• Lieu : Nar Shaddaa
• Difficulté : Facile
• Participants : Obi-Wan Kenobi, Ajunta Pall
• Méthode : Chemins

Il est tout à fait certain que vous n’avez jamais rencontré ou même simplement croisé ce type auparavant, Ajunta. Pourtant, lui semble convaincu de parfaitement bien vous connaître et lorsqu’il a vous a abordé, sa préoccupation ultime était de vous mettre à l’abri de potentiels agresseurs. Bien que cet endroit fourmille d’activités, vous pouvez ressentir, au loin, une présence dans la Force. Sans doute cette personne vous a-t-elle repérée elle aussi. Pourtant, vous ne ressentez pas que cela. Cette planète à certes toujours abrité un nombre incroyablement élevé d’activités louches, mais cette fois, le danger vous semble bien plus pressant.

Deux chemins s’offrent à vous :

– Ignorer cet homme ou même lui faire oublier qu’il vous a vu, pour partir de votre côté, encore seul, comprendre ce qui se passe.
– Suivre cet homme et débuter cette piste en compagnie de la présence ressentie, afin de vous montrer plus prudent.

Je n'étais pas un grand fan des hutts mais je reconnaissais que c'était aussi les meilleurs pour obtenir quoi que ce soit rapidement, sans question et pour des prix à peu près correctes. Pas des prix justes, hein, mais corrects ! Les hutts ont de tout temps aimer à augmenter leurs marges. Par contre, je ne m'étais pas attendu à ce qu'il y ait autant de tension sur la célèbre Lune des Contrebandiers. C'était si palpable qu'un couteau pourrait limite le couper, mais je ne m'en inquiétais pas. Je n'avais aucun ennemi ici et je savais très bien me défendre. Je m'étais donc enfoncé dans les rues, jusqu'à trouver un casino afin de me faire un peu d'argents. Je comptais en visiter plusieurs, bien sur, afin de me faire un petit pactole, sans attirer trop l'attention, afin de pouvoir acheter ce que j'étais venu chercher ici.

Hélas, voilà qu'un abruti m'a pris pour un autre et poussé à sortir du casino "pour que tu sois à l'abri, idiot". Et en plus, je sentais quelqu'un, vaguement, capable d'utiliser la Force et pas très discret, en plus. Pour ma part, je ne me cachais pas trop, dans le sens où croiser des sensitifs pouvait toujours être intéressant et aussi car si je tombais sur des sbires du genre pacificateurs, je préférais qu'ils me croient plus idiots que je le suis. Je ne cache pas ma présence dans la Force : juste ma puissance.

Je suivis l'homme me prenant pour un autre, en profitant pour jeter un oeil dans son esprit afin de savoir "qui" je suis pour lui, et la source du soucis, tout en l'orientant afin d'aller en direction de ce sensitif, jedi ou sith.

Obtenir des informations dans la tête de mon interlocuteur
)> 10

Inquiéter certains contrebandiers n’était, en soi, pas si difficile. Inquiéter les Hutts relevait déjà d’un tout autre niveau. Lorsque les Rebelles avaient signalé que même sur cette planète, le cartel des Hutts s’agitait et cherchait des réponses, il y avait bien de quoi s’interroger. Ce peuple n’était franchement pas du type à angoisser pour rien, voire à ne pas angoisser du tout. Dès son arrivée ici, Obi-Wan avait suivi ses contacts locaux jusqu’à un petit entrepôt, loin du centre le plus actif, où un des « spécimens » avait pu être conservé. Enfermé dans une sorte de sarcophage, pour le maintenir en état. Ce n’était pas beau à voir. Entre ces découvertes et les récents troubles agitant la planète… Il ne saurait dire encore ce qui se passait ici mais ça sentait le souffre. Ce ne pouvait être causé par les inquisiteurs de Palpatine, à son avis. Ils avaient beau être des bourrins, ils ne travaillaient pas comme ça. Le corps était mutilé et souffrait de divers marques au fer rouges, en plus d’avoir été… Comment dire… Il suintait de liquides bizarres.

