-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mer 9 Mai 2018 - 12:54
– J’attendrais avec plaisir l’occasion de poser de nouveau les yeux sur vous, aristocra, tout comme celui de discourir avec vous. Vous présentez un point de vue tout à fait rafraîchissant sur certaines idées, un point de vue qui n’est pas sans attrait… Afin de vous remercier de cette délicieuse soirée, j’accepte de reporter l’entrevue avec le commandant Vanto jusqu’à ce qu’il ait achevé de vous être utile. Considérez ceci comme un geste personnel de bonne volonté pour maintenir des relations amicales entre nos états.

Bien moins rustre que le colonel qui l’avait précédé et dont Veeren doute qu’il reste en bonne santé très longtemps si jamais il devenait le responsable de conflits entre leurs deux peuples, pour avoir fait barrage à sa demande. Elle rendit donc son salut au lieutenant puis repartit d’un pas vif, cette petite conversation quittant à mesure son esprit pour se concentrer pleinement sur la suite de ses opérations. Elle imaginait déjà la réaction des siens lorsqu’ils apprendront tous les détails de son passage dans ces régions de la galaxie… Sur le temps du trajet, elle réfléchit à la meilleure façon de présenter les choses, tout en caressant doucement la tête du petit animal, revenu dans ses bras. Il lui manquait une donnée essentielle, à savoir le nom complet de cette fille, que le fou avait capturé.

« Feesa », le surnom ne lui disait rien… La première lettre lui donnait seulement une indication, quelles familles avaient le nom se terminant par un f ? Elle se les repassa en revue mentalement, avec rapidité, grimaçant un peu en espérant que ce ne soit pas la famille Chaf. Formbi avait déjà un sale caractère, alors si en plus il apprenait qu’un Sith avait agressé quelqu’un de sa famille, venue ou pas du futur, il faudra l’empêcher directement de sauter dans son vaisseau pour aller démolir ledit Sith, sans plan au préalable. Elle ignorait également de quelle époque précise venait cette fille. Futur proche ou bien plus éloigné ? C’était là qu’ils allaient découvrir qu’elle était en réalité la fille d’un couple déjà formé dans cette époque ou sur le point de l’être… Ces failles étaient très perturbantes…

A son retour au vaisseau, elle dit à Vanto de préparer le départ, déposant avec soin la salamandre sur son support de survie, puis allant ensuite s’asseoir au siège pilote. Tout en actionnant les moteurs, elle lui dit que le service de renseignement ne comptait pas le convoquer immédiatement, en rapport à son implication dans cette affaire. Et tant mieux, Veeren aimerait qu’ils ne perdent plus de temps, il y avait pas mal à faire. Le vaisseau s’éleva en souplesse, rejoignant les longues files de ses semblables, attendant de pouvoir quitter l’orbite de la planète puis s’égailler en tous sens vers l’espace. Le voyage allait être long. Elle dit rapidement au jeune humain où ils allaient abandonner ce vaisseau puis continuer leur route vers les Régions Inconnues, que ça prendra trois bonnes semaines, au bas mot. Il devait déjà s’en douter, non ? Dès qu’ils quittèrent les files interminables et que le premier saut fut calculé, elle tendit la main pour tirer sur le levier de l’hyperespace, le cockpit s’emplissant de la lumière de milliards d’étoiles.

~~~~~~~

Comme Veeren s’y était attendue, dès lors qu’elle avait repris contact avec l’Ascendance, ses pairs n’avaient pas manqué de lui faire remarquer que partir ainsi, une fois de plus, seule était à la fois inconscient et stupide. Outre le risque de se faire capturer et torturer pour livrer des informations, il y avait aussi le risque de déstabiliser son Clan. Elle serait prête à parier qu’ils réfléchissaient déjà à rendre les lois plus répressives, concernant les escortes et voyages officiels. Elle sourit malgré tout en entendant la voix de l’amirale Ar’alani, dans l’intercom, il était bon de rentrer chez soi, même avec des mauvaises nouvelles et avertissements. Les deux pilotes engagèrent la procédure d’approche, pour rejoindre le hangar du croiseur, où les attendait l’amirale. Enfin si loin de cet Empire immonde, quoi que puissante. Elle quitta le vaisseau dès lors que la rampe d’accès fut posée au sol, suivie par l’équipage et Eli.

L’Aristocra avait pour le moment « confié » le lieutenant-colonel à Jorm'eveaw'nuruodo, tout jeune capitaine plein d’avenir dans la Flotte de Défense et qui avait l’avantage de savoir parfaitement bien parler le Sy Bisti, bien qu’il ne connaisse pas le Basic. Il sera un bon guide, pour le moment, et veillera également à certains points… En attendant, il était temps de rejoindre Csilla, puis la capitale, avant de réunir les Aristocras et procéder à un débriefing. En cours de trajet, Eli avait aussi reçu le message que Thrawn également devait se rendre dans les Régions Inconnues. Voilà qui n’allait pas plaire à certains… Veeren commença par faire le point, avec l’amirale, sur ce qui s’était déroulé dans l’Ascendance durant son absence et de l’avancement des projets confiés à leur Famille. Il y avait eu plusieurs escarmouches contre des groupes de pirates locaux mais rien de significatif.

A leur arrivée en orbite de Csilla, ils reprirent la navette pour descendre à la surface de la planète, puis plonger ensuite dans ses profondeurs. Leurs villes et voix de transport étaient enfouis sous plusieurs niveaux de glace et de roche, loin sous les montagnes, donnant la sensation, en surface, que la planète était inhabitée. Veeren expliqua rapidement ce qu’étaient ces trois lézards qu’elle avait fait embarquer avec eux, puis poursuivit, toujours dans sa langue natale, pour dire à l’amirale plus précisément qui était le jeune humain qu’ils emmenaient présentement. Bientôt, ils quittèrent la voie principale pour arriver à Csaplar, capitale de leur monde natal. La ville était immense, construite en grande partie dans du roc blanc et des matériaux plus modernes, le tout formant un ensemble équilibré, aux courbes élégantes. Il était bon de rentrer. Le vaisseau décrivit une légère courbe pour prendre la direction du Parlement.

