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Ténor de la plume
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Les jours défilaient à une vitesse improbable, elle n’avait pas le temps de s’ennuyer et pas beaucoup non plus pour réfléchir. Et surtout, il s’était passé des choses très… Bizarres… Déjà, pour commencer, le responsable du centre de formation interne du palais ne donnait plus aucun signe de vie et ne faisait ni inspection, ni contrôle, ni… Rien, en fait, rien du tout, pour son cas, alors qu’il le faisait pour tous les autres apprentis du Palais. Elle ne voyait même plus ses professeurs !! Les cours théoriques étaient assurés soit par Lisbeth, soit par une des autres suivantes, plus jamais dans les salles de cour, dans l’aide sud du palais. On lui avait aussi rajouté des cours de danse, d’équilibre, d’élocution, de diplomatie et d’autres trucs, en plus du combat. Le programme officiel, découvert à son arrivée, avait été évincé et aucun membre du centre de formation ne semblait s’en formaliser ! Même pas son directeur, pourtant réputé pour être très strict. Elle passait ses journées tout entière avec le corps de suivantes, Lisbeth en particulier, mangeait avec elles et avait dû changer de chambre, pour se rapprocher d’elles. Sans plus voir les autres apprentis, pas même au déjeuner.

En plus de tout ça, Lisbeth n’était même plus autant agacée de l’avoir dans les jambes. Au contraire, Miri l’avait même surprise à envoyer balader un garde se plaignant de la présence de ces « petits jeunes » à leurs côtés. Même là, tout de suite, alors qu’elle avait dû déléguer des tâches pour consacrer plus de temps aux cours qu’on lui avait ajouté. Elles étaient dans un des petits salons communs aux suivantes, Lisbeth lui avait calé une pile de livres sur la tête et la faisait marcher, trottiner et passer des obstacles divers, sans faire tomber les bouquins, pour toujours rester parfaitement droite. Tout en corrigeant sans cesse sa manière de marcher. Elle lui avait mis « comme exemple » une vidéo, tournant en boucle, de la reine consort en pleine marche et lui demandait de l’imiter, pour prendre la bonne attitude. Pas si simple. La mine très concentrée, voir crispée, elle répétait encore et encore, avec toujours un doute sur comment placer ses bras. Lisbeth l’accompagnait à chaque pas, stricte mais désormais plus, heu… Plus patiente ? Miri était incapable de dire d’où venait le changement d’attitude.

« Le visage plus détendu, moins expressif, » lança Lisbeth en la dirigeant vers l’autre bout de la pièce. « Assez ouvert pour ne pas effrayer ceux vous observant, sans montrer le moindre signe d’émotion négative. Vos interlocuteurs doivent sentir que vous êtes maîtresse de vous-même, en permanence. Polie, toujours, mais ferme. Même avec votre pire ennemi, il faut rester courtois. »

Tiens, elle avait entendu Isobel dire ça, plusieurs fois, aux autres suivantes, depuis son arrivée… Il paraît que ça aidait à renforcer le contrôle de soi et déstabiliser en même temps les plus hargneux de vos adversaires. Elle parvint à faire un tour complet sans faire tomber les livres, puis recommença en s’efforçant de le faire avec un air moins crispé. Encore et encore, jusqu’à ce que Lisbeth soit plus satisfaite. Ce n’était pas encore parfait, mais elle progressait, peu à peu. Miri prenait doucement confiance en elle, bien qu’elle avait du mal à comprendre tout ce qui se tramait. Elles passèrent à un autre exercice, jusqu’à l’heure du déjeuner, toujours en compagnie des autres suivantes. Le début d’après-midi, quant à lui, fut consacré à un cours de deux heures sur la diplomatie. Elle en était encore à ses premiers pas dans ce monde et il y avait tant à apprendre… Entre le protocole d’Alderaan, les relations sociales, commerciales et diplomatiques, les normes à respecter, les règles d’usage non écrites, les relations nationales et intergalactiques… Sans même parler de la montagne de codes sociaux changeant suivant le monde où on se trouvait, en compagnie de quelles personnes et pour quelle raison.

