• Lieu : Dubrillion
• Méthode : Classique
• Participants : Darth Sion, Pnj Ervin Bright
• Difficulté : Moyen

Spoiler:

Sur cette immense planète océanique, les terres immergées sont rares… Ce mode n’attire que très peu de visiteurs et la plupart d’entre eux ne restent qu’un bref instant. L’endroit idéal, pour ceux cherchant de la tranquillité et mener leurs petites affaires en paix. Vous avez comme informations, après avoir arrêté et secoué un équipage de pirates il y a quelques temps, qu’un artefact Jedi serait conservé ici, comme trophée, par un collectionneur, bien à l’abri dans une forteresse. Les pirates, qui le cherchaient eux aussi, en ont parlé comme d’un outil puissant et dangereux, ayant la forme d’une tablette ou quelque chose du même goût.

Sur place, vous avez effectivement trouvé un fort, seul bâtiment au milieu d’une petite île, perdue dans un trop vaste océan. Si l’endroit était certes très bien gardé, il va sans dire que les tirs ou jets de lance-flamme n’ont pu vous faire beaucoup mal, si ce n’est détruire votre tunique, lorsque le droïde a visé votre tête, dans l’espoir de vous brûler vif. Pas de quoi vous empêcher d’arriver à la salle centrale, gardée précieusement, où doit se trouver l’artefact en question. Mais après avoir forcé la porte, vous ne tombez sur cette fameuse tablette mais sur une cellule énergétique, au milieu de la salle. Avec, à l’intérieur, un jeune garçon, devant avoir 15 ou 16 ans. Qui se lève d’un bond en vous voyant et brandit comme une épée une bouteille d’eau, seule arme en sa possession dans cette cellule, dans votre direction.

"Retournez dire à votre maître que je refuse de travailler pour lui !!" vous hurle-t-il vivement.

Tiens, il n’avait jamais vu ce modèle-là avant… Sion se pencha pour ramasser les restes du droïde qu’il venait de couper en deux et l’examiner, mais fut grossièrement interrompu par un très vive souffle brillant, qui lui boucha la vue un moment, avant de baisser les yeux. Pour découvrir ce qu’il restait de sa tunique brûler, sur lui, partant en lambeau. Le Sith se retourna lentement, pour lancer un regard exaspéré vers l’autre droïde tenant le lance-flamme, avant de l’exploser avec les restes du premier. Il arracha ensuite ce qu’il restait de la tunique et la laissa tomber par terre, avant de continuer. Des droïdes, il y en avait plein, partout, de tous les modèles, dont une bonne moitié jamais vue dans sa propre époque. Ça le rendait curieux, malgré lui, il n’avait, d’habitude, ni l’envie ni le temps de s’en soucier.

Pas ce qui l’inquiétait, les tirs de blaster ne lui faisaient rien, si ce n’est quelque trous qui se rebouchaient aussitôt. Il ne sentait pas non plus les flammes crachées à toute vitesse sur lui. Il ne ressentait rien, tout court, d’ailleurs. C’était bien pour ça que les combats contre des droïdes ou juste des soldats normaux étaient si ennuyeux… Il préférait faire face à des Sith, des Jedi, n’importe qui capable d’opposer du défi, capable de faire réellement du mal, même si lui trancher un bras était temporaire. Mais ceux qui ne pouvaient que tirer avec des blasters ou des grenades… C’était chiant. Juste chiant. Les entraînements face à Skywalker étaient beaucoup plus intéressants car ils pouvaient y aller à fond ! Et son confrère était très doué, au combat, ça rendait ces séances extrêmement passionnantes, pour Sion. Il s’était rarement autant amusé, au cours de sa vie !

Mais était-il un ami… ?

Il y réfléchit un moment, tout en envoyant exploser contre le mur les quelques autres robots sur son chemin, vers la salle centrale. Qu’est-ce qui définissait l’amitié, au fait… ? Il avait du mal à s’en rappeler. Anakin avait un caractère compatible avec le sien, il combattait très bien, n’était pas pénible, Sion appréciait sa compagnie… Il l’appréciait autant que celle de Nihilus, en vérité. C’était ça, un ami ? Perdu dans ses pensées, il remarqua avec un temps de retard la sorte de pique de combat qui venait de lui traverser le ventre, lancée dans son dos. Il la retira, la renvoya dans la tête robotique de son lanceur, puis força la porte blindée à grands coups de sabre. Alors, c’était là que devrait se trouver la tab… Une minute, quoi ?? Il s’approcha plus lentement, perplexe, en regardant la cellule, puis le mioche à l’intérieur, qui s’était levé d’un bond et le menaçait. Avec de l’eau.

"Retournez dire à votre maître que je refuse de travailler pour lui !!"

Pourquoi il y avait un gamin plutôt que l’artefact en question… ? Les informations n’étaient pas bonnes ? Vu leur source douteuse, cela dit… Il avait fait un détour pour rien ? S’approchant encore, il regarda le gosse. Un humain, aux cheveux noirs ébouriffés, amaigri, qui n’avait sûrement la vingtaine. Mais un sensitif. Il pouvait le ressentir. Tiens donc… Où avait-il bien pu se faire capturer ?

