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La patience est une vertu

 :: Bordure Intérieure :: Intérieur Nord :: Obroa-Skai
Jeu 17 Mar 2022 - 8:17
• Lieu : Bordure Intérieure, Planète Obroa-skai
• Difficulté : Facile
• Participants : Shira Brie & Dinht Roven
• Méthode : Chemins

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Le temps était plutôt maussade, un peu comme l’humeur générale de cette ville depuis un an. Depuis la pandémie, à vrai dire. Le directeur du Centre Gouvernemental de Recherches avait toujours été très fier que leur planète soit reconnue, au niveau galactique, pour ses centres médicaux, ses hôpitaux, ses immenses centres de recherches et ses bibliothèques ! Mais depuis la pandémie, ce n’était plus pareil… Beaucoup de leurs travaux avaient commencé à effrayer les populations et pour couronner le tout, certains pensaient même qu’ils étaient en partie responsables de la création de ce virus pandémique.

Et encore, ce n’était pas le pire… Posté dehors à fumer, il attendait impatiemment ses contacts, censés le rejoindre au plus tôt pour régler une affaire douteuse. Ils étaient en retard ! Ce n’est que vingt minutes plus tard qu’il vit enfin à proximité deux personnes ressemblant à la description faite. Aussitôt, il se dirigea droit vers eux et les interpella d’un signe de main.

"Vous voilà enfin ! Je vous attends tous les deux depuis presque deux heures. Suivez-moi, vite, il y a du travail. J’espère que vous pourrez régler cette affaire rapidement, votre patron m’a assuré que vous étiez bon dans ce domaine. Venez, venez, pressons-nous. Nous avons du matériel à mettre à votre disposition. Comment avez-vous bouclée le cas précédent sur Coruscant ?"

~~~~~~~~~~~

Trois chemins s’ouvrent à vous :

– Suivre tranquillement cet homme et répondre à sa première interrogation sans perdre directement votre crédibilité…
– Révéler que vous n’êtes pas ceux qu’ils attendent et trouver un autre moyen de savoir ce qui se trame dans cette ville. Tous les prochains jets de dé seront alors frappés d’un malus de un.
– Jouer la carte « agente impériale et chasseur de prime », en décidant de révéler ce que vous êtes et l’accompagner en le menaçant, pour qu’il vous révèle ce qui se passe. A vos risques et périls pour la suite des opérations.

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Dim 20 Mar 2022 - 10:36
C’était un lieu parfait pour y établir un refuge, une planque digne de ce nom dans la poursuite de Skywalker. La planète se trouvait à la croisée des chemins, à proximité d’une des grandes routes hyperspatiales reliant les territoires reculés de la galaxie, à son extracentre bouillant. Il aurait été d’autant plus magnifique, si la météo y était agréable, et la populace moins ennuyeuse. D’une certaine façon, Coruscant lui manquait déjà. Son hyperactivité, ses fêtes et célébrations, son âme… Tant de choses que la jeune rouquine n’avait pas trouvé, en s’établissant ici, seule, il y a de ça quelques jours. C’était comme si certains, dehors dans la rue, attendait patiemment la mort, ou elle ne savait quoi d’autres. Ils lui semblaient manquer d’un entrain nécessaire à faire vivre cette société, pourtant réputé pour sa culture, et son intelligence. On dirait, désormais, qu’ils avaient peur de leurs propres connaissances, de leur propre mode de vie. Il suffisait de marcher dans la rue, ou de prendre les transports publics, pour se rendre compte de l’ambiance morose qui régnait sur ce monde, ou à défaut, dans sa grande capitale.

C’était ce manque d’enthousiasme, et de vie, qui poussait aujourd’hui Shira à reprendre ses recherches, en sachant qu’elle aurait toujours un point de chute, plus tard, sur ce monde. Rejoindre l’astroport sans attirer de trop l’attention était la première étape, simplement vêtue pour passer plus ou moins inaperçue parmi les locaux. Puis, une fois là-bas, passer par la garnison impériale locale pour récupérer son appareil. Il n’y avait là rien de compliqué, la chose étant même assez routinière pour quelqu’un de formée à l’art de la dissimulation depuis son adolescence. Une simple capuche claire sur la tête, et drapée dans une pélerine similaire, Shira avait pris les transports en communs dans la direction de la périphérie de la capitale, là où l’astroport partageait le terrain avec une partie de ses centres de recherches, ainsi que ses archives. Les trains urbains étant rapide, et la capitale d’une taille plutôt modeste, le voyage ne dura pas longtemps.

