne manque pas d’idées. Il y a d’autres choses mais cela te vise directement. Mais tu as su y survivre jusqu’à maintenant. C’est d’ailleurs ses tentatives qui te font penser que des agents cherchent à avoir ta peau. Mais tu préfères taire cette optique pour le moment. Tu lui en parleras probablement après. L’université avait de quoi craindre pour toi après tout ce qui s’est passé. L’Université est neutre face à la politique et le nom que tu portes les aide à gagner en influence. Le dossier peut être tordu, mais tu assumes. Gardant ton verre d’eau en main, tu te tâtes à le boire…
Je m'assied et j'écoute Nomi en la suivant du regard.
Il y a ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, et ce qu'elle ne fait pas. Je note tout dans ma tête, je n'interviens pas pour le moment. Le premier contact avec un client est très instructif aussi je reste attentive. Un pincement des lèvres m'indique qu'elle a pris conscience qu'elle ne s'est pas présentée, ce dont je ne me formalise pas. Cela indique que son esprit est occupé par d'autres problèmes. Trop de problèmes surement. Je plisse les yeux lorsqu'elle sort son datapad, elle a un système de sécurité fiable, mais peut être trop important pour une simple mission archéologique. Soit elle est trop méfiante... Soit il y a plus de problèmes qu'il n'y paraît. Nomi dépose le datapad dans les mains, je l'ouvre de suite pour y jeter un coup d'oeil, puis je le referme. - Je vous le rend dès que j'ai examiné ces informations. Ou que je les ai copiées. Ou que j'ai copié tout le datapad. Je verrai en fonction de la suite... Je m'intéresse à la suite des informations, et il y a un nouveau problème, de taille cette fois. - Des cadavres ? L'Université ne m'a rien dit à ce sujet. Des membres de votre équipe ont été tués ? Ou ce sont des locaux ? ou des animaux ? Inutile d'attendre une enquête de police, ou d'un groupe assimilé, Ossus n'en possède pas. La population locale en est encore à créer de petits clans, ou ce sont des individus isolés. Ils n'en ont pas encore besoin.
Je décroche ma gourde et je lui tend, avant de prendre son verre, et de le mettre dans un de mes sachets hermétique. Je verrai bien si sa nervosité a lieur d'être ou pas. Puis je me lève et fixe Nomi dans les yeux. - Si vous n'êtes pas sure du ravitaillement, comme en témoigne votre hésitation à boire, alors nous allons commencer par vérifier les stocks, et tout ce qui les concerne. Livraison, stockage, accessibilité... Ensuite nous ferons le tour complet du site, vous me parlerez de ce vous espérez trouver, de ce que vous avez trouvé et comment sont stockées vos trouvailles, qui y a accès. On va s'attaquer à tous ces problèmes. Et j'ai besoin de tous les rapports que vous avez envoyé à l'Université. Car l'absence de mention de cadavres, même s'ils ne sont pas de l'équipe, est vraiment troublant. Soit les doyens minimisent les faits, soit ils cherchent délibérément à les cacher. Je m'étonne aussi du fait que Nomi n'utilise pas son vaisseau, que ce soit pour la sécurité des fouilles que pour la sienne. Ou croyez vous que je vais me loger, moi ? Et si elle me répond qu'il est posé trop loin, une motospeeder permet de supprimer ce petit souci. - Ensuite, j'inspecterai votre vaisseau. Vu le nombre de problèmes, ma mission de protection s'est changée en enquête, et je dois dire que j'aime bien cette facette de mon métier.
Que j’aime l’Archéologie Vu la sécurité que tu mets à tes affaires, tu es peut-être parano mais cela est arrivé depuis peu de temps. Depuis la période où tu as fini dans les locaux du Bureau de Sécurité Impérial pour être exact. Le pire, c’est que tu le sais et tu te soignes. Seulement, il y a des choses que tu ne veux pas qu’on découvre comme ton propre traitement pour calmer tes cauchemars réguliers et tes crises d’angoisse. Mais ce n’est pas le genre d’information que tu confies à n’importe qui. Si ton université est au courant ? Oui et c’est même le Conseil, le Vieux plus particulièrement, qui a tenu à ce que tu reprennes le flambeau de ton mentor, aujourd’hui à la retraite. Pourtant, tu le tiens au courant de la progression et il arrive qu’il te guide. Il est l’une des rares personnes à savoir, mais tu te tais parce que tu ne tiens pas à ce qu’on tente de te tuer. Pourtant, tu le soupçonnes depuis longtemps. Il faut dire que tu as finis par être relâché par le dit bureau, donc tu sais de source sûre que tu es surveillée. Tu peux dire merci à ton grand frère que tu n’avais pas vu depuis des lustres. Mais quelque part, cela te maintient très loin de ta planète natale et tu sembles plutôt contente d’être éloignée. En apparence, tout du moins.
