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Docteur Owen Brishan

Il y avait encore des gens qui rêvaient ou qui étaient très idéalistes, penser que toutes les factions puissent s’unir, quelle folie ! Owen soupira longuement en coupant les informations, sur la réunion qui allait avoir lieu dans très peu de temps, sur Ondéron. S’allier pour combattre le virus, l’idée était belle, mais irréalisable. Et comment combattre ça ? Il se mordit violemment les lèvres en reposant le regard sur ses notes, seul dans son bureau, avec la désagréable sensation d’avoir un couperet placé juste au-dessus de la nuque. Voilà des années entières qu’il travaillait dans le centre de recherches du palais impérial, des années d’un travail long et acharné, qui lui avait valu, il y a quelques mois, le poste de responsable du service. Cette promotion l’avait empli de joie, mais aujourd’hui, il était terrorisé. Parce qu’on lui demandait de faire.

Il avait vu ce que cela donnait lorsqu’on contrariait les Siths et n’avait pas envie de finir lui-même comme cobaye dans une expérience douteuse. Certains de ses collègues, qui avaient osé protester, avaient disparu. Leur « patron » Sith, parti pour le moment vers l’Espace Sauvage, pouvait revenir à tout instant et le docteur Brishan vivait dans cette crainte permanente. Il avait un travail à accomplir, il ne comptait pas trahir l’Empire et faillir à son devoir… Même s’il lui arrivait de s’interroger sur la légitimité de ce qu’on lui demandait de faire… Comme aujourd’hui… Un coup donné à la porte de son bureau le fit sursauter et il fourra vite fait ses notes dans une petite chemise, avant de dire d’entrer. La porte s’ouvrit sur le docteur Sean Cooper, un dossier à la main.

Bonjour, docteur Brishan. Je ne vous dérange pas, j’espère ?

Non, pas du tout. Donc, docteur Cooper… Que puis-je faire pour vous ?


Il l’invita à s’asseoir d’un petit signe de main, tout en faisant un peu de place et en lui proposant du café, si ça lui donnait envie. Voilà peu de temps que Cooper était avec eux, ou plutôt, qu’il était détaché de son service habituel pour venir ici. Cet ancien de la République était habituellement le chef d’un mini-hôpital sur un des grands destroyers Impériaux et avait suivit jusque sur Coruscant le commandant Vanto, venu du même bâtiment. Un cas… particulier. Pour l’Empire. Pour les Siths. Pour lui-même. Mais pas isolé. Il y avait trois personnes, dans ce service, Vanto compris, trois patients plutôt, qui entraient dans la case « traitement spécial ». Seule une minuscule poignée de personnes étaient au courant de ce que le spécial sous-entendait et Owen aurait voulu ne jamais en faire parti.

Regardez ça, lança son confrère en lui donnant le dossier. Les mutations du virus. Selon nos prévisions, la souche devait rester stable, après avoir atteinte le troisième stade de son évolution, pourtant, elle continue de bouger.

Je vois ça…


Il feuilleta le lourd rapport avec le sentiment de plus en plus persistant d’avoir un poids de plomb dans l’estomac. Le dossier ne concernait pas juste le cas de Vanto, on trouvait aussi des données sur les deux premiers patients qui avaient été admis dans l’unité spécial du centre, avant lui. Soit des deux des anciens « collègues » du seigneur Sith, qui avaient été utilisés comme rats de laboratoire. Enfin, officiellement, contaminés par erreur aux suites de mauvaises manipulations. A Coruscant, pire encore dans ce palais, la vérité n’apparaissait jamais au premier coup d’œil. Le jeune commandant, de son côté, avait eu la « chance » de recevoir la toute dernière version du virus, celle qui aurait dû venir renforcer puis finalement remplacer l’actuelle pandémie, dans la galaxie.

