Fondé par le Chancelier Palpatine, l'Empire est un régime se voulant la solution à l'injustice et la corruption régnantes. Mais l'impérialisation ne s'avère être qu'un masque dissimulant une véritable politique de conquête basée sur la brutalité et la terreur inspirée par l'armée impériale.
L’Empire a été fondé à la fin de la Guerre des Clones, sur les cendres de la République. Il existe depuis maintenant un peu plus de vingt ans et se voulait, à l’origine, la solution à l'injustice et la corruption régnantes. Mais l'impérialisation ne s'avère être qu'un masque dissimulant une véritable politique de conquête basée sur la brutalité et la terreur inspirée par l'armée impériale.
La galaxie étant immense, l’Empire compte bien sûr un nombre impressionnant de services et de forces diverses, chacune avec leurs propres subdivisions. Il est impossible de rentrer dans tous les détails dans de telles fiches, nous vous mettons donc le principal ici et les curieux iront chercher le reste s’ils le souhaitent.
Etant donné l’Histoire du forum, il peut arriver que des services aient été modifiés en cours de route, renforcés ou supprimés. Nous tenons compte de ça dans la description faite ici, ne vous offusquez donc pas s’il y a des changements, par rapport à ce qui a pu être lu ailleurs sur internet. Le tout est de coller au maximum à ce qui s’est fait in-rp afin de ne pas vous perdre.
Les membres du gouvernement impérial, des super-ministres qui devaient leur réussite politique à l'Empereur. La plupart d'entre eux vivaient dans le luxe et l'affichaient d'une manière si flagrante que les sénateurs corrompus de la République auraient l'air presque modestes en comparaison. Tout leur pouvoir dépendait de la bonne volonté de Palpatine qui a rapidement montré qu'il aimait diviser pour mieux régner. Ils furent donc à la fois fonctionnaires, courtisans et comploteurs, œuvrant sans cesse pour se rendre indispensables tout en surveillant leurs collègues. Certains d'entres eux, comme le grand vizir Sate Pestage, avaient un pouvoir colossal alors que d'autres n'étaient rien d'autre que des intrigants qui considéraient que le simple fait d'être près de l'Empereur était la récompense ultime même si leurs pouvoirs effectifs s'avérèrent ridicules.
Proches collaborateurs de Palpatine
• Sim Aloo était, tout comme son collègue Janus Greejatus, sensible à la Force, mais possédait plus d'expérience que ce dernier. A ce titre, il occupait les fonctions de Conseiller Politique auprès de l'Empereur Palpatine, qu'il suivait dans la plupart de ses déplacements. En dehors des conseils qu'il fournissait à son maître, Aloo ne parlait jamais. Et tout comme Dark Sidious, il pouvait faire preuve d'une grande patience et d'une rare vivacité d'esprit.
• Sate Pestage. En tant que Grand Vizir, Sate Pestage avait pour mission d'expédier les affaires courantes de l'Empire, mais également de s'assurer de la sécurité personnelle de l'Empereur en faisant par exemple examiner tous les plats qui lui étaient servis. D'ailleurs, durant l'apogée de l'Empire, on murmure même que Pestage était devenu de fait le véritable dirigeant de l'Empire en lieu et place de Palpatine. Ce dernier ne se préoccupait plus alors que de la consolidation de son pouvoir, celle-ci passant par la destruction totale de la Rébellion et par la traque du jeune Luke Skywalker. D'ailleurs, Sate Pestage aida l'Empereur dans ce sens en autorisant par exemple la création de sectes telles que l'église des Prophètes du Côté Obscur, secte qui contribua à ajouter une dimension mystique à la personne de l'Empereur et à l'idéologie de l'Ordre Nouveau.
• Janus Greejatus contribua à former le tristement célèbre COMPORN - le Comité pour la Préservation de l'Ordre Nouveau - et intégra le très influent Conseil Impérial. C'est alors qu'il occupait ce poste qu'il mit sur pied l'IDR (Imperial Department of Redesign), chargé de mettre en œuvre sa politique contre les non-Humains. Au fil du temps, Janus Greejatus réalisa que l'Empereur lui avait laissé suffisamment les mains libres pour qu'il puisse développer ses propres projets sans son assentiment, ce qui ne fit qu'accroître son ambition déjà importante.
Grands Moffs
Lorsque les premiers mouvements anti-impériaux commencèrent à prendre une certaine ampleur, la rigidité administrative du régime de Coruscant lui causa bien des désagréments. Les frontières bureaucratiques séparant les secteurs impériaux étaient autant de zones strictement délimitées, que les forces sectorielles impériales ne pouvaient prendre la liberté de traverser. Les attaquants rebelles pouvaient ainsi facilement distancer leurs poursuivants quand ceux-ci ne pouvaient dépasser certaines limites.
Pour contrer ça, le Moff Tarkin, qui dirigeait à cette époque le Secteur Sesswenna, proposa à Palpatine une nouvelle organisation territoriale venant se rajouter au-dessus des classiques secteurs définis par des critères astrographiques et politiques : les "secteurs prioritaires", ou SurSecteurs, étaient nés. Définis par rapport à une échelle d'activités rebelles, ces nouvelles zones passèrent sous la responsabilité globale d'un seul personnage, prenant le titre de "Grand Moff". La prérogative la plus importante du Grand Moff était de répartir à sa guise les ressources sur les différents secteurs se trouvant dans sa zone d'influence, afin de concentrer les forces militaires aux endroits où les mouvements insurrectionnels se montraient les plus actifs. Un Grand Moff commande ainsi au moins deux secteurs classiques, ou un territoire équivalent. Bien évidemment, se situant au-dessus des Moffs traditionnels, un Grand Moff n'a aucun compte à rendre aux responsables de secteurs et peut agir à sa guise sur leur domaine sans les avertir.
Le premier Grand Moff fut bien évidemment Tarkin, dont l'idée avait séduit l'Empereur Palpatine. En récompense pour son engagement pro-impérial, Tarkin reçut le commandement d'une vaste zone située dans la Bordure Extérieure, en plus d'autres responsabilités.
Parmi les SurSecteurs les plus fameux, on peut notamment citer le SurSecteur zéro et le SurSecteur Extérieur. Il est à noter que les Grands Moffs sont nommés directement par l'Empereur en personne, qu'ils ne répondent qu'à lui, et qu'un de leurs nombreux privilèges est de disposer en priorité des armes expérimentales - comme ce fut le cas pour l'Étoile de la Mort.
Moffs
Fonctionnaires territoriaux de l'Empire Galactique, les Moffs avaient la charge d'un Secteur spatial. Les Moffs sont virtuellement à la tête de l'administration civile et militaire dans le Secteur dont ils avaient la charge. Ils n'ont de comptes à rendre qu’à l'Empereur et à ses conseillers. Ils ont au-dessus d’eux les Grands Moffs chargés de superviser les "secteurs prioritaires", qui étaient des ensembles de secteurs gangrénés par les activités anti-impériales. Du fait que les Grands Moffs avaient quasiment tous les droits sur leurs secteurs, les Moffs perdirent bon nombre de leurs prérogatives.
La puissance des Moffs n'était cependant pas misérable, loin de là, puisque sur un plan purement militaire ces fonctionnaires avaient sous leur ordre un Groupe Sectoriel de la Marine Impériale. Dans sa configuration idéale, un Groupe Sectoriel ne compte pas moins de 1.600 navires de classe Aviso ou supérieure dont 24 destroyers stellaires de classe Impériale. Bien que de nombreux secteurs de l'Empire Galactique aient pu bénéficier de tels effectifs durant la période où la Marine Impériale avait le soutien de l'Empereur, une analyse plus fine montre que la presque totalité de ces secteurs étaient situés dans le Noyau. Comme à l'accoutumée, les secteurs périphériques étaient lotis de manière beaucoup plus inégalitaire et souvent dépendante, à cause de l'intérêt stratégique du secteur pour l'état-major, mais aussi à cause de l'influence et des relations du Moff local.