Ce qu’il y a dans ce datapad, juste la liste du personnel et le matériel qui a été embarqué au départ ainsi qu’un suivi des stocks et autres choses essentielles à la vie dans les sous-sols d’Ossus. Et cela n’a même rien à voir avec la vie que tu as eue avant de devenir Archéologue. Tu aurais pu devenir un officier comme ton père mais le destin en a décidé autrement. Tu avais pris ton avenir en main rapidement et ton diplôme est dû à ton travail d’arrache-pied. Tu es fière de ton diplôme, mais tu sais que tu ne fais que fuir. Mais que peux-tu faire d’autre ? Tu es une hérétique sur ta planète natale, tu es surveillée par le Bureau de Sécurité Impériale et tu sais que le bureau cherche ton père. Tu ne vas pas leur donner sur un plateau d’argent. Tu as peut-être une famille déchirée, mais tu aimes ton père, ta mère et ton frère même si on a tous des camps et des fonctions différentes. Tu te concentres sur l’invitée du Camp, l’aide que t’envoie l’Université et tu hoches la tête lorsqu’elle te dit qu’elle te rendra le datapad plus tard. Elle peut copier les données si elle le souhaite et cela ne te pose aucun problème.
« — Ce sont des Ysannas. Avant d’entamer les fouilles, nous avons convenu à un accord avec les tribus les plus proches. Mais certains membres ne sont pas d’accord… »
Tu restes assise et tu l’écoutes simplement. Si tu lui caches des choses ? Oui mais cela reste te reste privé et tu ne peux pas lui préciser. Ici, ce n’est pas pour te défendre d’eux qu’elle est là mais pour assurer la sécurité de mon équipe et les trouvailles qui s’y trouve. Car oui, tu aimerais bien que ces trouvailles rejoignent l’Université car même si l’Empire tente de les détruire, l’Université fait de son mieux pour en conserver un maximum. Qui sait ? Peut-être qu’un jour, tu devrais te rendre ce qui leur appartient, mais tu as des consignes à respecter alors tu le fais pour le bien de ta profession. C’est alors que la chasseuse met le doigt sur quelque chose. Oui, tu hésites mais pour des raisons qui ne concerne que toi.
« — Ce n’est pas le ravitaillement le problème… Mais cela ne concerne en rien l’Université ni les travaux qui se font ici. »
Tu sais faire la part des choses et tu ne mélanges pas ton travail avec ce qui s’est passé en dehors de ton passif d’archéologue. De plus, tu ne prévois pas de lui dire ce que tu espères trouver ici. C’est censé être à accès restreint et même si c’est l’université qui l’envoie, sa méfiance a toujours été là.
« — Tout se trouve dans le datapad que je vous ai confié sauf mon vaisseau et le tour du site. »
Prévoyante ? Toujours et c’est aussi pour ça que ton Mentor t’a rapidement fait confiance. Ton vaisseau n’est pas si loin et tu passes tes nuits dedans, afin qu’on ne puisse pas te surprendre dans ton sommeil, aussi perturbé soit-il. Tu préfères que personne ne voit ça et tu es plus rassurée en étant seule. Tu gardes toujours tout en double alors cela n’empêchera pas ton travail de continuer. Tu étais prévenue der son arrivée de toute façon. Tu avais pris la gourde que tu observes un long moment avant de boire une gorgée. Tu l’as remercie et tu sembles être moins méfiante avec elle qu’avec le reste de ton équipe. Tu sais juste que tu es surveillée par le Bureau comme te l’a signalé ton frère. À croire que tu deviens paranoïaque. Tu as ton traitement sur toi, mais tu n’oses pas le prendre dans l’immédiat. Tu rends la gourde à la concernée et tu te dis que cela te fait du bien. Concernant le sachet hermétique, il n’affiche rien d’alarmant, preuve que l’eau du verre est aussi claire. Mais cela vient purement de toi et tu le sais.
