( flashback) L'art de l'usage des armes à feux ( Dinht)

Une course-poursuite... Un danger qui les guettes, Dinht cours pour fuir ces éternels chasseurs qui le traque pour cette prime au prix exorbitant. De sa main de libre, il tenait la main d'une femme qui lui était familier, sans doute une esclave, car elle possédait une marque similaire qu'au sien à l’œil, mais elle s'était à son bras. Elle était essoufflée, elle ne parvenait pas à tenir le rythme de leur course.

« Dinht, j'en peu plus ! »

Il ignorait ses dires et la tire même plus vers lui, lui signifiant de cette manière qu'ils n'avaient pas d'autres choix. Il lui avait prévenue pourtant que c'était lui qu'ils voulaient et qu'elle s'en sortirait mieux seule. Ce n'était donc pas le moment de lâcher prise ! La jeune femme finie par tomber se dégageant de l'emprise qu'il avait sur elle. Il s'arrête un instant et alterne son regard entre elle et les chasseurs qui arrive. Pensant qu'ils se concentreront que sur lui, il prend la fuite seul, mais des cri déchirant ainsi que des coups de feu lui fait comprendre trop tard qu'il a fait une erreur et à condamnée une personne qu'il s'était juré de protéger. C'est dans la résonance de ses hurlements qu'il se réveille alors en sursaut. Encore ce cauchemar, mais à mesure qu'il reprend sa respiration pour se calmer ce mauvais rêve s’évapore encore de son esprit. Il peste se lève de son lit et se pince l'arête du nez. Il regarde l'heure et soupire d'exaspération, il fallait qu'il se trouve une occupation, car il ne retrouvera pas le sommeil aussi facilement.

Il se lève alors de son lit s'habille et prend surtout soin de mettre comme toujours son masque qui cache sa marque au fer rouge au niveau de son œil. C'était son nom d'esclave qui a été gravé et il ne tient pas à ce que son nouveau chez lui voit une partie de son passé honteux et douloureux. Il se dirige vers ses affaires et saisie sa vibrolame, mais surtout son étui qu'il avait modifié depuis un certain temps pour en faire aussi une arme à feu dissimuler. À être réveillé aussi tôt autant en profiter pour faire des testes et réglage sur sa ''création'' bien qu'il ne soit pas le meilleur bricoleur de la galaxie comparé à d'autres personnes un peu plus débrouillard que lui dans ce domaine. Il se dirige donc vers la salle d’entraînement de tire, mais il se fige un instant quand il entend des coups feu. Il s'approche un peu plus doucement surpris de savoir qu'il n'est pas le seul à avoir des difficulté à trouver le sommeil.

Il se refuse d'entrer et regarde donc au loin cette totale inconnue aux cheveux rose, sans doute une revanite comme lui, mais qu'il n'a jamais croisé auparavant. Pas étonnant quand on sait que sa méfiance le poussait à vouloir rentrer personne d'autre que son maître Revan. Il peste intérieurement de sa présence, il comptait sur l'heure tardive afin d'être tranquille. Mais s'il fait demi-tour, il sait très bien que le sommeil ne lui viendra pas de si tôt et il perdra son temps à attendre bêtement dans ce qui est actuellement sa chambre. Il finit alors par entrer se contentant d'un signe de tête pour la saluer en cas que leur regard se croise et installe plus loin une cible à son tour et brandit son étui de vibrolame et la teste afin d'avoir une idée des modifications et réglage à faire pour que l'arme créée soit définitivement opérationnelle. Selon ses tirs, il y avait encore quelques modifications à faire, il pose l'arme, sort la vibrolame de l'étui pour ensuite commencer à démembrer celui-ci et le regarde à chaque démontage qu'il effectue dessus réfléchissant aux pièces et outils dont il pourrait bien avoir besoin. Il fallait qu'il tente de remarquer le moindre détail qui n'allait pas. 