– Bienvenue à Csaplar, lieutenant-colonel, dit-elle en Basic. Comme je vous le disais, vous serez appelé à venir témoigner durant notre réunion, avec les Aristocras des autres Familles Régnantes. D’ici là, Jorm'eveaw'nuruodo sera votre guide.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 10 Mai 2018 - 19:00
La dernière fois qu’Eli s’était senti en danger sur Coruscant, c’était lorsqu’il y avait mis les pieds pour la première fois, se retrouvant à accompagner le commandant Parck et Thrawn devant l’Empereur en personne, dans le palais impérial. Aujourd’hui, il avait ce même sentiment de menace, comme si la vie était de nouveau sur le point de basculer. Et une fois de plus après avoir approché un Chiss, qui plus est. C’était le destin, ou bien la Force, qui se fichait de lui, c’est ça ? Il soupira, pour la cinquième fois en trois minutes, assis dans un des sièges de la navette, occupé à faire tourner le comlink entre ses mains. Pour le moment, aucun signal ne lui était venu, rien du tout, ce qui ne l’empêchait pas de s’inquiéter. L’Empire avait peut-être fait arrêter l’Aristocra et elle n’avait pas eu l’occasion d’utiliser son comlink. Et si c’était le cas… Partir comme ça, vraiment, sans rien tenter ?

Avec ce genre de conneries, on allait vraiment à en arriver à une guerre. Eli était aussi répugné par l’ordre de partir directement en la laissant comme ça derrière, si on devait en arriver là, il ne se voyait pas juste partir comme ça et dans le même temps, savait qu’il aurait encore moins de chances en tentant de la retrouver. Il terminerait tout simplement sa carrière en prison, où il lui restera à suivre de loin les déboires de l’Empire. Regardant vers l’extérieur, puis sur le petit appareil, il se mordilla les lèvres en s’efforçant de juguler le stress. Comment l’Aristocra pouvait-elle être sûre, en plus, que ses pairs le prendront au sérieux, s’il se ramenait comme ça pour leur dire qu’elle avait été arrêtée ? Il imaginait bien la scène, tiens ! Un humain de trente balais arrivant devant une armée des Régions Inconnues pour leur signaler qu’une de leurs chefs de Familles avait été arrêtée par le gouvernement que lui-même servait, et en plus par sa faute. Au lieu d’une prison Impériale, il finirait dans une prison Chiss.

Il avait juste la procédure pour contacter l’amirale… Ar… Ar’alani, de la Flotte de Défense. Veeren lui avait signalé qu’il devait s’adresser tout d’abord à elle et tout lui expliquer, qu’elle parlait le Sy Bisti également. Elle prendra ça au sérieux ? Bizarre, d’ailleurs, il avait l’impression qu’il manquait une partie, à son nom, et ça ne ressemblait pas non plus à un diminutif. Et dire que c’était à cause de lui, en plus, que l’Aristocra était repartie ce soir. Après tout, tant pis si les services de renseignement de l’Empire avaient des soupçons sur lui, ils auraient pu se contenter de l’interroger et la Chiss serait repartie chez elle durant ce temps. Se remettant debout, il hésita à contacter Thrawn, une fois de plus, quand bien même Veeren refusait qu’il le fasse. Finalement, il laissa retomber sa main et retourna s’asseoir, attendant toujours.

Il crut qu’il s’était écoulé une éternité lorsque la Chiss revint dans le vaisseau, avec la salamandre sur les épaules. Profondément soulagé, Eli se releva d’un bond puis commença à préparer le départ, retenant ses questions pour le moment. Il devrait vraiment apprendre à mieux contrôler le stress ou la tension, garder son sang-froid, tout cela. Mais c’était bon, tout va bien. Sans doute parce qu’il ne réalisait pas encore qu’il était vraiment en train de partir pour les Régions Inconnues. Le vaisseau s’éleva souplement, rejoignant la longue file de ceux attendant de quitter l’atmosphère puis enfin partir vers l’Espace. C’était sans regrets qu’Eli voyait les lumières de la ville s’éloigner, il n’avait jamais été à l’aise, ici, chaque passage sur Coruscant se révélait être une corvée. Quelques temps après, ils passèrent en hyperespace, entamant ce qui allait être un bien long voyage…

Tout le long de ce voyage, Eli avait passé son temps entre répondre aux questions de Veeren et s’interroger sur ce qui l’attendait. Se retrouver sous le commandement d’un Chiss, c’était une chose, se retrouver chez eux, s’en était une autre. Il s’inquiétait, oui ! Et si jamais il disait quelque chose qu’il ne fallait pas ou… Enfin, qu’il ne se comportait pas bien sans le vouloir. Le jour où ils grimpèrent finalement dans une autre navette, avec un équipage Chiss, Eli n’ouvrit qu’à peine la bouche, restant dans son coin et s’occupant aussi des ysalamiris. Le seul qui vint engager la conversation fut un capitaine qui ne se semblait pas bien vieux, lui non plus, parlant en Sy Bisti avec un certain entrain. Si le jeune humain fut un peu éberlué, au début, il comprit néanmoins vite que ce capitaine devait être son « surveillant ». Évidemment…

– Regardez, souffla Meveaw à un moment, nous arrivons au croiseur.