– La galaxie doit être administrée par une autorité forte et dépourvue de la corruption de la "vieille" République. – Seul l'Empereur Palpatine a su éviter le pire et restaurer la grandeur de la civilisation galactique – L'Ordre Nouveau doit s'étendre et son influence finira par embrasser tous les mondes de la galaxie – Lutter contre L'Ordre Nouveau est synonyme de lutter contre la volonté de l'Empereur sans lequel la civilisation galactique aurait disparu. Lutter contre la volonté de l'Empereur est puni par la mort. – Les instances de la République (y compris l'Ordre Jedi) sont des survivances héréditaires qui ont permis à des générations de gens médiocres de s'accrocher au pouvoir et de tromper les peuples. Ces survivances archaïques doivent cesser. – Toutes les espèces intelligentes peuvent rejoindre l'Empire et s'y intégrer mais en raison de leur nombre et des sacrifices qu'ils ont consenti pour permettre son existence, les Humains se doivent d'êtres les tenants de l'Ordre Nouveau et ses principaux piliers.
Applications
– Endoctrinement
Par le biais des médias mais aussi des organisations de jeunesse, des chantiers collectifs "d'intérêt public", des rallyes politiques constants, etc. Plus un monde embrasse l'idéologie impériale et plus ses structures politiques sont apparemment laissées intactes tout en étant remaniées en profondeur et en douceur. Ainsi, il exista une multitude de régimes "démocratiques" dans la galaxie qui furent en fait de simples paravents à l'autorité impériale et dont le quotidien n'avait plus de "démocratique" que le nom. Lorsque l'Empire opère à visage découvert, les choses sont souvent encore plus tranchées. Bien évidemment, tous ceux qui contestaient ne serait-ce que verbalement l'Ordre Nouveau étaient considérés comme des terroristes en puissance, surtout s'ils s'agissaient de non-humains. Dans le meilleur des cas, ils étaient dépeints comme des pions manipulés par les poseurs de bombes et qui devaient être "rééduqués" par le travail.
– Nivellement culturel
La plupart des croyances et philosophies incompatibles avec la façon de l'Empire de voir les choses doivent disparaître. Bien que toutes les races soumises à Palpatine soient ciblées, les Humains étaient plus particulièrement concernés. Outil privilégié de l'Empereur, l'espèce humaine sous toutes ses variantes devait devenir un instrument homogène, stérile, désincarné et prêt à le servir partout et à tout moment. A terme, quelques souverains fantoches et des festivals ou monuments pas trop gênants devaient être conservés sous prétexte de "préserver le capital culturel humain".
– Ségrégation
En mettant en avant la puissance d'une humanité "supérieure", l'Empereur incitait ainsi les autres races à s'y soumettre tout en laissant à leurs représentants les plus opportunistes la possibilité de devenir de fidèles seconds. Ainsi, les uniformes des différentes branches de l'Ordre Nouveau furent arborés uniquement par les humains mais de nombreux "auxiliaires précieux" de toutes les races les secondèrent en espérant bien se tailler leur part du gâteau impérial. Ce phénomène permit à ces opportunistes d'acquérir un statut un peu privilégié tout en garantissant au moyen d'un cercle particulièrement vicieux leur fidélité : leur statut n'étant que le résultat de leur dévouement et leur origine non-humaine étant susceptible de les faire "redescendre en bas" à tout moment, seuls un plus grand dévouement et une obéissance accrue pouvaient leur permettre de demeurer dans cette situation confortable.
Il est également significatif que parmi les nombreuses femmes humaines qui portaient l'uniforme et agissaient avec dévouement pour l'Empire, très peu parvinrent à se hisser à des postes d'importance significative dans l'Armée ou la Marine. Les choses étaient un peu moins tranchées dans le COMPORN, les Renseignements ou la plupart des administrations mais l'Empire fut fondamentalement un régime machiste qui mettait en parallèle pouvoir, puissance militaire et virilité.
– Féodalisme
L'Ordre Nouveau distinguait toujours les Forts et les Faibles. Les premiers sont censés "protéger" les seconds qui en échange leur "donnent" le droit de régenter leur vie. Palpatine savait pouvoir compter sur beaucoup de monde en dehors même de la hiérarchie impériale pour appliquer cette idée. En tête de la liste, on trouvait les familles nobles et les grandes corporations (et assez souvent les familles nobles qui possèdent les corporations). Celles qui firent la preuve de leur dévouement se virent autorisées à régenter comme elles le voulaient leur petit coin d'espace ou leur entreprise... formant une multitude de vassalités au sein desquelles n'importe quel petit tyran héréditaire ou n'importe quel industriel mégalomane put exercer son pouvoir à sa guise tant qu'il obéissait (au moins sur le papier) aux lois impériales. Comme tout système féodal, l'Empire reposait sur le principe d'une autorité supérieure qui fixait des règles générales et pouvait intervenir à tout moment pour faire rentrer les vassaux dans le rang et, contrairement à de nombreux régimes féodaux, l'Empire eut effectivement les moyens d'agir de la sorte. Tous ces petits nobliaux et magnats ne furent donc en fait que des extensions du pouvoir central, quoi qu'ils puissent en penser. En cas de divergences ou d'un manque prononcé de zèle, il était toujours aisé de nationaliser un conglomérat ou de faire exécuter un noble afin de laisser la place à un héritier plus obéissant ou une autre famille plus ambitieuse. Même la gigantesque puissance financière du Secteur Corporatif paya sa dîme à l'Empereur et ne perdit jamais de vue qu'un grand nombre de compagnies qui ne lui étaient pas affiliées auraient donné beaucoup pour s'emparer des marchés qu'elle détenait.
– Répression
L'Empire reposait sur un principe simple au niveau de la liberté et de l'ordre : l'Empereur à toujours raison. Ceux qui prétendent le contraire doivent être "persuadés", "rééduqués" ou "neutralisés". Tous les représentants du pouvoir impérial sont censés parler pour l'Empereur. Étant donné qu'il existait des groupes dissidents terroristes, certains s'en prenant même à des cibles civiles, il fut aisé d'assimiler tous les contestataires et les rebelles (y compris ceux de l'Alliance) à ces "traîtres". La plupart des gens agissent en fonction d'un axiome très simple : J'obéis aux ordres parce que je n'ai pas envie de savoir ce qu'il advient à ceux qui ne le font pas.
– Esclavage
L'esclavage à toujours existé, même durant les périodes les plus glorieuses de l'Ancienne République. Sous l'Empire, il fut officiellement cautionné dans certaines limites. En effet, tout gouvernement dont la philosophie est basée sur la conquête et la puissance armée à besoin d'une main d'œuvre bon marché et abondante qui est à la fois un moyen de production et aussi un moyen de dissuasion (même un ouvrier sous-payé et exploité sur Coruscant sait ainsi de manière vague qu'il y a pire que son sort...). Pour obtenir cette main d'œuvre, l'Empire disposait de deux sources essentielles : la justice impériale et les conquêtes. La loi impériale encourageait donc l'usage de l'indenture : le coupable doit purger une peine de travaux forcés jusqu'à ce qu'il ait remboursé sa dette à la société. La fermeté et la partialité des tribunaux impériaux garantissaient un ample choix de "coupables" qui devaient travailler jusqu'à leur dernier jour pour "purger leur peine". Même dans le cas de peines de courte durée, il n'était pas rare que le condamné meure à force de surmenage ou à cause des normes de sécurité quasi-inexistantes sur la plupart des chantiers pénitentiaires.