Après ce cours, elle fut appelée pour partir dans une autre mission, réaliser une course pour leurs majestés. Dans l’un des magasins réfugiés sous les grandes galeries et dômes protecteurs de la capitale. Il ne lui fallut que peu de temps pour se préparer et récupérer ce qu’il fallait par le Chambellan. C’était la première fois qu’elle devait sortir du palais pour ce genre de choses, mais ce n’était pas si compliqué, elle ne pensait alors simplement pas qu’on lui demanderait ça. Pas si tôt, disons ! Mais c’était bien quand même, elle aimait bien découvrir d’autres aspects du métier et celui-ci en était un de normal… Enfin, plus normal que beaucoup d’autres choses ! Réaliser une course, c’était simple, ça ne demandait pas de nombreuses heures et elle ne pensait pas risquer quoi que ce soit, la planète était sûre. En plus, comme elle restait accompagnée par Lisbeth, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Quitter le palais avec sa tutrice était un peu bizarre, elle avait l’impression d’avoir été coupée du monde réel depuis tout ce temps, mais tout de même agréable. Elles avaient d’abord des bijoux traditionnels, à récupérer pour une cérémonie d’importance toute proche. Miri était très curieuse de découvrir à quoi ressemblaient les œuvres, à ce niveau de finesse, de plus près…

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Mar 1 Aoû 2023 - 21:01
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Discuter avec Isobel lui avait fait plus de bien que prévu. Lisbeth comprenait désormais un peu mieux l’état d’esprit de sa consœur, et était ressortie rassurée, et même confiante de leur entrevue informelle. Réagencer son agenda avait été la première chose dont elle s’était occupée, pour faire plus de place à l’apprentissage de la petite Miri. L’éducation de la future génération était une priorité, et la jeune suivante placée sous son aile était d’une très grande importance pour l’avenir. Miss Assiah ne pouvait pas voir sa jeunesse souillée et gâchée par des doctrines d’un autre temps, inadaptées à l’époque actuelle. S’assurer que le centre de formation interne ne vienne plus parasiter l’éducation de son élève avait suivi, avec l’appui d’Isobel et du reste des suivantes. La petite Miri devait vivre et grandir avec elles, en leur compagnie, loin de l’ennui des autres apprentis. Ils étaient irréguliers, brouillons, turbulents. Ce n’était pas compatible avec le rôle de suivante de leurs Majestés, et future doublure de la Reine-Consort. Pour les années à venir, elle ne devrait se concentrer que sur les choses particulièrement essentielles, à commencer par l’efficacité et la dédication à la monarchie ; a leurs souveraines. Elle se moquait éperdument des remarques qui pouvaient leur être faites, la jeunesse devait apprendre. Vite et efficacement.

Par chance, la jeune Miri était une élève assidue, qui prenait à cœur d’apprendre. Du moment qu’on lui rappelait qu’il n’y avait pas de temps à perdre à flâner et s’émerveiller d’une normalité qui serait assez vite la sienne, elle savait se montrer proactive, et sérieuse, bien qu’il fût évident qu’elle ne comprenait pas toujours pourquoi on lui faisait suivre tels ou tels cours ou entrainement. Il était vrai que son régime journalier était différent de ce que toutes les autres suivantes avaient pu connaître. Il était plus orienté, parfois calqué sur celui que devrait suivre Sa jeune Altesse d’ici plusieurs années. Mais c’était simplement parce qu’elle était spéciale, et devait tenir un rôle futur dont elle ignorait encore totalement l’existence, malgré les évidences qui commençaient petit à petit à s’accumuler sous son nez. Bah, elle finirait bien par comprendre comme une grande que ces séances passées à répéter presque exclusivement les mimiques et tics de la Reine Consort lui était dispensées pour une bonne raison. Il n’y avait aucune raison, pour le moment, de la brusquer plus que nécessaire. La dernière chose qu’elles voulaient soit qu’elle annonce à ses parents ce pour quoi elle était destinée avant qu’elle n'ait inculqué pourquoi elle ne devrait jamais le révéler à qui que ce soit.
Il y avait bien évidemment des bases à ne pas oublier, et Lisbeth observa longuement la jeune Miri sous toutes les coutures lorsque cette dernière se présenta à elle, peu avant de prendre le speeder sensé les amenées en centre-ville en toute sécurité. Son chignon était soigné, et son maquillage respectable. Il n’y avait que son attitude et sa posture, là encore, qui laissait un peu à désirer. Mais pour cette fois-ci, cela passerait.

« J’espère que vous avez votre arme, » lâcha-t-elle sur un ton neutre, en masquant son agacement derrière cet air détendu qu’elle essayait de lui apprendre.

Cette mission donnée par le Chambellan n’était absolument pas à son goût. Son apprentie n’était pas là pour être exposée en public. Pas de cette manière, tout du moins. Au moins cela aura-t-il le mérite de vérifier si la jeune fille était capable de se tenir, d’appliquer ce qu’elle avait déjà appris, et surtout, de se faire particulièrement discrète. Lisbeth lui donna un respirateur à garder avec elle, même s’il n’était plus nécessaire de le porter sous les dômes protecteurs de la capitale. Cela restait une mesure de précaution utile, au cas où une fuite d’atmosphère devait se produire. Puis elle la poussa presque dehors, jusqu’au speeder. Elle fut agréablement surprise de la voir aussitôt prendre les devants, lorsqu’elle se contenta de s’installer confortablement et de lui prendre des mains les affaires données par le Chambellan.