Oui… Un vaisseau comme Eli n’en avait encore jamais vu, brillant par ses feux bleus de signalisation. La fameuse Flotte de Défense ? Leur navette s’y engouffra, dans le hangar, puis il fut temps de sortir. Le capitaine marchait toujours à côté de lui, confirmant par ce fait qu’il était vraiment chargé de sa surveillance. Une délégation attendait à la sortie, en tête une femme en uniforme blanc, qu’il supposait être l’amirale Ar’alani. Le jeune homme aurait vraiment adoré disposer de la même assurance dont Thrawn avait preuve le jour où il s’était retrouvé devant Parck et tous les autres, devant un peuple inconnu. Personnellement, il se sentait surtout plus petit et pas du tout à sa place. Il s’efforça néanmoins de faire bonne figure, ne comprenant pas un seul mot de ce qui se disait. Heureusement, ça ne dura que peu de temps, Veeren partit de son côté avec les siens et lui-même se retrouva à suivre Meveaw, le long d’une traverse, où on pouvait admirer l’espace.

– Alors, vous venez de l’Espace Sauvage, pour parler cette langue ?

– Oui. Mes parents m’ont appris plusieurs dialectes, pour les aider, quand j’étais enfant. Ils font du commerce dans l’Espace Sauvage et un peu dans les Régions Inconnues.

Il se retrouva à lui expliquer plus précisément de quelle planète il venait et dans quoi travaillaient ses parents, le temps qu’ils mirent à rejoindre l’orbite de Csilla. Depuis l’espace, la planète apparaissait d’une blancheur éclatante, pas d’un genre auquel il était habitué. Le capitaine lui fit signe de le suivre et le ramena dans le hangar, où ils remontèrent dans la navette. En approchant de la surface, Eli fut d’abord surpris de ne voir absolument aucune ville, rien, sinon quels discrets avant-postes. Puis ils arrivèrent dans un passage qui s’ouvrit devant eux, pour les faire passer littéralement sous terre. Les cités étaient enterrées sous les glaces ? Si jamais Csilla devait subir un bombardement orbital, ce serait parfaitement inefficace. Les galeries et réseaux souterrains étaient bien assez grands pour laisser passer navettes et vaisseaux.

Puis la traverse cessa, ils arrivaient dans une gigantesque ville souterraine, élégante et immense, presque aussi blanche que la surface de la planète. Wow… La bouche entrouverte, il fixa son attention sur tout ce qu’il pouvait apercevoir par les baies de la navette, impressionné. Meveaw souriait, debout à côté de lui, soit parce qu’il trouvait cette réaction amusante, soit parce qu’il juste d’un naturel plus détendu que tous ceux qui se trouvaient autour. Ils allaient vers l’un des plus grands bâtiments, qui devait servir pour la direction de la ville, un genre de Sénat, quoi. Sans rien connaître de l’organisation politique de leur société, difficile de se faire une idée. L’Aristocra tourna tout à coup la tête vers lui, reprenant la parole en Basic.

– Bienvenue à Csaplar, lieutenant-colonel. Comme je vous le disais, vous serez appelé à venir témoigner durant notre réunion, avec les Aristocras des autres Familles Régnantes. D’ici là, Jorm'eveaw'nuruodo sera votre guide.

– Très bien.

Il se contentera de continuer à l’appeler Meveaw, juste incapable de prononcer son nom en entier sans l’écorcher. Ce dernier lui chuchota au passage qu’ils se rendaient au parlement, là où les Familles Régnantes se retrouvaient pour discuter des affaires de l’Ascendance. Eli sentit la nervosité regagner du terrain, lui rongeant l’estomac. Respire profondément, tout allait très bien se passer ! Son guide avait dû recevoir ses ordres, en tout cas. Dès leur arrivée, il échangea quelques phrases avec Veeren puis lui fit signe de le suivre. La plupart de ceux qu’ils croisèrent portaient des uniformes noirs unis, d’autres avaient des couleurs marquantes ajoutées. Violet, jaune… Il y avait-il une signification particulière, par rapport à ces couleurs ? Peut-être en rapport avec chacun des Familles Régnantes ? Meveaw le conduit dans une sorte de vaste salon, aux étages supérieurs du bâtiment, avec au fond de la pièce un large balcon, donnant une belle vue sur la ville.

Tout en marchant un peu à côté de son guide, il lui demanda si les couleurs des uniformes avaient vraiment un rapport avec les Clans en place. Il s’efforçait aussi de ne pas montrer sa tension ni trop songer à ce qui allait suivre. Ça devrait bien se passer…

_________________
Réunion à Csaplar Sign_e10
Revenir en haut Aller en bas
Eli'van'to
Eli'van'to
Eli'van'to
Activité : Actif
Messages : 457
Espèce : Humain
Âge rp : 33 ans
Grade : Lieutenant
Eli'van'to
Ven 11 Mai 2018 - 15:53
Réunion à Csaplar



La Salle du Conseil, où se réunissaient les Aristocras des Familles Régnantes, était très vaste, décorée sobrement avec l’emblème de l’Ascendance, et ceux des Familles, sur le seul mur de la pièce qui ne soit pas une gigantesque baie, offrant une vue imprenable sur toute la capitale. Clarté, fraîcheur, parfaitement insonorisée et protégée, bien que personne ne puisse les atteindre dans leur ville. S’il était fréquent que le Conseil des Familles se retrouve, il était en revanche bien moins habituel que ce soit pour discuter de faits liés à des problèmes extérieurs à l’Ascendance. L’Aristocra Chaf’orm’bintrano s’assit avec les autres, avec un mélange de curiosité et de manque de foi quant à la prétendue urgence les poussant à se réunir aujourd’hui. Il n’était d’ailleurs guère le seul. Son confrère Blecu'doz'csapla ne cachait pas non plus son scepticisme, quant au conseil de ce jour.