"Je n’ai aucun maître, morveux," grommela-t-il en continuant de le détailler. "Tu penses effrayer qui, avec ça ?"

Au même moment, un nouveau droïde entra, tira, l’atteint au torse, puis explosa quand Sion lui lança son sabre dans les circuits, avant de le récupérer d’un vague geste de la main et de la Force. Ce que c’était grossier, d’interrompre ainsi.

"C’est quoi ton nom, microbe ? Tu t’es fait capturer par la mafia ?"

Sion réutilisa son sabre pour exploser les systèmes de la cellule énergétique et la faire disparaître, dans la foulée. Qu’ils puissent discuter face à face.

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Ressenti : réussite

"Je n’ai aucun maître, morveux. Tu penses effrayer qui, avec ça ?"

Ervin secoua légèrement la tête, sans quitter sa posture pour autant, la gorge très serrée et le cœur battant extrêmement vite, sous l’effet de la peur. Il n’avait jamais vu un type aussi… horriblement mutilé et effrayant ! Son torse, son visage… Il était recouvert d’affreuses lacérations et cicatrices, comme s’il continuait de brûler vivant ! D’un coup, un nouveau droïde entra et le type le frappa aussitôt. A coups de sabre laser rouge. Comme les inquisiteurs… Le jeune homme sentit son ventre se tordre un peu plus, comprenant qu’après la pègre, il allait avoir affaire à l’Empire. Cette fois, c’était foutu, il ne pourra plus leur échapper. Il sursauta quand le type détruisit la cellule, la bouche sèche, puis recula aussitôt autant qu’il le put. Sans pouvoir aller loin car le mur derrière était proche. Son regard fit la navette entre l’inquisiteur et la sortie. Puis s’élança aussi vite qu’il le put vers elle, en courant. Mais le type l’arrêta brutalement en plein milieu, tirant sèchement en arrière puis l’attrapant par le col et le bras. Il se débattit aussi fort que possible, sans pour autant réussir à se défaire de l’emprise.

"Plutôt mourir que servir l’inquisition !" cria-t-il, en continuant de se débattre. "Vous n’êtes tous que des sales ordures !"

Il parvint à le frapper contre la nuque, à un moment, sans que ça n’ait eu l’air de produire le moindre effet. Pire encore, ce type avait la peau dure et sèche comme de la pierre… Il n’était pas Humain, clairement pas, ça devait être une sorte de monstre modifié par la Force et les troupes impériales, pour servir d’arme ! Ervin regrettait profondément de n’avoir jamais pu apprendre à se battre, tout ce qu’il pouvait faire, c’était lutter désespérément pour se libérer de la poigne de ce gars, mais il ne connaissait aucune technique qui lui aurait permis de s’en défaire plus facilement. Et il avait beau le frapper du pied ou des genoux, ça ne lui faisait rien du tout !

Mais où est-ce qu’il comptait aller, en plus, ce microbe ?! Sion l’arrêta brusquement, le ramenant en arrière pour le tenir, sans tenir compte de ses gesticulations. Malgré son état, il avait encore de l’énergie pour se débattre, ce morveux, c’était bien, ça, au lieu de s’effondrer ou supplier ! En l’examinait de plus près, il finit par remarquer ici et là des traces de mauvais traitements, quoi que ce n’était pas très clair, tant il se débattait. Sion hésita franchement à l’assommer, déjà exaspéré. Il ne pouvait pas s’échapper, pourtant, ce mioche, ce n’était pas assez clair ?! Et même, admettons qu’il y arrive, où irait-il ?! Ceux qui l’avaient capturé avaient mis bien des efforts pour le garder prisonnier ici, nul doute qu’ils ne mettront pour le retrouver ! Il comptait s’y prendre comment, seul, désarmé, affamé et affaibli, hein ?

"Plutôt mourir que servir l’inquisition ! Vous n’êtes tous que des sales ordures !"

C’était quoi, l’inquisition ? Jamais entendu parler de ce truc ! Sion haussa légèrement le peu de sourcil qu’il lui restait, alors que le mioche continuait de lutter pour se libérer. Il faudra qu’il pose la question à Anakin, en rentrant. Bref, en attendant, qu’est-ce qu’il devait faire de ce moustique… ? Le jeter chez les Jedi ? Il ne savait pas où ils étaient en ce moment et n’avait pas envie de le savoir. Mais peut-être qu’Anakin savait, lui, ou un autre officier de la base, peu importe qui. Ils l’emballeront comme il faut et hop. Bon, autant le ramener, en attendant. Sion l’emporta donc comme un vulgaire sac, l’obligeant à le suivre le tirant par les bras et le col, sans se soucier de s’il trébuchait à moitié tout le long. On se bouge, morveux, ils n’allaient pas y passer la nuit ! En plus de ça, il allait s’épuiser tout seul, en continuant de se débattre, ce n’est pas comme s’il pouvait réussir à lui faire grand mal.

"Arrête un peu de râler, microbe !" grogna-t-il en le traînant dans le couloir menant à la sortie. "Si tu as la mafia ou je ne sais quelle autre organisation aux trousses, tu devrais comprendre que tu ne pourras pas t’en tirer seul. Je ne suis pas contrebandier, un chasseur de primes ou je ne sais quoi ! Donc avance, bordel, si tu ne veux pas que je t’assomme !"

