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Mar 26 Jan 2021 - 21:05
Depuis le coin du hangar, le pied posé sur une caisse de matériel et le visage au creux de sa main, Shira observait les chasseurs TIE entreposé par rangées de part et d’autre, suspendus au plafond par leurs bras d’amarrage. Des techniciens s’affairaient également au tour de quelques intercepteurs tout neufs, dans le but probable de les préparer pour un départ imminent en campagne de tir ou en exercice de vol. Cela faisait bien longtemps qu’elle avait terminé ses classes, et n’avait plus piloté au sein d’une formation aussi grande qu’un escadron, ou même qu’une simple escadrille. Le léger vent qui cherchait à défaire son chignon ajoutait une pointe de nostalgie tandis qu’ilé tait facile pour elle de se rappeler ces moments glorieux et palpitant de l’académie où elle menait la danse en compagnie de Myrette et caracolait en tête du tableau des scores. Il faisait nul doute pour la rousse qu’elle serait un peu rouillée les premières minutes ou elle remettrait les pieds dans un cockpit, mais cette pensée ne l’empêchait pas d’apprécier le passage bas et rapide de deux chasseurs TIE au-dessus de sa tête, l’un virant brusquement sur sa gauche tandis que son ailier continuait tout droit sur plusieurs centaines de mètres avant de l’imiter. Le sourire sur son visage s’effaça au fur et à mesure que deux chasseurs rapetissaient, jusqu’à devenir deux petits points noirs à peine perceptibles à l’horizon. Son regard redescendit doucement pour survoler les sommets d’un autre hangar à la voute en duracier pour finalement chuter sur la véritable raison de sa venue aujourd’hui : Myrette Davani.

« Rette » approchait au loin, accompagnée de plusieurs pilotes que Shira n’aurait probablement jamais reconnu si elle ne s’était pas renseignée sur les pilotes de la 181ème Aile de Chasse qui n’avaient pas encore désertés pour rejoindre les rangs de la Rébellion. Le premier à sa gauche était facilement identifiable à sa posture droite, sa grande taille et sa chevelure blonde coupée en brosse : Turr Phennir, capitaine et loyal serviteur de l’Empire. Plutôt un bon élément, le fait qu’il ait été initialement recruté par le traitre Fel était à peu près la seule crasse que la rouquine avait pu trouver dans son dossier. Et quelle crasse, d’ailleurs… Cela ne l’avait pas empêché de devenir le commandant en second de la 181ème, probablement parce qu’il n’y avait plus personne désireux d’y être transférée à la vue de la réputation qu’elle avait acquise. Shira avait reconnu l’autre pilote sur la droite de son amie grâce aux mèches blanches qui embellissaient un peu sa chevelure brune. Grand de taille, faible corpulence, le visage anguleux, il ne pouvait s’agir que du lieutenant Lorrir. Récemment débarqué, ses états de service ne mentionnaient pas grand-chose. A surveiller donc, peut-être serait-il prometteur. Ou pas du tout. Shira en tout cas, n’avait qu’à observer les regards en biais à peine voilé qu’il jetait à « Rette » pour se faire son avis. La rousse fronça légèrement du nez tandis qu’elle reprenait une posture moins décontractée, plus rigide. Son attention se focalisa un peu plus sur son suspect, au point qu’elle ne tarda pas à en relever ses moindres regards indiscrets, ses moindre tics comportementaux. Du moins, jusqu’à ce que Davani s’immobilise soudainement pour lui faire face, apparemment pour lui vociférer quelque chose aux oreilles. De là où elle était, Shira n’en entendit qu’un écho incompréhensible. Néanmoins, la gifle vive et puissante qu’asséna Davani à Lorrir suffit à lui faire comprendre que son « amie » avait fini elle aussi par remarquer son comportement.

Lorsque Lorrir répliqua par un violent crochet du droit qui envoya « Rette » à terre, le sang de la rouquine se glaça aussitôt. Il faut dire que la scène venait raviver chez elle un lointain souvenir à la fois déstabilisant et sanglant ; celui d’une soirée fraiche sur Carida, où Myrette avait été frappée, abusée si durement qu’elle avait manqué de se suicider. Nul doute qu’elle se serait jetée si Shira n’avait pas été là pour l’en empêcher, la rassurer, et plus tard lui garantir que les coupables seraient punis, à condition qu’elle garde le secret sur ce qui se passerait ensuite. Et punis, ils avaient été le soir même.