Les autres dirigeants affichaient des airs moins marqués, oscillant entre curiosité ou simple attente, sans encore porter de jugement ni faire montre d’impatience ou d’agacement. Il fallait bien dire qu’ils vivaient tous en paix depuis maintenant longtemps, si ce n’est les quelques soucis habituels rencontrés, et que la décision de de Sev’eere’nuruodo d’aller se mêler des affaires de leurs voisins n’avait pas été au goût de tous, quand bien même ce n’était que pour une simple observation. Les peuples de la galaxie ignoraient jusqu’à leur existence et c’était très bien ici, à quoi bon nouer des relations avec des personnes extérieures à l’Ascendance ? Par ailleurs, partir ainsi seul et sans escorte était stupide ! Elle mettait en danger la stabilité de son Clan et pourrait même mettre en danger l’Ascendance toute entière, en étant capturée puis contrainte de livrer des informations !

Et ce récit, qu’elle leur fit ensuite… Seule une petite poignée d’histoires sur la force circulaient dans l’Ascendance, ce n’était là qu’une capacité impure et instable dont ils refusaient que les leurs utilisent, encore moins s’efforcent de progresser avec, sous peine d’être bannis. Les quelques Chiss atteints de cette tare ne devaient pas s’en servir, point final, et ce que raconta  Sev’eere’nuruodo confirma, si besoin était, que la Force n’était rien d’autre qu’un vulgaire poison dont il convenait de se débarrasser. Elle pourrait même s’épargner la peine de différencier les « Siths » des « Jedis », tout cela n’était qu’un ramassis d’illuminés jouant avec un pouvoir sauvage et dangereux, rien de plus ! Klarna'epaus'sabosen prit la parole à son tour, à la fin du récit, pour demander si le gamin que leur consœur avait donc ramené pouvait leur en dire plus. Avant qu’elle ne puisse répondre, Formbi renifla avec un air méprisant.

– Comment avoir confiance en la parole d’un humain ? Pire encore, un humain servant l’Empire responsable de l’agression sauvage de l’une des nôtres ? Il devrait déjà être jeté dans une cellule !

Puis interrogé là-bas, d’une manière plus expéditive. Tapotant des doigts sur la table avec rigidité, il retourna le regard vers l’Aristocra Sev’eere’nuruodo en grinçant d’un ton lourd qu’il était très peu probable que ce type puisse être utile à quoi que ce soit, mais qu’on le fasse donc venir, oui. Si cela en amusait certains, après tout, pourquoi pas ! Puis il faudra ensuite s’assurer à ce qu’il ne gêne personne, maintenant qu’il se trouvait dans leurs pattes. Elle ne leur avait d’ailleurs pas précisé où elle l’avait ramassé, exactement, se contentant de décrire comme il avait tenté de l’aider à contacter l’Empereur Palpatine. Lorsque le jeune entra, Formbi le regarda comme s’il venait de découvrir une tâche de boue sur ses vêtements, remettant déjà en cause tout ce qui pourra sortir de sa bouche. Un Humain, ici… Dès qu’il fut assis, Formbi braque son regard rouge sur lui, sourcils froncés, son mécontentement sortant par tous les pores de sa peau.

– Qui êtes-vous, exactement, et d’où venez-vous ? siffla-t-il en passant au Sy Bisti. Pourquoi avez-vous décidé de vous mêler de cette affaire ?






_________________
Réunion à Csaplar 8bem
Revenir en haut Aller en bas
Ufsa'mak'ro
Schtroumph grognon
Ufsa'mak'ro
Ufsa'mak'ro
Activité : Actif
Messages : 246
Espèce : Chiss
Âge rp : 58 ans
Grade : Capaitaine
Dés Bonus : Commandement
Ufsa'mak'ro
Ven 11 Mai 2018 - 18:10
Comme elle s’y était attendue, la désapprobation était grande quant à son voyage en solitaire et la plupart de ses confrères n’appréciaient guère non plus qu’elle ait ramené un humain avec elle. L’isolationnisme était bien trop profondément ancré dans leurs traditions pour qu’elle espère des changements rapides, mais soit, elle ne s’attendait guère à ce que chacun accepte d’emblée sa position et encore moins son point de vue. Si la plupart de ses confrères n’étaient pas hostiles, ce n’était pas le cas pour les Aristocras des Familles Csapla, Chaf et Inrokini. Pour les deux premiers, elle s’y était attendue, pour le troisième, c’était déjà un peu plus surprenant. Odush était le doyen de cette petite assemblée, il en avait déjà vu beaucoup et servait sa famille depuis bon nombre d’années. Ses contacts avec les autres peuples, notamment les Humains, avaient été plus fréquents que pour ses pairs, Veeren avait donc songé qu’il aurait un point de vue plus ouvert sur ce sujet.

Ses autres confrères étaient partagés, sans être hostiles, l’ambiance allait de la curiosité à l’incrédulité, ou à l’attente de plus d’information. Klarma'paus'sabosen fronçait légèrement les sourcils, visiblement plongé en pleine réflexion, tandis qu’elle leur détaillait le cours des événements. Assis à côté de lui, Mitth'san'suazee avait laissé échapper une lourde grimace en entendant le passage sur Darth Plagueis et ce qu’il avait accompli, avec la Force, sur l’une des leurs. Cette question de la Force allait être une des plus épineuses… Veeren prit soin de différencier, malgré tout, les deux ordres connus, Siths et Jedis, afin qu’il soit bien clair que l’ensemble n’était pas un ennemi, bien au contraire. Lorsqu’elle acheva son histoire, son confrère de la Famille Sabosen demanda d’un ton prudent si le jeune Humain pourrait leur en dire plus ou non. Elle allait répondre lorsque Formbi émit un bruit méprisant, en se redressant.