Sa navette n’était pas très loin d’ici. A peine entré dedans, il jeta le gamin dans le siège près du sien, au poste de pilotage, tout en lui lançant que ça allait mal finir, pour lui, s’il tentait encore de bouger. Ce qui n’empêcha bien sûr pas le môme de bouger. Exaspéré, Sion commença par lui claquer la tête pour qu’il se calme puis alla chercher de quoi le ligoter à son siège, pour le reste du trajet. Incroyable, ces gamins, à toujours s’énerver pour rien ! Une fois le morveux solidement attaché, il se rassit plus tranquillement puis les fit quitter cette île isolée, direction l’orbite. Puis le vaste espace. Pas le genre d’affaires dont il avait l’habitude… En plus, le môme avait beau s’énerver, il n’était pas en bon état. Il passa en hyperespace puis enclencha le pilotage automatique.

"On sera arrivés d’ici deux ou trois jours. Ce n’est pas la peine de paniquer, je ne vais pas te dévorer sur place. Mon nom est Sion."

S’il devait passer tout le trajet à le garder attaché, pas de quoi l’émouvoir. Après tout, si le mioche refusait de se calmer, pas son problème.

"Tu comptes dire ton nom un jour ou juste te débattre jusqu’à l’épuisement ?"

Il lutta comme il le put tout du long, écoutant à peine ce que lui balança ce type affreux et mutilé, tombant à moitié tous les deux pas, en voulant se libérer. L’air frais et marin les accueillit à la sortie, après avoir croisé de multiples droïdes réduits en morceaux. Traîné jusqu’à la navette, puis lancé dedans, il se réceptionna durement sur le sol, puis se releva aussitôt, voulant à nouveau tenter de s’enfuir. Mais il ne put aller bien loin, le sale type le lança ensuite dans le siège copilote, menaçant, puis le frappa tout à coup à la tête. Ervin se recroquevilla quelque peu, sonné, puis sursauta quand le gars revint pour l’attacher à son siège. Si fort qu’il en eut le souffle coupé, un moment, avant de réussir un tant soit peu à assez se tortiller pour que ça lui écrase moins le torse. Un nombre infini de jurons lui vint en tête, alors qu’ils quittaient la planète.

"On sera arrivés d’ici deux ou trois jours. Ce n’est pas la peine de paniquer, je ne vais pas te dévorer sur place. Mon nom est Sion. Tu comptes dire ton nom un jour ou juste te débattre jusqu’à l’épuisement ?"

Le jeune garçon ne répondit pas, son regard bien assez équivoque comme ça. Il continua comme il le put les heures suivantes, bien que ça ne change pas grand-chose… Mais il ne pouvait abandonner, pas alors que son nouveau ravisseur l’emmenait droit vers l’empire ! Il lutta, encore et encore, jusqu’à ce que la fatigue l’emporte pour de bon. Ou plutôt une sorte d’état semi-comateux, favorisé par les mauvais traitements, le manque de sommeil et de chaleur. Le voyage, fut, en ce sens, extrêmement pénible. La peur le torturait et lui rongeait le ventre, il n’avait aucune idée d’où on l’emmenait exactement, ni face à qui. Directement sur Coruscant… ? Il paraît que c’était là-bas, qu’étaient envoyés les gens « comme lui ». C’est ce que lui avait dit ses ravisseurs, il y a quelques mois… Que c’était là-bas que l’Empire s’amusait à torturer et rendre fous les gens pour les forcer ensuite à travailler pour l’inquisition…

Leur arrivée sur il ne savait quel monde, mais au moins, ce n’était pas la capitale, raviva sa peur, trois jours plus tard. Son sang se glaça, en avisant le destroyer dont ils passèrent sous le ventre, avant d’entrer dans l’atmosphère. Sa seule préoccupation était de savoir combien de temps il allait résister, face aux horreurs qui l’attendaient forcément. Il lutta, cette fois contre lui-même, pour ne pas fondre en larmes, rassemblant toute la fierté qui lui restait. Si ça devait se terminer ainsi, alors il devait au moins faire honneur à ses parents et à leur lutte, être aussi courageux qu’eux-mêmes l’avaient été. Une résolution difficile… Une fois la navette posée, forcé d’en sortir, il ramena ses mains toujours liées contre lui, en un vague réflexe de défense. Affaibli et terrifié, il ne remarqua pas un seul instant que tous ces hommes et femmes portaient des uniformes d’une teinte différente.

Il ne put pas non plus faire attention à l’endroit où on l’emmenait, tentait déjà de garder contenance, marcher à peu près droit même si le sale type le traînait et mordiller les liens entourant ses poignets quand on ne le regardait pas. C’est encore dans une autre pièce qu’il finit par noter la présence d’un nouveau type, mais que cette fois, il reconnut pour l’avoir vu une fois ou deux sur l’holonet. Un impérial, un des rares hauts officiers non-humains. Même si ce n’était pas un inquisiteur, ils ne devaient pas être très loin. Il voulut reculer, se souvenant à ce moment-là que le grand mutilé le tenait toujours… Donc releva légèrement ses mains liées devant lui comme pour dire « Ne m’’approchez pas ».