"Quelques types comme celui-ci ont aussi été retrouvés sur d’autres planètes," marmonna Fedrick en refermant le sarcophage. "Au départ, simplement des Humains, mais un jeune Hutt a aussi été retrouvé dans le même état il y a deux semaines. Forcément, ça passe moins. Sans compter ces… Je ne sais pas comment les appeler, ces espions ou je ne sais quoi, qui rôdent. Les contrebandiers disent qu’ils viennent de Coruscant, ça serait une sorte de secte. On ne sait encore rien sur eux."

"Et les Inquisiteurs, là-dedans ?"

"Aucune idée de ce qu’ils peuvent bien foutre. C’est si compliqué d’obtenir la moindre information, plutôt l’impression que l’Empire cherche à étouffer l’affaire."

"Pas forcément. Mais ça peut être aussi bien l’œuvre d’un groupe de tarés que quelque chose lié à la Force."

Il s’interrompit un moment, alors qu’il ressentait une présence, justement, dans la Force… Allons bon. Quoi qu’il ne serait pas étonné qu’un des Sith viennent aussi voir ce qui pouvait bien se passer sur cette charmante planète. Cela dit, ce n’était pas un danger imminent en approche, plutôt un… Un air neutre… Bon. Dur à dire mais soit, autant s’y préparer. Ils n’eurent pas longtemps à attendre, d’ailleurs, avant que le jeune Emry arrive dans la salle d’à côté et lance qu’il avait enfin pu ramener leur contact de Coruscant. Un lourd moment de flottement suivit, alors que Defrick fixait le nouveau venu, puis son jeune collègue, tour à tour, alors que pointait sur son visage un tic furieux. De son côté, Obi-Wan tentait de se montrer plus détendu. Il fallait bien admettre que la ressemblance physique était on ne peut plus frappante, tellement qu’on pourrait se demander si ce gars-là n’était pas un parent très proche de leur contact. Alors que Fedrick craquait et engueulait le petit, le maître Jedi fit un geste de main apaisé envers le nouveau venu.

"Ne vous inquiétez de rien," dit-il en approchant un peu, alors que derrière, la dispute s’enflammait sèchement. "Il vous a simplement confondu avec quelqu’un d’autre. A qui vous ressemblez énormément. Mais êtes-vous perdu, vous-même, ou avez-vous besoin d’aide ?"

Sentant qu’il était sensible à la Force, Obi-Wan se demandait surtout s’il avait ou non été craché par une faille. Et si c’était bien le cas, cherchait-il à comprendre ce qui se passait et où il se trouvait.

Hum, donc voilà, j'étais un "contact de Coruscant" pour ce jeune homme, membre d'un groupe de rebelles. C'était intéressant mais un brin dangereux, surtout que d'autres verront vite que je ne suis pas l'individu qu'ils attendaient. En temps normal, j'aurais assommé ce gamin et je serais parti mais la présence dans la Force m'intriguait. Et puis, au pire, si on me cherche, je tue tous ceux qui veulent se battre. Tant pis, ce sera leurs fautes s'ils meurent de ma main.

Nous n'avons pas un long trajet à faire pour arriver à destination, et je le suivis à l'intérieur, comme si j'y étais attendu. Le barbu était celui que j'avais senti, et je devinais le calme du jedi dans son attitude. Il y a des tics qui ne changent pas. Pendant que l'autre individu présent engueulait mon guide, avec raison, je m'approchais de lui, et du corps visible dans une grosse boîte rectangulaire, pâle copie des sarcophage du peuple sith.

"Ne vous inquiétez de rien. Il vous a simplement confondu avec quelqu’un d’autre. A qui vous ressemblez énormément. Mais êtes-vous perdu, vous-même, ou avez-vous besoin d’aide ?"

"Il ne sera pas le premier. J'ai toujours été un peu passe-partout. Et puis, vous savez ce qu'on dit, non ? On n'a peur que de ce que l'on trouve dangereux."

Je répondis sur nu ton très calme, poli et assuré. Je détournais le regard de cet homme, m'intéressant davantage au cadavre, sur lequel je reconnu des symptômes familier. Je me penchais un peu au-dessus, les bras croisés dans mon dos.

"Je vous remercie, sinon, mais je n'ai nul besoin d'aide, ce qui n'est pas votre cas, je le crains. La Force est peut-être derrière la méprise de ce jeune homme, vu que j'ai une idée de ce qui est arrivé à cette personne."