Rapport en main, il se leva puis partit avec son confrère dans l’unité spéciale du centre, puis vers les quartiers de quarantaine. Une fois équipé solidement, chacun d’entre eux, il passa par le sas de décontamination, puis pénétra dans la salle aseptisée. Auparavant, le commandant se trouvait dans une chambre assez classique, bien protégée. Maintenant, il avait été déplacée dans ce qu’on appelait familièrement un placard. Autrement dit, un laboratoire spécialisé, entièrement aseptisé, où en entrait uniquement en portant une combinaison complète, et qui servait aux traitements à donner aux personnes confinées en quarantaine et dans un état critique. Le commandant était au fond d’un lit, au milieu de la salle et de tous ces instruments, relié à des appareils. Un léger rideau transparent l’entourait, pour brouiller la vue des appareils tout autour. Une mesure qui servait surtout à faire diminuer la panique, pour les patients.

Commandant Vanto ?

Il avait passé le rideau doucement, s’approchant du jeune homme effondré dans le lit. Un « spectacle » pas bien beau à voir… Il avait perdu presque dix kilos, depuis son arrivée, et ne cessait plus de s’affaiblir. Owen s’approcha et lui serra un peu le bras, hésitant toujours entre son devoir sa simple humanité. Il ne pouvait pas… Il sourit sous la vitre de sa combinaison, montrant son visage.

Tout… va aller bien. Nous devons vous faire passer des examens et faire des prélèvements. D’accord ? Tout va aller bien…
La Force
Mer 27 Juin 2018 - 21:24
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Eli'van'to
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C’était le son régulier d’une perfusion, goutte à goutte, qui parvint peu à peu à tirer Eli d’un état comateux. Depuis quelques temps, son état s’était aggravé, il ne parvenait plus à bouger sans aide et passait la majorité de son temps enfermé dans des songes bizarres pour la plupart incohérent. Des rêves sans logique qui se mêlaient avec des fragments de souvenirs, des pensées éparses. Parfois, il revoyait Nightswan se tenir à côté de lui et lui répéter que l’Empire n’était rempli que d’assassins, avant qu’il ne disparaisse soudainement. Les yeux à demi-ouvert, il entrevit d’abord un bout du masque à oxygène, puis du blanc, du blanc tout autour, sans avoir aucune idée de l’endroit où il se trouvait ni ce qui arrivait. Toujours Coruscant, à l’hôpital ? Ou avait-il été emmené ailleurs ? Il n’arrivait pas à se souvenir. Inutile d’essayer de bouger, ce serait perdre des forces pour rien.

L’instant suivant, il crut entendre son nom de famille, vaguement, vers la droite. Un homme en combinaison intégrale venait de venir à côté de lui, la voix un peu éraillée, comme l’avait les personnes âgées. Eli avait le regard un peu trouble, maintenant, il aurait bien été incapable de dire qui il avait en face de lui, ne pouvant pas détailler les traits de ce visage derrière la vitre de sa combinaison. Tout ce dont il était sûr était qu’il ne s’agissait pas du docteur Cooper. Ce dernier avait une voix plus forte et dynamique, plus jeune aussi. L’homme tendit une main gantée et lui serra un peu le bras, sans que le jeune homme ne puisse réagir. Quelqu’un aurait pu aussi bien venir lui planter un couteau dans la gorge ici et maintenant qu’il ne pourrait rien y faire. Une foule de questions lui envahissait l’esprit, envie de savoir où en était le virus, comment allaient ses parents, ce qui arrivait sur Lysatra et ailleurs.

– Tout… va aller bien. Nous devons vous faire passer des examens et faire des prélèvements. D’accord ? Tout va aller bien…

Il disait ça comme s’il parlait à un condamné à mort à qui on ne savait pas encore comment avouer qu’il allait y rester très bientôt. Très rassurant. Eli ne bougea toujours pas lorsqu’ils commencèrent à lui faire passer il ne savait quels examens ou prises de sang, occupé à rassembler ses forces pour parler. Il releva les yeux sur le docteur quand il lui planta doucement une seringue dans le bras, trouvant assez bizarre le liquide mordoré qu’il y avait dedans. Maintenant, il voyait le visage de cet homme, derrière la glace, lui trouvant un air incroyablement nerveux. Quelque chose le rendait malade ou… Il était angoissé. Le jeune homme attendit qu’il finisse sa piqûre puis put refermer trois doigts autour de ceux de ses hommes pour attirer son attention. Il attendit qu’il se penche un peu, comme il ne pouvait pas faire trop porter la voix, maintenant.

