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Mar 13 Sep 2022 - 9:38
• Difficulté : Facile
• Participant : Sarkiss Shan
• Méthode : Classique
• Lieu :  Ashash

Vous avez longuement basculé dans une atmosphère épaisse et sombre, avant d’atterrir, tout en douceur, en ces lieux. Face à vous, un très grand nombre de pièces et de couloirs, entièrement vides et où seul l’écho de vos pas résonne. Aucun meuble, aucune décoration, rien… Ni portes, ni fenêtres, simplement des pièces et couloirs couverts d’un vieux papier peint jaunâtre, avec un sol légèrement humide. Vous êtes complètement seule et même la Force est très étouffée, si lointaine… Tant lointaine que vous pourriez penser qu’elle vous échappe.

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Vous avez beau vous déplacer, le décor ne change pas. Tout est très pesant. Toutefois, malgré votre solitude, votre intuition vous souffle que vous êtes suivie.

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Mer 5 Oct 2022 - 20:22


Hutta. Cette planète était vraiment un désastre pour moi. Je regardais à travers les baies hublots de l'espace philosophique de la future Grande Académie Révanite, celle où sensitifs et non sensitifs feraient leurs apprentissages ensemble. Je l'avais imaginé comme un pôle géant d'éducation proposant des structures et un enseignement de la petite enfance à la vie d'adulte où tous pourraient se former à ce qu'ils souhaitaient sans distinction de races, classe sociale ou puissance dans la Force. Des poissons nageaient autour de coraux, apaisant. Je traversais le couloir souriant à quelques ouvriers qui finalisaient cette zone de l'aile philosophique. A terme, elle se composerait d'une bibliothèque, d’amphithéâtres et de salles de méditation. Je finis par arriver à la grande salle de méditation, la seule terminée actuellement, les salles plus petites étaient certes déjà présentes et reliées mais pas encore complètement fournies. Lorsque je pénétrais dans cette dernière, j'inspirais un grand coup, personne n'était encore présent et cela m'allait parfaitement. Il était tard dans la nuit, j'avais été malade une grande partie de la journée prise de vomissements. Le droïde médical n'avait rien trouvé. Il avait juste effectué quelques prises de sang quand je lui avais parlé de la récurrence de ces crises depuis quelques temps. Il s'en faisait trop pour pas grand chose mais allez vous battre contre une boîte de conserve dotée uniquement de raison et inflexible. Je n'avais même pas essayé, trop épuisée par les revers de mon estomac. Je mettais aussi cet effet de mon corps à une surutilisation du côté obscur. Je m'étais tellement habituée à être en équilibre. J'avais mes routines, mes façons d'opérer, d'être et de ne pas privilégier l'obscurité ou la lumière que ma plongée dans le côté obscur depuis Korriban ne pouvait pas être bonne ni pour mon corps ni pour mon esprit. C'était pour cela que mes pas m'avaient menée ici cette nuit. Je m'approchais de l'étagère au mur et en sortis l'un des tapis en mousse puis je m’avançais au centre de la pièce sous le cristal qui plongeait du centre du dôme. Je déroulais le tapis et m'installais en position du lotus les mains retournées vers le ciel pour m'ouvrir à la Force. Méditer me ferait le plus grand bien. Sur mes épaules jedi Sarkiss était allongée comme dans un coma et avait le teint verdâtre depuis ma dernière crise d'obscurité sur Hutta. Sarkiss Sith savourait une sucette à la cerise en souriant, elle était décidément heureuse et en pleine forme. Je soupirais tandis qu'elle se mettais à badiner. J'avais besoin de me concentrer. Je lui lancais donc ce que j'espérais une expression de mécontentement sévère et elle se tue en suçotant sa confiserie, vexée.