"Je ne servirai pas l’inquisition, je vous préviens, je ne me laisserai pas faire."

Il tentait de garder la voix aussi droite que possible, cacher qu’il avait surtout envie de s’effondrer un bon coup, pleurer, manger et dormir plusieurs jours d’affilée. Sauf que ce n’était absolument pas le moment de craquer, il devait lutter.

De retour à la base, en sortant le morveux avec lui, Sion remarqua quelques regards bizarres, lancés à l’enfant et à lui. Quoi, ça leur arrivait jamais, ça ?! Ah, tiens, il devrait aussi penser à retrouver une autre tunique, maintenant que la sienne avait brûlé à cause de ce droïde. Quoi que, oh, boarf, qui s’en souciait, après tout ! Il poursuivit sa route avec entrain, en tenant le gamin par le col, toujours, qu’il avait ré-attaché comme il faut avant de quitter la navette, autant pour éviter qu’il tente de courir n’importe où dans la base que pour le garder calme, le morveux. Et puis, ça va, il l’avait parfois détaché, pendant le trajet, le temps de lui donner de l’eau quand il y avait pensé ou le laisser aller dans la salle de bain ! Sinon, il l’avait ligoté dans le siège tout du long. Trop serré, sans doute, ça lui avait laissé pas mal de marques, surtout aux poignets. Bah, pas grave, il s’en remettra !

Bref, maintenant, s’agissait de savoir ce qu’ils pouvaient en faire, de ce morveux. Après quelques déambulations le temps d’expliquer la situation, il finit par l’amener directement devant l’amiral. Il devait bien savoir, lui, comment envoyer ce mioche chez leurs enn… Enfin, leurs alliés, maintenant. Bordel, même depuis tout ce temps et après avoir revu Meetra, ça continuait à le perturber, de les appeler des alliés… Enfin bref ! Une fois entré, il salua le chef et retint dans la foulée le mioche qui voulait reculer aussitôt, en le tirant par le col. Ça va bien, hein ! C’est là que Sion remarqua que le gosse saignait un peu, aux poignets, sous les liens. A force de se débattre, aussi, il ne pouvait pas juste rester bien calme et tranquille ??

"Je ne servirai pas l’inquisition, je vous préviens, je ne me laisserai pas faire."

"Bon, bah, voilà, c’est un gamin," lança-t-il en soulevant le mioche de terre par le col, un bref instant, pour le montrer à l’amiral, avant d’à moitié le laisser retomber par terre. "Je l’ai trouvé dans une cellule, dans une forteresse de la mafia remplie de droïdes et de lance-flammes, à la place de l’artefact que j’étais venu chercher. C’est un sensitif. Il veut pas donner son nom. On en fait quoi ? L’emballer et le jeter chez les Jedi ?"

il relâcha le col du morveux puis le poussa d’une tape dans le dos, vers l’amiral, pour qu’il puisse mieux le regarder et en faire bien ce qu’il voulait. Pour sa part, il n’en avait simplement aucune idée.

Selon les informations des agents du général Yularen, recueillies lors de l'interrogatoire de pirates, un collectionneur aurait acquis récemment un artefact jedi. Le grand amiral avait donc décidé de tester les compétences de l'ancien sith Sion. Il l'avait donc chargé de récupérer cet artefact, lui cnofiant une navette afin qu'il puisse faire le trajet, seul car le faire accompagner par un groupe n'aurait pu aider à se faire une bonne idée de ses compétences.

Lorsqu'on lui annonça que la navette du guerrier était en phase d'approche, le grand amiral demanda à ce qu'on signale à Sion qu'il l'attendrait dans la salle de briefing A-6-7, qui se situe non loin des plateforme d'atterrissage. Lui-même étant en train de terminer un briefing de mission dans cette salle avec quelques capitaines, sur une patrouille à effectuer dans plusieurs systèmes inhabités, entre Nirauan et les frontières de l'Ascendance chiss.

Le voir entrer avec un jeune humain fit hausser un sourcil à Thrawn, qui ne s'attendait pas à ce que "l'artefact" soit un jeune jedi, dont l'origine semblait incertaine et qui était traité comme un prisonnier redoutable par le sith. Ou était-ce parce que ce dernier n'avait pas eu de prisonnier  entre ses mains ni eux à s'occuper de gérer une personne secourue depuis un moment. Quoi qu'il en soit, le chiss nota qu'il faudra veiller à ce que Sion soit mis au courant des protocole "standard" pour ce genre de cas.

"Je ne servirai pas l’inquisition, je vous préviens, je ne me laisserai pas faire."

"Bon, bah, voilà, c’est un gamin. Je l’ai trouvé dans une cellule, dans une forteresse de la mafia remplie de droïdes et de lance-flammes, à la place de l’artefact que j’étais venu chercher. C’est un sensitif. Il veut pas donner son nom. On en fait quoi ? L’emballer et le jeter chez les Jedi ?"