Dans le cas de nombreuses races non-humaines, la justice impériale fut encore plus sévère et certaines (comme les Wookies par exemple), se virent coller l'étiquette "espèce vassale". Cela signifiait que de par leur naissance, tous les représentants d'une telle race devaient obéissance à leurs maitres humains.
Le COMPORN ou Comité pour la Préservation de l'Ordre Nouveau a vu le jour dans la Cité Impériale quelques mois à peine après que Palpatine ait accédé au pouvoir. Au départ, il s'agissait d'un groupement associatif des plus classiques, ouvert aux jeunes idéalistes qui voyaient dans l'Ordre Nouveau la possibilité d'être délivrés du chaos qui avait caractérisé les derniers jours de l'Ancienne République. L'un des conseillers de l'Empereur - un certain Crueya Vandron - réalisa vite tout le parti que l'on pouvait tirer en utilisant un tel mouvement populaire à des fins politiques. Le COMPORN fut donc ouvertement encouragé par les autorités. Il perçut des fonds secrets, ce qui lui conféra l'apparence d'une organisation spontanée au développement phénoménal.
Si Crueya Vandron donna au COMPORN les moyens de se développer, c'est l'Empereur Palpatine en personne qui prit en main cette organisation. Il employa pour cela des méthodes insidieuses et, plutôt que de recourir à la violence ou à la menace pour éliminer ses adversaires au sein du comité, il exerça des pressions bienveillantes et déterminées jusqu'à ce que toute opposition soit résorbée.
Des membres-clés du groupement furent nommés à la Commission Sélective, la section du COMPORN chargée de superviser le reste de l'organisation en accord avec l'Empereur. Les changements devinrent alors plus radicaux. Le génie de Palpatine s'était à nouveau manifesté : il avait une fois de plus amené ses ennemis à choisir, sans le savoir, les options qu'il voulait leur voir prendre. Le COMPORN était devenu un puissant outil politique et s'employait activement à soumettre l'existence de l'habitant galactique moyen aux principes édictés par l'Ordre Nouveau.
La Commission Sélective
La Commission Sélective était l'organe dirigeant du COMPORN. Le nombre de ses membres était variable. Durant la durée du règne de l'Empereur Palpatine, personne ne savait exactement combien de membres comptait la Commission Sélective. Les militants de base du COMPORN pensaient qu'elle regroupait en son sein au moins 15 000 personnes. Mais certains cadres de l'organisation estimaient pour leur part que ce nombre était sans doute cent fois moins important. Quoi qu'il en soit, la Commission s'est toujours refusée à apporter toute précision sur ce point.
Fonctionnement
GroupSa
GroupSA est la contraction de Groupe des Sub-Adultes. C'était la section la plus importante du COMPORN. Ses effectifs dépassaient le nombre de deux trillions de membres au moment de l'avènement de l'Empire. Le quartier général du GroupSA ressemblait beaucoup à ce qu'était le COMPORN au départ : un groupement enthousiaste, profondément convaincu que l'Ordre Nouveau était le meilleur régime politique que puisse connaître la galaxie. Les autres sections du COMPORN recrutaient souvent leurs membres au sein du GroupSA, mais la plupart des contacts avec ces sections étaient soigneusement filtrés par le département des Affaires Internes du BSI (Bureau de la Sécurité Impériale). Ils veillaient notamment à ce que les membres du GroupSA ignorent tout des aspects les plus sombres de l'Empire. Les cadres du quartier général du GroupSA avaient pour mission de coordonner les communications entre les échelons hiérarchiques inférieurs.
GSA Education
En fournissant de bonnes structures d'enseignement aux milliards de jeunes êtres qui avaient pâti de l'éclatement de l'Ancienne République, le département GSA Education a permis au COMPORN de bénéficier d'une réputation flatteuse dans des milliers de systèmes. Ce département n'avait été que peu affecté par les changements imposés au reste de l'organisation et il continua à jouir d'une grande popularité sur pratiquement toutes les planètes dont s'occupait le GroupSA. Le personnel de ce département faisait preuve d'un aussi grand dévouement que celui du quartier général du GroupSA, tout en étant bien mieux organisé que lui. Chacun de ses membres avait confiance dans l'avenir de l'Ordre Nouveau et se consacrait corps et âme à l'éducation des élèves qui lui étaient confiés afin d'en faire de meilleurs citoyens galactiques. De nombreux enseignants furent cependant surpris de constater que leur sacerdoce leur valut quelques conflits avec le BSI.
GSA Récréation
Ce département fut créé afin de procurer de saines activités aux adhérents de l'organisation. Ainsi le Wegsphère, un sport de compétition toujours prisé dans des milliers de systèmes, était alors une totale réussite dans ce domaine. Le personnel de GSA Récréation bénéficiait d'une relative autonomie et ne tenait pratiquement jamais compte des suggestions émises par le quartier général du GroupSA. Certaines sections du département Récréation accueillaient des jeunes gens qui désiraient un jour faire partie de la CompForce. Ceux-ci étaient soumis à un entraînement physique intensif et pratiquaient des jeux de guerre afin d'acquérir quelques rudiments de formation militaire.
Endoctrinement
Certains membres du GroupSA ne se conformaient pas toujours aux idéaux prônés par l'Ordre Nouveau. S'ils ne parvenaient pas à s'amender par eux-mêmes, ils finissaient toujours par être confiés au Département Rééducation du BSI, afin d'apprendre à devenir de bons citoyens et de fervents défenseurs de l'Empire. Une perspective suffisamment effrayante pour convaincre la majorité de rentrer d’eux-mêmes dans le moule.
Coalition pour le Progrès
La Coalition pour le Progrès était l'autorité centrale qui coordonnait les rapports des Moniteurs de Secteurs. Au départ, cette section manquait de personnel et n'avait qu'une faible influence sur le développement culturel de l'Empire, mais elle devint ensuite une énorme administration. Progrès se montrait d'une étonnante efficacité pour tout ce qui concernait la collecte et l'analyse des informations que lui communiquaient les Moniteurs de Secteurs. Les différentes victoires de l'Alliance Rebelle eurent pour conséquence de lier plus étroitement Progrès avec le BSI. Le département s'occupait de réunir des renseignements de base pour leur compte. Des millions de rapports furent ainsi épluchés minutieusement par ses soins afin de tenter de découvrir des indices révélateurs d'activités subversives. Tout détail suspect était d'abord analysé par Progrès avant d'être signalé au BSI.
CompForce
La CompForce était la branche militaire du COMPORN. Elle fut créée afin de procurer à l'Empereur une importante force armée dont la loyauté soit comparable à celle des stormtroopers. Exclusivement composée de volontaires du GroupSA triés sur le volet, ils étaient affectés au département Assaut ou Observation suivant leurs compétences.
Observation : les soldats de l'Armée régulière éprouvaient une profonde aversion pour les unités de ce département. Les hommes qui les composaient étaient tous des membres du GroupSA choisis pour leur fanatisme. Ils avaient pour mission de s'assurer que tous les officiers ou hommes de troupe agissaient bien dans l'intérêt de l'Ordre Nouveau.