Je posais une main sur la peau dégradée, comme Elle l'avait fait en son temps pour m'expliquer ce qu'elle avait fait, ce quoi cela pouvait servir. C'était une arme vivante très efficace et pouvant servir à de nombreuses choses mais peu utile sur un champs de bataille. Je me redressais, prenant un simple mouchoir pour nettoyer ma main, en ayant noté des différences, signe que ce n'était pas Elle qui était à l'origine, mais quelqu'un ayant copié et, probablement, amélioré la technique. Je tournais la tête vers le jedi.

"Cet individu a été la victime d'une vieille technique de l'Alchimie Sith. Une infection vicieuse. Cela peut être utile pour éliminer à peu de frais un village, ou lui faire peur pour protéger un lieu. Les individus infectés sont peu contagieux, cela ne se transmet que par le sang, mais c'est mortel. Sans traitement adéquat, un individu est condamné au bout de deux jours. Le petit bonus," dis-je avec un sourire un peu amusé, reprenant mon sérieux après. "C'est que cela accroît un peu l'agressivité de la victime. Si ce n'est pas le seul être à avoir fini dans cet état, vous devriez vous inquiéter un peu, et chercher l'origine. Cela vient soit d'un individu "porteur", non sensible ou qu'on a rendu volontairement résistant à ce mal, soit d'un lieu contaminé."

Je me déplaçais pour prendre une chaise et m'installer dessus, souriant à mon petit auditoire.

"Sinon, vous pouvez m'appeler Aj. Et vous êtes ?"

Identifier Obi-wan
)> non
Identifier ce qui est arrivé au corps
)> 0 (2-2)

"Il ne sera pas le premier. J'ai toujours été un peu passe-partout. Et puis, vous savez ce qu'on dit, non ? On n'a peur que de ce que l'on trouve dangereux."

Pas seulement… Obi-Wan faillit répondre d’un ton incroyablement blasé qu’il avait eu souvent très peur d’Anakin, quand il l’avait comme élève, et pas parce qu’il était dangereux mais pour les bêtises qu’il pouvait bien trouver à faire. Ravaler cette réponse lui demanda un effort considérable. Tandis qu’il se mordait l’intérieur des joues pour se retenir, son interlocuteur imprévu avait eu le regard tombé sur le cadavre. Puis lui lança un regard surpris lorsqu’il annonça avoir une idée sur ce qui était arrivé à cette personne. Le Jedi s’approcha à son tour, tranquillement bien sûr car on ne pouvait savoir si ce type était un ennemi, un allié potentiel ou juste une personne ne voulant pas se mêler à d’autre. S’il se tenait prêt dans le doute, il tenait aussi à ne pas passer à côté d’une information possible. Il pouvait mentir, bien entendu, ce sera à regrouper avec les autres informations lentement obtenues. Il fit un léger signe de main vers les deux autres, pour qu’ils ne s’inquiètent et ne s’énervent pas. D’accord, c’était complètement improbable, comme situation, mais avec tout ce qui s’était déjà passé depuis le début des troubles de la Force… Ils n’étaient plus à ça près.

"Cet individu a été la victime d'une vieille technique de l'Alchimie Sith. Une infection vicieuse. Cela peut être utile pour éliminer à peu de frais un village, ou lui faire peur pour protéger un lieu. Les individus infectés sont peu contagieux, cela ne se transmet que par le sang, mais c'est mortel. Sans traitement adéquat, un individu est condamné au bout de deux jours. Le petit bonus, c'est que cela accroît un peu l'agressivité de la victime. Si ce n'est pas le seul être à avoir fini dans cet état, vous devriez vous inquiéter un peu, et chercher l'origine. Cela vient soit d'un individu "porteur", non sensible ou qu'on a rendu volontairement résistant à ce mal, soit d'un lieu contaminé."

Le nom le plus évident du Sith pouvant s’amuser avec genre de truc explosa littéralement dans sa mémoire et il dut retenir un très long soupir. De tous les alchimistes Sith actuellement présents dans cette époque, il était le seul ayant déjà fait ce type d’expériences et le seul assez tordu pour lancer ça à grande échelle… Enfin, grande échelle, pas encore… Pour une fois que ça restait restreint… Son regard fit la navette entre le cadavre et cet homme, venant de s’asseoir en déclarant son nom. Ou un pseudonyme. Dans un cas actuel, ce n’était pas ce qui avait le plus d’importance. Du moins, pas tant qu’il ne se montrait pas agressif.