Thrawn soupira et fit un signe à Rukh pour que le noghri aille détacher le prisonnier, qui n'était nullement une menace pour le grand amiral. Pendant que son garde du corps s'exécutait, le commandant en chef des déserteurs des FID se dirigea vers l'interphone situé près de la porte.

"Ici le grand amiral," s'exprima--til après avoir appuyé sur quelques touches, pour contacter le centre médical le plus proche, "envoyez un médecin et un infirmier à la salle de briefing A-6-7. Prévoyez aussi une collation. "

Il se tourna vers le duo sith-jedi, faisant signe aux deux de prendre un siège et de s'asseoir, faisant de même et orientant son fauteuil vers eux.

"Je suis le grand amiral Thrawn, commandant des Forces Impériales Dissidentes. Il n'est nullement notre intention de vous livrer aux inquisiteurs, qui sont nos ennemis, jeune homme, et nous pourrions même contacter les jedi pour qu'ils viennent vous chercher, si tel est votre souhait. Mais avant cela, et en attendant l'arrivée du personnel médical qui va vous examiner, pourriez vous nous dire qui vous êtes, ce qui vous est arrivé, s'il vous plaît ? Et si vous aviez un sabrelaser ?"

Thrawn estima que le jeune homme ne doit pas en avoir un sur lui, et que si Sion ne lui en n'a pas montré un, c'est soit que le garçon n'en possédait pas, soit que le sith n'a pas pris la peine de chercher. Auquel cas, et si le garçon dit en avoir eu un, Thrawn devra envoyer un groupe pour aller le chercher, afin qu'il ne finisse pas entre de mauvaises mains, et parce qu'il sera toujours utile, au cas où. Mais en attendant, il espérait avoir quelques réponses.

Ervin sursauta brusquement, puis se rattrapa de justesse, lorsque la grosse brute le laissa retomber par terre puis le repoussa en avant. Sans même écouter ce qu’il lança, d’abord occupé à garder son équilibre puis à éviter de rentrer dans qui que ce soit. Désormais, il s’attendait au pire… Un nouveau venu, surgit de nulle part et d’une espèce complètement inconnue, se présenta tout à coup juste sous son nez, le poussant à reculer par réflexe. Mais le type se mit à le détacher, au lieu de l’assommer et le traîner dans une cellule. Que… Hein ? Il respira un peu plus librement, lança un regard nerveux vers l’officier alien à côté puis s’écarta autant que possible du grand brûlé, en se frottant les poignets. C’est e ramenant les doigts plein de sang qu’il finit enfin par réaliser être blessé. Comment avait-il f… Oh, peu importe. Très nerveux, il voulut bien s’asseoir mais à condition de mettre au moins trois ou quatre sièges de distance entre lui et l’affreux défiguré. Il ne pouvait juste pas s’empêcher de repenser à ce qu’il avait vu, comment les tirs de ce dernier droïde l’avaient atteint sans même le faire sourciller.

"Je suis le grand amiral Thrawn, commandant des Forces Impériales Dissidentes. Il n'est nullement notre intention de vous livrer aux inquisiteurs, qui sont nos ennemis, jeune homme, et nous pourrions même contacter les jedi pour qu'ils viennent vous chercher, si tel est votre souhait. Mais avant cela, et en attendant l'arrivée du personnel médical qui va vous examiner, pourriez-vous nous dire qui vous êtes, ce qui vous est arrivé, s'il vous plaît ? Et si vous aviez un sabre laser ?"

Comment ça dissid… C’était quoi, tout ça, une sorte de grosse blague, un piège, une vaste manipulation, pour qu’il baissa sa garde avant qu’ils ne souhaitent dessus pour l’égorger ? Depuis quand des impériaux pouvaient être des ennemis des inquisiteurs, de toute façon ?! Il gardait un œil attentif et régulier sur le mutilé, ayant encore bien moins confiance en lui qu’en un haut officier impérial et peu importe si ça n’avait rien de logique. C’est là qu’il se rappela mieux le peu qu’il avait vu au passage, des détails, certes, mais qui contribuaient tous à montrer qu’il n‘était pas dans une base normale. En attendant de comprendre ce qui se passait et trouver une opportunité de s’enfuir, il devrait essayer de gagner du temps.

"Je n’ai pas d’arme," marmonna-t-il enfin, après trente bonnes secondes de plus à hésiter.

Il ne savait même pas pourquoi on lui posait la question, d’ailleurs, le fou furieux avait déjà dû leur dire, non ? Quant au reste… Son nom de famille était déjà connu de l’Empire, ça ne prendrait pas si longtemps que ça à ces types de le retrouver, alors pourquoi, une fois de plus, poser la question, si ce n’était pas simple amusement ? Ervin savait déjà très bien que l’Inquisition tenait une liste très précise de ses cibles en fuite et qu’elle devait sûrement être partagée aux autres soldats sur simple demande.

"J’avais été… récupéré par des membres d’un groupe qui s’appelle Blazing Chain," reprit-il après avoir repris son souffle. "Ils voulaient que je travaille pour eux, que c’était le… Un moyen d’échapper aux gens comme vous et d’apprendre à se défendre."