Assaut : aucune autre unité militaire ne connut un taux de pertes aussi élevé en cours d'entraînement ; le GroupSA représentait un tel réservoir de volontaires que ce département se permettait des méthodes d'une extraordinaire dureté. 88% des recrues n'arrivaient pas au terme de leur formation, ce qui permettait au département Assaut d'obtenir des troupes d'une grande cohésion, capables de se battre même après avoir subi des pertes importantes.
Le Bureau de Sécurité Impériale, abrégé en BSI, est la police politique de l’Empire. Initialement « simple » branche du COMPORN, le BSI est devenu un des services les plus actifs, grand et dangereux de toute l’Empire. Il peut être comparé à notre bon vieux FBI Terrien. Le BSI se charge de la lutte anti-corruption, de la surveillance rapprochée des hauts fonctionnaires et politiciens, ainsi que des ménages, partiels ou complets, dans les rangs de la Marine et l’Armée Impériale.
Les effectifs terrain de l’organisation sont environ 70 fois supérieurs à ceux du BRI, ce qui est une source de tension et rivalité supplémentaire entre les deux départements. Ses membres sont des adeptes convaincus de la force impériale, agissant au grand jour, là où les agents du BRI agissent dans l’ombre. Les agents du BRI considèrent ceux du BSI comme des fanatiques cinglés et incapables de subtilité, provoquant surtout des dégâts sur leur passage. Quant aux tuniques blanches, ils voient leurs collègues des Renseignements comme des opportunistes laissant trop souvent échapper les traîtres sous prétexte de vouloir gagner plus d’informations et donc de laisser produire plus de catastrophes.
Le BSI s’occupe des opérations de grande ampleur. Les Purges, les rafles, la surveillance constante des populations, les confessions publiques, la délation, etc. Une figure publique, respectée, est le Colonel Wullf Yularen. Il est l’icône du BSI aux yeux du grand public, civils comme militaires, et l’un des hommes de pouvoir de l’Empire.
Organisation
Le BSI est dirigé par une Commission des Opérations, installée dans son siège central sur Coruscant. La Commission exerce un contrôle constant et minutieux sur les activités de ses différentes branches partout dans l'Empire et missionne constamment des inspecteurs pour aller examiner de plus près les activités des branches sectorielles. Celles-ci sont officiellement rattachées auprès des Moffs locaux mais le BSI a également pour tâche de surveiller les fonctionnaires territoriaux de l'Empire et cette réalité n'échappe à aucun des intéressés.
Les différents Départements
Département Surveillance
Il regroupe à lui tout seul environ 35% des effectifs du BSI et la plupart des nouvelles recrues y font leurs premières années en attendant une affectation définitive. Surveillance veille à identifier les menaces potentielles avant de confier les dossiers intéressants au département Investigations. Surveillance s'appuie également sur un certain nombre d'indics professionnels, d'opportunistes et de simples citoyens tenus par le chantage.
Département Surveillance
Il est chargé d'approfondir les enquêtes amorcées par Surveillance et procéder aux interpellations nécessaires. Ses agents ont autorité pour réquisitionner des membres des forces armées de l'Empire ou des agences de police locale pour les assister dans leurs missions, à moins que le Gouverneur ou le Moff local s'y oppose en personne, ce qui a très rarement lieu.
Département des Affaires Internes
Les Affaires Internes ne s'occupent pas uniquement de ce qui se passe dans le BSI mais bien dans l'ensemble du COMPORN, y compris la toute puissante Commission Sélective. Même au sein du Bureau de la Sécurité Impériale, les agents des Affaires Internes sont considérés comme des personnes à éviter dans la mesure du possible. Ils peuvent se montrer diaboliquement subtils dans leurs audits et leurs "enquêtes de routine" étaient le plus souvent de simples paravents aux véritables chasses aux sorcières qu'ils organisaient.
Département Interrogation
Contrairement au service homonyme des Renseignements Impériaux, Interrogation ne relâche jamais ceux qui lui sont confiés et se fait fort d'obtenir systématiquement des aveux complets de la part des suspects. Tous les suspects qui passent entre ses mains s'avèrent coupables et font des aveux complets. Du moins, tous les suspects qui vivent assez longtemps pour signer les aveux en question.
Département Rééducation
Il prenait en charge les membres du COMPORN que les Affaires Internes interpellaient à la suite de leurs investigations. Les personnes qui lui sont "confiées" en ressortent parfaitement aptes à reprendre leurs fonctions. Généralement, ils étaient cependant rétrogradés d'un rang ou deux car leur "stage" les transformaient en personnes ternes et effacées, aux réactions émotionnelles parfois infantiles et souffrant occasionnellement de troubles de la mémoire ou de l'attention. Certaines rumeurs parlent même de "rééduqués" qui basculèrent dans la psychose plusieurs années après avoir repris leur vie normale.
Département du Maintien de l’Ordre
On faisait appel à ses services lorsqu'il s'avérait peu souhaitable d'impliquer les forces de police ou les militaires dans une opération précise, pendant laquelle un surcroît de puissance de feu était cependant nécessaire. En fait, il s'agissait de la branche action du BSI, en charge de toutes les opérations "lourdes". Le Département du Maintien de l'Ordre possédait des fichiers très à jour qui permettaient également au BSI de recruter des personnes extérieures pour effectuer certaines opérations particulièrement délicates.
Les divers services de renseignements de la République furent refondus en une organisation unique qui étendit ses tentacules et envoya ses agents partout dans la galaxie. Il est de notoriété publique que les Renseignements et le BSI n'avaient pas de bons rapports. Les agents de terrain des Renseignements ont cependant fait la preuve de leur terrifiante efficacité que ce soit au niveau du contre-espionnage, de la déstabilisation politique ou de missions nettement plus sinistres. Ysanne Isard, surnommée "Cœur de Glace", devint la femme la plus puissante de l'Empire en tant que Directeur des Renseignements, poste dont elle "hérita" en se débarrassant de son propre père qui en était le précédent titulaire et qui s'apprêtait à trahir l'Empereur.
Les quatre agences originelles étaient les suivantes :
• l'Organisation de la Sécurité Républicaine • le Bureau de Renseignement Sénatorial • le Consortium Technologique Interstellaire • le Bureau des Acquisitions Spéciales de la Bibliothèque de la République
Un comité secret de coordination vit le jour et c'est ainsi que naquit l'Ubiqtorat. Lorsque Palpatine proclama l'Empire et qu'il fit le ménage dans la bureaucratie corrompue, les membres de l'Ubiqtorat se rendirent auprès de lui et révélèrent leur existence. Les quatre agences originelles furent donc officiellement démantelées et, sous la tutelle de l'Ubiqtorat, les Renseignements Impériaux virent le jour.
L'Ubiqtorat
A sa tête, le Directeur des Renseignements est le maître officiel de cet organisme tentaculaire et ne rend compte qu'à l'Empereur ou à certains de ses conseillers triés sur le volet. Il est le plus souvent le seul membre de l'Ubiqtorat dont l'identité soit connue, les autres demeurant dans l'anonymat.
Pour communiquer avec le reste de l'organisation des Renseignements Impériaux, le comité directeur utilise des droïdes piégés, des courriers fanatisés ou des communications HoloNet haute sécurité. L'Ubiqtorat compte sans doute peu de membres en dehors de son comité directeur et la plupart d'entre eux n'ont certainement qu'un rôle purement administratif. Ils veillent à ce que les informations essentielles parviennent à leurs dirigeants et que les ordres de ceux-ci soient correctement transmis aux autres branches du BRI. Comme pour le comité directeur, les fonctionnaires de l'Ubiqtorat agissent certainement soit sous une couverture officielle dans une autre branche des Renseignements, soit dans le plus complet anonymat et sans lien apparent avec "la communauté du renseignement". En clair et en résumé : l'existence de l'Ubiqtorat est connue mais on ne sait quasiment rien de son personnel, de ses dirigeants et de leurs installations.