Avec le silence absolu autour de moi, bercée par la Force, je plonge en transe méditative et bascule. L'atmosphère est sombre, épaisse, comme collante. Comme si elle ne voulait pas me laisser passer. La chute est longue mais je poursuis mon voyage spirituel dans ce puits. Je finis par atterrir tout en douceur comme dans du coton. Le monde autour de moi se matérialise. Je perçois des murs. Une sensation oppressante me ramène à de mauvais souvenirs. Je sais que suis en transe, l'esprit ans un ailleurs. Est-ce mon subconscient qui me renvoi à Korriban et la perte de ma connexion à la Force ? Je prends quelques instants pour ne pas paniquer. Être aveugle une fois est ce qui me vaut d'être aujourd'hui sur le fil, si instable, si proche de la folie. C'est ici plus clair. Je n'ai pas mes alter-egos sur les épaules. Je me déplace les mains en avant. Mes pas résonnent sur un sol parfois dur parfois non. Je finis par atteindre un mur, une main posée dessus. Je sens comme une sorte de papier peint pas de prime jeunesse suintant par endroits. Je n'ai pas le choix, je suis le mur la main gauche posée dessus. Un premier angle, puis un autre et encore un et encore un. Je erre longtemps à la recherche d'une issue mais je suis belle et bien coincée dans ce qui semble un espace unique sans portes ni fenêtres. Je ne me sens pas dans mon assiette, est-ce que je suis enfermée dans les méandres de mon subconscient ? Quel message la Force essaie-t'elle de m'envoyer ? C'est alors que je me pose pleins de questions que je la sens. Mes cheveux se dressent sur ma nuque. Je suis suivie. Suivie ??? Mais par qui, par quoi ? Je pose la main sur mon sabre, la garde est réconfortante mais elle est différente entre mes doigts. Lorsque je la soupèse et la parcours de mes doigts, je la reconnais, il s'agit d'une relique, le sabre de Visas Marr*. Cela rassérène mon cœur et je me mets dos au mur. Pas échappatoire mais pas de coup de sabre dans le dos non plus.

- Qui est là ? Montrez-vous !

Je suis parfaitement aveugle mais je reste confiante dans mes autre sens. Après tout, j'ai survécu à Korriban sans la Force, sans ma vue. Ce fut douloureux mais je suis toujours en vie. Et Theron me dirait que tant qu'il y-a de la vie, il y-a de l'espoir.

- Je n'ai pas peur de vous ! Venez m'affronter ou me confronter, qui que vous soyez !



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jets de dés :
- jet de maladie : 14
- Entrée en méditation : 3 (4-1)

*pour exploitation du cadeau reçu lors du Secret Santa
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Ven 21 Oct 2022 - 9:09
Votre cri soudain laisse place à un long silence pesant. L’air se fait plus lourd et plus froid et vous avez, malgré votre aveuglement, le net sentiment que la lumière des lieux a légèrement baissé. Vous êtes toujours suivie, vous pouvez entendre des bruits de pas derrière vous, qui stoppent dès que vous vous arrêtez vous aussi ou que vous tentez de savoir qui s’approche. Les bruits de pas se font à chaque fois un peu plus proche, bien qu’il n’y ait toujours personne. Au bout d’un bien long moment, les bruits de pas sont désormais si proches qu’ils résonnent à quelques centimètres à peine derrière vous. Battre l’air ne révèle aucune présence.

Au moment même où un souffle se précisait contre votre nuque, vous glissez et changer brusquement d’endroit. Les bruits derrière vue disparaissent et plus important encore, vous retrouvez tout à coup la vue. Différente d’une vue ordinaire mais aussi bien différente de la vue offerte à travers la Force. Face à vous, une très grande cour, au ciel fermée par un toi, avec de grands immeubles et fenêtres tous identiques, ouverts, vous permettant d’accéder à l’un d’eux. Derrière vous, un souffle. Un sourire et deux yeux vous fixant étrangement. Un fort sentiment d’urgence, afin d’agir au plus vite.