"Je m’appelle Ben."

Il essayait de ne pas être trop blasé, en répondant, le regard plus fixé vers le corps infecté. Sincèrement ! Mais là… Non, vraiment là, il n’avait même plus la force de s’en agacer, juste celle de soupirer. Protéger un lieu ou faire peur à une partie de la population… Sur cette planète… ? Même ses deux confrères rebelles s’étaient mis à marmonner « Encore lui… » en boucle. Bon, ils n’avaient pas de preuves formelles, c’est vrai, juste une très puissante présomption.

"Si l’auteur auquel nous pensons est bien coupable, il y a peu de chance qu’il se trouve en personne sur cette planète, il possède une présence pourrissante, dans la Force, impossible à dissimuler, dès lors qu’il en fait usage."

Tous ceux ayant croisé et échappé à Plagueis pouvaient en témoigner, il était… Bon, Obi-Wan ignorait ce qu’il avait bien pu faire au juste pour en arriver là, mais il y avait un côté pratique à cette affaire. D’autant plus que cet être infect avait la mauvaise habitude de beaucoup se déplacer.

"Êtes-vous venu sur cette planète à cause de cette affaire ?"

"Je m’appelle Ben."

"Appelez moi Aj,"

répondis-je au jedi, prénommé don Ben. Un prénom bien banal au final. Le pauvre, ses parents ne devaient pas avoir une grande imagination. Espérons qu'il ne vienne pas d'une famille de l'Ordre, d'ailleurs. La plupart de ceux nés d'une Lignée sont d'une arrogance certaine, alors que souvent leur talent se révèle très moyen.

"Si l’auteur auquel nous pensons est bien coupable, il y a peu de chance qu’il se trouve en personne sur cette planète, il possède une présence pourrissante, dans la Force, impossible à dissimuler, dès lors qu’il en fait usage."

Je n'avais jamais entendu parler d'une telle chose mais c'était tout fait possible. Une personne si corrompu par le Côté Obscur qu'il en gagnait une "présence pourrissante". Par contre, il fallait y aller pour arriver à une telle chose. Je n'osais imaginer comment cela a pu arriver, surtout au vu de tout ce à quoi j'ai pu assister au court de ma vie et de ma mort.

"Êtes-vous venu sur cette planète à cause de cette affaire ?"

"Moi ? Non, je tâche plutôt de me mêler de ce genre d'histoire. J'en ai vécu largement assez et j'aspire à un peu de repos. Hélas, Elle semble vouloir que je vous donne un coup de main, Ben. "

Je ne crois pas du tout aux coïncidences, surtout pas à ce genre là. La Force souhaite, selon moi, que j'aide ce jedi à résoudre ce problème. Bon, soit, pour cette fois je veux bien accepter. Après tout, il s'est montré cordial et amical. C'est une manière de l'en remercier.

"Je vous propose d'organiser des patrouilles afin de signaler la moindre activité violente inhabituelle," dis-je en me tournant vers celui qui semble être le chef du groupe local. "C'est le meilleur moyen de repérer le sujet zéro, que Ben et moi allons devoir éliminer."

Pour le coup, ce n’était pas tant un coup de main qu’il leur fallait mais plutôt pouvoir donner un coup de pied au responsable de cette nouvelle infection. C’était incroyablement blasant… La plupart des Sith envoyés dans ce temps se contentaient de travailler avec Palpatine et son armée, d’autres vrillaient dans leurs coins en ne faisant que rarement parler d’eux et les derniers restants étaient les seuls à ne cesser de pourrir la galaxie, à la moindre occasion. Il s’aida d’un des hommes pour recouvrir avec soin le corps et l’enfermer dans un sac à cadavre étanche. Puis fourrer le tout dans un caisson réfrigéré, afin de transporter le cadavre en sécurité. Ils allaient le faire conduire à des spécialistes de l’Alliance, chacun dans son domaine, pour réaliser une autopsie et s’efforcer d’en apprendre plus, sur les marques, mutilations et autres joyeusetés infligées à ce pauvre homme. Le transport se préparait déjà, ils avaient prévenu leurs alliés que le sujet allait arriver.

"Je vous propose d'organiser des patrouilles afin de signaler la moindre activité violente inhabituelle. C'est le meilleur moyen de repérer le sujet zéro, que Ben et moi allons devoir éliminer."

