Maître : Secret : Main & Apprentie de l'Empereur Palpatine
Ancienne Main de l'Ombre de Vader
Darth Makila
Apprenti / Padawan : Aucun
Palais de Darth Vader, à proximité du Palais Impérial
Cet endroit, ce lieu, Shira Ellan Colla Brie le connaissait dans ses moindres recoins, exception faites des probables passages secrets que le Seigneur Vader ne s'était pas permit de lui révéler. La jeune rouquine y avait mis les pieds pour la première fois alors qu'elle entrait tout juste dans l'adolescence, il y a de ça presque dix ans. D'abord de façon occasionnelle, lorsque l'apprenti et bras armé de l'Empereur avait commencé à s'intéresser à elle, cette jeune fille rousse qui faisait son entrée au COMPORN. Puis de façon bien plus sérieuse et régulières, presque journalières, trois années plus tard lorsqu'il la propulsa officiellement à l'Institut de Pilotage de Coruscant, transformant leurs entrevues en véritables séances d'entrainement tant psychologique que physique ou martiale. Elle connaissait d'autant plus cette tour qu'elle y avait vécu, lorsqu'elle n'était pas assignée aux dortoirs de l'académie, à deux pas du Palais, de sa famille et de son Empereur. Auprès de son nouveau mentor. Shira se rappelait parfaitement ce premier jour, cette première fois où elle avait foulé le sol de cet endroit, après un vol de très courte durée en navette depuis le Palais Impérial. Cette présence imposante du Seigneur Vader, si grand à côté d’elle encore jeune enfant, mais dont elle n’était étrangement pas effrayée, qui marchait à ses côtés, la forçant presque à trotter jusque dans l’enceinte de sa demeure pour rester à sa hauteur. Leur marche silencieuse dans les couloirs modernes mais ternes de sa demeure jusqu’aux quartiers qu’il lui avait fait assigner avant son arrivée, si grand, si spacieux pour quelqu’un comme elle, qui était alors à peine plus haute que trois pommes. C’était probablement de leurs entrevues si particulières que la rouquine avait gardé cette habitude de rester silencieuse si elle n’avait rien d’important ou d’utile à dire. Vader lui avait assez souvent répété qu’il n’avait que faire des futilités et qu’elle devait se contenter d’énoncer des faits tout en gardant ses réflexions pour elle. Et dire qu’Isard, plus tard, lui demanderait tout l’inverse…
En d’autres mots, Shira n’avait pas une adolescence comme les autres. Elle avait passé la plupart du temps cloîtrée dans ces locaux ou dans ceux de Sa Majesté, loin de la vie de Coruscant. Loin d’une vie normale. Une période gâchée que la rousse s’était empressée de rattraper avec l’âge du mieux qu’elle avait pu car le Seigneur Vader était une personne très exigeante, ça personne ne pouvait le nier. Surtout ceux ayant fait les frais de leur incompétence. Elle avait donc peu de temps pour elle à l’époque. D’ailleurs, avec un certain recul, Shira se rendait compte que Vader n’était plus aussi présent que par le passé, surtout depuis l’apparition de ces failles et l’arrivée des sensitifs dans cette époque. La sensation était devenue encore plus vraie récemment depuis l’introduction officielle de sa fille auprès de l’Empereur et le couronnement de celle-ci sur Alderaan. Et ce tandis que l’Empereur revenait petit à petit se rapproprier celle qu’il avait initialement formée et qui lui restait loyale avant tout. La rouquine avait mis du temps à se rendre compte que sa propre situation se complexifiait avec les récentes révélations et les évolutions tant dans l’Empire que chez ceux qui daignait lui résister, toujours plus nombreux même si les chaines d’information de l’Holonet continuaient de clamer le contraire. Shira n’avait jamais connu une situation aussi complexe et instable par le passé. A genoux au centre d’une des trois grandes salles octogonales servant de lieu d’entrainement pour le Seigneur Vader et elle-même, la tueuse et espionne continuait de se rappeler et de se réapproprier ses souvenirs, des plus anciens créés de toute pièce à son insu au plus récent, bien réels. Il était rare qu’elle s’ouvre ainsi à la Force mais ici elle se sentait protégée, en sécurité. Personne ne viendrait fourrer son nez dans des affaires qu’il se devait d’ignorer.
Un bâton électrique était posé devant ses genoux, alors qu’elle laissait le bourdonnement du droïde d’entrainement programmé par Vader parvenir à ses oreilles. Shira feignait toujours de l’ignorer, gardant tout de même un coin de son esprit concentré dessus alors qu’elle finissait de se plonger dans ses souvenirs. C’était ici, dans cette même pièce, qu’elle avait manié pour la première fois le sabre-laser ; qu’elle avait pour la première fois fait face à un de ces étranges noghri et leur style de combat si particulier. C’était justement encore ici, suite à un entrainement, qu’elle avait pour la première fois entendue parler de la directrice Isard, qu’elle rencontra en personne à l’Institut peu de temps après. Cette salle, d’une certaine manière, avait de l’importance pour la rouquine qui sortait soudainement de sa trance méditative pour attraper le bâton d’une main et se laisser rouler en avant pour éviter un coup vif et rapide qui s’abattit d’un son grave et crépitant sur le sol derrière elle. Utilisant une main comme appui pour faire levier, elle se laissa retomber sur la pointe des pieds, le corps près du sol, la tête relevée vers le droïde qui était finalement passé à l’attaque. Son regard glissa rapidement de gauche à droite comme pour confirmer un ressenti : il n’était pas là. Même si elle savait que Vader était ailleurs, elle avait l’habitude de sa présence. L’être synthétique se jeta en avant avec rapidité, insensible à la fatigue ou au déséquilibre de l’arme qu’il avait entre les mains. Shira attendit qu’il ait fait un pas avant de se redresser, venant accueillir sa frappe aérienne et oblique avec la sienne en se servant de ses appuis. Les deux bâtons crépitèrent vivement alors que le droïde utilisait ses servomoteurs pour faire pression avec de plus en plus de force, jusqu’au point où la rouquine dû rompre le contact d’un coup de pied dans son torse métallique. Déséquilibré, le droïde recula de trois pas, offrant l’occasion à Shira de passer à l’offensive. Elle frappa haut d’abord, profitant de la liberté de mouvement offerte par sa tenue d’infiltration avant de profiter du rebond offert par la puissance de son coup pour ramener son arme vers le bas et frapper à hauteur de genou.
La machine, bien sûr, para sans réelle difficulté par une rotation rapide du poignet pour compenser son incapacité à prédire l’arrivée des coups de la jeune rousse qui avait d’abord vu cela comme un échauffement pour ce qui était à venir mais qui se rendait compte après une nouvelle passe offensive que sa capacité à mettre en danger son adversaire mécanique était encore trop limitée. Ses entraînements au maniement du sabre-laser, arme dont elle ne disposait pas personnellement, étaient intrinsèquement liés à la présence de Vader et à son bon vouloir et ce dernier était très occupé ces derniers temps. Elle s'exerçait donc seule en général, répétant les mouvements chez elle sans utiliser la Force et se libérant de temps en temps lorsqu’elle se trouvait dans un endroit sûr comme celui-ci. Elle avait constaté de ses propres yeux son retard dans ce domaine lors de son court passage sur Korriban, en observant rapidement les mouvements des apprentis qui s’y entraînaient là-bas. Certes Shira n’était pas Sith. A vrai dire elle les détestait, ceux venus des autres époques et ayant mis sans-dessus-dessous son époque sans la moindre once de regret. Vader et l’Empereur avaient dû s’en rendre compte eux aussi, à un moment ou à un autre, et elle n’allait pas rechigner lorsqu’on lui offrait l’opportunité de progresser, même si cela impliquait d’accepter de recevoir un enseignement d’une tierce personne sélectionnée par son mentor. Et surtout, s’il l’autorisait à aller et venir dans les parties supérieures de sa tour, réservées à ses invités, cette personne devait être assez proche de Vader, d’une manière ou d’une autre ; et c’était dans l’attente de cette personne que Shira croisait l’acier électrifié avec un des droïdes qu’utilisait Vader en personne. Droïde qui lui était bien supérieur, car habitué à croiser le fer avec le Seigneur Sith et son sabre-laser, et qui venait de reprendre l’initiative en la poussant sur la défensive. Passant de ses quelques bases de Djem So à ses connaissances un peu plus solide du Makashi, elle reculait. Lentement mais surement. Un pas après l’autre. Son bâton venant repousser celui de l’être mécanique, mais incapable de trouver la faille. Shira se laissait guider dans la Force tout en suivant ses instincts. Elle para une nouvelle fois, parvenant cette fois-ci à récupérer l’arme de son adversaire à hauteur de genou et à le repousser vers l’extérieur, par le haut, l’aide d’une fente habile et puissante. Sur le point de reprendre l’initiative, la rouquine entendit le chuintement pneumatique de la porte et laissa un bref instant son esprit surpris se focaliser un bref instant dans un coin de la salle où se tenait à présent une silhouette féminine. Comment n’avait-elle pas pu…
« AARGH ! »
Le cri de douleur suivit de peu le coup porté à la jambe par le droïde, projetant une puissante décharge dans tout le corps de la rousse qui, le dos crispé et les jambes raides, s’écroula à genoux puis à quatre pattes après avoir lâché son arme, qui roula hors de sa portée. Le droïde recula aussitôt pour reprendre une posture d’attente sur le côté. La rousse, encore sonnée et quelque peu haletante, releva son regard vers la nouvelle venue. Ce devait être elle, dont Vader lui avait parlé avant de la congédier. Comment n’avait-elle pas pu la sentir approcher, alors qu’elle s’était, pour une fois, un peu plus ouvert à la Force pour ce combat amical ? Avait-elle pu… Oui, c’était la seule explication. Elle se cachait. Elle s’était masquée à elle. Autrement dans sa condition elle l’aurait sentie.
Alors c’était ça, ce que les autres ressentaient vraiment lorsqu’elle agissait de la même manière ? Lorsqu’elle cachait pleinement ses facultés et sa sensibilité réelle dans la Force ? Shira secoua la tête tout en faisant la grimace. La Force l’aidait à supporter la douleur et elle pouvait de nouveau bouger les jambes. Doucement, elle se redressa, accroupie avec plus qu’un seul genou au sol. Méfiante, elle jeta un regard lourd de sens à celle que son instinct primaire de Main et d’espionne considérait comme une intrus : son visage lui disait effectivement quelque chose, elle l’avait déjà vu quelque part, et son esprit l’associait à un poste de responsabilité encore trop flou. Et Vader s’était montré trop avare en détail, sous-entendant ainsi qu’elles devraient éviter d’en dire trop. Des deux côtés.
« Qu’est-ce que vous faites ici ? Et surtout, qui êtes-vous ? »
Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure. Mais cela ne changera rien. Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
Darth Makila
Lun 27 Jan 2020 - 14:45
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Le Silence est d’or...
« — Vous savez ce qu’il vous reste à faire, Inquisitrice ! » « — À vos Ordres, Seigneur Vador ! »
Tu te tiens devant lui, agenouillée comme on te l’apprend depuis que tu as intégré une forteresse de l’Inquisitorius. Puis d’un geste rapide de la main, il te congédie et tu ne te fais prier pour quitter la salle où tu as rendu ton rapport. Tu avais rattrapé une partie de ton retard. Cependant, avec cette convocation express et cette demande que tu trouves des plus étranges, cela ne va pas arranger ta situation. Mais il ne te laisse pas le choix alors tu comptes bien prendre en main cette fameuse agente. Mais en soi, tu t’interroges sur le lien qui l’unie à l’un des maîtres de l’Inquisitorius. Mais tu n’es pas du genre à lui poser directement, peut-être que tu le découvriras, plus tard. Tu as toutes les cartes en main. À toi de savoir quand t’en servir. Mais pour le moment, tu te diriges vers la sortie. Dos tourné vers Vador, tu gardes ce que tu as en main alors que ta longue cape rouge frappe le sol au rythme de tes pas. Tu n’as pas peur, mais tu sais qu’il faut être prudente. Plus particulièrement avec l’Empereur et son bras droit. Quittant la pièce, tu l’as refermé derrière toi d’un geste de la main. Tu n’as rien d’une sorcière dans ce lieu, mais tu n’es clairement pas chez toi. Portant une tenue montrant ton grade au sein de l’Empire, tu ne sembles pas perturber par l’ensemble. Il faut dire que tu as dû la faire corriger vu que le Grand Inquisiteur était un homme avant toi. Tu n’es pas une grande fan du pantalon mais cela ne m’empêche pas d’en porter quand tu dois partir à la chasse. Mais c’est aussi un moyen de protection. Libérant un soupir, tu sens que la pression se relâche. Tu détestes toujours autant te rendre ici pour lui rendre des comptes.
Finalement, tu reprends ta route et tu te rends au lieu dont le maître des Lieux venait de te donner accès. Bien sûr, tu sais que tu ne pourras rien révéler. Mais c’est du détail en ton sens. Tu n’es pas une vendeuse d’information. Pour le moment, Vador ne semble pas te chercher des noises. Marchant à travers les coursives de la Tour, tu savais où te rendre et tu ne te fais pas attendre. Tu ignores s’il t’a donnée les bonnes consignes, mais tu vas quand même vérifier. D’un geste de la main, la porte s’ouvre, mais tu ne l’ouvres pas de manière violente. Oh non. Tu n’es pas chez toi aussi et ce n’est pas une des forteresses que tu diriges. Marchant simplement, tu finis par te caler dans un coin à observer. Dans la dite pièce qu’on t’avait indiqué se tenait une jeune femme, rousse, qui semble s’entraîner avec un bâton électrique face à un droïde. Restant silencieuse, tu observes, ton esprit vérifie ce qui t’entoure et tu restes neutre. Tu sais que tu n’es pas chez toi, mais tu n’aimes pas te faire surveiller. Tu entends bien le cri de cette dernière, mais tu n’interviens pas dans son exercice. C’est le sien et tu n’as nullement à t’interposer.