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Mar 1 Nov 2022 - 0:58


Rien. Pas de réponse. Cette pièce est un enfer pour claustrophobe ! Et cette présence. L'air est soudainement plus pesant et froid. Il me rappelle quand Maître Marr utilise le côté obscur. La température descend autour d'elle et l'air se fait lourd. Serait-ce une émanation du côté obscur de la Force ? Où peut-être que je cherche une explication rationnelle à quelque chose qui ne l'est pas ? Toujours la main sur le mur pour le souffle je ressens à nouveau cette présence derrière moi. Elle ne me lâche pas d'une semelle. Je tente à nouveau de l'interpeller mais rien. Ce vide étouffant et cette présence oppressante me tape sur le système. Je serre la garde du sabre entre mes doigts et finit par en faire jaillir la lame jaune. Je tranche l'air derrière moi mais seul le vide répond à mon arc de cercle. J’exécute quelques mouvements découpant l'espace autour de moi à l'aide de katas de base. Toujours rien. Le rien, le vide, le néant Absolu. C'est peine perdue. Je rétracte le laser et repose une main sur le mur moite. L'autre main conservant le sabre. La présence me suis, me poursuis, pas à pas je la sens s'approcher. Elle est presque là. Je retiens mon souffle, prête à ... A quoi ? La combattre ? Ca ne fonctionne pas. L'interpeller ? Non plus. A l'acce...

- Eééééaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!

Soudain le sol se transforme en une pente glissante, inexorable, sans fond, sans fin. Tandis que je chute au sol, le choc me parcoure tout le corps et... J'ai le souffle coupé. Qu'est ce que ? Est-ce que c'est ? Je me relève et fait le tour sur moi-même, époustouflée. Je lève la main qui ne tient rien devant mon visage. Je vois ma couleur de peau, pour la toute première fois. Je suis hypnotisée par ce déluge d'informations, de couleurs, de formes... Tout est si différent ! Alors que j'examine tout autour de moi je le sens à nouveau. La présence. Je fais volte face. Des yeux et une bouche volant dans l'air me fixe. Un frisson glacé remonte le long de ma colonne vertébrale. Je recule de quelques pas, trébuche et manque de tomber. Qu'est-ce que c'est que ça ? Je sens la sueur perlée à mon front. Je recule encore. Je ne sais pas ce que c'est mais toutes les fibres de mon être me crient de fuir. Sans demander mon reste, je tourne à nouveau le dos et je cours vers l'ouverture la plus proche. Une fenêtre. Je vois la vitre. Fermée. Je ferme les poings et cours. Je baisse la tête, enroule mes bras en cocon protecteur.  Et je saute. J'enroule mon corps pour exécuter un roulé boulé. Ma tunique prend la plupart du choc. J'entends la glace qui explose en millier de morceaux autour de moi et qui se répand sur le sol. Je dégage mon visage. Les dos de mes mains sont parsemés de petites coupures, rien de bien méchant. Un  examen rapide me permet de vérifier qu'il n'y-a pas de bout de verres coincés puis je reprend ma progression. Je suis dans une première pièce rectangulaire, vide. Probablement là qu'on mettrait une salle à manger. Je prends la porte face à moi. Un couloir, pleins de portes.... Je soupire. Il faut que je me concentre. une image reviens à mon esprit.

Un mâle à la peau d'ébène et aux cheveux rouges sang en catogan en train de réparer un alambic avec une petite fille avec des cheveux sanguins coupés au bol à son côté. Il rit à quelque chose qu'elle lui dit. Son père. Et elle. Mon père. Et moi. Je ne se souviens pas de ce technicolor. Comme si je regarde la scène par les yeux d'une autre. Ma gorge se serre. je sais que ce temps heureux ne va pas durer. Mais je me souviens de ce que mon père m'a dit ce jour là. Une grande leçon :

- Sarkiss ma petite Sarkiss. N'oublie jamais : La Force fait partie de nous. Elle guide nos pas, nos vies. Nous devons l'écouter et la suivre.
- Mai Pa' et si la Force est méchante ?
- La Force n'est pas méchante, elle n'est pas gentille non plus. Elle est. Certains, comme ton héroïne
- Visas Pa' ? C'est elle hein ? c'est Visas ? avais-je demandé toute excitée en lui coupant la parole
- Oui avait-il répondu en riant. Comme Visas certains d'entre nous peuvent en plus de la voir l'écouter, l'appréhender et l'utiliser pour de grandes choses. Mais surtout, n'oublie jamais : La Force est notre Guide.