"C’est déjà le cas depuis un bon moment," soupira le capitaine d’un ton méfiant et sous-entendant que ça aurait dû être évident.

"Nous ne trouverons pas le sujet zéro ici, de toute façon," indiqua-t-il en allant se laver rapidement les mains. "D’autres sujets comme celui-ci ont déjà été repérés sur plusieurs planètes. Ils sont rares et les affaires sont vite étouffées, mais c’est loin d’avoir débuté sur ce monde. Par contre, on peut tenter de trouver qui les a amené ici et ce qu’est cette… Disons, présence, dans la Force."

Elle ne venait ni de lui ni de Aj. C’était assez diffus et lointain, Obi-Wan penchait à croire que ça pouvait être un second infecté, cette fois, « vivant », ou plutôt mouvant. Si c’était bel et bien cela, alors oui, il faudra à tout prix l’éliminer. Avec de la chance, ils pourront même découvrir qui s’était chargé de les lâcher sur ce monde et pourquoi, quel type d’intermédiaire il pouvait bien être. Le capitaine leur donna les premières pistes et zones sensibles repérées, tout en lui demandant d’une voix plus basse s’il était sûr de vouloir partir avec ce type. Le maître Jedi hocha doucement la tête, au moins sûr qu’il saura se défendre en cas de besoin et qu’il valait mieux que plusieurs personnes formées à ce type de problèmes participent à la chasse. Du moins, autant que possible. Il se retourna vers Aj, attendant de voir si lui aussi était prêt, avant de reprendre la direction de la sortie. Capuchon relevé, comme souvent. Une protection certes faibles mais qui suffisait durant un temps. S’ouvrant à la Force et à cette présence, il ressentit très vite un appel, poussant vers le Sud de l’immense ville.

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Chercher une piste : 0 -dé de combat 2, moins 2 de bonus)

Plus on s’éloigne du centre, plus les ruelles, casinos, hangars, maison de jeux en tous genres et autres bars font place à de hauts immeubles, lugubres pour la plupart, des établissements beaucoup plus discrets, où il ne fait pas bon traîner, plus rarement des maisons crasses. L règle ne vigueur, ici, est de ne pas traîner et de ne pas trop regarder ce que font les voisins. Vos sens vous guident, maître Kenobi, vers une de ces gros immeubles sans charme, parsemant cette partie de la ville. Quelques toxicomanes se défoncent dans l’entrée et poussent quelques rires gras avec des insultes en vous voyant vous diriger vers les escaliers. Au palier du premier étage, une femme dort sur un carton, sous une couverture trou. L’immeuble sert visiblement de squat.

Au tout dernier étage, avant même de franchir le palier, vous repérez quelques systèmes d’alarme, grossiers et non dissimulés. Rien de quoi stopper des adeptes entraînés de la Force mais assez pour dissuader les alcooliques et drogués de l’immeuble. Vous pouvez entendre des voix rauques, étouffées par les portes et cloisons de ce dernier étage. Puis des chants… Comme des chants rituels, sonores et exacerbés. Une fois que vous ayez pu passer les faibles systèmes de sécurité, à l’abri d’une cloison et par une faille, vous pouvez observer des hommes recouverts de longues capes brises, agenouillés et psalmodiant. Au milieu d’eux, une petite forme se tient recroquevillé. Comme s’il s’agissait d’un enfant.

J'étais un peu sceptique sur le fait qu'on puisse trouver un tel individu à travers la Force. Après tout, l'une des menaces ayant poussé à la création d'une telle "arme" étant les jedi eux-même. Après tuot, bien qu'exilés, nous les craignions encore et certains d'entre nous redoutaient qu'ils ne se lancent à notre poursuite pour "achever le travail".

Le jedi me surprit donc en déclarant avoir senti un autre être dans la Force. Si c'était bien l'Alpha, alors ceux qui avaient utilisé le rituel créé par Sorzus Syn avaient bâclé leur travail. Je soupirais un peu avant de suivre le jedi, rabattant ma capuche moi aussi, parce que ce serait plutôt louche que je marche avec lui tête haute quand il fait de son mieux pour être discret. Après, nous étions sur Nar Shadda, la lune des contrebandiers, déjà célèbre à mon époque pour son rôle dans les trafics en tout genre. Les Hutts sont une vieille race et leur cupidité est ancienne. Le seul changement comparé à mon époque était que l'Empire ait décidé d'annexer leur territoire, ce que la République n'a jamais osé faire. Pour un peuple pouvant vivre des siècles, cela ne devait être qu'une gêne temporaire. Pour le reste, les criminels étaient légions et les indivius faisant profils bas étaient aussi nombreux que ceux agissant comme s'ils étaient les maîtres de l'univers.