Les différents Départements
Le Bureau de l'Organisation Interne
La mission de cette branche des Renseignements et de protéger l'ensemble de l'agence contre toute menace interne ou externe. Il n'a pas pour habitude d'organiser les purges et chasses aux sorcières chères aux agents du BSI et jouit d'un certain prestige au sein des Renseignements. Ses représentants s'avèrent presque toujours courtois et extrêmement compétents. Le sous-département de la Sécurité Interne veille à la protection physique des bâtiments et du personnel des Renseignements tandis que le Contre-espionnage Interne surveille les activités du personnel et des agents.
Le bureau des Analyses
Il centralise, classe et étudie les masses d'informations colossales qui lui parviennent par les canaux officiels et officieux. Il observe les comportements sociaux, les changements économiques, les avancées technologiques, etc. Il possède des subdivisions vouées à la surveillance des média, au décryptage, aux interrogatoires et même au contrôle des fréquences et émissions parasites afin de s'assurer qu'aucun message secret n'est transmis par ce biais.
Le Bureau des Opérations
C'est en son sein que l'on trouve la presque totalité des agents de terrain des Renseignements Impériaux. Les branches Surveillance, Contre-espionnage et Service Diplomatique permettent d'obtenir les informations et éventuellement de procéder à des arrestations ou des éliminations. Les agents ennemis capturés sont souvent confiés au service Interrogation du Bureau des Analyses afin d'être reprogrammés ou "retournés". Enfin, le Bureau des Opérations dispose aussi de deux sous-sections dont on parle peu en raison de leurs missions particulièrement sinistres : Assassinats (dont les agents surentraînés font la fierté des Renseignements) et Déstabilisation (qui va de la désinformation jusqu'au terrorisme de masse pour mettre à genoux les gouvernements que l'Empire souhaite soumettre sans faire appel à ses forces armées).
Le Bureau des Renseignements
Il tire partie des informations collectées par le Bureau des Analyses et élabore à partir des données fournées des rapports et des suggestions qui aideront l'Ubiqtorat à définir objectifs et missions des différentes composantes de l'agence.
Le Secteur Plexus
Sa mission est d'assurer la sécurité des communications au sein des Renseignements Impériaux. Il surveille les canaux de l'HoloNet attribués aux Renseignements Impériaux ainsi que les grilles de communication locales afin d'empêcher qu'on espionne les communications secrètes ou qu'on les intercepte. En plus de l'HoloNet Impérial, le Secteur Plexus dispose de son propre réseau de communication qui fonctionne par le biais de vaisseaux-droïdes camouflés et capables de s'autodétruire.
Cellules de Système
Lorsque c'est nécessaire, les responsables locaux des Renseignements peuvent assembler des équipes réduites (de 5 à 20 personnes le plus souvent) chargées de missions à long terme et composées d'agents de plusieurs branches distinctes. La Cellule de Système est alors implantée sur site, dispose d'un petit transceveur hyperspatial pour communiquer avec un agent de liaison et doit ensuite se débrouiller par ses propres moyens. Il existe plusieurs millions de cellules de système actives et la plupart ignorent totalement que d'autres cellules aux objectifs identiques aux leurs opèrent parfois à quelques kilomètres de leur planque. Occasionnellement, les responsables de l'opération peuvent décider de faire opérer de manière conjointe plusieurs cellules de systèmes qui ignoraient leur existence respective ou même en sacrifier une à l'insu des autres afin de leur "montrer la voie".
Cellule de Crise
Il ne s'agit pas de cellules de terrain mais bien de "bureaux temporaires" assemblés à la demande pour gérer une situation grave et inattendue. Les cellules de crise sont le plus souvent composées de membres du Bureau des Renseignements et d'un ou deux représentants d'autres départements selon les besoins. Ces cellules bénéficient d'un accès direct temporaire à l'Ubiqtorat et dans les cas les plus critiques, elles peuvent même avoir pour rôle de conseiller un Grand Moff ou l'Empereur lui-même.
Rectification
Rectification n'est pas un service et n'apparaît dans aucun organigramme officiel. Lorsque l'Ubiqtorat estime qu'il a besoin de s'impliquer directement dans une affaire, il mandate un ou plusieurs agents de Rectification. Les agents de ce type sont l'élite de l'élite, ce que l'Empire a de mieux à sa disposition. Certains n'ont aucune existence légale, d'autres agissent au sein de l'Empire sous couverture mais tous sont aussi dévoués que compétents. En aucun cas un agent de Rectification n'agit en tant que tel. La plupart sont soit infiltrés dans une cellule active, soit font cavaliers seuls. Lorsque l'Ubiqtorat estime que les choses s'enveniment trop ou qu'il est nécessaire de veiller à certains détails sans que le reste des Renseignements Impériaux soit au courant, il fait appel à Rectification.
L'Empereur Palpatine s'entoura, dès son investiture, d'une garde rapprochée (la garde pourpre) destinée à le protéger. Il créa aussi des organismes comme le Bureau de sécurité Impériale (BSI) ou le COMPORN afin de créer une société sécuritaire et parfaitement contrôlée. Mais un autre corps, plus secret et infiniment plus redouté par les ennemis de l'Empereur Palpatine, connu sous le nom de "Main de l'Empereur", vit aussi le jour sous l'ère impériale.
Chacune de ses "Mains" avait été repérée et choisie par l'Empereur depuis son plus jeune âge ; en effet, ceux qui allaient devenir ses agents personnels avaient souvent des aptitudes à maîtriser la Force et ils fallait les prendre en charge tôt afin qu'ils développent leurs capacités. Ensuite, elles étaient entraînées à atteindre les futures cibles qu'on leur désignerait. Entraînement au tir, au combat à mains nues ou à l'arme blanche, à l'infiltration, au maniement des explosifs, à l'espionnage, etc.
Le fait que l'Empereur recueille et élève les individus qui allaient devenir ses agents personnels faisait que les Mains étaient généralement entièrement dévouées à Palpatine. De plus, chacune des Mains croyait être l'unique assassin personnel de l'Empereur. En raison de la xénophobie avérée de Palpatine, il semblerait que tous les agents personnels de l'Empereur soient de race humaine et, pour une raison inconnue, qu'elles soient aussi des femmes.
Au fil du temps, chacune des Mains développait ses propres techniques pour accomplir les missions qu'on leur avait confiées ; ainsi, certains des agents spéciaux de l'Empereur préféraient agir avec discrétion en éliminant leur cible de façon silencieuse comme, par exemple, en l'empoisonnant tandis que d'autres préféraient l'abattre en pleine rue ou encore utilisaient des explosifs, tuant ainsi quelques civils innocents. Néanmoins, Palpatine semblait donner l'ordre de ne pas laisser de traces qui pourraient laisser penser que c'est la "Main de l'Empereur" qui était responsable de l'assassinat, car ceci permettait de renforcer le mythe qui se construisait autour des Mains de l'Empereur.
La Guerre des Clones fut un traumatisme pour de nombreuses populations qui durent subir le joug des forces mécanisées de la Confédération et ne durent leur sauvegarde qu'à l'intervention d'armées clonées par les Kaminoans et au courage des dernières unités de l'armée républicaine en activité. De nombreuses voix se firent entendre pour que l'on réactive ou renforce à la hâte les programmes militaires et lorsque le conflit finit par s'apaiser, Palpatine sut tirer parti de ce sentiment d'insécurité pour bâtir la plus grande armée de l'histoire de la galaxie.