L'image disparait soudain. Je tente de la retenir mais elle s'efface.

- Pa'.

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jets de dés :
- Fuir la présence [obscurité] ou rester la confronter [lumière] : Obscurité
- Fenêtre ouverte : Non
- Se jeter à travers la vitre : 8
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Lun 14 Nov 2022 - 9:13
Cette nouvelle succession de portes, de couloirs, de pièces vides et toutes exactement identiques n’en finit plus. La lumière s’assombrit peu à peu, retrouvant un ton jaunâtre, avec des lampes incrustées dans le plafond, bourdonnantes. A chaque fois que vous vous retournez, vous voyez à quelques mètres de vous un bout de couloir plongé dans le noir complet, avec au milieu, ces deux grands yeux blanchâtres et très brillant, ouverts et fixés sur vous, accompagnés par une bouche elle aussi blanche et flottante, vous souriant de toutes ses dents acérées. Elle ne se rapproche plus de vous que lorsque vous ralentissez votre marche.

Une énième porte vous emmène tout à coup dans un décor entièrement différent. Une porte qui se referme très lourdement derrière vous et se verrouille d’elle-même. Vous êtes dans le hall d’un grand hôtel de luxe, dans un style ancien. Une musique lointaine et très élégante se fait entendre, sans que vous puissiez déterminer son origine exacte. Face à vous, au-delà du hall, un bel escalier vous emmène vers divers étages. Dans une ambiance aussi chaleureuse qu’oppressante. Vous pouvez très vite remarquer que la moindre saleté que vous faites par accident est aussitôt nettoyée, dès lors que vous avez le regard détourné un bref instant.

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Sur les côtés, de grandes portes, richement décorées, mènent toutes sur un nouveau couloir, identique également derrière chaque porte.

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Les yeux et le sourire flottant ne semblent plus vous suivre, du moins en apparence. Néanmoins, vous n’êtes pas seule. Vous entendez des échos de douces conversations, policées, sans déterminer qui peut bien parler ni où ils se trouvent. Des voix d’hommes et de femmes, accompagnant la musique latente. La plupart des conversations semblent venir des étages supérieurs… Ce grand escalier pourrait vous y conduire. Tout à coup, une des portes menant vers ce même couloir s’ouvre et un grand homme se présente debout. Vêtu d’un costume sombre, le visage masqué par une sorte de brouillard, il vous invite très poliment à le suivre dans son bureau, tendant la main vers le couloir infini derrière lui. Au même moment, des rires familiers résonnent à l’étage, alors que vous commencez à reconnaître des voix familières.

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Mar 6 Déc 2022 - 18:38


La mélancolie me gagne. Ce souvenir est l'un des dernier jolis souvenirs que nous avions vécu. Peu de temps après des pirates avaient atterri. Ils avaient pillé le village, tué les quelques résistants et embarqué femmes, enfants et hommes valides. Nous avions tous étaient affublés d'un collier d'esclave, séparés et enfermés dans des cages comme du bétail, comme si nous n'étions rien. Emmenés sur une planète inconnu puis vendu à des sous-fifres de hutts avant d'être transbahutés sur Hutta. Un temps où la peur et l'inconnu était mon quotidien. Et puis j'avais été mise avec les autres enfants esclaves du palais pour les basses besognes avec pour un seul objectif : être invisible et ne pas déroger à la règle. Avec l'habitude était revenu l'observation et la confiance en moi et surtout l'apprentissage de la patience. Attendre son heure. Ça s'était présenté quand mon collier était tombé tout seul. Je n'ai pas enquêté sur le sujet mais ça ressemblait à une petite bombe EMP localisée. Tandis que mes camarades étaient pétrifiés de terreur, j'en avais profité pour me faufiler à travers les conduits dans la panique. J'avais fuit. L'air de la liberté !