Personnellement, il ne voyait aucune différence entre être capturé par l’Empire ou par une mafia, dans les deux cas, c’était la liberté qui s’envolait. Voire pire encore. Au moins, ces types-là ne l’avaient pas torturé… Mais l’Empire, lui… Ses parents… La porte s’ouvrit à ce moment-là, sur d’autres personnes, dont un médecin qui s’approcha de lui. Il releva aussitôt les mains, prêt à se défendre s’il voulait lui injecter un truc pour l’assommer ou le droguer… Puis bégaya presque de surprise lorsqu’il se mit à le soigner, à la place. Mais…

"Pourquoi vous me soignez ??"

Bon, alors, il fallait en faire quoi, au juste ? Sion était quand même sacrément déçu et frustré. Déjà, pour commencer, ça aurait été bien plus intéressant de trouver un artefact ! Ensuite, il n’y avait eu que des droïdes, dans ce cloaque, même pas un ou deux petits adversaires en chair et en os ! Ne serait-ce que ça, il n’exigeait même pas des ennemis de la trempe d’Anakin partout et tout le temps ! En avoir, oui, ce serait l’idéal ! Mais il savait que ça ne courait pas les rues donc bon, tant pis. Mais tomber sur un mioche, franchement, c’était la pire fin possible, pour une mission en solitaire. Ça ne servait à rien, ça essayait tout le temps de s’échapper et ça criait, rien de très passionnant. En bref, il avait hâte de s’en débarrasser et repartir, dans l’espoir d’arriver sur une mission plus sérieuse. Une bonne guerre sur une planète quelconque, par exemple, un combat contre un Sith paumé venu des failles ou même un Jedi qui aurait pété les plombs, ça serait sympathique.

En attendant, une fois assis et les bras croisés, il se demandait surtout en combien de temps les Jedi allaient pouvoir venir récupérer le moustique ou en combien de temps les FID pourraient envoyer directement le gamin chez eux. Tiens, même l’amiral parlait de ces inquisiteurs, maintenant et il ne voyait toujours pas ce que c’était. Peut-être une sorte de troupe impériale d’assassins ? Il se prit à imaginer à quoi ils pouvaient bien ressembler, avant que ses pensées ne s’envolent ailleurs, s’attardant sur certaines souvenirs et images floues, remontant à la surface de sa mémoire détraquée. Le tout alors que le mioche bafouillait enfin quelques vagues mots sur ce qui lui était arrivé, toujours sans lâcher son nom. Pourtant, lui, il en avait un, ça devrait le réjoui et donner envie de le présenter, non ? Non. Bon, peu importe. Une petite équipe médicale rentra à son tour, à ce moment-là. Rapides, les gars.

"Pourquoi vous me soignez ??"

"Parce que tu n’es pas un Sith," lança-t-il en levant l’œil au ciel. "Ni un outil qu’il faut maintenir en vie juste le temps de trouver son remplaçant."

Même si lui-même n’était plus sûr de ce qu’il était, ni Sith, ni Jedi mais un obscur mélange des deux très halluciné et instable, cette mentalité-là lui restait encore parfaitement ancrée. Il avait toujours beaucoup de mal face aux Jedi, comme Meetra, ou d’autres personnes comme Apsara et les médecins qui venaient lui parler de soins et tout le reste. Par contre, pour ce mioche, ça lui semblait plus logique que quelqu’un de compétent s’en soucie.

"Vous connaissez les types qui l’ont enlevé, alors ?" poursuivit-il en se retournant vers le chef de faction. "Je peux aller les éventrer ?"

S’il y avait moyen de s’amuser un peu… Le seul souci, c’est qu’il ignorait où ils étaient mais si ce n’était que ça, le problème, ça pouvait sûrement s’arranger ! Par contre, s’ils étaient alliés avec le Triumvirat, ça sera plus chiant pour les attaquer.

"Je n’ai pas d’arme. J’avais été… récupéré par des membres d’un groupe qui s’appelle Blazing Chain. Ils voulaient que je travaille pour eux, que c’était le… Un moyen d’échapper aux gens comme vous et d’apprendre à se défendre."

Thrawn hocha la tête. e nom ne lui disait rien du tout mais il comprenait la logique de ce groupe. Utiliser un sensitif contre un autre était tout à fait normal, même si la méthode employée n'était pas forcément la meilleure. Il nota les réactions du jeune homme aux gestes du médecin mais ne fit aucune remarque. Cela lui montrait combien ce garçon avait du vivre, au moins dernièrement.

"Pourquoi vous me soignez ??"

"Parce que tu n’es pas un Sith," lança-t-il en levant l’œil au ciel. "Ni un outil qu’il faut maintenir en vie juste le temps de trouver son remplaçant. Vous connaissez les types qui l’ont enlevé, alors ? Je peux aller les éventrer ?"

"Non, ce nom est inconnu. Cela peut-être un regroupement de pirates assez récente comme un petit groupe de déserteurs impériaux. Je demanderais au général Yularen de dépêcher quelqu'un pour enquêter sur eux."

Répondit le grand amiral, avant de ce tourner vers le jeune homme.