Les campagnes de recrutement remportèrent un succès considérable, de nombreux jeunes gens s'avérant désireux de prendre l'uniforme et de contribuer à restaurer la paix et la sécurité dans la galaxie. Très rapidement, ces légions de jeunes volontaires furent endoctrinées et déployées très loin de leurs mondes d'origine. Au lieu de protéger leurs proches ou leurs voisins, ces jeunes hommes et ces jeunes femmes se retrouvèrent à surveiller les populations d'autres planètes et à participer à l'invasion des mondes qui refusaient de rejoindre l'Empire. L'Empereur et ses alliés étaient parvenus à la fois à priver les mondes de l'ancienne république d'une partie de leurs forces vives et à augmenter dans le même temps la puissance du complexe militaire impérial. Les soldats de l'Armée Impériale ne furent jamais aussi fanatisés que les adolescents endoctrinés par le COMPORN ou les stormtroopers mais ils participèrent pleinement à la politique de conquête et de répression de l'Empire. Très vite, le pouvoir impérial fut suffisamment fort pour instaurer des campagnes de conscription obligatoire auxquelles il s'avéra rapidement dangereux de s'opposer.
La grande majorité des soldats de l'Empire assimila sans guère de réticences la propagande continuellement déversée par les recruteurs, les sous-officiers et les agents de liaison du COMPORN. Aux craintes du passé on était parvenu à substituer un sentiment d'appartenance à la force militaire qui restaurerait l'ordre dans la galaxie en soumettant les dissidents aux idées proches des anciens confédérés indépendantistes, responsables de la guerre. Quant aux nombreux mondes nouvellement découverts aux marches de l'espace impérial, leurs populations non humaines devaient être assimilées pacifiquement ou par la force avant de développer une sympathie pour la cause des rebelles et des anarchistes en tous genres.
Structure
L'unité de base de l'Armée Impériale est l'Escouade, qui compte normalement neuf hommes. Toutes les escouades sont homogènes (escouades de fantassins, escouades de tireurs d'élite, d'artilleurs, de soldats du génie...) et comptent huit soldats placés sous l'autorité d'un sergent. Tous grades confondus, les sergents impériaux s'avérèrent les soldats les moins sensibles aux arguments qui amenèrent leurs collègues à déserter ou à se mutiner et cela tient directement au fait que leur recrutement et leur endoctrinement fut particulièrement soigné. Dans les unités de blindés ou d'artillerie, la discipline est aussi forte que l'esprit d'initiative est réduit alors qu'à contrario les tireurs d'élite ou les fantassins éclaireurs sont parmi les plus flexibles des soldats portant l'uniforme de l'Empire.
Quatre escouades peuvent être assemblées en Peloton, dirigé par un Lieutenant assisté d'un sergent-major et les sergents des escouades, ce qui fait un total de 38 hommes au minimum. Pour le tacticien, le peloton est l'unité de taille idéale sur le théâtre des opérations : réduite et donc facile à gérer, elle représente cependant une structure de commandement redondante (quatre sergents peuvent pallier à la mort du Lieutenant ou de son adjoint) qui peut facilement être déployée côte à côte avec une unité d'un autre type : fantassins avec une escouade de blindés, tanks en protection rapprochée d'une unité d'artillerie à grande portée et ainsi de suite.
La Compagnie rassemble quatre pelotons placés sous la tutelle d'un capitaine secondé par quatre officiers d'état-major au grade de lieutenant. Chacun de ces quatre officiers a son rôle spécifique au sein de la compagnie : commandant adjoint, officier responsable de la maintenance, officier médical et officier technique. Ces lieutenants ont sous leurs ordres 23 hommes indépendants des pelotons qui comprennent 4 médecins, 8 intendants et 11 techniciens, formant à eux tous les services annexes. Au total, les effectifs des quatre pelotons, de l'état-major et des services annexes font d'une compagnie une unité aux effectifs théoriques de 152 personnes.
Au niveau de l'artillerie, la compagnie est dénommée "batterie" et ses effectifs sont de 175 hommes qui sont répartis soit en 16 pièces d'artillerie lourde, soit en 32 pièces d'artillerie légère. De tels effectifs qui sont en majorité dédiés à l'entretien des pièces font que les contingents de droïdes affectés aux batteries d'artillerie dépassent rarement les 70 unités. Les compagnies blindées sont des compagnies mixtes infanterie/véhicules d'attaque/artillerie sur répulseurs. Leurs effectifs varient de 200 à 232 hommes et comprennent quatre pelotons d'infanterie, trois pelotons blindés et un peloton d'artillerie. Différentes configurations sont possibles et peuvent modifier cette répartition selon le profil de mission de la compagnie blindée qui compte entre 20 et 40 chars ou véhicules équivalents (y compris bipodes impériaux).
Le Bataillon comprend sur le papier quatre compagnies dirigées par leurs capitaines respectifs sous les ordres d'un Major qui dispose d'un staff spécifique pour établir et faire fonctionner son QG, ce qui porte ses effectifs théoriques à 810 hommes dont 608 combattants. Les bataillons d'assauts sont mixtes alors que les bataillons à répulsion, surtout prévus pour occuper rapidement de vastes territoires en cours de pacification, peuvent inclure jusqu'à 115 véhicules et 40 motojets ainsi que leurs équipages en plus des 608 combattants de l'ordre de bataille standard. Le bataillon d'artillerie compte jusqu'à 96 pièces montées sur répulseurs, alors que les 93 tanks et 55 landspeeders qui forment un bataillon entièrement blindé s'accompagnent généralement d'effectifs dépassant le millier d'hommes. Enfin, on assemble parfois des bataillons d'opérations spéciales qui ne comptent que 746 hommes mais dont les 544 combattants sont parfaitement capables de mener les opérations de raids stratégiques et d'invasion de QG propres à la guerre éclair.
Le Régiment est une unité systématiquement dotée d'un QG fixe dès qu'il est possible de l'établir sur le théâtre des opérations. Ce QG est non seulement le coeur névralgique de la structure de commandement du régiment mais abrite aussi son hôpital et ses ateliers de réparation. La plupart des régiments sont assemblés autour de quatre bataillons. Ce régiment compte 3.530 hommes dont 2.558 combattants et dispose de 130 véhicules ainsi que de 200 droïdes. Tous ces effectifs sont dirigés depuis le QG et placés sous la responsabilité de l'officier commandant du régiment, un lieutenant-colonel.
Le Groupe de Bataille est dirigé depuis un QG qui nécessite à lui seul 274 personnes. L'état-major comprend 9 officiers dont 4 majors et 5 lieutenants-colonels qui rendent tous compte au Colonel en charge du Groupe. Comme sa dénomination l'indique, un Groupe de Bataille n'est pas considéré comme une unité de garnison ou de police mais comme une force d'attaque qui compte au minimum 14.410 hommes, 10.219 d'entres eux étant effectivement des combattants. Dans le cadre d'opérations à grande échelle de l'Armée Impériale, certains "groupes de batailles auxiliaires" sont en réalité entièrement composés de volontaires de la CompForce (la division armée du COMPORN) ou d'une escadre de chasse/bombardement qui compte 40 appareils répartis en 10 ailes de 4 appareils (pour un total de 12 bombardiers, 4 TIE de reconnaissance et 24 TIE de chasse/soutien/couverture aérienne).