Je traversais des couloirs uniformes, passais par des portes menant sur des pièces vides. Parfois un clignotement d'une pièce de mon passé. Une chambre de torture de l'Académie. Un tombeau de la Vallée. Une cantina. Un salle de réunion. Une chambre à coucher. Des images de pièces vides de présence qui apparaissent et disparaissent en moins de quelques secondes. Mon cerveau est perturbé. Pendant ce temps le visage me suit toujours à une vitesse constante. C'est étrange il ne semble pas agressif, juste ... là. Je le teste mais rien il me lâche pas mais ne cherche pas à me rejoindre. C'est oppressant surtout avec ces couloirs et pièces à rallonge en enfilade. Je tourne en rond enfin en carré et rectangle si on aime la précision. C'est alors que la monotonie s'est installée que ce soit dans mes mouvement ou dans mon pas que j'ouvre une porte donnant sur une une pièce tangible, magnifique. J'avance, ébahie. Ma vision habituelle ne m'a préparé à l'explosion de dorure, de jeu de lumière et ombre. Doucement, un pied après l'autre je m'approche du grand escalier. Je tourne sur moi-même admirant les boiserie, les lustres, la marqueterie au plafond et l'élégant parquet au sol. Inconsciemment je pose la main sur la rambarde en montant quelques marches. Il me faut quelques instants pour remarquer que la terre du patio sous mes bottes disparait du tapis et que mes traces de doigts sur la rambarde de même à l'instant ou je tourne le regard. Je me raisonne et me rappelle que c'est un rêve de la Force. Peut être qu'elle me signale un problème de propreté ? Ou que tout simplement le rêve à sa volonté propre grâce à la Force. Au delà de l'escalier de nouvelles enfilades de couloirs et de portes. La moquette étouffe mes pas. Je teste et observe toutes les textures, les motifs, les moindres jeux d'ombres. C'est fascinant ! Au bout d'un moment je finis par me rendre compte de l'absence de mon compagnon visage et en prêtant plus attention à mes autres sens à entendre les rires et bruits venant de l'étage. Je commence à monter quelques marches quand une porte s'ouvre sur un homme sans visage en costume sombre. Il me tend la main, comme pour m'inviter à le rejoindre. Ma méfiance prend le dessus. Et je recule d'un pas, montant d'une marche de plus.

- Qui êtes-vous ? Qu'est ce que vous me voulez ?

Pas de réponse. Ni Verbe ni Image. Juste une main tendue. Dois-je le suivre ? Va-t'il m'amener à une vérité nouvelle ? Ou est-ce la Force qui met un piège en travers de ma route. Je ne peux pas la sonder. Elle a osé me coupé d'elle une fois de plus et n'est pas là pour me guider. Une bouffée de colère monte en moi. C'est alors que les voix de l'étage se précisent. Mon cœur rate un battement, je connais ces voix. Je connais ces rires. Je fais volte face et monte les escaliers quatre à quatre en courant vers la porte de laquelle raisonnent ces voix. Mais plus je m'approche et plus je ralentis. Des sueurs froides courent le long de mon dos. Devant la porte je reste tétanisée. Forçant ma volonté ma main se pose sur la poignet. Un petit clic raisonne. Je pousse le battant.