« — Je vous laisse cette tente si vous voulez. Je dors dans mon vaisseau la plupart du temps… »
Il n’y avait pas de place pour ajouter une tente supplémentaire. Et puis, d’ici, elle aurait la vue sur l’ensemble du secteur lui permettant de voir ce qui se passe sur le site. C’est pratique mais en tout sens, tu passes plus de temps à être au niveau des fouilles qu’ailleurs. Et puis la plupart du temps, je suis la dernière à quitter les fouilles ainsi que la première à y revenir. Il faut dire qu’avec ces satanés cauchemars, tes nuits sont toujours très courtes. Mais tu t’y es fait et cela ne semble plus vraiment te perturber.
Ce serait un avantage, cela m'aiderait à m'intégrer à l'équipe. Mais si un malveillant fait partie de l'équipe, il pourrait en profiter. - Si vous n'utilisez pas cette tente, je serai plus proche du site, en effet... Mais je note qu'elle a esquivé mes questions sur les stocks, se contentant de dire que cela ne regarde pas l'Université. Le succès d'une mission tient parfois à de petits détails, alors, si, ça regarde l'Université. De mon point de vue. Ou alors, Nomi me cache des choses... Et elle passe rapidement sur le mort trouvé sur les fouilles. Qu'elle ait vu les tribus aux alentours, j'espérais que ce soit le cas et c'est très bien. Mais si elle ne dit rien d'autre, ça va poser problème. Je me met face à Nomi, puis abat une main sur la table, sèchement.
- Ce n'est pas un peu fini ? Ca ne marchera pas si vous ne me dites rien ! Je suis là pour vous protéger vous, en priorité. Et en second seulement les fouilles. Puis l'équipe. Dans cet ordre. Vous avant tout le reste... Mais si vous ne parlez pas, si vous cachez des informations, ça ne fonctionnera pas. Vous hésitez à boire une bouteille d'eau, qui vient de vos stocks... Donc il y a un problème. Il y a eut un mort, mais vous ne dites rien de plus, comment ça s'est passé ? Où ? Quand ? Tout ce qui se passe ici regarde les Doyens, tout concerne l'Université... Pourquoi vous ne leur dites pas tout ? Je remet une tape sur la table - Allo allo, est ce que vous m'entendez ? On se met au travail ! Vous me dites tout, même si cela ne vous paraît pas important ! Et moi je pourrais être efficace. C'est de votre protection qu'il s'agit, là ! On va voir ces stocks, on fait le tour du site, et vous me racontez tout.
Bon, ça va la secouer, et j'espère que je vais commencer à travailler efficacement, maintenant.
Que j’aime l’Archéologie À vrai dire vu que tu n’y dors pas, autant la laisser à ton invitée. Tu l’écoutes simplement et tu hoches la tête lorsqu’elle te dit qu’elle serait plus proche du site. C’est tout à fait vrai et en plus, la tente est en hauteur par rapport au site de fouilles. Cela permettrait à cette dernière d’avoir une vue sur l’ensemble de ce site. Ce sont les doyens qui ont tenu à ce qu’un support soit apporté. Ce n’est pas pour rien s’ils ont tenu à payer eux-mêmes ta propre sécurité, mais tu as horreur de faire ça. Jusqu’à maintenant, tu savais te débrouiller mais avec la surveillance du bureau, tu ignores à qui faire réellement confiance. Si tu dors dans ton vaisseau, c’est qu’il y a bien quelque chose ici. Mais tu ne veux pas que le bureau s’en prenne à cette dernière parce qu’elle a accepté d’assurer ta protection. C’est une situation bien assez délicate pour toi alors si cela s’ébruite, cela risque de compliquer la suite de tes fouilles car nul doute qu’on cherche déjà à zapper ce que tu fais. Tu sais déjà que l’Empire saisit tout ce que toi et tes collègues pouvez trouver alors c’est assez tendu de façon générale. Et tu ne dois pas te plaindre. C’est pour cette raison que tu as choisi de ne jamais prendre les routes hyper spatiales connues. Choix que ton tuteur avant toi avait pris. Finalement, tu ne fais que continuer ce qu’il avait fait. C’est alors que tu sursautes lorsque l’invitée tape sur la table et tu restes stoïque un moment. Tu arques les sourcils en te demandant ce qui lui prenant tout d’un coup.