La pluie fine et légère se mit à retomber sur son visage en sortant dans les rues, puis la grande avenue qui serpentait au milieu des centres de recherches jusqu’à l’astroport. Shira s’arrêta un moment, pour contempler une dernière fois l’architecture assez atypique des lieux, combinant un design plutôt modulaire et pragmatique, avec des angles et des courbes plus artistiques. C’est en laissant son attention redescendre vers la rue, et les quelques passants assez courageux pour sortir sous la pluie qu’elle eut une poussée d’adrénaline. Ses prunelles émeraudes vinrent se fixer sur le corps de l’un d’entre eux, à la carrure imposante, et au visage paré d’un masque blanc atypique qu’il était difficile pour elle de ne pas reconnaître, tant elle avait pu le contempler de près. La jeune rousse se dépêcha de traverse l’avenue de son côté, en faisant attention de ne pas se faire renverser par un speeder, l’espionne en elle se demandant ce qu’il pouvait bien faire ici, tandis que la Main se questionnait quand aux compétences du BRI, et de l’Inquisitorius, qui aurait déjà dû s’occuper de son cas, après qu’elle a eu identifié, et marqué.

Shira soupira à cette pensée, fatiguée de devoir visiblement encore tout faire elle-même. Une part d’elle avait envie de juste laisser passer sans rien faire, pour mieux se concentrer sur sa mission principale, mais l’impériale qui régnait en maitre au cœur de son âme ne pouvait laisser cet affront sans réponse. Elle devait faire son devoir. Elle devait faire respecter l’Ordre et la Sécurité, si chère à l’Empire, et son Empereur. Aussi pressa-t-elle le pas, poussant des épaules les quelques passants. Elle ne fit pas appel à la Force tout de suite, désireuse de se montrer aussi discrète que possible avant de se dévoiler clairement. Il y avait de toute façon trop de monde pour dégainer un sabre-laser ou agir avec tout autant de légèreté.

Elle arriva derrière lui avec une grâce presque féline, et posa une main ferme sur l’épaule du grand gaillard, qui dépassait facile sa petite taille.

« Hé, vous auriez deux minutes ? » lui lança-t-elle, avant de faire un ou deux pas en arrière, par méfiance bien sûr, et pour sortir de la zone de confort du rouquin. Comment s’appelait-il, déjà… « Dinht, c’est bien ça ? Dinht Roven ? »

Elle n’avait pas besoin d’une confirmation, simplement d’attirer son attention, si possible sans l’appeler par sa numérotation d’esclave, qu’il ne devait sans doute plus utiliser, s’il n’était pas trop bête… Piquer son intérêt à vif, l’emmener dans un endroit où ils pourraient être seuls, et ensuite passer à l’action. Le neutraliser, l’embarquer à l’astroport, et le livrer à…

« Vous voilà enfin ! Je vous attends tous les deux depuis presque deux heures. Suivez-moi, vite, il y a du travail. » Shira se raidit soudainement en entendant la personne l’interpeller, avant de reporter son attention sur lui, quelque peu hagarde. C’est qu’il venait de la prendre au dépourvu, celui-là ! « J’espère que vous pourrez régler cette affaire rapidement, votre patron m’a assuré que vous étiez bon dans ce domaine. Venez, venez, pressons-nous. Nous avons du matériel à mettre à votre disposition. »

Elle jeta un regard intrigué vers l’autre rouquin, pour tenter d’y voir une réaction, ou une indication de sa part. Était-ce un coup monté de sa part ? L’avait-il vu ou sentit approcher ? Pire, l’avait-il reconnue, elle ? Non… Non il était clair qu’il semblait tout aussi désemparé qu’elle. Tout cela était imprévu, oui, ça devait l’être ! Shira cligna des yeux, et jeta un vif coup d’œil autour d’eux. Elle devait se ressaisir, cette situation pourrait jouer en sa faveur. A condition que le rouquin joue aussi le jeu… Elle lui donna donc un coup de coude, assez fort d’ailleurs, pour le tirer de sa rêverie, avant de l’attraper par le poignet, pour lui faire comprendre qu’il valait mieux suivre l’homme sans faire d’histoire. Il allait le faire, pas vrai ?

« Comment avez-vous bouclé le cas précédent sur Coruscant ? »

« Je… » La rousse se racla la gorge, avant de donner un nouveau coup de coude, plus discret celui-ci, au rouquin. « Nous n’avons pas l’habitude de révéler ce genre d’informations confidentielles. Cela ruinerait notre réputation. »


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PS : Vu avec Dinht, on part sur le choix n°1 : Suivre tranquillement cet homme et répondre à sa première interrogation sans perdre directement votre crédibilité…

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La patience est une vertu Shira-Mara


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#C4370B


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Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure.
Mais cela ne changera rien.
Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
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Darth Makila
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Darth Makila
Jeu 31 Mar 2022 - 17:45
La patience est une vertuft. Shira Brie

Il a passé assez de temps chez les revanites pour prendre une décision définitif seul. Ce n'est pas a première fois qu'il part ainsi du QG, la dernière fois, il a eu affaire à une expérience étrange. Sa rencontre avec Bogan et témoin de sa mort par une vision, après s'être fait attaqué par une créature emplie de côté obscur. Cette même chose à qui a fini par engloutir à elle seule la planète. Ses pensées sont restées sur cet événement et il conclut que le côté obscur n'est peut-être pas si puissant et dangereux qu'il le pensait. Si ça avait été le cas alors pourquoi est-ce qu'il a réussi à résister à cette créature et pas le côté obscur en personne ? C'est donc dans cette optique qu'il ne craint plus de régler son problème lui-même. Car ce qui le retenait jusqu'à présent, c'est la peur de sombrer dans le côté obscur par cette action poussé par un simple désir de vengeance. D'en finir une bonne fois pour toutes et idéalement libérer les esclaves qu'il n'a pas pu emmener avec lui lors de sa fuite. Il laisse alors un message a son maître Revan afin de ne pas le déranger et s'en va sans prévenir personne d'autre. Il est temps pour lui que la famille Stien cesse leur recherche à son égard par les primes sur sa tête, et cesse d'acheter et marqué des personnes innocentes. Personne ne mérite de devenir un esclave, absolument personne. Et encore moins de se faire marqué au fer rouge tel du bétail.