– Comment avoir confiance en la parole d’un humain ? Pire encore, un humain servant l’Empire responsable de l’agression sauvage de l’une des nôtres ? Il devrait déjà être jeté dans une cellule !

Elle avait trouvé curieux qu’il ne dise rien plus tôt… Veeren lui rendit son regard, patiemment, lorsqu’il siffla d’un ton bien lourd qu’il doutait que cet humain puisse être utile à quoi que ce soit, même s’il concédait à le faire entrer ici. L’Aristocra envoya un rapide message au capitaine pour qu’il conduise leur jeune invité jusqu’ici, attendant ensuite avec les autres, jusqu’à son arrivée. Lorsqu’il entra, elle fit signe à l’officier resté sur le pas de la porte d’attendre derrière puis dit à Eli devenir s’asseoir. Sansu, le seul d’entre eux à n’avoir encore jamais croisé d’humains en face, le dévisageait ouvertement, il cachait bien son envie de faire une remarque mais la curiosité flagrante sur son visage compensait amplement. Formbi, quant à lui, ne cachait ni son dégoût, ni son mépris. Encore un peu et il allait vraiment exigé que le jeune homme soit emmené dans une prison.

– Qui êtes-vous, exactement, et d’où venez-vous ? Pourquoi avez-vous décidé de vous mêler de cette affaire ?

Veeren eut un mouvement de surprise, la tête tournée vers l’Aristocra. Elle s’était attendue à ce qu’il refuse d’adresser la parole en personne au jeune homme et encore moins, donc, de s’exprimer dans une langue comprise par Eli. Alors même si le ton était on ne peut plus agressif, il faisait là un double-effort que personne dans cette salle n’aurait pu attendre de lui. Très surprise, mais aussi légèrement amusée, bien qu’elle ne le montre pas, elle croisa les mains sur la table et attendit la réponse de l’humain, curieuse de voir comment il allait se débrouiller.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Ven 11 Mai 2018 - 19:16
Il était bien possible que Meveaw ait eut pitié de lui, car il finit par lui expliquer plus en détail le rôle des Aristocras, de leur Conseil des Famille, et parler un peu, en résumé, de chacun de ses membres actuels, afin que l’humain puisse « savoir à quoi s’attendre ». Même s’ils n’eurent pas des heures pour en parler, avoir une vague idée l’aidait déjà beaucoup. Il y avait donc, en tout, huit Familles Régnantes, mais ce nombre pouvait varier selon les époques et les besoins de l’Ascendance. Chaque famille s’occupait de secteurs bien particuliers, que ce soit la diplomatie, l’armée, la santé, l’éducation, l’agriculture, etc. Une personne pouvait naître dans une Famille puis être adoptée par une autre, selon ses compétences, son travail et son cheminement dans la société. Eli trouvait ça plutôt compliqué à appréhender, sans doute parce qu’il n’avait jamais rencontré cette forme d’organisation sociale, il espérait avoir le temps de reparler de ça à tête reposée.

En attendant, il était temps d’y aller. Le capitaine l’escorta jusqu’au niveau où se trouvait le Conseil des Familles, en lui chuchotant sur le chemin de ne pas se laisser marcher sur les pieds et garder son sang-froid. Oui, oui, d’accord… Eli sourit faiblement et hocha la tête. Même si le Chiss était là pour le surveiller, il semblait quand même agréable et plutôt ouvert d’esprit. Il entra dans la salle, saluant poliment les huit personnes qui s’y trouvaient assises, autour d’une grande table. La pièce en elle-même était lumineuse, de grandes baies vitrées perçaient les murs en donnant une vue imprenable sur la capitale et les navettes qui la survolaient. Difficile de se croire sous plusieurs couches de roc et de glace. Le seul mur non ouvert supportait des emblèmes, dont le seul qu’il reconnu était celui de l’Ascendance, pour l’avoir repéré sur les uniformes.

Veeren lui dit de venir s’asseoir, d’un ton neutre, désignant une chaise vide non loin d’elle. Il s’exécuta en s’efforçant de cacher le léger tremblement qui commençait à le prendre. Il lui serait difficile la moindre émotion chez l’un ou l’autre, sauf peut-être chez un des participants au Conseil, un homme assis juste en face de lui qui le fixait avec un air de profond dégoût. Le genre d’expression qu’Eli avait vu si souvent adressée à Thrawn mais qu’il n’avait jamais connue pour lui-même. Il n’avait même pas encore ouvert la bouche qu’il sentait déjà que cet homme-là allait être très dur à aborder.

– Qui êtes-vous, exactement, et d’où venez-vous ? Pourquoi avez-vous décidé de vous mêler de cette affaire ?

Donc Veeren leur avait pas expliqué ça et lui laissait la « joie » de les informer qu’il venait de la part de l’officier qu’ils avaient exilé autrefois. Formidable, merci du cadeau ! Il commença donc par leur dire son nom et son prénom, ainsi que son grade dans la Marine Impériale, soit les informations les plus faciles dans un premier temps, puis ajouta qu’il venait de l’Espace Sauvage. Ensuite, la partie la plus joyeuse. Sans tomber dans la paranoïa, il était déjà convaincu que la suite n’allait pas leur plaire.

– Si j’ai assisté madame Sev… Sev’e… Hum… Veeren, c’est sur ordre de mon supérieur, l’amiral Thrawn. Je suis son assistant depuis qu’il a intégré la Marine Impériale, il y a de cela une dizaine d’années. Je l’ai rencontré sur la planète où il était en exil et depuis, ma carrière suit la sienne. Il pense que je peux vous être utile.