– Qu’est-il arrivé à mes parents ? murmura-t-il, sur un ton presque inaudible. Lysatra ?

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Virus spécifique Eli-si10
Eli'van'to
Ven 29 Juin 2018 - 19:35
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PNJ Docteur Owen Brishan

Il n’avait pas le choix… Ou peut-être que si. Mais non, bien sûr que non ! Et s’il revenait, dès maintenant, tout de suite, pour reprendre le travail ? Une sueur froide lui coula dans le dos, tandis qu’il préparait la première injection à faire. Un petit produit simple qui devait activer les cellules et leur permettre de mieux voir la progression du virus, dans un premier temps. Ne tremble pas autant, réfléchis… Owen revint près de leur patient et lui remonta la manche de son habit d’hôpital pour désinfecter la peau, dans le creux du coude, et lui faire l’injection. Avait-il le choix ? Oui ou non ? Que pouvait-il faire ? Le docteur n’avait pas la moindre envie de subir le même sort que les quelques confrères qui avaient ouvert la bouche pour protester… Il posa la seringue puis reporta le regard sur le lieutenant-colonel, lorsqu’il referma deux doigts sur les siens, au passage. Mmh ? Owen se pencha un peu, pour écouter ce qu’il voulait.

Qu’est-il arrivé à mes parents ? murmura-t-il, sur un ton presque inaudible. Lysatra ?

Et bien, vos parents vont… Et bien, mieux que vous, on peut dire ça. Ils sont toujours à l’hôpital, vous, vous avez été transféré dans le centre de recherches du palais. Ils tiennent, ne vous en faites pas pour eux, ils tiennent même très bien.


Comparé à lui, ce n’était pas très difficile, car ils avaient eu, comme le reste de cette galaxie, la version quatre du virus uniquement… Une version mortelle, soit, mais à laquelle les personnes recevant des soins médicaux en continus et pas mal de soutien pouvaient survivre malgré tout, s’ils disposaient, bien sûr, d’une assez bonne santé avant l’infection et s’ils étaient pris en charge dès les premiers signes de la contamination. C’était le cas pour monsieur et madame Vanto, qui avaient été traités dès le début, avant d’être conduits sur Coruscant, comme leur fils. Mais si toutes les conditions n’étaient pas réunies… La planète-foyer de l’épidémie subissait un carnage, il avait fallu bien trop de temps avant d’isoler tous les cas, et parce qu’il s’agissait du foyer, la contamination y était partout, forte, rapide et mortelle.

Votre planète natale est gravement touchée, finit-il par avouer. Il y a beaucoup de morts, vraiment beaucoup. En ce moment, il y a une réunion, sur Ondéron, qui déterminera peut-être une coalition entre toutes les forces présentes dans cette galaxie. Un vaccin peut toujours être trouvé.

Pour le quatrième virus, en tout cas. Owen ne parierait pas sur les chances de ce jeune homme, en ce qui concernait ce qu’il avait reçu comme saloperie. Il n’avait pas le choix… Le docteur se redressa puis prépara la suite, de plus en plus nerveux. Il ne voulait pas que… Non, stop, ça suffit les hésitations ! Penché sur la table de travail, les mains tremblantes comme jamais, il subtilisa le médicament pour l’échanger avec un autre produit, qu’il avait sorti de sa poche, et le prépara dans l’aiguille. Il s’approchait du commandant lorsque le docteur Cooper prit brusquement son blaster et lui tira dans la jambe, lui arrachant un cri de douleur. Effondré au sol, il réagit avec un temps de retard lorsque ce type appela les gardes dehors et lui demanda d’un ton furieux à qui il avait obéit pour ça. Autant pour la discrétion…

Il ne répondit rien du tout, les dents serrées, pendant que les soldats l’emmenaient pour le jeter en cellule, tout en l’avertissant que le BSI allait avoir pas mal de questions à lui poser. Tant pis… Il avait fait son Devoir, c’était tout ce qui comptait…
La Force
Mar 3 Juil 2018 - 7:34
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