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jets de dés :
- Homme masqué [obscurité] ou Voix familières [lumière] : Lumière
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Mer 14 Déc 2022 - 10:12
La porte s’ouvre sur une superbe pièce en rectangle, avec des lustres au plafond, un parquet bien entretenu, de longues teintures et des tableaux de maîtres, avec des fauteuils moelleux, des causeuses, un bar dans le fond et une large piste de danse. Le tout dans une ambiance très chaleureuse. Vous êtes cernée par les rires, les conversations, les chansons, la musique, alors que personne ne se trouve ici. Vous sentez parfois des pression, on vous touche le bras, bouscule un peu, des mains invisibles pressent votre épaule avant de repartir. Au bar, verres s’agitent et volent seuls, sans mains pour les tenir, avant que leur contenu ne soit avalé et le verre reposé contre le bar. Des chaises sont parfois remuées, des teintures volent comme si quelqu’un les repoussait. Un bras invisible encercle tout à coup votre taille et la voix familière de Theron résonne près de vous.

"Viens danser !"

L’injonction est à la fois rieuse et lointaine. Chaleureuse et menaçante. La pression s’accentue, pour vous entraîner sur la piste, alors que tous les sons deviennent plus fort. On vous pousse, votre mari ne cesse de vous dire de venir avec lui et de vous détendre. Derrière vous, la porte par laquelle vous êtes entrée a disparu. Vous n’en voyez que deux autres. Une arche menant vers un nouveau couloir, entièrement noir, ainsi qu’une porte ascenseur, possédant trois boutons, avec trois inscriptions. Une se nomme niveau-1, l’autre se nommant sobrement Ville, la dernière est nommée Chaufferie.

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Mer 21 Déc 2022 - 23:47


Je pousse le battant. Une magnifique salle s'ouvre à moi. Salle de réception aux boiseries parfaites, des couleurs brunes et orangées entrecoupées de lourdes tentures aux liserais d'or. Des tableaux représentants des scènes diverses et variées. En me forçant je reconnais quelques tableaux de maître dont un certain nombre que j'ai acquis pour des gens qui payaient bien. Les lustres projettent une lumière violemment claire sur cette espace vide mais oppressant. Vide de présence physique mais emplis de bruit de conversations. A gauche une discussion du Seigneur Arkos et du surveillant Harkun autour de verres qui tintent. Plus loin le rire d'un apprenti que j'ai du tuer lors de mon passage dans la Vallée des Seigneurs Noirs. Je m'en souviens car il avait le même rire lorsque mon sabre d'entrainement l'avait transpercé de part en part et que la vie l'avait désertée. Je déambule dans cet espace vide reconnaissant ci et là des siths, des jedis et des civils qui avaient eu des impacts sur ma vie. Alors que j'entends soudain Whote et que la colère meurtrière s'empare de moi, une main douce et invisible m'agrippe et m'empêche d'avancer. Avant que j'ai eu le temps de prononcer ne serait-ce que son nom, je suis entrainée sur la piste de danse au son d'un valse lancinante guidée par le corps chaud et intangible de

- Theron? Mon amour, c'est bien toi ?

Pas de réponse, juste son corps invisible pressé contre le mien. Je sens sa main au creux de mes reins et l'autre qui tient la mienne, son torse qui se gonfle contre ma poitrine, sa joue contre mon front. J'essaie de me détendre dans ses bras. Je pose ma tête contre son cou. instinctivement mon corps retrouve le sien et nous nous épousons dans cette étrange association que nous formons. Je sens la tension me quitter alors que nous exécutons une danse que je n'aurais jamais pu faire sans entrainement. Mais j'oublie où je suis, je ferme les yeux. Je me détends contre lui, appréciant chaque seconde qui m'est offerte de le retrouver et de me baigner de sa chaleur et de lui. Alors que je suis si bien, quelque chose me bouscule et notre osmose est brisée. Attirée vers le fond de la salle, j'entends Theron qui m'appelle à lui mais c'est comme si une multitude de corps se mettait entre nous. Je lutte, tente de surnager, l'appelle à mon tour mais c'est impossible. Je n'arrive pas à le rejoindre. Sa voix s'estompe à mesure que je suis poussée vers le mur. Enfin le mur. Maintenant il s'agit d'une arche en pierre blanche menant vers un couloir d'un noir profond ou une cage d’ascenseur. Enfin je le détecte ainsi en regardant à l'intérieur. C'est joli, il y-a des panneaux holographiques donnant l'impression de voir les mécanismes et un panneau avec 3 boutons. je recule d'un pas et regarde l'arche. Je pose mes mains sur la pierre qui compose l'arche, elle me rappelle la douceur des Champs Elysées alderaaniens. Cette touche de neige surplombant les grises montagnes. Elles me rappellent la maison. Tout en les caressant, je franchis l'arche. Le couloir est un puits d'obscurité mais je n'ai pas peur. La valse dans les bras de mon époux m'a redonné confiance. Je m'enfonce. Le couloir est sans fin. Cela me rappelle Korriban. Les tunnels, aveugle avec seulement mes mains sur les bords et mes pieds butant sur la caillasse. J'ai presque la sensation de la rugosité des parois des souterrains de Plaguéis sous les doigts et l'air poisseux dans les narines. Je ferme les yeux et me concentre. Je ne suis pas sur Korriban. Les sensations disparaissent et soudain il n'y-a plus qu'un noir profond.