Dinht est donc partie sur le même vaisseau que la dernière fois qu'il était sur Espolia. Il voyage de planète en planète à la recherche d'information sur sa propre prime et la famille Stien. Ils sont bien plus divisés et donc étendue depuis qu'il a tué celui qui se faisait appeler son propriétaire. Le jeune revanite a pourtant l'intention de frapper en un coup pour enfin se débarrasser de cette charge qui se pèse sur son dos et qui risque d'en pâtir à sa nouvelle famille. Il commence à accepter peu à peu l'idée de faire partie d'un groupe. Bien qu'il ne parvient pas à s'entendre avec tous, sans vouloir citer qui que ce soit. Il a tout de même fini par constater qu'avec eux, il ne lui est rien arrivé de grave pendant un bon moment. Et peu à peu ça le met en confiance. Peut-être qu'après qu'il ait enfin accompli son but, il s'ouvrira un peu plus et tentera de connaître un peu mieux tous les membres de la faction ?

Il finit par atterrir à Obroa-Skai pour suivre la piste d'un chasseur de primes qui aurait celons ses sources rencontrer le membre de la famille Stien qui rend actif la prime sur sa tête. Un élément clef pour savoir où frapper et attirer les autres membres de la famille. Les avoirs tous en un seul coup, frapper fort, mettre enfin fin à toute cette histoire. Il ne pourra pas vivre convenablement s'il ne peut pas clore une bonne fois pour toutes ce chapitre. Une fois qu'il a garé son vaisseau à un lieu spur, il enfile sa cape avec la capuche et se fond dans la foule à la recherche d'une cantina. La cantina est une mine d'information, on reste dans un coin, on tend l’oreille et le tour est joué. L'alcool rend bavard, et qui sait, maintenant qu'il a pu un peu plus aiguiser sa maîtrise de la force, il va peut-être pouvoir l'utiliser un peu plus sûrement qu'autrefois.

C'est au moment où il arrivait bientôt à cette cantina qu'on lui saisie l'épaule. Son sang se glace, car malgré sa vigilance et désir de discrétion il n'a pas sentie cette personne arriver. Crispé et prêt à attaquer, il se retourne et voit une jeune femme petite par rapport à lui rousse et qui étrangement avait l'air... Tout aussi méfiante que lui vu comment elle s'écarte. Derrière son masque, il hausse les sourcils et se crispe de nouveau lorsqu'elle prononce son nom. Dinht ouvre la bouche pour prendre la parole, mais il fut coupé net par un total inconnu qui a l'air de les prendre pour des personnes qu'ils ne sont pas. Sourcils froncés, il fixe l'inconnue et jette un œil sur son interlocutrice pensant au début que c'était quelqu'un qu'elle connaissait peut-être. Mais non, non elle n'a pas l'air de le connaître, elle a l'air tout aussi perturbé que lui. Toujours aussi méfiant, sous sa cape, il saisit discrètement sa vibrolame.

Il ne savait pas quoi faire sur le coup, mais une chose est sûr, c'est qu'il veut savoir en quoi cette jeune femme le connaît et pas lui. Alors quand il reçoit le coup de coude et qu'elle décide de prendre sa main pour jouer se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas, il décide d'en faire autant. Il suit donc la jeune femme et tente d'improviser un rôle dont il n'a aucune idée de ce qu'il est censé être et juge pour le coup qu'il est plus sage de la laisser faire jusqu'à ce qu'il reçoive un énième coup de coude. Mais elle voulait qu'il dise quoi au juste ? Elle s'en sort très bien ! Il se contente alors d'ajouter d'un air dur et agacé.

« Vous devriez le savoir pourtant que divulguer nos méthodes en public ruinerais potentiellement tout effet de surprise pour les affaires qui précéderons. »

Profitant de sa grande taille, il fixe l'inconnue et serre légèrement son emprise à la main de la jeune femme histoire de bien faire comprendre qu'il jouera le jeu. Ce n'est pour le moment que de cette manière qu'il voit la possibilité d'en savoir plus sur elle. S'il faut, c'est elle la chasseuse de primes qu'il recherche.


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Ven 1 Avr 2022 - 11:44
Le directeur soupira un peu, après votre réponse, puis vous répond d’un ton légèrement blasé que l’effet de surprise n’avait vraiment rien à voir là-dedans et qu’ils n’avaient pas besoin de trop en faire, ils n’appartenaient pas au BSI, après tout ! Mais il n’est pas en colère ou soupçonneux, plutôt très lassé et inquiet, en plus d’être pressé.