« Quelle est la première chose que vous devrez faire, en arrivant ? » finit-elle par dire, tout en consultant les documents pour vérifier que tout était en ordre. Elle en tira un dans sa main, et le plia en deux pour le glisser sous ses cuisses, comme si de rien était, tout en continuant d’interroger la jeune femme. « Que feriez-vous, si quelqu’un venait s’en prendre à vous à votre sortie du joailler ? »

Le speeder, lui, filait tranquillement au milieu du trafic réduit de la capitale sans attirer le moindre regard. Le quartier commerçant en question n’était pas très loin du palais, et particulièrement tranquille. Bientôt elles arriveraient sur une grande esplanade pavée, et encadrées de plusieurs bâtiments aux murs immaculés. Des promeneurs profitaient de cette petite liberté retrouvée, s’arrêtant sur des bancs aux pieds d’un hydenock aux feuilles rouges et son parterre de ladalum. D’autres, plus aisés, observaient les devantures de certains commerces. Le joailler se trouvait plus loin, au pied d’une spire à peine plus haute que les autres mais toute aussi gracieuse. Se garer à proximité ne poserait aucun problème. D’après les instructions du Chambellan, une fois cette étape terminée, elles devraient traverser la place pour se rendre chez le cordonnier. Pour récupérer une commande passée pour la jeune Altesse Royale.

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Mer 2 Aoû 2023 - 19:46
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« Quelle est la première chose que vous devrez faire, en arrivant ? Que feriez-vous, si quelqu’un venait s’en prendre à vous à votre sortie du joaillier ? »

« Vérifier une nouvelle fois les environs et me tenir prête à réagir en cas de besoin, » dit-elle en se s’efforçant de bien se remémorer comment faire. « Si quelqu’un tente quelque chose, me défendre selon le minimum, afin de ne pas attirer l’attention ou dévoiler au grand public ce que je peux faire, puis laisser la garde de la planète maîtriser l’individu et ainsi montrer à tous qu’ils sont réactifs et efficaces, pour préserver la population. »

C’était surtout le chef des gardes, affectés au Palais, qui lui avait dit et répété cela, de prendre garde, à l’extérieur, quel image on pouvait renvoyer et qu’il fallait toujours montrer aux citoyens qu’ils disposaient de services publics rapides et fiables. Surtout dans un cas d’agression. L’arrivée sur la place fut tranquille, il était facile de se garer ici, près des commerces voulues, sans qu’on ne vous prête trop attention. A cet heure, il n’y avait pas beaucoup de monde. Quelques passants ici et là flânaient en regardant le boutiques ou partageaient un café avec des amis sur les terrasses. Une atmosphère paisible, pouvant être trompeuse, comme on le lui avait appris. La bijouterie où elle entra était presque vide, une employé s’occupait déjà d’un couple de clients et le patron du commerce vient à leur rencontre pour les saluer. Il eut une mine quelque peu étonnée, lorsque ce fut elle qui prit la parole, sans doute intrigué qu’elle saisisse l’initiative alors qu’elle était visiblement jeune. Il se replaça derrière son comptoir, alors que Miri sortait son datapad de son sac en bandoulière.

« Nous sommes du service du Palais et venons récupérer une commande, » indiqua-t-il en présentant les documents.

Elle prenait toujours une copie, en papier, desdits documents au cas où, même si elle préférait présenter le tout de cette manière. Ainsi, la signature des documents était directement archivée sur les registres du Palais et il était plus simple pour l’intendance de s’organiser de cette manière. Le commerçant commença par lire le premier sur la datapad, puis demanda les justificatifs habituels, pour l’identité et la réception de la commande. Miri avait beau être très stressée, elle parvenait à ne rien montrer. Visage ouvert, mais sérieux, ne pas effrayer, comme on le disait… Son aînée suivante avait beau dire ça, elle vous regardait parfois comme si elle se demandait comment débiter toute votre famille en morceaux avant d’aller enterrer le tout dans la forêt. Ils s’occupèrent d’abord des papiers, avant que le patron ne reparte à l’arrière de son magasin puis revienne avec une boîte noire, qu’il posa avec délicatesse sur le comptoir, avant de l’ouvrir.