L'échelon ultime de la structure de l'Armée Impériale est l'Armée Sectorielle. Le Maréchal de Surface qui la commande peut avoir des effectifs très variables sous ses ordres mais la configuration standard de l'ordre de bataille indique qu'une armée sectorielle comprend 1.180.309 hommes dont 774.576 combattants et qu'elle dispose de 66.640 véhicules à répulseurs et 13.992 blindés.
Il n'existe pas de "grand maréchaux de l'Empire" qui seraient l'équivalent pour l'Armée des Grands Amiraux de la Marine. Sous Palpatine, les Moffs étaient considérés comme les représentants directs de l'Empereur et en dehors de quelques individus au statut particuliers (conseillers impériaux, Grands Moffs, hauts responsables du BSI ou du COMPORN, etc...), ils étaient dans la pratique l'échelon suprême du commandement de l'Armée Impériale. Ils sont après tout les administrateurs territoriaux de l'Empire et en dehors des campagnes d'invasion réalisées conjointement avec la Marine, l'Armée Impériale ne possèdait pas (et ne nécessitait pas d'après les théoriciens impériaux) un véritable commandement central unifié contrairement à la Marine dont la nature implique une mobilité et une coordination permanentes à l'échelle de la galaxie. Les promotions aux grades supérieurs (Major Général, Général, Maréchal...) étaient organisées directement par une commission composée des Moffs les plus influents, le plus souvent en présence de l'Empereur ou d'un de ses portes paroles. Dans les faits, bon nombre de Moffs ou de Grands Moffs avaient d'ailleurs également le titre honorifique de Maréchal et exerçaient directement le commandement des forces terrestres de leur juridiction.
Le programme d'armement fut proprement gigantesque. L'Empire revendit des navires obsolètes à divers groupes alliés comme l'Autorité du Secteur Corporatif et les encouragea pendant un temps à renforcer leurs propres forces de défense tout en augmentant la pression fiscale et le pillage généralisé des mondes hostiles afin d'armer une flotte sans égal dans toute l'histoire de la galaxie. A la longue, les alliés impériaux purent conserver des escadres destinées à leur usage exclusif, mais devaient dans le même temps contribuer au financement des escadres impériales. La nouvelle génération des destroyers de classe Impériale I devint rapidement le symbole de l'armada impériale, près de 25 000 de ces navires gigantesques furent mis en service sous le règne de Palpatine et vinrent appuyer une multitude de navires plus légers et des légions sans nombre de chasseurs spatiaux.
De toutes les composantes de l'Empire Galactique, la Marine Impériale fut celle qui représenta l'effort financier le plus gigantesque, et c'est essentiellement pour alimenter cette machine monstrueuse que l'Empire procéda à des pacifications et à des conquêtes sans nombre. Bien que les escadres impériales soient en mesure de briser n'importe quel monde, n'importe quelle flotte spatiale dans un assaut frontal, l'Empire était trop étendu, même pour ses légions de navires, et le déploiement de la Marine n'était pas si rationnel qu'on pourrait le croire. Si des secteurs jugés importants ou dont les dirigeants avaient l'oreille de l'Empereur se voyaient attribuer des groupes de combat comptant parfois plusieurs centaines d'unités lourdes, d'autres systèmes étaient négligés. Plus grave encore, alors que l'état-major de la Marine n'aurait guère eu de problème à mobiliser rapidement une escadre capable d'anéantir un monde, l'Empereur jeta littéralement en l'air des sommes incroyables pour satisfaire une de ses lubies : les Étoiles de la Mort.
Commandement Global
Haut Commandement
Le Haut Commandement est un groupe, sous l’autorité directe de l’Empereur, composée de 12 personnes, dont six issues de la Marine Impériale et six issues de l’Armée Impériale. La plupart sont parvenus à ce poste grâce à leurs compétences mais il ne fait aucun doute qu’une bonne partie y soit parvenue grâce à ses relations.
Les membres du haut Commandement ont toute autorité sur l’ensemble des soldats et officiers, y compris sur les Grands Amiraux qu’ils peuvent également convoquer. A la fois juges et arbitres, ils ont pour tâche de veiller au maintien de l’ordre et à la discipline. Leurs prérogatives sont es suivantes :
– Participer aux importantes décisions prises pour l’avenir de la Flotte et l’Armée Terrestre – Définir les moyens devant être alloués et pour quels projets – Juger, en Cour Martiale, les officiers comme les simples soldats. Il est rare que le verdict soit très clément pour l’accusé. Si ce dernier dispose lui aussi de très bonnes relations ou qu’il est trop compétent pour être tué sur place, il aura bien plus de chances de se tirer vivant du guêpier – Etc.
Grands Amiraux
En théorie, les Grands Amiraux de l'Empire exercent un contrôle total sur l'ensemble de la Marine Impériale. Dans les faits, plusieurs Grands Moffs (parmi lesquels Wilhuff Tarkin et Ardus Kaine) ou personnages particuliers (comme Dark Vador) disposaient d'escadres sur lesquelles les Grands Amiraux se gardèrent bien d'exercer la moindre autorité. Si certains des Grands Amiraux avaient des compétences de stratèges ou de leaders indéniables, d'autres furent nommés par favoritisme où à l'initiative de Palpatine afin de semer le trouble dans les rangs des onze, l'Empereur ne voulant pas qu'ils forment une cabale susceptible de le renverser. Les Grands Amiraux sont :
- Martio Batch - Nial Declann - Grant - Josef Grunger - Ishin Il-Raz - Afsheen Makati - Danetta Pitta - Peccati Syn - Miltin Takel - Osvald Teshik - Rufaan Tigellinus - Demetrius Zaarin
Organisation de la Marine
Surveiller l'ensemble de l'espace connu avec des dizaines de milliers de navires de tous types et de tous âges nécessite une flexibilité opérationnelle qui n'est pas toujours compatible avec les jolis schémas établis par les technocrates qui abondent dans tous les états-majors de la galaxie. Bien que des efforts d'harmonisation colossaux aient été entrepris, notamment par la standardisation des équipements embarqués comme les chasseurs TIE, les bâtiments lourds étaient de nature bien plus hétérogène. Et si les groupes sectoriels du centre de la galaxie possédaient des compléments de destroyers stellaires modernes conformes à l'ordre de bataille théorique, certains secteurs de la Bordure Extérieure durent se contenter de vieux cuirassés recyclés ou de destroyers de classe Victoire en guise de vaisseaux amiraux ou parfois même de seuls navires lourds disponibles.
Commandement des vaisseaux
Pour bien des officiers issus des académies militaires de tous les gouvernements de l'histoire galactique, obtenir le commandement de son propre vaisseau était pratiquement considéré comme l'aboutissement ultime d'une carrière. Chaque capitaine savait que le Bureau de la Sécurité Impériale avait placé au moins un de ses agents infiltrés parmi les officiers de son bâtiment... un agent qui pouvait faire appel à des pouvoirs exceptionnels pour prendre le commandement au cas ou le capitaine légitime ferait montre d'un comportement suspect.
Lignes
La Ligne est l'équivalent dans la Marine de l'escouade terrestre. Si théoriquement une Ligne doit compter quatre navires de tonnages variés, mais plus lourds que des chasseurs ou des navettes, la pratique donnait des unités comptant de deux à vingt navires. De fait, la Ligne est l'unité de déploiement collective la plus flexible dans l'ordre de bataille impérial et au sein d'une Escadre; les Lignes théoriques sont souvent remaniées en fonction des nécessités du moment. Une Ligne est placée sous le commandement d'un Capitaine de Ligne, c'est-à-dire le plus souvent du capitaine de vaisseau le plus expérimenté ou le plus décoré et dont le navire fait office de vaisseau amiral.