La "piste" nous mena a un immeuble semblable aux autres, contrôlé visiblement par un petit gang local, avec le degré de compétence attendu d'individus incapables de sentir de la fange du crime. Pathétique. Eviter les veilleurs, trouver un moyen de pénétrer dans la bâtisse, influencer l'esprit de ceux que l'on croisa dans l'escalier, comme celui que j'ai renvoyer dormir alors qu'il devait visiblement juste sortir du sommeil. Rien qui ne soit vraiment excitant, en vrai.

Non, l'intérêt se retrouva au dernier étage, avec des individus en train de scander une forme de rituel, agenouillés en cercle autour de ce qui semblait être un enfant, mais trop enveloppé de tissu pour savoir si c'en était un ou un être d'une race de petite taille. Je reconnu la langue, l'Ysannan qui était pratiqué par la population d'Ossus, et aurait du disparaître avec ce monde quand Exar Kun l'attaqua. Ce n'était visiblement pas le cas, car le jargon avait bien changé du temps où j'y passais pour étudier dans les bibliothèques. De fait, je n'étais pas du tout certains de comprendre ce qu'ils faisaient, même si j'en avais une légère idée au vu de ce que Ben avait trouvé ici. Je tendis discrètement mon esprit vers l'être mais j'étais bien incapable de sentir ce qu'il était, ou elle. Soit car c'était une race inconnue de moi, ce qui était tout à fait possible, soit quelqu'un chose me "bloquait", et c'était aussi une possibilité.

"Je vais les contourner, histoire de les prendre à revers. Je vous laisse décider quand les interrompre, Ben,"

dis-je au jedi en chuchotant. Utiliser la Force pour suivre un couloir et trouver une pièce opposée à la position de mon associé du moment n'était pas bien dur. Quand à pénétrer dans la pièce, et bien, ce n'était pas un hasard si maintenant je tenais mon sabrelaser à la main. Ce n'était pas ces parois de mauvaises qualités qui allaient me poser un problème, pas avec cette arme capable de découper du blindage. Je fis juste un léger signe dans la Force pour que Ben sache que j'étais en place, discrètement même si je doutais que ces individus le remarque, trop occupés qu'ils sont par leur rituel,. Ma seule curiosité était de savoir combien de temps le jedi prendra pour décider d'agir et de les interrompre. Peu, si je ne me trompais pas sur lui !


Reconnaître le langage utilisé (et ce qu'ils font comme rituel)
)> dé de combat 9 / maître sith 2 = 7
Identifier l'être avec la Force
)> dé de combat 14 / maître sith 2 = 12

Les coins charmants des villes flamboyantes de Nar Shaddaa, comme disaient certains… Il fallait croire qu’ils n’y étaient plus retournés depuis des lustres ou qu’ils s’étaient contentés de passer leur temps dans les casinos du centre-ville. Ils avaient repoussé quelques drogués, une femme à moitié endormie, des systèmes de sécurité mal dissimulés et les voilà parvenus au dernier étage de cet immeuble délabré. Il s’accroupit doucement, avant de jeter un œil par la fissure, de cette vieille cloison de plâtre, pour voir d’où venait ce bazar. Six personnes, couvertes des pieds à la tête par de larges manteaux à capuche, étaient installées en cercle, à genoux. Ils psalmodiaient, levaient les bras et les rabaissaient, chantaient sur un rythme étrange. Au centre du cercle, une petite silhouette se tenait recroquevillée. Cela li fit penser à un vieux souvenir… Une scène similaire, dans un endroit infect où une secte s’était installée. Il était encore Padawan, à ce moment-là. Ça ne pouvait être le même groupe que celui qu’ils avaient chassé, il avait été dissous depuis longtemps. Mais un groupe issu de celui-ci ou simplement similaire restait une possibilité.