À mesure que Dinht démonte l'étui, il sent à travers la force une importante énergie du côté obscur. Troublé, il en cherche la provenance et remarque qu'elle vient de celle qui l'accompagne par défaut dans la salle d’entraînement. Ça l'intrigue, au point qu'il a du mal à se concentrer à son objectif. Nous sommes chez les revanites, normalement on ne ressent pas le côté obscur de manière si dense... Il se dirige donc vers elle avec un prétexte tout trouvé pour l'approcher. Une fois à distance, il guette la provenance de son ressentie discrètement. Il montre un outil qui aide au démontage.

« Je peux vous emprunter cette pièce ? »

Au moment où il se penche pour saisir la pièce, il voit la raison de son ressentie. Une dague, mais pas n'importe quelle dague... La dague de ma famille Mortis, plus particulièrement du fils, il lui semble. Lorsqu'il était encore au temple jedi il s'était passionné de la famille Mortis, il y a lu toute leur histoire et légende et jamais il ne se serait douté que ces légendes étaient en fin de compte réalité et cette dague en est la preuve. Il fixe un long moment la dague sans avoir pris l'outil qu'il a demandé tellement qu'il est troublé et impressionné. Il désigne enfin la dague du doigt.

« Où est-ce que vous avez trouvé ça ?... »

Il a la certitude que c'est cette dague, depuis qu'il est enfin bien former à la force, il sait qu'il a la sensibilité des souvenirs des objets. Et il a senti de loin son énergie et elle correspond totalement à la description qu'il avait lue dans les livres. Plusieurs questions fusent dans son esprit, la t-elle eu par hasard ? Quelqu'un lui a donné ? Plus incroyable encore le fils côté obscur de la force lui-même lui aurait confié pour une raison qu'il ignore ? C'était tout de même incroyable comme un simple objet peu faire un tourment de situation totalement inattendue pour cette nuit...

Dinht a complètement perdu l'habitude de parler avec les personnes. Sa solitude et fuite pendant huit années n'aident pas et il n'est de toute façon pas du genre à avoir la parole facile, au temple jedi on soupçonnait parfois le fait qu'il était potentiellement muet. Donc lorsqu'il a parlé avec cette femme, il a maladroitement tenté d'être amical, de lui parler le plus calmement possible sans trop parvenir à cacher sont trouble concernant la dague. Et comme il s'y attendait, elle réagit mal. Parler avec les autres ce n'est décidément pas son truc. Mais il ne s'énerve pas, non, car voir sa nouvelle interlocutrice s'énerver le traitant de gamin, alors qu'ils ont l'air d'avoir non seulement le même âge et qu'en plus de ça il fait au moins deux voir trois têtes de plus qu'elle l'amuse. Il peut à la limite soupçonner qu'elle soit plus âgée que lui malgré son apparence humaine, mais un très léger amusement le pousse à faire cette remarque limite moqueuse, mais dans le fond pas méchant.

«Les gamins font généralement trois têtes de plus que vous sur votre planète natale ?»

Les bras croisés, il la laisse tirer sans regarder pour autant ses compétences, il ne se permettra pas et pense que de toute façon, pour s’entraîner aussi tard, ses compétences doivent être bonne. Il se force à ne pas regarder, car elle n'est pas censée être son ennemi. Mais il insiste sur le censé. Pourquoi prendre si mal le fait qu'il demande la provenance de cette dague ? Elle a des choses à cacher ? Si des personnes cachent des choses chez les revanites, c'est que dans le fond, on ne peut pas totalement leur faire confiance si ? Sa paranoïa ne se calme pas malgré la tranquillité qu'il dispose depuis qu'il a décidé de suivre Revan et d'accepter ses formations. Il veut savoir et être sûr qu'elle ne soit pas une moucharde pour l'empire qui est très porté côté obscur après tout.

« Cette dague n'est pas commune... Je la reconnaîtrais entre mille. C'est la dague des Mortis. Plus précisément celle du fils. J'ai toujours cru que ce n'était qu'une légende, mais sa présence ici prouve que c'est en fait une réalité. Ce qui m'a troublé et m'a fait manquer l'occasion d'être disons... »

Il ne trouve pas le mot, il réfléchit un petit instant.