Tu observes cette dernière tout en gardant les sourcils arquer et tu l’écoutes attentivement. Apparemment, il semblerait que tu sois une mauvaise actrice. De toute façon, tu vas devoir lui dire et tu sais que c’est l’université qui l’envoie. Mais ce que tu crains c’est qu’on ait placé des micros ou bien d’autres choses dans cette tente. Ton père te disait toujours d’être prudente où que tu ailles et finalement, il a bien raison, surtout maintenant. Pour de nombreuses personnes, tu pourrais être folle, mais tu es loin de l’être. Ton frère a été clair depuis que tu as quitté le bureau. Tu avais prévenu ton tuteur avant qu’il ne parte à la retraite et ce dernier avait prévenu les doyens. Tu sais donc parfaitement pourquoi elle est là, devant toi. Mais tu vas devoir lui dire. Plus le choix. Tu fermes les yeux un moment et tu lâches un soupir profond. Tu as bien écouté ce qu’elle disait. Elle veut de la franchise, elle va en avoir mais cela va changer beaucoup de chose. Tu redresses ta tête et tu la regardes droit dans les yeux.
« — Les Doyens sont au courant… Je vous en ferais part à mon vaisseau… »
La bombe venait d’être lâcher et ton invitée sait pourquoi elle doit veiller sur toi. Tu avais réagi à ce qu’elle t’avais demandé. Puis, tu te lèves. Elle avait demandé à voir le site alors elle va la guider tout le long de l’opération. Cette fois, tu ne peux plus lui mentir, mais il y a des choses que tu ne peux pas lui dire sous cette tente vu que tu n’es sûre de vraiment rien. C’est alors que tu marches vers le pan de la tente.
« — Suivez-moi ! »
Si tu cherches à lui mentir ? Non, mais tu vas quand même devoir lui dire la vérité. Cependant, tu pensais que l’université l’avait fait. Ce site de fouille n’est pas vraiment un lieu où tu te sens en sécurité. Loin de là. Tu sais ce que tu vas devoir faire et tu laisseras la tente à ton nouveau garde du corps. En sortant de la tente, ton invitée pouvait voir que le site de fouille était organisé en amphithéâtre. En bas de ce dernier, elle peut voir des lumières qui sont centré sur un endroit bien précis.
« — Le site est organisé comme un amphithéâtre. Vous avez les tentes du personnel tout autour du centre qui forme notre site de fouille. Je travaille sur des reliques qui aurait probablement appartenu aux Jedi des siècles avant notre ère. Le personnel que vous voyez en bas travaille pour l’université sous ma tutelle. »
Tu n’aimes pas dire qu’ils sont sous tes ordres car même si tu diriges l’expédition, tu ne fais que les conseillers sur les lieux à creuser. Tu te trouvais là-bas avant qu’on ne vienne te signaler l’arrivée de ton garde du corps. Puis, tu te mets en marche vers le bas traversant ainsi les lieux où sont les tentes du personnel. Bien sûr, tu continues ton explication.
« — Il n’y a pas de tentes attitrées pour un tel ou un tel, chacun s’est installé où il le souhaitait. Les archéologues sont donc mélangés au reste du personnel du site. Vous avez des ingénieurs, des logisticiens, des anthropologues, un médecin, un infirmier, un cuisinier ainsi que des spécialistes de l’histoire Jedi et des archéologues. Jusqu’à il y a peu, un géologue faisait partie de l’équipe mais sa santé s’est dégradé et il a dû être évacué vers un établissement de soins. »
Tu continues à marcher parmi les tentes avant de te rendre vers une autre partie ressemblant à une grotte. C’est là que le stock se trouve mais ton invitée remarque qu’ils sont sous scellés. Cela qui veut dire que tout le monde ne peut pas y accéder. Mais en ce qui te concerne, tu peux tout contrôler. Il faut dire que c’est ton rôle de tout vérifier mais tu le fais à l’arrivée des stocks. Tu te tournes vers ton invitée et tu lui fais signe de contrôler par elle-même. Elle pouvait tout voir : eau, nourriture sous vide, matériel en tous genres, médicaments, médipack, des tentes et lits supplémentaires, des contenants vides. Rien ne semble manquer. Bien sûr, tu avais ouvert les contenants afin qu’elle puisse faire sa vérification. Tu avais assez de stock pour encore deux semaines. Tu avais passé ta dernière commande il y a peu et tu t’y prends toujours suffisamment à l’avance. Puis, tu t’avances vers un contenant vide avant de dire.
« — C’est dans ces contenants que nous mettons tout ce que nous trouvons et jugeons intéressants pour permettre un transport optimal »
Tu observes alors ton invitée et tu la laisses faire son travail. Par la suite, tu avais l’intention de lui faire découvrir le reste du site. Elle n’en avait vu qu’une simple partie. Le reste se cache derrière une sorte de pan de rideau de couleur chair, ce qui le rend invisible si on est éloigné. Tu te mets dans un coin et tu l’observes. Tu ne savais pas ce qu’elle prévoyait de faire, mais elle te l’avait demandé. Après tout, si l’université te l’avait envoyé, c’est qu’il y avait une bonne raison.