Escadres
Comptant environ 20 à 60 navires lourds, ainsi que de leurs appareils de soutien et les chasseurs, l'Escadre de l'Ordre de Bataille Impérial en dit long sur le gouffre financier que représente la Marine Impériale, puisque à peine un siècle avant son existence, un tel regroupement de navires méritait encore le qualificatif de flotte dans l'ancien ordre de bataille républicain. Une Escadre impériale est toujours commandée par un amiral et représente en théorie la force la plus importante que l'on puisse déployer dans un seul système stellaire en dehors de circonstances exceptionnelles ou d'une campagne majeure.
Force Spatiale
Chargée de surveiller l'espace d'un système stellaire stratégique et de plusieurs systèmes proches, une telle force est placée sous le commandement d'un amiral qui porte le titre de commodore. La tâche d'une Force Spatiale n'est pas une sinécure, car elle doit souvent contrôler plusieurs centaines d'années-lumière d'espace dans les trois dimensions. En dehors des navires les plus lourds, l'essentiel des bâtiments ne possède pas d'accès à l'HoloNet impérial. Coordonner des navires en temps réel sur un tel volume d'espace demande donc des qualités de planificateur et de stratège élevées, car il faut à la fois organiser des patrouilles régulières, établir des points de contrôle fixe et maintenir en disponibilité opérationnelle un contingent d'appareils constamment en mouvement. Dans certains secteurs de la Bordure Extérieure, l'Empire doit se contenter d'une Force Spatiale pour un secteur entier, qui englobe parfois une zone qui représente largement de quoi occuper trois ou quatre Forces Spatiales.
Flotte Spatiale
Une Flotte Impériale compte au minimum quatre Forces Spatiales, dont une de Maintenance. Un tel déploiement représente un strict minimum de 160 navires de classe Aviso ou supérieure, et peut en compter jusqu'à 5 fois plus. Chaque Flotte se voit simplement attribuer une répartition d'Escadres spécialisées conforme à ce que le commandement estime approprié aux objectifs de la dite Flotte. Pour les stratèges impériaux, une Flotte est une "disponibilité opérationnelle sectorielle", c'est-à-dire que ses effectifs peuvent avoir à intervenir n'importe où dans l'espace du secteur ou ils sont affectés, pour des missions de nature et de durée très variables.
Les Grands Amiraux sont à la tête de ces Flottes, ce qui représentent une force de frappe à la fois immense et polyvalente, bien plus que les projets comme l'Etoile de la Mort.
Du temps de la République, l'HoloNet couvrait tous les mondes et permettait une communication instantanée d'un bout à l'autre de l'espace connu. Il suffisait d'habiter à proximité d'une des stations émettrices et surtout d'avoir assez d'argent pour payer les frais énormes engendrés par le fonctionnement et l'entretien du Réseau pour parler en direct à quelqu'un à l'autre bout de la galaxie. Peu de citoyens pouvaient se permettre ce genre de fantaisie mais les diplomates, les savants, les industriels et les militaires pouvaient ainsi échanger des informations sans délai.
Palpatine fit démanteler la majeure partie du plus vaste réseau de communication jamais conçu et les sommes d'argent ainsi dégagées servirent à financer sa machine de guerre. Ce qui restait de l'HoloNet fut placé sous le contrôle de l'Empereur, des Moffs et de la Marine bien que les puissantes familles nobles et les grandes corporations puissent occasionnellement y avoir accès. Ainsi, les armées impériales pouvaient coordonner leur action et savoir instantanément ce qui se passait partout dans l'Empire tandis que les citoyens devaient se contenter d'attendre les nouvelles apportées par la radio subspatiale dont les ondes mettent beaucoup de temps à traverser l'espace en comparaison des faisceaux instantanés de l'HoloNet. L'HoloRéseau Impérial permettait à l'Empire de conserver l'avantage des communications instantanées tout en facilitant la censure des informations. Les grandes corporations et certains gouvernements fidèles à Palpatine réussirent à construire des versions plus réduites de réseaux de communications instantanées mais aucun d'eux ne dépassa les frontières d'un Secteur et la plupart étaient d'accès aussi restreint que l'HoloNet Impérial. Par contre, s'il était pratiquement impossible pour un simple citoyen d'entrer en liaison avec le reste de la galaxie, il était quotidiennement bombardé par la propagande via l'HoloVision Impériale et autres médias galactiques qui fournissaient aux médias locaux la quasi-totalité des informations galactiques connues du public.
Au sein de la galaxie, il existe tant de races et de peuples différents qu’il est évident qu’une maladie mortelle pour un peuple ne le sera pas pour un autre. Il est d’autant plus facile pour les maladies de se propager qu’elles bénéficient des nombreux voyages à travers toute la galaxie, sans oublier les contaminations possibles par les convois, l’eau, la nourriture, voir les microbes passant par les filtres d’air des vaisseaux.
L'Institut Médical Galactique est chargé de recenser les découvertes réalisées par tous les organismes médicaux de la galaxie afin de limiter autant que faire se peut les risques en assurant la distribution la plus large possible d'informations vitales. De nombreuses universités et d'innombrables hôpitaux sont membres de l'IMG et contribuent à la mise à jour de ses gigantesques banques de données, ce qui leur donne également le droit d'y accéder sans restriction. Avec le démantèlement de la partie civile de l’HoloNet par l’Empire, seules les demandes les plus urgentes sont désormais instantanément transmises et la politique de ségrégation raciale impériale, souvent accompagnée de blocus planétaires, a amené de nombreux mondes à abandonner leur participation à l'IMG. Certaines rumeurs parlent d'infections désastreuses qui se seraient propagées à cause de cela.
Il va sans dire que les mentalités ont changés, y compris de la part de l’Empire lui-même, vis-à-vis de cette organisation, depuis la Grande Pandémie. Elle a retrouvé une place centrale, pour ne pas dire primordiale.
Avant que ne commencent les failles de Force, le seul Sith "officiel" présent dans la galaxie était Darth Vader, bras droit de l'Empereur. D'autres sensitifs à la Force, comme les Mains et les Inquisiteurs, travaillaient eux dans l'ombre.
Depuis, la plupart des Siths ont été intégrés dans l'Empire. Non sans mal. Le tout premier d'entre eux fut Darth Plagueis, l'un des premiers Siths arrivés par les failles et ensuite le premier à intégrer officiellement l'Empire Galactique. Il fut chargé d'un département de recehrche médicale. Mais par son comportement et ses expériences, il terrorisa l'armée et la marine, assez pour que plusieurs grands amiraux et moffs lui interdisent de se présenter sur leurs flottes ou leurs mondes. Il fut d'abord envoyé mener ses recherches sur Korriban. Par la suite, dans l'Espace Sauvage, quelques temps avant sa tristement célèbre pandémie.
Suite aux agissements de Darth Plagueis dans les rangs impériaux, bien avant la pandémie, les Siths sont vus par les soldats et responsables de l'Empire comme de dangereux psychopathes, incapables de réfléchir et/ou de travailler en bonne coopération avec les gens normaux. Le peur reste solidement ancrée dans les esprits et la confiance brisée entre chaque partie.
Pour pallier à cette difficulté, l'Empereur travaille à l'intégration plus en douceur des Siths désormais affiliés à son Empire, afin qu'ils travaillent en bonne coopération avec les soldats ordinaires. Il demeure seul maître à bord, il n'est pas question du moindre Ordre Sith officiel nouvellement créé. A la fois car l'époque ne peut guère s'y prêter et parce qu'il serait idiot de le faire dans un tel contexte.