"De plus, je vous rappelle que le Conseil attend toujours votre rapport, nous devons tous agir vite, avant que le problème ne devienne trop grave ! Votre agence est assermentée par l’Empire, tout le monde exige un peu plus de sérieux. Vous savez bien que le BSI n’attend qu’une seule occasion pour reprendre le dossier en mains. Nous aimerions une solution moins abrupte, de notre côté, le BSI peut parfois être trop direct."

Il vous emmène tout droit dans des souterrains. Des salles et couloirs blancs, très propres, quelques salles de recherche, visiblement. Puis il pousse des doubles-portes en fer, révélant cette fois une morgue. Puis, sur une des tables d’examens, il soulève un corps caché sous un drap.

"Et voilà. Nous sommes certains que c’est de nouveau la Secte qui a tenté son coup. Je vous laisse l’examiner, tout le matériel ici est à votre disposition. Les blouses, masques et le reste sont juste là. Appelez-moi si vous avez besoin de quoi que ce soit."

Il vous laisse aussitôt en paix, dans la morgue, avec le cadavre devant vous. Ce dernier est couvert de blessures étranges et porte, sur le front et marqué au fer rouge, un signe en forme de y.

Trois chemins s’ouvrent à vous :

– Tenter un véritable examen de ce corps, voire une autopsie, pour découvrir ce qui lui est arrivé, les causes de la mort et par quoi ont été dues ces blessures. Jetez un dé de combat, sans bonus, et attendez les instructions.
– Tenter d’en apprendre plus dans les systèmes informatiques, avec l’ordinateur à disposition. Jetez un dé de combat, sans bonus, et attendez les instructions.
– Vous barrer de là, maintenant que le directeur est parti, en tentant de ne pas vous faire repérer. Jetez un dé de combat, sans bonus, et attendez les instructions.

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Lun 18 Avr 2022 - 14:11
Bon. Le rouquin ne semblait pas faire d’histoire. Voilà qui était un bon début. Il ne s’était pas enfuit, ne l’avait pas agressé non plus. Et puis il n’avait pas pris le contrepied de ses propos vis-à-vis de cet inconnu qui s’était adressé à eux, ce qui évita de rendre la situation particulièrement malaisante, pour ne pas dire tendue. A vrai dire, l’espionne ignorait dans quoi elle se lançait, ou pourquoi elle avait seulement joué le jeu pour commencer. Peut-être était-ce sa curiosité maladive, ou son intuition. Ce ne pouvait pas vraiment être la possibilité de s’occuper du cas du rouquin, car rien ne garantissait qu’elle en aurait l’opportunité, désormais. Shira regarda l’homme soupirer, et préféra se concentrer sur l’analyse de son comportement pour ne pas se focaliser sur la pression exercée sur sa main par sa cible, particulièrement inattendue, et qui réveillait en elle un besoin soudain de le repousser violemment. La rousse, quand elle n’était pas l’instigatrice, détestait ce genre de contact forcé. Elle ressentait immédiatement un danger, un besoin de se détacher, et de répliquer avec force pour se mettre dans une position plus favorable. Elle soupira donc, profondément, pour éviter de se raidir tout d’un coup.

En fait, elle cessa d’y penser plutôt rapidement, dès lors que l’homme s’adressa à eux en donnant des détails particulièrement croustillants. D’abord, que l’agence pour laquelle ils étaient censés travailler était assermentée par l’Empire. Shira pourrait donc, plus tard et si besoin, se renseigner assez facilement en faisant une recherche dans les bases de données impériales. Bien sûr, il faudrait détourner l’attention du rouquin, mais vu comme elle l’avait embarqué sans difficulté dans cette histoire, ce ne devrait pas être très compliqué. Puis lorsqu’il parla du BSI et de sa volonté de reprendre en main cette affaire dont elle ignorait encore tout, Shira dû se réfréner de sourire. Au final, il se pourrait bien qu’elle parvienne à faire d’une pierre, deux coups, même si elle n’appréciait pas vraiment leur travail. Qui sait, peut-être que le BRI se révèlerait intéresser de leur mettre des bâtons dans les roues, histoire de les enfoncer un peu plus au fond du trou dans lequel le BSI s’était lui-même jeté en ne prenant pas soin de mieux surveiller ses agents.

Secouant un peu sa main pour finalement chasser sans violence celle du rouquin, la jeune espionne commença à observer autour d’elle, maintenant que l’homme les guidaient à l’intérieur, et directement vers les souterrains. Le complexe ressemblait de plus en plus à un centre de recherche médical, et une fois dans les profondeurs, l’impression se mua en certitudes. L’air se faisait plus aseptisé, et son nez commençait à picoter. Le problème, était que ses connaissances dans ce domaine n’étaient pas exceptionnelles. S’il commençait à poser des questions techniques, elle n’était pas certaine de pouvoir y répondre, ce qui réduirait sa crédibilité à néant. En revanche, il y avait de moins en moins de monde dans les couloirs, ce qui pourrait s’avérer utile par la suite si elle devait se connecter à l’Holonet impérial, ou si elle devait prendre des mesures concernant le rouquin.