« Plus amical ? Lors de ma demande. »

Ouais, parler ce n'est vraiment pas son truc. Il aimerait qu'une chose, c'est se taire. Mais s'il ne sait pas d’où provient cette dague, il ne parviendra jamais à avoir confiance en elle. Si on cache quelque chose, c'est en général mauvais signe. Plutôt ironique quand on sait que lui cache le haut de son visage, mais si on lui demande les raisons pour laquelle il fait ça, il n'enverra pas balader le questionneur, il se contera d'une réponse simple et sans trop de précision. Une réponse au moins similaire qu'il attendait d'elle, mais vu sa première réaction... Il n'est plus certain de la croire sur parole à présent... 

Sans le laisser ressentir, un pincement ce fait en lui quand il l'entend dire ne pas savoir d'où elle vient. Emmené extrêmement jeune par les jedis pour grandir au temple, il a lui aussi aucune idée d'où il vient. Il ne connaît même pas le visage de ses parents et ça l'avait rongé durant sa formation au temple, il voulait savoir d'où il venait et si des parents l'attendaient quelque part. Mais aujourd'hui avec tout ce qu'il lui est arrivé ce n'est plus du tout sa priorité. Il n'y pensait même plus jusqu'à aujourd'hui. Il passe cependant vite outre, il ne vit même plus à son époque donc savoir d'où il vient et qui sont ses parents est impossible à savoir maintenant. Mais ses pensées lui fait automatiquement croisé les bras. Il n'aurait pas dû parlé, il n'aurait pas dû lui adresser la parole et se contenter de parler de sa découverte à son maître, seul personne en qui il a confiance aujourd'hui. Il l'écoute alors sans rien dire réfléchissant au agissement qu'il devrait suivre.

Elle confirme ses dires comme quoi, il s'agit bien de la dague du fils Mortis, cependant, il n'a aucune intention de la toucher. C'est un objet bien trop puissant pour qu'il se permette cela et surtout, ce n'est pas à lui, il est prêt à parier qu'elle ne le laissera pas faire de toute façon. Il apprécie cependant sa prudence de ne pas vouloir faire ébruiter cette possession et à juste titre, d'autre personne pourrait convoiter cette arme. Il n'en fait pas parti, car il a la crainte que cette dague le plonge juste définitivement au côté obscur. Savoir que c'est Bogan lui-même qui lui a donner et qu'en plus il serait le conjoint de cette femme lui fait un choc inattendu. Il n'arrive pas à la croire sur le coup et ne la croit tout simplement pas. Il n'arrive pas à imaginer le côté obscur lui-même avoir une relation que se soit lui, ou sa sœur ou encore le père. À tort sans doute, mais la actuellement, il n'y croit pas une seconde. Cependant le lui dire et la contredire ne lui apporteront rien donc il ne relève rien là-dessus et se concentre sur le fait qu'elle ne veuille pas que ça s'ébruite.

« Je ne compte rien dire dans tous les cas. Contrairement à ce qui se passe actuellement, je ne sociabilise pas avec ceux qui m'entoure. Seulement envers mon maître, Revan. »

Il lui tourne le dos et retourne à son étui, ils ne sont cependant pas assez loin pour ne pas s'entendre parler pour autant.

« Si je peux me permettre, je te conseille de mieux le dissimuler sur toi, cette dague risque d'être fortement convoité. Bien que j'ai conscience que tu pensais être seule cette nuit. J'ai eu cette même pensé en venant ici. »

Il utilise la pièce, il a emprunté démonte une partie de son étui et retourne vers elle afin de lui rendre l'outil qu'il a emprunté. 