Il allait passer sur les détails de la façon dont sa carrière avait « suivie » celle de Thrawn, voyant mieux maintenant à quel point le Chiss avait manipulé ladite carrière pour le garder près de lui. A peine avait-il parlé de ça qu’il put voir à quel point la colère de ce type grimpait en flèche, comme si le nom seul était un motif suffisant en soi pour lui donner envie de l’éjecter dans l’espace. Eli ignorait le nom de ce type mais regrettait déjà d’avoir croisé sa route, tant il avait l’impression de se retrouver face à un fauve prêt à lui bondir dessus pour le dévorer. Retenant une grimace, il ajouta qu’il avait ensuite essayé d’aider à contacter l’Empereur car c’est ce qui lui semblait le plus juste à faire, puis de venir ici leur parler car il espérait que les relations entre Humains et Chiss ne dégénèrent pas trop. Tout du long, il conserva un ton égal, dissimulant le malaise montant.

Si cet homme était toujours sur les crocs, un rapide coup d’œil sur le reste de l’assemblée lui permit de voir que les autres n’avaient pas l’air méfiants, en colère ou autres. C’était plutôt bon signe. Il continua donc en disant que le Sith qui avait agressé cette jeune femme était même considéré comme un cinglé par toute la Marine et qu’il ne représentait absolument pas la position de l’Empire, qu’il n’était qu’un tordu ayant perdu l’esprit.

– Je pense que l’Empereur accepterait de vous livrer la tête de ce type, si vous l’exigez.


_______
https://coeur-et-force.forumactif.com/t309p175-les-lancers-de-des#7774

_________________
Réunion à Csaplar Sign_e10
Revenir en haut Aller en bas
Eli'van'to
Eli'van'to
Eli'van'to
Activité : Actif
Messages : 457
Espèce : Humain
Âge rp : 33 ans
Grade : Lieutenant
Eli'van'to
Lun 14 Mai 2018 - 20:01
Réunion à Csaplar



Formbi plissa les yeux en observant le gamin, les bras reposant contre la table, mains serrées l’une dans l’autre. Voir près d’eux un représentant de cet Empire ayant agressé l’une de leurs enfants ne lui était guère facile à supporter… Cela dit, il eut la bonne grâce de ne pas trop le faire attendre avant de répondre à sa question, donnant son identité, puis disant qu’il venait de l’Espace Sauvage, de Lysatra. Formbi connaissait la planète pour y avoir faite une fois une brève halte, puis en était reparti aussitôt, sans aucun contact avec le peuple local. Habitée par des Humains en majorité, Lysatra était à la frontière entre l’Espace Sauvage et les régions Inconnues, l’une des planètes les plus reculées qui soit et très petite. Voilà qui expliquait qu’il sache parler Sy Bisti ou qu’il ait entendu deux ou trois légendes sur leur propre peuple.

– Si j’ai assisté madame Sev… Sev’e… Hum… Veeren, c’est sur ordre de mon supérieur, l’amiral Thrawn. Je suis son assistant depuis qu’il a intégré la Marine Impériale, il y a de cela une dizaine d’années. Je l’ai rencontré sur la planète où il était en exil et depuis, ma carrière suit la sienne. Il pense que je peux vous être utile.

Le regard de l’Aristocra flamboya plus encore sous la colère et l’indignation, outré que ce nom-là revienne si brusquement dans les conversations et surtout qu’il leur envoie un mioche, qu’il traînait à ses basques depuis dix ans, alors qu’il avait été exilé ! Son tapotement contre la table s’accentua, fortement, tandis qu’il couvait le petit humain d’un regard glacial, écoutant à peine les explications qu’il fournit ensuite. Que les tensions entre « Humains et Chiss ne dégénèrent pas trop », hein ? Il croyait pouvoir améliorer leurs relations à la force de ses petits bras ? Il en arriva finalement au Sith, affirmant que toute la Marine Impériale le voyait comme un cinglé et qu’il n’était pas représentatif de l’Empire. C’était bien facile à dire ! Et le pire était que ses pairs semblaient croire ce gamin ! Bon sang… Croire un Humain qui leur était envoyé par un type qu’ils avaient exilé, pour avoir violés toutes leurs lois !

– Je pense que l’Empereur accepterait de vous livrer la tête de ce type, si vous l’exigez.

– Vraiment ? marmonna-t-il en haussant un sourcil. S’il accepte ça, ce sera effectivement un signe de bonne volonté.


Il n’y croyait pas une seule seconde mais quelques uns autour de cette table montraient leur envie d’y croire. Soyons sérieux, une minute, il n’y avait qu’une très faible chance pour que ce Palpatine accepte vraiment leur demande de réparation en leur livrant ce type ! L’Aristocra le souligna d’une voix plus froide, puis ajouta dans leur langue natale qu’on ne pouvait pas non plus croire si facilement, sur simple parole, ce que leur racontait ce jeune humain. Il pouvait aussi se révéler être un espion, que l’Empire leur envoyait. Lui en tout cas voulait des garanties, sur la bonne foi de ce gosse.

– Qu’avez-vous observé, de ces utilisateurs de la Force ? demanda-t-il à Veeren. Sur leurs pouvoirs, qu’avez-vous pu apprendre ?






_________________
Réunion à Csaplar 8bem
Revenir en haut Aller en bas
Ufsa'mak'ro
Schtroumph grognon
Ufsa'mak'ro
Ufsa'mak'ro
Activité : Actif
Messages : 246
Espèce : Chiss
Âge rp : 58 ans
Grade : Capaitaine
Dés Bonus : Commandement
Ufsa'mak'ro
Jeu 17 Mai 2018 - 15:35
Curiosité, retrait, réprobation, neutralité, plusieurs sentiments passèrent dans les regards lorsque le jeune humain commença par une rapide présentation. Rapide mais qui en disait néanmoins plus long sur lui qu’il ne devait le croire. Les planètes de l’Espace Sauvage leur étaient plus connues, par la force de choses, et Lysatra était l’une des plus proches des frontières de l’Ascendance, simplement quelques heures de voyage en hyperespace étaient nécessaires pour s’y rendre.Quand bien même il n’aurait pas précisé sa planète natale, par ailleurs, son accent à lui seul suffisait à prouver qu’il avait grandi dans l’Espace Sauvage. « Sauvage », oui… On pouvait affirmer que cette région portait bien son nom. Lors de son premier voyage, alors qu’elle était à la poursuite de Nuru, elle avait manqué une fois ou deux d’y laisser la vie.