"Je vais les contourner, histoire de les prendre à revers. Je vous laisse décider quand les interrompre, Ben."

Il hocha simplement la tête, sans cesser son observation. Les chants et postures ne lui disaient rien et n’avaient rien à voir non plus avec ceux de la secte démantelée. Aucun signe non plus sur leurs tenues, rien au sol. Qu’espéraient-ils faire… ? Même la sorcellerie usuelle demandait plus, disons, de moyens et de matériel. Son coéquipier du jour se mit vite en place, envoyant un bref signe, sans que ça n’ait l’air de déranger ces types. Très bien, puisqu’ils ne pouvaient avoir des informations en les observant, autant sauter cette étape et être un peu directs dans leur démarche. Il se releva, sa propre arme en main, puis se contenta tout d’abord de faire souffler la porte avec la Force et de saluer ces messieurs. Des Twi’leks, tous les six, uniquement des hommes. Ils enclenchèrent aussitôt le combat à coup de blaster, sur lui comme sur Aj. Même pas une réponse à son salut, ce que c’était malpoli. Ce qui le préoccupait surtout, c’était de s’assurer qu’aucun tir n’allait atterrir en ricochet sur la silhouette dissimulée, au sol, surtout avec une défense acharnée de ces types.

Le combat ne dura quelques instants, cependant, pour qu’ils parviennent à les envoyer tous les six dans l’inconscience. La première des choses fut de les immobiliser, avec ce qu’ils trouvèrent dans la pièce, puis d’aller voir ce qu’était la créature sous cet amas de tissu. C’était un enfant… Un petit Twi’lek, lui aussi, un tout jeune garçon qui ne devait pas avoir plus de cinq ou six ans, étant donné sa taille. Obi-Wan s’assura de son état, l’enfant respirait mais ne bougeait pas. Il ne réagit pas non plus lorsqu’il l’appela en lui secouant l’épaule. Drogué, peut-être… Il n’avait pas l’air de porter de marques ou de blessures visibles… Obi-Wan le tourna doucement sur le dos, pour vérifier tout ça, rien de suspect. En extérieur, en tout cas, qui sait les blessures mentales que ces types avaient dû tenter de lui infliger. Il reposa d’abord l’enfant dans un coin de la pièce, sur un vieux lit de camp, couvert par les couvertures. Les rebelles pourront sans doute déterminer son identité, le soigner et le ramener à sa famille.

"J’espère au moins qu’un de ces types ne fait pas partie de la famille de ce petit," dit-il en se retournant vers les prisonniers assommés. "Vous vous y connaissez, en interrogatoire ?"

Il savait, pour sa part, qu’il pourrait ne pas être assez, disons, piquant, pour obtenir des informations sérieuses. Et puisque ces types s’en étaient pris à un petit gamin pour le torturer, il n’y avait pas de temps à perdre. D’autres enfants avaient très bien pu être enlevés et retenus en otages quelque part.

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Résistance ennemie : 13, les assommer 7, combat Aj 9.

Quand il me fit "signe", je levais mon sabre, découpant la fine épaisseur du mur pour me créer une ouverture. Comme le jedi voudra surement els prendre en vie, je me contentais ensuite d'user de mon sabre pour renvoyer les tirs au plafond, usant simplement de la Force pour envoyer voler avec violence les twi'leck que Ben ne neutralisait pas. Ainsi, le choc avec le mur suffisait à les étourdir voir les assommer et il pouvait terminer de les neutraliser. Pour terminer, nous les attachâmes, et posèrent leurs armes loin d'eux, afin d'éviter toute tentative désespérée. Je suis bien placé pour savoir de quoi on peut être capable quand on est acculé.

Ben déplaça le gamin sur un lit, après que nous l'ayons tous les deux examiné, lui avec un examen de style médical et moi avec la Force. J'avouerais que je suis un peu en colère car jamais je n'aurais autorisé une telle chose, utiliser un gamin dans le cadre d'un rituel. J'ai fais des choses terribles à mon époque, commis des massacres mais utiliser un rituel sith sur un môme ? Il y a des imites, tout de même.

"J’espère au moins qu’un de ces types ne fait pas partie de la famille de ce petit. Vous vous y connaissez, en interrogatoire ?"

"Physiquement, il va bien, Ben. Son esprit a été touché, par contre, mais rien qui me semble irréparable. Il faudra le placer dans un lieu calme et garder un oeil sur lui pour qu'il guérisse. Quand à l'interrogatoire, laissez moi faire," dis-je avec un sourire entendu.

Je me tournais vers les twi'leck. Mon arme était à la ceinture et j'estimais ne pas en avoir besoin, au pire si l'intimidation ne marchait pas, je pourrais toujours me tourner vers les éclairs. C'est une méthode qui a fait ses preuves : on peut torturer quelqu'un indéfiniment avec, sans que cela le tue immédiatement. Une douleur presque éternelle pour la cible. Je n'ai connu personne capable de tenir. Mais je devinais un jedi en Ben et je doutais qu'il accepte que je le fasse sans réagir... Ah les jedi, si sensible.

A la place, donc, j'allais tenter de les intimider un peu. Je m'agenouillais devant eux, souriant amicalement, m'exprimant en Ysannan, la langue qu'ils avaient utilisé dans leur rituel, en espérant que mon "collègue" ne comprenait pas un mot de cette langue.

"J'imagine que le nom de Sorzus Syn vous parle, n'est-ce pas. Je viens de son époque," dis-je en estimant qu'ils doivent savoir pour les failles. "Pour tout vous dire, j'étais le seigneur Sorzus Syn. Et je pourrais me faire un plaisir de vous montrer comment on fait un rituel, sur vous. Enfin, sauf si vous plaidez votre cause et obtenez la grâce du jedi en avouant tout.."

Vu la pâleur soudaine de leur peau, il était évident que nos six prisonniers croyaient que j'étais bien Sorzus, qui l'aurait mal pris d'ailleurs ! Mais que voulez-vous, il ne doit plus y avoir d'images de nous, après sept milles ans et le fait que les vainqueurs aiment toujours à faire disparaître leurs ennemis. Et bien, j'aurais pu faire un bon acteur, n'est-ce pas ? Ils se mirent à parler, en ysannan d'abord puis en basic quand je leur ordonnais de changer de langue, alors que j'usais de mes capacités mentales pour vérifier leur sincérité. Hélas, j'avais du mal à pénétrer leur esprit et je préférais éviter d'aller dans leur mémoire : je risquais d'y aller trop fort et de tout détruire. Je pouvais juste certifier qu'ils disaient vrai.

"Pitié, seigneur ! On... on voulait juste devenir des gens puissants !"

"On voulait transformer l'enfant en une bombe sith, et l'envoyer éliminer quelqu'un en passant par les égouts !"

"Oui, oui, seigneur ! Ainsi, on serait devenu célèbre et et on aurait pu instaurer un régime de terreur à notre profit !"

"On a tout appris dans une secte mais on l'a quitté !"

"Oui, on préférait créer la notre pour être plus puissants et libres !"

Je soupirais en me levant, ignorant leurs regards suppliants. Ils ne semblaient pas vouloir lâcher le nom de cette secte, sinon ils auraient même balancé son chef, car ils en avaient peur. Plus que du nom de Sorzus. Amusant par un certain côté, car c'était le plus grand fou que j'ai jamais connu.

"N'hésitez pas à leur poser des questions, Ben. Mais vous êtes sur de vouloir les livrer à vos amis et non à me les laisser ?"

Demandais-je innocemment au jedi, juste pour taquiner un peu nos prisonniers, et maintenir cette peur au fond de leur coeur. La peur est parfois une bonne arme, non ? Laissons la compassion pour le jedi.


Voir l'état du gamin, s'il est infecté etc... )> 4-1 =3
Interrogatoire :
intimidation )> 3
pour finir, on entre dans la tête pour confirmer/regarder les infos )> 10

Bizarrement, vous laisser ces hommes, Ajunta, ne semble pas être une solution très morale et convenable, ils seront emmenés par les rebelles, pour un interrogatoire plus poussé. Quant à l'enfant, il sera finalement ramené dans sa famille pour y être soigné et veillé.

Fin de mission

Vous savez désormais qu'il existe bel et bien une "secte", sans avoir encore d'informations sur sa localisation exacte. Ses buts restent tout autant flous, bien que vous vous doutiez que ça ne soit pas pour aller livrer des fleurs aux gens. Tant que vous restez à l'affût, peut-être pourrez-vous en apprendre plus et déceler une nouvelle piste...