« Et voici la pièce, » ajouta-t-il en révélant un superbe pendentif. « La chaînette est adaptable, afin de mettre en valeur la jeune princesse lorsqu’elle grandira et qu’elle puisse continuer de porter ce bijou. De même, le pendentif est constitué de deux pièces, dont le premier s’ôte, le temps de l’enfance de notre future reine. Ainsi, il n’apparaîtra pas trop imposant, tant qu’elle sera dans le jeune âge. »

Il fit une démonstration en direct, pendant que Miri regardait la fiche technique puis le bijou, pour voir si tout avait été bien respecté. Ce n’était pas un simple pendentif, il portait les armoiries de la Maison Organa et était également un symbole de pouvoir. L’Intendance allait procéder à une inspection bien plus minutieuse, une fois le tout rapporté au Palais. Une Intendance qui rajoutera sûrement un léger système de sécurité personnel, utile au cas où la princesse se faisait kidnapper, par exemple. Miri en frissonnait à la seule idée. Les rebelles seraient bien assez immondes pour vouloir enlever une si jeune enfant, qui n’avait jamais rien fait à personne, sous le seul prétexte qu’elle était la fille de leurs majestés. Une fois les vérifications faites, le collier fut remis dans la boîte puis emballé avec soin, avant d’être mis dans le sac.

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Sam 12 Aoû 2023 - 15:10
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« Vérifier une nouvelle fois les environs et me tenir prête à réagir en cas de besoin. Si quelqu’un tente quelque chose, me défendre selon le minimum, afin de ne pas attirer l’attention ou dévoiler au grand public ce que je peux faire, puis laisser la garde de la planète maîtriser l’individu et ainsi montrer à tous qu’ils sont réactifs et efficaces, pour préserver la population. »

Elle devait l’admettre, depuis qu’elle avait cessé de s’émerveiller pour tout et n’importe quoi, il y avait eu du progrès. Beaucoup de progrès. Son élève semblait plus assurée, elle parvenait à maitriser son stress. Elle était également méthodique, mais savait faire preuve d’initiative. Il restait à voir si elle serait vraiment en mesure de mettre en pratique tout cela. Lisbeth en doutait. Si Miri était en avance dans de nombreux domaines de son apprentissage, sa formation martiale prenait un peu de retard. Elle la testerait un jour, dans une situation réelle, pour faire un premier bilan. Une suivante se devait d’être capable de réagir à n’importe quelle situation, pour protéger leurs majestés, son altesse et les intérêts d’Alderaan. Elle devait aussi être capable de se défendre elle-même, seule, sans aide. Miri n’échappait pas à ces obligations. De part le rôle qu’elle aurait à tenir plus tard, était même nécessaire qu’elle pratique beaucoup plus que les autres. La reine-consort était, en plus d’une cible de choix pour leurs ennemis, une redoutable combattante. Mais il y avait d’autres priorités pour le moment, et une attaque aujourd’hui restait peu probable. La confiance, cependant, n’excluait pas le contrôle.

C’est pourquoi Lisbeth était sortie en première une fois leur véhicule arrêté devant la bijouterie. L’apprentie étant sous sa protection, elle s’assura tout de même qu’il n’y avait aucun danger. La grande esplanade était calme, il y avait encore peu de monde. Une fois dans le commerce, elle se plaça en retrait, laissant Miri avancer pratiquement seule vers le comptoir où se tenait le bijoutier. Son regard avait glissé vers le jeune couple occupé à observer les suggestions de l’employé, sans doute apprenti lui aussi, vu son jeune âge. Là encore, le danger était inexistant. Les mains fermées l’une sur l’autre devant elle, elle offrit un regard entendu au bijoutier, lorsque la petite prit l’initiative de présenter en leur noms les documents de l’Intendance. Puis elle observa en détail l’attitude de son élève, toujours sérieuse, en apparence maître de ses émotions. Il y avait quelques signes, des petits ajustements à faire, mais ce n’était pas trop mal. Elle parviendrait à mieux gérer son anxiété avec le temps, jusqu’à ce que ce genre de choses presque anodines deviennent une habitude. Elle espérait juste que l’Intendance ne se permettrait plus, à l’avenir, d’envoyer la future doublure de leur majesté dans ce genre de missions ordinaires avant qu’elle ne soit parfaitement en mesure de s’effacer, et de se faire discrète.

Elle resta en retrait le temps de la démonstration pour ne pas perturber la jeune Miri, et ne s’avança que pour effectuer une vérification supplémentaire derrière elle. Tout semblait en ordre, mais l’Intendance s’assurerait que tout soit parfaitement conforme. Miri rangea l’objet, et Lisbeth remercia le commerçant après s’être assurée que le Palais avait fait tout le nécessaire de son côté. Elles ressortirent calmement, sans problèmes. Le couple était resté à l’intérieur, le bijoutier étant venu aider son assistant.

« Très bon travail. Le cordonnier se trouve de l’autre côté, aux pieds de la spire. Nous allons y aller à pied, le chauffeur nous retrouvera là-bas plus tard, » commenta-t-elle, en analysant une nouvelle fois les environs. Puis voyant le regard intrigué de la jeune fille, elle précisa : « Il était prévu de vous faire essayer vos premières paires au Palais, mais vu que vous êtes là, nous allons en profiter pour le faire ici. Nous gagnerons du temps. »

Le visage de la petite rousse se déconfit sous ses yeux, le teint blême, comme si on venait de lui annoncer une catastrophe. Lisbeth l’observa plus durement, avant de sèchement lui dire de cacher ses sentiments. Elle n’avait que faire de ses états-âmes, elle était là pour apprendre à devenir la parfaite suivante. Elle avait été choisie pour cela, il était important qu’elle ne l’oublie pas. Elle lui fit signe de la suivre, qu’elles avaient déjà perdue assez de temps comme cela, et l’entraîna à travers le petit parc, au milieu de l’esplanade. Elle en profita pour lui expliquer qu’elle allait essayer différentes chaussures, avec différentes hauteurs de talons, et qu’elles repartiraient avec. D’ordinaire, il aurait fallu attendre encore plusieurs semaines, peut-être quelques mois, le temps qu’elle s’acclimate à ses nouvelles prérogatives, et ses futures fonctions. C’était comme cela que le service de formation du Palais fonctionnait. C’était comme ça qu’elle avait appris. Mais maintenant que son apprentissage ne dépendait plus que des suivantes, elles pouvaient se passer de ce genre de délicatesses inutiles. Elle s’assurerait qu’elle pratique chaque soir, en plus des séances comme celle qu’elle avait suivi, avant cette mission. Ce serait aussi l’occasion d’augmenter la difficulté des exercices, lors des entrainements.

Elles arrivèrent assez vite de l’autre côté, l’esplanade n’était pas aussi grande qu’elle ne le paraissait. Les gens commençaient à sortir, mais il n’y avait toujours pas foule. Elles n’étaient pas en centre-ville non plus, mais proche de la périphérie, là où la courbure du dôme-bouclier devenait visible lorsque l’on levait le regard vers le ciel. Lisbeth la laissa là encore prendre les devants, la laissant entrer la première dans la grande boutique après l’avoir laissé tergiverser un peu en observant les vitrines. Grâce à l’agencement du commerce, ce dernier semblait bien plus vaste qu’il ne l’était réellement. De riches paires de chaussures de toutes formes et de tout types étaient exposées un peu partout, pour capter l’attention. Une femme, grande, les accueillit avec un grand sourire. Lisbeth, d’un léger geste de la main, poussa Miri en avant, avec confiance. Elle avait bien géré la première course, elle parviendrait à assurer la seconde. Elle fit, pour sa part, le tour d’une des étagères, pour venir aborder un homme. Ce dernier se montra courtois, et après un bref échange, tourna sa paire de lunettes épaisses et carrées vers la jeune rousse.

« C’est pour elle, donc ? »

« En effet. » rétorqua-t-elle d’un ton neutre, en affichant cet air aimable et sérieux à la fois. « Est-il possible de le faire ici, maintenant ? »

« Vous avez de la chance. Les préparer en si peu de temps n’a pas été chose aisée, mais les mesures fournies ont fait la différence. Je reviens tout de suite, Velda s’occupera de vous. »

Lisbeth hocha la tête, poliment, bien que désintéressée. Elle comprenait, mais il était payé pour cela. Doucement, elle fit son chemin vers Miri, près du comptoir.

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Mar 15 Aoû 2023 - 10:32
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« Très bon travail. Le cordonnier se trouve de l’autre côté, aux pieds de la spire. Nous allons y aller à pied, le chauffeur nous retrouvera là-bas plus tard. Il était prévu de vous faire essayer vos premières paires au Palais, mais vu que vous êtes là, nous allons en profiter pour le faire ici. Nous gagnerons du temps. »

Quoi, déjà ?! Miri ne put s’empêcher de blêmir, même après le rappel à l’ordre, avant de suivre sa tutrice avec une boule au ventre. Ce n’était pas censé arriver avant des mois ! On le lui avait bien dit, le premier jour, le programme avait été déroulée, les étapes à suivre et les… Bon, il était vrai que depuis des jours, le programme en question avait comme été jeté à la poubelle… Sans même parler du centre de formation qui s’était fait écarter. Elle eut besoin de ce court trajet à pieds pour retrouver contenance, bien qu’au fond, elle se sente toujours stressée. Elle inspira discrètement, un grand coup, avant de finalement pousser la porte du magasin. Il était agencé avec élégance, les comptoirs et meubles s’effilant en vagues pour présenter les différentes paires, sous des jeux de lumière. Miri avait pu apprendre que ce magasin était tenu par un membre influent et riche de la Maison Ulgo, cinquième propriétaire de la cordonnerie et spécialiste des chaussures de luxe. Ce fut l’assistante du patron, cependant, se présentant comme étant Velda, qui vint à leur rencontre la première, avec un grand sourire.

La jeune fille retrouva ses esprits en commençant par d’abord, comme chez le bijoutier, par se focaliser sur le travail, pur et dur, pour lequel elle était mandatée. Les documents, tout d’abord… Assez vite, l’extravagance de l’assistante et sa propension évidente à s’enflammer sur des sujets complètements extérieurs et loin de ce qu’on lui demandait agaça assez Miri. Elle lui demandait simplement de procéder à la vérification des documents de commande, pas de lui raconter à quel point les délicates perles d’elle ne savait où étaient devenues difficiles à obtenir ! Plaquant un sourire automatique sur son visage, elle répondit qu’en effet, la galaxie connaissait des périodes difficiles, puis embraya sur le bon de commande, en lui demandant si tout avait été parfaitement bien préparé, comme l’exigeait le Palais. Elle-même avait parfois encore du mal à se concentrer, mais visiblement, on trouvait toujours pire que soi… Il lui fallut, néanmoins, plusieurs autres petites manœuvres du même type, pour ramener le sujet de la conversation sur ce qui l’intéressait avant tout. Jusqu’à avoir pu examiner la paire et s’assurer de sa conformité.

La Maître des lieux arriva sur ces entrefaites. Elle n’eut qu’à peine le temps de le saluer comme il se doit qu’il posa sur un banc de multiples boîtes et lui demanda de s’asseoir. C’est là que la torture commençait… ? Mais si, au moins, était professionnelle, l’attitude de Velda l’exaspérait. Elle vint elle-même lui retirer ses chaussures, alors que Miri s’apprêtait à les enlever, pour les poser plus loin en lui faisant de nouveau toute une conversation sur l’importance de bien assortir les couleurs des chaussures à la tenue. Miri en vint à se demander s’il était possible ou non de frapper quelqu’un avec une pointe de chaussure à talons assez fort pour que cette personne ne puisse plus parler durant un mois ou deux… Des pensées qu’elle chassa bien vite de sa tête, pour devoir essayer la première paire. Politesse, sourire, tout ça… Malgré les talons, les chaussures restaient plus confortables qu’elle ne l’aurait pensé. Bien que tenter de marcher avec n’était pas très gracieux… Le manque d’habitude étant plus que flagrant. Monsieur Ulgo ne s’en formalisa visiblement pas, l’air toujours sérieux et concentré.

« Un temps d’adaptation est nécessaire, avant d’adopter naturellement une démarche élégante et naturelle. »

« Très bien. »

Lisbeth aussi l’aida, parfois, pour la démarche, ou juste bien se tenir, avec les paires suivantes. En les observant attentivement, chacune, Miri commençait à se poser de plus en plus de questions. C’est que tout ça ressemblait quand même énormément à… Entre ça, son entraînement, ses formateurs désavoués et… Ce qu’on lui demandait d’observer, étudier et reproduire… C’était beaucoup. Elle garda ces questions enfermés au fond d’elle, évidemment, mais ça la troublait. Le plus dur restant de masquer son agacement contre Velda et continuer de lui servir un sourire poli. Par bonheur, vers la fin des essayages, cette femme insupportable dû aller servir d’autres clients venant d’entrer. Tant mieux ! Elle termina d’essayer plus en paix ce qui restait, malgré les doutes lui tournant en boucle dans son esprit. Emballer le tout et ranger dans un sac fut un peu long, mais la sortie lui fit un bien fou. Se faisait-elle des idées ou… Non, non, pour le moment, elle ne comptait pas poser la question ouvertement. Ça semblait si gros ! Et elle n’avait que seize ans, si le Palais avait véritablement recherché une doublure, ils auraient pris une femme ayant au moins dix-neuf ou vingt ans. Non ? C’était… Bizarre…

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Ven 25 Aoû 2023 - 11:35
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Concentrée sur l’échange entre son élève et l’assistante du cordonnier, Lisbeth ne prêta que peu d’attention aux présentoirs pourtant bien mis en valeur par les différents jeux de lumière. Elle savait Velda assez excentrique, cette femme l’avait toujours profondément agacée, mais elle représentait un bon exercice de contrôle et de maitrise pour la petite Miri. Ce travail était important, elle représentait l’avenir, et se devait d’être formée convenablement. La mettre à l’épreuve, en permanence, était une nécessité. Le Palais n’acceptait que les suivantes complètes, passionnées et efficaces dans leur travail, parfaites pour représenter leurs Majestés. Maitresses d’elle-même en toute circonstance, peu importe les difficultés. Courtois, en permanence, mais suffisamment ferme, pour ne pas perdre du temps inutilement. Oui, la petite était agacée, mais sa réaction était à la hauteur de ses attentes. Polie, forçant peut-être un peu trop le sourire, avant de venir forcer la main à la première ouverture. La suite ne fut que parades et manœuvres du même genre, particulièrement désintéressant, mais malheureusement nécessaire, avant que la petite ne puisse enfin vérifier et récupérer la commande. Lisbeth inclina la tête, ce même air poli, légèrement détendu et inexpressif peint sur son visage, en récupérant la boite contenant la précieuse commande des mains de la jeune Miri.

C’est à peine si elle eut un regard pour Velda, avant que Monsieur Ulgo ne revienne avec la commande passée pour son élève, cette fois-ci. La garde-robe du Palais était vaste, et la jeune fille disposerait de tout le nécessaire pour s’habiller et se chausser lorsqu’elle serait en mesure de tenir pleinement son rôle de suivante pour le compte de leurs Majestés. Lisbeth avait déjà fait le nécessaire, pour déplacer une paire conforme dans la chambre de la jeune fille, en leur absence. Cette commande là était plus spécifique, et pour son seul usage. La suivante se mordit l’intérieur de la lèvre en voyant le visage de son élève blêmir quelque peu, à nouveau, lorsqu’on lui demanda de s’asseoir. Elle lui avait pourtant dit à quoi s’en tenir, et de se ressaisir… Ce fut pourtant elle qui s’agaça plus que de raison lorsque l’assistante revînt faire la conversation, tout en se permettant de toucher directement sa jeune pousse. Lisbeth parvînt néanmoins à se reprendre assez vite, il était nécessaire de montrer l’exemple dans ce genre de situation, et la petite Miri sembla parvenir à se voiler suffisamment l’esprit pour ne pas réagir. Un bon point pour elle, dans un domaine où Lisbeth doutait de sa capacité à progresser rapidement. Pourtant, la jeune fille avait déjà bien évolué, en peu de temps. Elle était beaucoup moins expressive et émotive qu’à leur première rencontre, face à la reine-consort. Et une fois Velda partit s’occuper d’autres clients, elle fut également plus détendue.

Les essais se déroulèrent comme elle s’y était attendu, sans la moindre surprise. Elle ne s’attendait pas à ce que son apprentie soit à l’aise dans cette situation. C’était clairement sa première fois, et comme tout, elle finirait par apprendre, et se montrer plus gracieuse. Elle l’aida malgré tout, lui donnant quelques premiers conseils utiles, mais elles n’étaient pas là pour suivre un cours. Aussi fut-elle assez brève, juste de quoi s’assurer qu’elle était à l’aise malgré ce qu’elle avait aux pieds. Avec le temps, l’on s’y faisait, et l’on apprenait quand on pouvait s’en passer, pour se soulager. Ce n’était finalement pas trop mal. Il suffirait probablement de quelques heures à travailler sérieusement pour qu’elle commence à être bien à l’aise avec les plus talons plus petits. Le reste viendrait avec la pratique, et les exercices plus particuliers menés jusqu’à présents prendraient plus de sens. Bien qu’avec les paires étalées sous ses yeux, Miri finirait bien vite par comprendre. Du moins, Lisbeth l’espérait. Là aussi, il n’y avait pas de temps à perdre.

Les essais terminés, Lisbeth aida Miri avec les différents cartons, et le grand sac. Dehors, le speeder les attendait déjà. Il ne fut pas difficile de ranger tout cela à l’arrière. A présent, il ne restait plus qu’à rentrer au Palais mais, avant de pouvoir monter à bord, Miri fut interpellée depuis l’autre côté de la route par une jeune fille qui agitait les bras dans leur direction, avant de traverser la voix pavée pour venir lui demander comment elle allait, et ce qu’elle faisait ici. Lisbeth retînt un profond soupir d’exaspération, car son élève se contenta de vivement, mais poliment, rejeter son amie en lui disant qu’elle n’avait pas le temps de discuter. Le regard de Lisbeth fit le reste, avant de monter à bord, suivit de Miri.