Un mouvement de recul ce fait quand elle lui fait la réflexion sur son regard. La prenant au mot, il crut un instant avoir oublié son masque, par réflexe, il porte sa main dessus pour se rassurer. Il l'avait bel et bien, il ne se baladait pas à visage découvert comme il l'a cru quelques secondes plus tôt. La conversation en tout cas avait l'air de se détendre un peu, le simple fait de savoir qu'il était l'élève de Revan avait l'air de tout arranger malgré ce début difficile. Son maître est très respecté ici, à un tel point que son propre statue envers lui justifie une baisse de tension justifié. Intérieurement, Dinht est impressionné, il a bien fait d'avoir un maître comme lui à ses côtés, bien qu'il a eut quelque doute au départ ceux-ci se dissipe à mesure qu'il commence à connaître les revanites. En tout cas cette jeune femme à l'air d'en savoir plus sur Revan que lui. Il ignorait qu'une descendante était présente parmi eux, ni ce qu'il a bien pu vivre lui aussi quand il y repense. Il force alors un sourire voulant paraître amical, mais ce geste, il n'a plus tenté de le faire depuis plusieurs années déjà. Un jour, sans doute, il sera sincère, mais pour le moment, il est juste un peu plus forcé.

« Une drôle de coïncidence en effet. »

Elle ne prenait pas mal son conseil concernant la dague, elle affirme même qu'elle le rendra à son propriétaire quand ils se reverront. Malgré ses dires, Dinht a toujours du mal à croire qu'ils puissent vraiment se connaître tout les deux. Alors qu'il s'apprêtait à tout naturellement retourner à sa place vers l’étui démonté, il s'arrête et se retourne quand elle se présente. La moindre des choses est qu'il se présente à son tour. Bien qu'il a toujours eu la réticence de le dire avant de devenir l'élève de Revan, il se doute bien que cette méfiance n'ait plus lieu maintenant. Et que fera t-elle de son nom de toute manière ? La recherche de sa tête est à son nom d'esclave marqué sur son œil, et même si son nom peu avoir été connu par la suite, il doute fort qu'elle tente de le capturer pour la prime. Elle connaît Revan et elle sait qu'il ne tolérera pas ça en plus du fait que ce n'est pas clairement le bon lieu pour une capture discrète. Ça paranoïa le fait pensé que beaucoup de personne connaisse cette prime sur sa tête, mais ce n'est pas forcement le cas.

« Dinht Roven, enchanté mademoiselle Sky-Larek. Et pardon, pour mon impolitesse, je ne me suis plus sociabilisé avec qui que se soit pendant très longtemps. »

C'est un fait, et pour en ne pas arranger les choses, il n'est pas du genre bavard en plus de ça. Donc quand on mélange ce cocktail de paranoïa qu'il a et cette tendance à ne pas trop prendre la parole... Ça n'aide pas. Il tente donc de se justifier afin que dans l'avenir Rosas ne lui tienne pas rigueur si jamais il fait une autre erreur dites social.

« Vous avez l'air, d'ailleurs, de bien connaître mon maître... Vous le connaissez depuis quand ? »

Il aimerait mieux connaître son maître et il s'est dit que ça pouvait être une bonne occasion et il compte en parler à Revan.

Ayant encore du mal à accorder sa confiance, Dinht n'était pas complètement d'accord sur le fait qu'il y ai plus de monde sur ce vaisseau soit une bonne chose. Pour lui, plus de monde veut dire plus de chance de se faire trahir. Mais il se doute bien que ce soit une pensée qu'il ne pourra pas exprimer à voix haute. Il se contente alors d'un petit rictus pour ne laisser rien paraître et se contente de se concentrer sur le tutoiement malgré qu'ils viennent à peine de se rencontrer. Très certainement pour une ambiance plus conviviale et amicale.

« Et bien... D'accord, passons au tutoiement alors. »

Il retourne ensuite sur son étui démonté et exprime ses questionnements concernant le fait qu'elle connaisse son maître. Il est plutôt célèbre et connu de base, il en a totalement conscience, mais Rosas avait l'air de le connaître personnellement, sans doute bien mieux que lui.

« Beaucoup de monde connaît son histoire, mais un nombre bien plus réduit le connaît vraiment. Je ne pense pas encore en faire partie, mais je suppose que ça ne tardera pas. »

C'est son maître après tout, et ils ne tarderont pas à se fréquenter quotidiennement afin qu'il puisse apprendre à contrôler la force. Cependant savoir de la bouche de Rosas qu'il était autrefois instable ne le rassure pas. Et s'il ne l'était toujours pas ? Il ne se concentre pas plus là-dessus, il le verra de lui-même après tout et pour le moment, il n'a pas ressenti une instabilité quelconque. Que ce soit caractériel ou dans la force. Après elle parlait d'un autre Revan que les failles dont Dinht a aussi été aspiré auraient emmené dans la galaxie. Il fallait vraiment qu'il en sache plus sur son maître... Ne serait-ce que pour se rassurer.

« Ces failles... C'est vraiment des événements que je ne saurais expliquer. »

Alors qu'il était en train de voir ce qu'il pouvait encore améliorer sur l’étui de sa vibrolame il reste figé un instant. Il y a quelque chose en trop, c'était ça qui dérègle tout, et cet objet n'avais absolument aucune utilité. Il plisse les yeux derrière son masque. C'était une puce, perturbée et s'en voulant de ne pas l'avoir remarqué plus tôt, il repense à la fois où il a été poursuivi par deux chasseuses et murmure.

« Bon sang... »

Il regarde plus attentivement la puce le plus calmement possible. Si cette puce était vraiment active, il aurait de nouveau été traqué depuis longtemps. Elle attendait sans doute qu'il utilise sa vribrolame pour s'activer et ainsi être repéré. Mais par qui ? Et pourquoi ? Seuls les chasseurs de prime lui viennent à l'esprit, après tout la prime sur sa tête à encore lieux et il n'a pas encore trouvé le bon moyen pour s'en débarrasser définitivement mis appart se faire passer pour mort ? Il regarde la puce essayant de trouver une solution, déjà en parler à Revan, c'est certain pour lui. La détruire de suite ne sera pas une bonne idée, ce sera un acte irréfléchi qui pourrait sans doute l’empêcher d'avoir des réponses, voir la possibilité de piéger celui qui pensait le prendre en chasse. Il lâche un long soupire et range cette puce dans sa poche tentant de garder son calme malgré tout. Lui qui a toujours été parano a pour cette fois manque de vigilance. Il faudra qu'il vérifie absolument tout son matériel. 

 La réaction de Rosas ne s'est pas fait attendre quand Dinht a découvert cette puce. Projeté au mur, il grimace sous le choc et serre les poings, il ne devait pas céder à la colère comme elle. Il valait mieux que ça ! Et surtout, Revan ne lui pardonnera sans doute pas de s'en être pris à l'une des leur. Et il a bien vu comment il traite les gens qui trahisse, amputation, électrocution et décapitation. La mâchoire serrée, il prend une grande inspiration par les narines et réussis à garder son calme en se mettant tout simplement à sa place. Lui le premier se serai énerver de savoir qu'il y a un possible espion chez les revanites. Car ça serait confirmé ses craintes et ça le poussera même à quitter définitivement son maître ainsi que l'ordre revanite. Même si cela implique de nouveau de la solitude et un mouvement perpétuel avant de survivre seul contre les chasseurs de prime. Tout d’abord, il commence par l’essentiel dans l'espoir que ça pourra calmer, ne serait-ce qu'un peu son interlocutrice.

« Vérifie par toi-même, cette puce n'est même pas activée. Je viens tout juste de la découvrir. N'as-tu pas ressenti de la colère de ma part avant que tu le découvres à ton tour ? »

Ce doutant que ça puisse ne pas suffire, il se concentre et fait un mouvement de mains pour lui envoyer la puce afin qu'elle puisse vérifier par elle-même. Une fois la puce envoyée, il fait une impulsion de la force dans le sens opposé à celui de Rosas pour se libérer de son emprise. Pas confiant de la réaction de Rosas, il use de la force pour s'armer de sa vibrolame sans son étui car démonté. Ainsi, il pourra parer les possibles tires qu'elle pourrait faire sur lui.

« Et quel intérêt j'aurais à sortir cette puce devant toi si j'étais réellement un espion ? Aucune. »

Est-ce qu'il a son attention ? Il ne sait pas, mais il commence à se crisper, un argument phare lui vient en tête. Mais il n'a pas du tout envie d'en parler, et encore moins de lui dévoiler à elle qu'il est de base rechercher car anciennement esclave qui a tué son propriétaire. Il a toujours préféré cacher ses origines, sont vécus, et surtout, il n'a aucune confiance en elle pour confier ce genre de chose. Et si elle était elle aussi chasseuse de primes et que cette révélation la pousserai à vouloir le capturer ? Après tout, elle a reconnu plutôt facilement la puce, ce qui veut dire qu'elle n'est pas totalement inconnue sur ça. Non, il ne lui racontera pas et il compte raconter ça à personne...

« Calme-toi et réfléchis bien. Et tu verras que cette accusation n'a aucun sens quand on assemble tous les éléments. »

Il reste encore sur ses gardes afin de parer la moindre attaque. Il ne veut pas de bagarre et encore moins d'embrouille surtout s'il est censé rester ici. 

Sans doute par chance ou bien alors par son sang-froid et son efficacité, son interlocutrice à l'air d'enfin se calmer. Seul point négatif, c'est que ça lui a permis de savoir ce qu'il a préféré cacher jusque-là. Un simple regard minutieux sur cette puce et elle parvient à deviner qu'il est traqué, l'effet voulu, sauf qu'elle devine aussi, il ne sait comment, qu'il y a un contrat sur sa tête. Pour Dinht, il n'y avait qu'une seule raison qui lui donne cette facilité déconcertante : elle est chasseuse de primes. C'est à son tour de bouillonné de l'intérieur. Il n'a même pas eu l'opportunité de penser à une quelconque confiance envers elle, mais à présent, c'est définitif... Il ne lui fera jamais confiance. L'idée même de savoir qu'il y a une chasseuse de primes en face de lui le crispe et le met sur ses gardes, il lui répond alors sèchement.

« Je suis au courant. »

Huit ans, huit foutues années qu'il est traqué par la prime salé qu'à annoncé la famille Stien. Huit ans à devoir ce cacher, renier ce qu'il est et ses principes pour sa propre survie. Oui, Dinht est clairement au courant qu'il est traqué et il ne voulait pas que ça se sache. Il attend qu'elle finisse de parler et étouffe sa colère pour ne pas faire de nouveau exploser son interlocutrice. Il n'aime pas du tout qu'il soit chasseuse, mais il sait que Revan ne lui pardonnera sans doute pas qu'il ait attaqué une personne qui fait partie du futur ordre revanite. Il inspire un grand coup et récupère la puce pour la mettre dans sa poche.

« En parler à Revan lorsqu'il sera rentré est ma première intention lors de ma découverte. Cependant... »

Il tire enfin son regard vers elle le regard perçant malgré lui derrière son masque.

« Pour ce qui est de ton aide, je la refuse. Je te connais à peine et le simple fait que tu es chasseuse de primes ne m'encourage pas à te faire confiance. Mon maître te sollicitera peut-être, mais pas moi. »

Il retourne vers son étui démonter pour la remonter gardant un œil sur elle. Pour lui, elle peut attaquer à tout moment, elle l'a bien fait tout à l'heure, alors pourquoi pas de nouveau maintenant qu'elle sait ce qu'elle a à y gagner ? Il vaudrait mieux qu'il se dépêche de rassembler son prototype pour partir d'ici et s’enfermer de nouveau dans sa chambre. Ce sera sans doute plus sûr pour lui. Il reste encore plus bloqué à l'idée de ne pas sociabiliser sans Revan. La pouass à l'air de lui coller à la peau, donc autant ne plus prendre de risque. 

Dinht ne peut pas s’empêcher d'être plus qu'irrité par la moralité que lui impose la dite Rosas. Savait-elle seulement ce que c'était de se faire traquer ? Non puis-ce qu'elle est chasseuse de primes. Et c'est une raison bien suffisante pour ne pas lui faire confiance.

« Il n'est pas négligeable non plus que tu mentes. Je n'ai aucune leçon à recevoir de la part d'une chasseuse de primes. »

Il avait Revan pour les leçons, cependant savoir que la majorité de ce clan peu potentiellement être des chasseurs de primes ne le rassure pas. C'est comme s'il se retrouvait dans l'antre d'un loup et qu'il pourrait se faire prendre à tout moment. Le pire, c'est qu'elle confirme ses doutes, comme quoi elle n'est pas la seule. Heureusement qu'il est toujours resté sur ses gardes et se montrait le moins possible : il n'est toujours pas en sécurité malgré les dires de son maître. Il ne répond pas à ses seconds dire de suite et se contente de serrer la mâchoire en rassemblant ses affaires. Il ne compte clairement pas rester ici, il se contente alors de dire avant qu'elle continue.

« Qu'est-ce qui t'a fait croire que j'ai confiance en qui que ce soit ici hormis mon maître ? »

Il s'y fait déjà comme elle le dit si bien. Il la fixe un petit moment avant de reprendre pendant qu'elle prend de nouveau la parole. La parole de trop sans doute. Ne pas lui en vouloir d'être méfiante ? Alors qu'elle vient tout juste de lui reprocher de l'être aussi ? C'est une plaisanterie ?! Il en lâche un soupir de consternation. C'est clairement l’hôpital qui ce fou de la charité. Ce n'est pas la première fois qu'il a affaire à ce genre d'hypocrisie... Mais dans un intervalle si serré ? Habituellement, la personne se contredit un jour plus tard minimum, par dix secondes plus tard ! Qu'espère t-elle avoir comme réaction en disant ça. Il termine de rassembler ses affaires en répondant sur le ton du reproche.

« Donc si je comprends bien... Je n'ai pas le droit de me méfier de toi alors que ta profession est de traquer les types comme moi... En revanche toi, tu as le droit d'exploser à ta guise par soit disant méfiance, simplement en voyant une puce sans te poser plus de question avant d'agir ? »

Il soupire de nouveau, regrettant intérieurement de ne pas avoir fait demi-tour quand il l'a vue dans cette salle d'entraînement.

« Je n'ai confiance en aucun d'entre vous. C'est ce qui fait que je suis encore en vie aujourd'hui. Si j'avais été aussi naïf à écouter des conseils de ton genre, je serais mort depuis bien longtemps. »

Il range sa vibrolame dans son étui remonté, et s'apprête donc à partir de cette pièce. Si ça ne tiendrai qu'à lui, il tenterait de la tuer. Mais il se doute bien que Revan ne lui pardonnera pas et aussi que ça ne sera pas aussi simple : c'est une sensitive elle aussi qu'il le veuille ou non. Il n'est clairement pas en sécurité chez les revanites, il devra être prudent, très prudent. Et songé peut-être à partir... Il ne voit pas beaucoup son maître qui est très occupé et a juste l'impression d'être entouré d'une meute de loup prêt à bondir dès que l'occasion se présenterait. Il part alors gardant sa main sur le manche de son arme se préparant intérieurement à toute attaque possible. Parce qu'on est jamais trop prudent, chaque chasseur de primes son différent oui, il le sait bien. Différent dans leur méthode, s'ils sont patients ou non... Il peut très bien avoir affaire à une patiente manipulatrice et moralisatrice de surcroît. Elle n'aura fait dans le fond que confirmer ses soupçons. Les pirates embauchées à la va-vite qui ont tenté de la capturer, ensuite elle. Sans compter les deux chasseuses dont une tuée et une autre en fuite dont il ne connaît même pas le visage. Donc aucune certitude que cette même personne ne fasse pas partie de l'ordre revanite. Il y a peu de chance en tout cas qu'il réussisse à dormir cette nuit, encore.