Ils arrivèrent finalement devant une double porte en fer, que l’homme poussa pour les faire entrer dans ce qui n’était rien d’autre qu’une morgue. Shira ferma les yeux pour retenir un petit haut le cœur. Si elle avait su, elle aurait pris de quoi masquer l’odeur particulière qui y régnait. Elle poussa un nouveau soupir, plus profond, avant d’approcher de la table d’examen, et détourna presque aussitôt le regard en découvrant l’état dans lequel était le cadavre allongé dessus. Elle releva ensuite la tête vers l’homme, qui leur expliqua ce qu’il savait, ou pensait savoir. Puis elle le regarda s’éclipser, avant de se tourner vers le rouquin.

« Qu’est-ce que c’était, ça ?! Vous étiez au courant de toute cette affaire ? Cette « Secte », ça vous dit quelque chose ? » lança-t-elle à son intention, à voix basse, déroulant un jeu qu’elle venait d’improviser.

Elle savait parfaitement qu’il en ignorait sans doute autant qu’elle. Elle avait vu sa surprise, lorsque l’homme les avaient interpellés, mais il était plu simple de jeter la faute sur lui, en espérant que ça le surprenne, et le perturbe, pour que lui-même, ne pose pas trop de questions à son sujet. Shira laissa son regard tomber vers le cadavre un instant, en prenant de la distance en espérant que l’odeur nauséabonde qui s’en échappait soit moins forte. La rousse n’avait jamais entendu parler de cette Secte auparavant, et savoir que le BSI voulait s’impliquer signifiait que c’était peut-être quelque chose d’assez important. Neutraliser la cible là, maintenant, ne règlerait rien. Il faudrait ensuite le trainer dehors sans se faire remarquer, chose impossible. Il allait falloir jouer le jeu de ces gens un temps, pour sortir d’ici tout en tentant d’en apprendre plus sur eux, et cette affaire. C’était la seule solution, pour le moment. Elle poussa un soupir, et s’éloigna vers les blouses.

« On est sensé faire l’autopsie de ce gars, je crois. Sinon ils ne nous auraient pas amené ici. Il y a peut-être des caméras, alors il faut jouer le jeu. Pour le moment. Vous vous y connaissez ? » Elle commença à enfiler une blouse, comme si de rien était. Jouer la comédie, faire semblant, elle savait faire. Ouvrir un gars en deux, aussi, d’une certaine façon. Mais analyser les organes et les tissus, beaucoup moins. « Faites comme moi. On va commencer par l’ausculter. Et si vous vous sentez d’attaque, je vous laisserais l’ouvrir. C’est hors de mon champ de compétences. » Doucement, elle ramena ses cheveux en un chignon soigné, derrière la tête, pour éviter qu’ils ne tombent, avant de prendre un masque et de le porter à son visage, après avoir glissé dans ses narines de quoi chasser la puanteur. Finalement, elle revînt, avec une paire de gants qu’elle enfila devant le cadavre.

Là, elle commença à jeter un regard plus attentif au corps allongé sur la table d’examen. Il était presque entièrement recouvert de marques profondes, et de ce qui ressemblait le plus à des morsures, bien qu’étranges. Doucement, Shira se décala, pour laisser de la place au rouquin, en lui faisant comprendre de s’occuper de l’autre côté. La plupart des morsures étaient dispersées sur le torse de la victime, ainsi que le dessus des jambes et ses épaules, comme si la victime avait été à terre au préalable. Ou contre un mur, si jamais la chose qui avait fait c’était assez grande, ou grosse. Il était difficile de penser que des hommes aient pu faire cela, à moins d’être cannibales. Shira penchait donc plutôt pour des animaux, peut-être menés et dressés par des être humanoïdes. Cela n’expliquait pas, cependant, l’origine du liquide verdâtre qui s’échappait de nombreuses plaies, et qui était à la source de l’odeur nauséabonde qui emplissait la pièce. Au fur et à mesure, elle fit part de ses observations au rouquin, ayant mis de côté l’objectif initial qu’elle s’était fixée en le croisant dehors. Pour revenir au corps, il y avait aussi de grosses boursoufflures à certains endroits, comme si quelque chose s’y était enfoui, ou si ce liquide avait provoqué une réaction de certains organes. Bien sûr, c’était impossible à dire sans mener une autopsie, et une partie d’elle, au fond, n’avait pas envie de le découvrir. Elle récupéra un ustensile sur un chariot à côté, et appuya très légèrement sur l’une des boursoufflures, en gardant ses distances, pour voir si c’était ferme ou, si au contraire, il s’agissait de poches contenant le liquide verdâtre.

« J’ignore ce qui a fait ça, mais ça ne doit pas être beau à voir. C’est comme si on lui avait injecté quelque chose, en plus de le déchiqueter de la sorte… Ce n’est pas étonnant que les impériaux, et le BSI, veuillent se saisir de cette affaire… »

Elle se recula à nouveau, et jeta un regard sur le masque du rouquin, avant de glisser sur le front de la victime.