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jets de dés :
- Se détendre : 4
- Arche (Obscurité) - Ascenseur (Lumière) : Obscurité
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Mar 24 Jan 2023 - 8:52
Le couloir s’étira sans fin, dans l’obscurité complète, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que l’écho de vos propres pas, sur un parquet dur. Longtemps… Les minutes défilent, puis avez le sentiment que deux longues heures se sont déjà écoulées, sans aucun autre son que vos pas. Une lumière soudaine et éclatante vous frappe tout à coup sans prévenir, à la sortie de ce tunnel. Puis de nouveau le silence. Vous êtes de retour dans votre chambre de méditations mais des cris se font entendre, au loin, comme si la base était attaquée. Des coups, des bruits de blaster… Un dernier cri retentit avant que vous n’ayez eu le temps de sortir de là. Pour tomber, peu à peu, sur les corps sans vie des membres des Révanites, un par un. Personne ne semble avoir pu pu réchapper au massacre… Lentement, la scène devient plus distordue, plus floue, vous avancez comme si vos pieds se retrouvaient piégés dans une purée de pois. Des mains invisibles vous tirent sur les bras et les jambes, alors que des voix vous appellent pour que vous reveniez en arrière.

"Il sera bientôt trop tard."

Seule cette voix est parfaitement claire et il vous est facile de la reconnaître instantanément. Il s’agit de celle de Revan. Juste derrière vous, les mains pressées contre vos épaules. Vous entendez de nouveau le bruit d’autres ennemis en approche. Le temps presse. Ils arrivent devant vous. Revan vous tire vers l’arrière.

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Mer 1 Fév 2023 - 20:34


Le couloir est long. Chaque pas se répercute sourdement sur le parquet et bientôt seul le noir m'entoure. Un noir d'encre qui m'appelle, qui ne me fait pas peur, comme un vieil ami qui se rappelle à vous, qui vous rappelle comment la vie était avant. Sans les responsabilités autres que celles de gérer vos propres affaires et de décidé qui meurt et qui vit. Un temps où la vie c'était suivre son instinct et la Force uniquement. Ne pas connaître son chemin, et s'avancer encore et toujours plus les chemin de la Force. Ne vivre que pour soi et son Amour.

J'avance dans ce long couloir, me réhabituant peu à peu à l'absence de sens comme lorsque je suis dans un vaisseau. Est-ce que la Force m'envoie un signal signifiant qu'il est temps pour moi de changer de route ? Il est vrai que les revanites sont aujourd'hui lancés. Ont-ils encore besoin d'un sensitif d'un autre temps pour les guider ? Alors que mon esprit tente d'analyser le message, mon coeur s'apaise dans ce puit de noirceur.