De quoi exactement ? Là, on se perd facilement dans les problèmes, les peurs et les rumeurs. Je sens que les doyens n'ont pas tenu compte de toutes les alertes, et qu'ils ne m'ont pas transmis tout le dossier simplement par manque de discernement. Je vais donc devoir tout reprendre à zéro, et faire la part des choses. Pour un peu, je regrette d'être venue seule, j'aurais du insister pour que Tresk vienne mais ce qu'il fait est aussi important. « — Suivez-moi ! » Un peu d'action, enfin. Et si elle préfère sortir pour ne parler que dans son vaisseau, à quoi je dois m'attendre ? Nous commençons par faire le tour du site, son organisation m'est expliquée. Mais lorsque Nomi en vient au sujet de recherches, je me force à rester stoïque. Les Jedis ? Ces fanatiques qui ont tenté de tuer l'Empereur, il y a 20 ans ? Ils existeraient depuis des millénaires ? Impossible, c'est quoi encore, cette histoire ? Cela va à l'encontre de tous mes cours d'Histoire... Il faudra que je jette un coup d'oeil à ces recherches, mais pour l'instant, Nomi et son équipe viennent de passer de simples archéologues à potentiels terroristes. Bon, reprenons. J'estime rapidement la taille du campement et je fais un calcul simple. Je vais avoir tout juste de matériel, et au pire je ferai appel à Tresk pour qu'il m'en ramène.
Je note dans un coin de mon esprit qu'il y a des historiens connaissant bien ces Jedi, ceux là seront à voir en priorité. Pour le moment, Nomi me conduit aux stocks. Ils se servent d'une petite grotte naturelle comme lieu de stockage, ce qui n'est pas plus mal. Les laisser dans un vaisseau permettrait de mieux contrôler l'air et la température, mais ils seraient loin du campement et ces containers sont tous scellés, il y en a même sous vide. Je n'en examine que quelques-uns, je ferai le reste plus tard. Les scellés sont remis après mon inspection. - Je suppose que les fichiers sur le personnel me diront qui peut ôter les scellés ? On finit par les contenants des objets de fouille. Je vérifie que le système de scellé est bien opérationnel, et je m'intéresse à un contenant vide. Il faudra que je les vérifie tous, mais pour celui là je regarde s'il y a un double fond, la méthode la plus simple de faire sortir des objets en toute discrétion. Ensuite, je me redresse et regarde l'agencement de la grotte et des stocks. Je sais quels moyens je vais installer, et rapidement je sais où les mettre. Par réflexe, je m'intéresse à la roche et j'arrive à en détacher un petit bout. C'est juste un bonus, en plus de vérifier la résistance de cette roche. Ma liste de travail est déjà assez longe, alors que visiblement je n'ai pas encore tout vu. - Y a t-il autre chose à voir ici ?
Les contenants d'objets des fouilles seraient bien mieux à bord d'un vaisseau, où personne n'a accès, j'en ferai part bientôt. Il va me falloir installer des caméras, avec transmission vers mon vaisseau. Avec celles du périmètre, il va se transformer en salle de surveillance. Mais j'avais prévu le coup, et le système est prêt à fonctionner. J'ai aussi prévu un petit droïd souris, normalement utilisé pour l'entretien, pour servir de relais entre les zones surveillées et mon vaisseau. En sécurisant les flux de données, juste au cas ou il y aurait un hacker parmi eux. - Au fait, pour les repas, ça se passe comment ? Vous les prenez tous ensembles, ou chacun va manger où il veut ? Les prendre en commun permet de renforcer un peu les liens de l'équipe, et c'est plus simple pour le cuisinier de préparer un grand repas que plusieurs individuels. Et vu que Nomi hésitait à boire sa bouteille d'eau, ce serait un problème de moins : en commun les risques d'empoisonnement sont nuls... L'empoisonneur risquerait d'être démasqué ou pire -et c'est souvent arrivé- de s'empoisonner lui même. Oui, il y en a qui ne sont pas doués. Bon, il ne reste plus qu'à faire un premier point avec Nomi, dans son vaisseau.
- Si j'ai tout vu, on peut se rendre à votre vaisseau.