« Une idée, pour cette marque sur le front ? »



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Choix n°1 : Tenter un véritable examen de ce corps, voire une autopsie, pour découvrir ce qui lui est arrivé, les causes de la mort et par quoi ont été dues ces blessures. Jetez un dé de combat, sans bonus, et attendez les instructions.

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Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure.
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Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
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Mer 14 Sep 2022 - 19:42
La patience est une vertuft. Shira Brie

Il avait été pris de pulsion de suivre la jeune femme. Sa quête de vouloir savoir en quoi elle connaît son nom et ce qu'elle lui veut par bien plus loin que ce qu'il pensait. Il ne dit rien de plus et suit l'homme écoutant attentivement son baratin en cas qu'il puisse l'utiliser pour se sortir d'une mauvaise passe. S’étant permis un contact par la main afin d'être plus crédible, il ne met absolument aucune résistant lorsqu'elle secoue la main pour se défaire de lui. Bien trop concentré à essayer de comprendre dans quoi il s'est embarqué. Il comprend dans quel genre de bâtiment ils se trouvent, mais peine encore à comprendre. Il a erré toute sa vie pour fuir encore et encore et il est possible que ça lui ait empêché de se renseigner sur certaines choses. De plus, il ne lui est jamais venu à l'esprit de se renseigner quand il était au quartier général des revanite. Lui qui avait autrefois tant l'habitude de se renseigner encore et encore à l'aide de livre lorsqu'il était jeune jedi. Il ne décroche pas un mot pendant tout le trajet, ne réagit pas tellement à l'odeur environnant. Ses instincts de fuite restent encore ancrés en lui, ne se préoccupant que de repérer les sorties et de tout ce qui pourrait lui servir d'arme si jamais il doit fuir. L'odeur de la mort ne me fait même pas grimacer, comme s'il en était imprégné, comme s'il en avait tristement l'habitude.

Cependant, un détail le frappe, le fige, lui met un haut-le-cœur qui n'a aucun rapport avec l'état général du corps. Non, c'est la marque au fer rouge. Un flash de son passé rend soudainement son œil douloureux. Il serre les dents et tente de ne rien montrer de tout cela, retenant sa main de bouger vers cet œil meurtri à jamais. La famille Stein, cette maudite famille qui l'a acheté et marqué au fer rouge. Il a eu connaissance qu'ils étaient les seuls à marqué leur esclave de cette manière barbare. Cependant, ici, ce n’était pas un nombre suivi d'une lettre comme lui, mais une simple lettre. Et ça lui suffit pour les relier de suite à eux, mais aussi à le convaincre qu'il n'est pas forcément lié à cette famille. Il reste totalement stoïque jusqu'au départ de leur interlocuteur. Il n'avait pas dit un seul mot depuis qu'il les a emmenés ici. C'est la jeune femme qui ouvre la parole, il ne comprenait pas tellement en quoi il serait au courant de quoi que ce soit sur cette affaire. Et ne la connaissant pas, il décide de se passer de lui expliquer la similitude qu'il a remarquée. C'est pour celui qu'il se contente d'un simple...

« Non. »

Une réponse globale pour toutes ses questions. Comme habitué à voir des horreur, il fixe le cadavre et tente de comprendre ce qui a bien pu le mettre dans un état pareil. On dirait qu'il a été attaqué par une bête et qu'il est mort de ses blessures. La présence de ses hématomes lui en donne une hypothèse, on ne peut pas être marqué quand le corps n'est plus en vie. Les boursouflures et le liquide vert l'intrigue est-ce que ces deux choses sont liées ? Dinht tente de se remémorer quelques bouquins qu'il avait lus au temple jedi qui pourrait l'aider. Et il constate rapidement qu'il ne pouvait avoir des certitudes sur la cause de sa mort. Il regarde celle qui l'accompagne d'un coin de l’œil et répond à sa seconde acclamation tout en analysant le corps.

« Mh... »

Mais pour quoi faire au final ? Cette histoire ne l’intéresse pas plus que ça. Sa seule préoccupation et ce marquage au fer rouge et surtout comment se sortir d'ici. Je lâche un bref soupir et s'attarde sur la marque au fer rouge. Bien que ce ne sont pas les même signe, il tente de trouver d'autre possible similitude et idéalement essayer de deviner l'ancienneté de celle-ci. Sans doute dû à son attardement, on lui demande si la marque lui dit quelque chose. Sans aucune hésitation, il mentit alors, ne lui faisant absolument pas confiance.

« Non. Ça ne me dit rien.  »

Il se relève et regarde autour de lui afin de voir s'il y a des caméras ou alors des micros dans la morgue. Il voulait savoir en quoi elle connaissait son nom et ce qu'elle lui voulait. Mais il refusait de prendre le risque de se faire prendre et de découvrir ce qui pourrait leur arriver. Il regrette très vite de s'être embarqué dans cette histoire. Or, il ne préfère pas ruminer, le revanite se contente d'assumer et de gérer la situation. Dinht commence alors à prendre une blouse qu'il enfile puis des gants et cherche les outils pour faire une autopsie, ou du moins essayer par ce qu'il se souvient via de simples bouquins.