Le temps passe et j'ai ralenti ma course, appréciant de me bercer dans ce vide absolu. C'est alors qu'une lumière éclatante m'ébouit. Au moins avec Vue Véritable, ça m'arrive passouvent ce genre de problème... Je me frotte les yeux. Je suis de retour dans la chambre de méditation. Mais je vois toujours comme les humains. Ce n'est pas fini. Des cris retentissent et j'active le sabre légendaire de Visas Marr dont le laser rubis crépite appelant du sang frais. Le son de combat arrive jusqu'à moi. Comment est-ce possible ? La base n'est pas terminée et nous avons pris toutes les précautions possibles pour ne pas être détecté. Dans cette transe je n'ai toujours pas accès à mes pouvoirs et je ne peux donc pas me projeter et voir à travers les murs. Je vais être obligée de m'y rendre et de voir ce qu'il en est. Tandis qu'un dernier tir de blaster se fait entendre je pose la main sur la poignet. J'écoute. Le silence me répond. Doucement, j'ouvre la porte menant sur le couloir. a ma gauche je découvre la beauté de la mer à travers une vitre mais je n'ai pas le temps de m'y intéresser. Les cadavres de soldats revanites tapissent le sol et macule de leur sang la moquette neuve. Encore des frais...

Le laser vibre toujours à mon côté et je progresse à travers les incompétents qui sont morts. Je distingue par ci par là des visages connus et d'autres moins. Mon apprentie avec un pistolet sniper a un trou entre les deux yeux. Jade, son sabre laser éteint et sa tenue criblé de tirs de blaster un peu plus avant puis Arthur, des grenades encore à la main. Et je remarque Le masque de Dinht brisé en 2 et sa chevelure rouge qui s'étale sur son visage. A cette vue, la colère s'empare de moi. Ils étaient supposés être les chefs ! Ils devaient protéger et élever ceux qui étaient l'avenir. Ah la grande Etrangère qui ne sert à rien d'autre qu'à pondre ! Et un chevalier qui utilise un fusil au lieu de la Force ! Je continue d'avancer, de me frayer un chemin dans le tas de cadavres mais mes pas sont de plus en plus lourd comme si tout le sang versé me retenait, m'empêchait de chercher vengeance. Cela m'énerve encore plus et je ne peux toujours pas puiser dans la haine pour m'en débarrasser.

C'est alors que deux mains se pose sur mes épaules.

- Theron ?
- Il sera bientôt trop tard.
- Revan !

Interloquée pendant une nano-seconde je m'embrase encore plus :

- Comment as-tu pu faire ça ? Tu les as laissé mourir !

Les mains fantômatiques se font plus fermes. Je regarde à nouveau autour de moi. Ils sont tous morts...
Je crois que je comprends le message.
Oui je ne le comprends que trop bien.
Je suis une survivante et une marcheuse de la Force.

Je murmure à celle qui est ma Vie :

- Merci.

...et me laisse emporter loin d'ici.


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jets de dés :
- Attaquer (Obscurité) - Fuir (Lumière) : Lumière
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Mar 7 Fév 2023 - 10:20
Vous êtes emporte dans un véritable tourbillon brusque et opressant, alors que le sol se dérobe sous vos pieds. Une longue chute, semblant durer des heures, avant que le contact ne se renoue avec le sol. Seul dans la chambre de méditation froide, vos sens revenus à la normale. Aucun bruit particulier autour vous, mis à part le son étouffé d’une conversation, par deux personnes passant dans le couloir d’un pas léger. Aucune attaque en cours, aucun bruit de coup. Seulement, face à vous, vous pouvez parfaitement observer, avec votre vue particulière, deux grands yeux lumineux et un sourire carnassier, vous fixant depuis la Force, dans une lourde obscurité.

Fin de mission : La lumière semble si faible… Eloignée, étouffée… Si pâle… Bien qu’elle soit toujours présente, elle ne se cesse de se heurter à un véritable mur d’obscurité. Plus que tout, vous avez désormais ces yeux et ce sourire de démon vous souvant en permanence, où que vous alliez, caché dans les ombres.

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