Sans le moindre bruit, l’ombre de la rousse avait effectivement chuté dans le dos du cadet en faction réglementaire, à l’entrée du baraquement que Davani lui avait ostensiblement désigné lorsque Shira avait retrouvé son amie en sanglots ce soir-là, au bord du précipice qui bordait leur campement temporaire. Tirant de sa main un filament d’un demi-mètre de long, Shira s’était ensuite approché à pas de loup de la sentinelle et, d’un mouvement brusque et vif, avait enroulé un long fil autour du cou de sa victime, qui n’eut pas le temps de lever les mains puisqu’un bref mais intense courant électrique était venu couper court à sa respiration pour le plonger dans l’inconscience. Le nom du cadet n’était pas inscrit sur la liste des pourritures que Myrette lui avait donné mais il avait été là au mauvais endroit, au mauvais moment. Shira l’avait accompagné dans sa chute et l’avait tiré doucement dans l’obscurité du couloir qu’il gardait. Elle avait attendu la nuit pour agir, histoire qu’ils soient tous rentrés et rassemblés après le couvre-feu instauré par l’instruction. La rouquine avait par la suite dégainé son blaster, dont elle avait alors configuré le réglage en mode létal d’une simple pression d’un doigt ganté avant de fermer la porte coulissante derrière elle. La porte étant désormais fermée et le bâtiment insonorisé, elle avait alors jugé qu’il n’était plus nécessaire pour elle de se faire discrète et s’était par la suite avancée d’un pas nonchalant dans le petit couloir menant au cœur du baraquement, là où se trouvaient d’abord les lits et puis plus loin les douches. C’était mue par une rage alimentée par le côté obscur que Shira avait franchie blaster à la main l’embrasure du petit dortoir où trônait une demi-douzaine de lits superposés de part et d’autre de la pièce.

Tout était encore bien clair dans sa tête. Les cadets qu’elle avait trouvé face à elle eurent tout juste le temps de voir sa chevelure rousse voleter légèrement sur son passage avant que les tirs ne pleuvent, précis, sur chacun d’entre eux, les envoyant tous au sol les uns après les autres. Les corps s’étaient empilés les uns après les autres sur le sol, si bien que tout fut terminé en une fraction de seconde. Ou presque, car un dernier cadet tout juste sortit des douches avait tenté de s’opposer blaster au poing à la folie meurtrière de la rousse. Il n’eut pas le temps de tirer le moindre coup avant de se retrouver projeté contre le mur du fond par une force invisible, sa gorge empoignée et comprimée sur l’instant par la Force. Shira avait commencé à doucement s’avancer vers lui. Le bras tendu ; Le visage, fermé ; et le regard, assassin. La nuque de sa victime s’était brisée soudainement en craquement léger après quelques pas et son corps s’était écroulé sans vie sur le sol au côté de son blaster, lâché quelques secondes plus tôt. La rousse s’était ensuite arrêtée devant son corps inanimé avec l’envie de cracher sur ce salopard qui avait osé pointer une arme sur elle après avoir abusé du corps de sa meilleure amie avec ses camarades de chambrée, désormais morts. Ainsi elle était certaine qu’ils ne recommenceraient pas.

Myrette avait été vengée ce soir-là, comme elle le lui avait promis, et Shira avait maquillée son action en faisant accuser un de ces connards d’avoir flingué ses collègues avant de se donner la mort, et celui dont elle avait brisé la nuque avait parfaitement fait l’affaire. En effet, Shira, après avoir posé un genou à terre devant sa dernière victime, dont elle avait attrapé l’arrière du crâne avec sa main faible, gantée, en avait calé le canon sous le menton. Avant de presser la détente, la rouquine avait même fait attention à reculer son corps, car la dernière chose qu’elle avait envie de faire ce soir-là aurait été de devoir se débarrasser des morceaux de cervelles de cet enfoiré. La jeune cadette de l’époque s’était finalement relevée après avoir glissé le blaster du coupable parfait dans sa main inanimée, puis s’était dirigée vers la sortie du baraquement pour s’occuper de trouer le torse du cadet qu’elle avait assommé en entrant.

Voilà ce qui était advenu des dernières personnes qui avaient osé s’en prendre à « Rette » en sa présence, et voilà ce qui aurait pu attendre Lorrir au détour d’un couloir après ce qu’il venait de faire sous ses yeux. Fort heureusement pour lui, le capitaine Phennir s’était chargé de lui fracasser la figure sur le tarmac le temps de la courte absence de l’espionne. A côté de lui, Davani se frottait la joue à même le sol. Le temps que Shira ne traverse rapidement l’aire de décollage, son « amie » s’était relevée pour regarder, quelque peu étourdie, Phennir s’assurer que Lorrir resterait au sol un peu plus longtemps. Etourdie, elle ne remarqua la présence de Shira que lorsque celle-ci posa une main délicate sur son épaule.

«  Hé « Rette », ça va ? Tu n’as rien ? »

« Sh-Shira ?! Mais… qu’est-ce que tu fais là ? »


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Résultats des dés :
- Résistance du cadet à l’étouffement : 18.

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[Solo] Loyautées Shira-Mara


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Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure.
Mais cela ne changera rien.
Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
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Darth Makila
Shira Brie
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