« Vous pouvez aller sur l'ordinateur ? Histoire d'avoir les détails de toute cette histoire. »

Le masque l'aide grandement à prendre un air naturel, mais il redoute sincèrement de se faire prendre et de ne pas être capable à tromper cette étrange organisation. Tout en agissant, il réfléchit à un moyen de se sortir de cette situation. Mais pour le moment, il ne voit pas comment. 



Lancé de dés :
Dinht va-t'il confier ce qu'il en pense à sa partenaire de fortune?
Résultat : échec
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Mer 21 Sep 2022 - 11:17
Le scalpel que vous avez doucement enfoncé contre la boursouflure laisse échapper un liquide verdâtre très épais et des plus malodorants, laissant répandre dans la pièce une odeur insoutenable. Aussitôt, des ventilateurs et aérateurs d’air se mettent en marche automatiquement, aidant à enlever l’odeur et vous apportant un air plus respirable.

La fouille de l’ordinateur ne fournit pas grand-chose, si ce n’est rien… Il contient les données personnelles recueillies sur le défunt, une fiche complète avec son identité, le lieu de sa disparition et celui où il a a été retrouvé dans cet état, tous deux sur cette même planète, son âge et son ancien lieu de vie. Vous avez ensuite accès au dossier médical de votre sujet mais rien de plus. L’ordinateur est crypté et en essayant d’accéder à autre chose, vous prendrez le risque de déclencher une alarme ou pire encore.

Au même moment, un autre homme entre dans la morgue. Un humain, assez grand, lui aussi habillé d’une longue blouse, d’un masque chirurgical, de gants… Il vous salue on ne peut plus formellement, tous les deux, puis lance un regard étonné vers le liquide vert répandu sur la table d’opérations.

"Bien, monsieur, madame, pardonnez mon retard. Je me nomme Lerd Fhaqua, je suis le médecin légiste responsable de cet endroit. Notre collègue du centre de Coruscant a chaudement recommandé votre agence, il m’a assuré que vous aviez réussi à démanteler un des laboratoires clandestins de cette Secte. Il doit en exister d’autre et probablement un ici. Très bien, que pensez-vous de ce sujet ? Nous pensons que cette marque, sur son front indique le secteur géographique lié à cet individu. A moins que ça ne soit une manière de le classifier, pour ces barbares. Qu’en pensez-vous ? Avez-vous une idée de pourquoi ces expériences sont faites ?"

Tout en attendant votre réponse, il s’empare lui aussi d’instruments pour commencer à prélever, efficacement et avec professionnalisme, des échantillons des différents fluides.

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Deux chemins s’ouvrent à vous :
– Tenter de sortir une excuse crédible pour quitter un moment la pièce. Vous pourrez ensuite vous enfuir ou partir à l’exploration du bâtiment. Jetez un dé de combat, bonus autorisé. D’un à dix, vous réussissez, de onze à vingt, vous échouez et l’homme devient soupçonneux.
– Rester et essayer d’en apprendre plus, en jouant la comédie et vous efforçant d’être crédibles.

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Mar 18 Oct 2022 - 10:40
L’absence de réponse de son acolyte forcé du jour n’allait pas beaucoup l’aider. Si lui-même ne faisait aucun effort pour les sortir de cette situation dans laquelle ils s’étaient enfoncés sans vraiment y réfléchir, elle ne voyait pas trop ce qu’elle allait pouvoir faire de plus sans risquer de dévoiler sa propre nature. D’un autre côté, que pouvait-elle vraiment attendre de lui, sur ce point ? La manière dont elle l’avait défait la première fois, sans vraiment trop d’efforts, aurait peut-être dû lui mettre la puce à l’oreille. Bref, sans rancunes, elle n’avait pas fait beaucoup plus d’efforts non plus. Si le corps n’avait pas beaucoup d’indices à fournir pour quelqu’un qui ne connaissait pas grand-chose à ce genre de sciences, l’ordinateur présent dans la pièce n’avait pas beaucoup à offrir de plus. Du moins, pour le commun des mortels. Il lui faudrait beaucoup de temps pour accéder aux informations chiffrées. Or celui-ci allait leur manquer. Cependant, les informations libres d’accès étaient déjà suffisantes à elles seules pour dessiner le début d’un schéma mental.

Le dossier médical de la victime n’indiquait aucune pathologie susceptible de provoquer une telle chose. La rousse excluait donc toute origine préalable à la disparition. Ce qui lui était arrivé ; plutôt ce qui lui avait été fait l’avait avait été réalisé plus tard.  Le lieu de disparition en lui-même n’était pas proche de celui de sa découverte, même s’ils se trouvaient bien sur la même planète, ce qui signifiait la présence d’une logistique planétaire, si ce n’est interplanétaire. C’était une certitude, en réalité, vu que le personnel que ce centre avait fait demander avait déjà eu à faire à un cas identique sur un autre monde. Elle doutait cependant que cette chose ait pu faire le voyage d’un monde à l’autre incognito à bord d’un transport commercial. Soit quelqu’un l’avait transporté ainsi d’une planète à l’autre, soit il avait été… modifié quelque part, ici, sur cette planète. La deuxième solution lui semblait plus plausible, diversifier les lieux d’actions permettaient une meilleure redondance, la conservation du savoir et de l’activité en cas de découverte d’un de ces laboratoires que le personnel de cette « agence » avait soi-disant démantelé quelque part ailleurs.