– Si j’ai assisté madame Sev… Sev’e… Hum… Veeren, c’est sur ordre de mon supérieur, l’amiral Thrawn. Je suis son assistant depuis qu’il a intégré la Marine Impériale, il y a de cela une dizaine d’années. Je l’ai rencontré sur la planète où il était en exil et depuis, ma carrière suit la sienne. Il pense que je peux vous être utile.

L’ancien commandant n’avait pas laissé une mauvaise impression chez tout le monde, la plupart des autres Aristocras se détendirent un peu en entendant ce début d’explication, a contrario de Formbi qui se tendit si brusquement que Veeren faillit lui dire de prendre garde à l’arrêt cardiaque. Elle s’était attendue à ce que la nouvelle lui fasse cet effet, raison pour laquelle elle ne l’avait pas énoncée dès le début, il aurait pu refuser que le jeune homme ne pose ne serait-ce qu’un pied dans cette salle. Impassible, elle attendit qu’il termine ses explications, jetant un regard en biais à son confrère qui ne se contenait qu’avec peine. On en vint vite au sujet du Sith, le dépravé rejeté même par les autres agents Impériaux. Effectivement, le regard du lieutenant Lancot avait été sans équivoque, à son tour, quand elle avait parlé de ce type.

– Je pense que l’Empereur accepterait de vous livrer la tête de ce type, si vous l’exigez.

– Vraiment ? S’il accepte ça, ce sera effectivement un signe de bonne volonté.

L’incrédulité perçait à chaque syllabe sortant de sa bouche, là où d’autres montraient une envie d’y croire. S’ils pouvaient éviter la guerre, très bien, sinon… Veeren commençait à douter, elle aussi, que l’Empereur daigne écouter leur demande, après ce qui s’était produit sur Nar Shaddaa puis sur Coruscant. Formbi émit ses doutes, repassant dans leur propre langue, et elle approuva d’un léger signe de tête. Puis vint la question de savoir si Vanto pouvait être un simple espion. Étant donné ce qu’elle avait vu en lui pour le moment, s’il devait être un espion, il serait bien mauvais dans ce travail… Un peu trop franc pour être capable de mentir sans se faire prendre. De toute manière, ils avaient des moyens de s’assurer qu’il ne voit uniquement ce qu’ils acceptaient qu’il puisse découvrir. Un invité se recevait toujours avec une certaine prudence.

– Qu’avez-vous observé, de ces utilisateurs de la Force ? Sur leurs pouvoirs, qu’avez-vous pu apprendre ?

Veeren prit un très court instant pour rassembler ses souvenirs, puis leur expliqua qu’elle avait fait la rencontre d’un Jedi, Anakin Skywalker, qu’elle avait pu, de manière assez brève, interroger sur le sujet. Elle répéta ce qu’il avait décrit au sujet de la Force, dans un premier temps, la représentation qu’ils pouvaient s’en faire pour comprendre, puis, dans un second temps, les pouvoirs que les utilisateurs de cette énergie pouvaient manier et comment. La partie la plus délicate concerna la différence entre le Côté Clair et le Côté Obscur, ils n’avaient pu approfondir le sujet à cause du fameux avis de recherche tombé à ce moment-là. Mais elle comptait bien approfondir cette recherche, en revoyant Skywalker, par exemple, ou en interrogeant un autre Jedi, qui accepterait de leur répondre. Ils en connaissaient très peu… Lui, la jeune Jinzler, malheureusement décédée, et voilà tout. Bien maigre, pour avoir un aperçu clair de la Force, des Siths, des Jedis.

– Si nous en arrivons un jour à devoir combattre les Siths, il nous faudra plus d’informations sur eux. Dans un premier temps, nous pouvons envisager de nous rapprocher de l’Ordre Jedi. Un échange d’informations, pour commencer.

Blecu'doz'csapla répondit d’une voix lente que c’était une bonne idée, pour débuter, une bonne surprise car il avait au début fait parti des plus sceptiques, sur le sujet. Elle tourna ensuite le regard vers Ablahu’dus’inrokini, qui lui aussi avait été très en retrait quant à l’idée de toute collaboration avec des étrangers à l’Ascendance. S’il n’avait toujours pas l’air très ouvert sur le sujet, il reconnut néanmoins que la nécessité d’obtenir des informations passaient avant certains de leurs principes, même si fondateurs. Chacun donna son avis, tour à tour, l’avis général ressortant était qu’ils devaient proposer cet échange à l’Ordre Jedi, lorsqu’ils auront pu préparer cette rencontre. Veeren était plutôt satisfaite de la tournure que prenaient les événements, elle s’était attendue à ce que le Conseil soit plus fermé. Elle lança un bref regard en coin à Eli, qui ne pouvait comprendre ce qu’ils disaient, puis le reporta sur le Conseil.

– Dans quelle mesure comptez-vous vous impliquer pour le moment, dans nos contacts avec des étrangers ?