On ne t’a pas donné de détails sur la personne que tu allais devoir entraîner, mais tu avais des ordres. Tu croises les bras en silence et tu continues à observer. Tu as bien vu son regard, mais tu restes aussi froide que la glace. Tu es habituée à ce genre de regard et ton regard foncé regarde le droïde avant que tu ne montres un sourire en coin. Tu te demandes si tu la laisses finir son entraînement ou si tu le finis toi-même. Pourtant, tu es respectueuse et tu décides de la laisser finir.
« — Vous avez déjà la réponse à votre première question… Il est donc inutile d’y répondre… »
Ça, c’est fait. Et tu n’as usé d’aucun pouvoir sur elle. Mais tu savais qu’elle t’attendait puisque c’était les instructions de Vador. Tu ignores encore le lien qui uni la rouquine au Bras Droit de l’Empereur. De plus, tu es dans une aile où l’accès est bien restreint. Tu l’observes tout en gardant un sourire sur le visage. Tu avais un ton froid et tu n’es pas connu pour être chaleureuse. Malheureusement pour elle, mais il faut dire qu’elle a été la première à se montrer méfiante à ton égard. À tort ou à raison ? Ce sera le comportement de cette dernière qui va changer la donne. Tu gardes les bras croisés et tu ne sembles pas lâcher cette silhouette du regard. Tu mets un peu plus de temps pour répondre à sa question. Ce n’est pas que tu cherchais les mots mais disons que tu es plus en train de tester sa patience.
« — Pour vous, je ne serais qu’un instructeur de plus. C’est tout ce que vous êtes autorisé à savoir… Pour le moment ! »
Tu n’es pas connu pour être sympathique. Tu avais des ordres et tu comptes bien ne pas défaillir à la tâche. Tu ne prends même pas la peine de lui demander son identité car vu le froid glacial que tu viens de jeter dans la salle, tu sais très bien que si tu lui retournes la question, elle risque de te répondre de la même façon. Tu ne lances donc pas de l’huile sur le feu. Tu ne la regardes pas de haut et tu n’es pas du genre à sous-estimer ceux qu’on te confie ni tes propres novices. En ton sens, l’entraînement n’est pas terminé alors, tu restes en retrait. Silencieuse, cela te permet de la jauger et de voir ce qu’elle vaut en combat au corps-à-corps. Tu savais les domaines où tu devais la faire travailler et tu avais, de toute façon, carte blanche pour y parvenir. Tu avais déjà une idée de chose que tu vas devoir travailler avec elle mais comme à son habitude, Vador est resté avare en détails alors à toi de te faire une idée de la personne qui est actuellement dans son champ visuel. :copyright:️️ DABEILLE
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Mar 28 Jan 2020 - 22:25
Darth Makila
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Shira se releva doucement, profitant de son appui au sol pour se redresser sans réellement quitter des yeux cette femme et son uniforme atypique. La réponse sèche et glaciale de cette dernière à sa première question ne lui convenait pas. Tout comme la seconde, d’ailleurs, bien qu’elle eût le mérite d’en dire suffisamment sur la raison de sa présence sans trop en révéler. Une méthode digne du parler de la rouquine dont le regard balayait l’accoutrement de la nouvelle venue et analysait sa posture. Si elle était effectivement la tutrice dont lui avait parlé Vader, alors qui était-elle ? Et d’où possèderait-elle les compétences nécessaires ? Son visage lui rappelait quelqu’un, ou quelque chose mais Shira ne parvenait pas à se le rappeler. Tout ce qu’elle pouvait dire pour le moment, c’est qu’elle était grande, bien plus qu’elle, et que son uniforme venait mettre en valeur un physique qui lui semblait avoir été taillé par des années d’entrainement mais qui conservait une élégance et une grâce certaine. Shira ne poussa pas beaucoup plus loin son analyse comportementale et ne se risqua pas à venir toucher cette femme à l’aide de la Force pour la simple et bonne raison que son apparition surprise dans la pièce avait provoqué chez la rousse un sentiment d’insécurité et de méfiance qui lui avait fait brutalement taire sa connexion à celle-ci dans l’espoir désormais futile de cacher sa réelle affinité avec le flux d’énergie mystique. La rousse avait le ventre légèrement noué, telle une petite fille venant d’être prise la main dans le sac par une adulte et elle baissa son regard un instant vers le sol avant de venir arrêter ses yeux émeraudes sur le grade de cet uniforme, inhabituellement situé sur la partie inférieure du haut. Les six carreaux jaunes ne lui étaient pas inconnus, tout comme le cerclage de l’ensemble de la barrette. Colonel échelon 2, section Renseignement. Encore un peu déboussolée, elle ne cacha pas son froncement de sourcil, signe qu’elle ne parvenait pas à faire les connexions nécessaires dans son esprit pour y trouver une réponse logique et cohérente.
La rouquine reprit tout de même rapidement le contrôle de ses émotions, résultat de l’entretien de ses capacités mentales et du conditionnement de son esprit qui l’incitait à ne jamais baisser sa garde. Cette personne, même si elle était là comme elle à la demande de son mentor, n’était pas digne de confiance et ne le serait jamais. Elle avait peut-être accès à ce bâtiment et à cette zone réservée et sécurisée mais ce qu’elle ignorait peut-être, c’était qu’en étant confronté de la sorte à la vie privée de la rouquine, elle venait automatiquement d’ajouter son nom à la liste des personnes que Shira se devrait de surveiller, et peut-être éventuellement, à un moment ou à un autre, supprimer. Pour beaucoup elle n’était en réalité qu’une agente du renseignement qui travaillait parfois pour lui, et pour un plus petit nombre elle était une exécutante dont il appréciait les compétences. La liste des personnes connaissant l’existence de son lien privilégié avec la Force se comptait sur les doigts d’une main. Ceux qui savaient en prime qu’elle était au service direct et privilégié du Seigneur Vader étaient encore moins nombreux. Donc, plus elle lui en révèlerait sur ses compétences et plus l’épée de Damoclès présente au-dessus de la tête de cette nouvelle instructrice se ferait pesante. En avait-elle seulement conscience ? Shira inclina légèrement la tête en constant qu’elle restait dans son coin, les bras toujours croisés, signalant par son inaction son désir de la voir reprendre son exercice avec l’être robotisé qui lui servait d’adversaire. La rouquine se décala donc d’un pas décontracté, juste de quoi poser l’extrémité de sa botte sur le rebord de la garde du bâton électrique qu’elle avait perdu plus tôt pour le faire basculer vers le haut et faire terminer la course de la lame éteinte dans sa main droite. Puis, d’un mouvement vers le haut, elle souleva l’arme pour venir la saisir au niveau de la garde.
« C’est très clair, Colonel. » lâcha-t-elle au même moment à l’intention de sa toute nouvelle instructrice, tout en se tournant vers le droïde qui se tenait toujours sur le côté, en mode veille. « Sympa, la cape. » rajouta-t-elle, en se permettant un très léger sourire à son intention.
Shira regarda la droïde et activa le bâton qu’elle avait en main. La lame se mit à crépiter, réactivant le droïde qui activa la sienne. Un dernier coup d’œil vers le robot et tout fut rapidement décidé. La rousse fit lentement à nouveau le vide dans son esprit pour se raccrocher calmement à une tonalité, une note propre à elle-même qui lui permettait de se mouvoir avec un regard centré uniquement sur l’affrontement. La lame électrique à la verticale devant elle, elle adopta rapidement une posture moins droite et reposant plus sur ses appuis, légèrement décalés l’un et l’autre. La lame en avant, toujours à la verticale, la rouquine se sentait prête à bondir. Jouant sur ses appuis pour en assurer la prise, il ne fallut pas longtemps pour que le duel recommence. Shira s’élança subitement dans la direction du droïde, pour que leurs armes viennent s’entrechoquer après seulement quelques pas. Son premier coup visant à rabattre son bâton fut dirigé vers le bas tout en se montrant oppressante, l’idée étant de faire reculer le robot qui la dépassait facilement de plus d’une tête et dont la carrure était beaucoup plus imposante. Ses pieds d’appuis dansant allègrement sur le sol, elle restait concentrée alors que les deux bâtons semblaient jouer, les nombreux claquements laissant juger du nombre de collisions. Évitant sa lame crépitante en se baissant, Shira se décala aussitôt de côté pour frapper à nouveau à plat, pour finalement se retrouver à nouveau face au droïde dans un léger tournoiement. Shira faisait cette fois-ci beaucoup plus appel à ses réflexes qu’à la Force, encore bien trop méfiante vis-à-vis de l’observatrice qui devait la jauger. Elle ne laissait le flux la transcender que pour prédire les mouvements du droïde et accélérer les siens, de façon plus ou moins passive mais nullement agressive ou défensive. Après seulement quelques pas Shira frappa à nouveau, avec force cette fois-ci et d’un coup aérien venant du haut pour s’abattre vers le bas. Le droïde réagit vivement en conséquence en ramenant son bâton à l’horizontal. Leurs lames crépitantes s’entrechoquèrent presque jusqu’à l’immobilisme, Shira maintenant la pression un moment avant de rompre le contact en se laissant repousser de deux bons mètres en arrière. Profitant de la petite pause dans son affrontement, elle se permit une remarque taquine à l’intention de la seule autre personne présente dans la pièce qui, pour le moment, ne faisait pas grand-chose :
« Vous souhaitez vraiment continuer avec les préliminaires ou on entre enfin dans le vif du sujet ? »
Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure. Mais cela ne changera rien. Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
Darth Makila
Jeu 30 Jan 2020 - 14:02
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Le Silence est d’or…Tu sais très bien pourquoi tu es là et tu n’es pas là pour faire amie avec elle. Tu n’en as pas le droit. Tu sais où est ta place et ce que tu as à faire. Tu es Grande Inquisitrice et ton temps est limité. Portant ta tenue d’officier de la branche des Renseignements, tu ne prêtes aucune attention au grade qui se trouve prés de ton nombril. À savoir 6 barrettes jaunes et trois cylindres. Pour beaucoup, cela ne veut rien dire, mais tu savais que chaque grade avait trois possibilités de couleur. Tu as le bleu qui représente une fonction de combat, la couleur rouge représente une fonction de commandement et le jaune, celui d’une fonction politique ou de commandement suprême. Tu trouves d’ailleurs que la couleur de ta plaque ne correspond pas à ton véritable rôle. Tu n’as rien à faire de la politique mais c’est probablement dû à ton statut et un moyen d’obtenir tout ce que tu as besoin de savoir. Droite comme un I, tu es calée contre un mur à ton épaule droite et tu sembles avoir croisé tes bras. Tu es clairement en phase d’observation et ici, tu es en relative sécurité. À ta ceinture, ton élève du moment pouvait clairement voir une sorte de chakram mais qui cache en réalité ton sabre double lame typique à tous les Inquisiteurs qui sont désormais sous tes ordres. Mais seuls Vador et les experts en la matière peuvent le deviner. Tu as toujours de nombreuses armes sur toi, mais tu ne t’en sers jamais ici. Toujours à cette place, tu observes tout en t’ouvrant à la Force sans pour autant qu’elle ne te sente dans cette dernière. De ce que tu en ressens, il est clair qu’elle a un niveau bien inférieur au tien.
Pourtant, cette infime caresse te permet de mieux comprendre la soudaine demande de celui qui est censé être ton supérieur. Mais tu ne te formalises pas et tu observes tout en éveillant la Force à ce qui t’entoure. Tu es attentive et tu es habituée à faire la même chose. Car même si ton département est indépendant, tu dois faire attention à la formation des tiens et bien veiller à ce que les haut-Inquisiteurs ne fasse pas de la merde ou qu’ils tentent de s’occuper de leurs affaires personnelles. Si cela vient à arriver, tu t’occuperas personnellement d’eux et tu n’as pas peur de ses guignols. Bien loin de là. Tu as toujours t’imposer sur les autres et c’est encore le cas aujourd’hui. Tu ne serais pas devenue Grande Inquisitrice si tu restais dans tes bottes comme un vulgaire chien. Tu dois réfléchir à toutes les possibilités et toutes les options que tu as et ici, Vador ne t’a laissé aucun choix alors tu fais ce qu’il te dit sans te poser de question. Et tu sais mieux que personne que les questions sont toujours une très mauvaise idée. Tu savais qu’en venant ici, tu avais des risques et tu en avais même tout à fait conscience. De toute façon, dès que Vador te demande quelque chose, tu sais que les risques sont toujours présents. Mais tu te dis que cela fait partie des risques de ta place. Si tu as envoyé d’envoyer le Grand Moff bouler, tu ne te gênes pas de le faire. C’est pour cette raison qu’il ignore même ton existence. Depuis que tu as accepté ce rôle, une épée de Damoclès est toujours au -dessus de toi et tu le sais mieux que personne cependant, cela ne t’a pas empêché de le devenir. Tu y avais mûrement réfléchie avant d’accepter la proposition de sa majesté. Tu savais donc où tu mettais les pieds et ce qui t’attendait. Surtout que Vador devait probablement surveiller les enseignements que tu prévois de lui donner.