Finalement, cette affaire commençait à fortement ressembler à un dossier dont le BSI devrait effectivement se charger. Le fait qu’il ne se soit toujours pas saisi du dossier démontrait une fois de plus leur incompétence sur ces sujets, ou bien la volonté de certains en son sein de privilégier la stabilité à l’ordre en fermant les yeux sur des dossiers qui pourraient déranger l’ordre des choses dans leurs services ? Ce ne serait pas la première fois que certains seraient freinés par d'autres. Cela avait le mérite de fonctionner un temps, jusqu’à ce que ce qui a été longtemps ignoré finisse par surgir de l’ombre pour venir balayer l’ensemble. Un peu comme l’apparition de cette saleté de Rébellion, finalement… Bon sang, qu’est-ce qu’elle détestait déjà le BSI pour ce qu’il lui avait fait subir, voilà que son attitude à leur égard n’allait pas s’arranger…

Sa réflexion silencieuse fut interrompue par l’approche puis l’apparition d’un nouveau membre du personnel de l’Institut. Un médecin, facilement reconnaissable par la tenue qu’il portait. Shira le salua de loin, les deux mains reposant doucement derrière elle sur le bureau où était installé l’ordinateur. Elle jeta ensuite un regard vers Dinht, pour voir s’il avait quelque chose à dire, avant d’écouter les propos du légiste.

« Bien, monsieur, madame, pardonnez mon retard. Je me nomme Lerd Fhaqua, je suis le médecin légiste responsable de cet endroit. Notre collègue du centre de Coruscant a chaudement recommandé votre agence, il m’a assuré que vous aviez réussi à démanteler un des laboratoires clandestins de cette Secte. Il doit en exister d’autre et probablement un ici. Très bien, que pensez-vous de ce sujet ? Nous pensons que cette marque, sur son front indique le secteur géographique lié à cet individu. A moins que ça ne soit une manière de le classifier, pour ces barbares. Qu’en pensez-vous ? Avez-vous une idée de pourquoi ces expériences sont faites ? »

Voilà qu’il corroborait ses premières hypothèses. C’était une bonne chose. Elle s’offrirait peut-être le luxe de pouvoir débarquer au BSI pour mettre au clair leur incompétence plus tard. Tout comme elle se renseignerait plus sur cette « Agence » quand elle le pourrait. Pour le moment, elle avait plutôt envie de comprendre pourquoi des gens s’amusaient à faire des expériences comme celles-ci. Et surtout, dans quelle finalité.

Elle s’approcha à nouveau doucement de la table d’autopsie, son regard glissant un instant sur le visage mutilé de la victime. Puis vers Dinht. S’il avait quelque chose à dire, qu’il le fasse. Pour sa part, il était temps de jouer la comédie. Avec un peu plus conviction.

« Nous avions également remarqué ce genre de marques lors de notre précédente investigation. Hélas, comme avec n’importe quel cas isolé, nous n’avions pas pu définir de conclusions claires. A présent, il semble plausible qu’il s’agisse de marques d’identifications. Soit pour classifier le type d’expérience faite sur l’individu, soit simplement pour identifier le sujet pour étudier l’avancement de la procédure. »

C’était là l’hypothèse qui lui semblait la plus probable. N’ayant pas la moindre idée de la marque présente sur l’autre cas qu’elle n’avait en réalité jamais vu, elle ne pouvait pas dire s’il s’agissait effectivement de cela ou simplement d’une marque d’identification géographique. Cela pourrait aller dans le sens de son hypothèse de diversification des sites et laboratoires. D’un autre côté, cela supposait un financement plus important. Cela supposerait que le BSI soit définitivement incompétent ; ou impliqué dans le projet, d’une manière ou d’une autre.

« J’ai noté que vous avez retrouvé l’individu sur un lieu plutôt éloigné de celui de sa disparition. Nous ne connaissons pas très bien votre monde. Sauriez-vous nous dire s’il s’agit d’un lieu plutôt fréquenté ou isolé ? Et s’il existe des chemins d’accès qui ne soit pas réservé au grand public ? Des canalisations de traitement des eaux usées, des cavernes, ce genre de choses ? Il nous faudrait également avoir accès à l’ensemble des données concernant cet individu, même celles ayant été classifiées. Nous pourrions ensuite les comparer avec celles que nous avons récoltées lors du cas précédent et voir si un schéma d’action peut en être déduit. »


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Choix 2 : Rester et essayer d’en apprendre plus, en jouant la comédie et vous efforçant d’être crédibles.

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Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure.
Mais cela ne changera rien.
Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
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