"Nous vous soignons car nous ne sommes pas vos ennemis. D'ailleurs, quand vous irez mieux, vous pourrez choisir de rester ici ou de rejoindre l'Ordre Jedi. Bien sur, nous pouvons aussi vous trouver un refuge au sein de la Coalition du Cygne.

Pour l'heure, tout ce que j'attend de vous, c'est que vous vous reposiez, ainsi que toute information que vous auriez sur ces Blazing Chain, même anodine comme l'espère à laquelle leur chef appartient, des noms. Cela nous aiderait à les trouver et les capturer."

Il n'est nul besoin de tous les égorger. Après tout, Thrawn a des questions à poser à leurs chefs, il serait donc judicieux d'en capturer au moins un. Cela étant, si cela s'avère impossible, ce n'est pas le chiss qui versera une larme sur ce genre d'individus.

"Peut-on, d'ailleurs, connaître votre nom ? Et où se trouve votre famille, que nous puissions leur envoyer de l'aide."

Information des FID sur les Blazing Chain
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Le jeune homme ne savait plus vraiment quoi penser, ni comment réagir, ni quoi dire. Le médecin venait de terminer de lui bander les blessures apparentes et lui disait de manger. Mais ils ne… Mais ? S’ils ne voulaient rien lui faire, alors pourquoi le mutilé l’avait ramené ici ? Pas un Sith… Bien évidemment !! Il replia doucement les mains contre lui, tendu mais le médecin ne lui faisait décidément rien de mal, regardant juste où il était blessé sinon. Et disant qu’il devait lui signaler, s’il avait d’autres blessures. Mais… Mais une minute, s’ils n’étaient réellement pas des impériaux, alors pourquoi ils en avaient autant l’allure ? Où est-ce qu’il était tombé ? Chez un seigneur de guerre ? Aussi loin du Noyau ? Il avait dit force impériale, quand même, alors dissidents… Tomber sur les impériaux officiels ou sur un groupe qui combattait comme eux mais de leur côté, il n’était pas certain de trouver ça très rassurant. Surtout avec le grand brûlé qui tremblait déjà d’impatience à l’idée de sauter sur ses kidnappeurs pour aller les éventrer.

"Nous vous soignons car nous ne sommes pas vos ennemis. D'ailleurs, quand vous irez mieux, vous pourrez choisir de rester ici ou de rejoindre l'Ordre Jedi. Bien sûr, nous pouvons aussi vous trouver un refuge au sein de la Coalition du Cygne. Pour l'heure, tout ce que j'attend de vous, c'est que vous vous reposiez, ainsi que toute information que vous auriez sur ces Blazing Chain, même anodine comme l'espèce à laquelle leur chef appartient, des noms. Cela nous aiderait à les trouver et à les capturer. Peut-on, d'ailleurs, connaître votre nom ? Et où se trouve votre famille, que nous puissions leur envoyer de l'aide."

Le jeune garçon hésita encore, à la fois légèrement rassuré et peu sûr de savoir si c’était un piège ou non. On ne l’avait pas frappé, pour le moment, mais… S’ils étaient aussi des impériaux mais pas les mêmes, ça voulait dire qu’ils étaient en guerre contre l’Empire officiel et n’allaient pas le livrer, quoi qu’il arrive ? Il finit par se dire qu’il pouvait au moins parler de ce qui ne portait plus à conséquences ou de ce qu’ils pourraient - de toute façon - trouver vite par eux-mêmes. De toute façon, il devait gagner du temps, pour comprendre où il était vraiment arrivé.Et voir s’ils allaient le jeter dans une cellule juste après.

"Je n’ai plus de famille. Mes parents sont morts pendant la pandémie, les premiers jours," dit-il tout d’abord en s’obligeant un maximum à effacer toute trace de détresse dans le ton de sa voix. "Et je… Je m’appelle Ervin Bright. On venait de Chandrila."

Il n’avait pas eu le temps de faire son deuil, ayant ensuite dû… se débrouiller au plus vite pour assurer sa propre survie. Un échec, là encore, puisqu’il avait été capturé avant même la fin de la maladie. Ses parents avaient survécu à tant de choses, tant d’ennemis… Ils avaient échappé à l’Empire, aux Inquisiteurs, à des batailles spatiales, à des chasseurs de primes, à des combats en pleine rue contre des stormtroopers, à absolument tout ! Puis, partant avec lui pour trouver refuge dans l’Espace Sauvage, ils étaient arrivés au moment où la maladie se répandait et frappait si violemment ces mondes. Aucune aide, aucun médicament, cette peste s’était étendue à une vitesse folle, durant les premiers jours, sans barrière.Il s’était mis à pleurer sans même le réaliser, car la blessure était encore saignante et cruelle.

"Les Blazing Chain, ce sont des Humains, des… Des pirates. Je sais juste qu’ils ont beaucoup de sensitifs dans leurs rangs et qu’ils opèrent dans les Régions Inconnues. Je n’ai vu qu’un seul d’entre eux régulièrement, il disait… Qu’ils ne voulaient pas de gens qui pétaient les plombs et plongeaient vers les ténèbres, juste des… Des gens qui savaient obéir. C’est une sorte de mafia."

C’est ce qu’il avait compris, en tout cas, de ce que ce type lui avait dit.Une mafia qui avait l’air puissante et bien organisée, également mobile, visiblement, car ce type parlait alors plus de “flottes” que d’autre chose. Il ne savait plus… Ses souvenirs se confondaient, entre l’épuisement et les larmes qui refusaient de s’arrêter.

"Non, ce nom est inconnu. Cela peut-être un regroupement de pirates assez récent comme un petit groupe de déserteurs impériaux. Je demanderais au général Yularen de dépêcher quelqu'un pour enquêter sur eux."

Rah, dommage… Il se renfrogna un peu, déçu d’une telle occasion manquée alors qu’il avait déjà loupé un combat - pourtant annoncé comme prometteur ! - pour ramasser un moustique à la place ! Alors oui, les gamins, sensitifs, ça pouvait être utile à d'autres, mais là, tout de suite, avec en plus le manque d’informations à portée, ça signifiait juste devoir attendre avant de trouver des adversaires intéressants. Quant au mioche, peu importe ce qu’il comptait faire et pour qui, dorénavant, Sion s’en était complètement désintéressé. Au moins, il daigna enfin donner son nom, ce n’était pas trop tôt ! Et, tiens, c’était quoi, ça, sur son visage, de l’eau ? Il… Aaah, non, c’est vrai, c’était des larmes, ça. Pourquoi il pleurait ? Il venait juste d’être soigné donc normalement, il n’avait plus d’énormes douleurs quelque part.

Bref, donc le groupe qui l’avait enlevé, ce serait une sorte de mafia comportant en son sein des types utilisant la Force. ça s’annonçait plus sympathique que prévu, finalement, car de bêtes pirates, ce n’était pas un assez gros défi à ses yeux. Par contre, des types comme ça, s’ils étaient bien entraînés et assez nombreux, ça sera d’autant plus amusant à affronter. Ah ah, parfait, parfait, ne restait plus qu’à espérer que le vieux général arrive au plus vite à trouver des informations sur leur localisation exacte, pour qu’il puisse aller leur rendre une petite visite.

"Vous avez une autre mission intéressante sous la main, en attendant ?"

S’il n’avait rien de plus dur à faire, Sion pouvait bien s’occuper à secouer… Enfin, entraîner à sa manière le mioche, en attendant de voir où il allait partir ou s’il allait partir. Sinon, il pouvait continuer des boulots plus… simples… Hélas. Ainsi que s’occuper de régler ses propres soucis avec son double fantomatique.

"Je n’ai plus de famille. Mes parents sont morts pendant la pandémie, les premiers jours. Et je… Je m’appelle Ervin Bright. On venait de Chandrila.

Les Blazing Chain, ce sont des Humains, des… Des pirates. Je sais juste qu’ils ont beaucoup de sensitifs dans leurs rangs et qu’ils opèrent dans les Régions Inconnues. Je n’ai vu qu’un seul d’entre eux régulièrement, il disait… Qu’ils ne voulaient pas de gens qui pétaient les plombs et plongeaient vers les ténèbres, juste des… Des gens qui savaient obéir. C’est une sorte de mafia."

Thrawn hocha la tête. Ces pirates semblaient donc vouloir se créer des "gardes du corps jedi" mais n'y connaissant rien, qui sait ce qu'ils peuvent créer au final. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le genre d'organisation qu'il fallait laisser s'agrandir. Le grand amiral nota de faire parvenir un message aux jedi, sur ce sujet, et de charger le général Yularen d'envoyer ses meilleurs hommes pour obtenir des informations. Et d'envoyer aussi un rapport à Nightswan, qui dispose de son propre réseau d'informateurs et pourraient, peut-être, aussi découvrir leur base.

"Vous avez une autre mission intéressante sous la main, en attendant ?"

"Non, pas immédiatement mais nous pourrons en parler plus tard, agent Sion."

s'il cherchait de l'action, Thrawn pourra l'envoyer s'occuper d'un petit groupe pro-Palpatine se trouvant sur Ansion. Pour l'heure, ils étaient encore calme mais ils risquaient de commettre des actes de sabotage ou de tenter des assassinats contre le nouveau gournement de la planète, que le grand amiral et le général Yularen avaient mis en place et qui comprenait des personnes locales, et non plus un gouverneur venu de Coruscant. Mais, selon son analyse, ils avaient encore un peu de temps avant qu'ils n'osent agir. Envoyer Sion et une unité de noghris pour régler ce soucis, cela pouvait se faire dans la semaine, juste parès le premier attentat. Inutile, juste, d'en parler devant un civil.

"Quand à vous, monsieur Bright, nous allons vous attribuer des quartiers, dans la zone civil, ainsi qu'une personne pour ovous assister, le temps que vous vous accoutumiez aux lieux. Je vous propose de nous revoir d'ici une semaine, ce qui vous permettra de vous remettre de votre captivité et de réfléchir à ce que vous souhaiteriez, pour votre avenir," dit-il en  faisant référence au choix du jeune homme entre rester chez les FID, rejoindre les jedi .. ou aller ailleurs. "Si d'autres souvenirs sur ces pirates vous reviennent, n'hésitez pas à nous le faire savoir."