Tu entends la voix de ton élève du moment te nommer par ton grade et tu montres un sourire en coin. Au moins, elle connaissait le grade que tu portes sur ta tenue des plus inhabituelles. Il faut dire qu’en tant que Grande Inquisitrice, tu avais cette liberté de vêtements à condition de porter la plaque de grade obligatoire. Tu n’es pas du genre à contredire ce qu’on te dit sauf quand tu sais avoir raison. Mais là, cela fait partie de tes obligations et quand tu es présente en réunion, cette plaque doit être présente sur toi, peut importe l’endroit. Alors, tu respectes les instructions qu’on te demande. Tu l’observes sagement alors qu’elle te parle de ta cape et tu penches la tête sur le côté. Est-ce une tentative de briser le froid glacial que tu venais de lancer dans la pièce d’une façon la plus démesurée qui soit ? À voir, mais tu es plutôt amusée par la scène et tu ressens aussi que ton élève se retient. À croire qu’elle a peur de montrer ses facultés à la personne que tu es. Le problème, c’est que si tu veux faire ton travail correctement, elle va devoir ne jamais se retenir et tu es prête à faire comme si tu allais la tuer pour obtenir ce que tu attends d’elle. De plus, tu n’as prévu de la ménager. Tu as bien l’intention de l’exploiter à son plein potentiel pour qu’elle convienne au Seigneur Vador. Sa dernière question a le don d’apparaître un sourire en coin et tu réponds de manière automatique sans même réfléchir.
« — Cela ne dépend que de vous, Agent ! »
Tu gardes ton sourire et tu as assisté sur le grade d’Agent de cette dernière. Si tu connais son vrai grade ? Bien sûr, mais elle va devoir faire mieux si elle espère que tu l’appelles par son grade de Lieutenant. Tu gardes les bras croisés et tu restes en observation. Tu avais l’accord de Vador lorsqu’il t’a donné carte blanche, donc tu savais exactement ce qui allait se passer. Ton esprit a toujours été ainsi et tu ne dois jamais oublier de te protéger surtout lorsqu’il s’agit de quelque chose en rapport avec le Bras Droit de sa majesté. Autant, tu fais confiance à l’Empereur, autant, tu restes méfiante vis-à-vis de Vador. À tort ou à raison d’ailleurs mais c’est le temps qui te le diras. Ton analyse venait de mettre en face deux faiblesses. Bien que ton élève soit formée, il semblerait qu’elle ne soit pas optimale dans ses déplacements ni même dans sa façon de combattre. Cela sous-entend qu’elle dépense peut-être trop d’énergie. Pourtant, elle ne semble pas essoufflée, preuve d’une discipline physique et d’entraînement. Cette élève n’est probablement pas n’importe qui. Rares sont les personnes aussi entraînées qu’elle même si elle n’en révèle pas tout l’étendue. Cependant, tu observes et tu en apprends un peu plus sur cette dernière même si elle ne s’en rend pas compte. Tu n’as peut-être pas les pouvoirs de Vador ou de l’Empereur, mais tu es assez entraînée pour savoir ce que tu as en face de toi. Cette jeune femme est loin d’être une débutante et même pour un Lieutenant du BSI/BRI, une telle forme reste rarissime. Les Agents sont généralement entraînés pour surprendre et mettre fin à un combat de manière extrêmement rapide.
« — Depuis combien de temps vous entraînez-vous aujourd’hui ? »
Même si cette question paraît anodine, sa réponse va te permettre de jauger un peu l’état de cette dernière. Comme tu as pu le sentir, elle dispose d’un minimum de sensibilité avec la Force alors elle pourrait essayer de te cacher son véritable état et renforcer son état général via la Force. Cela s’est déjà vu et cela t’es déjà arrivé d’employer de ce stratagème. Tu es une utilisatrice et tu l’es depuis que tu es née. Tu as vécu bien plus longtemps avec la Force que Vador lui-même mais c’est un détail que tu tais même si tu te doutes bien que certaines personnes en ont une vague idée. Il faut dire que tes tatouages sur le visage, même s’ils sont à peine visibles, donnent des indices sur tes origines. Ce n’est pas un secret et cela ne l’est encore moins pour toi. Tes yeux foncés observent la rouquine de la manière la plus neutre qui soit et tu avais déjà quelques pistes à exploiter afin qu’elle descende de son piédestal. Tu te rappelles bien que tu es avant toi mortelle et que tu peux mourir à chaque instant. Peut-être, serait-ce une leçon de plus à lui enseigner ? C’est elle qui a toutes les cartes en main pour te permettre de trancher… :copyright:️️ DABEILLE
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Sam 1 Fév 2020 - 1:22
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Shira resta de marbre à la réponse soudaine de l’observatrice, ne réagissant pas au terme d’Agent malgré ce que ce simple mot laissait sous-entendre sur le savoir de cette femme à son sujet, et son implication dans les renseignements impériaux. Ce que semblait d’ailleurs indiquer de manière logique son grade de Colonel et son affiliation au domaine politique, à condition bien sûr que cela ne soit pas une simple couverture, ce qui était souvent le cas pour masquer le rôle des personnalités d’importance tout en leur donnant un statut respecté dans le domaine militaire. Mais pour connaître sa position alors que la rouquine ne portait aucun signe distinctif de son statut d’agent du renseignement, il était nécessaire d’avoir eu accès à minima à son dossier non raturé. Ce qui n’était pas possible si l’on n’appartenait ni à la Sécurité Impériale, ni aux Renseignements. Il était même possible qu’elle puisse connaître sa réelle appartenance à la Rectification, chose qui rendait Shira d’autant plus suspicieuse vis-à-vis de la personne qu’avait envoyé Vader car petit à petit les choses commençaient à faire sens. Pour la former au maniement du sabre-laser et aux arts qu’employait le Bras Droit de son maitre, il était nécessaire d’en avoir les compétences. Et les personnes qui les possédaient n’étaient pas très nombreuses à sa connaissance au sein de l’Empire. Il y avait son maitre, bien évidemment. Puis il y avait son mentor puis elle-même. Enfin, il y avait d’autres membres de l’Ordre qu’elle n’avait jamais réellement croisé mais dont elle avait entendu qu’ils erraient parfois, pour certains, dans les locaux de la Sécurité Impériale, d’autres au BRI. Des inquisiteurs, dont elle n’avait croisé la route que d’un seul, et uniquement de loin. La rouquine n’avait cependant jamais vu cette femme de ses propres yeux auparavant. Elle en était désormais certaine. Etait-elle elle aussi une inquisitrice ? Ou un tout autre type de serviteur de l’Empereur dont elle n’avait jamais entendu parler ? Son maitre était sans pareil pour cacher ses secrets, Shira s’en était rendu compte avec le temps que l’Empereur ne partageait avec elle que ceux qui pourraient lui être utile dans l’accomplissement de la mission qu’il lui avait confié en faisant d’elle sa Main. Aux yeux de la rouquine, c’était là une situation des plus normales car l’information, qu’elle quelle fut, se devait d’être segmentée et contrôlée pour éviter les risques de compromissions. Si les Renseignements se mettaient un point d’orgue à mettre un tel système en place, il était normal que l’Empereur en fasse de même, et ce de manière encore plus rigoureuse.
Le bâton toujours en main, Shira était désormais bien plus curieuse à l’idée d’en savoir plus sur sa nouvelle formatrice. Vu qu’ilé tait peu probable d’obtenir d’elle se qu’elle voulait par une simple discussion, l’espionne et Main se résigna donc à jouer le jeu pour tenter de lui tirer les vers du nez d’une autre manière alors que revenait à son esprit les paroles d’un de ses anciens formateurs sur Yinchorr. La rousse avisa le droïde qui s’approchait à nouveau, tandis qu’elle sentait les filaments de Force s’agiter autour d’elle sous l’impulsion de son observatrice. Croyait-elle réellement qu’elle ne pourrait pas sentir sa petite caresse mentale, même si elle était incapable d’en définir la raison et le but ? Shira laissa la Force couleur un peu plus en elle sans pour autant trop en faire. Elle n’en avait pas besoin pour défaire ce droïde et se remit en garde juste à temps pour bloquer son coup, signifiant par là qu’elle l’avait senti venir. Puis recula aussitôt d’un pas pour se décaler ensuite de côté et frapper fort dans une fente inversée, du bas vers le haut pour tenter d’ouvrir la garde de son adversaire métallique. Ce dernier eut du mal à résister à ce coup démultiplié par les améliorations physique de la rousse. Il recula tandis qu’elle avança avec puissance caractéristique du Djem So, ramenant son bâton électrique de sa gauche pour l’abattre avec la même détermination sur le flan de son adversaire. Les deux lames crépitèrent sous le choc, Shira se servant alors du contre du droïde pour écarter son arme et revenir aussitôt par une frappe une nouvelle fois inversée, en fente, que le droïde ne contra que plus difficilement, le contraignant à éjecter son arme vers l’extérieur. Cette fois-ci la rouquine se rua dans l’ouverture, profitant du fait que la Force la transcendait désormais pour bondir en un instant aux pieds du droïde, finissant accroupie sous sa lame le temps d’une roulade, attrapant ses deux jambes robotiques avec ses pieds pour le faire tomber à la renverse. Atterrissant finalement sur les genoux du robot par une roulade effectuée à la limite des possibilités offertes par son corps, elle rabattit sans la moindre retenue sa lame électrique sur le torse du droïde, signalant de fait sa victoire sur l’être mécanique.
A genoux de part et d’autre du corps du droïde, le dos tourné à l’observatrice, Shira poussa un profond soupir de soulagement tout en laissant ses muscles se relâcher et se détendre après l’effort. Son rythme de respiration était encore un peu rapide tandis qu’elle inspirait et expirait un peu plus longuement que la normale. De ses deux mains, elle venait réagencer un peu sa chevelure rousse qui avait oscillé au gré de ses mouvements. La Main ne ressentait cependant que très peu la fatigue, et finit par se redresser en se servant de son bâton électrique éteint comme appui pour jeter un rapide coup d’œil à l’horloge numérique situé en haut d’un des murs de la pièce.
« Trente-et-une minutes, quatorze secondes. » répondit-elle finalement, machinalement alors que son cerveau avait décompté rapidement, à la question qui lui avait été posée, et ce après un certain délai puisqu’elle avait attendu de défaire le droïde pour donner sa réponse.
De biais, elle jeta d’abord un regard vers le droïde qui ne tarderait pas à se réinitialiser pour regagner son espace d’attente, dans un coin de la pièce. Puis elle tourna son regard émeraude et son attention vers cette femme, curieuse d’en savoir plus à son sujet et de voir ce qu’elle pourrait réellement lui apprendre après qu’elle ait soudainement haussé son niveau pour neutraliser rapidement son adversaire d’entrainement. Elle savait que la question n’était pas anodine, et elle en connaissait les raisons. Elle était espionne, elle avait subi bon nombre de tests et avait elle-même mené plusieurs interrogatoires. Nul doute qu’elle lui avait laissé des indices et qu’elle cherchait désormais à tisser les liens entre eux pour obtenir une réponse dans la réponse. Shira s’analysait elle-même tout autant que son observatrice. Vader semblait apprécier entendre ce qu’elle avait à dire, en général pour mieux la contredire…
Aussi se permit-elle de faire remarquer tout en se déplaçant pour poser le bâton à côté du seul banc de la pièce :
« Un peu long, je dois l’admettre, même s’il y a eu quelques pauses. »
Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure. Mais cela ne changera rien. Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
Darth Makila
Sam 1 Fév 2020 - 18:44
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Le Silence est d’or…Oui, tu avais des informations sur elle, mais tu n’es pas du genre à les révéler au grand Jour. Oh non. Tu serais un piètre officier des Renseignements si c’était le cas. Bien sûr que c’est une couverture, mais tu ne dois pas laisser la privilégiée de Vador le découvrir. Quoi que. À partir du moment où tu dégaineras ton sabre, elle saura… Nul doute à avoir là-dessus, mais tu restes de marbre et tu observes ce qui se passe. Car pour toi, observer te permet d’en savoir un peu plus sur ce qu’elle est. Bien que les questions que tu lui poses paraissent anodines, rien ne l’est avec toi. Avec toi, même la question la plus innocente peut se retourner contre tes ennemis et par chance, la rouquine qui est dans la même pièce que toi ne semble pas en fait partie. Pour le moment. Mais tu sais mieux que personne que n’importe qui peut se retourner contre toi et contre l’Empire. Tu l’observes combattre et tu te demandes si elle est aussi naïve que l’a décrite Vador. Cependant, tu sais aussi que Vador est naïf, il n’a pas la moindre idée de ce qui se passe sous son nez. Pour de nombreuses personnes, tu es aussi inoffensif qu’un wampa… Mais la réalité est tout autre. Tu dois toi aussi assurer le secret de ton ordre, le secret de ton véritable statut. Mais on te fait confiance pour ça et c’est à toi de montrer que tu es infaillible. Du moins, aux yeux des autres. Tu as choisi de servir l’Empereur mais aussi de le mystifier alors que tu n’étais qu’une adolescente. Enfin… choisit… On ne t’a pas demandé ton avis, mais tu t’es quand même battue pour arriver au bout des enseignements qu’on t’a donné. Si tu regrettes ? Non, tu n’as aucun regret si ce n’est que la mort de ton maître Jedi.
Tu aurais voulu être à ses côtés. L’aider à se battre et à survivre. Tu sais que lors de ton dernier contact avec lui, il t’a dit que Coruscant était trop dangereuse. C’est fort probable à l’époque et puis, ce vide ressenti quelques jours après en est la preuve. Mais malgré ça, tu t’es laissé entraînée dans la vengeance et la haine. Tes formateurs t’ont aidé à diriger ta colère sur quelqu’un, quelque chose, un groupe dont tu as été membre pendant un moment. Mais tu es loin de cette époque et tu as grandi, trop peut-être. Les yeux fixés sur ton élève du moment, tu l’observes dans un silence de mort, c’est le moins qu’on puisse dire. Tu avais d’autres informations la concernant, mais tu ne prévois pas de les révéler. Ce serait lui mettre la puce à l’oreille et tu tiens à conserver ton rang parmi l’Empire. Statut que tu as eu à décrocher et que tu veux garder à tout prix. Tu appliques en silence les principes que l’on t’a enseigné. Le fait qu’elle sente ou non ta caresse n’est pas ta priorité et on peut penser que tu le fais exprès et c’est un peu le cas. À la seule différence, c’est que cela ne marche pas dans l’autre sens. Tu te contrôles bien mieux que ton élève du moment. Sinon Vador ne te l’aurait pas demandé. Il y a des choses dont tu as connaissance mais que tu dois taire… Cela ne doit jamais sortir de ta bouche. Pour ta survie et celle des autres Inquisiteurs. Tu scrutes, jauge sa maîtrise de Force et son contrôle. Simplement. Tu ne l’encourages pas et tu ne l’obliges pas à se servir de son don que tu possèdes autant mais dont tu as été formée et pas qu’un peu.
Tu remarques la façon dont elle tient son bâton et tu fais rapidement l’association. Djem So… Une des formes primaires de combat au sabre-laser. Tu es une bretteuse dont le combat au sabre est clairement ton point fort. Tu as eu pour Maître le meilleur bretteur de l’Ordre Jedi et même si tu l’as eu que trois ans, il t’a quand même bien formée au fait d’être un maître d’arme. Tu as perfectionné tes talents de combat à ses côtés, il t’a montré tes points faibles et il les a travaillés avec toi afin que tu les transformes en Force. Tu es et tu as toujours été un adversaire redoutable en combat au sabre laser, chose que tu maintiens encore aujourd’hui pour des raisons plus qu’évidentes. Ton élève met alors fin à son entraînement et tu restes neutre tandis qu’elle te répond. Tu avais attendu un moment, mais tu es du genre patiente alors tu t’es tus jusqu’à ce qu’elle daigne te répondre. Bien que tu réalises qu’il ne semble pas avoir de fatigue visible, cela ne veut pas dire que c’est terminé. Tu dois encore intervenir et t’occuper d’elle comme le souhaite son protecteur. Tu as bien vu et croisé le regard émeraude de ton élève alors que tu as croisé les bras sous ta poitrine, position d’attente en temps normal.
« — C’est noté. »
Tu attrapes alors ton sabre double lame à garde rotative que tu lui montres. Cela répondrait au moins à une des questions qu’elle se pose sur toi. Bien sûr, tu le fais graviter autour de ta main gauche puis tu poses ton regard sur ton élève, scrutant sa réaction. Bien sûr, tu ne fais jamais rien de manière spontanée. Ce geste avait un but précis.
« — Savez-vous quelque chose sur ceci ? »
Et elle a tout intérêt à te dire la vérité, car tu le sauras rapidement si ce n’est pas le cas. Tu t’es ouverte à la Force et même si la dissimulation est active en permanence, tu dois t’ouvrir pour pouvoir utiliser un infime parti de tes compétences et de tes pouvoirs du côté obscur. Cependant, comme ce sont des pouvoirs universels, tes yeux paraissent tout à fait normaux. Ils n’ont rien de communs de base mais là, cela reste identique. Tu es née avec cette présence dans la Force et personne ne l’ignore réellement. Tu as grandi avec la Force. Très tôt, tu as dû en faire ton alliée la plus proche et la plus loyale à tes côtés. Bien que tu aies été formée au côté obscur, cela ne fait pas de toi un Sith. Un Sith se laisse dévorer par le côté obscur et tu n’en es pas encore à ce point. :copyright:️️ DABEILLE
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Ven 14 Fév 2020 - 12:08
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Shira Brie
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A peine avait-elle lancé sa remarque à l’intention de sa nouvelle formatrice que Shira s’était décalée de côté vers un banc en duracier collé à un mur sans jamais lui tourner le dos. Attrapant une bouteille d’eau, elle en but une gorgée, puis une seconde pour se désaltérer. Plus elle observait cette femme et plus elle avait un étrange pressentiment qui se répercutait tout le long de son corps en une succession de picotements. Elle ne l’avait jamais vu et elle avait pourtant la conviction de savoir qui elle était. Son regard émeraude glissa une fois de plus le long de son uniforme atypique, s’arrêtant encore sur ce grade de colonel qui l’affiliait au Bureau du Renseignement Impérial. Il fallait posséder énormément d’influence pour se permettre de porter un accoutrement non réglementaire au sein des forces armées impériales, et il en fallait d’autant plus au sein des services de renseignement où tout n’était que discipline, rigueur et discrétion. Tout ceci n’était qu’une couverture, de la poudre jetée aux yeux de tous pour donner le change. Shira l’avait compris au moment même où elle avait découvert cette femme dans la pièce, à l’observer. Personne n’entrait dans cette zone sans l’accord explicite de Darth Vader ; Darth Vader qui lui avait justement demander de surveiller et d’observer cette formatrice qu’il venait de lui envoyer, de sorte que la boucle soit bouclée. Ensuite, lorsqu’elle avait laissé son aura s’étendre dans la Force pour venir effleurer son esprit, elle avait transformé les interrogations de Shira en certitudes. Maintenant qu’elle avait laissé son propre esprit s’ouvrir à la Force, l’espionne et Mains n’avait plus qu’à orienter ses perceptions vers cette dernière pour obtenir une partie des réponses en remontant les filaments de Force qui s’étendait en toile entre elles. Lorsque finalement sa formatrice attrapa l’arme qu’elle cachait sous sa cape pour la lui dévoiler clairement, le regard de Shira s’illumina d’une clairvoyance nouvelle.
« L’Inquisitorius… » lâcha-t-elle dans un souffle tandis que son regard restait figé sur la courbure de l’arme et ses deux extrémités.
Elle resta pendant un instant sans rien dire, comme hypnotisée par l’arme qu’elle avait sous les yeux, saisie d’une légère absence alors son esprit venait observer l’objet sous toutes ses coutures. La réflexion naissante dans son esprit aussitôt balayée par un besoin plus profond et inassouvi alors que les propos de son maitre venaient se répercuter en lointains échos dans sa tête. Cette arme, elle ne la possédait pas encore mais elle ferait tout pour en concevoir une elle-même. Son Maitre le lui avait demandé, et toute demande sa part n’était autre qu’un ordre implicite à exécuter. Un ordre qui venait souffler sur les braises de la jalousie, de la curiosité et de l’envie. Finalement, après quelques secondes, son regard quitta finalement les courbures de l’arme pour revenir se planter sur le visage de sa formatrice. Qu’avait-elle dit, déjà ? A quoi pensait-elle ? Ah… Oui… L’Inquisitorius. Ce grade colonel. Sa couverture au sein du Bureau du Renseignement Impérial. Cette arme. Cette femme. Maintenant, tout était bien plus clair même si Shira sentait encore l’ombre de l’Empereur au fond de ses pensées, lui rappelant sans cesse les buts qu’il lui avait fixé, reléguant dans un coin de sa tête les ordres de Vader dans une vague d’obéissance et de loyauté vis-à-vis de son Maitre. La Main de l’Empereur avait une envie insatiable de toucher cette arme, d’en comprendre le fonctionnement, de se l’approprier pour pouvoir exaucer les souhaits de ce dernier. Ce sentiment vînt de nouveau s’écraser contre un autre, celui du secret, celui de da dissimulation. Shira ne pouvait révéler qui elle était, sous aucun prétexte.
Elle souffla légèrement, sa respiration s’emballant légèrement en constatant que leur aura et leur esprit à toutes les deux se faisaient face, remontant chacun de leur côté les filaments de cette toile qui les reliaient dans la Force.
« Ce grade… Cette arme… C’est vous qui êtes à la tête… » lança-t-elle sur un ton léger, proche du murmure, effectuant un premier pas en arrière. Elle était espionne après tout, il était normal qu'elle fasse ces connections rapidement.
La rouquine réalisait soudainement à qui elle avait à faire, jetant une vague de méfiance contre son esprit paranoïaque, relevant de nouvelles barrières que l’inquisitrice ne pourrait pas franchir si elle ne le désirait pas vraiment. Des barrières dont Shira n’avait elle-même pas réellement conscience de la solidité, renforcée par ses récentes entrevues avec son Maitre et les actions de ce dernier sur son esprit. Oh elle avait bien noté son désir accru de le servir et de le respecter, mais en quoi ces sentiments étaient-ils surprenants venant de quelqu’un qu’elle considérait comme un second père après ses deux parents biologiques qui vivaient non loin, dans le Palais Impérial ? L’Empereur avait toujours été là pour elle, et l’avait toujours poussé de l’avant. La femme qu’elle avait en face d’elle était beaucoup plus dangereuse qu’elle ne l’avait pensé aux premiers abords. Elle cachait son jeu, et sa véritable puissance dans la Force. C’était une certitude. Shira fit instinctivement un second pas en arrière. Ses sens déjà en alerte s’exacerbèrent, jetant un frisson le long de son dos. Il était inutile de lui cacher qu’elle était sensitive, surtout après qu’elle se soit servie de la Force pour neutraliser le droïde. Elle devait seulement cacher sa véritable connexion avec elle. Ayant déjà laissé couler cette dernière le long de ses muscles et de sa peau couverte par la combinaison noire qu’elle portait, Shira pouvait donc se permettre de le refaire. La question qui la taraudait désormais était de savoir ce qu’elle était vraiment venue faire ici, et ce qu’elle attendait vraiment d’elle. Une question qui s’effaça aussitôt à sa vision, mentale, de l’Empereur. Oui, elle ne révèlerait rien de son lien avec son Maitre. Son lien avec Vader, en revanche, cette femme devait déjà s’en douter…
« Je sais ce que vous êtes, et ce que peut faire cette arme, même si je n’en possède pas. » Les instructions de Vader faisaient sens, à présent. « C’est vous, la Grande Inquisitrice que le Seigneur Vader contacte régulièrement. C’est vous, qu’il envoie traquer les Jedi… »
Elle n’avait pas encore de sabre, non. Bientôt. Quand elle aura commencé à fouiller dans les dossiers enfermés dans cette tour. Quand elle aura trouvé des informations pour sa quête, sa mission, son but. Ou plutôt ceux de l’Empereur, mais cela revenait au-même. L’Empereur étant son Maitre, ses désirs étaient les siens. Il ordonnait, et elle obéissait. Sans poser de questions, comme c’était parfois le cas avant. Comment avait-elle pu être aussi insolente par le passé, d’ailleurs ? Shira reporta son regard vers l’arme, puis vers le blaster qu’elle avait toujours à sa ceinture, en toute circonstances. Elle devait l’admettre, voir un sabre-laser entre les mains de quelqu’un d’autre qu’elle, Vader ou son Maitre l’inquiétait. Lui faisait peur. Et lorsqu’elle avait peur, elle puisait dans ces émotions en faisant preuve d’insolence…
« Qu’est-ce que vous me voulez, exactement ? Le Seigneur Vader m’a dit que vous étiez là pour reprendre ma formation au maniement de ces armes, pas pour m’interroger… »
Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure. Mais cela ne changera rien. Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
Darth Makila
Sam 15 Fév 2020 - 14:13
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Le Silence est d’or…En même temps, tu ne cherches pas à te cacher et même si tu le voulais vraiment, tu ne le pourrais pas. Tu sais où tu te trouves et tu te rappelles très bien des Ordres du bras droit de l’Empereur. Bien entendu, il se méfie de toi comme tu te méfies de lui et aussi loin que remontent tes souvenirs, c’était déjà le cas à l’époque de l’Ordre Jedi. Il était déjà chevalier Jedi alors que tu n’étais qu’une petite padawan. Mais la padawan a évolué, grandi, s’est adapté pour se mêler à la hiérarchie impériale, pour devenir une des plus fidèles et loyales serviteurs de sa majesté. Mais aujourd’hui, tu dois mettre ce différend de côté et faire ce qu’il te demande, à savoir terminer la formation de la jeune femme qui se trouve dans la même pièce que toi. Tu es observatrice depuis le début et tu t’es bien rendu compte qu’il ne s’agissait pas d’un simple agent de la rectification comme son dossier peut le faire croire. Mais tu n’as pas le droit d’en parler ni même d’évoquer le sujet. Pour le moment, tu l’as testé et tu testes ces réactions. Tu ne cherches pas à la démasquer et encore moins à la faire tomber. Tu fais ce qu’on te demande et rien d’autre. Tu n’as pas à en savoir plus. Tu as eu accès à son dossier et tu en sais suffisamment mais ce n’est pas ça que tu cherches à savoir. Tu laisses ton sabre gravite autour de ta main gauche et tu observes, attentive, observatrice, afin d’appréhender tous les détails qui te guideront vers une formation raisonnable et qui atteint l’attente de la boite de conserve toute noire. Tu joues avec le feu, mais tu sais que tu dois obéir.
Tu entends le nom de ton département et tu restes de marbre. Oui, tu es membre de l’Inquisitorius, mais tu n’es pas en chasse ou en proie alors tu ne te comportes pas comme telle. La chasseresse a laissé place à la formatrice, l’instructrice insaisissable réputée pour être une cruauté parmi ce monde de survie et de mort. Tu restes silencieuse et tu te tais, tu la laisses réfléchir, s’absenter si elle l’estime nécessaire. Tu ne prévois pas de la prendre en grippe ou par surprise. Pas maintenant. Tu pourrais aisément le faire, la Force te l’indique clairement mais cela ne sera pas en ta faveur. Tu le sais mieux que personne. Depuis ton arrivée, tu as joué carte sur table et tu ne comptes pas t’arrêter là. Si tu espères pouvoir la former correctement, elle va elle aussi devoir jouer carte sur table. Son pas en arrière te fait arquer un sourcil. Pourtant, elle n’a rien à craindre de toi, mais elle l’ignore probablement. Tu l’observes, tu sens, tu laisses la Force te guider, t’épauler et te montrer la voie à emprunter. Cette même voie qui t’a guidé jusqu’à elle. Tu souris en coin en t’apercevant des barrières qu’elle semble avoir érigée pour se protéger. Preuve qu’elle a des choses à se reprocher. Mais tu ne cherches pas à pénétrer son esprit même si tu as les moyens d’essayer. Tu as déjà des indices pouvant te donner une estimation de ce qu’elle est réellement. Puis elle semble réaliser qui tu es. Au moins, ton élève a un minimum de jugeote, c’est la moindre des choses lorsqu’on travaille pour les services de renseignements. Cependant, tu estimes que sa position est inutile. Cependant, cela montre bien qu’elle te prend pour un ennemi. Cela commence bien mais qu’un autre côté, il est possible que la pratique démarre plus tôt que prévu. Certes, tu ne lui fais pas confiance, mais on ne t’a pas demandé ton accord pour te placer au titre d’instructeur. Contrairement à elle, tu es calme et tu restes neutre, n’affichant aucun sentiment ou ressentiment. On ne t’a pas formé à ressentir quoi que ce soit. Tu te mets cependant à rire à sa réaction que tu sembles avoir prévu. Rien de tel qu’un piège refermer mais qui te montre la vérité sur beaucoup de chose.
« — Peu importe qui je suis. Le Seigneur Vador m’a demandé de vous former et je compte bien le faire… Si cela vous pose problème, on peut aller voir le Seigneur Vador et lui en toucher deux mots. »
Ton ton est très autoritaire en réponse à son insolence. Mais tu n’as pas eu besoin d’élever la voix. Il ne s’agit là que d’un simple rappel à l’ordre. Et c’est entièrement vrai… Sinon, tu ne serais pas ici à tester la jeune rouquine qui est dans cette pièce. Tu aurais déjà pris ton appareil et tu serais partie à la recherche de ta proie. À croire qu’encore une fois, on imagine que tu es de trop. Mais elle n’est pas vraiment au courant de tout concernant ton département. Et ce n’est pas plus mal. Il est aussi de ton devoir de traquer les utilisateurs de la Force sensibles en provenance des failles mais aussi des plus jeunes que tu peux capturer et envoyer dans l’une de tes forteresses pour être formé à devenir un Inquisiteur. Un de plus. Tu ne lâches pas la rouquine des yeux et tu restes neutre. Tu ne peux rien faire de plus avec cette dernière en mode « défense ». Tu ranges alors ton sabre et tu cales tes mains sur ta hanche. Tes yeux affichent aussi un air autoritaire, des yeux que tous les inquisiteurs connaissent et en comprennent le sens.
« — Si vous étiez interrogée, ce n’est certainement pas ici que je m’y appliquerais… »
C’est clair. Tu te serais débrouillée pour la faire emmener dans l’une des forteresses de l’Inquisitorius pour réellement l’interroger. Et les méthodes employées par le Bureau de Sécurité Impériale sont moins douloureuses que celle utilisée par les membres de ton département. Ce n’est pas pour rien si tu vas toujours chercher les informations à la source. Du moins, cela aurait été le cas si la rouquine était une de tes cibles. Or ce n’est pas le cas alors tu mets ton frein et tu te contentes d’observer. Tu restes là où tu es et tu attends. C’est presque comme si tu t’attendais à ce qu’elle t’attaque. Mais qu’elle le fasse, cela ne ferait que t’ arranger finalement. Cependant, tu as encore d’autres atouts dans ton sac.
« — Pour reprendre une formation, il faut savoir où vous vous êtes arrêté… »
Tu ne peux rien faire si elle refuse de te former. Ton ton est assez cinglant mais ne démontre en rien ta perte d’envie de la former. Bien au contraire. Les autres Inquisiteurs lui auraient déjà foncé dessus pour lui faire la peau, mais tu es loin d’être comme eux. Tes collègues l’auraient vu comme un ennemi et ce n’est pas ton cas. Tu es même plutôt amusée de voir Vador « attaché » à quelqu’un. Il l’a été dans le passé et cela s’est retourné contre lui. Mais tu n’es pas là pour juger Vador mais bel et bien pour savoir jusqu’où elle a été formée afin de prendre la suite. Tu attends donc et tu observes en espérant qu’elle ait un peu plus de jugeote dans le crâne. :copyright:️️ DABEILLE
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Sam 15 Fév 2020 - 17:18
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Ce haussement de sourcil, ce sourire, ces mouvements, Shira n’arrivait pas à les interpréter autrement que par la menace. Une menace orientée dans sa direction, contre sa personne, ou plutôt contre son statut secret. Ce n’étaient peut-être pas les intentions de cette femme sensée devenir sa formatrice, mais c’était comme ça que la rouquine l’interprétait, car cela la plaçait dans une situation précaire. L’espionne n’aimait pas avoir à discuter avec des sensitifs, surtout lorsque ces derniers étaient en mesure de la percer à jour à cause de leur trop grande proximité avec l’Empereur ou Darth Vader, ou plus simplement parce qu’ils venaient d’un futur où l’existence du statut de Main de l’Empereur ou de Main de l’Ombre était avéré et connu de beaucoup. Or cela devait rester un secret ou elle devrait tuer pour que ça le reste, et c’était justement là que les choses se compliquaient puisqu’elle ne serait clairement pas en mesure de se débarrasser d’une personne comme la Grande Inquisitrice dans un affrontement à la loyale de la même manière qu’elle savait que face à un Jedi ses jours seraient comptés si elle n’avait pas prévu de ruser. Cette révélation l’avait frappé le jour où elle avait mit le pied sur Korriban, où elle avait vu ces minables apprentis siths sans le moindre intérêt bénéficier d’une formation plus approfondie qu’elle, n’avait jamais eu plus de douze années d’entrainement, fut-ce avec son Maitre ou même Vader. Mais son Maitre ne saurait être fautif. C’était impensable, et ce par la simple et bonne raison qu’il n’aurait pas pu prévoir que la Force se déciderait à renvoyer Jedi et Sith sans distinction dans cette époque. Et il avait sans aucun doute prit les meilleures décisions pour tenter de limiter les dégâts que ces êtres pourraient infliger à son Empire et à sa personne. Dans de telle circonstances, il était normal qu’il n’ait pas envisagé d’entraîner sa Main, son assassin et espionne personnel, à affronter des menaces qu’elle n’était pas sensée rencontrer.
Fort heureusement pour elle cela avait changé avec son récent rapport sur les activités à Korriban. Shira ne saurait dire d’ailleurs si c’était là la réelle raison de ce changement d’attitude chez son Maitre. Quelque chose avait dû se produire à un niveau qu’elle ne pouvait sans doute pas comprendre. Peut-être que d’autres adversaires encore plus menaçants s’étaient présentés à l’horizon, peut-être était-ce tout autre chose, mais ce n’était pas important. Shira n’avait pas besoin de penser à cela. Pourquoi le ferait-elle d’ailleurs ? Son Maitre avait raison. Il avait toujours raison. Elle, avait une confiance totale en lui et était préparé à affronter tous les mensonges les plus insensés qui pourraient un jour lui être présentés à la manière dont Cade Skywalker avait tenté de la perturber. Sa tentative avait été des plus lamentables, d’ailleurs. Comment avait-il pu croire que de simples propos purement fallacieux pourraient remettre en cause ce lien privilégié qu’elle avait avec son Maitre ? Rien que d’y penser, cela lui semblait ridicule en comparaison du risque de commettre un impair qui révèlerait sa véritable nature à une personne qu’elle ne pourrait pas faire taire ensuite. Une personne comme cette Grande Inquisitrice qui continuait de la regarder avec un regard plus lourd, plus autoritaire, plus scrutateur. Shira se sentait soudainement si petite, si insignifiante. Un sentiment qu’elle ne ressentait pas souvent, et uniquement en présence de ses deux mentors. L’Empereur d’abord, parce qu’il était omniscient et qu’elle avait un respect pour lui qui flirtait dangereusement avec de la vénération. Vader ensuite, parce qu’il ne faisait preuve d’aucun répit avec elle bien que cela ne lui déplaisait pas non plus puisqu’elle était forcée de se surpasser en permanence.
Non, ce qui l’effrayait actuellement c’était la peur de l’inconnu. Cette même peur qu’elle eût eu des années plus tôt lorsque Vader s’était pour la première présentée à elle du haut de ses quinze ans. Lorsqu’il l’avait pour la première fois emmenée ici, pour connaître la maitrise qu’elle avait de la Force, avant de la terrasser en combat pur finalement montrer une forme de générosité qu’elle n’aurait jamais pu imaginer de sa part lorsqu’il lui avait offert les appartements qu’elle occupait encore régulièrement dans la Tour. Au final, ce qui la sortit de sa torpeur fut cette voix autoritaire qui la rappelait à l’ordre, la ramenant à une réalité qu’elle connaissait sur le bout des doigts : l’écoute attentive et l’obéissance. Sa vie secrète s’y résumait. Sa vie professionnelle également. Seule sa vie privée en était exclue, dernier carré de liberté où elle pouvait faire ce que bon lui plaisait. Mais justement, sa vie en général lui plaisait parfaitement. Être en contact direct avec l’Empereur était un très rare privilège. Désormais d’ailleurs, et bien qu’elle l’ignorât, elle était la seule à partager ce lien avec lui. Elle se complaisait également dans son travail de couverture. Tout était ordonné et à sa place. Elle savait quoi faire en chaque instant.
Sauf aujourd’hui, et ce jusqu’à présent. Car ce rappel à l’ordre l’avait remise à sa place. Celle de Main de l’Ombre, obéissante aux ordres de Darth Vader et à l’écoute de toute personne que celui-ci daignerait lui envoyer avec pour ordre de la former. Un ordre qui avait été émis par l’Empereur lui-même. Un ordre auquel elle se plierait sans rechigner, et ce malgré la menace que venait à nouveau de lui lancer sa formatrice et qui, étonnamment, échoua à lui jeter le moindre frisson. Au contraire, Shira sembla se détendre, relâchant les muscles de ses bras, se redressant de toute la petite taille de son corps, délaissant l’idée futile de se saisir d’une arme qui ne lui aurait été d’aucune utilité avec si peu de distance entre elles. Vader lui avait ordonné de suivre cette formation. Un ordre qui venait en réalité directement de l’Empereur. Un ordre qu’elle ne pouvait ignorer. Un ordre qui venait s’installer de façon pérenne dans son esprit. Elle ne révèlerait rien de son véritable statut en agissant comme une extension de la volonté du seigneur Vader, comme l’était officiellement l’Inquisitorius. Au pire passerait-elle comme une inquisitrice potentielle qui avait échappé aux mailles du filet de son département et que Vader avait gardé sous sa surveillance, en signe de défiance envers cette institution dont il n’avait pas caché le dédain qu’il avait à son égard.
Lentement, les sentiments qui berçaient jusqu’à alors l’esprit de Shira s’effacèrent pour laisser place à une détermination retrouvée et qui se traduisait par une froideur et un contrôle de ses expressions non-verbales tandis qu’elle réfléchissait à quoi répondre à la question sous-entendue par sa formatrice dont elle finirait par connaître le nom. Cependant, le problème était que Shira n’avait aucun repère de comparaison pour évaluer sa maitrise du sabre-laser. Vader n’était pas un mauvais professeur, bien au contraire ; mais ces dernières années il s’était simplement contenté d’observer et d’émettre des remarques sans jamais prendre le temps de lui expliquer comment faire les choses, comme il avait pu le faire autrefois lorsqu’elle était plus jeune. Sans doute estimait-il que sa Main de l’Ombre dût être capable de s’autoévaluer. C’était possible, en effet, mais c’était souvent imparfait. Il le lui disait presque à chaque fois.
Comment savoir, dans ce cas, qu’elle était son véritable niveau lorsque la seule estimation qu’on lui communiquait était soit qu’elle progressait bien, soit qu’elle n’évoluait pas ?
« Je ne saurais donner une réponse exacte à cette question. Je… sais manier cette arme de la même manière que je manie ce bâton électrique. D’ordinaire, c’est lorsque le seigneur Vader vient m’évaluer qu’il me donne temporairement un sabre-laser. »
Shira marqua une pause, venant effleurer du doigt le haut du bâton qu’elle avait déposé au préalable. Progresser face à l’adversité.
« Je m’efforce de copier mes mouvements avec le seul substitut que j’ai pu lui trouver, mais ce n’est pas comparable. »
Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure. Mais cela ne changera rien. Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
Darth Makila
Sam 15 Fév 2020 - 18:48
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Le Silence est d’or…Tu connaissais le Seigneur Vador et tu savais qu’il ne s’attache pas facilement. La personne en face de toi devait être spéciale pour qu’il te demande à toi de la former. Mais tu n’es pas pour le juger ni pour tuer la personne qui est devant toi. Tu te savais observer et cela ne semble pas te déranger. Ce n’est pas la première fois à vrai dire qu’on t’observe de la sorte. Quand tu dois aller en soirée, tout le monde te regarde même si ce n’est pas du tout de la même façon. Mais tu te fiches du regard que peuvent te montrer les autres. Qu’ils t’observent de la sorte ne changera rien au fait que tu es ici, à ta place et à ton rang nommé par sa majesté en personne. Tu es fière de cette nomination que tu as obtenue depuis un peu plus d’un an maintenant. Tu essayes tant bien que mal de tenir la barre mais l’arrivée massive de personnes par l’ensemble des failles semble vouloir te faire abandonner tes objectifs. Mais tu sais que ce n’est que partie remise. Tu avais réussi à maintenir ton service actif alors que sa majesté aurait voulu le voir fermer. C’est probablement pour ça que tu as pris la tête de ce département très particulier. Et puis, avoir des utilisateurs de la Force sous ses ordres peut toujours servir. Être utile, voilà comment tu as résumé la vie d’un Inquisiteur. Tu as toi-même été Inquisitrice et tu sais ce que c’est de chasser les Jedi, de les tuer ou de les torturer comme tu l’as été avant eux. Tu savais ce que tu faisais ici et tu comptes bien formée la jeune personne devant toi comme il te l’a demandé. Tu n’as jamais failli jusqu’à maintenant et ce n’est pas maintenant que tu prévois d’échouer. Et encore dans cette tâche de formation que tu fais déjà avec tes novices.
Tu n’es pas là pour la menacer et tu n’agirais pas du tout de la même manière si c’était le cas. Oh non. Mais chacun est libre de réagir comme il l’entend tant qu’il n’est pas sous tes ordres. La jeune femme devant toi n’est pas un de tes subordonnés et tu ne comptes pas retiré le jouet de celui qui est censé diriger mon département. Car en général, lorsqu’il s’attache à quelqu’un, il en fait un jouet et cela ne te regarde pas. Tu connais Vador depuis qu’il est Jedi alors tu sais comment il réagit. En même temps, il n’est pas connu pour sa logique ou son expression. Tu le sais mieux que personne, surtout que tu as déjà eu des missions avec ce dernier qui est efficace quand il le désire vraiment. Ton élève se décide à ouvrir la bouche et tu l’écoutes simplement avec neutralité. Elle t’explique qu’elle ne peut pas réellement y répondre. D’un côté, cela ne t’étonne pas, mais tu ne le montres pas. Tu écoutes, car tu devais savoir par où commencer, par où joindre les morceaux. Tu te montres attentive. Puis tu finis par dessouder ton sabre à double lame. Tu marches vers elle et tu lui tends une des deux parties. Tu vas commencer par la base.
« — Dans ce cas, on va commencer par la base si vous me le permettez ! »
Ton ton est neutre mais moins autoritaire que précédemment. Ici, tu devais enseigner et apprendre à quelqu’un. Tu restes devant elle tendant le sabre laser tandis que tu prends le bâton électrique que tu désactives. Ce bâton te servira à autre chose alors pas question de l’électrocuter même si c’est pas grand-chose. Une fois qu’elle a pris le sabre en main, tu l’observes et tu recules de quelques pas, bâton en main, et tu lui poses une question pour commencer.
« — Fermez les yeux et dites-moi ce que vous ressentez en manipulant le sabre laser que je viens de vous confier… »
Tu lui donnes la permission de faire un peu de gestes avec le sabre. Elle doit s’y adapter et tu ne comptes pas la prendre par surprise. Tu as besoin de savoir sa « position » vis-à-vis d’un sabre laser, de la façon dont elle voit l’arme qu’elle a entre les mains. Tu restes neutre et tu observes. Tu ne penses qu’elle tente de t’attaquer. Et si elle venait à essayer, elle risquerait d’être déçue du résultat. Tu te fais silence le temps qu’elle trouve ses mots et qu’elle t’explique ce qu’elle ressent. On t’a toujours dit qu’un sabre laser était un prolongement de ton bras et tu continues à voir ça de la même façon. Il est vrai que tu as été formée par un véritable bretteur, mais tu ne peux pas mettre son enseignement en avant même si certains des exercices que tu vas lui faire subir sont probablement de son crû. Tu es toi-même une bretteuse et tu sais où sont tes limites. Mais qu’en est-il de ton élève du moment ? (c) DABEILLE
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Dim 15 Mar 2020 - 17:46
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Shira Brie
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Elle se retourna, lentement, sa main effleurant toujours le bas de la garde du bâton qu’elle avait posé lame vers le bas. Shira ne pouvait pas accorder sa confiance à qui que ce soit, surtout lorsque cette personne est membre de l’Inquisitorius. Pire encore, lorsque celle-ci est la Grande Inquisitrice, l’épaule sur laque se repose Vader pour traquer les sensitifs et déceler les traitres les plus insidieux. Lui faire confiance, ce serait comme accorder son âme au diable. C’était impossible. Tout comme il lui était impossible de s’allier à un Jedi, ou à un membre de cette pathétique rébellion. De toute façon, la Main de l’Empereur se devait de se méfier de tout. Même aujourd’hui, en petit comité, au cœur de la grande tour de son mentor Vader, avec une formatrice qui lui avait été assigné par le maitre du lieu. Non, jamais elle ne devrait baisser sa garde. Jamais elle ne devrait laisser une porte ouverte que quelqu’un pourrait utiliser. Elle l’avait fait avec Skywalker, par mégarde, sans réellement le vouloir. La leçon était apprise, elle ne commettrait jamais cette erreur une seconde fois. Shira délaissa le bâton et s’éloigna du mur, son esprit continuant de vagabonder entre ce qu’elle devait montrer à cette femme et ce qu’elle ne pouvait pas. Elle était là pour l’entrainer au maniement du sabre-laser et uniquement cela. La Force, dans ces conditions, devrait être cadenasser. Elle n’avait pas à connaître sa réelle affinité, ni ses réels talents. Il serait en effet malheureux de révéler le moindre indice, ou pire, de montrer des choses qui feraient d’elle une ennemie, ou une rivale. Non. Il était préférable de garder ses ennemis auprès de soi, au clair comme au figuré, puisque pour Shira tout ce qui n’était pas digne de confiance était un ennemi potentiel. Que ce soit sur l’instant présent, ou bien à l’avenir.
Son regard, déjà attentif à ce que faisait sa formatrice, se fit plus intense lorsque celle-ci commença à manipuler son arme de façon bien plus complexe que précédemment, venant ainsi le séparer en deux sabres indépendants à l’aide d’une succession de mouvements habile. Shira s’immobilisa ensuite en la voyant s’approcher d’elle, interprétant d’abord le déplacement comme un potentiel danger avant que celle-ci ne vienne tendre une des armes dans sa direction. La Main releva son regard un instant pour fixer le visage de Nhézya avec une pointe d’interrogation, avant de revenir se figer sur ce sabre-laser qui lui était tendu. Commencer par la base, que voulait-elle dire par là ? Les mouvements de base ? La manière de tenir sa garde ? Ce qu’était un sabre-laser ? Les possibilités étaient nombreuses au moment où Shira tendit à son tour son bras pour venir se saisir de l’arme au design particulier et intriguant. Sa première impression était qu’il était un peu plus léger que ceux que Vader lui prêtait au cours de leurs entrainements particuliers. Et surtout beaucoup plus court, ce qui pour ses petites mains ne l’empêcherais pas de le tenir comme elle en avait d’ordinaire l’habitude. Pour des mains plus grandes, cependant, ce devait être une toute autre histoire. Lentement, Shira fit ce que Nhézya était sur le point de lui dire, à savoir de le manipuler un petit peu pour s’y habituer. C’était ce que faisait naturellement tout guerrier qui se retrouvait avec une nouvelle entre les mains. Il était nécessaire de se l’approprier. Ce qu’elle lui demandait, cependant, était d’aller plus loin encore dans ce processus, chose que Vader ne lui avait jamais réellement demandé de faire avec un sabre-laser.
« Il est différent des autres… Plus léger, plus court. Adapté pour le double-lame ? Je n’ai jamais pratiqué avec une telle arme… »
Pour elle, il s’agissait simplement d’une arme. Un outil pour atteindre un objectif, de la même manière qu’un blaster. Ses connaissances des philosophies sith et jedi étaient proches du néant, à l’exception de ce qu’avait bien voulu lui dire l’Empereur. Les concepts philosophiques de la Force lui étaient étranger. A ce jour, elle était loin de savoir que bientôt tout ceci changerait, lorsque son Maitre viendrait réveiller en elle son désir d’en apprendre plus. De s’épanouir sur le chemin des adeptes du Côté Obscur. Pour l’instant, donc, elle n’était qu’une ignorante qui ne connaissait que la Force et le sabre-laser comme des moyens d’atteindre un but, rien de plus. Les demandes de sa formatrice lui semblaient donc bien étranges. D’ordinaire, ce genre d’exercices consistaient à ressentir ce qui se passait autour d’elle, et non pas pour étudier ce qu’un objet, ici le sabre-laser, irradiait. Shira ferma néanmoins les yeux, bien qu’encore hésitante à s’ouvrir à la Force et ainsi dévoiler son plein potentiel, aussi se contenta-t-elle de focaliser son esprit et son extension sur l’arme qu’elle avait entre les mains, devant elle, et donc elle activa la lame rougeoyante qui fendit verticalement l’air devant elle. La rousse hocha doucement de la tête en prenant son inspiration, avant d’ouvrir en partie son carcan dissimulant son affinité pour laisser filtrer le nécessaire et montrer à sa formatrice qu’elle comprenait ce qu’elle lui demandait, et qu’elle était prête à faire des efforts. Tout en tentant de la maintenir dans l’ignorance quant à ses réelles capacités. De toute façon, sa maitrise était imparfaite. Elle était une émeraude mal taillée, capable d’être grandement perfectionnée. Cela se verrait irrémédiablement.
« Je peux ressentir… les courants électrique, les pulsations de l’énergie… suivre son cheminement de la source jusqu’à la lame. »
Oui, c’était comme si elle pouvait visualiser une schématique floue de la composition de l’arme, de sa cellule d’énergie jusqu’à sa lentille de focalisation, mais sans réellement parvenir à en dessiner mentalement un plan exact. Cela ne l’empêcha pas de tenter de mémoriser ce qu’elle pouvait accumuler pour un usage futur, car elle en comprenait le fonctionnement. Ses sensations, cependant, s’arrêtaient là. Le reste était trop flou. Trop lointain. Ou inexistant. Elle était incapable de sonder la zone du cristal, ou même de parvenir à le toucher mentalement. Peut-être le pourrait-elle en s’ouvrant pleinement à la Force mais c’était hors de question. Pas en ce jour. Pas en cette présence. Pas encore. Shira secoua la tête, insatisfaite. Elle ne ressentait rien et pourtant elle état certaine de rater quelque chose d’important. La frustration la gagnait à chaque seconde passée face à ce mur impénétrable. Si seulement elle pouvait garder ce sabre, pour le sonder dans ses appartements. En solitaire. Sans personne pour l’espionner…
Lentement, elle rouvrit les yeux, son regard se figeant sur la lame bourdonnant devant son visage. Et si au final ce n’était bel et bien juste qu’une arme ? Elle devrait se renseigner. A tout prix…
Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure. Mais cela ne changera rien. Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
Darth Makila
Lun 23 Mar 2020 - 14:24
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DANS LE PALAIS DU SILENCE… LES SECRETS SONT ROIS
An 1 après la destruction de Manaan Coruscant, Forteresse du Seigneur Vador
Tu observes, silencieuse, attentive. Tes sens sont clairement en éveil et rien ne semble te faire peur alors que tu es en plein cœur de la forteresse de ton supérieur. Mais tu connais les ordres et tu les appliques à la règle mais ta formation poussée du côté obscur te montre le chemin que ta jeune élève ne semble pas vouloir emprunter. Elle se cache, jouant sur sa méfiance. Précaution que tu n’es pas autorisé à ôter alors tu fais avec. Cependant, tu dois quand même l’obliger à s’ouvrir un peu plus sans exploiter son potentiel. Tu n’avais pas le droit. Vador t’avait imposé des limites même si tu étais un peu curieuse d’en savoir sur ce potentiel car nul doute qu’elle devait en avoir, surtout si Vador l’a conservé auprès de lui. Tu n’as aucun doute sur la réalité, mais tu as toujours fait preuve d’abnégation et tu te plies aux consignes qu’on te donne. Patiente, tu avais déjà ouvert tes sens à la Force et tu essayais de comprendre son fonctionnement afin de savoir comment l’entraîner sans qu’elle ne s’ouvre à la Force. Tu sais que c’est impossible, elle doit s’ouvrir plus… Bien que tu ne sois pas connectée à ta lame, tu ressentais sa détresse. Cristal synthétique ou pas, tu ressentais son vacillement, sa ténacité. En même temps, il s’agit de ta fidèle lame et tu te bats avec elle un peu trop souvent, mais tu lui fais confiance. Tu es une bretteuse et pour toi, le sabre a une signification à celle d’une arme standard. Tu sens une évolution avec ta propre lame. Mais celle-ci contient deux cristaux… Tu l’écoutes, tu analyses ce que tu vois et ce que tu ressens sans être intrusive pour elle. Tu ne veux pas être de la pire espèce, car ce serait contre-productif. Non, tu dois être plus maline qu’elle et lui montrer que tu es avant tout un instructeur. Car là est ton rôle auprès d’elle.
Tu croises les bras et tu attends. Tu la vois les essais de mouvement avec la moitié de ton sabre. Tu n’as pas des mains plus grandes que les siennes ou alors sensiblement et tu te tiens debout devant elle. Ton élève du moment remarque qu’effectivement la lame est légèrement plus petite et plus légère qu’un sabre un peu plus traditionnel. Mais tu ne montres aucun sentiment sur ton visage et tu la laisses chercher par elle-même. Elle avait fermé les yeux et un sourire en coin avant de préciser une chose. « Vous parlez d’énergie mais qu’est ce qui alimente cette lame à votre avis ? » C’est ça qui t’intéresse. Bien qu’elle ait de l’énergie dans ce dernier, son unique moyen de l’allumer et de la maintenir en place est clairement un fait, quelque chose d’avéré que tu as déjà confirmé à plusieurs reprises. Tu sais donc très bien de quoi est fait ta lame puisque tu l’as vu se créer. Le cristal n’est pas le tien mais la lame est de ton ingéniosité, peu de personne peuvent se vanter de pouvoir jongler sur plusieurs formes de combat. Tu en as parfaitement conscience et même si tu n’as jamais affronté le Seigneur Vador, tu penses avoir de quoi l’accueillir le jour où il essayerait de te tromper. Mais il ne te leurre pas, il ne vaut mieux pas pour lui qu’il tente. Tu le sais et il le sait. Ce que tu cherches à entendre d’elle c’est que même si la lame a une forme bel et bien physique, elle reste très instable comparé à d’habitude. C’est à travers cette dernière que tu comptes bien apprendre à ton élève qu’elle doit pas considérer ça comme une arme simple ni même complexe mais d’une partie d’elle-même.
« Concentrez-vous sur les pulsations de l’énergie comme vous dites si bien… ». Tu savais où tu voulais la mener mais à partir du moment où Vador t’avait demandé de la former, tu savais qu’elle possédait une certaine affinité et ici, le but est de lui permettre de s’ouvrir suffisamment pour lui faciliter la tâche dans le maintien physique de cette dernière. Si tu étais avec un apprenti-inquisiteur, tu aurais déjà allumé la seconde lame pour frapper la lame qu’elle tient en main pour lui montrer ce qu’elle a raté dans son analyse. Tu es aussi passé par là et tu sais à quoi t’en tenir. Tu ne cherches pas à ce qu’elle se synchronise avec le cristal, car tu sais que le synthétique ne le permet pas. Il faudra un sabre dont le cristal est naturel et même si tu disposes d’une telle lame, tu ne l’exposes pas au grand jour. Tu gardes ton sourire en coin tout en titillant son affinité à la force, mais tu ne l’oppresses pas, tu ne t’imposes pas. Tu n’es pas là pour ça. Tu es juste là pour détecter la stabilité de cette affinité qui est loin de l’être. Peut-être parce qu’elle est inconsciente de cet état de fait. Tu vas donc devoir déjouer les ordres afin de parvenir à la former à la maîtrise du sabre-laser. Mais avant d’entamer la réalité, tu dois lui faire comprendre quelque chose. Lorsqu’elle ouvre les yeux, elle fait non de la tête pour bien lui prouver qu’elle n’a pas encore fini. C’est à elle de faire le travail. « A vous de me le dire. Est-ce le cas pour vous ? Considérez-vous cette lame comme un simple outil ? » Tu pourrais tellement lui donner tort et tu le fais sur le moment.
D’un coup rapide, tu allumes la seconde partie de la lame vient à la rencontre de la première. Sauf que cette dernière s’éteint. Voilà ce que tu veux montrer à ton élève. Tu n’as pas eu besoin d’aller loin pour que cette lame instable ne s’éteigne d’elle-même. Finalement, tu finis par éteindre celle que tu tenais en main. Oui, tu l’as prise par surprise mais c’est le but. Tu devais la surprendre pour savoir comment elle allait réagir avec la lame qu’elle tenait entre ses mains. « Et maintenant ? » Tu gardes ta lame éteinte, tu observes, analyses dans le plus parfait silence. Tu devais faire prendre conscience à cette dernière qu’il y a plus qu’un outil à travers cette dernière. Tu étais une bretteuse et apprendre ce genre de chose est quelque chose qui fait partie de ta formation… Et tu le transmets aux autres, aux méritants et à ceux que en ont les capacités. Pour l’instant, Shira sort du cadre classique…
Nhézya Rivensong & Shira Brie
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Mar 23 Juin 2020 - 22:36
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Le silence de la professeure se mêla un instant avec le sien, le temps pour la rousse d’assimiler ses remarques et questionnement puis de les confronter avec ses propres ressentis. Son regard émeraude était posé sur la lame scintillante qu’elle tenait presque au creux de sa main -la toucher aurait été absurde, son esprit étant quant à lui bien moins focalisé sur la tâche qu’il ne l’avait été auparavant. Cela ne l’empêchait pas de réfléchir, et de se demander où elle voulait bien en venir. Shira savait bien évidemment quelle était la source primaire et la source secondaire qui permettait de générer et de projeter cette énergie. Il y avait d’abord la source électrique, dont le seul but était « d’allumer » la source primaire, le cristal, qui lui se déchargeait pour générer cette lame. Il y avait sans doute des mécanismes pour concentrer cette puissance et la diriger en ce faisceau de plasma rouge que son regard ne quittait pas. L’espionne et Main devait admettre qu’elle avait été surprise de ne pas déceler de bouton permettant d’allumer la première source d’énergie mais ce n’était pas la première fois qu’elle faisait face à un sabre de la sorte. Vader lui en avait déjà lancé quelques-uns lors des entrainements, bien que leur échange pseudo-amical fut bien court la première fois, lorsqu’elle n’était pas parvenue à comprendre comment allumer l’arme. Ce fait confortait d’ailleurs l’intuition de Shira qui était de considérer la professeure comme une membre bien placée de l’Inquisitorius. Ce sabre s’allumait à l’aide d’un afflux de Force, ce qui faisait que seul quelqu’un capable de la manier était en mesure de s’en servir. Une méthode efficace, et qui avait le mérite de surprendre le premier malin venu. Shira glissa dans un coin de son esprit l’idée qu’elle suivrait peut-être le même principe le jour où elle forgerait enfin le sien.
Shira restait encore interdite à l’idée de s’ouvrir pleinement dans la Force pour ressentir pleinement tout ce que ce sabre pouvait dégager, car cela reviendrait à laisser le champ libre à la professeure et inquisitrice pour la sonder à son tour, bien que cela serait probablement inévitable vu que son mentor lui avait ordonné de s’entrainer avec elle en son absence. Shira se sentait quelque peu prise au piège avec cette histoire, entre sa loyauté et dévotion à l’Empereur, qui lui demandait de garder le secret en toute occasion, et son souhait de suivre les enseignements et ordres de Vader, qui en cet instant venait se confronter à la règle première et qui devait primer en toute occasion. D’un autre côté, l’Empereur n’avait pas émit de refus catégorique à l’idée de laisser sa Main développer ses compétences à sa guise et son désir de satisfaire son Maitre sur ce point couplé à celui, personnel et immense, de gagner en compétence et en puissance pourrait bien suffire à lui faire franchir ce cap une bonne fois pour toute en ce qui concernait la Grande Inquisitrice. Shira laissa justement porter son regard émeraude sur elle pendant un bref instant. Elle avait déjà concentré son esprit sur les pulsations du flux énergétique qui parcourait le sabre et elle n’y avait pas décelé grand-chose. S’ouvrir à la Force changerait peut-être la donne mais Shira, malgré cette envie débordante, continuait d’hésiter. C’est sans doute pour cela que la rousse s’accrocha à la dernière question de la professeure, car son avis à ce sujet était tranché depuis bien longtemps, à savoir que oui, pour elle, un sabre-laser n’était rien de plus qu’une arme supplémentaire à son arsenal déjà bien large, une arme adaptée à un certain type d’affrontement, tout comme le blaster l’était pour un autre. Tout comme la Force, dans un certain aspect, lui permettait d’étendre son panel d’outils à sa disposition.
Cette vision était le résultat d’années à pratiquer et utiliser cette arme comme tout autre, à savoir pour attaquer ou se protéger, sans jamais réellement avoir le temps de l’étudier, ou même de se l’approprier. Shira n’avait jamais tenu de sabre-laser entre ses mains en dehors des salles d’entrainement secrètes de Vader ou de l’Empereur, tout comme elle n’avais jamais eu le temps de les démonter et les remonter, d’étudier chaque composant, de comprendre que ce cristal qui pulsait au creux de sa main possédait un quelconque pouvoir autre que de générer cette énergie débordante qui crépitait et vrombissait au moindre mouvement.
« Oui, à mes yeux ce n’est qu’une arme. » répondit-elle instinctivement après que son regard ne soit revenu vers le sabre qu’elle tenait entre ses mains.
Cette pensée était des plus sincères et honnêtes. C’était ce qu’elle pensait vraiment, au plus profond de son être. Ce n’était qu’une arme, oui. Mais quelle arme ! La seule viable pour affronter un autre sensitif armé d’un sabre-laser, la seule capable de le défaire au corps-à-corps. Sa seule vision sur un champ de bataille pouvait démoraliser l’adversaire, de par son côté exotique et hypnotique. Shira n’avait jamais compris pourquoi Vader ne l’avait jamais autorisé à en posséder un. L’Empereur, Son Maitre, avait sans doute ses raisons jusqu’il y a peu qui ne regardait que lui. S’il avait jusque-là estimé qu’elle ne devait pas en posséder un, alors c’est que ce devait être le cas. Sa volonté était la sienne. Mais Vader… Ce n’était plus très grave, de toute façon, puisque justement son Maitre s’était adressé à elle il y a peu, pour lui intimer son désir de la voir en concevoir un, de ses propres mains. Cela la fera sans doute changer d’avis le moment venu. Ça, ou le mouvement soudain de la Grande Inquisitrice dans sa direction, le sabre au clair, dans un mouvement que la rousse remarqua du coin de l’œil et identifia comme une attaque gratuite portée contre elle. Sa réaction fut aussi instantanée qu’instinctive lorsqu’elle laissa son pied d’appui glisser pour ramener la lame de son sabre-laser en opposition, pour à défaut de parer le coup, ralentir ce dernier pour lui permettre d’esquiver. En effet, ne tenant pas le sabre-laser de ses deux mains, elle ne pourrait bloquer net l’attaque. C’était bien évidemment sans avoir pu prévoir que la lame rougeoyante du sabre qu’elle avait en main s’éteindrait avant même le contact, ce qui, lorsque cela se produisit, projeta la Main dans une véritable peur panique : celle d’une mort imminente, dans la seconde. Shira ne réalisa donc pas que la professeure n’avait nullement l’intention de mettre la sentence à exécution.
Sa réaction face à ce qu’elle considérait comme inévitable fut aussi instantanée que totalement incontrôlée.
Sa main gauche, libre, était venu s’opposer au mouvement de la Grande Inquisitrice et la Main y canalisa tout son être et toute son énergie, avec pour unique but de repousser celle qui s’était trop approchée et qui la tenait aux portes de la mort, aux portes de l’échec total. Il était absolument hors de question qu’elle meurt ici bêtement, parce qu’elle n’avait pas été capable de comprendre ce que cette femme avait voulu lui faire passer comme message. Elle était l’assassin personnel de l’Empereur, sa Justice, son Courroux. Elle ne finirait pas ainsi, et la Force, en cet instant, la protègerait de la plus simple des manières, en repoussant l’adversaire.
Nous pouvons le faire de manière simple ou à la dure. Mais cela ne changera rien. Parce que, tôt ou tard, vous allez me dire ce que je veux savoir.
Darth Makila
Mer 15 Juil 2020 - 22:15
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DANS LE PALAIS DU SILENCE… LES SECRETS SONT ROIS
An 1 après la destruction de Manaan Coruscant, Forteresse du Seigneur Vador
Tu laisses la Force te mettre en garde. Bien que tu ne fasses qu’obéir aux ordres de Vador, tu sais ce que tu dois faire, la chose sur laquelle te concentrer. Tu n’oublies pas. Tu laissais la Force t’aider, t’indiquer mais sans te montrer intrusive avec Shira. Tu sens qu’elle est réticente et tu ignores pourquoi. Mais qu’importe après tout. Tu n’es pas là pour découvrir ses secrets, tu es là pour la former. Tu sentais de la sincérité dans sa réponse concernant le sabre et c’est peut-être ça le problème. Mais tu ne te formalises pas pour si peu. Tu étais la bretteuse des tiens et tu savais de qui tu tenais ça. De ce côté-là, le maître Jedi qui t’a servi de maître t’avait bien formée mais cela ne voulait pas dire que tu étais restée fidèle à l’Ordre Jedi. Bien loin de là. Tu étais une subordonnée de l’Empereur, fiable, efficace et surtout disposée à lui obéir. Certes, tu n’es pas comme ses mains à savoir, la capacité de prendre possession de ton corps et le jour où cela doit arriver, tu le laisseras faire. Il est ton maître et unique seigneur. Vador n’est rien de plus qu’un erzate de sa majesté et tu ne reconnais pas son autorité. Jamais. Surtout que tu le soupçonnes de chercher à assassiner ton maître. Ça, c’est hors de question. Il devra te passer sur le corps d’abord et nul doute que tu sauras prendre le dessus sur lui. Ce n’est pas parce que tu ne dis rien que tu n’as pas déjà repéré ses faiblesses. Mais tu n’es pas là pour le mettre à mort cela dit. Cependant, tu ressens l’avertissement de la Force et Shira agit de manière réactive.
Tu ressens cette vague de force pure, brutale, non contrôlée et c’est comme si tu t’y attendais. Cela te donne une réponse sur la réalité concernant ton élève. Elle était sensible à la Force et cette dernière n’était pas négligeable. Tu ne doutais pas de cette vérité et le fait qu’elle tente de te repousser montre qu’elle est formée à la survie. Sans le savoir, Shira venait de lui en révéler, mais tu n’es pas là pour la juger et tout ce que tu apprendras sur elle restera entre ses murs. Tu avais donné ta parole au bras droit de sa majesté et même si tu ne le portes pas dans ton cœur, il reste ton supposé supérieur même si cela ne te plaît pas. C’est comme ça et cela ne changera pas de ci-tôt. Cependant, tu n’es pas la dernière des abrutis pour savoir comment te défendre et te protéger contre une telle défense. Reculant de quelques pas, tu prends une inspiration avant de te concentrer sur la vague. Non maîtrisée, cette vague peut faire pas mal de dégâts. Rapidement, tu tentes de la maîtriser et tu sais mieux que personne qu’un esprit non formé comme celui de la jeune Shira peut faire de nombreux dégâts avec un tel sort de force. Tu ne tiens pas vraiment à être responsable de casse ayant eu lieu dans les locaux de la forteresse de Vador. Tout le monde connaît ce qu’il est capable de faire en cas de crise de colère. Car oui, il est très colérique. C’était déjà le cas chez les Jedi mais c’est une autre histoire. En cet instant, cette vague te paraît fragile, faible que tu parviens à l’apaiser, la calmer avant qu’elle ne fasse de dégâts dans la pièce. Lâchant ton inspiration, tu finis par redresser la tête vers ton élève du moment.
« Pas mal pour une réaction défensive ». Mais ce n’est qu’un début et tu le savais. Mais cette action t’a permis de savoir ce que tu avais besoin de savoir. Elle est suffisamment sensible et puissante dans la Force pour être formé aux arts de la Force. Mais ce n’est pas quelque chose que tu vas aller crier sur tous les toits, tu es sous clause de confidentialité. Comme ton propre poste d’ailleurs. Ce n’est donc pas pour rien que Vador t’a demandé de la former aux arts de combat au sabre-laser. Tu observes la rouquine avec le sourire avant de reprendre la parole simplement. Nulle agressivité, nul ton mesquin ou moqueur. Tu dois la former et c’est tout. Une fois que ta tâche sera terminée, Shira sera libre de faire ce qu’elle veut avec ce que tu lui as appris. Mais en attendant, elle devait apprendre. « Reprenez le sabre de vos deux mains et ouvrez-vous à la Force… ». Tu savais que sans elle, Shira ne pourra pas tenir un sabre longtemps. Si elle espère avoir le sien un jour, elle doit savoir quoi faire avec le cristal de ce dernier. Il faut s’imposer sur lui, lui montrer qui est supérieur, qui est le patron. Tant qu’elle n’aura pas ouvert son esprit au cristal quel qu’il soit, elle n’aura jamais de lame fixe. « Le cristal du sabre ne réagit qu’en présence de la Force. Si vous vous fermez complètement, la lame ne s’allumera pas et si vous hésitez, la lame ne sera jamais stable. ». Tu lèves ton sabre devant toi et tu l’allumes. Le but est de lui montrer quelque chose. Au départ, elle est fixe, stable mais après quelques secondes, tu dissimules ton affinité à la Force
Tu réduis encore et encore et à un moment, la lame crépite, sa lumière se réduit. Tu mets ta lame en mouvement afin que Shira puisse observer par elle-même. Parfois, la lame donnait l’impression de s’éteindre quelques secondes avant de se rallumer. Puis, elle s’éteint laissant une garde sans lame. Prenant une inspiration, tu places ta partie de sabre à ta ceinture avant de reprendre à l’attention de ton élève. « A vous de trouver l’affinité nécessaire pour maintenir votre lame fixe… ». Cela ne veut pas dire qu’elle doit s’ouvrir entièrement à la Force mais suffisamment pour permettre à la lame de se fixer et de devenir une arme comme elle le souhaite.
Shira parvient à faire bouger Nhézya de quelques pas mais la puissance de sa poussée de force est plus faible que la puissance de la Grande Inquisitrice. Nhézya parvient donc à neutraliser la vague avant qu'elle ne fasse de dégâts
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Lun 10 Aoû 2020 - 12:12
Darth Makila
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Shira Brie
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En voyant l’inquisitrice reculer de seulement quelques pas, Shira s’était attendu à un bien meilleur résultat. Ses points d’appuis avaient instinctivement évolué de sorte à la placer dans la meilleure position pour attaquer et frapper. D’ordinaire, une telle réaction de sa part aurait projeté ses adversaires à l’autre bout de la pièce, directement dans le mur, comme ce fut le cas pour l’un des rebelles qui avait osé s’en prendre à Vader et elle il y a bien longtemps. Rivensong n’avait cependant rien d’ordinaire, et la manière dont elle avait neutralisé sa déferlante de Force ne lui était pas inconnue. Son Maitre lui-même avait déjà déjoué cette réaction défensive en absorbant l’énergie dirigée contre lui, et c’était la seule personne avant aujourd’hui qu’elle avait vu agir de la sorte. Son mentor, Vader, avait une toute autre technique qui donnait l’impression que la Force ne le touchait pas, tel un roc fendant la vague en deux pour la laisser s’écraser derrière-lui sans jamais le toucher. Une démonstration toujours aussi impressionnante après toutes ces années mais qui laissaient souvent leur salle d’entrainement dans un sale état. Shira était donc à la fois déçu mais également surprise par la maitrise de sa nouvelle professeure qu’elle commençait à entrevoir sous une perspective nouvelle. Il fallait dire que la rouquine n’avait jamais vu un inquisiteur à l’œuvre de ses propres yeux et les considéraient un peu, dans une mesure moindre cependant, comme de potentiels rivaux, bien qu’ils n’eussent pas le privilège, eux, d’être formés et guidés par l’Empereur et son Bras Droit en personne ni même de bénéficier de certains privilèges associés, de ce qu’elle en avait compris avec le temps. Bien que leur seule mission dont Shira avait la connaissance était de traquer les derniers jedis, Shira n’avait jamais soupçonné que certains d’entre eux puissent être aussi bien formés, ce qui ne faisais rien pour atténuer la méfiance qu’elle avait envers cette femme dont elle soupçonnait fortement le rôle qu’elle pouvait tenir dans cette institution.
Vader devait se moquer d’elle, à lui envoyer quelqu’un avec un profil clivant en qui elle ne pourrait pleinement avoir confiance, qu’elle voyait en quelque sorte comme une rivale potentielle pour la position qu’elle tenait jusqu’à présent auprès de son Maitre, et auprès de Vader lui-même, la rousse restant parfaitement ignorante de la rivalité déjà existant entre Rivensong et le bras armé de son Empereur, tout comme de la véritable position, secrète, que tenait la kiffar dans la structure impériale. La situation n’en restait pas moins perturbante et déconcertante. Loin d’elle l’idée de remettre en question les propos de son Empereur et Maitre, où même d’avoir même l’idée de penser à une telle chose, mais plus le temps passait et les rencontre se faisaient et plus Shira avait l’impression d’accumuler les retards, et ce dans presque tous les domaines à l’exception du pilotage et de ses compétences d’analyse. Elle comprenait bien évidemment son rôle aux pieds de Sa Majesté, à savoir d’être sa Justice, son assassin personnel et secret, son espionne au sein des rangs impériaux et, éventuellement, dans ceux de ses ennemis. Rien de plus, rien de moins. Sa Main de velours qui venait se saisir de ses proies aux moments où elles s’y attendaient le moins. Les inquisiteurs, en contrepartie, ne lui étaient apparus jusque-là que comme des brutes qui venaient interférer dans les actions impériales pour mener leurs traques, et ce sans réfléchir aux conséquences de leurs actes. Un point de vue fort probablement biaisé, mais qui lui convenait parfaitement tant il venait, à titre de comparaison, la mettre la valeur. Shira avait désormais la désagréable et amère sensation de voir son rêve s’effriter au fur et à mesure que Rivensong dévoilait son jeu, et ses réelles capacités.
D’un autre côté Shira relativisait. Si sa professeure du jour était belle et bien celle qu’elle pensait qu’elle était, à savoir la Grande Inquisitrice en chair et en os, il était normal de penser qu’elle puisse être bien plus expérimentée et évoluée que ses congénères, ne serait-ce que pour parvenir à les tenir muselés et en laisse, dans une pure démonstration de pouvoir et d’autorité. Shira la toisa longuement du regard et quitta sa posture de combat une fois qu’elle eut réalisé que l’inquisitrice n’avait aucune intention de l’attaquer et qu’elle avait tout simplement surréagit, ce qui guida son esprit vers une nouvelle interrogation : la kiffar l’avait-elle fait volontairement pour provoquer une réaction chez elle en se montrant menaçante, et ainsi chercher à la décoincer ? Ou bien tout cela n’était que le résultat d’une simple mésentente qui avait eu pour conséquence malheureuse pour la Main de dévoiler son réel potentiel à autrui ? Le sourire affiché sur son visage laissait à penser qu’il s’agissait de la première hypothèse et la rouquine fronça doucement le nez en signe d’agacement, Shira détestant être menée par le bout du nez et tournée en bourrique comme Rivensong venait si bien de le faire. Il lui fallut même soupirer longuement pour évacuer sa frustration et calmer une colère montante, avant d’envisager le nouvel exercice demandé par la kiffar dont Shira avait pu déceler les très discrets tatouages blancs à la surface de son visage lorsqu’elle s’était approchée au moment de feinter sa frappe.
Elle n’était pas pleinement humaine et pourtant elle était là, à un tel poste de responsabilité, avec un tel pouvoir. Comment était-ce possible ? Pourquoi ? Pourquoi, comme Thrawn, des aliens pouvaient-ils aspirer à de tels positions, bien qu’ils étaient une exception qui ne faisait que confirmer la domination de l’humanocentrisme dans la société impériale. Sa haine envers les origines batardes de la kiffar étaient néanmoins à relativiser, Shira ayant été élevée avec l’idée que les très proches-humains, s’ils n’étaient pas des citoyens accomplis, restaient tout de même utiles et bénéficiaient de fait de privilèges étendus, bien que limités, à l’inverse des autres xénos. Il était donc en théorie plus facile pour elle se s’élever dans la civilisation impériale qu’une zeltronne ou un pantoran. Les autres peuples, bien trop différents, n’entraient même pas en compte dans pareille réflexion. Bref… Vader lui avait donné un ordre, des instructions si claires que la rouquine savait que la désobéissance ne serait pas tolérée. Il lui avait aussi demandé d’essayer d’en apprendre plus sur elle, de savoir si elle cachait quelque chose… Shira se devait de mettre ses rancunes innées et incontrôlées de côté.
« Je n’ai jamais eu pareil design entre les mains. Tout les sabres que j’ai maniés était manipulable et utilisable sans forcément réellement m’ouvrir à la Force, avec un simple bouton d’activation. Votre arme est atypique. »
Tout comme vous se retînt-elle de dire de justesse en se mordant intérieurement la lèvre inférieure et ne pas laisser ses pensées profondes se déverser ouvertement et polluer leur relation naissante, bien encore bien trop fragile pour être considéré comme tel. Shira préféra considérer l’arme qu’elle avait entre les mains, la regarder une nouvelle fois avant d’accepter de se prêter au jeu. Après tout, Rivensong avait eu un bref aperçu de ses capacités réelles et si Vader l’avait mandaté pour approfondir sa maitrise du sabre-laser, il avait de facto admis que l’élève en question était en mesure de le manier. Donc réceptive. Doucement, elle laissa la Force couler en elle comme si elle venait l’aspirer, pour mieux la canaliser, en faisant tomber les barrières qui l’en gardait séparée d’une manière plus calme que l’instant précédent. La lame vrombissa sous ses yeux, instable, presque crépitante. Si Nhézya était attentive, elle pourrait facilement se rendre compte qu’elle le fit en surfant sur la zone grise, à la limite de l’obscurité, en contact avec les murmures du Côté Obscur sans pour autant se laisser emporter par leurs appels pernicieux, et ce, avant d’approfondir sa concentration en se laissant dériver, lentement, presque à tâtons, vers l’intérieur du gouffre. Elle se laissa descendre sans chuter, encore et encore, jusqu’à ce que, finalement, la lame se stabilise tandis qu'elle naviguait entre deux eaux, un sourire empli d’une satisfaction génante, presque malsaine alors que le côté obscur venait l’imprégner un peu plus, sans pour autant la submerger. En contrôle, dévoilant petit à petit ses réelles capacités, sans pour autant dévoiler, jamais, le lien qui la reliait à la personne qui les observaient, elle le savait et le sentait désormais, dans les ténèbres les plus profondes de son esprit.