« Qui était-ce ? » demanda-t-elle, une fois installée, la direction du Palais donnée à leur chauffeur.

Elle écouta la réponse de Miri, lui demanda si elle vivait ici, avant de lui dire que ce genre de contacts pouvaient arriver, mais qu’il était préférable de ne pas répondre, lorsqu’elles étaient pressées. Puis que ce genre de contacts étaient à éviter, pendant la durée de sa formation. Que celle-ci était exigeante, et ce genre de distractions, inutiles.

« Néanmoins, vous avez su garder votre calme, malgré tout, face à cette femme, » reprit-elle, un datapad en mains, en parlant de cette séance chez le cordonnier. « Mais il restait facile pour un regard extérieur de voir que l’on vous agaçait. Vous pouvez faire mieux. »

Elle pianota, alors que le véhicule prenait, par sécurité, un itinéraire différent que celui par lequel elles étaient venues.

« Je vais ajuster certaines de nos séances pour que vous puissiez commencer à pratiquer. Puis vous vous exercerez un peu le soir, avant d’aller vous coucher, » expliqua-t-elle ensuite, en faisant les ajustements sur leurs agendas. Trouver le temps était difficile, mais d’autres pouvaient accomplir certaines de ses tâches. L’apprentissage de Miri primait sur le reste. Isobel avait été on ne peut plus claire. « Il va aussi commencer à ce que vous vous débrouillez seule, en autonomie. Je fais modifier votre emploi du temps pour que vous puissiez vous occuper de son Altesse à la place d’Ishla lorsqu’elle n’est pas à l’école, ou en l’absence de leurs Majestés. »

Ça lui permettrait de gagner en assurance sans avoir qui que ce soit pour la juger. Ce serait aussi une bonne chose qu’elle s’habitue à la présence de la princesse et vice-versa, vu le rôle qui était réservé pour elle à l’avenir. Puis, lorsqu’elle serait plus à l’aise dans son travail, et avec les talons, elle remplacerait Ishla pour les tâches simples auprès de leur Majestés : réveil, service du thé, repas. Le tout au sein du palais uniquement, bien entendu.

« Est-ce que vous avez des questions, avant que nous arrivions au Palais ? »

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Lun 28 Aoû 2023 - 17:37
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C’est juste à la sortie du magasin, après avoir rangé les courses dans le coffre du speeder, que Miri fut tout à coup interpellée par une amie d’enfance. Dont elle n’était pas du tout au courant de la présence dans la capitale. L’échange fut bref, néanmoins, elle était pressée et n’avait non plus très envie de discuter. Ce n’était pas le moment. Cette sortie avait été assez éprouvante, même si tout s’était bien déroulé dans l’ensemble. Écoutant sa tutrice, en silence, elle repensa aux autres manières possibles, pour faire comprendre poliment à une personne de vous laisser en paix… Difficile, avec l’employée d’une boutique dans laquelle vous vous trouviez. Elle chassa cette pensée-là pour le moment, confirmant juste d’un signe de tête qu’elle allait prendre le soin de s’entraîner. Rien que marcher avec ça et une robe longue sans se briser les deux jambes, ça lui semblait un exploit, alors courir et se battre dans cette tenue… Mais si ses aînées avaient appris à le faire, alors elle pourra, non ? Il devait bien y avoir une sorte de technique, pour ne pas se prendre les pieds dedans. En tout cas, les robes avaient au moins le mérite de très bien dissimuler ses armes, en les laissant faciles d’accès.

« Il va aussi commencer à ce que vous vous débrouillez seule, en autonomie. Je fais modifier votre emploi du temps pour que vous puissiez vous occuper de son Altesse à la place d’Ishla lorsqu’elle n’est pas à l’école, ou en l’absence de leurs Majestés. Est-ce que vous avez des questions, avant que nous arrivions au Palais ? »

« Non, pas pour le moment. »

Enfin, elle se retenait de demander s’il était possible d’assommer quelqu’un avec une simple paire de talons hauts, mais soit… Ce n’était pas le genre de questions à poser. Et puis, il y avait d’autres préoccupations. Elle ne s’était jamais occupée de jeunes enfants et espérait bien le faire. Surtout pour la princesse ! Est-ce que tout allait bien se passer ? Elle passa le reste du trajet à ravaler ses angoisses, pour garder un air neutre et aussi détendu que possible. Il fallait que ça se passe bien, de toute façon. Et puis, la princesse était toute jeune ! Donc elle ne devrait pas avoir autant d’attentes et d’exigences que les adultes, ça devrait aller…

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Mer 20 Sep 2023 - 13:41
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