___
Avis du Conseil : 4
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Lun 21 Mai 2018 - 21:07
[quote="Chaf'orm'bintrano"]family=Special+Elite|Bad+Script|Great+Vibes' rel='stylesheet' type='text/css' />
Réunion à Csaplar



Si des Jedis et des Siths, comme ce type-là, Skywalker, revenaient depuis les morts, cela voulait dire que d’autres cinglés du genre le Jedi fou du Vol vers l’Infini pouvaient revenir également. Une mauvaise nouvelle de plus à ajouter à la liste, ils étaient bien partis sur le sujet. Formbi ne pouvait imaginer à quel point il devait être perturbant de voir ainsi débarquer du passé une personne dont on savait qu’elle était pourtant décédée ou bien une personne qui n’était pas encore censée être venue au monde. Et cela concernait tout le monde ! Même eux, bien qu’ils réprouvent l’usage de la Force, il y avait ce petit de quinze ans, dont parla Veeren… Qui devait être, au final, le seul Chiss de l’Histoire à avoir été élevé loin de son peuple, peut-être avait-il même perdu sa langue natale, au bout de plusieurs années sur Coruscant.

Pour ce qui était des pouvoirs de la Force, au fond, il éprouvait un mélange d’admiration et de rejet, son dégoût profond vis à vis de la Force se heurtant à un certain émerveillement lorsqu’il comprenait un peu mieux ce qui était possible. Il se secoua intérieurement, en réalisant ce à quoi il songeait. S’émerveiller, mais bien sûr ! Un simple instant d’égarement. Hum… Inspirant doucement, il ferma les yeux une petite minute, le temps que leur consœur achève ses explications et rapporte ce qu’avait détaillé Skywalker. Puisque ces Jedis avaient ce genre de pouvoir, pourquoi ne s’en servaient-ils pas comme d’une arme, plus efficace que bien d’autres, pour mettre fin aux guerres ? Il aimerait comprendre, plus exactement, ce qu’était leur philosophie, vis à vis de la Force et ses applications. Comme il souhaitait comprendre au mieux ce qu’était l’Ordre Sith.

– Si nous en arrivons un jour à devoir combattre les Siths, il nous faudra plus d’informations sur eux. Dans un premier temps, nous pouvons envisager de nous rapprocher de l’Ordre Jedi. Un échange d’informations, pour commencer.

Il allait bien falloir en passer par là… Pour la sécurité globale de l’Ascendance et en prévision du jour où soit ils seront attaqués par ce genre de personnes, soit ils auront affaire à elles, d’une façon ou d’une autre. Blecu'doz'csapla prit la parole en premier, suivant ce même fil de pensée et acquiesçant à cette solution, dans un premier temps. Suivi un instant plus tard par le chef de la Famille Inrokini. Ils donnèrent tous leur avis, finissant sur un accord général de se lancer sur cette voie. Sur les huit familles, seuls deux demeuraient contre, la majorité l’emportait. Formbi avait du mal à croire qu’il venait de voter pour, enfin… La sécurité globale de la nation primait sur ses propres principes.

– Dans quelle mesure comptez-vous vous impliquer pour le moment, dans nos contacts avec des étrangers ?

– Tout dépend de ce que l’Ascendance pourra retirer de ces contacts. Je préfère attendre de découvrir ce qu’il en est avant de définir l’implication possible des miens.


Il refusait de s’avancer plus que cela sans obtenir des éléments supplémentaires au préalable. D’autant plus que contacter les Jedis allait prendre un certain temps, en raison de l’éloignement et de la faiblesse numérique des antennes-relais…






_________________
Réunion à Csaplar 8bem
Revenir en haut Aller en bas
Ufsa'mak'ro
Schtroumph grognon
Ufsa'mak'ro
Ufsa'mak'ro
Activité : Actif
Messages : 246
Espèce : Chiss
Âge rp : 58 ans
Grade : Capaitaine
Dés Bonus : Commandement
Ufsa'mak'ro
Mer 30 Mai 2018 - 12:57
– Tout dépend de ce que l’Ascendance pourra retirer de ces contacts. Je préfère attendre de découvrir ce qu’il en est avant de définir l’implication possible des miens.

Logique. Veeren hocha la tête puis lança un regard aux autres, attendant leurs propres réponses. Beaucoup étaient du même avis que Formbi, qu’il était préférable d’attendre d’avoir un premier contact avec l’Ordre et d’engager un dialogue constructif avant de déterminer leurs propres implications. Somme toute, ce que chacun aura à gagner dans cette affaire et ce qui pourra en ressortir. Le point le plus gênant était bien sûr le ton qu’il faudra, avant de nouer un contact, mais l’Aristocra n’était pas spécialement inquiète sur le sujet. Elle ne confondait pas vitesse et précipitation, ils devaient monter leur affaire avec soin et ça en faisait pas en deux jours, même sans parler du temps nécessaire et incompressible pour la transmission de leurs messages. Ils conclurent la réunion en se mettant d’accord sur le contenu dudit message à adresser aux Jedis, puis chacun se leva pour quitter la salle.

Ça s’était mieux passé que prévu, finalement. Formbi n’avait même pas trop râlé, faisant montre d’une plus grande ouverture d’esprit qu’elle ne l’aurait cru, venant de sa part. Elle reprit la parole en basic, une fois tout le monde sorti de la salle, pour dire à Vanto qu’ils avaient à faire, maintenant, et qu’elle souhaitait qu’il reste dans le coin le temps de recontacter Skywalker. Sa principale « crainte » était de se méprendre sur certaines réactions ou comportements humains, qui fausseraient les discussions, elle préférait donc avoir à leurs côtés, une personne comprenant à la fois les Humains et les Chiss, afin de dissiper tous les malentendus. Ensuite, ils verront, il retournera sans doute auprès de l’amiral. Elle sortit à son tour puis le confia à nouveaux au capitaine, donnant à ce dernier ses dernières instructions, en Cheuhn, avant de les laisser. Bien. Ils avaient pas mal à faire, à présent.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Sauter vers: